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FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T3 : L'élixir ultime

FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T3 : L’élixir ultime
• AUTRICE : Lucie Pierrat-Pajot.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE(S) : Fantastique.
• THÈMES : Steampunk, uchronie, dix-neuvième siècle, Paris, la Commune, Communards, histoire, réalité alternative, révolution, monde égalitaire, bouchers, argot, mécaniciens, automates, anarchie, politique, tyrannie, aristocratie, vengeance, haine, révolte, mystères, amitié, aventure, amour, quête, adolescence, révélations, suspens, Jules Verne, modernité, indépendance, littérature de l'imaginaire, robotique, monde divisé, tensions, menaces, monde visionnaire, revanche, secrets, urbanisme, légendes, complot...
• PAGES : 358.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.

La comtesse Vérité rêve de posséder l'élixir ultime permettant de contrôler les foules par la seule pensée. Qui pourra arrêter celle qui s'apprête à déclencher une guerre internationale, à la veille du nouveau siècle ? Nathanaël, parti à la recherche de ses origines hors de Larispem ? Liberté, enfermée dans la sinistre prison de la Petite Roquette ? Ou Carmine, tiraillée entre son indéfectible amitié et sa loyauté envers les louchébems ?

Révélations, complots, sentiments, intrigues politiques... le dénouement haletant de la trilogie rétrofuturiste.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome trois des Mystères de Larispem, L'élixir ultime, ou le tome final d'une trilogie qui est définitivement allée crescendo pour moi. En effet, le tome un fut de mon côté une excellente lecture, le tome deux un véritable COUP DE C¼UR ♥ ; quant à ce troisième tome, il s'agit tout simplement d'un COUP DE FOUDRE ϟ retentissant. Un grand MERCI aux éditions Gallimard jeunesse pour cette bien jolie surprise qu'ils m'avaient faite là en m'envoyant ce livre de façon impromptue à l'époque (le livre est sorti en septembre/octobre 2018), juste merci infiniment. Il est désormais temps pour moi de dire adieu à Larispem comme il se doit ! Je n'étais résolument pas prête (et je ne l'aurais probablement jamais été) à le faire mais il le fallait bien... Sans plus attendre, place à ma critique qui s'annonce dithyrambique, vous êtes prévenus !

Pour commencer, parlons de ma révélation dans cet ultime (ha, ha, quel humour !) tome qui fut sans aucun doute le personnage jusque là secondaire de Maxime Sévère. Grâce à ce troisième opus, j'ai pu effectivement totalement redécouvrir ce désormais protagoniste jusqu'alors d'apparence extrêmement guindée et froide, pour ne pas dire sévère (je suis décidément d'humeur blagueuse aujourd'hui - plus sérieusement, ce nom de famille lui va comme un gant à mon sens ; bravo à Lucie Pierrat-Pajot pour sa grande perspicacité, tout est dans la minutie du détail) qui s'est révélé être in fine un homme plein de ressources et assurément la loyauté incarnée. Très sincèrement, j'ai beaucoup, allez, soyons francs, énormément d'estime pour cet individu qui n'a jamais cessé de servir les intérêts de sa nation et ainsi de croire de toutes ses forces en un monde plus impartial et égalitaire pour tous même si, que ce soit au dix-neuvième siècle ou de nos jours, nous ne sommes toujours pas parvenus à réaliser ce rêve qu'une pléthore de grands hommes et femmes ont fait au fil des décennies. Ce constat d'échec et d'impuissance est tout bonnement accablant à mon sens. Au fond, la cité-état de Larispem si chère à Maxime (je ne sais pas si celui-ci aimerait ma familiarité présente mais je n'en ai cure, je suis une rebelle moi, messieurs dames !) au point qu'elle s'en retrouve véritablement au centre, au c½ur, de son existence et qu'il soit inextricablement relié à cette dernière (Larispem pourrait être son deuxième prénom je pense - ceci n'est pas une moquerie ou une insulte ; comme je vous l'affirmais plus haut, j'admire immensément la dévotion dont fait preuve cet homme) est aussi visionnaire et épatante que criante d'hypocrisie, l'on s'en rend compte plus que jamais avec L'élixir ultime. Néanmoins, cela ne m'a pas empêché de tomber amoureuse de ce surprenant et extraordinaire endroit où la mécanique la plus pointue croise les vestiges immuables, inébranlables, à tout le moins dans nos mémoires (big up en particulier à la Cathédrale Notre-Dame qui a énormément souffert mais qui reste malgré tout debout comme une vraie reine), intemporels de la métropole parisienne et je suis également tombée sous le charme de ses inénarrables habitants. Dans ce tome, j'ai été tout spécialement séduite par le tandem de choc hautement improbable formé par Maxime et Nathanaël, ou THE DUET I NEVER KNEW I NEEDED. Pour la peine, je laisse Ne-yo leur chanter la sérénade tellement je les aime d'amour tous les deux ♫ (attention, je ne les considère pas comme l'un de mes OTPs ! Ce serait la chose la plus bizarroïde et malsaine du monde, sinon - yeurk !) Et puis sinon, oui, je sais, cela n'a rien à voir avec la choucroute, c'était simplement histoire de partager avec vous cette sublime chanson en la casant quelque part dans l'une des chroniques. Voilà, c'est chose faite et cela me permet de la réécouter et de m'en délecter au passage, héhé ! Bref, pour en revenir à notre duo de merveilleux moutons (je joue avec le feu actuellement - ils le prendrait tellement mal mes deux chéris mais j'aime les enquiquiner en écrivant ces lignes, je suis machiavélique, mwahaha !), je le dis très honnêtement, j'ai été extrêmement émue par ce merveilleux et authentique lien qui se tisse entre eux dès le début de L'élixir ultime. Et cette magnifique et poignante relation ne va faire qu'évoluer progressivement au fil du récit, au mieux, vous vous en doutez. En clair, j'ai été séduite par le personnage de Maxime Sévère que j'ai vu sous un jour totalement nouveau dans ce récit-ci (par ailleurs, je m'excuse infiniment de l'avoir aussi mal jugé auparavant !). Quant à mon petit Nathan, il a indubitablement grandi depuis le tome un et il ne fait que continuer à mûrir dans ce tome-ci. En outre, il sait désormais s'affirmer et se jeter à l'eau, prendre des décisions difficiles et les assumer. Et encore, ce n'est qu'un résumé fort sommaire de tout ce que Nath (les fans d'Amour sucré verront la référence avec ce joli surnom ♥) est désormais capable de faire sans ciller, le regard frondeur et la langue bien aiguisée. Je n'ai qu'une chose à dire : I'M A PROUD MOM (again), FELLAS !!!!

Au niveau toujours des personnages, j'ai aussi énormément aimé celui de Félix introduit ici : cet homme de prime abord facétieux et prodigieusement nonchalant m'a immensément touchée car à mes yeux, il essaye assurément de faire de son mieux et de réparer ses nombreuses erreurs. Je dirais que ce que j'aime le plus avec ce personnage, c'est qu'il ne prétend pas être un héros, loin de là, et qu'au contraire, il s'assume en tant que pauvre mortel qu'il est, portant entre autres sur son dos sa pléiade de regrets et arborant presque fièrement, à tout le moins avec une sincérité désarmante, chacune de ses imperfections. Il peut certes souvent nous agacer et faire lever nos yeux au ciel mais personnellement, je préfère mille fois mieux un protagoniste cassé, cabossé, lâche sur les bords, qui se sait être humain et qui accepte donc naturellement le fait indéniable qu'il a commis des impairs et qu'il en commettra sans doute encore une bonne poignée à une figure masculine arrogante, badass à outrance, qui se croit supérieure au commun des mortels et qui nous le fait clairement comprendre, que ce soit par le langage verbal ou corporel. Vous l'aurez compris, la myriade de défauts de Félix et son caractère définitivement changeant et craintif sur une bonne partie du livre me vont parfaitement. C¼UR SUR LUI ♥

Cependant, les meilleurs personnages de la saga selon moi sont et resteront les figures principales féminines de cette histoire. Pour ma part, il m'est tout simplement impossible de choisir entre la battante et exceptionnelle Carmine Noir et la tout aussi téméraire et époustouflante Liberté Chardon. JE LES AIME D'AMOUR CES NANAS-LA. J'ai l'impression que je ne fais que de vous rabâcher cela depuis ma critique livresque du tome un et cela doit être sûrement le cas mais elle le mérite à un tel point qu'il ne pouvait en être autrement. Pour ce qui est des femmes dans cette folle aventure, je n'oublierai certainement pas de sitôt une méchante aussi glaçante et fascinante que la remarquable et saisissante Vérité de Maugardin, soyez en assurés. Au fond, j'aurais juste aimé que le personnage de femme au pouvoir de Michelle Lancien soit plus étoffé, que son background personnel soit plus creusé surtout. Cela aurait permis à mon sens de rendre cette figure de proue incontournable du système politique de Larispem d'autant plus bouleversante et réelle, marquante, à mes yeux. Malheureusement pour moi, je l'ai trouvé moins iconique et captivante, palpable que notre redoutable antagoniste Vérité et je trouve cela fort dommage. Je regrette également que l'aspect spirituel, pour ne pas dire religieux, du symbole incarné par le Taureau n'ait pas été plus creusé que cela. Souvenez-vous, dans ma chronique du premier tome, je vous avais déclaré que j'étais tout bonnement persuadée que quelque chose de louche et qui dépassait carrément notre entendement se cachait derrière cette référence au Taureau en tant qu'étendard et entité supérieur de Larispem. Je soutenais alors mordicus que ce simple dessin frappant les pièces de monnaie des Larispemois et étant l'incarnation bestiale de leur indépendance et de leur victoire passée nous dissimulait quelque chose d'aussi énorme que la vénération que ses citoyens lui portent. Sauf qu'in fine... Cela ne s'est pas du tout révélé être le cas, à mon grand désarroi. Bon, j'admets jouer dans le mélodrame en tapant cela sur mon clavier ; il n'empêche que, bien que Lucie Pierrat-Pajot avait réussi à totalement me faire oublier mon engouement pour ce que je considérais être "le mystère du Taureau", je reste frustrée à ce niveau-là. Au fond, cela rejoint ce que j'évoquais avec le personnage de Michelle Lancien : ce manque d'informations au sujet de l'avant, du pendant et de l'après-Commune. Que voulez-vous, ma curiosité et mes attentes sont insatiables, j'en veux toujours plus. Et puis, ces "petits" bémols ne m'ont pas gâché mon plaisir, rassurez-vous. Au contraire, j'aime immensément cette merveilleuse saga qu'est Les Mystères de Larispem et je le crie haut et fort.

Dernier point pour lequel j'estime autant cette série littéraire et pas des moindres : Les Mystères de Larispem a accompli l'impensable exploit de m'avoir fait prendre conscience de l'incontestable beauté et somptuosité de Paris, ville que je détestais (le mot est fort, mais disons que je ne l'aimais franchement pas histoire d'être plus proches de la vérité vraie). Certes, la plupart des incroyables lieux de Larispem qui m'ont fait juste rêver de m'y rendre sont fictifs, sortis tout droit de la fabuleuse imagination de l'autrice ; cependant, ils côtoient d'authentiques prouesses architecturales qu'il me tarde dorénavant d'aller découvrir par moi-même lors de mon week-end parisien qui aura lieu du 12 au 13 octobre (j'ai hâte !). M'est avis que je vais voir notre majestueuse (mais tout de même sale et sacrément polluée par endroits, je n'en démords pas) capitale sous un autre angle à l'avenir. Et ce sera en grande partie grâce à Lucie Pierrat-Pajot ! Au passage, je vote pour que cette autrice d'exception revisite Paris à sa façon comme elle le fait dans Les Mystères de Larispem en vrai en devenant une sorte de Baron Haussmann 2.0. Ses idées de génie à la sauce délicieusement steampunk pourraient grandement aider les architectes en charge de l'immense chantier parisien, j'en suis certaine ! Si jamais Mme Anne Hidalgo passe par là... Voilà, j'ai dit ce que j'avais à dire. A bon entendeur.

Pour conclure, je dirais que la saga des Mystères de Larispem dans son ensemble est de celles à laquelle je ne regrette résolument pas d'avoir laissé sa chance. Cet extraordinaire univers, ses remarquables personnages ainsi que son irrésistible argot de louchébem vont atrocement me manquer mais je les quitte le c½ur apaisé et la tête remplie d'impérissables souvenirs. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Editions Gallimard Jeunesse, Lucie Pierrat-Pajot, 2018, Littérature française, Fantastique, Steampunk, uchronie, dix-neuvième siècle, Paris, la Commune, Communards, histoire, réalité alternative, révolution, monde égalitaire, bouchers, argot, mécaniciens, automates, anarchie, politique, tyrannie, aristocratie, vengeance, haine, révolte, mystères, amitié, aventure, amour, quête, adolescence, révélations, suspens, Jules Verne, modernité, indépendance, littérature de l'imaginaire, robotique, monde divisé, tensions, menaces, monde visionnaire, revanche, secrets, urbanisme, légendes, complot, Coup de foudre ♥
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#Posté le dimanche 15 septembre 2019 11:13

Modifié le mardi 17 septembre 2019 15:43

FICHE LECTURE : Les Carnets de Cerise - T1 à 5 (intégrale)

FICHE LECTURE : Les Carnets de Cerise - T1 à 5 (intégrale)
• SCÉNARISTE : Joris Chamblain.
• ILLUSTRATRICE : Aurélie Neyret.
• ANNÉE : 2012, 2013, 2014, 2016, 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Bande dessinée, enfance, espièglerie, culot, audace, enquête, peinture, aventure, détective et romancière en herbe, passion, curiosité, secrets, mensonges, mystère, péripéties, amitié, famille, relation mère/fille, grandir, s'épanouir, rêves, animaux, gentillesse, bonté, générosité, humanité, tendresse, entraide, espoir, miracles, exploits, suspens, animaux, évasion, émerveillement, beauté des choses qui nous entourent, magie du quotidien, nature, saisons, éveil de conscience, sentiments, émotions, deuil, absence, introspection, nostalgie, pardon...
• PAGES : 408.

Résumé du tome 1 : « Il était une fois...

Quand j'étais petite, je me suis fait la promesse que si un jour, j'avais un journal intime, il commencerait comme ça.

Il était une fois... ben moi, Cerise !

J'ai dix ans et demi et mon rêve, c'est de devenir romancière. Mon truc à moi pour raconter les histoires, c'est d'observer les gens, imaginer leur vie, leurs secrets.

On a tous un secret enfoui que l'on ne dit pas, qui fait de nous ce que nous sommes... En ce moment, avec les copines, on observe quelqu'un de vraiment mystérieux... »

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la saga des Carnets de Cerise. Avant toute chose, je dois vous avouer que, des bandes dessinées, je n'en lis pas souvent, faute de temps à y consacrer (je privilégie toujours ou presque les romans dans mes envies lecture) et faute de n'en avoir généralement aucune dans ma PAL aussi. Je sais, c'est fort regrettable. Mais tout récemment, ou plutôt il y a un an et demi au vu de mon retard colossal dans la rédaction de cette chronique, j'ai dévoré intégralité de cette série de bandes dessinées fabuleuses que sont Les Carnets de Cerise et j'en ai juste eu les larmes aux yeux et le c½ur palpitant tout du long. Je vous avertis d'avance : cette intégrale n'est constituée que de cinq tomes seulement alors pas d'excuses et je veux que vous me l'ajoutiez fissa à votre wishlist, c'est un ordre (c'est décidément l'hôpital qui se fout de la charité, mais bon...)-! Désormais, permettez-moi de vous introduire au monde absolument magnifique, chaleureux, plein de vie et de couleurs douces (on remercie pour tout cela Aurélie Neyret, dont les dessins sont juste é-pous-tou-flants ♥ J'en reste encore sans voix rien que d'y repenser) de l'adorable et résolument curieuse Cerise. Vous me suivez ?

Dans l'univers de la jeune et toute mignonne Cerise, peintures, mystère, poésie, tendresse, amour et belles rencontres (non, ceci n'est pas une pub pour Meetic, rassurez-vous !) vous attendent. Autrement dit, tout un programme qui a pour objectif de vous bouleverser et de vous faire grandir et mûrir, et ce peu importe votre âge, comme cela va être le cas pour la plus si petite Cerise au fil de ces cinq magnifiques tomes. En effet, le désir insatiable de cette dernière, en véritable petite romancière dans l'âme qu'elle est déjà à son jeune âge, de découvrir les secrets qui pèsent sur les habitants de son charmant petit village dans un premier temps en échafaudant des stratagèmes délirants pour percer à jour les mystères autour des personnages que nous allons croiser en cours de route va donner naissance à des amitiés profondément touchantes et sincères et à des révélations juste à couper le souffle. Même si l'on peut trouver notre inoubliable héroïne un peu trop fouineuse et cachottière par moments, comme a tendance à le penser sa maman contrariée (et souvent à raison !), il n'empêche que Cerise va véritablement sauver de leur torpeur et de leurs étouffants regrets les personnes à qui elle invente d'incroyables histoires de tourments et de passion en les contemplant depuis sa fenêtre. Et la plupart du temps, la réalité va se révéler plus extraordinaire et émotionnellement intense et poignante que la fiction que Cerise peut se faire dans sa tête au fur et à mesure de l'avancée de ses trépidantes enquêtes.

C'est simple : à chaque fin de tome, je me retrouvais avec le c½ur qui battait la chamade, les yeux qui picotent et un authentique sourire fendant mon visage en deux. Il faut dire que celui peint sur la frimousse de Cerise est si solaire ! La candeur, l'optimisme et la détermination farouche à aider les autres à aller de l'avant de cette protagoniste unique en son genre nous donne tout bonnement le coup de fouet (entre sites de rencontres et sado-masochisme, on est bien avec cette chronique - vous ne trouvez pas ?) nécessaire pour prendre les rênes de notre destin en main et affronter comme il se doit les nombreux démons qui peuvent nous hanter. Partir à l'aventure avec l'espiègle Cerise, que ce soit dans les méandres de la somptueuse forêt bordant son splendide petit hameau dont elle est indubitablement une invitée de marque, dans les recoins saisissants de sa ravissante bibliothèque municipale, entre les murs d'un spectaculaire manoir hanté ou en haut d'une majestueuse falaise surplombant la mer, cela fait toujours l'effet d'ouvrir un cadeau de Noël... en mille fois plus magique et enchanteur. On se sent le compagnon privilégié d'une petite fille pas comme les autres à laquelle on s'attache instantanément et qu'on n'a plus envie de quitter quand il est temps de se dire au revoir. En clair, un tome des Carnets de Cerise, c'est un pur délice de tous les instants !

Néanmoins, aussi formidable et ingénieuse soit-elle, heureusement que Cerise peut compter également sur ses deux meilleures amies de toujours (enfin, c'est tout comme), à savoir la compréhensive et patiente Lindsey et la tout-feu tout-flammes et franche Erika pour l'accompagner dans ses petits (grands) délires de mystères non élucidés qui s'avèrent in fine tout ce qu'il y a de plus réels. Certes, Cerise va sans le vouloir leur faire du mal à force de cachotteries et de négligence afin de pouvoir aller jusqu'au bout de ses périlleuses enquêtes menées généralement de façon pas très orthodoxe. Mais malgré cela, Lindsey et Erika resteront toujours à ses côtés pour la soutenir dans ses folies qui finiront par payer, tels deux piliers inébranlables dont on aurait tous bien besoin dans notre vie de tous les jours afin que nos épaules ne s'affaissent pas sous le poids colossal du fardeau écrasant que constitue notre passé entre autres. Car, même si Cerise n'est encore qu'une toute jeune enfant, elle a déjà des traumatismes qui sommeillent en depuis longtemps en elle et des blessures béantes qui se dévoilent petit à petit pour nous offrir un final magistral et extrêmement poignant à cette saga de BDs juste incontournables. Préparez vos mouchoirs, vous en aurez probablement besoin plus que jamais !

Pour conclure, je dirais que c'est cela qui m'a le plus scotchée avec Les Carnets de Cerise : ce crescendo de la souffrance et de l'amertume d'une toute jeune enfant au c½ur si innocent et généreux qui cache bien des cicatrices et des blessures qui saignent encore, presque imperceptible jusqu'au moment fatidique de l'explosion d'un chagrin enfoui tout au fond d'un petit être aux souvenirs bienheureux entachés de tristesse. C'est seulement à ce moment-là que l'on se rend compte qu'à l'instar des personnes profondément émouvantes et magnifiques que Cerise a aidé tout au long de son histoire singulière et d'une beauté sans nom, elle aussi a besoin qu'on lui panse la plaie béante qui pèse sur son c½ur et sur son âme d'enfant meurtrie et encore sous le choc d'un événement de son passé qui ne passe pas (et cela se comprend parfaitement). Cette révélation foudroyante, celles qui s'en suivent et l'épanchement du c½ur de notre petite Cerise, l'apaisement de son esprit aussi malicieux que tourmenté, ça a été la cerise sur le gâteau à mes yeux, et cette célèbre expression (qui donne aussi très faim, veuillez me pardonner) ne pouvait pas être mieux appropriée qu'ici. En effet, Les Carnets de Cerise, c'est un véritable régal, un tourbillon d'émotions qui vous emporte puis qui vous repose sacrément ébranlé sur la terre plus si ferme que ça après avoir vécu une telle aventure humaine. Personnellement, en refermant le dernier tome, en en arrivant à la toute dernière page, ultime pierre à l'édifice de ce que je considère d'ores et déjà comme un monument de la bande dessinée jeunesse française, j'ai véritablement senti une page, ou plutôt tout un chapitre entier, se tourner dans mon petit c½ur sensible, ainsi qu'un saisissant sentiment de libération et d'amour à l'état pur m'envelopper. Je remercie pour cela infiniment Joris Chamblain et Aurélie Neyret. Merci pour ce petit bijou que sont Les Carnets de Cerise, juste MERCI ! COUP DE FOUDRE ϟ Les aventures de Cerise m'ont touchée en plein c½ur ! Je suis séduite !

Nanette ♥

✓ - La douceur, la tendresse, l'incomparable et indescriptible beauté qui se dégagent de chaque planche. Quand dessins et scénario se marient aussi bien pour créer une telle symbiose, une telle magnificence à eux deux, c'est selon moi juste du grand art ! Un immense BRAVO !
- Les personnages, profondément humains et inoubliables. Ils se sont faits à coup sûr une place dans mon c½ur vibrant d'amour débordant pour eux ainsi que dans ma mémoire !


✗ - NADA, NIET, NIENTE ! Allez lire fissa cette série de BDs, que diable !
Tags : Fiche Lecture, Les Carnets de Cerise, Tome 1 ♥, Tome 2 ♥, Tome 3 ♥, Tome 4 ♥, Tome 5 ♥, Intégrale, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Collection métamorphose, Soleil Productions, 2012, 2013, 2014, 2016, 2017, France, Jeunesse, Bande dessinée, enfance, espièglerie, culot, audace, enquête, peinture, aventure, détective et romancière en herbe, passion, curiosité, secrets, mensonges, mystère, péripéties, amitié, famille, relation mère/fille, grandir, s'épanouir, rêves, animaux, gentillesse, bonté, générosité, humanité, tendresse, entraide, espoir, miracles, exploits, suspens, évasion, émerveillement, beauté des choses qui nous entourent, magie du quotidien, nature, saisons, éveil de conscience, sentiments, émotions, deuil, absence, introspection, nostalgie, pardon, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 19 août 2019 17:21

Modifié le dimanche 25 août 2019 10:27

FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T2 : Les Jeux du siècle

FICHE LECTURE : Les Mystères de Larispem - T2 : Les Jeux du siècle

• AUTRICE : Lucie Pierrat-Pajot.
• ANNÉE : 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Fantastique.
• THÈMES : Steampunk, uchronie, dix-neuvième siècle, Paris, la Commune, Communards, histoire, réalité alternative, révolution, monde égalitaire, bouchers, argot, mécaniciens, automates, anarchie, politique, tyrannie, aristocratie, vengeance, haine, révolte, mystères, amitié, aventure, amour, quête, adolescence, révélations, suspens, Jules Verne, modernité, indépendance, littérature de l'imaginaire, robotique, monde divisé, tensions, menaces, monde visionnaire, revanche, secrets, urbanisme, légendes...
• PAGES : 322.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

A l'aube du XXe siècle, les jeux de Larispem sont lancés ! Carmine, la fougueuse louchébem, Nathanaël, nouvellement apprenti au Cochon Volant, et Liberté, technicienne à la tour Verne, forment l'une des six équipes de ce Jeu de l'oie à l'échelle humaine. Pendant ce temps, la comtesse Vérité ½uvre dans l'ombre pour s'emparer de la Cité-Etat. L'intrépide trio parviendra-t-il à déjouer ses plans ? Et sauront-ils décoder le Livre de Louis d'Ombreville, qui suscite tant de convoitises ?

Course-poursuite dans le cimetière Lachaise ou chevauchée sauvage d'un taureau mécanique... D'un arrondissement à l'autre, les épreuves se succèdent et le danger grandit. La suite audacieuse du livre qui a remporté la 2e édition du concours du premier roman jeunesse.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'avais juste hâte de dévorer, à savoir celui des Mystères de Larispem ou la formidable saga signée Lucie Pierrat-Pajot. En tout cas, je ne suis pour l'instant absolument pas déçue de cette trilogie : le premier tome m'avait tout bonnement passionnée ; je l'avais trouvé pour ma part déjà très explosif et tout ce qu'il y a de plus prometteur, annonçant quelque chose de tout simplement é-norme pour la suite et je ne m'y suis résolument pas trompée. En effet, j'ai pour ainsi dire a-do-ré ce second tome, encore plus que le premier. Je l'avais pressenti que Les Jeux du siècle serait encore mieux que son prédécesseur, je le sentais, j'en étais convaincue et mon instinct, mon flair pour dénicher et prévoir les petites pépites littéraires, ne m'a nullement fait faux bond, bien au contraire ! Je suis si heureuse d'avoir pu continuer cette fabuleuse série livresque et je remercie pour cela les éditions Gallimard Jeunesse. Merci du fond du c½ur pour ce somptueux envoi qui m'a résolument charmée et que j'ai savouré avec une authentique délectation !

Pour commencer, l'une des qualités indéniables de ce livre, c'est qu'il se lit littéralement comme un rien, c'est-à-dire qu'une fois que vous l'avez ouvert, il en devient à proprement parler impossible à lâcher avant de l'avoir terminé. Les Jeux du siècle est en effet assurément addictif. Ses pages se tournent toutes seules et les différents rebondissements du récit s'imbriquent parfaitement les uns avec les autres, tout s'enchaîne sans anicroche, ce qui rend la lecture de ce livre extrêmement fluide et haletante. Qui plus est, l'univers délicieusement steampunk crée par l'autrice est à mon sens aussi fascinant que terrifiant, tout ce qu'il y a de plus approfondi, creusé et passionnant. On sent véritablement à chaque ligne que l'on lit l'implication directe et entière de Lucie Pierrat-Pajot pour donner à son intrigue et au monde alternatif au nôtre dans lequel évoluent les personnages une réelle consistance et crédibilité.

Un autre point fort juste flagrant de cette incontournable série livresque, ce sont ses divers protagonistes, que je trouve une fois encore tout à fait surprenants, épatants et que l'on prend un authentique plaisir à suivre dans les méandres de cette cité-état modernisée qui recèle bien des coins sombres. Et justement, même si l'on s'inquiète constamment du sort de ses habitants et autres individus qui y déambulent, on ne peut pas s'empêcher de vouloir accompagner ces personnages d'encre et de papier jusqu'au bout. Le désir impérieux de braver tous les dangers qui pavent leur chemin à leur côté se fait in fine le plus fort ! Pour ma part, je ressentais avant ma lecture de ce tome deux une vibrante excitation et une impatience à peine contenue à l'idée de retrouver ma farouche et magnifique Carmine, mon adorable et tout aussi superbe Liberté ainsi que mon choupinounours adoré Nathanaël et ce que je pressentais et espérais de toutes mes forces s'est produit : les trois réunis forment ensemble un trio du tonnerre que j'aime tout bonnement d'amour. Voilà, ça, c'est dit. Ce qui m'a aussi agréablement surprise pour ce qui est du traitement accordé aux personnages dans ce tome deux, c'est le fait que l'autrice ait décidé de laisser transparaître la vulnérabilité, même une part infime, et la culpabilité que chacun d'entre eux a pu ou peut encore éprouver. On perçoit la fébrilité et le chagrin qui rongent la plupart des figures emblématiques de ce récit comme si on lisait dans un livre ouvert et ce choix de mise à nue de leurs c½urs, de leurs sentiments, de faire montre entre eux et envers nous lecteurs d'une sensibilité et d'une honnêteté désarmante (et également bien souvent tranchante comme un couteau), permet à mon sens de les rendre plus proches de nous, plus humains et palpables. Cela en rend l'empathie que l'on ressent à leur égard d'autant plus intense et sincère. Et ça vaut notamment en ce qui concerne les antagonistes de l'intrigue qui sont selon moi indéniablement charismatiques et extrêmement attirants. Ce qui est grandement appréciable avec eux, c'est que Lucie Pierrat-Pajot a évité de se précipiter dans le piège traditionnel du manichéisme trop facile et évident. Les nombreux (mais pas trop non plus pour éviter de se perdre, rassurez-vous) personnages sont ainsi en réalité tout en nuances et on a envie alors d'épouser autant les ambitions et projets des uns que ceux des autres. Tout est in fine uniquement question de fierté et d'acquérir du pouvoir, toujours plus de pouvoir, afin d'avoir main basse sur la ville et la population et ne plus jamais se sentir en situation de faiblesse et de rabaissement de soi. A vrai dire, ceux que l'on prend pour les grands méchants loups de l'histoire sont, d'une part, tout ce qu'il y a de plus intéressants et creusés psychologiquement parlant ainsi qu'au niveau de leur background, de leur histoire personnelle ; on comprend en effet, et d'autant mieux dans ce tome deux, la démarche qu'ils suivent, comment ils en ont arrivés là. Ils font certes toujours autant froid dans le dos, et, pour être tout à fait franche, je dirais même plus qu'avant ; néanmoins, cela ne nous empêche pas de vouloir compatir à leur pitoyable, en terme de perte d'humanité et de dignité morale, sort. D'autre part, ils sont loin d'être les seuls à représenter une véritable menace pour Larispem et l'état de paix et de progrès relatif de la dite cité-état et de son idéologie égalitaire. La situation dans Les Jeux du siècle est effectivement beaucoup plus compliquée qu'il n'y paraît car, une fois encore, les personnages et leurs agissements, leur façon de penser, ne sont pas ni tout blancs ni tout noirs mais plutôt d'une teinte de gris aussi affirmée et frappante que celle du crayon de Donatien Mary qui a donné naissance aux remarquables illustrations qui ouvre majestueusement chaque chapitre et qui donnent d'autant plus vie au récit. Encore un indubitable et imparable atout dans la manche de ce livre que je me permets à juste titre de souligner en passant. Pour en revenir à mon propos originel, je dirais que la plume de Lucie Pierrat-Pajot a brillé ici par son intelligence brillante et redoutable car l'intrigue de ce tome deux nous réserve en effet bien des surprises et encore, nous ne sommes pas au bout de nos peines. Que ce soit au niveau de l'avancement de l'intrigue ou du développement des personnages, tout s'accélère, les tenants et aboutissants de la saga se précisent et le tout nous promet un ultime dénouement tout simplement détonant et époustouflant, mark my words.

Avant de clore cette chronique, je souhaiterais juste consacrer un paragraphe à part à celle qui à mes yeux a vécu le plus impressionnant des glow up (terme anglophone qui désigne une incroyable transformation physique et/ou psychologique, ce qui est le cas ici pour la seconde catégorie), à savoir Liberté. Dans le tome un Le sang jamais n'oublie, elle était déjà ma petite chouchoute, mon personnage favori entre tous, mais là, elle m'en a franchement bouché un coin tant elle est parvenue à me faire passer par une pléthore, notez la magnificence du mot employé, et ce n'est pas à la légère, d'émotions si complexes et électrisantes que j'en suis ressortie véritablement toute retournée. Je trouve que Lucie Pierrat-Pajot a réussi à faire vivre à cette héroïne qu'on n'apprécie pas suffisamment à sa juste valeur, et la principale concernée est elle-même la première à commettre cette impardonnable bévue, une évolution absolument in-cro-yable. Très sincèrement, les mots me manquent pour décrire l'ahurissante métamorphose de Liberté qui, au fil des pages et des épreuves des fameux Jeux du siècle, qui se trouvent être résolument à la hauteur de l'engouement qu'ils suscitent, passe d'une nature assurément prudente et réservée à déterminée à une autre sous le signe d'une détermination, d'un culot et d'une insoumission frondeuse et on ne peut plus contagieuse. En clair, Liberté porte plus que jamais bien son prénom au vu de son attitude flamboyante et extrêmement courageuse tendue vers un souffle nouveau, un besoin viscéral d'assumer son identité et de ne plus jamais se laisser manipuler, ni marcher sur les pieds. Il me tarde avant toute chose de savoir ce qu'il va advenir d'elle dans le troisième et dernier tome. Une chose est sûre, elle a tout mon soutien et mon approbation et je serai toujours de son côté, il n'y a pas à en douter !

Pour conclure, je dirais simplement que Les Jeux du siècle m'a pour ainsi dire littéralement laissée sur les fesses. Je ne vois pas très bien ce que je pourrais ajouter à tout ce que j'ai déblatéré de positif dans cette chronique, à part de foncer sans hésiter sur cette saga steampunk, thriller politique et fantastique (oui, tout ça à la fois) qui en vaut sacrément le détour. Pour ma part, je suis bien heureuse d'avoir le troisième opus, L'élixir ultime, en ma possession afin de pouvoir le dévorer séance tenante ! Même si cela signifiera que j'aurai alors terminé la saga et je ne suis absolument pas prête à faire mes adieux à Larispem, croyez-moi ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, Les Mystères de Larispem, Tome 2 ♥, Trilogie, Les Jeux du siècle, Lucie Pierrat-Pajot, 2017, Littérature française, Fantastique, Steampunk, uchronie, dix-neuvième siècle, Paris, la Commune, Communards, histoire, réalité alternative, révolution, monde égalitaire, bouchers, argot, mécaniciens, automates, anarchie, politique, tyrannie, aristocratie, vengeance, haine, révolte, mystères, amitié, aventure, amour, quête, adolescence, révélations, suspens, Jules Verne, modernité, indépendance, littérature de l'imaginaire, robotique, monde divisé, tensions, menaces, monde visionnaire, revanche, secrets, urbanisme, légendes, coup de coeur ♥
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#Posté le lundi 19 août 2019 04:54

Modifié le mardi 17 septembre 2019 15:47

FICHE LECTURE : L'Héritage - T1 : Eragon

FICHE LECTURE : L'Héritage - T1 : Eragon

• TITRE V.O. : Inheritance, book 1 : Eragon.
• AUTEUR : Christopher Paolini.
• ANNÉE : 2003 (ÉTATS-UNIS) ; 2004 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Heroic fantasy - Aventure - Magie - Roman d'apprentissage - Guerre - Tyrannie - Dragons - Légendes - Famille - Amitié - Courage - Bravoure - Quête - Combats - Hardiesse - Action - Épopée - Espoir - Évolution - Noirceur - Mystère - Secrets - Suspens - Créatures fantastiques - Elfes - Nains - Trolls - Ombres - Cruauté - Violence - Persévérance - Lutte bien/mal - Nature - Univers d'inspiration médiévale...
• PAGES : 679.

Ma chronique du tome 2 : ici.

Un garçon...
Un dragon...
Une épopée...

Voilà bien longtemps que le mal règne dans l'Empire de l'Alagaësia... Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au c½ur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l'emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n'imagine pas alors qu'il s'agit d'une ½uf, et qu'un dragon, porteur d'un héritage ancestral, aussi vieux que l'Empire lui-même, va en éclore... Très vite, la vie d'Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s'engage dans une quête qui le mènera aux confins de l'Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.
Eragon n'a que quinze ans, mais le destin de l'Empire est désormais entre ses mains !

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'une saga incomparable à aucune autre, j'ai nommé L'Héritage de Christopher Paolini. Cela fait des lustres que je dois rédiger cette critique littéraire (pour ma défense, je n'avais pas encore de blog lorsque j'ai lu ce livre) et il me faut vous avouer que j'ai mis des années avant même de commencer cette exceptionnelle série livresque. La raison à mon rechignement est simple : j'avais tout bonnement peur d'être déçue au vu de l'engouement suscité par cet univers fantastique incomparable à aucun autre et puis, pour être tout à fait honnête, je n'avais pas envie de "suivre le mouvement" non plus et d'apprécier ce qui faisait déjà vibrer les autres tel un gentil petit mouton (l'argument en carton, je sais). In fine, vous l'aurez compris, j'ai mis beaucoup de temps à laisser sa chance à L'Héritage et, cela va paraître très cliché ce que je vais dire (écrire, plutôt) là, mais je me demande encore sincèrement pourquoi je ne me suis pas lancée plus tôt. Une chose est sûre, c'est que la réputation de Christopher Paolini le précède et on comprend clairement pourquoi lorsque l'on découvre l'extraordinaire monde de son remarquable héros d'encre et de papier, Eragon. En réalité, j'aurais dû me plonger immédiatement dès la sortie du premier tome (bon, j'avais six ans à l'époque, c'était peut-être un peu tôt et encore, je savais déjà lire et cela aurait éveillé instantanément mon appétit pour les romans et notamment pour les gros pavés pour sûr - mais le passé est le passé, on ne le changera pas #instantphilosophie) dans la lecture de cette série de formidables bouquins de fantasy les yeux fermés et me laisser transporter en Alagaësia sur le dos de la somptueuse et majestueuse Saphira, aka MY QUEEN FOREVER. Bref, tout ça pour vous dire que la saga L'Héritage, c'est une véritable tuerie et que je vais vous expliquer dans un très court instant plus en détails pourquoi (même si, à mon avis, la plupart d'entre vous s'en doutent déjà...) !

Je vous l'annonce d'entrée en jeu : je ne vais pas épiloguer pendant des milles et des cents sur toutes les innombrables qualités de ce premier tome. En effet, la saga L'Héritage dans son ensemble n'a guère plus besoin de faire ses preuves depuis fort longtemps donc vous savez déjà un peu près ce que je vais souligner au cours de cette chronique et puis, force est de constater que mes souvenirs de ma lecture d'Eragon ne sont plus tout frais non plus étant donné que cette dernière remonte à un peu près 2013-2014 ou mon année scolaire préférée de toute mon existence, la période bénie de la classe de seconde 3 - j'ai suffisamment pleuré et fait mon deuil de ces instants de grâce pour ne pas encore larmoyer en tapant ces lignes. Cependant, malgré la quantité d'eau considérable qui a coulé sous les ponts, cette lecture et celles des deux tomes qui ont suivi (je n'ai pas encore lu le quatrième et ultime opus, honte à moi...) m'ont laissée avec une trace indélébile gravée dans mon c½ur et ma mémoire. Il faut dire que la magie indescriptible d'Eragon opère dès les toutes premières pages. Je me souviens m'être retrouvée éberluée, béate d'admiration face à la prodigieuse créativité de l'auteur qui, rappelons-le, n'avait que 19 ans seulement lorsque ce premier tome est paru. J'ai pu me rendre compte au cours de cette lecture et de celles qui lui ont succédé à quel point son génie était monstrueux et le succès de L'Héritage amplement mérité à mon sens. Pour ma part, j'ai été immédiatement charmée et tout bonnement impressionnée par la richesse exponentielle de l'univers d'Alagaësia (au passage, j'aime tellement ce nom et les autres appellations proposées dans les divers langages inventés par l'auteur, je trouve cela juste magnifique et fascinant), royaume aussi enchanteur que dangereux (on ne te remercie pas, Galbatorix) qui ne semble pas avoir de fin. A tout le moins, notre émerveillement vis-à-vis de lui n'est pas prêt de cesser, comment se lasser d'un microcosme fantastique pareil ? C'est simple : en Alagaësia, il y a toujours quelque chose à découvrir, un secret à déceler, un combat à mener, une contrée époustouflante à parcourir. Il faut s'armer de bravoure et de patience car le chemin nouvellement arpenté par Eragon est extrêmement rude et semé d'embûches et autres nombreux tourments mais on en prend également plein les yeux au cours de cette exceptionnelle aventure. Mon c½ur a aussi loupé un battement plus d'une fois mais, une fois encore, je ne vous apprends rien, sauf si vous n'avez toujours pas lu au moins le premier tome de cette saga résolument enchanteresse. Dans ce cas-là, je ne peux que vous exhorter à vous procurer les volets de cette série livresque de n'importe quelle manière possible et à les dévorer. Vous verrez, ce n'est vraiment pas compliqué : une fois qu'on est dedans, on ne peut que vibrer avec les personnages, trembler face à la pléthore d'épreuves qu'ils doivent affronter au cours de leur insoutenable périple et retenir constamment son souffle (la lecture est une activité tout ce qu'il y a de plus risquée, vous ne le saviez pas encore ?). En clair : on vit intensément le récit.

Un autre aspect de l'intrigue qui rend ce livre si addictif et attrayant, ce sont ses protagonistes que je trouve pour ma part extrêmement bien construits et intéressants, tant au niveau de leur personnalité que de leur histoire personnelle. L'auteur a pris la peine de creuser le passif de chacun et cela se ressent de façon flagrante, même si cela ne nous est révélé qu'en filigrane au fil des pages afin de nous tenir en haleine jusqu'au bout. Par ailleurs, Eragon est certainement l'un des livres dont les pages se tournent le plus facilement que j'ai pu lire jusqu'à présent. Ça a beau être une belle briquette, on en redemande encore une fois le livre refermé ! Cela passe tellement vite et personnellement, je n'étais pas rassasiée après avoir fini ma lecture. J'avais certes vécu un trop plein d'émotions (comment en aurait-il pu être autrement ?) avec ce livre et en même temps, j'avais envie de rester entre ses pages pour toujours et ne plus m'en déloger. Oui, avec la menace Galbatorix qui plane comme une épée de Damoclès au-dessus des têtes de nos trois jeunes héros, il faut être franchement sadomaso pour vouloir continuer à vivre dans l'angoisse la plus totale à leurs côtés ! Mais, et cela me permet justement d'en revenir à nos chers personnages (parfois, quand j'écris des chroniques sur des romans qui m'ont mise sens dessus dessous, il m'arrive de sérieusement m'égarer), impossible de faire et de vouloir autrement car on grandit véritablement avec Eragon au fur et à mesure de sa remarquable quête initiatique, on t'attache à lui et on ressent une profonde compassion et connexion à son égard, comme lui peut la vivre avec Saphira, que j'adore autant, si ce n'est plus (quoique, difficile de battre mon Eragon-chou dans mon c½ur - je suis un être faible et superficiel, je sais), que son maître, comme vous l'aurez sûrement compris au tout début de cette chronique. Quoiqu'il en soit, le lien qui unit ces deux êtres est à mon sens juste tout bonnement magnifique et saisissant. Il n'y a pas de mots assez forts selon moi pour décrire leur extraordinaire relation entre dragonne et dragonnier. Il faut assister à cette rencontre d'anthologie et vivre leur évolution spectaculaire en tant que tandem de choc pour le comprendre. Pour ma part, je suis assurément tombée littérairement amoureuse du duo si puissant et complémentaire qu'ils forment. Pour ce qui est du reste des personnages, je les ai tous énormément appréciés de façon générale, sauf Galbatorix, Durza et tous les partisans de l'Empire, bien évidemment. Mais même les figures les plus détestables, pour ne pas dire haïssables, parviennent à captiver notre attention. Personnellement, j'ai été autant fascinée qu'effarée face au pouvoir colossal et à la cruauté sans limites de Galbatorix et de son Ombre. Cependant, malgré le fait qu'ils paraissent tout ce qu'il y a de plus redoutables, les jeunes guerriers qui se retrouvent avec le lourd fardeau sur les épaules de devoir les affronter et les vaincre ne sont pas en reste non plus ! En dehors d'Eragon qui m'a juste fait fondre le c½ur, j'ai ressenti une grande tendresse également pour Murtaugh, un valeureux jeune homme qui va en quelque sorte le prendre sous son aile et devenir une sorte de grand frère à son égard (si seulement j'avais su à ce moment-là à quel point j'étais proche de la vérité, j'en aurais eu moins le c½ur brisé par la suite... ou pas). Quant à Arya ou le seul personnage féminin qui se distingue dans ce premier tome, si l'on ne compte pas Saphira, bien évidemment (ne t'en fais pas ma dragonne adorée, je ne t'oublie pas !), on tombe aisément sous son charme : elle est sublime, badass, pleine de ressources et heureusement qu'elle est là (avec Saphira, toujours) sinon les garçons ne s'en sortiraient pas tout seuls, je vous le dis, moi ! GIRL POWER ! Mais je reparlerai plus tard de cette question de la représentation féminine au sein des ½uvres de Christopher Paolini, en particulier dans ma critique livresque du tome trois, vu qu'il s'agit du titre de la saga que j'ai lu le plus récemment et dont je me souviens le mieux, donc, vous pouvez compter sur moi !

Pour conclure, Christopher Paolini nous fait vivre avec ce premier tome les prémices d'une aventure épique dont on ne ressortira résolument pas indemnes. L'histoire du jeune Eragon et de l'ensemble du territoire d'Alagaësia est digne des plus grandes légendes. Certes, il faut prendre le temps en tant que lecteur tout ce qu'il y a de plus terrestre, lambda et mortel de s'acclimater à ce nouvel environnement qui transpire la magie, l'adrénaline et la menace par tous ses pores mais une fois les cent premières pages dévorées, il devient à proprement parler impossible de lâcher ce livre. C'est juste palpitant, épatant, extrêmement grisant et grandiose. Qui plus est, on sent que l'auteur y a mis énormément de lui-même, de ses influences en matière de fantasy et de littérature au sens large et de sa passion vorace et contagieuse pour les cultures anciennes et les différents types de mythologies entre autres choses. Pour ma part, je lui suis sincèrement reconnaissante pour le travail phénoménal qu'il a accompli avec l'écriture ne serait-ce que d'Eragon et je lui tire même mon chapeau. Un immense BRAVO, Monsieur ! Et ce n'était là que le tout début d'une saga qui a bercé l'enfance et l'adolescence de millions de lecteurs et qui continue aujourd'hui encore à séduire un public extrêmement diversifié qui comprend en outre tous les âges. Je ne sais pas pour vous mais pour moi, cela veut dire beaucoup. Sur ces paroles tout ce qu'il y a de plus véridiques et pensées du fond du c½ur, je vous laisse et vous dis à très vite (plus vite que vous ne le pensez, par ailleurs) pour le prochain épisode, à savoir : L'Aîné ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Bayard jeunesse, Littérature américaine, L'Héritage, Tétralogie, Eragon, Christopher Paolini, 2004, Jeunesse, Heroic Fantasy., Aventure, Magie, Roman d'apprentissage, Guerre, Tyrannie, Dragons, Légendes, Famille, amitié, courage, bravoure, quête, combats, hardiesse, action, épopée, espoir, évolution, noirceur, mystère, secrets, suspens, créatures fantastiques, elfes, nains, trolls, ombres, cruauté, violence, persévérance, lutte bien/mal, nature, univers d'inspiration médiévale, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 11 août 2019 10:24

Modifié le jeudi 05 septembre 2019 09:07

FICHE LECTURE : Ce qui fait battre nos c½urs

FICHE LECTURE : Ce qui fait battre nos c½urs

Sortie prévue le 22 août 2019.

• AUTRICE : Florence Hinckel.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young adult.
• THÈMES : Science-fiction - Adolescence - Monde futuriste - Greffes d'organes - Organes artificiels - Robotisation - Nouvelles technologies - Course-poursuite - Prise d'otages - Revendications - Injustices sociales - Politique - Machinations - Humanité - Progrès - Conservatisme - Amitié - Famille - Courage - Romance - Désespoir - Révolte - Solidarité - Compassion - Limites du progrès - Angoisse - Mystère - Suspens - Différence - Révélation...
• PAGES : 450.

A la moindre émotion, la petite s½ur d'Esteban est en danger car elle vit avec un c½ur artificiel bas de gamme. En 2030, le marché propose pourtant des organes performants, fabriqués par la société Organic... encore faut-il pouvoir se les payer. Désespéré, Esteban kidnappe Leila, une jeune fille célèbre car "artificielle" à 96%, ainsi que Noah, le riche héritier d'Organic. Le deal ? Il relâchera les otages s'il obtient un nouveau c½ur pour sa s½ur. Commence alors une nuit de cavale retransmise en direct sur les réseaux sociaux.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman qui m'intriguait tout particulièrement parce qu'il traite des progrès colossaux de la robotique et de l'empiètement de plus en plus conséquent des nouvelles technologies sur nos vies privées et professionnelles, ainsi que sur nos sentiments les plus intenses et convaincus. La critique littéraire du jour sera donc consacrée à Ce qui fait battre nos c½urs et je remercie pour cela infiniment les éditions Syros. Un immense merci en effet pour ce très bel envoi en avant-première qui m'a permis de retrouver la si merveilleuse plume de Florence Hinckel dans un genre radicalement différent de celui par lequel j'avais pu la découvrir auparavant (voir ma chronique de Nos éclats de miroir ici) et je n'ai pour ainsi dire pas été déçue ! Sur ce, direction l'année 2030, on fait un bond dans le temps de dix ans en avant pour que je puisse vous donner mon opinion sur ce livre très spécial !

Pour commencer, ce qui me frappe instantanément quand je repense à ce roman en écrivant ces lignes, c'est le fait incontestable à mes yeux qu'il soit extrêmement complet : il s'agit là d'un authentique mélange d'action, de science-fiction, d'aventure, de mystère, de premiers émois adolescents, le tout en dénonçant habilement les inégalités sociales qui mettent notre pays, et par extension le monde entier, à feu et à sang de nos jours (et d'une certaine façon depuis belle lurette si on y réfléchit bien...). L'histoire a beau se passer dans un futur hyper-connecté où les êtres humains ont littéralement la technologie dans la peau, la plupart de ses aspects nous parlent énormément. On ne peut que s'identifier à cette société en perte d'identité et d'harmonie, de cohésion, qui ne sait plus vraiment où elle va ni quelle est la limite de sa cupidité et de son ambition. En tant que lecteurs, nous sommes à proprement parler à l'orée de cet avenir sérieusement high-tech sur les bords mais tout à fait rétrograde en terme d'égalitarisme, de protection des individus, peu importe leur sexe, leur âge et leur classe sociale ou ethnique, et surtout en matière de justice. L'autrice pointe du doigt tous les travers de notre monde actuel, tous ces rouages mal huilés et imbriqués qui l'empêchent de tourner rond avec un brio qui force l'admiration. Sans forcément prendre de parti et sans se permettre d'émettre un quelconque jugement, elle parvient à parfaitement nous dépeindre tels que nous sommes à l'heure où je vous rédige cette chronique, à savoir acculés, sans réel issue de secours vers laquelle se diriger et contraints pour le cas de beaucoup de minorités ou de marginaux isolés à faire des choix difficiles pour se faire enfin entendre. En clair, j'ai trouvé ce roman tout bonnement effrayant et je dirais même glaçant parce que ce qui y est décrit est tout ce qu'il y a de plus plausible et envisageable dans les années à venir. En réalité, le compte à rebours a déjà commencé. Certes, Florence Hinckel nous fait vivre tout cela comme si l'on avait les yeux rivés sur un palpitant film d'anticipation/thriller (par ailleurs, j'adorerais voir une adaptation de Ce qui fait battre nos c½urs sur grand ou petit écran - voilà, le message est passé !) mais le contenu de son roman est in fine palpable et assurément concevable. On patauge déjà dans la semoule, on s'y est jetés dedans pieds et poings liés. Ce livre nous fait juste ouvrir grand les mirettes à la manière d'un bon coup d'eau froide qu'on se balancerait à la figure et c'est aussi douloureux que particulièrement appréciable et salvateur. J'ai également adoré le fait que l'autrice nous invite vivement à faire travailler nos méninges et à se poser un tas de questions sur des thématiques qui nous touchent ou envers lesquelles on devrait se sentir directement concernés.

Pour ce qui est des personnages, j'ai trouvé les membres de notre quatuor principal de choc extrêmement attachants, charismatiques et courageux. J'ai su me retrouver en chacun d'entre d'eux, que ce soit en la détresse, l'abnégation et la passion naturelle pour la littérature classique de l'adorable Esteban ; en le cran, la détermination, la vulnérabilité à fleur de peau de la magnifique et ingénieuse Maria ; en l'assurance et le magnétisme énigmatique mais irrésistible de Noah ou encore en l'innocence, la douceur et le besoin irrépressible de vivre des expériences et de tout simplement ressentir profondément les choses de Leila. Les rapprochements entre les uns et les autres furent peut-être un peu trop précipités à mon goût mais au fur et à mesure que chacun de nos quatre protagonistes se dévoile, au cours d'une nuit qui semble interminable et parfaite pour laisser sortir toute sa rage et sa tristesse, on éprouve nous aussi comme ils l'ont ressenti toute leur jeune vie durant ce désir inassouvi et ardent d'agir, d'être l'acteur de sa propre vie, d'embrasser sa véritable nature et d'aller au-delà des interdits. C'est comme si nous avions vécu nous aussi jusqu'à présent en apnée, dans l'angoisse et la frustration la plus insoutenable, comme si nos c½urs battaient à l'unisson au rythme des leurs, et c'est là que le si joli titre du roman prend véritablement tout son sens d'après moi. Je dirais que cette intrigue résolument haletante et éprouvante que Florence Hinckel nous fait vivre, c'est comme un tambour qui réveillerait petit à petit, au fil des ahurissants événements qui se déroulent au cours du livre, la vie et l'humanité qui somnolent en nous. Voilà comment résumer au mieux ce livre sans rien vous en dire de trop compromettant avant la sortie officielle le 22 août - encore un peu de patience, vous verrez qu'elle sera dûment récompensée le Jour J !

Pour conclure, je dirais qu'une fois de plus, l'indéniable talent de Florence Hinckel pour nous raconter des histoires bouleversantes qui nous laissent sans voix se fait fortement ressentir. Cette dernière n'a plus rien à nous prouver en matière d'histoires extrêmement bien ficelées aux enjeux essentiels et traités en profondeur bien il faut et de personnages à fleur de peau, indubitablement inspirants qui nous émeuvent dans leur fragilité et nous éblouissent dans leur faiblesse qu'ils transforment au fil de l'histoire en véritable force. Qui plus est, ce n'est pas pour vous faire saliver et vivre une torture de tous les instants en attendant la sortie du livre, mais son dénouement final m'a TOTALEMENT prise de court. Très honnêtement, je m'imaginais tout sauf ça, et bizarrement (vous comprendrez le choix de cet adverbe en lisant ce roman), cela m'en a fait aimer le roman que d'autant plus. Sur ces paroles tout ce qu'il y a de plus sadiques et injustes pour vous, mes chers visiteurs, j'achève cette chronique qui, je l'espère sincèrement, vous aura donné envie de vous procurer ce formidable (ce n'est probablement pas le meilleur adjectif pour le désigner au vu de tout ce que celui-ci nous fait endurer) roman et je remercie encore une fois les éditions Syros pour leur gentillesse et générosité ! En clair : un titre YA juste palpitant et inoubliable à lire absolument ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Ce qui fait battre nos coeurs, éditions Syros, Florence Hinckel, Littérature française, Young Adult, Science-fiction, adolescence, monde futuriste, greffes d'organes, organes artificiels, robotisation, nouvelles technologies, course-poursuite, prise d'otages, revendications, injustices sociales, politique, machinations, humanité, progrès, conservatisme, amitié, famille, courage, romance, désespoir, révolte, solidarité, limites du progrès, angoisse, mystère, compassion, suspens, différence, révélation, coup de coeur ♥
​ 10 | 28 | Partager
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#Posté le mercredi 07 août 2019 07:38

Modifié le vendredi 09 août 2019 04:33

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