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FICHE LECTURE : Zouck

FICHE LECTURE : Zouck

« Nous vivons dans un monde où l'apparence est reine. Tant pis pour ceux qui ne sont beaux que dedans. Sinon comment expliquer qu'un expert comme Alonzo Perez se soit focalisé sur mes fesses et non sur mon bonheur de danser ? »

• AUTEUR : Pierre Bottero.
• ANNÉE : 2004, 2010, 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse, anorexie, amitié, monde contemporain, adolescence, obsession, maladie, passion, lycée, acharnement, dépendance, manipulation, aveuglement, objectif, se faire du mal, avenir, famille, troubles, danger, noirceur, repli sur soi, effondrement, déception, éloignement, isolement, solitude, complexes, premiers émois, relations toxiques, désillusions, perte, abandon, nourriture, souffrance, rage, combat, reprendre goût à la vie, se relever, réalité terne, retrouvailles, cicatrices, menace, rencontres en ligne, Internet, comportement malsain...
• PAGES : 154.

« La musique était une onde qui me portait. Toujours plus haut. Je me sentais légère, presque éthérée. J'avais la sensation que mes gestes pouvaient s'affiner jusqu'à devenir parfaits. »

Anouck, dite Zouck, a une passion : la danse. Qu'elle partage avec sa meilleure amie-: Maiwenn. Jusqu'au jour où elles s'éloignent l'une de l'autre. Zouck, obsédée par l'idée de perdre quelques kilos superflus, se coupe du monde. De son côté, Maiwenn, follement amoureuse, devient de plus en plus distante

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Comme vous pouvez le voir, j'avais tourné il y a de cela fort longtemps (durant mes vacances d'avril 2018, c'est dire) une petite (lol) vidéo pour vous parler à chaud de mon gros coup de foudre pour Zouck.

J'ai décidé de compléter cette vidéo avec un petit avis écrit car je me suis rendue compte que je parlais essentiellement de moi dans la vidéo, de mon propre vécu et de comment j'avais fait la paix avec ma frustration et mes angoisses passées. Je pense que j'avais vraiment besoin de dire tout cela à voix haute, de trouver les bons mots pour vous en parler, et de tout simplement partager cela avec qui voudra l'entendre.

J'ai bien conscience que cela donne l'impression que je suis quelqu'un de très égocentrique quand on regarde cette vidéo car je zappe beaucoup de choses sur le personnage principal et sur le roman (pour ma défense, le roman est très, très court donc autant vous dire que cela a été une tâche particulièrement ardue que de ne pas trop vous en dévoiler), et que je traite à peine de l'écriture du grand Pierre Bottero que je découvrais enfin.

Concernant le personnage d'Anouck, je l'ai trouvé extrêmement touchant et humain. Même si l'on n'a pas fait soi-même l'expérience de l'anorexie ou d'un autre trouble alimentaire, je pense qu'on peut tous se reconnaître dans ce personnage car cette jeune femme veut juste simplement être à la hauteur des objectifs qu'elle s'était fixée et ne pas abandonner ses rêves. J'ai aussi trouvé les personnages des parents et celui de Laura, la petite s½ur, très intéressants. D'un côté, nous avons des adultes qui se retrouvent complètement dépassés par la situation cauchemardesque que vit leur fille aînée d'habitude si bonne vivante et si pétillante, et de l'autre, nous avons une collégienne qui peut nous sembler passablement agaçante au début mais qui souhaite au fond simplement être moins seule et qui ne sait pas comment aborder la question de son mal-être. Quant à Maïwenn, que j'ai carrément boudée dans ma vidéo, j'ai eu beaucoup plus de mal à m'identifier à sa situation, à ses sentiments, car je n'ai tout simplement jamais vécu la même chose qu'elle. Néanmoins, cette jeune femme d'apparence si solide et inaccessible possède une véritable fragilité intérieure et elle ne pouvait que m'émouvoir, que me faire compatir à l'injustice de son triste sort. Au fond, je dirais que j'avais juste envie de les protéger de toutes mes forces, ces deux adolescentes qui se sont chacune perdues sur le chemin de la vie, semé d'embûches qui peuvent sembler insurmontables, mais dont elles ont cependant survécu pour mieux affronter ce qui leur reste encore à découvrir, et notamment de belles surprises au goût de rédemption.

Rien qu'au travers de ses personnages, on découvre la véritable force de la plume de Pierre Bottero je pense : celle de décrire la réalité avec d'un côté ses instants de magie, de féerie, qui nous capturent dans des bulles de cocon qui nous réconfortent et qui nous protègent de la noirceur de l'existence, et de l'autre justement sa part beaucoup plus sombre, celle qui met notre humanité et nos espoirs à rude épreuve. Cela m'a tout simplement impressionnée de me retrouver dans chaque sentiment qu'il décrivait, dans chaque petit instant du récit, dans chaque parole. J'avais aussi une sensation de déjà vu car cet auteur décrit tout bonnement la vraie vie, je ne pourrais pas dire mieux. Il a ce pouvoir magique de capturer chaque éclat de c½ur brisé, chaque parcelle de lumière, chaque ombre, et à recoller les morceaux, à tout assembler ensemble pour nous délivrer un roman tout ce qu'il y a de plus crédible et d'authentique. Voilà, si je devais décrire ce livre en un seul mot, ce serait : AUTHENTIQUE (en lettres majuscules, s'il vous plaît).

Il me tarde vraiment de découvrir la plume de Pierre Bottero dans son genre de prédilection, à savoir la fantasy jeunesse. M'est avis qu'un auteur aussi méticuleux et apte à décrire le réel sous toutes ses coutures, sans faux semblant aucun, devait être capable de son vivant de créer les univers imaginaires les plus extraordinaires et immersifs qui soient. Sur ce, je vous laisse avec la vidéo concoctée par mes soins. Vous m'excuserez pour la qualité du son et de l'image mais j'ai fait avec ce que j'avais, ma petite dame. Je vous conseille de prendre une boisson, chaude ou froide, et un petit en-cas car vous allez rester encore longtemps avec moi. N'hésitez pas à me partager votre avis sur ce petit récit lumineux et sacrément poignant, je serais ravie d'échanger sur ce sujet avec vous ! Et n'oubliez pas : gardez-vous des chemins sombres...

Nanette ♥


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Un COUP DE FOUDRE ϟ aussi lumineux que la passion d'Anouck pour la danse, qui nous donne des ailes pour nous envoler loin des chemins sombres, qui ressemble à un vrai miracle...

« Personne ne quitte jamais totalement les chemins sombres. Les fouler laisse des traces indélébiles, au mieux des cicatrices, au pire des plaies qui jusqu'à la fin resteront ouvertes. Et la guérison est longue. Très longue... »
Tags : Fiche Lecture, Flammarion Jeunesse, Zouck, 2004, Pierre Bottero ♥, Littérature française, Jeunesse, Danse, anorexie, amitié, monde contemporain, adolescence, obsession, maladie, passion, lycée, acharnement, dépendance, manipulation, aveuglement, objectif, se faire du mal, avenir, famille, troubles, danger, noirceur, repli sur soi, effondrement, déception, éloignement, isolement, solitude, complexes, premiers émois, relations toxiques, désillusions, perte, abandon, nourriture, souffrance, rage, combat, reprendre goût à la vie, se relever, réalité terne, retrouvailles, cicatrices, menace, rencontres en ligne, Internet, comportement malsain, Coup de foudre ♥
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#Posté le dimanche 17 février 2019 18:04

Modifié le mardi 05 mars 2019 02:30

FICHE LECTURE : Si c'est pour l'éternité

FICHE LECTURE : Si c'est pour l'éternité

• TITRE VO : Thanks for the Trouble.
• AUTEUR : Tommy Wallach.
• ANNÉE : 2016 (GRANDE-BRETAGNE) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Objet-livre non identifié.
• THÈMES : Immortalité, étrangeté, amour, péripéties, deuil, mal-être, traumatisme, drame, éternité, jeunesse, adolescence, amitié, perte, avenir, espoir, vie, mutisme, repli sur soi, confiance, émerveillement, aventure, courage, singularité, rencontre, adrénaline, changement, dépression, anxiété, suicide, folie, mensonge, amitié, pardon...
• PAGES : 320.

DES 14 ANS - 16, 95¤.

Et si vous tombiez amoureux d'une immortelle ?

ENCHANTE. MOI, C'EST PARKER.

J'ai 17 ans, je suis moyennement mignon et j'aime sécher les cours pour traîner dans les halls des hôtels chics de San Francisco. J'en profite pour perfectionner mes techniques de pickpocket.

Ah, et je n'ai pas prononcé un mot depuis la mort de mon père, il y a 5 ans.

Voilà, vous savez (presque) tout.

Mais laissez-moi vous raconter l'événement le plus marquant de mon existence : ma rencontre avec Zelda Toth et ce jour où j'ai décidé de tout faire pour lui redonner goût à la vie.

Un narrateur masculin attachant, porté par un ton et un humour corrosif. Un récit qui tient en haleine et qui fait douter du dénouement jusqu'à la dernière page.

L'AUTEUR : Tommy Wallach est un écrivain et auteur-compositeur. Il est originaire de Portland et vit aujourd'hui à Brooklyn. Son premier roman, Si c'est la fin du monde (Nathan, janvier 2016) a été traduit dans une dizaine de langues. Si c'est pour l'éternité est son deuxième roman.


ஜ MON AVIS : Ou quand une fille vraiment pas comme les autres débarque dans votre vie pour tout y chambouler...

Tout d'abord, une fois n'est pas coutume, je remercie du fond du c½ur les éditions Nathan pour cet envoi, ainsi que pour tous les autres reçus ces derniers temps. C'est tellement merveilleux que je me crois être une gamine ouvrant ses cadeaux de Noël à chaque fois. Cette confiance que placent en moi diverses maisons d'édition m'émeut au plus profond et m'honore grandement, je tenais à le rappeler une fois de plus.

Mais cessons cette sentimentalité dégoulinante de bons sentiments (qui n'en restent pas moins sincères) pour nous concentrer sur le vif du sujet. Cependant (comment je détourne votre attention en cinq secondes chrono), dans un premier temps, regardez moi cette couverture : n'est-elle pas d'une beauté sans pareille ? Pour une fille comme moi qui a le regard accroché dès qu'elle voit quelque chose de délicieusement rétro, c'était une sacrée aubaine.

Si cette tapisserie en arrière-plan vous rappelle celle détestable et old-fashioned de l'intérieur de vos grands-parents, moi, elle m'a directement happée dans cet univers d'hôtels californiens (Non, ne vous mettez pas cette chanson dans la tête à cause de moi !) datant du début vingtième qui ont l'air de receler de mystères ; façon American Horror Story - Hotel mais sans les meurtres et les fantômes ; et qui ont su conserver leur charme d'antan imparable.

Et cette grande élégance presque majestueuse se dégage également fortement du personnage principal de cette histoire improbable, mais à laquelle j'ai cru jusqu'au bout des ongles et du parcours, à savoir : Zelda Toth, qui se prétend immortelle depuis presque deux cent cinquante ans. Non, non, je n'invente rien. Cette fille, cette nana super géniale que j'adore du plus profond de mon petit c½ur pour son côté bizarroïde et toutes les anecdotes passionnantes qui sortent de sa bouche dès qu'elle parle, est vraisemblablement celle qui crève l'écran d'encre et de papier au cours de cette virée, au savant goût d'adolescence et donc d'âge ingrat, rocambolesque, qui n'aura duré qu'une poignée de jours.

On a beau nous le remettre en mémoire au cours du découpage des chapitres en grosses lettres bien grasses et bien évidentes à remarquer, moi, en lisant ce roman, j'avais plus l'impression de connaître Zelda, l'immortelle sans qu'on sache véritablement comment (pour ceux qui crissent les dents à l'idée de "vampire", pas d'inquiétude donc), depuis des années et de l'avoir suivie jusqu'au bout du monde dans sa cavalcade depuis bien plus longtemps que la durée d'un "simple" long week-end.

Car ici, ce sont bien quatre jours de pure folie que nous fait vivre l'auteur. Et quel tourbillon de décadence et de bonheur éphémère et délicieux au sein de la si belle ville de San Francisco, elle aussi personnage-clé de l'histoire, vibrante de vie et qui va prendre les personnages par la main et les accompagner jusqu'à la fin inéluctable de cette incroyable virée shopping, cinéma avec bagarre en prime à la machine à pop-corn pour pimenter votre séance, Golden Gate Bridge (lieu incontournable bien entendu) ou encore préparation de dossiers de fac à la bibliothèque du lycée même un dimanche !

Oui, on se demande ce que cette activité saugrenue vient faire dans le programme de rêve de nos deux ados paumés et en quête de LA chose qui donnerait envie de vivre pour toujours, sans jamais lasser. C'est ça qu'est capable de pondre Zelda de son esprit si cultivé et altruiste, profondément humain après tout ce qu'elle a traversé, vécu intensément, l'amour comme les guerres et le chagrin.

C'est un personnage au lourd passif et à l'expérience de vie qui impressionne et qui enrichit votre réflexion sur le sens de votre existence et ce que vous souhaitez en faire. Zelda vous fait reprendre votre vie en main et y apporte couleurs, exubérance et gaité sans en attendre la pareille car elle en a assez vu et c'est la touche finale, la cerise sur le gâteau au spectacle théâtral de son existence, digne du personnage qu'elle s'est forgé, avec sa longue chevelure argentée, sa façon de s'exprimer et d'être à la Zelda Fitzgerald, née Sayre, son accent sudiste qui sonne de façon exquise à mes oreilles dès que je l'entends et la façon dont ses yeux et tout ce qui la constitue brillent et vibrent à l'idée de vivre une adolescence 2.0., bien loin de l'année 1770 où elle est née.

Et Parker Santé (belle trouvaille pour le nom de famille !) n'est pas en reste non plus. Nous aussi, simples mortels, nous pouvons nous révéler intéressants. Ce garçon nonchalant, je-m'en-foutiste à l'extrême et voleur à ses heures perdues peut vous sembler très antipathique et fade face à la magnifique Zelda qui rayonne sur chaque personnage qu'elle rencontre (le lecteur y compris) de prime abord mais, pour ma part, je me suis instantanément attachée à lui, dès les premières pages, lors de cet instant mémorable et gravé dans les annales où, assis seul comme un imbécile à une table d'hôtel en buvant un café noir sans sucre, car la vie est déjà bien assez mièvre et édulcorée comme ça sans en devoir en rajouter, il vit une fille de son âge incarnant la tristesse parfaite, l'exprimant de tout son être, tous ses pores la laissant transparaître, sortir une liasse de billets verts avec Benjamin Franklin dessiné dessus et vous narguant de loin.

Et elle arrive à oublier la fameuse liasse sur sa table. Si ce n'est pas une invitation à profiter de cet argent avec elle, alors je ne sais pas ce que c'est. Cette scène d'intro et tout ce qui va en découler peut sembler digne d'un film, complètement fictif de bout en bout, mais le fait d'avoir vécu tout cela avec ces deux personnages si bien assortis, si étonnamment complémentaires, deux personnalités bien trempées et si uniques, dans le contraste saisissant entre eux, qui s'apportent énormément de soutien l'un à l'autre, ça m'a fait d'autant plus adhérer à cette histoire qui, sous son apparence fantastique qui peut sembler assez incongrue, mais en réalité parfaitement justifiée, traite de sujets très sérieux et qu'il est toujours difficile d'aborder, et ce à n'importe quel âge : la dépression, celle de la mère alcoolique de Parker, qui vit continuellement dans les souvenirs heureux du passé, et de ce dernier, enfermé dans l'action d'écrire, qui le relie à feu son père écrivain de profession ; le suicide, cette envie qui pousse Zelda à quitter ce monde une fois que sera mort son second mari, Nathaniel, qui, lui, est mortel, je le précise ; et enfin bien sûr le deuil de ceux qui nous sont chers.

J'ai trouvé que Tommy Wallach a réussi à faire cela de façon remarquable, incroyablement ingénieuse et originale. D'une part, il fait parler directement son jeune héros à travers la narration, qui nous immerge dans le dernier carnet en date de Parker, aligneur de mots professionnel depuis qu'il a pris la décision de ne plus parler, qui décide de nous faire part de l'événement le plus marquant de sa vie (et quel événement !). S'ajoute à cela des récits, des petites nouvelles nées de l'imagination épatante de Parker, qui sous-estime beaucoup trop son talent.

Avec Zelda pour muse et mécène, il invente des courtes histoires des temps anciens des chevaliers, des royaumes lointains et des créatures magiques peuplant les bois dignes des contes de fées de notre enfance. D'ailleurs, à bien y réfléchir, ce roman a clairement l'apparence d'un conte, à la saveur douce-amère splendide et qui nous balance notre c½ur en boule dans un coin, empli de sentiments différents à la fin de ce voyage presque hors du temps. Néanmoins, tout cela est fait avec une grande douceur à la texture de cocon douillet. Je peux donc sans conteste qualifier cette parution de lecture doudou, de livre de chevet dont je ne veux pas me séparer.

Qui plus est, la plume de ce jeune écrivain en herbe est mordante, cynique à souhait, très humoristique et pleine d'auto-dérision, agréable à lire et amusante, vu que Parker ne cesse d'insérer son ressenti direct sur ce qu'il nous raconte entre parenthèses, presque comme des didascalies de pièce de théâtre, ce qui nous donne un récit extrêmement dynamique, vivant et captivant, où le personnage laisse bel et bien sa propre empreinte. « All the world's a stage / And all the men and women merely players, [...] » comme le disait si bien l'ami Shakespeare, et je suis sûre que Zelda et Parker auraient approuvé cette citation. Oui, oui.

Quant aux paroles de sagesse et de réflexion sur la vie et la mort et les "désagréments" encourus entre les deux, là, c'est Zelda qui s'en charge. Dès que ses somptueuses lèvres (c'est pas moi qui le dis !) s'entrouvrent, que ce soit face à Parker et à ses camarades de classe, que j'ai adorés eux aussi et qui vont apprendre à mieux connaître ce dernier et à devenir ses amis grâce à cette drôle de fille au charisme dingue et qui est la classe incarnée, ou bien encore face à la mère de notre chouchou, complètement à la dérive au vu de sa façon de percevoir le monde (on est tous un peu largués à ce niveau-là je pense), ce sont des propos lucides et percutants qui en sortent, qu'on se prend en pleine figure tel un enfant qui se ferait sermonner par sa maman et dont on tire de sacrées leçons.

« Imaginer ses parents jeunes, c'est un peu comme penser que Winnie l'Ourson fait caca : c'est gênant. »


En bref, je ne peux que vous encourager à ouvrir ce roman et à le laisser vous emporter. La plume accrocheuse et inventive de Tommy Wallach fera opérer sa magie. Moi qui n'ai pas lu son premier roman, dont les avis dithyrambiques à son propos sont très alléchants, Si c'est la fin du monde, maintenant que j'ai découvert la plume et l'imagination foisonnante et excitante de cet auteur, j'en veux encore !

En attendant impatiemment le troisième roman qui naîtra de sa tête regorgeant de jolies surprises, je vais me rassasier avec ce premier best-seller, qui me fait encore plus de l'½il qu'avant. En tout cas, pour parler de ce avec quoi je suis déjà familière, je vous recommande mille fois Si c'est pour l'éternité ou Thanks for the trouble en anglais.

Effectivement, ça valait bien la peine de se déranger pour lire cet ouvrage, d'accorder du temps à cette pépite d'or qui m'a rendu le c½ur plus léger avec cette plume explosive et cet humour qui m'a définitivement conquise, et plus lourd tout à la fois, avec cette histoire d'amour, cette rencontre incroyable de deux destins de personnages extraordinaires, qui va bien au-delà du romantisme bafouillant et mignon dans ses imperfections flagrantes des adolescents, qui nous dépasse et qui nous fend le c½ur en deux tout comme elle nous éblouit grâce à sa sincérité touchante et ses confidences désarmantes. Et je peux vous l'assurer, mon histoire d'amour avec ce livre durera pour l'éternité, c'est certain ! COUP DE COEUR ♥


« Je vais te confier un secret, Parker : on ne cesse jamais de se sentir jeune. On a beau avoir un travail, une vie de famille, une maison, l'âge adulte nous apparaît toujours comme un grand mystère. Nous faisons tous semblant de grandir. Sais-tu quel est l'objet le plus cruel jamais inventé ? (J'ai fait non de la tête.) Le miroir. Parce qu'il brise l'illusion. »
Tags : Fiche Lecture, service de presse, éditions Nathan, Tommy Wallach, Si c'est pour l'éternité, Thanks for the Trouble, 2018, Immortalité, étrangeté, amour, péripéties, deuil, mal-être, traumatisme, drame, éternité, jeunesse, adolescence, amitié, perte, avenir, espoir, vie, mutisme, repli sur soi, confiance, émerveillement, aventure, courage, singularité, rencontre, adrénaline, changement, dépression, anxiété, suicide, folie, mensonge, pardon, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 18 février 2018 16:29

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