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FICHE LECTURE : Vampire Academy, book 1 : Blood Sisters

FICHE LECTURE : Vampire Academy, book 1 : Blood Sisters
Saga traduite en français

• AUTRICE : Richelle Mead.
• ANNÉE : 2007 (ETATS-UNIS) ; 2010 (FRANCE).
• GENRE (S) : Urban fantasy, roman ado.
• THÈMES : Adolescence - High School life - Vampires - Protection - Magie - Amitié - Amour impossible - Famille - Deuil - Noirceur - Mystère - Suspens - Pouvoir - Secret - Passion - Jalousie - Rivalité - Romance - Apprentissage - Humour...
• PAGES : 332.

Rose Hathaway is a dhampir, half-vampire and half-human, who is training to be a guardian at St. Vladimir's Academy along with many others like her. There are good and bad vampires in their world: Moroi, who co-exist peacefully among the humans and only take blood from donors, and also possess the ability to control one of the four elements - water, earth, fire or air; and Strigoi, blood-sucking, evil vampires who drink to kill. Rose and other dhampir guardians are trained to protect Moroi and kill Strigoi throughout their education. Along with her best friend, Princess Vasilisa Dragomir (Lissa), a Moroi and the last of her line, with whom she has a nigh unbreakable bond. Rose is able to feel Lissa's emotions through her bond and can sometimes enter her body without Lissa knowing when her emotions are too strong. Rose and Lissa ran away from their school, the Vampire Academy, two years ago and survive through the use of compulsion and by feeding off of each other. They had been moving from places to places, but this time, they got caught by the school guardians and returned to their school.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome de la célèbre saga d'urban fantasy pour ados Vampire Academy par Richelle Mead. Je ne vous cacherai pas qu'avant même que je n'entame ce roman, j'avais peur que ce dernier ne me plaise pas. En effet, il est loin le temps où la littérature vampirique pour adolescents était mon genre de prédilection. Je dirais même que c'est une lubie qui m'est très rapidement passée. Et pourtant, je me suis surprise à apprécier le premier tome de cette saga pétrie de sang qui coule et de mystère bien plus que je ne l'aurais imaginé de prime abord !

Pour commencer, j'ai énormément aimé la plume de Richelle Mead, simple mais rondement efficace. Je l'ai trouvée pour ma part rafraîchissante, pétillante, et elle ne manque assurément pas de mordant, c'est le cas de le dire. Elle vous embarque dès la première ligne et ne vous relâche plus avant que le livre ne soit terminée. Une chose est sûre, si vous avez un niveau intermédiaire ou même débutant (avec quelques solides bases tout de même) en anglais et que vous souhaitez commencer à avoir des lectures plaisir dans cette langue, il n'y a pas mieux que Vampire Academy comme galon d'essai ! De mon côté, j'ai un très bon niveau d'anglais en général mais je n'ai pas du tout l'habitude de réaliser mes lectures quotidiennes en V.O. et c'est Vampire Academy m'a permis de sérieusement me mettre dans le bain, qui m'a donné le coup de pouce dont j'avais bien besoin pour me faire entrer une bonne fois pour toutes dans le merveilleux univers des lectures en V.O. Vous l'aurez compris, si vous cherchez une écriture originale travaillée et truculente à souhait mais suffisamment simple d'accès, Vampire Academy saura sans aucun doute vous procurer votre bonheur !

Un autre point du roman qui m'a définitivement séduite, c'est la façon dont l'autrice a choisi de réorganiser la société vampirique avec d'un côté les Moroi et de l'autre les Strigoi. Richelle Mead a tout bonnement réinventé le mythe du vampire en inventant la caste des Moroi, ces vampires qui vieillissent comme le commun des mortels et ont une connexion toute particulière à la nature, ce qui est normalement un comble pour nos enfants de la nuit qui sont généralement des morts vivants et donc par essence contre-nature. Ici, les Moroi sont non seulement profondément attachés à cette dernière mais en plus, ils pratiquent une magie reliée aux cinq éléments (façon Witch, vous voyez). J'ai justement hâte d'en apprendre plus sur cette sorte de Wicca que l'on enseigne aux étudiants Moroi et sur les spécialisations qui peuvent se révéler à eux. Last but not least, on inculque aux Moroi à être particulièrement pieux ; leur attache à la religion est aussi forte que celle à la nature et cela m'a autant fait hurler de rire que sincèrement touchée au vu du fait que je suis croyante/pratiquante moi-même d'une religion. Dans l'ensemble, j'ai adoré la façon dont la Vampire Academy fonctionnait, les cours qui y sont enseignés tant aux Moroi qu'à leurs futurs protecteurs mi-humains mi-vampires que sont les novices Dhampirs et il me tarde désormais de passer plus de temps au sein de cette vénérable institution et notamment de découvrir d'où émane véritablement la rivalité/haine entre les Moroi et les Strigoi qui quant à eux correspondent bien plus à la figure du vampire sanguinaire et ayant pleinement embrassé la tentation du mal et du pouvoir absolu des ténèbres telle qu'on se l'imagine usuellement.

Passons maintenant à ce qui fâche (il fallait bien que cela explose à un moment donné). Pour être tout à fait franc avec vous, j'ai bien failli abandonner ma lecture de ce premier tome ou à tout le moins faire une pause abrupte dans ma progression car, même si ce dernier se lit super bien et que j'étais la plupart du temps totalement prise dans le feu de l'action, j'ai trouvé la narratrice de l'histoire tout bonnement insupportable. Rosemarie, Rose pour les intimes, est à mon sens l'archétype même de la nana qui se veut rebelle pour le simple plaisir d'être rebelle et donc de faire chier son petit monde (et non par réel souci de défendre ce qui lui semble être juste) ; qui parce qu'elle possède d'indéniables compétences naturelles dans sa formation de Dhampir se permet de prendre ses camarades de classe et même le corps enseignant de l'académie de haut alors qu'elle a encore énormément de choses à apprendre, à commencer par savoir faire preuve d'une sacrée dose d'humilité. Arrogante, inconsciente, Rose croit tout savoir mieux que tout le monde dans un premier temps et cela ne nous la rend pas forcément sympathique au demeurant, vous me le concéderez. Cependant, je suis malgré tout parvenue à m'attacher à elle car elle n'a en réalité pas un mauvais fond. Mais surtout, ce qui m'a le plus émue chez elle, c'est l'amour inconditionnel qu'elle voue à sa meilleure amie Lissa et qui est tout ce qu'il y a de plus réciproque. La sincérité et la puissance de leur amitié n'ont pas manqué de m'ébranler et de me faire in fine aimer ces deux filles qui sont l'incarnation même du néologisme "attachiante" qui peut au passage aussi s'appliquer à pratiquement tous les protagonistes de ce récit. Je regrette malgré tout que leur comportement irresponsable à toutes deux soit justifié à la fin de l'intrigue de façon un peu trop facile à mon goût. Certes, l'autrice a eu le mérite de chercher une explication tangible à leurs actions irrationnelles et l'on se ferait presque avoir mais cela n'a pas pris avec moi. Malgré tout, je suis passée outre au vu de l'évolution que connaît notamment le personnage central de Rose au fil du récit. La petite fille impertinente va laisser la place à un petit bout de femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui est désormais prêt à tout pour donner le meilleur de soi-même, quitte à constamment en passer par un labeur des plus ardus (la vie des gardiens n'est pas de tout repos après tout, bien au contraire), et cela a fait sincèrement chaud au c½ur à constater.

Là où je ne pardonne pas à Richelle Mead en revanche, c'est concernant l'emploi (si je puis appeler cela ainsi) fait des origines ethniques de Rose. Je m'explique : avant de lire ce roman, j'ai d'abord visionné son adaptation cinématographique sortie il y a de cela quelques années maintenant et que j'avais trouvée fort divertissante au demeurant mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui. Le fait est qu'en débutant ce roman, j'avais gardé en tête l'interprétation de Zoey Deutsch en tant que Rosemarie. Sauf que voilà, aussi talentueuse Zoey Deutsch soit-elle, et croyez bien que j'apprécie beaucoup cette actrice en temps normal, elle reste... tout ce qu'il ce qu'il y a de plus caucasienne. Quelle ne fut donc pas ma surprise de découvrir que, dans la saga livresque originelle, le personnage de Rose avait des origines à la fois écossaises et turcs, qu'elle était de ce fait métisse et qu'elle avait tout particulièrement héritée du physique oriental de son père, avec entre autres un teint basané et des cheveux noirs de jais. Rien à voir avec Zoey Deutsch, donc. Déjà que ne pas représenter l'ethnie d'un personnage à l'écran par souci probablement de choisir une actrice à la fois blanche et plus connue que ne l'aurait été une jeune actrice orientale, c'est franchement moyen... Mais le pire du pire à mes yeux, c'est que j'ai eu la très désagréable impression que Richelle Mead n'avait pas choisi de faire de Rose une jeune fille au teint mat originaire du Proche/Moyen-Orient pour que les lectrices venant de cette région du monde puissent se sentir représentées, mais plutôt pour justifier l'attrait que la plupart des étudiants de la gente masculine Dhampirs et Moroi éprouvent à l'égard de notre fougueuse héroïne. Vous comprenez, une Moroi, même mortelle, reste une vampire, ce qui signifie que son taux de mélatonine est et restera drastiquement bas toute sa vie durant donc pas de beau teint hâlé pour faire saliver les crocs de ses messieurs. Et puis, les filles Moroi ne se nourrissant pas comme le commun des mortels, sont d'authentiques planches à pain qui ne peuvent de ce fait que difficilement attirer ces jeunes mâles en rut. Rose, elle, c'est autre chose ! Rose a pile les bonnes formes là où il faut, Rose est appétissante, exotique... Pas besoin de vous faire un dessin à ce stade : le seul intérêt des origines orientales de Rose et des attributs physiquement visibles qu'elle en a hérité, c'est de faire d'elle une bombasse à laquelle il est impossible de résister, ni plus, ni moins. Le superbe message de superficialité que cela fait passer, je vous jure ! Cela m'a mise hors de moi, je puis vous l'assurer... C'est tellement dommage car la plume et l'imaginaire de Richelle Mead valent assurément le détour mais ça, ça, c'est franchement moche, quoiqu'on en dise. Je ne vais pas m'appesantir plus avant là-dessus, vous avez compris le message, mais très sincèrement, cela me fait de la peine et, même si je compte lire les autres tomes de la saga, je n'oublierai certainement pas cet affront envers les personnes, en particulier les filles/femmes, d'origine turque/arabe qui ont dû se sentir extrêmement mal à l'idée d'en être réduites ainsi à de simples objets sexuels...

Pour conclure, malgré la pléthore de clichés propres à la littérature ado que ce premier tome de Vampire Academy peut comporter (je pense entre autres à l'ambiance purement et simplement toxique qui règnerait dans les high schools typiquement américaines où tous les coups bas sont permis pour gagner en popularité), j'ai su tout de même y trouver mon compte et une certaine profondeur à laquelle je ne m'attendais pas, je le reconnais. Après, cela reste avant toute chose une lecture sans prise de tête et c'est pile ce dont j'avais besoin en ce moment donc, quoiqu'il arrive, j'aurai été satisfaite de mes soins. Et puis au fond, ces jeunes adultes malmenés par leurs hormones auront réussi à un tant soit peu me faire fondre, je ne peux pas le nier. Il faut dire que selon moi, la fin de ce premier tome sauve sérieusement les apparences : je l'ai en effet trouvée plus mature/mûrie que le reste du roman, avec un rythme et des réflexions un peu plus posées et des personnages qui ont enfin décidé de garder la tête froide et de suivre leur bonne intuition. Sans mentir, je serais très heureuse de tous les retrouver dans la suite de la saga ! Cela promet d'être sensuel et sanglant tout ça ; la bataille entre Moroi et Strigoi ne fait que commencer et je suis prête à m'y retrouver au beau milieu à mes risques et périls ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Lecture V.O., Vampire Academy, Blood Sisters, Tome 1 ♥, Richelle Mead, 2007, 2010, Littérature américaine, Urban fantasy, Roman ado, Adolescence, high school life, vampires, protection, magie, amitié, amour impossible, famille, deuil, noirceur, mystère, suspens, pouvoir, secret, passion, jalousie, rivalité, romance, apprentissage, humour, bonne/très bonne lecture
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#Posté le mercredi 17 juin 2020 09:51

Modifié le mardi 23 juin 2020 10:16

FICHE LECTURE : The Bane Chronicles

FICHE LECTURE : The Bane Chronicles
• AUTRICES : Cassandra Clare, Sarah Rees Brennan, Maureen Johnson.
• ANNÉE : 2014 (ETATS-UNIS).
• GENRE(S) : Fantastique, Young Adult.
• THÈMES : Aventure, histoire, sorcellerie, créatures surnaturelles, néphilims, paranormal, guerre, meurtres, deuil, passé douloureux, retrouvailles, traumatisme, noirceur, souffrance, famille, amitié, fidélité, confiance, mystères, suspens, folie, autorité, politique, préjugés, petit peuple, dilemme, amour, action, urban fantasy, magie, secrets, combativité, courage, effronterie, briser les règles, passion, espoir, entraide, générosité, blessures, humour...
• PAGES : 507.

Ma chronique du tome 1 de The Mortal Instruments - Renaissance : ici.

It's not easy being Magnus Bane. As a warlock, he's often called upon to fix the problems of others. His life as been long, and his loves have been many. And Magnus as a way of making sure he's at the right plae at the right - or perhaps wrong - time. The French Revolution, Prohibition, the great blackout of NYC, the first great battle between Valentine and the New York Institute... Magnus was there, and usually in the middle of it. But smuggling Marie Antoinette out of France is nothing compared to loving a vampire like Camille Belcourt - Or having a first date with Alec Lightwood.
Though Magnus's tale is far from over, these stories shed a little light on his often inscrutable character. What happens when an immortal warlock goes mad ? Are all Herondales as problematic as Will ? ( Answer : yes ) What exactly happend at the Hotel Dumort ? How did Raphael Santiago become a vampire ? What do you buy for your shadowhunter boyfriend when you're not really dating ? And why was Magnus banned from Peru ?
Magnus will never be able to tell all of his tales. No one would believe him. But here are 11 stories that fill in some of the blanks- stories he probably wishes had never gotten out.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du recueil de nouvelles The Bane Chronicles que l'on doit aux plumes conjointes de Cassandra Clare, Maureen Johnson et Sarah Rees Brennan. Étant une grande fan (doux euphémisme) de la saga The Mortal Instruments et plus particulièrement du personnage de Magnus Bane, je me devais de découvrir ce titre... et qu'est-ce que j'ai bien fait de lui laisser sa chance !

En effet, je me suis tout simplement délectée de ma lecture de ce superbe ouvrage mettant sous le feu des projecteurs le plus extravagant et extraordinaires des sorciers, mon chouchou entre tous, j'ai nommé Magnus Bane, le Grand Sorcier de Brooklyn (eh oui, rien que ça !) Mais avant de véritablement entrer dans le vif du sujet, je tenais à préciser que les Chroniques de Magnus Bane existent bel et bien en français sous ce titre par ailleurs mais uniquement en format numérique et à l'unité. C'est-à-dire que, si vous désirez vous pourlécher les babines comme moi des rocambolesques aventures de Mr. Bane en version française, il faudra pour cela vous les acheter une par une. Sachant qu'il y en a onze en tout, ce n'est pas ce qu'il y a de plus pratique comme option d'acquisition. Pour ceux que cette merveilleuse, que dis-je, cette somptueuse, cette éblouissante version hard back intéresseraient, sachez que l'anglais employé par Cassandra Clare, Maureen Johnson et Sarah Rees Brennan est relativement facile à comprendre. Bon, je ne vous cache pas que la première nouvelle a été plutôt difficile d'accès pour moi mais il s'agissait là plus d'un manque de motivation (je n'ai bizarrement pas l'habitude de lire en V.O. et j'ai donc dû me forcer un peu au départ) que d'une réelle complexité au niveau du vocabulaire ou de la grammaire. Certains termes m'ont paru obscures, je le reconnais, mais c'est surtout le degré de décadence et de folie de cette nouvelle d'introduction qui m'a particulièrement décontenancée, je l'avoue sans honte aucune. En même temps, je ne pouvais pas en attendre moins des récits de voyage de l'illustre Magnus Bane ! Fort heureusement, une fois passée cette expérience au Pérou fort déroutante, j'ai pu me plonger sans problème dans la suite des abracadabrantes péripéties qui ont ponctué l'existence immortelle de mon Magnus adoré et je dois bien reconnaitre que je me suis régalée à ce que les trois autrices nous dévoilent ainsi l'un des nombreux pans de la palpitante vie de ce dernier parcelle par parcelle, en faisant habilement durer le plaisir.

C'est notamment l'un des aspects de The Bane Chronicles qui m'a le plus séduite : l'indéniable respect apporté à la personnalité de ce personnage absolument incomparable à aucun autre. Cassandra Clare a décidément bien choisi ses deux formidables acolytes d'écriture pour prendre soin de son remarquable bébé d'encre et de papier scintillant comme une entière constellation d'étoiles au mieux. Par moments, j'avais presque envie d'en pleurer tant Magnus était... Magnus, fidèle au poste, ce mélange inénarrable de fantaisie, de sarcasme et de tendresse qui me fait fondre comme neige au soleil. L'ensemble des nouvelles dégageaient cette aura de bienveillance et de soleil à son zénith et cela m'a juste mis le sourire jusqu'aux oreilles. Je ne vous mentirai pas en disant que cela a été tout rose tout du long, bien au contraire. L'immortalité de Magnus lui a procuré bien des rencontres humaines et aussi bien des souffrances, entre autres celle d'être le témoin privilégié du désarroi d'autrui... mais pas seulement. Magnus en a vu des vertes et des pas mûres et l'on vit un véritable ascenseur émotionnel à ses côtés au fur et à mesure qu'on l'accompagne au fil des siècles. Personnellement, je ne regrette pas d'avoir remonté le temps avec lui au gré de ses souvenirs même si j'en ai sacrément pris pour mon grade. Mais pour un personnage aussi exceptionnel que Magnus, je suis prête à porter tout le poids du monde sur mes épaules (Miss Mélodrame le retour !).

Concernant ma nouvelle préférée, je n'en ai pas spécialement une. Je dirais que chacune des onze nouvelles de ce recueil, à l'exception de la première (bien qu'elle fut fort divertissante à découvrir) a su toucher quelque chose au plus profond de moi, m'ébranler, me donner le besoin irrépressible de rire aux larmes ou au contraire de pleurer comme une madeleine. Malgré tout, je reste particulièrement séduite par les trois dernières nouvelles du recueil qui sont consacrées au couple Magnus et Alec. C'est simple, dès qu'il s'agit de Malec, j'en ai le c½ur qui bat instantanément plus fort. C'est selon moi l'un des meilleurs One True Pairings qui soit. Ils me mettent des étoiles plein les yeux à chaque fois et leur potentiel comique à eux deux est juste... divin. Je suis tombée amoureuse de leur histoire d'amour, un point c'est tout.

Pour conclure, je recommanderais la lecture de The Bane Chronicles à tout fan de The Mortal Instruments qui se respecte. Après, si vous n'êtes pas des fans numéro 1 de notre irremplaçable sorcier comme cela est mon cas, cela ne vous enchantera pas forcément de lire un ouvrage de plus de 500 pages dédié à son vécu. Dans ce cas là, je vous recommande fortement la lecture des trois dernières nouvelles du recueil dont je viens à l'instant de parler, les 9, 10 et 11, où vous verrez resurgir des noms extrêmement familiers et des personnages bien connus de la saga mère que j'ai pour ma part pris un immense plaisir à retrouver. Une certaine Isabelle Lightwood m'avait particulièrement manquée et je dois bien admettre qu'elle n'a certainement pas perdu de sa superbe ; à mes yeux, elle est toujours aussi incroyable, quelle femme ! Au fond, chacune de ces nouvelles vous fera renouer des liens avec des protagonistes déjà croisés dans The Mortal Instruments et The Mortal Instruments : les Origines probablement pour votre plus grand bonheur (le mien en tout cas a été assuré !). In fine, il ne s'agit pas tant de l'histoire de la vie de Magnus en soi mais plutôt de comment ce dernier a eu un impact conséquent et généralement bénéfique sur l'existence de bien des êtres. On ne pourrait s'en passer d'un sorcier comme ça, je vous le dis moi ! Et cet époustouflant recueil me l'a assurément confirmé ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, The Bane Chronicles, Cassandra Clare, Sarah Rees Brennan, Maureen Johnson, Lecture V.O., Littérature américaine, 2014, Fantastique, Young Adult, Aventure, histoire, sorcellerie, créatures surnaturelles, néphilims, paranormal, guerre, meurtres, deuil, passé douloureux, retrouvailles, traumatisme, noirceur, souffrance, famille, amitié, fidélité, confiance, mystères, suspens, folie, autorité, politique, préjugés, petit peuple, dilemme, amour, action, urban fantasy, magie, secrets, combativité, courage, effronterie, briser les règles, passion, espoir, entraide, générosité, blessures, humour, Excellente lecture !
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#Posté le vendredi 29 mai 2020 15:43

Modifié le mercredi 03 juin 2020 05:45

FICHE LECTURE : Journal d'un Vampire - T1 : Le Réveil

FICHE LECTURE : Journal d'un Vampire - T1 : Le Réveil
• TITRE V.O. : The Vampire Diaries, book 01: The awakening.
• AUTRICE : L.J. Smith.
• ANNÉE : 1991, 2007 (ETATS-UNIS) ; 2009 (FRANCE).
• GENRE(S) : Bit-lit, urban fantasy.
• THÈMES : Amour - Vampires - Créatures surnaturelles - Lourd passif - Ranc½ur - Trahison - Triangle amoureux - Vengeance - Deuil - Amitié - Adolescence - Superficialité - Famille - Drame - Suspens - Mystère - Secrets - Noirceur - Danger - Sorcellerie - Magie - Passion - Immortalité...
• PAGES : 453.

Dès l'arrivée de Stefan Salvatore à Fell's Church, Elena, la reine du lycée, se jure de le séduire. D'abord distant, le garçon aux allures d'ange rebelle finit par céder à sa passion dévorante... et à lui révéler son terrible secret. Quelques siècles plus tôt, la femme qu'il aimait l'a transformé en vampire, avant de le trahir avec son frère ennemi, Damon. Des événements tragiques se succèdent bientôt dans la région. Tout accuse Stefan mais Elena est convaincue de son innocence. Et si Damon, vampire cruel et assoiffé de sang, était derrière tout cela ? L'histoire est-elle amenée à se répéter ?

ஜ MON AVIS : Chronique rédigée en 2013 - attention, spoilers !

Ça y est ! J'ai commencé mon challenge Découvre tes univers ! Le but ? Lire douze livres de bit-lit avant le 13 novembre 2013 ! Et j'ai décidé durant ce challenge de lire les huit premiers tomes de la saga Journal d'un vampire (ne vous en faites pas, je lirai les deux derniers en date également !). C'est parti donc pour ma chronique du premier tome : Le réveil !

Comme je le fais toujours, allons côté personnages : notre héroïne, Elena, m'a paru souvent agaçante, et j'ai trouvé cela très dommage. En effet, en général, il me tient très à c½ur de m'attacher à l'héroïne centrale de l'histoire, à m'identifier à elle, voire même à l'admirer si je trouve son comportement suffisamment exemplaire pour que cela puisse être remarquable. Avec Elena, je ne sais franchement pas sur quel pied danser. A certains moments, elle m'a paru insupportable à manipuler tout le monde pour avoir Stefan rien qu'à elle, et à d'autres, il m'a semblé qu'elle se rendait compte de ses actes et s'en repentait. Durant certains passages, elle m'a semblé pitoyable de par son comportement (l'exemple le plus flagrant est celui où elle pleure car Stefan la rejette. Et on sent qu'elle pleure juste parce que sa popularité en prend un coup. J'ai trouvé cela RI-DI-CULE) et à d'autres on a sincèrement pitié pour elle, on éprouve de la compassion envers elle. Par exemple, quant Damon la menace de s'en prendre à Margaret, sa petite s½ur, si elle ne l'invite pas dans sa chambre (ce passage était tout bonnement affreux, rien que d'y repenser, j'en frissonne encore !). Ou quand elle est à la recherche de Stefan, jeté dans un puits par son frère (qui, aussi "irrésistible" soit-il est fort peu sympathique au demeurant quand on prend la peine d'y réfléchir à deux fois). En parlant du couple Elena/Stefan, je les aime beaucoup ensemble (PAS TAPER, PAS TAPER !). Certes, au départ, j'étais tout à fait contre leur couple, car Elena ne semblait vouloir conquérir Stefan que parce qu'il était beau à tomber (ce qui était vrai à ce moment-là de l'intrigue). Mais par la suite, on se rend compte que son amour est sincère et du coup, je les ai trouvés très beaux ensemble. Pour ce qui est des amis d'Elena, je les ai adorés ! Meredith, très sérieuse, brillante et mature, est toujours prête à aider ses amis et à les protéger. Math, malgré sa rupture avec Elena, n'hésite pas à l'aider, ainsi que Stefan, en leur prêtant sans cesse sa voiture (il va même avec Stefan carrément chercher de la verveine, c'est dire son niveau de dévouement !). Quant à Bonnie, je l'ai trouvée purement et simplement adorable ! Sincèrement, elle est très touchante et attachante. Et j'ai hâte de voir comment ses pouvoirs de druidesse/médium vont évoluer. Concernant Katherine, je l'ai trouvée complètement stupide (excusez l'adjectif). Franchement, se suicider afin que les frères Salvatore se rapprochent ?! Quel raisonnement parfaitement idiot ! C'est dommage qu'elle ait agi comme cela parce qu'au départ, elle était très gentille, attachante, douce et amoureuse des deux frères. Certes, elle n'a pas su choisir entre les deux, mais elle les aimait tellement que je suis passée outre. Mais après, ce suicide... Ne vous y méprenez pas : j'ai été très attristée de sa mort et j'imagine l'accablante tristesse qu'elle a dû ressentir vis-à-vis de la rivalité des deux frères. Néanmoins, le motif qu'elle donne à son tragique passage à l'acte n'est absolument pas valable à mes yeux. Le seul résultat que cela a eu, c'est que les deux frères ont fini par s'entretuer ! D'ailleurs, je vais finir mon point sur les personnages avec eux : je les aime beaucoup tous les deux. Stefan m'a beaucoup attendrie, il tient à vivre normalement, comme un être humain normal en somme, il ne veut pas leur faire de mal, et il est encore profondément blessé par la mort de Katherine. Surtout, on sent qu'il aime immensément Elena. J'ai été choquée par le passage du puits, je ne voulais pas qu'il meurt, et j'ai bien cru qu'il allait y passer (enfin, s'il avait été vraiment mort, l'histoire aurait été fort ennuyeuse après !). Pour ce qui est de Damon, j'en suis éperdument amoureuse. En même temps, je suis déjà folle de lui dans la série ! Mystérieux, ténébreux, incroyablement beau et charmeur... C'est simple, le "Damon version papier" ne m'a pas déçue une seule seconde ! Je veux bien être sa reine des ténèbres s'il veut ! Je lui reprocherais juste deux choses : d'avoir voulu tuer Stefan et s'en prendre à la petite Margaret. Mais bon, sinon, il est parfait !!!! [UPDATE : c'est la Nanette de 14-15 ans complètement gaga de vampires ténébreux préférant écouter ses hormones plutôt que son cerveau qui a écrit cela il y a sept ans déjà, vous verrez en réalité que mon avis concernant le fameux ainé Salvatore est bien plus nuancé que cela un peu plus bas si vous continuez la lecture de cette chronique]

Côté histoire, elle ne manque pas de rebondissements : qui a assassiné Mr. Tanner ? Qui a tué le chien de Bonnie ? Qui s'en est pris à Vicky ? Celle-ci accuse sans cesse Elena. Je pense que Katherine y est pour quelque chose à ce niveau-là, malgré son suicide il y a des siècles de cela... On en découvrira certainement plus dans les autres tomes. Pour ce qui est de Mr. Tanner et du chien de Bonnie, c'est sûrement Damon qui a fait le coup, même si Stefan me fiche sacrément le doute avec sa foutue culpabilité. J'ai réellement cru que son secret, sa condition de vampire, allait être révélée par Caroline en lisant le journal intime d'Elena devant tout Fell's Church. Heureusement que Damon a rattrapé le coup ! Il sert quand il veut celui-là ! Je sais, je suis méchante mais son côté bad boy m'attire immensément autant qu'il me casse sérieusement les pieds par moments... Enfin, la fin m'a totalement surprise : je n'aurai jamais cru qu'Elena mourrait aussi tôt d'un accident de voiture ! Ou plutôt, qu'elle deviendrait aussi vite un vampire ! Je vais de suite lire le second tome pour découvrir la suite de toute cette histoire !

Conclusion : Un premier tome envoûteur, accrocheur, qui promet une belle saga et une fabuleuse histoire de vampires ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Journal d'un Vampire, Tome 1 ♥, Le réveil, Littérature américaine, L.J. Smith, 1991, 2007, 2009, Bit-lit, Urban fantasy, Amour ♥., vampires, Créatures surnaturelles, lourd passif, rancoeur, trahison, triangle amoureux, vengeance, deuil, amitié, adolescence, superficialité, famille, drame, suspens, mystère, secrets, noirceur, danger, sorcellerie, magie, passion, immortalité, Très bonne lecture
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#Posté le jeudi 22 août 2019 05:20

Modifié le mercredi 15 avril 2020 14:19

FICHE LECTURE : Le souffle des feuilles et des promesses

FICHE LECTURE : Le souffle des feuilles et des promesses
• TITRE V.O. : Proof of Providence.
• AUTRICE : Sarah McCoy.
• ANNÉE : 2017 (FRANCE - oui, le livre a été écrit et traduit juste pour le lectorat français, si ce n'est pas la grande classe, ça !).
• GENRE(S) : Roman historique.
• THÈMES : Aventure - Amitié - Famille - Amour - Ecriture - Aspirations - Espoir - Complicité - Drame - Force de caractère - Persévérance - Ambition - Passion - Verve - Destin - Voyages...
• PAGES : 334.

Hallie Erminie, issue d'une famille de planteurs du Kentucky, est une jeune femme de caractère. À New York, où elle s'est mis en tête de trouver un éditeur qui publierait son premier roman, elle fait la connaissance de Post Wheeler, un journaliste célibataire et fier de l'être. Sous des abords arrogants et rustres, il est en fait d'une compagnie agréable.
Tous deux discutent à bâtons rompus de la vie culturelle new-yorkaise, bouillonnante en cette fin de xixe siècle, et s'attachent l'un à l'autre sans oser se l'avouer. Malheureusement, quand Post part pour l'Alaska du jour au lendemain, la possibilité d'une histoire d'amour s'évanouit.
Commence alors un chassé-croisé, des États-Unis à l'Italie en passant par l'Angleterre et la France. À chacune de leurs rencontres, les sentiments des deux jeunes gens ne font que croître. Le destin les réunira-t-il enfin ?

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Le souffle des feuilles et des promesses écrit par Sarah McCoy. Après avoir dévoré Le bruissement du papier et des désirs de la même autrice, il me tardait de retrouver la plume ensorcelante et exaltée de cette dernière. Je ne remercierai jamais assez ma maman chérie d'avoir emprunté ce roman-ci à la bibliothèque car cela m'a ainsi donné l'opportunité de le lire et laissez-moi vous dire que je l'ai tout bonnement adoré !

Le souffle des feuilles et des promesses, c'est l'histoire de deux âmes s½urs qui ne vont cesser de se croiser et d'évoluer dans les pensées de l'autre des années durant sans parvenir à déclarer leur flamme à l'élu de leur c½ur. Résumé sommairement ainsi, on pourrait croire à un Harlequin dont l'intrigue sent désagréablement le réchauffé devenu presque inconsommable tant la recette a déjà été à de multiples reprises réalisée...

... or, il n'en est rien. En vérité, ce livre est une véritable ode à l'Amour avec un grand A : amour pour sa famille, pour une âme amie à la Anne Shirley et Diana Barry, amour de l'audace et de la persévérance, amour de l'aventure, de l'imprévu et du dépaysement... mais surtout, amour sincère et enflammé pour celui qui nous connaît mieux que nous-même et nous pousse à nous dépasser, à donner le meilleur de nous-même en toutes circonstances.

En toute honnêteté, je vous le dis sans exagération aucune : ce roman m'aura fait vivre le plus beau de tous les voyages. Dès les premières pages, il a su m'entraîner dans son sillage et je dois le reconnaître, je me suis littéralement laissée embarquée sans faire preuve de la moindre petite forme de résistance ! Il faut se l'avouer une bonne fois pour toutes : la fiction possède ce pouvoir magique absolument unique en son genre qui consiste à pouvoir nous emmener à n'importe quel coin du monde par le biais de quelques phrases seulement ! Nul besoin de débourser ou de s'embarrasser d'un quelconque vol interminable d'avion, il suffit simplement de se figurer avec juste assez de précision pour que ce rêve complètement fou, pour ne pas dire insensé, en temps normal devienne une réalité. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que notre imagination n'a nulle nécessité de se forcer à se représenter les lieux paradisiaques et extraordinaires que nous dépeint Sarah McCoy car sa force de suggestion est telle que l'on s'y croit instantanément ! Ce fut assurément mon cas pour ma part.

Cependant, ce n'est pas pour les fabuleux périples qu'il nous propose de vivre que j'ai à ce point aimé ce roman. C'est plutôt pour le merveilleux parcours initiatique tendu vers son être intérieur et vers l'autre dont les deux personnages principaux vont faire l'incroyable expérience que j'en suis éperdument tombée amoureuse.

Pour être tout à fait franche, c'est plus particulièrement d'Hallie et de Post, notre imparable duo de protagonistes, en eux-même dont je me suis irrémédiablement amourachée. Je pourrais déblatérer sur ces deux énergumènes effrontés pendant des heures et des heures mais je n'en vois guère l'intérêt car ces deux-là méritent bien mieux que de simples paroles pour les décrire - ils valent la peine que l'on aille à leur rencontre directement, sans détour, qu'on les accepte avec leur insupportable obstination et leur myriade d'autres défauts auxquels leurs aveuglantes qualités font indubitablement de l'ombre. Au fond, je n'en veux pas à ces deux individus destinés à se vouer l'un l'autre une passion ardente et déchirante d'être parvenus tant de fois à me frustrer de la sorte car ils se sont donnés les moyens d'être patients, de se construire, de s'éprouver en suivant leurs aspirations les plus grandes et insoupçonnées, en accomplissant ce qui leur tenait le plus à c½ur en faisant fi de l'opinion d'autrui avant de mieux se retrouver. L'attente et les moult trépignements en valaient largement le coup. C'est le c½ur indéniablement battant, naufragé bienheureux dans un vaste océan de félicité, que j'ai refermé cet ouvrage.

En bref, si Le bruissement du papier et des désirs avait su me conquérir, Le souffle des feuilles et des promesses m'a quant à lui purement et simplement ravi mon c½ur ! Sarah McCoy est définitivement en passé de devenir l'une de mes autrices anglo-saxonnes favorites à ce stade et la relation très spéciale qu'elle semble entretenir avec la France et sa maison d'édition française, Michel Lafon, me fait l'affectionner d'autant plus. Plus sérieusement, je ne peux que chaleureusement vous recommander ce roman. Vous y trouverez en outre une sensibilité à fleur de peau d'une authenticité rare et un formidable panel personnages vibrants d'humanité et auxquels on s'attache avec une facilité déconcertante - mention spéciale à Cora ou la femme la plus attentionnée, pure et remarquable que j'ai pu rencontrer au cours de mes lectures, à la bonté et à la générosité sans failles. Je me sens extrêmement honorée d'avoir pu faire sa connaissance ainsi que du reste des honorables acteurs de cette fantastique histoire qui aura su me faire voyager dans le temps et dans l'espace aussi rapidement que l'on peut dire « OUF ! ». J'en suis encore soufflée, tiens. C'est le moindre des effets que cette petite pépite de roman peut produire sur son lectorat. La question maintenant est : que faire après avoir vécu de tels chamboulements ? Cela me fait penser qu'Un goût de cannelle et d'espoir, que l'on doit lui aussi à la virtuose des sentiments humains, l'experte de l'âme humaine McCoy, m'attend toujours bien sagement dans ma bibliothèque et je me demande si je ne vais pas l'en sortir incessamment sous peu... Comment résister à l'appel d'une senteur pareille ? COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« C'est l'amour qui doit te guider, pas la peur, mon fils. C'est notre seule certitude. »
Tags : Fiche lecture, Le souffle des feuilles et des promesses, Editions Michel Lafon, Sarah McCoy, Littérature américaine, Roman historique, aventure, amitié, famille, Amour ♥., écriture, aspirations, espoir, complicité, drame, persévérance, ambition, passion, verve, destin, voyages, force de caractère, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 21 janvier 2020 07:41

Modifié le jeudi 23 janvier 2020 14:07

FICHE LECTURE : Léna rêve d'étoile - T4 à 6

FICHE LECTURE : Léna rêve d'étoile - T4 à 6 FICHE LECTURE : Léna rêve d'étoile - T4 à 6 FICHE LECTURE : Léna rêve d'étoile - T4 à 6
• AUTRICE : Elizabeth Barféty.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse - Passion - Rêve - Espoir - Voyage dans le temps - Opéra Garnier - Paris - Amitié - Complicité - Rencontres - Détermination - Course contre la montre - Science-fiction - Mystère - Amour - Humour...
• PAGES : 122 par tome.

Ma chronique des tomes 1 à 3 : ici.

Résumé du tome 4 : Alors qu'Henri tente de fabriquer un portail temporel pour ramener Léna en 1905, la jeune ballerine danse en duo avec le beau Max lors d'un cours. Cela provoque la colère et la jalousie de Théa, la petite amie de Max.
Pourtant, les deux rivales n'ont d'autre choix que de mettre leur animosité de côté lorsqu'elles doivent créer une chorégraphie ensemble.
Vont-elles y parvenir ?

Résumé du tome 5 : À l'École de Danse, le gala de mi-saison approche et Léna veut absolument obtenir un rôle : c'est peut-être sa dernière chance de danser sur la scène du Palais Garnier ! Mais sous pression, elle enchaîne les répétitions difficiles avec Max, jusqu'à se faire rétrograder au rang de doublure. Toujours motivé, le danseur élabore alors un plan pour récupérer leurs rôles et aider Léna à reprendre confiance en elle.

Résumé du tome 6 : Ayant raté son rendez-vous avec Henri, Léna doit retourner à l'École de Danse. Mais y a-t-elle encore sa place, après avoir gâché le gala de mi-saison-? Gabrielle Carré, la directrice, décide de l'expulser. Cependant, Léna ne se laisse pas décourager. La danseuse est bien décidée à lui prouver qu'elle mérite de rester au sein de l'École et se joint à ses camarades pour exécuter un numéro baroque, style qu'elle maîtrise parfaitement.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique des tomes 4, 5 et 6 d'une très sympathique petite série jeunesse que j'aime énormément, j'ai nommé Léna rêve d'étoile, ou la novélisation de la série télévisée Hulu/Disney Channel Find me in Paris dont je suis une grande fan par Elizabeth Barféty. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce très bel et généreux envoi de leur part, cela me touche énormément.

Au fond, je n'ai pas grand chose à ajouter de plus dans cette chronique par rapport à ce que je déclarais déjà dans ma critique des trois premiers tomes. Léna rêve d'étoile est une ravissante série de livres pour enfants vraiment bien pensée, très agréable à lire, avec une pagination aérienne, aux couleurs douces et lumineuses, qui correspond parfaitement à l'atmosphère légère et pétillante de la série TV. Personnellement, je prends un véritable plaisir à continuer ma lecture de ces petits tomes extrêmement pratiques pour me rafraîchir la mémoire concernant la saison un simultanément à mon visionnage hebdomadaire de la saison deux. Et je peux vous assurer que, loin de m'emmêler les pinceaux entre les intrigues des deux saisons, cette sorte de relecture format papier de la première me permet assurément de mieux savourer les épisodes de la seconde, tout simplement parce que j'ai beaucoup de souvenirs qui me reviennent en tête et qui se révèlent souvent éclairants au niveau des événements qui se déroulent dans la saison 2. Bref, je ne sais pas si c'est bien clair tout ça mais pour faire simple, ma lecture de Léna rêve d'étoile format papier allie l'utile à l'agréable et je ne peux donc qu'en être immensément satisfaite !

S'ajoute à cela que ces petits tomes, le 4, 5 et 6 en particulier dans le cas présent, m'ont permis de redécouvrir certaines scènes-clés de la série sous un ½il totalement nouveau et je me suis ainsi surprise à rire aux éclats suite à certaines répliques ou comiques de situation qui n'avaient eu aucun effet marquant sur moi lors de mon visionnage de la série et inversement. Comme quoi, s'imprégner d'un contenu, livresque comme audiovisuel, une seule et unique fois ne suffit pas sinon on se prive alors d'une palette de nuances dans le propos et dans la façon dont celui-ci est véhiculé (par le jeu d'acteur ou les tournures de phrase de l'auteur.trice en fonction du support) qu'on ne peut percevoir que si on laisse plusieurs fois sa chance à une ½uvre et à tout ce qu'elle a à nous offrir en matière de petits détails qui changent tout et d'émotions suscitées entre autres. Pour ce qui est de Léna rêve d'étoile en tout cas, je ne regrette absolument pas ma "relecture" de cette histoire mouvementée et savoureuse portée par des personnages principaux comme secondaires extrêmement attachants et hauts en couleurs qui allie passion pour la danse sous toutes ses formes avec fascination pour les voyages dans le temps avec un grand brio !

Pour conclure, je ne peux que chaleureusement vous recommander la lecture de cette série livresque Léna rêve d'étoile actuellement publiée aux éditions Nathan en étroite collaboration avec l'Opéra de Paris, lieu central de l'histoire de la série TV d'origine. C'est frais, c'est palpitant, trépidant, les personnages sont drôles, enjoués et passionnants à suivre dans leur quête de réussite au sein de l'univers très ardu mais indubitablement prenant de la danse et, qu'on aime ou non cette discipline, on ne peut qu'apprécier cette intrigue rocambolesque et délicieuse qui véhicule de très belles valeurs et des messages importants, notamment sur l'importance de croire en ses rêves, de ne pas se laisser marcher sur les pieds ni baisser les bras. Qui plus est, avec ses pages en papier glacé très agréables à la vue comme au toucher et ses sublimes photographies qui illustrent à merveille le récit, vos enfants (ou ceux de votre connaissance) ne pourront qu'adorer ! ★★★★(★)
Nanette ♥

FICHE LECTURE : Léna rêve d'étoile - T4 à 6
Tags : Fiche lecture, service de presse, Elizabeth Barféty, éditions Nathan, Littérature française, 2019, Léna rêve d'étoile, novélisation de série, Disney channel ♥, Jeunesse, Tome 4 ♥, Tome 5, Tome 6, Danse, passion, rêve, espoir, voyage dans le temps, opéra garnier, Paris, Amitié ♥, complicité, rencontres, détermination, course contre la montre, Science-fiction, mystère, amour, humour, Excellente lecture !
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#Posté le samedi 02 novembre 2019 18:37

Modifié le dimanche 03 novembre 2019 08:36

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