Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Plus d'actions ▼
  • Offrir un cadeau
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 50 349 Visites
  • 5 143 Kiffs
  • 23 857 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • drame
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche Lecture
  • Fiche lecture
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • noirceur
  • service de presse

452 archives

  • FICHE LECTURE : Les S½urs Carmines - T2 : Belle de gris
  • FICHE LECTURE : Filles uniques
  • FICHE LECTURE : La Légende d'Iskari - Tome 3 : La Tisseuse de ciel
  • FICHE LECTURE : Le secret d'Ella
  • FICHE LECTURE : Comment tu m'as fait mourir ?

654 fans

  • JacobElordi
  • funnygal
  • yingchun
  • DemetriaLovato
  • Essence-des-Lettres

382 sources

  • thekissingbooth
  • Tv-Shows
  • Riverdale-source
  • Hudgens-Vanessa
  • ProdigalS0n

Son morceau préféré

In Your Eyes

Jouer The Weeknd In Your Eyes

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

9 articles taggés souvenirs

Rechercher tous les articles taggés souvenirs

FICHE LECTURE : L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

FICHE LECTURE : L'incroyable voyage de Coyote Sunrise
• TITRE V.O. : The Remarkable Journey of Coyote Sunrise.
• AUTEUR : Dan Gemeinhart.
• ANNÉE : 2019 (ETATS-UNIS) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman ado, contemporain.
• THÈMES : Famille - Aventure - Road-trip - Nomadisme - Marginalité - Evasion - Adolescence - Maturité - Souffrance - Chagrin - Passé - Souvenirs - Solitude - Rencontres décisives - Amitié - Soutien - Entraide - Affection - Liens indestructibles - Tendresse - Gentillesse - Générosité - Humanité - Espoir - Leçon de vie - Humour...
• PAGES : 416.

Rentrer chez soi est parfois le plus difficile des voyages...

Coyote, douze ans, vit avec Rodeo, son père, dans un bus scolaire. Ensemble, ils sillonnent les États-Unis au gré de leurs envies, embarquant parfois quelques auto-stoppeurs à l'âme en peine. Quand Coyote apprend que le parc de son enfance va être détruit, elle décide de tenter l'impossible : traverser le pays en moins de quatre jours pour arriver avant les bulldozers. Un défi de taille, puisque Rodeo a juré de ne jamais retourner sur les lieux qui abritent leurs plus précieux souvenirs. Mais le voyage est parfois plus important que la destination...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman L'incroyable voyage de Coyote Sunrise signé Dan Gemeinhart. Dès le départ, avant même d'en débuter la lecture, je savais que ce titre était fait pour me plaire - ce que ma découverte des toutes premières lignes de l'ouvrage m'a confirmé. Sa couverture et son résumé m'invitaient à prendre la route pour le plus extraordinaire et bouleversant des retours à la maison, là où le coeur réside... Et c'est effectivement ce que j'ai obtenu, et bien plus encore !

Pour être tout à fait honnête avec vous, je me retrouve bien embêtée à rédiger ces lignes, tout simplement parce que je ne sais pas comment décrire ce roman de façon à vous le vendre le mieux possible. Très sincèrement, vous vous devez de vous le procurer séance tenante et de vous y plonger, vous verrez, vous ne parviendrez pas à en ressortir. Et quand il vous faudra dire au revoir à ses personnages aussi exceptionnels et à l'aventure tout bonnement magnifique qu'il vous propose de vivre, vous vous sentirez mal, à la limite du malaise, avec la gorge serrée, les yeux pouffis et le coeur prêt à imploser de votre poitrine. Pour ma part, j'avais l'impression de quitter ma seconde famille.

Je sais, je vous le dis souvent que j'aime les protagonistes d'encre et de papier que je rencontre au fil de mes pérégrinations livresques comme s'ils faisaient partie de ma famille, mais c'est la pure vérité.
Et avec L'incroyable voyage de Coyote Sunrise, cela s'est révélé être différent encore. J'entends par là que les merveilleux protagonistes de ce récit m'ont fait comprendre que l'on pouvait en réalité choisir sa véritable famille, celle qui va au delà des simples et parfois même rudimentaires liens du sang, celle qui est prête à nous protéger bec et ongles et à nous soutenir quoi qu'il arrive, quelles que soient nos décisions. J'ajouterais que tous ces fabuleux individus qui constituent la colonne vertébrale indéfectible de L'incroyable voyage de Coyote Sunrise m'ont semblé le temps d'une lecture et je dirais carrément de toute une vie désormais, je n'en doute pas un seule instant, être plus ma famille que n'importe quel autre personne sur cette Terre (à l'exception d'une, bien évidemment) et ça, ce sentiment d'appartenance, d'authentique communion, d'amour incommensurable, je ne l'avais jamais ressenti auparavant au cours d'une de mes lectures. A tout le moins, jamais aussi fortement.

Mais que puis-je y faire ? Ils sont tous parvenus, Coyote en tête (et Salvador aussi, quel garçon formidable, probablement le meilleur meilleur ami qui soit - mais en vrai, je suis tombée éperdûment amoureuse de chaque personnage de ce récit ou presque, c'est un fait indéniable), à me faire chavirer, à littéralement me bluffer grâce à leurs remarquables qualités : un courage sans limites, une audace impressionnante, un culot just ahurissant, une abnégation sans bornes et une détermination sans pareille entre autres nombreux attributs hautement louables. C'est la plus mémorable et soufflante leçon de vie que je me suis prise à leurs côtés. C'est simple : ce roman m'a appris à renouer avec le passé afin de mieux profiter de mon présent et de regarder vers l'avenir l'esprit serein. Il m'a aussi enseigné les bonheurs comme les souffrances de l'existence méritent d'être célébrés car c'est purement et simplement ce qui nous rend vivants. Enfin, et c'est certainement la leçon que j'aurai le plus de mal à mettre en application mais je vais m'y efforcer : il m'a appris qu'ouvrir nos coeurs aux autres en valait toujours la peine, même si le risque d'atrocement souffrir était toujours présent. On ne peut pleinement faire l'expérience de notre humanité et de toutes ses nuances replié sur soi-même et sur ses propres démons intérieurs. Et l'étincelle d'humanité qui vit en chacun de nous vaut la peine que l'on se batte pour la faire rayonner, j'en suis intimement convaincue. Ce roman me l'a clairement prouvé, en tout cas.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à découvrir par vous-même L'incroyable voyage de Coyote Sunrise. De mon côté, ce livre a été à la fois la plus revigorante bouffée d'air frais étendue sur 416 pages qui soit et la montagne russe émotionnelle la plus intense de toute ma vie de lectrice, j'exagère à peine. En clair, préparez-vous si vous lisez cette petite pépite livresque à vivre une aventure humaine des plus lumineuses, chaleureuses et rocambolesques aussi. Ce livre est une ode à la vie et à l'Amour sous toutes ses formes, tout simplement, et vous n'en ressortirez assurément pas indemnes, aussi sûrement que l'on m'appelle Nanette par ici ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, pocket jeunesse, L'incroyable voyage de Coyote Sunrise, Dan Gemeinhart, Littérature américaine, 2020, famille, aventure, road-trip, Nomadité, marginalité, nomadisme, évasion, adolescence, maturité, souffrance, chagrin, passé, souvenirs, solitude, rencontres décisives, amitié, soutien, entraide, affection, liens indestructibles, tendresse, gentillesse, générosité, humanité, espoir, leçon de vie, humour, Roman ado, Contemporain, Coup de foudre ♥
​ 2 | 11 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.239.150.57) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 26 mai 2020 16:53

Modifié le vendredi 29 mai 2020 16:21

FICHE LECTURE : Un goût de cannelle et d'espoir

FICHE LECTURE : Un goût de cannelle et d'espoir
• TITRE V.O. : The baker's daughter.
• AUTRE TITRE V.F. : La bonne étoile d'Elsie (éditions France Loisirs).
• AUTRICE : Sarah McCoy.
• ANNÉE : 2012 (ETATS-UNIS), 2013, 2015, 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman historique.
• THÈMES : Seconde Guerre mondiale - Nazisme - Troisième Reich - Boulangerie - Famille - Séparation - Secrets - Mystère - Passé douloureux - Drame - Amour - Dilemme - Désarroi - Pardon - Souffrance - Réconciliation - Aller de l'avant - Détermination - Lebensborn - Génocide - Solidarité - Immigration - Souvenirs - Amitié - Rencontres décisives...
• PAGES : 512.

Allemagne, 1944. Malgré les restrictions, les pâtisseries fument à la boulangerie Schmidt. Entre ses parents patriotes, sa s½ur volontaire au Lebensborn et son prétendant haut placé dans l'armée nazie, la jeune Elsie, 16 ans, vit de cannelle et d'insouciance. Jusqu'à cette nuit de Noël, ou vient toquer à sa porte un petit garçon juif, échappé des camps...

Soixante ans plus tard, au Texas, la journaliste Reba Adams passe devant la vitrine d'une pâtisserie allemande, celle d'Elsie... Et le reportage qu'elle prépare n'est rien en comparaison de la leçon de vie qu'elle s'apprête à recevoir.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'Un goût de cannelle et d'espoir de Sarah McCoy.

Je ne vous cacherai pas que j'attendais plus de ce roman. Cela est sûrement dû au fait que j'avais purement et simplement adoré ma lecture de mon premier Sarah McCoy, à savoir Le souffle des feuilles et des promesses. Un goût de cannelle et d'espoir étant son ½uvre la plus renommée et appréciée, je me disais donc que c'était dans la poche et que ce titre allait parvenir à me séduire comme il avait du le faire pour un bon nombre de lecteurs.

Certes, je ne le nie pas, il s'agit là d'une excellente première parution que Sarah McCoy nous offre à lire. En réalité, je n'ai franchement rien à redire : l'écriture est fluide, empreinte de sensibilité, de volupté et de tendresse telle la plus succulente des douceurs (et il en faut pour me faire avouer cela étant donné que les pâtisseries, ce n'est franchement pas mon dada !), l'histoire est tout ce qu'il y a de plus poignante, le mélange de romanisation et véracité historique (les fragments épistolaires traitant de la question épineuse et maintenue soigneusement dans l'ombre des Lebensborn m'a particulièrement intéressée) est savamment dosé... Quant au parti pris de faire un parallèle pour ainsi dire constant au cours du récit entre la situation des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale et celle des Mexicains repoussés à la frontière américaine de nos jours était tout ce qu'il y a de plus sensé et pertinent. Sans pour autant mettre sur le même niveau la volonté morbide et tout bonnement effroyable d'éradication massive de l'ensemble d'une minorité religieuse et culturelle avec la Shoah et la répression brutale et injuste de l'immigration de populations hispaniques ou autres, Sarah McCoy se sert intelligemment des erreurs du passé pour éclairer celles de notre présent. L'endroit et le type de discrimination ne sont pas forcément les mêmes, ne se traduisent assurément pas de la même façon mais au bout du compte, la haine et la peur de l'autre qui les animent sont en tout point identiques à mes yeux.

En clair, ce roman avait toutes les qualités tant sur le fond que sur la forme pour me faire succomber. Mais alors, qu'est-ce qui a pêché ? Je dirais avant tout que ce sont les protagonistes de cette intrigue qui ont manqué de me convaincre. Je ne saurais vous expliquer pourquoi, j'avais beau être touchée par leur vécu et leur évolution somme toute flagrante au fil de l'intrigue, cela n'a pas suffi pour que je me soucie véritablement de leur sort. De toute manière, je savais comment cela allait se finir pour la plupart d'entre eux et, même quand cela n'était pas le cas, la révélation choc soulevant enfin le voile du mystère ne parvenait pas à m'atteindre et à m'ébranler comme je l'avais escompté. Je ne pourrais mettre le doigt sur ce qui m'a manqué avec ce livre mais il m'a résolument manqué ce petit quelque chose insaisissable et indescriptible qui transforme votre lecture en coup de c½ur ou coup de foudre au lieu de la laisser au stade de simple lecture de passage.

Et puis, cela va vous sembler affreux ce que je vais vous énoncer là mais je suis de plus en plus persuadée qu'à force d'avoir englouti à ce point d'oeuvres de fiction livresques et cinématographiques sur la thématique de la Seconde Guerre mondiale dans le cas présent, notamment au cours de ma prime adolescence, je n'arrive plus à trouver ce contenu fictionnel agrémenté d'une dose plus ou moins importante de réalisme attrayant d'un point de vue purement créatif. Ce que j'entends par là, c'est que j'ai constaté avec une immense amertume et un certain fatalisme que je ne lisais plus de romans historiques en général pour leur intensité émotionnelle, pour la singularité de leur prose ou pour leur plus ou moins grand potentiel d'inventivité, de réinterprétation et réadaptation du réel, mais pour l'enrichissement personnel qu'ils m'apportent en terme de connaissances concernant une pléthore d'événements historiques et des enseignements principalement moraux, philosophiques qui découlent de ces derniers. Je ne vibre plus autant pour les personnages assez caricaturaux, à tout le moins à la construction psychologique et aux caractéristiques dans leur ensemble somme toute similaires, mon coeur ne bat plus à l'unisson avec les leurs, à quelques exceptions près (Hallie Erminie et Post, mes bébés pour ne citer qu'eux parmi mes dernières lectures de romans historiques concluantes)... Les choses ont tout simplement changé, je les vois désormais différemment avec l'½il d'une lectrice sûre de ces goûts et plus avisée après des années et des années de lecture d'un même genre littéraire, qui comme tous les autres a sa machine bien huilée et ses rouages qui lui sont propres. Dans certains cas, ce schéma narratif reproduit quasiment à l'identique ne me gêne nullement mais dans les romans historiques, qui est pourtant l'un de mes genres de prédilection, cela me chagrine et a même tendance à m'ennuyer. Il faudrait sûrement que je fasse une pause avec ce type de parutions comme je suis en train de la faire depuis quelques temps avec le genre dystopique pour par la suite mieux les retrouver et les apprécier à leur juste valeur. À l'heure actuelle, je suis de la team fantastique d'un côté et Young Adult de l'autre, avec le manga qui vient subrepticement se glisser entre les deux de plus en plus fréquemment, ce sont les appétits littéraires du moment et je n'y peux rien ! Ma phase fiction historique est passée et il faut que je l'accepte si je ne veux pas gâcher encore de magnifiques rencontres de livre a lecteur qui chamboulent toute une vie comme Un goût de cannelle et d'espoir aurait pu l'être avec moi. Vous penserez sans doute que j'exagère dans le mélodrame au vu de la splendide note que je vais mettre à ce titre mais je suis intimement convaincue qu'il aurait pu représenter bien plus à mes yeux si je l'avais lu au bon moment, si j'avais suivi mon instinct et les véritables désirs de mon c½ur plutôt que la raison. Comme lors de la cuisson du meilleur des gâteaux, on se doit d'être patient en guise d'envies de lecture car un livre ouvert, quel qu'il soit, ne doit pas être pris à la légère. C'est la leçon que j'ai tirée de mon expérience en demi-teinte au vu de mon amour enraciné du genre en question avec Un goût de cannelle et d'espoir dans tous les cas.

Pour conclure, il semblerait que j'attendais des monts et des merveilles de la part d'Un goût de cannelle et d'espoir qui se sera in fine avéré être un excellent roman qui cochait toutes les cases, qui rassemblait tous les ingrédients susceptibles de me plaire, mais à côté duquel je suis d'une certaine façon passée en tant que fan invétérée de ce type de livres en temps normal. Néanmoins, ce n'est pas pour autant que je vais me lamenter sur mon sort : Le bruissement du papier et des désirs avait été un ardent coup de c½ur, Le souffle des feuilles et des promesses un tonitruant coup de foudre et il me reste encore Une promesse d'encre et de liberté à découvrir ! Tout n'est pas perdu, loin de là ! De votre côté, je vous conseille vivement de vous faire votre propre avis sur les délices d'Elsie avec ce récit. Pour ma part, je ne regrette au fond rien ; en y réfléchissant à deux fois, j'ai décidé de ne pas me mortifier pour si peu. De plus, l'autrice nous réserve une onctueuse surprise à la fin de son ouvrage. Ce n'est pas grand chose en apparence mais cela a suffi à réchauffer mon c½ur désolé. Alors, désireux de savoir de quoi il en retourne ? Suivez l'odeur savoureuse du bon pain chaud de la Bäckerai et vous aurez la réponse ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions Pocket, Un Goût de cannelle et d'espoir, one-shot, Sarah McCoy, 2012, Roman historique, Seconde Guerre Mondiale, nazisme, troisième reich, boulangerie, famille, séparation, secrets, mystère, passé douloureux, drame, amour, dilemme, désarroi, pardon, souffrance, reconciliation, aller de l'avant, détermination, Lebensborn, génocide, solidarité, immigration, souvenirs, amitié, rencontres décisives, Très bonne lecture
​ 4 | 6 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.239.150.57) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 24 février 2020 06:01

Modifié le mercredi 15 avril 2020 14:16

FICHE LECTURE : J'aurais voulu être un Beatles

FICHE LECTURE : J'aurais voulu être un Beatles
• AUTEUR : Jérôme Attal.
• ANNÉE : 2007, 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Recueil.
• THÈMES : Récit de vie - Fragments - Anthologie - Beatles - Musique - Idoles - Enfance - Adolescence - Nostalgie - Amitié - Amour - Nouvelles - Poésie - Tendresse - Humour - Souvenirs - Gratitude...
• PAGES : 160.

Cinquante, c'est le nombre d'années écoulées depuis la séparation des Beatles et la naissance de Jérôme Attal. Le temps est donc à l'écriture, pour mettre dans cette double peine, beaucoup de joie. Son désir s'exprime ainsi : partager en de courts récits tout ce que la musique peut changer en nous, montrer avec quelle grâce et quelle puissance elle sait nous accompagner mais également nous altérer en profondeur. Pour lui, aucun groupe n'a autant compté que les Beatles. Ils ont assuré cette transition périlleuse entre l'enfance et l'adolescence, lorsque l'imagination, au service de la fiction, ne suffit plus à masquer la réalité qui s'impose avec l'âge. Émergent de cette envie, des nouvelles, des pensées et un ensemble de souvenirs touchants, justes, drôles, qu'il n'appartient qu'aux lecteurs de rattacher à leur propre expérience.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de l'ouvrage J'aurais voulu être un Beatles signé Jérôme Attal. Je remercie infiniment les éditions Le mot et le reste pour ce sublime envoi qui était assurément fait pour moi !

En effet, étant une grande fan des Quatre Garçons dans le Vent, je ne pouvais qu'être attirée par un titre aussi alléchant. Et je puis vous garantir que je me suis délectée de ma lecture de cette anthologie résolument pas comme les autres.

Personnellement, je me suis énormément retrouvée dans chaque petit fragment de sa vie d'enfant, d'ado ou bien encore d'adulte que nous présente Jérôme Attal dans ce récit tout simplement parce que, comme cela est le cas pour lui, les Beatles, leur musique intemporelle, tout ce qui fait ce qu'ils sont imprègne mon quotidien sans même que j'en ai forcément conscience. Chaque jour qui passe de mon existence est en effet involontairement marqué par l'une des inoubliables et formidables paroles d'une de leurs tout aussi inoubliables et formidables chansons, par les couleurs de leur musique et de leur personnalité respective. Pas besoin d'être né la même année que leur séparation (aussi stylé et tragique cela soit) pour comprendre le lien solide, pour ne pas dire indestructible, qui unit l'auteur aux quatre Anglais les plus incontournables et extraordinaires de la planète et l'éprouver nous aussi. En lisant ce livre, j'ai eu véritablement l'impression de rencontrer l'une de mes nombreuses âmes s½urs en ce bas monde, une kindred spirit comme dirait Lucy Maud Montgomery dans Anne of Green Gables.

Je préfère ne pas trop vous en dévoiler sur ce trésor de fan que je conserverai désormais précieusement car il est déjà si court... Ce serait alors risquer de vous gâcher les merveilleuses surprises qu'il vous réserve (les trente dernières pages du recueil sont particulièrement savoureuses, vous verrez). Sachez juste que mon coeur de jeune fan des Beatles s'est senti infiniment reconnaissant d'avoir cet ouvrage entre ses mains car ce fut comme si l'on m'offrait un nid douillet où me lover, un Strawberry Fields à moi en quelque sorte où je pourrais inlassablement retourner, sans restriction, pour ressasser ma doucereuse nostalgie et laisser ma passion débordante pour ce groupe au-dessus de tous à mes yeux de façon outrageusement subjective exploser hors de mon coeur et de mon âme.

Pour conclure, je ne peux vous encourager à découvrir J'aurais voulu être un Beatles, que vous soyez fans de ces derniers ou non. Certes, si cela n'est point le cas, vous ne serez probablement pas aussi transportés que j'ai pu l'être par la lecture de ce petit livre qui en a sacrément sous le capot malgré les apparences mais peut-être que cela vous fera justement changer d'avis sur la question, que cela réveillera en vous un amour de nos quatre scarabées chantants jusque là profondément enfoui. Une chose est certaine, cela vous permettra de faire la connaissance de la plume remarquablement belle et émouvante en peu de mots, un talent rare et fortement appréciable, de Jérôme Attal et rien que pour ça, je dis que ça en vaut la peine ! Alors, prêts pour une rétrospective de votre vie à la sauce Beatles ? L'écoute d'In my Life et des autres pistes musicales mentionnées dans l'ouvrage est chaudement recommandée pour une meilleure immersion et appréciation du récit de Jérôme Attal qui est aussi le nôtre. Au fond, nous sommes effectivement tous le fameux cinquième Beatle au plus profond de nous et ça, c'est la plus belle joie qui soit au monde ! ★★★★★

Nanette ♥

P.S. : Je me suis prêtée au jeu proposé par l'auteur de constituer son propre Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band. Cela ne fut guère chose aisée mais voici le mien, mon Club Band idéal :

Walt Disney, Hayao Miyazaki et Isao Takahata, mon trio d'or de l'animation
Anne Wood et Andrew Davenport, créateurs de Tinky-Winky, Dipsy, Laa-Laa et Po, mes meilleurs amis d'enfance qui continuent de l'être vingt ans après (et cette histoire d'amour inconditionnel et inébranlable durera toujours)
A. A. Milne, le papa bien heureux de Winnie l'Ourson et de tous les formidables habitants de la Forêt des Rêves Bleus (aussi inclus dans le Lonely Heart Club Band, bien entendu)
John Steinbeck et Francis Scott Fitzgerald, mes kindred spirits d'écriture
Paddington et Casimir le monstre gentil (l'ensemble de l'île aux enfants est également invité à joindre le Club, plus on est de fous, plus on rit)
Julien Neel, le créateur de la fabuleuse petite (enfin, plus si petite désormais) Lou avec laquelle j'ai grandi
Les cinq apprenties-sorcières de la planète Terre pleines de rêves et de caractère, j'ai nommé les Magical Dorémi !
Fleetwood Mac et Il Volo, qui forment avec les Beatles mon trio d'or des groupes de musique (assez éclectique et inattendu, il faut le reconnaître)
Eva Green, cette femme-caméléon qui ne cessera jamais de m'impressionner par son immense beauté et son incommensurable talent à se fondre dans n'importe quel univers possible et imaginable
Michael Jackson et Whitney Houston, mes deux étoiles les plus scintillantes du firmament musical
Jane Austen et Colin Firth, guère besoin d'explications
Roald Dahl et Quentin Blake, ce tandem magique de mes tout premiers pas en tant que lectrice insatiable
Marissa Meyer et mon personnage favori de tous issu de ses univers galactiques, super-héroïques et féeriques, j'ai nommé Cress des Chroniques Lunaires
Adrien Brody dans Le Pianiste et Tom Hulce dans Amadeus, mes deux performances d'acteurs de légende
Rick Riordan, Cathy Cassidy et Cassandra Clare, figures éminentes de mon panthéon littéraire - je leur dois les plus grandes aventures que j'ai pu vivre au cours de mon existence et ce n'est là que le début
Jennifer Niven et Emma Stone, mes rayons de soleil au féminin
Big Time Rush, le boys bande de ma pré-adolescence que j'écoute toujours avec un plaisir non dissimulé
Lorie, Priscilla et Ilona Mitrecey, mes super-héroïnes pétillantes et ambassadrices de la positive attitude à moi
Omar et Fred, les fous rires partagés avec mon papa qui ne s'estompent pas - Mioum-mioum et Patafoin forever
Mika, Amir et Loïc Nottet, mes stars francophones actuelles que j'aime d'amour et que je suis prête à suivre dans tous leurs délires et voyages musicaux (ou autres)
Hannah Montana et Alex Russo, les deux personnages phares de la jeunesse sous le signe Disney Channel (là encore, l'histoire d'amour perdure)
Joe Hisaishi et Danny Elfman, les compositeurs de la bande-soundtrack de mon propre film
Tim Burton et Steven Spielberg, mes artisans du rêve
Les jumeaux Weasley, mon duo favori de tous les temps, et Tohru Honda et Kyo Soma, mon couple préféré de tous les temps
Sharon Tate dans Le bal des vampires et Audrey Hepburn dans Vacances Romaines
Et les Beatles bien évidemment ! (mais ça, avais-je vraiment besoin de le rappeler ? Je ne crois pas, non)
Tags : Fiche lecture, service de presse, J'aurais voulu être un Beatles, Le mot et le reste, 2007, 2020, Recueil, récit de vie, fragments, anthologie, Beatles. ♥, Musique ♫, idoles, enfance, adolescence, Nostalgie.♥, Amitié ♥, Amour ♥., nouvelles, poésie, tendresse, humour, souvenirs, gratitude, Excellente lecture !
​ 9 | 34 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.239.150.57) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 21 mars 2020 15:06

Modifié le jeudi 02 avril 2020 05:19

FICHE LECTURE : Papa est en bas

FICHE LECTURE : Papa est en bas

• AUTRICE : Sophie Adriansen.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Contemporain, famille, maladie, souffrance, courage, épreuve, humour, nourriture, vie quotidienne, vivre, combat, espoir, souvenirs, nostalgie, amitié, chagrin, bonheur, douleur, injustice, incompréhension, rage, grandir, maturité, soutien, solidarité, générosité, joie, unité, amour, héritage, mémoire, douleur, patience, ennui, oubli, miracle, authenticité, bravoure, vaillance, amoindrissement des forces, mal inconnu, lutte, émotions, drame...
• PAGES : 128.

Dès 10 ans - 5,95¤.

Ça s'est fait petit à petit et à présent voilà, papa est en bas. Sans trop d'espoir que ça s'arrange. S'il ne peut plus monter les escaliers de la maison, c'est à cause de "la tartiflette", sa maladie. On a décidé de l'appeler comme ça car, dans la famille, on adore manger ! Tout notre quotidien se réorganise autour de lui et, malgré les larmes au milieu des rires, je veux profiter du fait qu'on soit encore tous ensemble : notre chat, maman, moi et surtout papa.

L'AUTEURE : Sophie Adriansen a écrit une trentaine d'ouvrages en littérature générale et jeunesse ainsi qu'en non-fiction. Elle est l'auteure chez Nathan de Max et les poissons (20 sélections pour des prix littéraires jeunesse) et Lise et les hirondelles. Elle anime des ateliers d'écriture en milieu scolaire et des discussions autour des livres et collabore à plusieurs sites littéraires.

L'ILLUSTRATEUR : Tom Haugomat réalise des films d'animation et travaille, en tant qu'illustrateur, autant pour la presse que pour l'édition jeunesse.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tout petit livre au titre tout ce qu'il y a de plus intriguant, Papa est en bas. Intriguant en effet car cela rappelle la célèbre comptine qui a bercé nos dodos d'enfant sauf que dans le cas présent, papa n'a pas choisi la raison pour laquelle il doit rester en bas. Et si celui de cette histoire aime le chocolat et même tout ce qui se mange de façon générale, il n'est ici nullement question d'en préparer mais plutôt de survivre à l'indicible, l'inimaginable, tout en continuant de savourer les plaisirs simples du quotidien, vous vous en rendrez compte au fil de cette critique. Ce livre m'offrait aussi la fabuleuse occasion de retrouver la très belle plume de Sophie Adriansen, qui avait signé en tout début d'année 2018 l'inspirant et extrêmement touchant Lise et les Hirondelles (voir ma chronique ici). Je remercie donc infiniment les éditions Nathan pour cet adorable et bouleversant envoi et, sans plus tarder, place à mon avis sur cette nouvelle histoire de l'autrice !

Au fond, je n'aurais qu'une chose à dire sur ce livre, c'est qu'il est certes très court mais tout simplement bouleversant de justesse et de force brute. En outre, les trois personnages principaux de cette poignante histoire sont extrêmement attachants et profondément humains. On s'identifie aisément à eux malgré leur situation peu commune qui est celle de la formation d'un front commun contre une maladie grave et qui plus est orpheline, bien que des cas comme ceux-là soient bien plus fréquents qu'on ne pourrait le croire.

Pour parler plus en détails des protagonistes de cette tranche-de-vie parsemée d'une pléthore d'épreuves douloureuses et déchirantes qui peuvent sembler insurmontables à n'importe lequel d'entre nous mais que cette formidable famille surmonte avec aplomb ensemble, j'ai été notamment véritablement admirative face à la maturité exceptionnelle de la toute jeune héroïne qu'est Olivia, une collégienne remarquable d'intelligence et de lucidité concernant l'ironique cruauté de l'existence. Malgré le colossal poids de l'impuissance qu'elle doit déjà porter sur ses frêles épaules, elle fait preuve au fil des pages d'un optimisme incurable et d'un courage inébranlable qui m'a tout bonnement émue, au point que je suis ressortie de ma lecture comme en apnée. J'avais besoin de prendre une nouvelle inspiration pour encaisser le vibrant message que Papa est en bas véhicule, à savoir que rien n'est jamais acquis, même les choses les plus élémentaires, et qu'il est absolument essentiel de prendre conscience sans plus attendre de leur préciosité. Ce roman m'a également rappelé l'importance de la communication avec les autres, et ici plus particulièrement avec les êtres qui nous sont le plus chers. Dans le cas présent, les parents d'Olivia sont de véritables perles car non seulement ils font preuve d'une adorable sollicitude envers leur fille unique afin de la protéger de l'impitoyable mort qui peut survenir à chaque instant au sein de leur chaleureux foyer menacé, mais ils se montrent aussi tout ce qu'il y a de plus honnêtes avec elle afin qu'elle ne se voile pas la face et qu'elle tienne le coup lorsque l'instant fatidique aura in fine lieu. Ce que je retiens de plus marquant avec ce livre, ce sont les nombreux dialogues entre la fille et le père, qui subit directement la maladie, cette pourriture qui le ronge et le fait s'éteindre à petit feu malgré le nom si alléchant et merveilleux qu'ils lui ont donné. L'intrigue est rythmée par ces authentiques moments de complicité qui ne peuvent que nous toucher en plein c½ur, impossible en effet de rester insensible. S'ajoute à cela un humour naturel et délicieux et un amour incommensurable pour la nourriture qui se ressent à chaque page qui se tourne, et vous comprendrez alors pourquoi Papa est en bas m'a autant parlé. Ce livre rassemble toutes les valeurs que je défends ardemment, tout ce(ux) que j'aime passionnément en un concentré de 128 pages à peine. Ce fut une expérience de lecture juste magique, éprouvante et instructrice aussi.

J'allais oublier de le mentionner mais cet ouvrage est également agrémenté d'illustrations qui à mon sens apportent un joli plus au récit, une simplicité, une douceur enfantine et attendrissante, désarmante qui permet d'alléger l'épouvantable tension engendrée par la fameux "tartiflette". De quoi avoir la réconfortante sensation d'être enveloppé dans un cocon en contemplant ces mignons petits dessins.

Je n'irai pas plus avant dans cette chronique afin de ne pas vous dévoiler l'intégralité du contenu de ce titre qui se dévore comme une bouchée de pain et dont le seul bémol par ailleurs est celui d'être bien trop rapide à parcourir à mon goût. On a à peine le temps de dire OUF ! que c'est déjà fini. Mais n'est pas là le propre de la vraie vie ? Vous avez quatre heures. Plus sérieusement, je conclurai en déclarant que la plume de l'autrice est toujours aussi sensible, au contact du réel, et qu'elle nous livre ici un roman sincère, émouvant, intense sur l'importance de profiter de chaque petit instant que nous offre l'existence, de se battre et de rester soudés en famille, entre amis, connectés avec l'humanité et ce jusqu'au bout pour ne pas oublier la beauté de ce monde et de nos souvenirs. Papa est en bas ou comment accueillir une invitée franchement indésirable avec panache et sans en perdre sa dignité. Une leçon de vie et de bravoure à garder religieusement dans nos c½urs et en mémoire. COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, éditions Nathan, Littérature française, Sophie Adriansen, 2018, Jeunesse, Contemporain, famille, maladie, souffrance, courage, épreuve, humour, nourriture, vie quotidienne, vivre, combat, espoir, souvenirs, nostalgie, amitié, chagrin, bonheur, douleur, injustice, incompréhension, rage, grandir, maturité, soutien, solidarité, générosité, joie, unité, amour, héritage, mémoire, patience, ennui, oubli, miracle, authenticité, bravoure, vaillance, amoindrissement des forces, mal inconnu, lutte, émotions, drame, coup de coeur ♥
​ 7 | 11 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.239.150.57) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 07 avril 2019 08:50

Modifié le lundi 15 juillet 2019 08:34

FICHE LECTURE : Les Orphelins de métal

FICHE LECTURE : Les Orphelins de métal

• TITRE V.O. : Tin.
• AUTEUR : Padraig Kenny.
• ANNÉE : 2018 (IRLANDE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Robots, automates, âme, steampunk, amitié, courage, aventure, c½ur, solitude, chagrin, questions, crise d'identité, souvenirs, mémoire défaillante, secrets, mystères, passé, douleur, entraide, solidarité, équipe, magie, famille recomposée, métal, enlèvement, marginaux, réécriture, quête, suspense, bienveillance, intelligence, ingéniosité, hardiesse, vaillance, enfance, science-fiction, règles, lois, rigidité, sévérité, tendresse, humour, innocence, naïveté, pureté, cupidité, appât du gain, mensonges, escroquerie, noirceur, froideur...
• PAGES : 344.

Christopher a beau être orphelin, il fait l'envie de tous ses amis... des amis bien particuliers, puisque ce sont des robots ! C'est que, contrairement à eux, il est ce qu'on appelle un Authentique : un être humain doté d'une âme, une vraie. Apprenti auprès d'un inventeur malhonnête, Absalom, le garçon observe avec consternation les manigances de son mentor, et passe ses soirées à enchanter ses camarades de métal avec les rares souvenirs qui lui restent d'avant – avant l'incendie qui lui a enlevé ses parents. Malheureusement, l'escroc se double d'un menteur... Absalom dissimule depuis des années un étonnant secret !

Quand la vérité éclate par une froide journée enneigée, le destin de Christopher est bouleversé à jamais. Enlevé par de parfaits inconnus, il part – enfin – à la découverte de lui-même. Mais c'est sans compter sur ses compagnons, qui ne l'entendent pas de cette oreille. Parmi eux, Lapoigne, un géant mécanique muet, Manda, petite fille perdue dans un monde qu'elle ne comprend pas, ou encore Rob, qu'Absalom n'a jamais vraiment terminé. Bien décidée à rattraper Christopher, la joyeuse bande se lance à sa poursuite sur les routes à bord d'une camionnette dérobée à leur créateur...

Embarquez dans l'aventure en compagnie d'êtres de chair et de métal qui, s'il leur manque littéralement quelques boulons, n'en sont pas moins terriblement attachants. Cette petite troupe de personnages hauts en couleur, excentriques et loyaux jusqu'à la mort mène tambour battant un bel hommage au Magicien d'Oz doublé d'un conte émouvant sur la nature humaine...

ஜ MON AVIS :

Coucou les amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'une des toutes nouvelles parutions de chez Lumen, Les Orphelins de métal. Ce roman me tentait énormément de par sa magnifique couverture qui rappelle clairement l'univers du Magicien d'Oz, un monde fantastique auquel je suis profondément attachée. Le titre anglophone, Tin, faisant sans aucun doute référence à l'homme en fer blanc, un personnage que j'affectionne beaucoup, et la citation en bas de cet article également - elle figurait originellement en tête du résumé -, il n'en fallait pas plus pour m'emballer.

In fine, mon excitation est un peu retombée comme un soufflé. Non pas que ce livre soit mauvais, loin de là : une fois embarqué dans cette folle aventure, difficile d'en décrocher. La plume est tout ce qu'il y a de plus agréable à lire et j'ai ainsi fini cette ouvrage en moins de temps qu'il n'en faut à Dorothy pour dire « Kansas ». Je trouve juste que l'énorme potentiel des Orphelins de métal a été cruellement sous-exploité.

Pour commencer, on pourrait résumer l'intrigue en un mouchoir de poche : Christopher se fait kidnapper et ses amis vont le récupérer. Fin de l'histoire. Je le reconnais, j'exagère un tantinet. Mais honnêtement, avec un livre qui fait presque 350 pages, je m'attendais à beaucoup plus de rebondissements et surtout de révélations. Pourtant, je n'ai pas la sensation d'avoir fait l'expérience de passages à vide avec ce récit. J'ai plutôt eu l'impression que l'auteur avait su habilement me berner en réussissant à me faire passer outre les éventuelles longueurs de son matériau. In fine, je me sens dupée car j'en attendais beaucoup plus ; il y avait effectivement matière à faire.

Par exemple, j'aurais aimé avoir beaucoup plus d'explications concernant les automates, qui sont tout de même au c½ur de l'intrigue. Pourquoi interdit-on la fabrication de robots authentiques, c'est-à-dire capables de sentiments humains ? Pourquoi cette Angleterre différente de celle que nous connaissons est-elle régentée ainsi ? L'auteur nous apporte effectivement des informations mais je les ai trouvées très mal agencées et distillées. Lorsque l'on tourne la dernière page, on se retrouve in fine avec beaucoup plus de questions qu'au départ. Je suis ressortie de ce livre extrêmement frustrée car son univers très steampunk m'avait séduite et fortement intéressée mais en matière de contenu et de développement, je suis résolument restée sur ma faim.

Je dirais que le point fort de ce roman haut en couleurs reste indubitablement ses protagonistes. J'ai tout simplement adoré Christopher, ce jeune garçon admirable qui va découvrir beaucoup de choses sur lui-même au fil du récit et qui va tout encaisser avec beaucoup d'humilité et de courage. Je me suis également profondément attachée à la joyeuse bande qui va tout faire pour le ramener à la maison : que ce soit Lapoigne, le gigantesque robot muet à la force de titan et au c½ur d'or ; Manda, l'adorable petite fille qui pense toujours au bien être de ses amis avant le sien et qui est extrêmement sensible ; Jack, le vaillant robot protecteur et qui n'hésite pas à toujours se dépasser pour aider ceux qu'il aime ; Eliza, la mécanicienne intrépide et au fort tempérament et Rob, mon petit chouchou qui n'est qu'une boule d'amour qui mérite tout ce qu'il désire du plus profond de son immense c½ur d'acier, ils ont tous su me faire fondre. Cependant, j'aurais voulu que l'ensemble des personnages soit mieux exploité, que ces derniers soient plus étoffés, et en apprendre plus sur l'histoire de chacun. Je pense notamment à l'étrange figure paternelle qu'est Absalom, l'inventeur peu scrupuleux qui survient au début du récit pour mieux en disparaître, ce que j'ai trouvé extrêmement dommage. Cormier aussi méritait d'être plus mis en avant. Il a une place essentielle dans l'histoire et pourtant, je l'ai trouvé très distant, détaché. Je ne saurais décrire mon ressenti : j'ai éprouvé de l'empathie pour ce personnage d'inventeur prodigieux mais j'ai trouvé qu'il lui manquait une certaine humanité, comme si son créateur, Padraig Kenny, ne lui avait pas accordé toute l'attention qu'il mérite. Même à ce niveau-là, je ne suis pas convaincue, alors que les personnages sont ce qu'il y a de plus abouti dans cette intrigue à mon sens.

Il m'a définitivement manqué un petit quelque chose de façon générale. Je terminerai sur ce dernier point : je ne comprends pas l'utilisation en en-tête de la superbe citation de l'homme en fer blanc sur la quatrième de couverture. Ni le rattachement fait au Magicien d'Oz par le biais du titre V.O. et de la présentation du livre par les maisons d'édition. Oui, l'ouvrage possède une splendide couverture vert émeraude qui en ferait pâlir d'envie la Méchante sorcière de l'Ouest - la jalousie, elle en connaît un rayon. Oui, la plupart des personnages sont des robots, des créatures fabriquées sous l'effet d'un coup de génie qui désirent acquérir des caractéristiques propres aux humains : la capacité d'aimer, de penser par soi-même, etc. Divers éléments sont là pour nous rappeler le monde de la route aux briques jaunes mais j'ai trouvé cela tout de même trop léger. Je ne dirais pas que le rapprochement avec le chef d'oeuvre d'L. Frank Baum a été fait par pur souci de marketing, ce serait là faire preuve d'une sacrée mauvaise foi. Néanmoins, je pense que cette réécriture aurait pu être beaucoup mieux réussie. Après tout, ce ne sont pas les éléments qui manquent dans l'oeuvre originelle pour s'en inspirer, les exploiter convenablement et creuser plus avant la merveilleuse histoire d'Oz.

Vous l'aurez compris, je reste résolument sur un sentiment d'inachevé avec Les Orphelins de métal. Je pardonnerais cette très désagréable sensation s'il s'agissait d'un tome un mais la fin nous fait comprendre de façon assez claire qu'il n'y aura pas de suite et c'est profondément dommage. Tout était réuni pour produire au Magicien d'Oz un très digne successeur mais je n'en vois ici que l'ombre. Je reconnais que les mots que j'emploie sont très durs car in fine, j'ai passé un très agréable moment en compagnie de ce livre et de ses fabuleux personnages, qui méritaient mieux cependant. J'attendais quelque chose de fantastiquement épique et je ressors de ce roman le c½ur pétri de chaleureuse douceur. C'est déjà pas mal, non-? ★★★(★)★

Nanette ♥

« Je sais à présent que j'ai un c½ur, parce qu'il est brisé... »
Tags : Fiche Lecture, Lumen Editions, Les Orphelins de métal, 2018, 2019, Irlande ♥, Padraig Kenny, Jeunesse, Robots, automates, âme, steampunk, amitié, courage, aventure, c½ur, solitude, chagrin, questions, crise d'identité, souvenirs, mémoire défaillante, secrets, mystères, passé, douleur, entraide, solidarité, équipe, magie, famille recomposée, métal, enlèvement, marginaux, réécriture, quête, suspense, bienveillance, intelligence, ingéniosité, hardiesse, vaillance, enfance, science-fiction, règles, lois, rigidité, sévérité, tendresse, humour, innocence, naïveté, pureté, cupidité, appât du gain, mensonges, escroquerie, noirceur, froideur
​ 7 | 9 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.239.150.57) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 07 avril 2019 09:56

Modifié le jeudi 18 avril 2019 12:11

  • 1
  • 2
  • Suivant

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (2 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile