Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Plus d'actions ▼
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 81 260 Visites
  • 5 413 Kiffs
  • 25 643 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche lecture
  • Fiche Lecture
  • grandir
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • secrets
  • service de presse

499 archives

  • FICHE LECTURE : Tokyo Scenario
  • FICHE LECTURE : Idol et papa à la fois - Une famille à tout prix ~ T1
  • FICHE LECTURE : Girl, in real life
  • FICHE LECTURE : Le carnet de Juliette
  • FICHE LECTURE : Comeback - Retrouvailles dans les coulisses de la K-Pop

656 fans

  • livre-passion
  • sabmouna
  • LanaDelRey
  • Arayr
  • Park-Jimin

400 sources

  • Lady-Haddington
  • Swalina
  • PinkBerries
  • lucie-feerie
  • SimplyBazard

Son morceau préféré

Parallel Heart

Jouer    Parallel Heart

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

5 articles taggés Action

Rechercher tous les articles taggés Action

FICHE LECTURE : Miss X et Mister Pog

FICHE LECTURE : Miss X et Mister Pog
• AUTRICE : Cécile Alix.
• ANNÉE : 2021 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, action, aventure.
• THÈMES : Super-héroïne - Pouvoirs machiavéliques - Arts martiaux - Robotique - Mafia - Danger - Menace - Ingéniosité - Intelligence - Courage - Solidarité - Adolescence - Espoir - Amitié - Famille - Humour...
• PAGES : 288.

Xochipilia, 12 ans, est experte en arts martiaux, mais elle ne se doutait pas qu'elle possédait en plus de ça des superpouvoirs ! Lorsque ceux-ci se révèlent, les événements se bousculent : alors qu'elle vient juste d'apprendre l'existence de Mister Pog, son oncle au cerveau maléfique et à l'ego surdimensionné, celui-ci est capturé par un chef mafieux ! Avec l'aide de son ami Noaim et du robot majordome Gustav, Miss X parviendra-t-elle à maîtriser ses pouvoirs et à sauver son oncle ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Miss X et Mister Pog par Cécile Alix. Je remercie infiniment les éditions Poulpe Fictions pour ce sublime envoi.

Une fois n'est pas coutume, les éditions Poulpe nous proposent ici d'embarquer pour une intrigue efficace, qui se lit à un rythme effréné et qui saura convaincre petits comme grands enfants. La plume de Cécile Alix ne manque en effet pas d'humour, de mordant et de dynamisme, ce qui fait que les pages de ce récit rocambolesque et merveilleusement illustré par Plumy se tournent toute seule. J'ai également trouvé que l'autrice a fait preuve ici d'une imagination sans limites, que ce soit dans les noms et prénoms de ses personnages comme dans la création du génial univers poguesque du tout aussi génialissime Mister Pog.

Ce dernier m'a par ailleurs rappelé deux antagonistes phares de mon enfance/pré-adolescence, deux méchants qui ne le sont en réalité pas vraiment, les incontournables et attachants docteur Doofenshmirtz de Phinéas et Ferb et Gru de Moi, moche et méchant, tout en étant indéniablement unique en son genre. Pour ma part, je l'ai trouvé aussi agaçant que fascinant, drôle, brillant et charismatique, autrement dit un personnage qu'on ne peut que finir par affectionner malgré ses quelques (gros) défauts. Dans l'ensemble, tous les protagonistes de ce récit explosif et haut en couleurs auront su me convaincre : Xochipilia, l'adolescente intrépide et solidaire, Noaim, le meilleur ami calé en technologie et chuchoteur à l'oreille des animaux que l'on aimerait tous avoir, Gustav, le robot-majordome prévenant et diantrement touchant,... Même les méchants auront su me redonner le sourire et faire fondre de manière totalement imprévue mon petit c½ur, c'est dingue !

Saupoudrez le tout d'une pincée de Kim Possible, de Jackie Chan et de Mew Mew Power avec des méchants à mettre hors d'état de nuire à coups de gadgets ultrasophistiqués, de prises de jiu-jitsu et de super pouvoirs issus de mutations génétiques entre ADN humain et celui de nombreux insectes et vous obtenez Miss X et Mister Pog ! Un roman jeunesse survitaminé, rudement bien écrit, chic et entraînant dont il me tarde de découvrir la suite ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Editions Poulpe Fictions, service de presse, Miss X et Mister Pog, Cécile Alix, Plumy, Littérature française, 2021, Jeunesse, Action, Aventure, Super-héroïne, pouvoirs machiavéliques, arts martiaux, robotique, mafia, danger, menace, ingéniosité, intelligence, courage, solidarité, adolescence, espoir, amitié, famille, humour, Très bonne lecture
​ 4 | 20 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.47.240) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 08 mars 2021 07:55

Modifié le mercredi 10 mars 2021 07:31

FICHE LECTURE : Le dernier dragon sur Terre

FICHE LECTURE : Le dernier dragon sur Terre
• TITRE V.O. : Highfire.
• AUTEUR : Eoin Colfer.
• ANNÉE : 2020 (IRLANDE, FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique.
• THÈMES : Action - Dragons - Amitié - Humour - Bayou - Menace - Danger - Violence...
• PAGES : 400.

Autrefois, il était connu sous le nom de Wyvern, Seigneur du Haut Feu, et son ombre terrifiait les masses. Aujourd'hui, il n'est que Vern, vautré dans le bayou où il se cache, matant Netflix non-stop en tee-shirt Flashdance et sifflant de la vodka à longueur de journée. Mais, contrairement aux autres membres de son espèce, il a survécu. Malheureusement, aucune quantité d'alcool ne peut combler son immense solitude. C'est alors que le hasard lui propose une alliance inattendue... Aboutira-t-elle à l'extinction de sa race ou au retour de ses jours de gloire?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Le dernier dragon sur Terre d'Eoin Colfer que j'ai gracieusement reçu de la part des éditions Pygmalion. Je les remercie infiniment pour l'envoi de ce roman dont la lecture s'est malheureusement révélée pour le moins laborieuse de mon côté...

Non pas que la plume de l'auteur n'ait pas su me happer, bien au contraire. S'il y a bien une qualité que je peux concéder à ce roman, c'est qu'il se lit extrêmement bien, l'écriture étant tout ce qu'il y a de plus fluide et ne manquant certainement pas de verve. L'on reconnaît bien là la patte si caractéristique de cet auteur de fantasy qui était jusque là réputé pour en mettre plein les mirettes à un jeune lectorat sans pour autant y aller par le dos de la cuillère, si vous voyez ce que je veux dire. Que ce soit dans ses récits jeunesse tels que l'illustre Artemis Fowl ou dans son premier roman pour adultes, Eoin Colfer n'a pas l'habitude de prendre ses lecteurs pour des imbéciles et encore moins pour des mauviettes. De ce fait, il n'hésite pas à se montrer direct, parfois même acerbe dans les tournures qu'il emploie et c'est à nous, enfants comme adultes, de trouver la meilleure manière de se prendre l'uppercut en pleine figure sans qu'il n'en résulte trop de dégâts. Dans le cas présent, je n'ai pas su comment m'y prendre face à cette déferlante de violence et d'irrévérence et autant vous dire que la soufflante n'en n'a été que plus douloureuse.

Ne vous méprenez pas : en temps normal, j'aime quand les auteurs sortent des sentiers battus, quand ils font montre de culot tant dans leurs idées que dans le langage qu'ils employent et qu'ils mettent dans la bouche de leurs personnages. J'avais par ailleurs immensément apprécié cela dans la saga culte de l'auteur, où tout le bestiaire des créatures fantastiques se retrouve ingénieusement revisité à la sauce vingt-et-unième siècle. Pas de poussière de fée et de paillette qui tiennent : la technologie a pris le pas sur les bonnes m½urs des temps anciens et le flagrant manque de scrupule de la plupart des protagonistes d'Artemis, humains comme surnaturels, était parvenu à clairement me transporter pour le coup.

Ici cependant, la mayonnaise n'a assurément pas pris. Je ne saurais mettre exactement le doigt sur ce qui a flanché. Je dirais que ce qui m'a le plus contrariée, c'est la vulgarité du texte. Trop de trash et de boyaux qui sortent de partout, trop de cruauté, d'immoralité, de noirceur pour que je puisse le supporter. Surtout que je ne voyais absolument pas quelle était le but dans tout ça. J'aime la sanguinolence, la brutalité, le dégoûtant quand cela a un sens bien précis, quand cela fait avancer l'histoire et que cela lui donne un certain cachet comme dans les Tarantino par exemple, mais n'est pas Tarantino qui veut et avec Le dernier dragon sur Terre, je suis en l'occurrence ressortie de ma lecture résolument perplexe et éc½urée. Certains éclats d'humour m'auront permis au cours de mon avancée dans l'intrigue de relâcher un peu la pression mais cela n'a pas du tout suffi pour sauver ce livre et le faire remonter dans mon estime. Si encore j'avais éprouvé un tant soit peu d'attachement envers les personnages mais là encore, je suis restée de marbre, je ne suis pas parvenue à éprouver la compassion que j'étais censée ressentir à leur égard. Sur la fin, je reconnais que le duo Vern-Squib aura accompli l'exploit de m'attendrir un minimum mais dans l'ensemble, ce roman aura été pour ma part une jolie petite déception. Croyez-bien que je suis la première à le déplorer.

Pour conclure, si vous recherchez un récit bien écrit, qui n'a définitivement pas froid aux yeux et qui vous dépeint les dragons d'une façon telle que votre perception de ces créatures mythologiques s'en retrouvera à tout jamais altérée, alors foncez sans hésiter sur Le dernier dragon sur Terre ! Frissons et senteurs marécageuses garantis ! En ce qui me concerne, je crois bien qu'à vouloir jouer avec le feu en sortant coûte que coûte de mes sentiers battus, je m'en suis brûlée les ailes. Autrement dit, je ne souhaite qu'une chose à ce livre, c'est qu'il trouve son public et je ne doute pas qu'il le fera mais personnellement, je préfère retourner me blottir dans les pages moins tourmentées (quoique...) d'Artemis Fowl. C'est mon Vodka-Martini (si vous lisez ce livre, vous comprendrez rapidement de quoi je parle) à moi ! ★★(★)★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Pygmalion, Le dernier dragon sur Terre, Eoin Colfer, Fantastique, 2020, Action, Dragons, Amitié ♥, Humour, Bayou, Menace, Danger, Violence, Déception
​ 8 | 22 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.47.240) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 03 septembre 2020 11:05

Modifié le mercredi 09 juin 2021 14:23

FICHE LECTURE : Les archives de Roshar - T1, partie 1 : La voie des rois

FICHE LECTURE : Les archives de Roshar - T1, partie 1 : La voie des rois
• TITRE V.O. : The Stormlight Archive, book 1: The Way of Kings, part 1.
• AUTEUR : Brandon Sanderson.
• ANNÉE : 2010 (ETATS-UNIS) ; 2014, 2015 (FRANCE).
• GENRE (S) : Heroic fantasy.
• THÈMES : Magie - Guerre - Royaumes - Sagesse - Vengeance - Pacte - Aventure - Combats - Action - Famille - Souffrance - Deuil - Divinités - Mystère - Noirceur - Suspens - Pouvoirs - Espoir...
• PAGES : 990.

Roshar, monde de pierres et de tempêtes. Des siècles ont passé depuis la chute des Chevaliers Radieux, mais leurs avatars, des épées et des armures mystiques qui transforment des hommes ordinaires en guerriers invincibles, sont toujours là. Pour elles, les hommes s'entre-déchirent. Dans le paysage dévasté des Plaines Brisées, Kaladin, enrôlé de force, lutte dans une guerre insensée qui dure depuis dix ans, où plusieurs armées combattent séparément un unique ennemi. Dalinar Kholin, chef de l'une de ces armées, est fasciné par un texte ancien appelé La Voie des Rois. Hanté par des visions des temps anciens, il commence à douter de sa santé mentale. De l'autre côté de l'océan, la jeune et ambivalente Shallan apprend la magie, et découvre certains secrets des Chevaliers Radieux...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un joli pavé, j'ai nommé la première partie (oui, vous avez bien lu) du premier tome des Archives de Roshar, La voie des Rois, par Brandon Sanderson.

Je ne vous cacherai pas que le début de ma lecture fut des plus laborieux. À dire vrai, j'ai bien failli abandonner ce livre au bout d'une petite centaine de pages. Moi qui tenais tant à enfin découvrir la plume et l'imaginaire du grand auteur de fantasy de notre génération, c'était loupé ! Et pourtant, ce n'était certainement pas l'écriture de Brandon Sanderson qui me posait problème, bien au contraire : je la trouvais digne des meilleurs des conteurs, tout simplement entraînante et d'une beauté sans mesure. Seulement voilà, je ne parvenais pas à accrocher avec cet univers extrêmement dense qu'on me présentait, ni avec ces personnages. Ce roman n'était tout bonnement pas fait pour moi à ce moment précis. Je l'ai donc reposé et laissé mariner pendant environ deux semaines... puis je me suis sentie prête. Et c'est alors que la plus extraordinaire des aventures a commencé pour moi.

Je ne vais pas vous mentir, je ne reste pas à 200% convaincue par ce que la plume foisonnante d'idées de Brandon Sanderson a bien voulu nous proposer dans cette première partie de tome un. Par exemple, je ne vois pas encore tout à fait l'intérêt des passages du récit dits "intermédiaires" qui séparent chacune des parties de ce dernier. Alors en effet, cela permet de souffler un peu avec notamment des chapitres beaucoup plus courts (du moins, c'est ainsi que je les perçois) mais à part quand l'on nous partage le point de vue de Szeth dans ces moments là, je ne vois clairement pas ce que les autres intermèdes apportent à l'intrigue. Cela me perd plus qu'autre chose, j'ai l'impression...

Ce détail un tantinet dérangeant mis à part, j'ai adoré tout le reste : la plume de l'auteur, comme je l'ai mentionné précédemment, juste exquise ; la mythologie et les contrées que celui-ci est parvenu à créer et les protagonistes que j'ai par la suite fini par trouver tous tout ce qu'il y a de plus fascinants, avec en outre une psychologie et un passif creusés en profondeur. Il me tarde d'en apprendre plus sur l'ensemble d'entre eux ! Et personnellement, j'ai déjà mes petits chouchous, Dalinar et Kaladin en tête pour les personnages principaux.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander ce livre. Ne vous angoissez pas à cause des presque mille pages qu'il comporte, elles se tournent d'elles-même une fois que l'on est embarqué par le récit ! Et ce dernier ne manquera pas de vous épater tant il est d'une richesse émotionnelle et créatrice infinie. Mais justement, pour pouvoir savourer tout ce qu'il a à nous offrir sans risquer d'être totalement déboussolé, mieux vaut s'asseoir confortablement et prendre la peine de le savourer comme il se doit. Et surtout, il faut avoir envie de recevoir ce qu'il va nous apporter, attendre le bon moment et ne pas forcer l'instant de notre rencontre avec ce livre juste magique et délicieusement éprouvant (faut croire que j'aime me faire du mal au petit c½ur, pour ne pas changer...) - j'ai retenu la leçon ! ★★★★★

Nanette ♥

« Les mots ne sont pas censés rester à l'intérieur. Ce sont des créatures libres qui dérangent l'estomac lorsqu'elles sont enfermées. »
Tags : Fiche lecture, Livre de Poche, Les archives de Roshar, Tome 1 ♥, partie 1, La voie des rois, Brandon Sanderson, Littérature américaine, 2010, 2014, Héroïc fantasy, Magie, Guerre, Royaumes, Sagesse, Vengeance, Pacte, Aventure, Combats, Action, Famille, Souffrance, Deuil, Divinités, Mystère, Noirceur, Suspens, Pouvoirs, Espoir, Excellente lecture !
​ 2 | 35 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.47.240) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 20 avril 2020 16:40

Modifié le jeudi 25 juin 2020 09:33

SCÈNE DE FILM : The Nice Guys

SCÈNE DE FILM : The Nice Guys SCÈNE DE FILM : The Nice Guys SCÈNE DE FILM : The Nice Guys SCÈNE DE FILM : The Nice Guys SCÈNE DE FILM : The Nice Guys SCÈNE DE FILM : The Nice Guys
Source gifs : ingmarbergmanz (tumblr).
Tags : Scène de film, The Nice Guys, Shane Black, 2016, Action, Comédie, années soixante-dix, ryan gosling ♥, Russell Crowe ♥, coup de coeur ♥
​ 8 | 23 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.47.240) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 14 août 2019 05:36

FICHE FILM : Black Panther

FICHE FILM : Black Panther

FILM DE SUPER-HÉROS | 2018 | RYAN COOGLER | DISNEY, MARVEL, ACTION, FUTURISME, SCIENCE-FICTION, HÉRITAGE, AFRIQUE, ROYAUTÉ, RIVALITÉ, HONNEUR | AVEC CHADWICK BOSEMAN, MICHAEL B. JORDAN, LUPITA NYONG'O, LETITIA WRIGHT...

➜ Après les événements qui se sont déroulés dans Captain America : Civil War, T'Challa revient chez lui prendre sa place sur le trône du Wakanda, une nation africaine technologiquement très avancée. Mais lorsqu'un vieil ennemi resurgit, le courage de T'Challa est mis à rude épreuve, aussi bien en tant que souverain qu'en tant que Black Panther. Il se retrouve entraîné dans un conflit qui menace non seulement le destin du Wakanda, mais celui du monde entier...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, on se retrouve pour la chronique d'un film Marvel qu'il me tardait de voir depuis sa sortie, soit il y a pile un an. C'est désormais chose faite et je suis juste ravie d'avoir enfin pu visionner Black Panther, un film qui a fait beaucoup parler de lui, avec notamment pas mal d'avis dithyrambiques, et il les mérite amplement. Pourtant, au départ, je dois vous avouer que lorsque le personnage de T'challa, alors prince du Wakanda, avait été introduit dans le MCU avec Captain America : Civil War en 2016, je n'avais pas été plus emballée que ça à la perspective d'un film centré sur ce dernier. Je n'avais pas du tout réussi à m'attacher à ce personnage dans Civil War ; je le trouvais somme toute inintéressant, voire presque antipathique. Il faut savoir que, lors de cette guerre des clans des super-héros, je me suis énervée contre pas mal de personnages donc mon ressentiment n'était pas dirigé que contre T'Challa, le pauvre ; il était loin d'être le seul à mériter de s'en prendre plein dans la figure (oui, je sais me montrer vilaine parfois). Cependant, lors du retournement de situation surprenant et bouleversant qui se produit pour ce personnage dans Civil War, j'ai enfin pu m'identifier à lui et ressentir une profonde empathie à son égard. Impossible à ce moment-là de ne pas éprouver son immense chagrin et son désarroi face à sa montée sur le trône totalement imprévue. In fine, ma sincère compassion pour T'challa et sa prise de conscience miraculeuse à la fin de Civil War sur de nombreux points de vue m'ont fortement donné envie de savoir comment il allait s'en sortir en tant que roi du Wakanda. Et je n'ai pas été déçue du voyage.

Avant de reparler de T'Challa et de son développement qui m'a énormément plu dans ce film consacré à ce dernier, je voudrais déjà aborder avec vous l'esthétisme de Black Panther en tant qu'objet cinématographique qui nous offre à voir des images absolument grandioses, ainsi que l'enjeu premier du film : celui de mettre en avant un mode de vie africain et des acteurs de couleur. En effet, à l'exception faite des personnages secondaires joués par les brillants Martin Freeman et Andy Serkis, déjà vus respectivement dans Civil War et dans Avengers 2 : L'ère d'Ultron, et d'autres personnages mineurs, le casting est composé essentiellement d'acteurs noirs de peau et qui ne sont pas tous forcément afro-américains. Par exemple, Lupita Nyong'o est mexicaine d'origine kenyane, Daniel Kaluuya est britannique, Letitia Wright est britannique d'origine guyanienne,... Il y a même un acteur ivoirien ayant fait l'essentiel de sa carrière en France (il a notamment reçu un César du meilleur espoir masculin et la distinction de la Légion d'Honneur) à l'affiche ! Bref, le film donne à voir des personnes de couleurs venant de différents horizons mais ayant toutes les mêmes racines : celles de l'Afrique, terre d'origine de l'humanité toute entière. Celle-ci est parfaitement représentée dans toute sa beauté et sa diversité par l'élaboration de la métonymie ingénieuse qu'est le Wakanda, pays fictif extrêmement futuriste et extraordinaire mais aussi tout à fait crédible. J'ai beaucoup aimé le fait que le c½ur du film soit constitué d'une superbe et éloquente allégorie de la fierté de ce que c'est d'être africain, tout en dénonçant la situation actuelle qui est que beaucoup de gens de couleur continuent à être oppressés, tués, injustement discriminés et exclus, honnis, sans aucune raison valable. J'ai trouvé cela très amusant et pertinent que le Wakanda soit la nation qui possède la technologie la plus avancée alors qu'on associe généralement le continent africain à la misère du monde et au sous-développement. Comme nous le montre le film, certes de façon très utopique mais non pas moins réaliste, l'Afrique a un sol qui regorge de richesses extrêmement précieuses pour l'histoire de l'humanité. Simplement, elles ont été soit spoliées par le passé, en conséquence du colonialisme (comme le souligne si bien notre cher Killmonger au début du film), soit elles ne sont pas mises en valeur et exploitées comme il le faut afin de garder l'Afrique dans une position de dominé face à la superpuissance américaine dominante et aux autres pays développés qui lui sont soit-disant supérieurs. Ce qui explique dans le film la politique du Wakanda de ne pas dévoiler quelles sont ses véritables ressources au monde extérieur afin de se protéger de toute menace éventuelle si cela se savait. C'est révélateur d'un traumatisme profond et encore vivace, d'une cicatrice qui ne s'est pas encore refermée, d'une mémoire collective dans laquelle l'individu à la peau blanche nous prend tout, famille, biens, honneur, et ne nous épargne aucune souffrance. En ce sens, le Wakanda est un pays intacte dans sa dignité et dans sa prospérité qui redonne espoir. C'est un vrai havre de paix où chacun peut trouver sa place. Certes, il y a bien certaines tensions d'ordre politique mais une fois que l'on donne sa parole, on ne la reprend pas. Il y a une véritable notion de respect d'autrui au sein de cette nation qui force l'admiration. Qui plus est, comme je le disais en tout début de paragraphe, c'est un pays aux paysages à couper le souffle, dont on ne se lasse jamais. Et je suis bien d'accord sur le fait qu'on y trouve les plus beaux couchers de soleil au monde. C'est absolument saisissant et majestueux à contempler. Mes plans-séquence préférés sont ceux qui se déroulent dans l'au-delà, le monde des ancêtres et des êtres aimés défunts : la teinte que prend le ciel à ces moments-là, mélange d'un pourpre somptueux et d'un rose de soleil descendant, est tout bonnement indescriptible. C'est d'une splendeur incomparable à aucune autre. Le Wakanda est un pays où l'on se sent immédiatement comme chez soi et où le mariage entre une modernité raffinée et un monde traditionnel faits de mille et une couleurs chaudes et vivaces et d'une connexion à la nature brute est tout à fait réussi. Par exemple, le contraste saisissant entre les scènes au marché, qui grouillent de sons, de personnes aux vêtements bariolés arborant tous types de motifs tribaux, avec celles où l'on voit de nos yeux éberlués les rails de trains hi-tech tout simplement visionnaires, loin de nous perdre, nous captive d'autant plus et nous donne envie d'en savoir plus sur cette contrée définitivement pas comme les autres. Un autre point qui m'a séduite : tous les types de cheveux africains sont représentés. Plus de complexes et d'une quelconque honte, les hommes comme les femmes portent fièrement leur coupe de cheveux : afro, dreads, cheveux frisés, crépus, tressés avec des perles, crâne rasé de guerrière... Fini le dictat de la chevelure lissée, et ça fait du bien ! La seule coupe de cheveux "occidentale" du film consiste en une perruque de cheveux ondulés très glamour qui finit en arme surprenante et redoutable et donc par créer un très agréable effet comique ! J'ai trouvé que cette représentation de l'Afrique sous toutes ses formes, faune et flore, us et coutumes, vêtements et traditions capillaires, tendait à renforcer d'autant plus la crédibilité du Wakanda à nos yeux.

Et il n'y a pas que le pays qui a réussi à conquérir mon c½ur, mais également son dirigeant ! In fine, je suis désormais bien contente d'avoir laissé sa chance à T'challa. Tout le potentiel de ce personnage ne m'avait pas sauté aux yeux dans Captain America : Civil War, et pourtant il était bien là. Le film, bien que deux ans se soient passés en réalité, reprend directement là où Civil War nous en avait laissés, avec le retour au pays de son nouveau souverain. On sent qu'à partir du moment où T'challa a pris conscience des responsabilités qu'il va devoir assumer, il a considérablement mûri et il est prêt à faire ce qu'il faut pour être à la hauteur de cette tâche, notamment à se remettre constamment en question. C'est un aspect du personnage qui m'a énormément plu : il est ouvert d'esprit et prend en compte les espérances et les conseils de chacun afin d'être pour son peuple le meilleur roi possible. Il ne se repose pas sur ses lauriers ou sur l'héritage que ses prédécesseurs, et notamment son père bien-aimé, lui ont laissé ; au contraire, il en tire les conséquences qui s'imposent et sait quels combats sont justes à mener. D'autre part, ce qui m'a touchée en plein c½ur, c'est le fait que T'challa ne considère jamais sa gentillesse comme une faiblesse, mais au contraire comme sa plus grande force. C'est ce qui fait de lui un Black Panther différent des autres. Il est toujours prompt à la miséricorde, à pardonner et à tendre la main à celui qui en ont besoin. Quoiqu'il puisse faire, T'challa ne trahit jamais les valeurs chères à son c½ur et agit toujours en son âme et conscience. Il a un code d'honneur et fait toujours preuve d'une grande bonté et générosité, peu importe qui se trouve face à lui. Il accorde pleinement sa confiance et, à mes yeux, cela n'en fait pas quelqu'un de faible et de naïf mais un homme extraordinaire, qui mérite amplement sa couronne. T'challa a des principes, une façon de penser et d'agir avec un esprit ouvert et positif qui m'ont énormément parlé. J'admire énormément ce personnage et il en est devenu l'un de mes préférés du MCU, ce qui, je vous le rappelle, n'était pas gagné. Les premières impressions sont souvent trompeuses, que voulez-vous. Pour ma part, je suis ravie de m'être fourvoyée : T'challa est un personnage magnifique qui me ressemble beaucoup. Je me retrouve en lui, dans la beauté de ce qui l'anime, dans cet espoir qu'il a en l'humanité, dans sa maturité et dans ses décisions fort judicieuses. Et puis, il faut dire que Chadwick Boseman est un acteur très convaincant et agréable à regarder ; ça, je n'ai jamais dit le contraire...

Concernant le personnage d'Erik Stevens, dit Killmonger (soit "le massacreur", ça annonce déjà la couleur), j'ai trouvé que la psychologie de ce personnage était très bien construite. Pourtant, autant Michael B. Jordan a un fort capital sympathie (et un physique encore une fois pas vilain pour les yeux...), autant son personnage aurait de quoi nous répugner. En effet, je n'ai pas du tout adhéré aux méthodes que ce dernier emploie, cette dévastation et cet effroi qu'il sème sur son passage, les dégâts irréversibles qu'il produit pour la conquête d'un pays qu'il n'aime même pas. J'ai trouvé cela tout bonnement pathétique, désolant, que c'était un déchaînement de violence physique et verbale totalement inutile... Il n'empêche que le personnage et ses actions restent tout à fait cohérent avec sa façon de penser. Ses décisions et ses motivations prennent tout leur sens lorsque l'on comprend ce qu'Erik a traversé afin d'en arriver là. Cela suit un raisonnement logique et c'est ce qui rend cette situation tragique d'autant plus navrante. On ne pouvait pas s'attendre à ce qu'Erik agisse de manière pacifique quand on sait qu'il n'a connu que la violence des ghettos puis l'horreur de la guerre toute sa vie. Et puis, dans son désir dévorant de révolte face à l'oppresseur blanc, le discours d'Erik, aussi animé par la haine et la vengeance à l'état pur soit-il, se tient : il parvient à nous parler, à nous toucher d'une certaine manière, à nous faire se sentir concernés et à faire naître en nous des sentiments de honte, de culpabilité, de profonde tristesse et d'indignation. Donc non, je ne cautionne absolument pas la façon de procéder du personnage au cours du récit, mais j'ai entendu son cri de révolte, son appel déchirant et assourdissant à la liberté d'être lui-même, et d'être aussi accepté par les siens, ceux avec qui il aurait dû grandir, ceux qui auraient dû le protéger. In fine, ce personnage qui me dégoûtait de prime abord à réussi à m'émouvoir à un point que je n'aurais même pas cru possible. Je l'ai trouvé beaucoup plus humain qu'il n'y paraît dans l'intensité de ses émotions, même si les principales sont foncièrement négatives... Il restait tout de même une parcelle de lumière dans son c½ur brisé. Je dirais que celui qui incarne véritablement la cruauté dans toute sa splendeur au niveau des personnages, c'est celui d'Ulysse Klaue. Étant donné que mon visionnage d'Avengers : L'ère d'Ultron remonte à il y a quatre ans maintenant et qu'il n'y jouait pas forcément un rôle majeur (du moins, pas dans mes souvenirs), j'en avais oublié cet odieux individu que le grand Andy Serkis interprète à merveille. J'ai trouvé que le personnage du méchant qu'est Ulysse représentait bien la facette la plus sombre et la plus moche de notre humanité : celle de la peur irrationnelle et destructrice de tout ce qui est différent. Ulysse se permet de tourmenter le peuple wakandais depuis plus de trente ans simplement parce qu'à ses yeux, ils sont des "sauvages". Il n'a même pas l'intelligence d'esprit de reconnaître leur grand génie, tout ce que les habitants du Wakanda ont pu accomplir de beau et de bénéfique. Au lieu de ça, il pille sans remord aucun leurs ressources, et il en est fier, le bougre ! À mes yeux, Ulysse est un homme mesquin aveuglé par son appât du gain et par des préjugés qui sont enracinés dans la plupart d'entre nous à cause de l'éducation qu'on a reçue et de l'héritage que nos anciens ancêtres colonisateurs nous ont laissé. À nous aussi de dépasser ce stade de racisme banalisé et de prouver qu'on peut changer la donne, que l'on vaut mieux que ça, que ce passé éc½urant d'esclavage, de ségrégationnisme et de discrimination raciale.

J'en arrive désormais à ma partie préférée de la chronique, la cerise sur le gâteau pour moi : la représentation de la femme dans ce film, et notamment des femmes de couleur. Celles-ci subissent souvent au quotidien une double discrimination : une discrimination raciale doublée d'une misogynie, à tout le moins d'un certain sexisme, que subissent toutes les femmes. Ryan Coogler brise ici l'image totalement faussée de la femme comme incarnation d'un sexe faible considérablement sous-estimé avec pas moins de quatre personnages principaux féminins qui vont se révéler être de véritables piliers pour le héros de l'intrigue et être représentatives d'un féminisme qui leur est propre tout en ayant un combat pour l'égalité commun. Ma petite favorite, c'est Shuri, la petite s½ur du roi T'challa. Non seulement je la trouve absolument magnifique, trop mignonne, extrêmement drôle et cool avec son petit côté malicieux juste irrésistible, mais en plus, Shuri est un personnage d'une intelligence extraordinaire, qui vous en coupe le souffle tant ses capacités en matière de créativité et de prouesses techniques et scientifiques sont hors normes. Comme le soulignait très bien le documentaire qui suivait la diffusion du film sur Canal + et que j'ai trouvé pour ma part très intéressant et pertinent, Shuri est certainement le personnage le plus ingénieux et doué d'un génie ahurissant de l'univers Marvel, plus brillant encore qu'un Tony Stark ou qu'un Bruce Banner (attention, je n'ai rien contre ces deux messieurs, au contraire). Et elle est une femme, jeune de surcroît ! Elle incarne une jeunesse inspirante et inspirée, qui se bat pour un avenir meilleur en développant des idées prodigieuses, en les réalisant de façon concrète, en étant passionnée et plus motivée que jamais à prouver ce qu'elle vaut ! De quoi faire ravaler leurs paroles à certains vieux schnocks qui ne payent rien pour attendre... J'ai tout autant adoré les trois autres portraits de femme qui sont dressés dans le film. Okoye représente la femme qui n'a guère besoin de fanfreluches pour se sentir puissante, dominatrice et féminine. Elle est femme, tout simplement, et il se dégage d'elle une force tout simplement spectaculaire, qui a de quoi vous faire mettre un genou à terre (le gif que j'ai choisi de mettre en fin d'article l'illustre à merveille par ailleurs). Okoye est aussi une femme d'honneur, qui respecte ses engagements envers son pays avec une rigueur époustouflante. Sa fierté et son amour incommensurable pour son pays et pour tout ce qu'il incarne ne peut que nous en faire avoir des frissons tant c'est authentique et saisissant. Par ailleurs, parler de la femme remarquable qu'est Okoye me permet par la même occasion d'évoquer l'armée royale de T'challa, composée exclusivement de femmes au tempérament de guerrières, des femmes fortes, splendides, qui savent défendre leurs idéaux avec les armes s'il le faut, à qui l'on accorde une confiance sans limites, entre les mains desquelles on remettrait même la vie du monarque et la pérennité de son territoire sans hésitation. Et bon sang que cela fait du bien de voir des femmes occuper une place aussi importante ! Nakia, quant à elle, est une espionne redoutable, qui prend énormément de risques pour des causes et des personnes qui lui tiennent à c½ur. Elle se bat pour un monde plus juste et plus beau pour tous. Et je trouve qu'elle apporte une autre image de la femme badass : contrairement à Okoye qui n'apprécie guère la coquetterie, Nakia aime s'apprêter, porter des jolies robes. Elle dégage quelque chose de sensuel et de très femme fatale, même dans les tenues les plus simples. Pourtant, malgré la différence entre les deux en ce qui concerne d'exprimer leur féminité, toutes les deux sont des femmes qui s'assument telles qu'elles sont et qui ne se laissent pas faire, loin de là. Je termine avec Ramunda, la mère de notre nouvellement roi. Cette femme m'a vraiment touchée, elle souhaite juste ce qu'il y a de mieux pour ses enfants et sa nation et elle apporte tous ses bons conseils à son fils héritier tout en le laissant faire ses propres choix et apposer sa propre marque, sa propre manière de régner sur le Wakanda. J'ai trouvé qu'elle avait une merveilleuse relation avec ses deux enfants, elle les valorise et les encourage à rayonner autant l'un que l'autre. Et puis, quelle grâce, quelle élégance ! Angela Bassett a vraiment un port de tête altier, digne d'une vraie souveraine. Cette femme dégage un tel charisme, une telle puissance rien qu'en apparaissant simplement à l'écran. La grande classe, quoi. Et dans l'ensemble, le casting est vraiment extrêmement convaincant, grandiose même.

Bon, promis, dernier point avant la conclusion et pas des moindres : la musique. Mamma mia, il fallait que je vous en parle, c'était obligé ! Avant de voir le film, je connaissais déjà la chanson Pray for me de The Weeknd et Kendrick Lamar qui avait juste bercé mon année 2018. Cette chanson, je l'aime de tout mon c½ur et, quand on met ses paroles en relation avec les histoires de T'challa et de Killmonger, on ne peut l'en aimer que d'autant plus ! Elle reste ma chanson fétiche de cette bande soundtrack et, lorsque je l'ai entendue dans le film (lors d'une scène vraiment canon qui plus est), c'est simple, je jubilais. Littéralement. J'ai aussi succombé face à la petite pépite musicale qu'est la chanson du générique de fin, All the stars, interpretée par Kendrick Lamar et SZA. Je l'écoute en boucle depuis mon visionnage. Et mention spéciale au clip vidéo qui baigne totalement dans l'ambiance du film, j'ai tout bonnement adoré ! Les chansons originales du film autant que sa musique instrumentale ont ce point commun d'allier à merveille les sons de nombreuses percussions, dans la lignée de la plus pure tradition musicale africaine, avec celui sourd d'instruments modernes, une rythmique et des sonorités qui ressemblent énormément à ce que produit la french touch, comme si une petite influence de Daft Punk était passée par là. Cela donne un rendu tout simplement délicieux pour les oreilles ! J'ai aussi énormément aimé les morceaux au violon que l'on pouvait entendre lors des moments plus solennels du film. C'était juste profondément beau et tout à fait approprié ; à mes yeux , cela a apporté au film plus d'intensité, de profondeur, d'éclat.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à regarder Black Panther séance tenante. La musique est au top, les acteurs sont au top, l'histoire est au top. Bon, je le reconnais, c'est très prévisible mais in fine, cela ne m'a pas gênée tant que ça, tant j'étais prise dans ce que je regardais. Et j'y croyais vraiment. Même si je savais que ça allait se finir autrement, j'y ai vraiment cru à un moment donné car je vivais le moment à fond et j'étais complètement obnubilée par ce qui se passait sur mon écran, au point d'en pousser de petits glapissements exaspérants (pour qui était à mes côtés sur sur le canapé, à savoir mon papa). Bref, le scénario n'est pas des plus originaux mais il a le mérite de nous tenir en haleine et de nous faire croire à ce que l'on vit sur le moment présent. Pour ma part, c'est surtout le message que je retiens : celui d'une Afrique forte, fière de ses racines, qui ne se laisse plus marcher sur ses plates-bandes et qui devient un modèle pour les autres nations à travers l'extraordinaire pays fictif qu'est le Wakanda. Je pense que ça peut nous donner à tous une bonne leçon de courage et d'amour de soi, et nous donner aussi l'envie de nous dépasser. Quoiqu'il en soit, j'ai été totalement emballée par ce film et je suis vraiment contente de tout le succès qu'il a pu récolter : plus de 1,3 milliard de dollars au box-office, des avis unanimes concernant sa qualité en tant qu'½uvre cinématographique et que divertissement... C'est amplement mérité, je vous l'assure. Je suis impatiente à l'idée d'un Black Panther 2, prévu pour 2020 si je ne dis pas de bêtises, mais en même temps, j'ai un peu d'appréhension... En effet, le premier film se repose en grande partie sur l'effet de surprise avec la découverte du Wakanda et de toutes ses richesses ainsi que d'un casting essentiellement de couleur. Avec la suite, cet effet sera totalement perdu et ce qui pourrait avoir le potentiel de surprendre le spectateur résidera essentiellement dans le scénario et l'apparition d'éventuels nouveaux personnages. Ne connaissant absolument pas les comics d'origine, je ne sais pas ce que ça va donner mais j'attends du lourd en tout cas et j'ai confiance ! Je conclurai cette chronique en rendant un petit hommage à un grand monsieur : Stan Lee. Cela m'a fait un pincement au c½ur inévitable lorsque je l'ai vu dans Black Panther. Je me suis alors dis qu'on n'aurait jamais plus droit à ses légendaires caméos dans les films du MCU et surtout qu'on avait perdu quelqu'un d'important, un homme qui, notamment, dans les années soixante a créé avec son comparse Jack Kirby un super-héros de couleur noire auquel tous les gens de ce groupe ethnique et même au-delà pourraient s'identifier, un homme visionnaire qui tout au long de sa vie nous a mis des étoiles plein les yeux et qui est parti désormais les rejoindre. Alors, pour Stan Lee et pour l'ensemble de son ½uvre, je n'ai qu'une chose à dire : EXCELSIOR !

Nanette ♥

FICHE FILM : Black Panther
Source du gif : crypticavengers (tumblr).

Un gros coup de c½ur ♥ pour un film grand public important que tout le monde devrait voir ! WAKANDA FOREVER !
Tags : Fiche film, Black Panther, film de super-héros, MCU, 2018, Ryan Coogler, Disney, Action, Futurisme, Science-fiction, Héritage, Afrique, Royauté, Rivalité, Honneur, Chadwick Boseman, Michael B. Jordan, Lupita Nyong’o, Letitia Wright, coup de coeur ♥
​ 11 | 56 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.47.240) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 13 janvier 2019 10:47

Modifié le lundi 21 janvier 2019 09:47

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (4 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile