Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Plus d'actions ▼
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 72 805 Visites
  • 5 349 Kiffs
  • 25 296 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche lecture
  • Fiche Lecture
  • grandir
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • secrets
  • service de presse

486 archives

  • FICHE LECTURE : Réputation
  • FICHE LECTURE : Découvrir Tokyo en manga
  • FICHE LECTURE : 100 % Bio - T9 : Les femmes artistes, vues par une ado (et par sa s½ur)
  • FICHE LECTURE : A(ni)mal
  • FICHE LECTURE : Simon, apprenti dragon

651 fans

  • The-Nexus
  • flowerroad
  • Lady-Haddington
  • MusicPaintings
  • thisisiwi

395 sources

  • litterature-et-cinema
  • Vanessa-Hudgen
  • flowerroad
  • thisisiwi
  • SonicAlliance

Son morceau préféré

Parallel Heart

Jouer    Parallel Heart

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

43 articles taggés Contemporain

Rechercher tous les articles taggés Contemporain

FICHE LECTURE : Le secret d'Ella

FICHE LECTURE : Le secret d'Ella
• TITRE V.O. : Ella on the outside.
• AUTRICE : Cath Howe.
• ANNÉE : 2018 (ANGLETERRE) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse, contemporain.
• THÈMES : Adolescence - Collège - Intelligence - Déménagement - Prison - Chagrin - Incompréhension - Maladie - Harcèlement - Méchanceté - Cruauté - Secrets - Famille - Amitié - Acceptation de soi - Confiance - Entraide - Bienveillance - Humour...
• PAGES : 256.

« — Chacune va raconter un secret.
Il en faut un que personne ne connaît.
L'angoisse me saisit.
Un secret...
Je n'arrive à penser qu'à celui de notre famille. Maman m'a demandé de ne le raconter à personne. »


Ella est nouvelle dans l'école et n'a pas encore d'amis. Très vite, Lydia, la fille la plus populaire de la classe, la prend sous son aile. Ella est folle de joie ! Mais cette amitié a un prix et elle devra faire un choix difficile. L'amitié au prix d'un secret.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du Secret d'Ella par Cath Howe. Je remercie infiniment les éditions Flammarion jeunesse pour ce très bel envoi.

Sans trop entrer dans les détails car le roman est somme toutes assez court, j'ai immensément aimé cette tranche-de-vie adolescente dont la très jeune héroïne, Ella, m'a d'emblée été extrêmement attachante. Ella est en effet une collégienne qui se retrouve à cette période charnière entre l'enfance et l'adolescence où, bien que conservant toujours son innocence de petite fille, elle voit déjà du haut de ses douze ans le monde avec des yeux plus adultes, faisant ainsi preuve d'une certaine maturité qui tranche avec sa candeur et sa bonne volonté enfantine, et c'est ce qui en fait pour moi une protagoniste réaliste, proche de nous et donc profondément touchante.

J'ai également beaucoup apprécié le fait que, pour un récit jeunesse/middle grade, Le secret d'Ella aborde des thématiques très fortes et indéniablement sombres telles que l'incarcération d'un parent, la maladie mentale, le deuil ou bien encore les amitiés toxiques. L'autrice traite à mon sens de ces sujets percutants et épineux avec beaucoup de tact, de sincérité mais aussi d'humour. En outre, elle nous démontre bien que personne n'est ni tout blanc, ni tout noir dans la vie, qu'il est normal de ressentir un besoin viscéral d'être aimé au point de totalement renier la maxime « Mieux vaut être seul que mal accompagné » et que le plus important, c'est d'apprendre de ses erreurs et de faire ce qui est juste, quel qu'en soient les conséquences. On gagne toujours à être bienveillant et à défendre l'opprimé, toujours.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous plonger entre les pages vibrantes de lumière et d'humanité du Secret d'Ella, vous ne le regretterez assurément pas ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Le secret d'Ella, Cath Howe, Flammarion jeunesse, Littérature anglaise, 2018, 2020, Jeunesse, Contemporain, adolescence, collège, intelligence, déménagement, prison, chagrin, incompréhension, harcèlement, méchanceté, cruauté, secrets, famille, amitié, acceptation, confiance, entraide, bienveillance, humour, Excellente lecture !
​ 8 | 48 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 13 avril 2021 15:30

Modifié le vendredi 16 avril 2021 07:51

FICHE LECTURE : Demain est un autre jour

FICHE LECTURE : Demain est un autre jour
• TITRE V.O. : The Life List.
• AUTRICE : Lori Nelson Spielman.
• ANNÉE : 2013 (ETATS-UNIS ; FRANCE).
• GENRE(S) : Romance, contemporain.
• THÈMES : Amour - Amitié - Famille - Deuil - Recommencement - Relation mère/fille - Changer sa vie - Nouveau départ - Suspens - Retrouvailles - Secrets - Héritage - Rêves - Espoir - Humour...
• PAGES : 441.

Qu'avez-vous fait de vos rêves de jeunesse ?

Brett Bohlinger, elle, a un an pour le découvrir. Pensant hériter de l'empire cosmétique familial à la mort de sa mère, elle apprend que cette dernière, qui avait pour elle de tout autres projets, ne lui a légué qu'un vieux bout de papier: la liste de tout ce que Brett voulait vivre quand elle avait 14 ans. Si elle veut toucher sa part, la jeune femme doit réaliser chaque objectif de cette life list.

Enseigner ? Aucune envie. Un bébé ? Andrew, son petit ami, n'en veut pas. Tomber amoureuse ? C'est déjà fait, grâce à Andrew. A moins que...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un roman qui attendait depuis belle lurette que je le lise dans ma PAL gargantuesque, j'ai nommé Demain est un autre jour par Lori Nelson Spielman.

Très sincèrement, je ne saurais pas vous dire quand j'ai acheté ce livre. Peut-être début 2016. Autrement dit, il a dû sagement patienter pendant plus de quatre ans pour qu'in fine... Je le dévore en moins de deux jours. Je regrette tellement de l'avoir laissé prendre la poussière ainsi alors qu'il vaut en réalité bien plus que ça. J'appréhendais le moment où il faudrait que je le commence car il avait fait l'événement au moment de sa parution et généralement, je déteste laisser sa chance à tout ce qui fait le buzz ; ça me donne la sensation d'être un vulgaire mouton de Panurge (pardon pour les moutons de Panurge) qui suit bêtement le mouvement. Eh bien parfois, faire comme tout le monde, ça a du bon !

... Même si la mère de notre personnage principal, elle, dirait probablement le contraire. En parlant d'elle, Elizabeth est une figure maternelle solaire (à l'image de ma maman d'amour qui porte le même prénom qu'elle, un signe, certainement) qui, malgré le fait qu'elle soit malheureusement passée dans l'au-delà, ne cesse jamais de darder de ses rayons. Pourtant, je n'étais pas tout à fait d'accord avec sa façon de penser au début du récit. Je me demandais de quel droit osait-elle chambouler l'existence de son unique fille en lui imposant un ultimatum des plus ridicules ? Le concept de la life list qu'elle défend, passe encore ; j'approuve même totalement. Il faut prendre le taureau par les cornes et faire de ses rêves une réalité tout au long de notre existence, en y allant pas à pas, à notre rythme. Mais réaliser des objectifs tels qu'avoir un bébé ou tomber amoureux en un an, comme s'il suffisait de claquer des doigts pour que cela nous tombe tout cuit dans le bec pile au bon moment, et qui plus est simplement sous peine de ne pas pouvoir obtenir notre héritage, cela me semblait tout ce qu'il y a de plus improbable, pour ne pas dire impossible. Ce n'était purement et simplement pas crédible à mes yeux et j'avais également peur que l'intrigue tombe dans tous les clichés possibles de la romance feel good où tout se termine bien à la façon conte de fées moderne.

Vous l'aurez sans doute compris, avant même de découvrir cette histoire par moi-même, je m'étais déjà permise de la juger et de la prendre pour tout ce qu'elle n'était pas, à savoir une intrigue décousue, sans âme, sans une once de cohérence comme on voit des centaines. En réalité, tout s'imbrique parfaitement dans ce récit. À partir du moment où Brett va vouloir suivre les dernières volontés de sa mère, tout ou presque va s'enchainer tel un effet boule de neige, de la façon la plus naturelle et évidente qui soit, sans qu'elle ni le lecteur ne s'en rende véritablement compte. Son quotidien changeant va la porter et c'est bien là au fond que la vie fonctionne, à la façon d'un cours d'eau qui ne cesse jamais de s'écouler. Là où nous avons notre mot à dire dans cette affaire, c'est concernant la rapidité et la manière dont nous souhaitons descendre ce cours d'eau, avec quoi et qui. Toute cette métaphore sur l'or bleu qui coule inlassablement pour vous dire qu'au fur et à mesure que j'avançais dans ma quête de la clé du bonheur au côté de Brett, je comprenais enfin le magnifique et vibrant message, la pléthore de messages fondamentaux qu'Elizabeth, la maman fictive qui incarne l'amour de toutes les mamounes du monde, et Lori, l'autrice qui écrit avec son coeur et sa tête pleine de rêves, tentaient de me faire passer. Il n'est jamais trop tard, rien n'est écrit à l'avance, rien n'est immuable et la vie a toujours un atout dans sa manche, elle n'aura de cesse de nous surprendre, même lorsque nous sommes intimement convaincus du contraire. Le coeur a ses raisons que la raison ignore, sûrement l'un des proverbes les plus connus mais les moins bien compris et appliqués alors qu'avec Demain est un autre jour, cela m'a semblé clair comme de l'eau de roche. Certaines personnes et activités ne sont pas faites pour nous alors qu'elles auraient en apparence tout pour nous satisfaire. Ne jamais se contenter de ce que l'on croit être bon pour nous mais suivre les battements ardents de notre coeur qui ne se trompe jamais. Mais la moralité qui m'a le plus marquée dans cette histoire, c'est la suivante : on ne peut pas résoudre tous les mystères de notre existence. On peut être capables de réparer certains de nos actes manqués mais l'on ne peut avoir une emprise sur tout et sur tout le monde. Certaines choses peuvent échapper à notre contrôle et l'on aura beau redoubler d'efforts pour régler la situation, nous ne serons jamais à l'abri d'échecs parfois inévitables. Certaines histoires ne se terminent pas bien mais l'on peut les conclure avec la saveur douce-amère d'un citron mal pressé que l'on aura pas totalement réussi à transformer en limonade si l'on s'en donne les moyens. Mieux vaut cela à la sensation écrasante du regret et de l'abandon.

Pour conclure, je ne peux que chaleureusement vous recommander la lecture de cet ouvrage qui, malgré quelques menus défauts que j'ai choisi de ne pas expliciter ici et qui m'ont empêché d'avoir un authentique coup de c½ur, s'est révélé être une découverte diantrement surprenante et irradiant de bonnes ondes. J'aime à dire que Demain est un autre jour a fini par m'apprivoiser à la façon du Petit Prince avec son renard bien-aimé. D'indubitablement sceptique, je suis parvenue petit à petit à abaisser mes barrières et à me laisser séduire par une histoire et des protagonistes qui ont résolument de quoi nous faire fondre ! En clair, il s'agit là d'un roman empreint d'humanité et de sagesse que je suis fière de posséder ! ★★★★★

Nanette ♥

« Tu es le cadeau qu'on ne se lasse pas de recevoir. »
Tags : Fiche lecture, éditions Pocket, Demain est un autre jour, Lori Nelson Spielman, 2013, Littérature américaine, romance, Contemporain, Amour ♥., amitié, Famille ♥, Deuil, Recommencement ♥, relation mère/fille, changer sa vie, nouveau départ, suspens, retrouvailles, secrets, héritage, rêves, espoir, humour, Excellente lecture !
​ 6 | 80 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 21 juillet 2020 08:07

Modifié le lundi 27 juillet 2020 10:04

FICHE LECTURE : Zazie dans le métro

FICHE LECTURE : Zazie dans le métro
• AUTEUR : Raymond Quenaud.
• ANNÉE : 1959 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Paris - Enfance - Découvertes - Famille - Argot - Absurde - Grandir - Apprentissage - Culot - Panache - Amitié - Amour - Mystère - Humour - Trente Glorieuses - Tourisme...
• PAGES : 192.

Zazie débarque à Paris pour la première fois chez Tonton Gabriel. Le Panthéon, Les Invalides et le tombeau du véritable Napoléon, elle n'en à que faire ! Mais kess-qui l'intéresse alors, Zazie ? Le métro ! Et quand elle apprend que les employés sont en grève, elle leur envoie une volée d'injures. Ne contrariez pas Zazie !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un véritable ovni de la littérature française, j'ai nommé Zazie dans le métro signé par le célèbre romancier, poète et dramaturge Raymond Quenaud. Roman phare des années 50-60, ce titre m'attirait particulièrement parce qu'il est tout ce qu'il y a de plus représentatif des méthodes d'écriture employées par l'OuLiPo, soit l'Ouvroir de Littérature Potentielle. Les écrivains membres de ce groupe dont Quenaud était par ailleurs le cofondateur défendaient mordicus l'idée qu'il fallait déjouer les habitudes pour atteindre à la nouveauté, ce que je ne peux qu'approuver. Et avec Zazie dans le métro, je puis vous assurer qu'il en a amené, Raymond Quenaud, un vent de fraîcheur et de nouveauté pour démarrer les Swinging Sixties sur les chapeaux de roues !

Très sincèrement, ce type d'histoires, ou ça passe ou ça casse. En effet, soit l'on adhère totalement au délire et dans ce cas, on prend un pied juste d'enfer à déambuler dans les rues de Paris réinventées par Zazie et sa drôle de troupe... soit ça casse car l'on ne comprend absolument rien à ce qui se passe, ça n'a ni-queue ni-tête à nos yeux et l'on peut carrément finir par abandonner le roman alors qu'il n'est déjà bien épais à cause de cela. Personnellement, je fais assurément partie du groupe de ceux qui adhèrent alors que pourtant, c'était loin d'être couru avance. Je ne m'attendais effectivement pas du tout à ce que ce titre me plaise autant, c'est dire. Sa tête ne me revenait franchement pas, voilà tout. Et puis surtout, je me disais avant même de le commencer que cela allait être un gloubi-boulga informe qui se pense intelligent sans l'être. Comme quoi, il ne faut pas juger un livre d'après son apparence et les racontars, ma leçon est désormais bien apprise !

La première chose qui détonne avec cet ouvrage en tout point pas comme les autres, c'est son écriture et en particulier la langue employée tout au long du récit. Zazie dans le métro se voulait entièrement rédigé en néofrançais. Construite à coup de franglais/américanismes en veux-tu en voilà, de fautes d'orthographe volontaires ou bien encore de phrases monosyllabiques, cette revisite de notre chère langue de Molière à la musicalité et au charme fort singuliers avait tout pour me débecter d'entrée de jeu. En réalité, c'est à mon sens l'un des aspects du récit qui lui donne le plus son aura indescriptible et son identité purement et simplement indéfinissable. À vrai dire, je me suis même surprise à la fin de ma lecture à reprendre malgré moi des expressions employées par Zazie et ses comparses ! Qui l'eût cru ?

Plus sérieusement, je n'ose imaginer tous les efforts qu'il a fallu déployer à Raymond Queneau, membre à l'époque de l'Académie française, pour laisser telles qu'elles toutes les fautes et autres contractions réalisées dans son manuscrit originel dans le but de rendre au mieux possible le parler du Français moyen des Trente Glorieuses. À sa façon résolument fantasque, Zazie dans le métro se veut indéniablement un témoin de son temps, de cette période d'après-guerre prospère où l'on fantasmait tout spécialement sur le rêve américain, où la moindre breloque vendue par les Amerloques valait tout l'or du monde et où la simple mention du "titi métro parisien" pour une jeune fille de Province lui mettait les sens en émoi. En émoi, mon cul ! que me répondrait sans doute Zazie - mais moi, j'ai su voir clair dans son petit jeu...

En parlant justement de métro, on n'en voit in fine guère la couleur dans cette intrigue qui en recèle pourtant tout un arc-en-ciel. On s'en va grimper tout en haut de la Tour Eiffel, on s'en va admirer la Sainte-Chapelle sans que l'on sache s'il s'agit véritablement de la Sainte-Chapelle mais alors que Zazie, elle, tout ce qu'elle voulait, c'était emprunter le métro, ben non, que nenni ! Si pendant une bonne partie du récit, je n'ai pas compris pourquoi le roman se nommait ainsi alors qu'on avait voulu voir l'métro mais qu'on n'avait pas vu l'métro, j'ai au dernier chapitre eu une révélation des plus étonnantes.

De mon côté, j'aime à voir ici le métro comme une métaphore de tout ce que Zazie a vécu au cours de sa brève mais intense journée à la découverte de Paris. Notre héroïne pré-adolescente, bien loin de se contenter de réaliser une simple virée touristique, va se retrouver sans vraiment le vouloir embarquée par le tourbillon fou de la vie au côté de personnages à la fois complètement déjantés et indubitablement touchants qui ont tous un vécu qui leur est propre suite à la guerre et à l'état déplorable dans lequel elle a laissé notre pauvre France. Même 15 ans après, il faut encore tout reconstruire et certains protagonistes opèrent leur renouveau de façon pour le moins... tordue. Raymond Queneau nous dépeint un Paris en fête malgré la souffrance, un Paris qui a su garder de sa superbe malgré l'Occupation passée, une Ville de l'Amour et Ville-Lumière assurément décadente et attrayante. Moi qui suis la première à dénigrer notre fameuse capitale, j'éprouve désormais l'irrésistible envie de m'y rendre pour arpenter les mêmes rues que notre jeune demoiselle à la répartie cinglante et sulfureuse et pour contempler dans ces endroits pour la plupart d'un gris morne toutes les nuances de son voyage initiatique.

Pour conclure, si vous souhaitez embarquer pour une histoire des plus rocambolesques, hilarantes et irrévérencieuses au côté d'une extraterrestre à la langue bien pendue qui ne perd rien pour attendre et que l'on désire pourtant à de multiples reprises applaudir à deux mains tant l'on se demande où elle va chercher tout ça, alors Zazie dans le métro est le roman qu'il vous faut ! Savoureux et burlesque jusqu'au bout, je n'escomptais néanmoins pas cette conclusion à la mélancolie et à la maturité désarmantes. S'il y a un roman qui répond à l'adage « La vie est une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi l'on va tomber », c'est bien celui-là ! ★★★★(★)

Nanette ♥

« Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire. »
Tags : Fiche lecture, Editions Livre de Poche, Zazie dans le métro, Raymond Queneau, 1959, Littérature française, Contemporain, Paris, Enfance, Découvertes, Famille ♥, Argot, Absurde, Grandir, Apprentissage, Culot, Panache, Amour ♥., Amitié ♥, Mystère, Humour, Trente Glorieuses, Tourisme, Très bonne/excellente lecture
​ 4 | 30 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 24 juillet 2020 05:41

Modifié le samedi 25 juillet 2020 10:25

FICHE LECTURE : Mauvaise graine

FICHE LECTURE : Mauvaise graine
• AUTEUR : Nicolas Jaillet.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Grossesse - Super-pouvoirs - Enquête - Maternité - Action - Violence - Complot - Humour...
• PAGES : 288.

Jeune institutrice, Julie mène une vie tranquille de célibataire sans histoire. La première surprise, c'est ce bébé dans son ventre, arrivé là mystérieusement et pourtant, elle sait bien qu'un enfant, ça ne se fait pas tout seul. La deuxième surprise, plus grande encore, c'est que cette grossesse développe chez elle d'étranges pouvoirs. Ne lui reste plus qu'à mener l'enquête pour comprendre ce qui lui arrive et régler ses comptes...

À mi-chemin entre Kill Bill et Bridget Jones, Mauvaise graine est un roman fantasque et trépidant à savourer sans reprendre son souffle.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman Mauvaise Graine signé Nicolas Jaillet. Je remercie infiniment La Manufacture de livres (quel joli nom pour une maison d'édition, vous ne trouvez pas ?) pour ce très bel envoi.

Je ne vais pas vous mentir, ce roman fut pour moi une lecture un tant soit peu en demi-teinte. Le postulat de départ avait pourtant de quoi me promettre monts et merveilles : une jeune instructrice qui se retrouve en cloque sans quoi ni ouf, sans le moindre mode d'emploi et surtout... sans comprendre pourquoi. Ben oui, la Julie, ça fait bien longtemps qu'elle n'a pas été chatouillée à un certain endroit si vous voyez ce que je veux dire. J'étais extrêmement curieuse de découvrir de quoi il allait retourner avec ce livre, d'autant plus que l'on nous vend dans le résumé un récit loufoque et trépidant à la sauce Kill Bill mixé à du Bridget Jones en puissance, s'il vous plaît, rien que ça. Et effectivement, j'ai bien retrouvé l'influence de ces deux ½uvres cinématographiques aussi éloignées l'une de l'autre que possible que Nicolas Jaillet est parvenu à rassembler avec beaucoup de brio, bien que la violence et l'adrénaline de Kill Bill finit par rapidement prendre le pas sur les "menus" tracas d'une célibataire terrassée par sa propre existence comme cela peut être le cas pour la so british Bridget Jones. Autrement dit, on n'est pas là pour se déguiser en lapin de playboy histoire de se rendre à un bal de printemps, même si je suis sûre que Julie aurait adoré ça, mais plutôt pour casser des culs, comme le disent les Américains, à la mode hardcore.

Si je me suis délectée de cet aspect tout ce qu'il y a de plus trash et irrévérencieux de ce récit, j'ai en revanche eu du mal à accepter la tournure que prenaient les événements au fur et à mesure que l'on progressait dans l'intrigue. Déjà, j'aurais aimé que l'on me prévienne que Jane the Virgin entrait également dans la composition du combo de choc ayant inspiré la rédaction de ce bouquin complètement déjanté et explosif. L'association tout ce qu'il y a de plus improbable entre le sanguinolent Kill Bill et la rocambolesque aventure amoureuse vécue par l'inénarrable Bridget Jones, c'était à mon sens bien suffisant pour produire un cocktail molotov qui détonne. Maintenant, ajoutez à cela une pincée de Jane the Virgin (au moins pour l'idée de base, la petite, "mauvaise" graine qui fera germer tout le reste) et vous avez... un ovni. Ne vous y détrompez pas, en temps normal, j'aime les ovnis, je m'en fais la plus fervente partisane ; je les plébiscite avec une force et une conviction telle que cela en devient parfois sérieusement indécent. Indécent, ce récit l'est, assurément, et il est tant d'autres choses. Des choses que je n'escomptais au fond absolument pas, et c'est bien là le problème.

En parcourant la quatrième de couverture, je m'étais bizarrement imaginée un scénario beaucoup plus terre-à-terre et centré sur l'amour filial pouvant naître entre une femme et son enfant au moment de la grossesse. Je reste par ailleurs intimement convaincue que les super pouvoirs de Julie et tout le côté "complot/secret défense" qui accompagne ce phénomène clairement surnaturel dans le romans ne constituent in fine qu'une vaste métaphore sur le monde qui nous entoure, sur cette société patriarcale qui viole constamment le corps et l'âme des femmes, qui leur dictent quand et comment elles doivent être ou ne pas être mères, qui les maintiennent à un étage inférieur dans la hiérarchie sociale pour que le mâle dominant soit toujours valorisé. Simplement, j'aurais aimé que tout ceci soit énoncé de façon résolument plus limpide, sans tout le décorum et le sensationnel autour : les effusions de sang, les laboratoires glauques à souhait... D'ailleurs, je ne parviens toujours pas à comprendre le pourquoi du comment, l'origine du n½ud même de l'intrigue, et cela me perturbe profondément. Je pense que je ne suis pas allée à la rencontre de ce roman au bon moment. Je désirais intensément le lire mais je n'étais pas prête à en recevoir le contenu, qui m'a fait l'effet d'un uppercut en pleine figure pendant près de 350 pages. L'intrigue est menée avec intelligence, clairvoyance et beaucoup d'humour onctueusement corsé et décapant, mais je n'ai malheureusement pas su véritablement m'y plonger et en ressortir tout ce qu'il y avait de meilleur. Cependant, je ne m'avoue pas vaincue : je relirai certainement ce livre un jour pour cette fois l'apprécier à sa juste valeur et je ne manquerai pas de découvrir les prochaines parutions de Nicolas Jaillet qui sont autant de promesses de futures expériences livresques pour le moins singulières, je le sais pertinemment.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à découvrir par vous-même ce roman survitaminé mettant en scène une héroïne comme on en rencontre peu et qui a assurément l'art et la manière de rendre coup sur coup. Vous n'aurez sans aucun doute pas envie de vous la mettre à dos au cours de votre lecture, je puis vous le garantir ! Pour ma part, malgré la légère (humhum...) confusion que j'ai pu éprouver à ses côtés au cours des 9 mois de grossesse les plus intenses jamais envisagés, j'ai vécu son brutal éveil à la maternité et sa rage de lionne envers l'univers tout entier comme une authentique catharsis sans les dommages et intérêts. Quoique... Réflexion faite, la vendetta de Julie aura eu de sacrées répercussions sur mon état émotionnel et mental actuel. Vous voilà avertis... ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Mauvaise graine, Nicolas Jaillet, La Manufacture de livres, Littérature française, 2020, Contemporain, Grossesse, super-pouvoirs, enquête, maternité, action, violence, complot, humour, Bonne lecture
​ 4 | 10 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 17 juillet 2020 16:02

Modifié le samedi 25 juillet 2020 05:24

FICHE LECTURE : L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

FICHE LECTURE : L'incroyable voyage de Coyote Sunrise
• TITRE V.O. : The Remarkable Journey of Coyote Sunrise.
• AUTEUR : Dan Gemeinhart.
• ANNÉE : 2019 (ETATS-UNIS) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman ado, contemporain.
• THÈMES : Famille - Aventure - Road-trip - Nomadisme - Marginalité - Evasion - Adolescence - Maturité - Souffrance - Chagrin - Passé - Souvenirs - Solitude - Rencontres décisives - Amitié - Soutien - Entraide - Affection - Liens indestructibles - Tendresse - Gentillesse - Générosité - Humanité - Espoir - Leçon de vie - Humour...
• PAGES : 416.

Rentrer chez soi est parfois le plus difficile des voyages...

Coyote, douze ans, vit avec Rodeo, son père, dans un bus scolaire. Ensemble, ils sillonnent les États-Unis au gré de leurs envies, embarquant parfois quelques auto-stoppeurs à l'âme en peine. Quand Coyote apprend que le parc de son enfance va être détruit, elle décide de tenter l'impossible : traverser le pays en moins de quatre jours pour arriver avant les bulldozers. Un défi de taille, puisque Rodeo a juré de ne jamais retourner sur les lieux qui abritent leurs plus précieux souvenirs. Mais le voyage est parfois plus important que la destination...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman L'incroyable voyage de Coyote Sunrise signé Dan Gemeinhart. Dès le départ, avant même d'en débuter la lecture, je savais que ce titre était fait pour me plaire - ce que ma découverte des toutes premières lignes de l'ouvrage m'a confirmé. Sa couverture et son résumé m'invitaient à prendre la route pour le plus extraordinaire et bouleversant des retours à la maison, là où le coeur réside... Et c'est effectivement ce que j'ai obtenu, et bien plus encore !

Pour être tout à fait honnête avec vous, je me retrouve bien embêtée à rédiger ces lignes, tout simplement parce que je ne sais pas comment décrire ce roman de façon à vous le vendre le mieux possible. Très sincèrement, vous vous devez de vous le procurer séance tenante et de vous y plonger, vous verrez, vous ne parviendrez pas à en ressortir. Et quand il vous faudra dire au revoir à ses personnages aussi exceptionnels et à l'aventure tout bonnement magnifique qu'il vous propose de vivre, vous vous sentirez mal, à la limite du malaise, avec la gorge serrée, les yeux pouffis et le coeur prêt à imploser de votre poitrine. Pour ma part, j'avais l'impression de quitter ma seconde famille.

Je sais, je vous le dis souvent que j'aime les protagonistes d'encre et de papier que je rencontre au fil de mes pérégrinations livresques comme s'ils faisaient partie de ma famille, mais c'est la pure vérité.
Et avec L'incroyable voyage de Coyote Sunrise, cela s'est révélé être différent encore. J'entends par là que les merveilleux protagonistes de ce récit m'ont fait comprendre que l'on pouvait en réalité choisir sa véritable famille, celle qui va au delà des simples et parfois même rudimentaires liens du sang, celle qui est prête à nous protéger bec et ongles et à nous soutenir quoi qu'il arrive, quelles que soient nos décisions. J'ajouterais que tous ces fabuleux individus qui constituent la colonne vertébrale indéfectible de L'incroyable voyage de Coyote Sunrise m'ont semblé le temps d'une lecture et je dirais carrément de toute une vie désormais, je n'en doute pas un seule instant, être plus ma famille que n'importe quel autre personne sur cette Terre (à l'exception d'une, bien évidemment) et ça, ce sentiment d'appartenance, d'authentique communion, d'amour incommensurable, je ne l'avais jamais ressenti auparavant au cours d'une de mes lectures. A tout le moins, jamais aussi fortement.

Mais que puis-je y faire ? Ils sont tous parvenus, Coyote en tête (et Salvador aussi, quel garçon formidable, probablement le meilleur meilleur ami qui soit - mais en vrai, je suis tombée éperdûment amoureuse de chaque personnage de ce récit ou presque, c'est un fait indéniable), à me faire chavirer, à littéralement me bluffer grâce à leurs remarquables qualités : un courage sans limites, une audace impressionnante, un culot just ahurissant, une abnégation sans bornes et une détermination sans pareille entre autres nombreux attributs hautement louables. C'est la plus mémorable et soufflante leçon de vie que je me suis prise à leurs côtés. C'est simple : ce roman m'a appris à renouer avec le passé afin de mieux profiter de mon présent et de regarder vers l'avenir l'esprit serein. Il m'a aussi enseigné les bonheurs comme les souffrances de l'existence méritent d'être célébrés car c'est purement et simplement ce qui nous rend vivants. Enfin, et c'est certainement la leçon que j'aurai le plus de mal à mettre en application mais je vais m'y efforcer : il m'a appris qu'ouvrir nos coeurs aux autres en valait toujours la peine, même si le risque d'atrocement souffrir était toujours présent. On ne peut pleinement faire l'expérience de notre humanité et de toutes ses nuances replié sur soi-même et sur ses propres démons intérieurs. Et l'étincelle d'humanité qui vit en chacun de nous vaut la peine que l'on se batte pour la faire rayonner, j'en suis intimement convaincue. Ce roman me l'a clairement prouvé, en tout cas.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à découvrir par vous-même L'incroyable voyage de Coyote Sunrise. De mon côté, ce livre a été à la fois la plus revigorante bouffée d'air frais étendue sur 416 pages qui soit et la montagne russe émotionnelle la plus intense de toute ma vie de lectrice, j'exagère à peine. En clair, préparez-vous si vous lisez cette petite pépite livresque à vivre une aventure humaine des plus lumineuses, chaleureuses et rocambolesques aussi. Ce livre est une ode à la vie et à l'Amour sous toutes ses formes, tout simplement, et vous n'en ressortirez assurément pas indemnes, aussi sûrement que l'on m'appelle Nanette par ici ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, pocket jeunesse, L'incroyable voyage de Coyote Sunrise, Dan Gemeinhart, Littérature américaine, 2020, famille, aventure, road-trip, Nomadité, marginalité, nomadisme, évasion, adolescence, maturité, souffrance, chagrin, passé, souvenirs, solitude, rencontres décisives, amitié, soutien, entraide, affection, liens indestructibles, tendresse, gentillesse, générosité, humanité, espoir, leçon de vie, humour, Roman ado, Contemporain, Coup de foudre ♥
​ 2 | 11 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 26 mai 2020 16:53

Modifié le vendredi 29 mai 2020 16:21

  • Précédent
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • Suivant

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (4 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile