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FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T2 : Les Dévoreurs d'âme

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T2 : Les Dévoreurs d'âme
• TITRE V.O. : Spirit Hunters, book two : The Island of Monsters.
• AUTRICE : Ellen Oh.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Horreur.
• THÈMES : Jeunesse, noirceur, forêt hantée, fantôme, hôtel, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Caraïbes, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère, deuil, délivrance, pardon...
• PAGES : 256.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Harper, sa famille et sa meilleure amie Dayo partent pour Halloween sur une île des Caraïbes. L'apprentie chasseuse d'esprit sent dès son arrivée que l'île est hantée par des créatures très différentes de ce qu'elle a pu rencontrer jusqu'à ce jour. Avec ses pouvoirs de plus en plus puissants, elle tente de comprendre de quoi les fantômes du coin ont peur... et d'où viennent les traces de morsure sur le cou des enfants. Grâce à sa grand-mère, Harper réalise que des dévoreurs d'âmes sont prisonniers de l'île. Ces créatures se nourrissent des âmes des fantômes mais aussi de celles des vivants... Pour se libérer, ils vont procéder, le soir d'Halloween, à de nombreux sacrifices humains. Á charge d'Harper et de ses amis de les arrêter !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome deux d'Esprits maléfiques, Les Dévoreurs d'âme, que j'étais très excitée à l'idée de lire au vu des sueurs froides et aussi du ravissement que m'avait procurés le tome un. En effet, j'avais été très agréablement surprise par ce mélange extrêmement efficace d'horreur et de représentation culturelle asiatique que nous proposait alors Ellen Oh avec les origines sud-coréennes de notre fascinante et courageuse héroïne Harper. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de ce second opus à la couverture moins impressionnante que celle du premier tome mais qui fait néanmoins son petit effet, force est de le reconnaître.

Je ne vais pas vous mentir, je m'attendais à plus et surtout à autre chose avec ce second volet des aventures franchement mouvementées et éprouvantes de notre chasseuse d'esprits en herbe. Avant même de commencer ce livre, je trouvais que son titre, Les Dévoreurs d'âme, possédait un certain cachet et avait de quoi me fiche les chocottes alors qu'in fine, je n'ai pas été si effrayée que ça en découvrant le contenu du roman. Pourtant, le principe même de ce type de créatures qui avalent sans scrupule les pauvres âmes en perdition est tout bonnement effarant sur le papier mais je ne sais pas... Je dirais qu'il m'a manqué un petit quelque chose pour je sois véritablement saisie et scotchée à mon fauteuil d'effroi. Pour être tout à fait honnête, j'aurais aimé que l'autrice creuse beaucoup plus la background story autour de l'île et des dits dévoreurs, qu'elle prenne le temps d'instaurer un réel suspens au lieu de se précipiter comme elle l'a fait avec l'intrigue de ce tome-ci. Si je compare avec La Maison des possédés, Les Dévoreurs d'âme comporte à peu près le même nombre de pages (en revérifiant afin de rédiger cette chronique, je me suis rendue compte qu'il y avait un peu moins de pages dans le tome deux que dans le un et cela se ressent assez fortement à mon sens - trente pages d'écart, ce n'est peut-être pas grand chose mais cela change tout pour moi) ; cependant, on sentait que le tome un allait crescendo au niveau de la terreur engendrée par sa situation de base franchement pas des plus ragoûtantes, que l'autrice prenait la peine d'accroître notre angoisse à juste titre dévorante au fur et à mesure des pages qui se tournent telle une marmite bouillonnante que l'on surveillait constamment sur le feu et qui finirait malgré tout par nous exploser à la figure. Ici, tous les éléments à proprement parler épouvantables nous sont livrés d'un seul coup sur un plateau et cela gâche tout le mystère à mes yeux. J'ai eu la très dérangeante et décevante l'impression en lisant ce roman que l'effet de surprise était passé, totalement inefficace une fois que les révélations ahurissantes, à vous faire bondir de votre siège, du tome un avaient été faites. Je trouve effectivement cela franchement dommage car Ellen Oh avait encore du potentiel et les moyens de nous offrir un successeur digne de ce nom à La Maison des possédés, tout aussi accrocheur et démentiel que ce dernier avait pu l'être de mon côté en tout cas, j'en suis persuadée. Ou alors, c'est moi qui deviendrais trop exigeante en cessant petit à petit (presque un an sépare ma lecture du tome un et du tome deux de cette duologie), et ce sans même m'en rendre compte, d'être une sacrée pouille mouillée qui arrive à cauchemarder à propos de TOUT (c'est véridique). Si cela est le cas présentement, je dis alléluia, MIRACULUM ! Mais très sincèrement, j'en doute...

Mon autre regret avec ce livre, c'est le fait que les traditions asiatiques, ou plutôt essentiellement sud-coréennes, introduites à la fin du premier tome (et qui avaient manqué de déclencher mon coup de c½ur pour ce dernier) soient totalement relayées au second plan, voire quasi inexistantes, ici. Cela m'a immensément désappointée car j'escomptais justement en apprendre beaucoup plus à ce propos en me plongeant dans la lecture des Dévoreurs d'âme. Puis, j'ai essayé de refréner ma frustration en me disant que cette décision prise par l'autrice avait certainement un lien avec le nouveau cadre de cette histoire, à savoir les Caraïbes. Personnellement, j'aurais adoré que l'autrice explore en long, en large et en travers le folklore de ces îles dites de rêve dans l'imaginaire d'une multitude d'individus (petite remarque au passage : j'ai justement énormément apprécié le fait qu'Ellen Oh n'idéalise pas entièrement cet endroit source de bien des fantasmes de voyage mais lui rende au contraire toute sa simplicité et son authenticité - un très bon point pour elle), surtout quand on voit le captivant voyage temporel dans lequel elle a choisi de nous embarquer (bien qu'encore une fois, elle n'aille pas au bout de sa remarquable idée - c'est du moins mon humble opinion) mais malheureusement, ce n'est décidément pas ce qu'elle a in fine décidé de faire, à mon grand désarroi.

Cependant, ne vous y trompez pas, j'ai beaucoup aimé ce livre ! Je réalise seulement que, depuis le début, je ne fais que de vous parler de ce qui m'a contrariée avec ce roman, alors que j'ai en réalité passé un moment tout ce qu'il y a de plus agréable en le lisant. Par ailleurs, je tiens à souligner que cette duologie dans son ensemble a un gros, pour ne pas dire un énorme, plus qui m'en aurait (notez l'utilisation du conditionnel - j'aurais vraiment voulu qu'il en soit autrement) presque fait oublier tout le reste, fait passer outre mes profondes frustrations entre autres, à savoir ses protagonistes. J'ai pris un immense plaisir non dissimulé à retrouver ici ma petite Harper chérie, toujours aussi vaillante, déterminée à accomplir sa dure (oh, doux euphémisme !) mission à bien, à la langue bien pendue qui n'est effectivement certainement pas de bois, sa meilleure amie de choc Dayo, qui mériterait bien une médaille tant sa gentillesse et sa générosité (surtout lorsqu'il s'agit de ses cookies faits maison, miam !) sont exemplaires à mon sens, notre douce et intrépide, bouleversante également Rose, le petit garçon le plus adorable et drôle du monde, celui qui est presque devenu un petit frère pour moi, j'ai nommé Michael "Mikey" Raine, Kelly, la grande s½ur pas si superficielle que ça et qui sait jouer son rôle d'aînée à la perfection quand cet instant se présente, mais aussi des petits nouveaux tels que Léo, en apparence le cousin le plus énervant et lourd du monde mais qui s'est révélé in fine être franchement amusant (j'en ai encore mal au ventre) et bienveillant quand il le veut, et la pétillante et extrêmement touchante Olivia, dont j'ai adoré faire la connaissance dans ce tome-ci. D'autres personnages qui m'étaient auparavant assez antipathiques m'ont aussi réservé de sacrément belles surprises. Vous l'aurez compris, je me suis profondément attachée à ces êtres d'encre et de papier tellement humains et formidables et je peux vous assurer que je n'étais absolument pas prête pour les quitter, n'en doutez pas !

Pour conclure, je dirais que Les Dévoreurs d'âme ne fut malheureusement pas à la hauteur de son prédécesseur de mon côté. Celui-ci avait en effet été pour moi, âme sensible qui goûte bien peu aux histoires horrifiques en temps général, une bien belle révélation qui m'avait filé une sacrée frousse et fait passer une nuit fort tourmentée que je n'oublierai pas de sitôt. Néanmoins, malgré mes attentes qui n'ont pas été remplies, mon bonheur insoutenable à l'idée de vivre une autre grande épopée spirituelle et mystique au côté de personnages, jeunes et moins jeunes, que j'adore est quant à lui resté intacte. Il s'est même amplifié au cours de ma lecture de ce second tome, c'est dire ! Et puis, pour ce qui est de la cible éditoriale principale de cette série livresque, à savoir les enfants, je trouve qu'Esprits maléfiques est une excellente entrée en matière pour eux pour tout ce qui tourne autour du paranormal, de l'au-delà, des fantômes et autres bizarreries pas si complexes et saugrenues que ça quand on y réfléchit bien, de l'acceptation du moment de deuil aussi. En bref, cette saga littéraire fait parfaitement le job auprès du lectorat concerné et sait également séduire les plus grands ! Pour ma part, je ne regrette pas de lui avoir laissé sa chance et je ne peux que vous encourager à découvrir cette duologie par vous-même. Une chose est sûre : vous n'allez pas en revenir ! ★★★★(★)

Nanette ♥

P.S. : Si jamais l'autrice passe par-là, ou que ce message puisse lui être retransmis, mon souhait le plus cher serait un troisième tome centré sur la Jamaïque, pays d'origine de ma Dayo d'amour, et sur les esprits qui peuplent ce pays, sur ses traditions ancestrales et autres coutumes (notamment culinaires, même si nous avons déjà eu un aperçu fort alléchant de cela dans le tome un - j'en salive encore ! Je sais, je suis incorrigible...). Ce serait juste DINGUE, c'est le mot, si ce potentiel tome trois soit publié un jour ! J'ai bien le droit de rêver... Dans tous les cas, je serais extrêmement curieuse et contente à l'idée de dévorer les prochains romans de l'autrice et de suivre ses différents projets futurs. De mon côté, je n'y manquerai pas, foi de Nanette !
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Esprits maléfiques, Tome 2 ♥, Duologie, Les Dévoreurs d'âme, Ellen Oh, 2018, 2019, Littérature américaine, Corée du Sud❤, Horreur, Jeunesse, noirceur, forêt hantée, fantôme, hôtel, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Caraïbes, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère, deuil, délivrance, pardon, Très bonne lecture
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#Posté le lundi 09 septembre 2019 05:01

Modifié le lundi 09 septembre 2019 11:47

FICHE LECTURE : O.R.A.C.L.E. - T2 : Ys City

FICHE LECTURE : O.R.A.C.L.E. - T2 :  Ys City

• AUTRICE : Justine Morvan.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Urban fantasy.
• THÈMES : Monde contemporain, Bretagne, Angleterre, magie, mythologie, révélation, légendes, criminalité, apocalypse, déterrer le passé, souffrance, drame, deuil, conflit, enquête, policier, humour, amitié, travail d'équipe, créatures surnaturelles, cohabitation, noirceur, violence, insubordination, organisation internationale, technologie avancée, mystère, action, aventure, modernité, courage, combativité, témérité, assurance, confiance, loyauté, entraide, jalousie, rivalité, mission, secrets, menace, danger, épouvante, suspens...
• PAGES : 320.

Ma chronique du tome 1 : ici.

« Le tome 2 du Men in Black celte »

La suite des aventures de Youna et de son unité nous emmène cette fois jusqu'aux forêts et aux métropoles du Royaume-Uni, à la recherche d'un remède contre un mal meurtrier répandu par l'Ankou, l'ange de la mort des légendes celtiques...

Les choses ne s'arrangent pas pour Youna et son équipe, chargés par O.R.A.C.L.E. d'enquêter sur de terrifiants cas de folie meurtrière. L'épidémie qui commence à infecter la zone celte, poussant ses habitants à la violence, est causée par le plus redoutable adversaire qui soit : l'Ankou, l'esprit de la mort. Ivre de haine, il sème sur son passage les graines de la peur et son message est clair : il ne s'arrêtera pas avant d'avoir envoyé dans la tombe tous les vivants à sa portée...

Contre le chaos qui approche, il faut désormais une arme et vite : le sang est prêt à couler et les requins rôdent...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'une suite de saga que j'étais juste impatiente (et encore, le mot est faible) de continuer, j'ai nommé O.R.A.C.L.E.. En effet, je ne pouvais contenir mon excitation et ma joie à l'idée de pouvoir lire ce second tome, Ys City, que j'ai juste dévoré et adoré, c'est le cas de le dire. Déjà, on ne va pas se le cacher : la couverture donne hyper envie de découvrir le contenu de l'ouvrage à mon sens. Elle est selon moi tout aussi intrigante que le titre énigmatique octroyé au successeur de Korrigans : que ce soit la superbe ville de Londres en arrière-plan, le serpent tout bonnement angoissant qui nous lorgne depuis la pénombre où il se terre et qui n'attend qu'une chose, frapper fort et sec, là où cela fait le plus mal, ou encore cette prédominance du rouge qui rappelle le sang et la violence, il n'en fallait pas plus pour que naisse en moi l'irrépressible désir de me jeter sur ce roman et d'y plonger pieds et poings liés en contemplant cette saisissante illustration. Avec tous ces éléments mystérieux et fascinants qui nous tapent dans l'½il d'emblée de jeu, ce tome deux me promettait de vivre des aventures démentielles et je peux vous assurer qu'il s'est révélé être à la hauteur de mes attentes. Très honnêtement, il a même réussi à aller au-delà. Laissez-moi vous en convaincre sans plus tarder ! Mais avant cela, je n'oublie pas les bonnes manières : un grand merci au Temps éditeur pour ce merveilleux envoi. Grâce à eux, et au talent indéniable de Justine Morvan pour raconter des histoires aussi mouvementées, j'ai vécu des péripéties extraordinaires et éprouvantes auprès de mes personnages adorés !

Le premier sentiment à m'avoir envahi en commençant ce livre, c'est le plaisir non dissimulable que j'ai pris à retrouver ma fameuse unité 29 chérie. Quel bonheur de pouvoir être de nouveau à leur côté et de les suivre dans leur enquête qui prend avec Ys City une tournure de plus en plus sombre et effrayante. Qui plus est, j'ai trouvé cela particulièrement appréciable le fait que l'autrice ait décidé de nous dévoiler un pan du passif extrêmement douloureux de chacun. Cela nous permet de nous faire sentir encore plus proche d'eux, de les rendre plus réels à nos yeux, d'avoir la sensation de pouvoir presque les toucher, les atteindre, de créer ou plutôt dans le cas présent de renforcer ce profond lien d'empathie qui avait été tissé entre le lecteur et chaque membre de cette équipe de choc dans le premier tome. Il n'y a rien à ajouter, j'aime toujours autant Youna, Talmad, Netun et Elias de tout mon être. Ils sont fidèles au rendez-vous, avec leurs incomparables qualités et leurs fêlures désarmantes, et ils se montrent ici beaucoup plus humains et vulnérables qu'auparavant, ils apprennent aussi à compter les uns sur les autres et à baisser la garde, à briser leur carapace, ce qui fait juste chaud au c½ur et renforce le sentiment d'identification que l'on éprouve instantanément à leur égard dès le début de cette mission qui va petit à petit amorcer leur descente aux enfers. Cependant, les deux personnages qui m'ont le plus bluffée, et c'était bien la dernière chose que j'escomptais d'eux, ce sont Démétrius et Cérès. D'en apprendre plus sur eux aussi m'a permis de faire la lumière sur leur comportement qui me paraissait souvent irrationnel et la plupart du temps tout simplement ignoble, pour ne pas dire des plus dérangés. Je ne dis pas que je leur pardonne leurs actes déplorables et d'une cruauté sans nom, loin de là, mais je comprends mieux ces pauvres âmes en perdition désormais. Démétrius, que je prenais pour un benêt sans cervelle, est parvenu à me toucher en plein c½ur ; quant à sa redoutable jumelle, jamais je n'avais croisé au cours d'une de mes lectures un personnage autant noyé dans sa noirceur d'encre et torturée qu'elle auparavant. La folie indicible à laquelle ses décisions sans appel l'ont menée m'a littéralement hérissé les poils. J'ai également beaucoup apprécié faire connaissance avec deux nouvelles figures-clés de cette histoire, aux caractères pour ainsi dire radicalement opposés : Kimpa, mère de Youna dont celle-ci tient indéniablement son fort tempérament et son courage sans bornes, est aussi sévère, colérique, imposante et intimidante que Devronn (je vous laisse découvrir par vous même de qui il s'agit, vous n'allez pas en revenir) est nonchalant, culotté (doux euphémisme), sournois et exaspérant. Pour autant, autant l'un que l'autre ont agréablement me surprendre grâce à leur fragilité habilement enfouie sous leurs milliers de défauts qui a su m'émouvoir et faire écho en moi. Et ma corde sensible n'est pas prête de s'arrêter de vibrer avec cette saga littéraire unique en son genre, je vous le garantis.

De toute manière, l'autrice a le don pour malmener ses protagonistes et pour creuser leur psychologie en profondeur, de façon à ce qu'ils nous paraissent être les plus crédibles et authentiques possibles. S'ajoute à cela sa capacité épatante à capter notre attention jusqu'au bout, jusqu'aux ultimes lignes qui ont été pour ces deux premiers tomes un véritable supplice à vivre (dans le bon sens du terme, rassurez-vous), ainsi qu'à construire une histoire extrêmement haletante, intense et prenante qui tient résolument la route, ce qui rend alors le livre impossible à lâcher avant d'en avoir obtenu le tout dernier mot, le point final. En outre, les révélations tout bonnement ahurissantes égrainées au fil de l'intrigue ont participé à me tenir véritablement en haleine et à me décrocher la mâchoire au vu du coup de massue que je recevais à chaque épiphanie. Cependant, l'autrice ne nous dit pas tout et cela lui laisse ainsi de quoi faire pour les tomes trois et quatre à venir. Je vous laisse deviner quelle torture c'est actuellement pour moi de devoir attendre leur parution à tour de rôle pour pouvoir être enfin pleinement contentée. Un autre point qu'il me semblait important d'aborder afin de vous persuader comme il faut de découvrir cette série livresque juste incroyable : Justine Morvan fait tout au long du récit, et l'on peut remarquer cela dans ce tome deux en particulier, de très nombreuses références à la pop culture qui se sont révélées être à mon sens très intelligentes et pertinentes. Elles enrichissent le récit à mon sens, en lui apportant généralement une pointe d'humour bienvenue pour apaiser les tensions, tout en faisant bien évidemment avancer l'histoire. Et puis, quel délicieux bonheur de constater à quel point l'autrice a bon goût ! Il ne fait aucun doute : l'autrice maîtrise la pléthore d'influences dont elle recèle en terme de fantastique, fantasy, légendes, mythologie celtique et une culture G qu'elle a très large pour donner à son ½uvre une autre toute particulière.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous encourager à laisser sa chance à O.R.A.C.L.E. Pour ma part, j'ai trouvé ce tome deux, dont le titre se lit Ys City, Ys tout attaché, et non Y.S. City (petit conseil d'amie qui ne s'est rendue compte de son erreur de prononciation qu'à la fin de sa lecture et qui s'est sentie bien bête à ce moment-là), encore plus dense et poignant que le premier, qui était déjà une jolie réussite en matière d'événements sordides hallucinants au premier sens du terme et de monstruosité(s). Par rapport à l'opus précédent, l'autrice monte encore d'un cran au niveau de l'horreur insoutenable que nous fait vivre cet esprit de la mort particulièrement appliqué dans son immonde tâche de destruction et de perversion des esprits. On ressort ainsi de ce livre complètement lessivés et à bout de souffle. Cette lecture m'a également permis d'ouvrir les yeux sur beaucoup de détails qui me semblaient énigmatiques et qui ont fini par prendre tout leur sens, notamment en ce qui concerne la personnalité et les agissements des divers personnages. Je terminerai ma critique de ce livre sur les paroles suivantes : MERCI à Justine Morvan de maintenir avec un brio qui force l'admiration le suspens insoutenable engendré par ce cliffhanger renversant. Et merci aussi d'avoir su élaborer une telle intrigue d'exception, d'avoir donné naissance à un univers aussi spécial ! J'EN VEUX ENCORE !!! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Le Temps éditeur, Justine Morvan, Littérature française, Tome 2 ♥, O.R.A.C.L.E, Ys City, 2018, urban fantasy, Monde contemporain, Bretagne, Angleterre, magie, mythologie, révélation, légendes, criminalité, apocalypse, déterrer le passé, souffrance, drame, deuil, conflit, enquête, policier, humour, amitié, travail d'équipe, créatures surnaturelles, cohabitation, noirceur, violence, insubordination, organisation internationale, technologie avancée, mystère, action, aventure, modernité, courage, combativité, témérité, assurance, confiance, loyauté, entraide, jalousie, rivalité, mission, secrets, menace, danger, épouvante, suspens, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 07 juillet 2019 05:50

Modifié le dimanche 07 juillet 2019 11:37

FICHE LECTURE : O.R.A.C.L.E - Tome 1 : Korrigans

FICHE LECTURE : O.R.A.C.L.E - Tome 1 : Korrigans

• AUTRICE : Justine Morvan.
• ANNÉE : 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Urban fantasy.
• THÈMES : Monde contemporain, Bretagne, magie, légendes, criminalité, apocalypse, déterrer le passé, souffrance, drame, deuil, conflit, enquête, policier, humour, amitié, travail d'équipe, créatures surnaturelles, cohabitation, noirceur, violence, insubordination, organisation internationale, technologie avancée, mystère, action, aventure, modernité, courage, combativité, témérité, assurance, confiance, loyauté, entraide, jalousie, rivalité, mission, secrets, menace, danger, épouvante, suspens...
• PAGES : 320.

« L'univers des légendes celtiques passé au shaker de l'urban fantasy »

Protéger le monde de l'apocalypse n'est pas une mince affaire, et l'organisation secrète O.R.A.C.L.E (Organisation de Régulation des Accidents, Conflits et Litiges inter Espèces) en sait quelque chose.

Dévoués à la sauvegarde du statu quo entre le surnaturel et le commun des mortels depuis la nuit des temps, ses agents jouent des pieds et des mains pour empêcher les différentes races présentes sur Terre de s'entre-déchirer. Discrétion, efficacité, pragmatisme : tels sont ses mots d'ordre.

Celle qui les incarne le mieux, c'est Youna, semi-elfe et officier autoritaire de la zone Celte. Prête à tout pour remplir au mieux ses fonctions, elle dirige d'une main de fer une unité d'intervention composée d'agents hauts en couleur : Talmad, faune aux prothèses bioniques ; Netun, Korrigan affligé d'un trouble anxieux pathologique et Eliaz, jeune informaticien doté de pouvoirs psychiques.

Lorsque Youna et son équipe sont chargés d'enquêter sur une sordide série de meurtres au c½ur de la zone Celte, ils ne savent pas encore que ces crimes ne sont que le début d'un véritable jeu de massacre. Une folie contagieuse, dont les racines s'enfoncent loin dans l'obscurité...

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, on se retrouve pour la chronique d'un premier tome de trilogie (ou de duologie, je ne sais plus exactement) que j'ai dévoré, celui de la saga O.R.A.C.L.E. Je remercie infiniment Le Temps éditeur de m'avoir contactée afin de m'envoyer ce premier tome. Je suis plus que ravie d'avoir accepté leur proposition car cela m'a permis de découvrir une autrice de talent avec beaucoup d'imagination à revendre et un humour imparable : Justine Morvan. Cette dernière m'a fait voyager grâce à son histoire en me faisant découvrir une région de notre beau pays dans laquelle je ne me suis jamais rendue, et que j'adorerais visiter un jour par ailleurs, j'ai nommé : la Bretagne. Il s'agit de sa région natale, celle de la maison d'édition aussi, qui s'est spécialisée dans la publication d'½uvres écrites par des auteurs locaux (ce que je trouve vraiment génial et inspirant comme initiative), ainsi que l'endroit où est localisé une organisation d'ampleur mondiale, O.R.A.C.L.E. Donc je vous annonce déjà que vous allez très vite oublier vos clichés typiquement breton tels que le Paris-Brest, les crêpes/galettes au sarrasin, le Breizh-Cola, Tipiak (oui, je ne pense qu'à la bouffe, et alors ?), la pluie sempiternelle qui est aussi caractéristique de la météo de la grande s½ur, la Grande-Bretagne, et cet autre Finistère aux longues plages de silence parce que, avec ce livre, vous n'aurez pas le droit à la carte postale classique d'une région bien pépère où il fait froid, où l'on mange des crêpes avec une drôle de coiffe sur la tête et où l'on exige à corps et à cri que Nantes ne soit plus rattachée aux Pays de la Loire. La magnifique couverture du roman vous annonce déjà la couleur : dans ce premier tome, Korrigans, le lecteur va avoir droit à du mystère, à de la noirceur, beaucoup de noirceur et d'idées malsaines, à de l'aventure aussi et à des péripéties diverses et variées. Le mot qui résume le mieux ce tome d'introduction : explosif. Ça va barder, je vous le dis ! Et juste au passage, je suis fan de ce chat noir à cornes, dont le pelage a l'air tellement doux (j'ai bien le droit de fantasmer, non ?) et qui figure au premier plan de la couverture (il le mérite, c'est une star à lui tout seul). A mes yeux, il incarne à merveille toute la bizarrerie, l'étrangeté et le fantastique foisonnant qui se révèlent à chaque page que l'on tourne de ce roman. Ça nous surprend, ça attire notre regard, ça nous obnubile, bref, ça nous envoûte (oui, je fais vraiment une fixette sur ce chat, désolée). C'est ce que je retiens essentiellement de ce roman : une sensation constante d'émerveillement et d'ahurissement mêlés.

C'est ça que j'ai trouvé vraiment fort avec ce livre et que l'autrice a réussi à la perfection : ce premier tome regorge de détails, il y a de la magie, des créatures fantastiques en-veux-tu en-voilà qui cohabitent avec les humains, dont beaucoup dont je ne connaissais pas l'existence même avant de me plonger dans la lecture de ce livre (les Korrigans à l'origine de toute cette pagaille pour commencer !) ; il y a même de la science-fiction amenée grâce au personnage d'Eliaz et qui nous offre un moment époustouflant, que j'ai juste adoré, où ce dernier plonge littéralement dans une clé USB afin de se retrouver dans le réseau internet de quelqu'un de très haut placé dans le but d'aller lui chourer des documents confidentiels top secret. Ce moment m'a tout simplement fait vibrer, c'est comme si je vivais tout cela avec Eliaz, c'était complètement insensé, inimaginable, et pourtant je m'y croyais totalement ! C'était amené d'une main de maître par Justine Morvan, le tout avec toujours autant d'humour irrésistible et une bonne dose de dangerosité qui nous glace le sang jusqu'à atteindre le stade d'effroi le plus total. Bref, ce que je cherche à dire, c'est que cette masse d'informations, de détails que l'on reçoit, tout ce pullulement aurait pu créer, fait ressortir un effet de "fouillis", mais pour moi il n'en est rien. Au contraire, cela prouve juste à quel point Justine Morvan s'est bien renseignée sur le folklore, les légendes celtiques et fantastiques, le monde de l'informatique et son fonctionnement entre autres, avant de donner naissance à son propre univers et le résultat est grandiose : un tome un qui pose bien les bases de l'univers extrêmement riche et complet qu'il nous présente, un monde qui se trouve être le nôtre mais aussi celui d'êtres aux capacités exceptionnelles, une cohérence entre le surnaturel, le paysage rural et traditionnel de la Bretagne et la modernité absolument saisissante et qui emporte le lecteur pour une mission d'ordre fondamental des plus extraordinaires. On peut avoir parfois la sensation de se perdre, de se sentir dépassé par tout ça, d'oublier le nom de tel personnage ou de quelle espèce ou organisation il fait partie car ils sont nombreux et tous différents les uns des autres, avec une personnalité bien marquée pour chacun, des motivations diverses et affirmées, mais ce sentiment, loin de nous agacer, au contraire nous exalte : pour ma part, j'ai vraiment eu envie de prendre le temps d'assimiler les règles de cet univers, de connaître chaque personnage intimement, même ceux qui m'étaient antipathiques au départ, car chacun a son histoire bien fournie et des choses à nous apprendre. Je n'ai pas hésité à relire certains passages afin de mieux comprendre car cela avance si vite : on passe de révélation en révélation à la vitesse de l'éclair car au sein de l'équipe de Youna, je peux vous dire qu'on ne chôme pas ! L'efficacité et la rigueur sont de mise ! Mais rien ne m'a rendue plus heureuse que de devenir le cinquième membre de cette unité spéciale qui est, en effet, vraiment pas comme les autres.

Cela m'amène justement à vous parler plus en détails des personnages qui méritent bien chacun leur petit quart d'heure de gloire. Commençons par la cheffe des opérations, celle qui m'a le plus impressionnée de par sa ténacité et son sang-froid : Youna ou la leader de l'Unité 29, celle qui ne s'en laisse pas conter et qui sort constamment de sa zone de confort afin de mener ses missions à bien. Ce personnage de femme forte m'a énormément plu car sous son impulsivité et sa manie à "foncer dans le tas" se cachent une vulnérabilité et une douceur agréablement surprenantes. Ne vous y méprenez pas : Youna est loin d'être faite en sucre et est prête à tout pour parvenir à ses fins. Ce qui importe le plus pour elle, ce n'est pas la façon dont on mène une enquête mais son aboutissement, et ce dans les plus brefs délais. Je dirais que Youna est une partisane de ce que l'on appelle "avoir carte blanche". Elle ne fait pas de chichis et ne supporte pas qu'on l'épie ou qu'on juge ou contrôle sa manière de procéder, somme toute peu orthodoxe. Et c'est justement ce que j'ai adoré dans sa façon de travailler ! Elle avance toujours la tête haute, elle tient à faire correctement son travail, à régler les problèmes le plus vite possible afin que les humains ne s'affolent pas (car bien sûr, nous sommes toujours une bande d'ignorants à protéger dans cette histoire) et que le secret de "l'underworld" reste bien gardé. Elle peut se montrer rêche et très exigeante mais elle n'hésite pas à montrer à ses coéquipiers toute sa gratitude lorsque ceux-ci sont près à faire des concessions importantes afin d'aller jusqu'au bout du dossier qu'on leur a assigné. C'est une qualité chez elle que j'ai énormément apprécié, celle de se montrer humble et de savoir accepter et honorer l'aide des autres. Et puis elle tient à maintenir la paix relativement stable qui a été instaurée entre les différentes espèces et elle se fiche bien des soi-disant protocoles et de l'hypocrisie répugnante qui règne au sein du Q.G. d'O.R.A.C.L.E. Démétrius et Cérès, ses "opposants", en sont de bons exemples. Enfin, complètement hypocrites, ces deux-là ne le sont pas car leur aversion pour l'unité 29 est clairement visible aux yeux de tous. Ce que je voulais dire par "hypocrisie répugnante", c'est que tout le monde, y compris Démétrius et Cérès, est bien content des excellents résultats de l'unité 29 quand il s'agit de boucler des enquêtes. La preuve : le conseil restreint d'O.R.A.C.L.E. fait appel à eux pour la mission la plus dangereuse à mener qui se retrouve au c½ur de l'intrigue de ce roman : j'ai nommé l'opération Korrigans ! C'est dire ! Et pourtant, cela se permet de les juger sur leur manière assez particulière de procéder dès qu'ils ont le dos tourné. Ça a le don de me mettre hors de moi, ce genre d'attitude ! Belle façon de prouver leur reconnaissance pour tout le travail fourni ! Et je suis certaine qu'au fond, Démétrius et Cérès sont admiratifs, eux aussi. Sous tout le mépris et le sentiment d'injustice qu'ils affichent sur leurs mines dégoûtées, vous ne me ferez pas changer d'avis : la haine ne peut naître que d'une admiration clairement non désirée. Mais elle est là, indubitablement, même s'ils ne l'avoueront jamais, au grand jamais. Mais c'est ce qui fait les bonnes rivalités, de celles qui produisent une sacrée électricité dans l'air et qui vous donnent le frisson. Je dois vous avouer que j'ai eu beaucoup de mal avec ce jumeau et cette jumelle au départ : déjà, ils n'aiment pas Youna et ses co-équipiers. Ça, pour moi, c'est inadmissible, malgré ce que je viens juste de vous expliquer à l'instant. La jalousie, c'est un sentiment pour les faibles, pour ceux qui sont tombés bien bas, voilà la punchline que je leur lancerais si je les rencontrais en vrai. Ça, c'est dit. Et puis aussi, difficile de s'y faire, à leur personnalité très froide à chacun et à leur façon de penser et d'agir presque calculée au millimètre près, somme toute manipulatrice. Justement, ne les sous-estimez pas : si leur manière d'être très guindée et protocolaire vous donne la sensation qu'ils ne représentent pas une grande menace, eh bien détrompez vous. La force de caractère de ces deux-là est redoutable et in fine, je n'aimerais pas me retrouver face à eux un jour, surtout que je ne serais pas dans leurs bonnes grâces, vu le "camp" que j'ai choisi d'emblée. Cette capacité surhumaine à faire fi de toutes les souffrances de l'existence leur vient de ce qu'ils ont vécu de profondément traumatisant dans leur passé. On découvre en effet comment Démétrius et Cérès sont devenus orphelins et donc pourquoi Erig Nominoë, représentant des humains au grand conseil et homme très respecté et influent, les as adoptés. Et... c'est juste abominable. Tout comme l'entrée de jeu du roman d'ailleurs, qui nous fait découvrir de la manière la plus atroce possible la menace terrifiante qui pèse sur le monde entier, celui des mortels comme celui des créatures surnaturelles. J'avais rarement lu une entrée en matière aussi brutale, désarmante et qui s'imprime ainsi dans votre mémoire pendant un bon bout de temps. Impossible que cela ne vous marque pas. J'en ai même fait des rêves horriblement cauchemardesques, c'était affreux... Il en a été de même pour le passage où les jumeaux perdent ce qui leur reste de famille. Aujourd'hui, seule la sensation de nausée que j'ai ressentie en lisant cet instant du livre me reste en mémoire mais je peux vous assurer que ce goût désagréable dans la bouche est encore particulièrement fort et amer. J'en ai encore la tambouille dans mon estomac, tiens ! Cérès, qui depuis se considère à juste titre comme la "grande s½ur" du duo, a fait preuve à ce moment-là d'une maturité presque effrayante pour la jeune enfant qu'elle était à l'époque. Quant à Démétrius, on comprend pourquoi ce dernier semble plus craintif et moins courageux que son impitoyable s½ur, et surtout pourquoi il tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Erig Nominoë ayant perdu sa femme depuis longtemps déjà, Cérès n'a cessé de faire office de figure maternelle de substitution pour son frère depuis le drame. D'ailleurs, en parlant de cette famille recomposée, je l'ai trouvée vraiment belle. Le lien entre le grand Erig et ses enfants adoptifs est aussi puissant et flagrant que celui entre les jumeaux. Le père comme ses protégés ont vécu des deuils inimaginables qu'ils doivent encore porter dans leur c½ur brisé en mille morceaux. Cependant, tous les trois ont des âmes de guerriers et de combattants. Je me rends compte que j'ai énormément parlé de ce trio que je n'aimais pas forcément à la base mais il faut reconnaître que ce sont des personnages complexes et très intéressants à analyser. Une dernière petite chose qui m'a frappée : le fait que Démétrius et Cérès ont gardé leur nom de famille d'origine, comme pour dire qu'ils n'oubliaient pas d'où ils venaient, ce qu'ils ont traversé et qu'ils étaient fiers de qui ils sont. A ce niveau-là, je n'ai qu'une chose à dire : respect.

Bon, je ne parle pas assez de mon unité 29 d'amour, ça ne va pas ça ! Pour faire simple : je les adore tous ! Ils sont tous atypiques, ils ont tous les quatre chacun quelque chose de spécial, un talent qui les rend uniques en leur genre. Et j'adore ce côté anti-héros qu'ils ont, que ce soit de par leur impopularité (et ce malgré l'efficacité redoutable de leur travail) ou de par le fait qu'ils soient tout à fait irrévérencieux. En effet, ils ne manquent pas de culot et de réparties cinglantes à balancer à la figure de peu importe qui croise leur route, même à celle de leur supérieure ! Je me suis tout simplement délectée quand celle-ci vivait de purs moments de pacefalm et où elle devait se dire : « Quelle bande de bras cassés... J'ai envie de les tuer... ». Pauvre big boss, je peux la comprendre ! Elle supervise son unité tristement passée à la postérité d'une main de fer, ça, je peux vous le garantir ! Je pense même que Youna a dû prendre d'elle sans le vouloir, elle qui ne se laisse rien dicter par personne... Pas même, et surtout pas devrais-je dire, par ses propres parents. La relation qu'elle entretient avec ces derniers est pour le moins... désastreuse. Du moins, c'est ce que j'ai pu constater lors de la réunion catastrophique du père et de la fille (le fameux moment Pénétrons dans l'internet que j'ai juste sur-kiffé) après tant de temps sans s'être vus. Cela a été très dur d'être témoin passif de tout ça car on sent que le père et la fille sont faits de la même trempe, qu'ils sont fiers d'avoir le même sang qui coule dans leurs veines et pourtant... L'une en a tout simplement assez de ne représenter qu'une immense déception aux yeux de l'autre, et ce dernier ne sait plus comment parler à sa fille qui s'est construite par elle-même, de la même manière que Cérès au fond. C'est amusant ce point commun, tiens. La pire ironie du sort possible. Deux femmes déterminées, qu'on ne peut arrêter, forgées dans le même acier encore ardent. Cela a crée de véritables étincelles d'inimitié entre deux êtres qui se ressemblent beaucoup si on y regarde de plus près... Mais je m'égare. Entre Youna et son père reste le point d'interrogation de la mère de Youna. On en sait bien peu sur elle quand j'y repense et j'espère que le tome deux saura m'apporter les réponses que j'attends impatiemment. J'espère également une réconciliation entre Youna et son père car cette situation qui a déjà duré bien trop longtemps est vraiment triste et doit cesser.

Cependant, Youna n'était pas seule tandis qu'un mur qui ne semble pour l'instant pas prêt de s'effondrer s'érigeait entre son père et elle : elle avait Talmad. Ce dernier est un peu comme le grand-frère ou la figure paternelle de la bande et c'est le rôle qu'il a joué auprès de Youna quand celle-ci s'est sentie abandonnée et trahie par sa propre famille dysfonctionnelle. J'ai adoré la relation qui lie ces deux-là : Talmad sait pertinemment que Youna est sa supérieure (malgré le fait qu'elle soit beaucoup plus jeune que lui), il ne dépasse donc jamais les limites du manque de respect avec elle. Cependant, il sait toujours se montrer de bon conseil, lui qui a vécu beaucoup plus de choses et qui a beaucoup appris en observant les conséquences. Il sait calmer l'esprit échauffé de sa cheffe, qui a souvent tendance à réagir au quart de tour et à laisser sa colère prendre le contrôle sur elle. Et il est clairement évident que Youna a besoin de lui à ses côtés pour l'apaiser, la soutenir et pour tout simplement être là pour elle. Cela transparaît qu'elle le respecte infiniment et qu'elle le voit comme un allié, comme un ami indispensable. J'ai trouvé cela profondément beau. Une autre chose que j'ai beaucoup apprécié chez Talmad, en plus de sa sagesse et de son rôle de pacificateur/mentor du reste de l'équipe, c'est le décalage qui se crée souvent entre son caractère placide, entre son apparence extrêmement sérieuse et contenue, et ce qu'il dit. Je vous explique : Talmad essaye souvent au cours du récit d'employer des proverbes typiques des humains pour montrer qu'il a bien assimilé leur culture et donc leur façon de s'exprimer. Sauf que... non. Juste non. A chaque fois Talmad est à côté de la plaque et cela en devient un gag récurrent qui, loin d'être lassant, a juste fait mouche avec moi à chaque fois. C'était vraiment très drôle et cela donne le sourire. Mais celui de la bande qui m'a vraiment fait rire aux éclats, c'est bien Netun. C'est un personnage auquel on s'attache instantanément : il ne tourne pas sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler, ça c'est certain. Il est la franchise et la spontanéité incarnée. J'ai beaucoup aimé son côté grand gamin insolent qui est absolument sans filtre mais ce caractère d'adolescent blasé cache aussi une profonde souffrance : en effet, le peuple de Netun, les fameux Korrigans, sont accusés de crimes très graves dans ce tome. Connus pour leur nature indomptable, sauvage et instinctive, il leur a été très difficile d'instaurer une paix stable et de regagner la confiance des autres peuples. Cet affront pourrait définitivement changer la donne pour un peuple honni qui a déjà bien du mal à s'intégrer. Les Korrigans étant aussi de nature hypersensible, Netun encaisse très mal ce qui est en train de se passer. C'est comme si une troisième guerre mondiale se déclenchait, on a une véritable sensation d'apocalypse avec ce chaos qui se déchaîne sur le monde, ce mal qui frappe à n'importe quel instant et n'importe qui. Tout ça pour dire que la part de vulnérabilité de Netun, sa part d'ombre comme sa part de lumière, m'ont énormément touchée. Le contraste est certes aveuglant mais il vaut la peine d'être considéré. Enfin, si Eliaz n'était pas trop le bienvenu lors de son arrivée au sein de l'unité 29 en tout début de tome, il s'est révélé être un membre indispensable de l'équipe, comme s'il avait toujours été là. Et pourtant, c'était mal parti : de caractère d'abord très distant, presque insultant, Eliaz avait tout ce qu'il faut pour représenter parfaitement notre espèce. C'est simple : il était le type même du sédentaire qui tient à s'occuper de son poste uniquement au sein des bureaux, il était somme toute très peureux, courageux mais pas téméraire pour deux sous comme dirait l'autre, il avait cette tendance à se replier sur lui-même (il faut dire pour sa défense que les trois autres ne lui facilitaient pas la tâche non plus)... Bref, un pur produit humain quoi, sans vous offenser. Cependant, Eliaz a évolué au cours du récit et il m'a tout bonnement épatée. Pas seulement grâce à ses incroyables talents d'informaticien (je ne vais pas de nouveau vous bassiner avec ma clé USB, promis) mais aussi et surtout de par le fait qu'il tient vraiment à accomplir sa tâche au mieux et à protéger ses collègues coûte que coûte. Eliaz va faire beaucoup d'efforts pour être à la hauteur de son rôle et pour gagner la confiance de ses coéquipiers, qui n'ont pas eu à hésiter bien longtemps avant d'avoir une confiance aveugle en lui. Bref, je les aime si fort, mes quatre phénomènes hauts en couleur et tout ce qu'il y a de plus singulier ! Ils forment un carre d'or parfait (joli pléonasme, Anaïs !) !

Pour conclure, je ne peux que vous engager à découvrir la saga O.R.A.C.L.E par vous-même. J'ai eu bien du mal à mener cette chronique jusqu'au bout car je pense ce genre de romans se vit, et que de raconter et de décrypter une telle expérience de lecture, c'est bien compliqué. On est bringuebalés dans tous les sens : on passe d'un réseau souterrain hyper complexe où toute une communauté s'y est installée et s'organise au piratage d'une clé USB en mode Ralph 2.0 (film Disney que je suis plus qu'impatiente de voir par ailleurs !), en passant par une maison délabrée, inhabitée (ou presque...) perchée sur une falaise escarpée au fin fond du Morbihan. Vous l'aurez compris, ce roman n'est certainement pas fait pour les petites natures, il requiert qu'on aille tâter le terrain, qu'on prenne de sacrés risques pour trouver des réponses à nos questions ! Et encore, je ne suis pas pleinement satisfaite mais ce n'est que le début... Je suis sûre que Ys City, le second tome dont le titre doit vous sembler très énigmatique (il l'est encore pour moi aussi, je vous rassure), saura m'apporter tout ce dont j'ai besoin en matière de révélations et de sensations fortes, à mes risques et périls... Le tome 1 était comme une boucle infernale : le début comme la fin étaient juste ahurissants et glaçants d'effroi, et j'ai adoré le fait que la révélation finale s'oriente vers la mort de l'être aimé, le refus de le laisser partir, le deuil, la colère, la mélancolie, l'amertume et le désespoir qui vous font repousser les limites entre la vie et la mort, ce non-respect de l'au-delà qui ouvre une brèche dévastatrice sur notre monde, j'ai adoré le fait que toutes ces petites réflexions philosophiques soient intégrées dans l'histoire et j'espère qu'elles seront plus développées par la suite. Il suffit de lire le tome deux pour le savoir ! ;)

Nanette ♥

P.S. : On me dit dans l'oreillette que ce sera in fine une quadrilogie. Champagne !


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↑ La bande-annonce du livre, histoire de vous donner encore plus envie ;)

FICHE LECTURE : O.R.A.C.L.E - Tome 1 : Korrigans
★★★★★
Un excellent roman qui n'annonce que du très bon et du très fort pour la suite ! J'ai hâte de retrouver très vite l'unité 29 !
Source de l'image : elleagetseschroniques.

« - Démétrius et Cérès sont les enfants adoptifs d'Erig, corrigea Youna, pourquoi crois-tu qu'ils portent le nom d'Héliante ?
- J'me suis dit qu'Erig, il avait du s'foutre en froid avec sa régulière tu vois, et qu'les mômes avaient pris le nom de leur mère. L'divorce, ça existe meuf, on est en 2016.
Talmad lui tira l'oreille pour le faire taire et Netun contre-attaqua en lui envoyant une ample bouffée de fumée dans le nez. Ulcérée, Youna tapa sur la table du plat de la main.
- La paix, vous deux. Démétrius et Cérès sont plus jeunes que ne l'était Malioh... Je crois me souvenir qu'Erig les a recueillis juste après sa mort. Il avait besoin d'oublier.
- Et y pouvait pas acheter un truc cher et inutile comme tout le monde ?
Youna l'ignora. »
Tags : Fiche lecture, Service Presse, Le Temps éditeur, Justine Morvan, Littérature française, 2017, Tome 1 ♥, urban fantasy, Monde contemporain, Bretagne, magie, légendes, criminalité, apocalypse, déterrer le passé, souffrance, drame, deuil, conflit, enquête, policier, humour, amitié, travail d'équipe, créatures surnaturelles, cohabitation, noirceur, violence, insubordination, organisation internationale, technologie avancée, mystère, action, aventure, modernité, courage, combativité, témérité, assurance, confiance, loyauté, entraide, jalousie, rivalité, mission, secrets, menace, danger, épouvante, suspens, Excellente lecture !, quadrilogie
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#Posté le vendredi 30 novembre 2018 09:42

Modifié le dimanche 16 décembre 2018 17:04

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T1 : La Maison des possédés

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T1 : La Maison des possédés

• TITRE V.O. : Spirit hunters.
• AUTRICE : Ellen Oh.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Horreur.
• THÈMES : Jeunesse, noirceur, maison hantée, fantôme, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Corée, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère...
• PAGES : 288.

Tome 2, Les dévoreurs d'âmes, à paraître au printemps 2019.

Dès 11 ans | 15,95¤.

Quand Harper emménage dans sa nouvelle maison, elle a un mauvais pressentiment. Très vite, son petit frère change de comportement : il parle avec un ami imaginaire et a des crises de violence. Les accidents étranges se multiplient, Harper est assaillie de cauchemars... Aidée de sa nouvelle amie Dayo, elle va devoir découvrir la vérité si elle veut sauver son frère !

Frayeur garantie ! Un roman d'effroi efficace (en deux tomes) où la tension monte pour ne plus vous lâcher ! Une lecture parfaitement adaptée au middle-grade : une palette de personnages tous différents et très attachants, qui permettent de s'identifier et de dépasser ses peurs. Une famille d'origine coréenne dépeinte avec justesse, apportant une touche de diversité culturelle.

L'AUTEURE : Ellen Oh, d'origine coréenne, vit aux Etats-Unis dans l'Etat de Washington. Elle a étudié le droit et a exercé le métier d'avocate avant de se lancer dans l'écriture. Esprits maléfiques est sa première série traduite en français. Elle est également cofondatrice et présidente de "We Need Diverse Books", une association qui promeut aux Etats-Unis la diversité dans la littérature jeunesse pour « un monde dans lequel chaque enfant peut se reconnaître dans les pages d'un livre. »

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T1 : La Maison des possédés

ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour cet envoi inattendu. En tout cas, ce colis a été pour moi une bien agréable surprise pour commencer ma semaine de vacances ! Après, je n'aurais peut-être pas dû le lire juste avant de me coucher. Déjà parce que, malgré mes petits yeux qui se fermaient à cause de la fatigue due à la longue journée que j'avais passée, j'étais incapable de le refermer et de le reposer sur ma table de chevet. Ensuite, parce que l'angoisse était à ce point à ce comble qu'une fois que je me suis retrouvée dans le noir prête à rejoindre le royaume de Morphée, mes yeux sont restés grands ouverts, écarquillés, tant j'avais peur de ce qui se cachait dans la pénombre et que je ne pouvais percevoir... Du moins, grâce à mon sens de la vue... Parce que je peux vous assurer que j'avais la chair de poule et que j'entendais de drôles de bruits près de mon lit... Je ressentais également de drôles de picotements au niveau de mes pieds et du bout de mes doigts, comme si une électricité insoutenable dans l'air m'entourait tout entière. Bref, même si ce roman est destiné à un jeune lectorat, ne vous fiez pas aux apparences ! La Maison des possédés porte sacrément bien son nom et ne vous fera pas de cadeaux, je vous le garantis ! Et je refuse que vous me traitiez de mauviette... Tout comme Marty McFly Jr (et comme le père de ce dernier aussi, d'ailleurs), je ne supporte pas ça. Mes peurs sont tout à fait rationnelles et sensées, si, si... Vous verrez qu'avec la plume et l'imagination d'Ellen Oh, une autrice que je ne connaissais pas jusqu'alors et je remercie sincèrement encore une fois Nathan de me l'avoir fait découvrir grâce à ce titre si addictif et prenant, vous ne serez plus si confiants et que vous aurez très envie d'appeler votre maman au secours ! Et là, ce sera moi qui rirai de vous, mwahahahaha !

L'histoire se commence de façon très simple, on-ne-peut-plus basique : l'héroïne, Harper, douze ans, emménage avec sa petite famille dans la ville de Washington. Après avoir connu la modernité et le faste de New York City, qui grouille constamment d'activité et qui fait pétiller les yeux des jeunes comme des plus grands, on peut comprendre que notre pré-adolescente manque d'enthousiasme face à la vieille bâtisse décrépie que ses parents ont élue comme nouveau domicile familial et lieu de travail. Surtout qu'on ne nous laisse pas de répit car, dès les premières pages, on sent que cette maison n'est pas comme les autres et qu'elle est loin de constituer le cocon idéal pour une famille en pleine reconstruction psychologique et qui a définitivement besoin d'un nouveau départ : à certains endroits de la maison, on suffoque, à d'autres, le froid nous transperce les os comme s'il voulait nous changer en statues de glace... On ressent immédiatement les mêmes impressions d'Harper : il y a un sentiment ambiant d'oppression et de mal-être dans cette maison. Comme si cette dernière faisait ressentir à ses nouveaux habitants, à un degré plus ou moins élevé, tout le lourd passif dont elle est chargée. Résultat, tout au long de ma lecture, j'ai eu envie de m'enfuir loin de cet endroit et d'aller me blottir dans les bras de mes parents chéris. Chochotte, moi-? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler... Je sais que vous allez me dire que, les maisons hantés, ce n'est pas l'élément fantastique/surnaturel le plus original du monde ni celui qui prend le plus aux tripes, et pourtant, notre fascination stupide pour ce genre d'endroits est encore bien vivante... En tout cas, l'écriture d'Ellen Oh la rend sacrément vivante. Je suis sûre que vous auriez bien ri en me voyant dévorer ce livre comme une frénétique puis le refermer subitement après avoir eu un coup de panique. J'oscillais constamment entre l'envoûtement, la fascination morbide, et le plus pur effroi. J'avais envie de résoudre la grande énigme que cette maison maudite cachait tout en ayant l'irrépressible besoin de prendre l'ensemble de la charmante famille Raine avec moi pour les emmener tous le plus loin possible d'elle .

In fine, il a bien fallu que je surmonte mes peurs et que je fasse preuve d'un grand courage, que j'ai puisé dans les réserves d'Harper. Passé l'agacement que j'ai pu ressentir pour cette jeune fille au tout début de l'histoire (et à tort), je me suis ensuite profondément attachée à elle. J'ai compris tout ce qu'elle ressentait en elle, tout ce magma d'incompréhension, de jalousie, de tristesse enracinée, cette révolte face à l'injustice qu'elle connait depuis qu'elle est toute petite. En effet, si le résumé nous laisse à penser que Michael, le petit frère absolument trop chou d'Harper, est au centre du récit (ce qui n'est pas faux), il n'est cependant pas le seul à occuper cette place de choix, dont il n'avait certainement pas envie au vu de ce qui va lui arriver. Harper doit elle aussi démêler les secrets de son passé qui refusent de se révéler à elle, et, pour son jeune âge, elle a déjà subi beaucoup de choses. Beaucoup trop, même. J'ai trouvé qu'Ellen Oh en avait un peu trop rajouté concernant tout ce qui tombe sur la tête d'Harper parce que, à ce stade, cette dernière n'en devient plus un aimant à catastrophes, mais une porteuse de poisse vivante. Toutes les fractures et les cicatrices, les bleus au c½ur et au corps qu'elle s'est déjà fait à seulement douze ans, le tout au cours de situations plus variées et rocambolesques les unes que les autres, ça dépasse l'entendement. Mais on oublie assez vite ce léger manque de crédibilité à mes yeux pour se replonger d'autant plus dans le récit et éprouver une empathie des plus fortes et sincères envers Harper. Pas étonnant qu'elle soit tentée de se laisser submerger par une mélancolie des plus profondes et des plus noires. Le monde réel, aussi calme et plat soit-il (ou plutôt, semble-t-il l'être), a beaucoup plus d'attraits que la réalité cauchemardesque qu'Harper vit depuis toujours. Dans ce premier tome, notre héroïne de choc va devoir faire face à la vérité, celle que va lui délivrer son passé et son présent, afin d'affronter au mieux l'avenir et embrasser la personne qu'elle est vraiment. Cette révélation va se faire de façon très progressive, ce qui ajoute beaucoup de suspens et d'intérêt au récit. Disons qu'Harper a une connexion assez particulière avec le monde des esprits, et qu'elle va être la clé du mystère qui entoure son petit frère. Elle va faire preuve d'une grande force de caractère, elle va décider de ne plus se laisser faire et elle va être prête à tout pour sauver son petit frère adoré. Elle va faire preuve d'un sang-froid impressionnant, alors qu'elle aurait eu toutes les raisons de vouloir baisser les bras et de s'enfuir à toutes jambes, rien ne lui facilite la tâche, et pourtant, elle y va quand même, la tête haute, les jambes certes tremblotantes, mais elle n'en laisse rien paraître. J'ai éprouvé beaucoup d'admiration à son égard.

Je pense que ce personnage féminin principal asiatique saura inspirer beaucoup d'enfants, que beaucoup d'entre eux pourront s'identifier à elle, autant à ses sentiments négatifs, à son désarroi face au racisme banalisé et à toutes ses craintes, qu'à l'amour poignant et magnifique qu'elle porte à son petit frère et à l'ensemble de sa très attachante famille.
Tous les personnages de ce récit, même ceux qui viennent de l'au-delà (Allez y, chantez la chanson du docteur Facilier maintenant. Ne me remerciez pas.), sont extrêmement réalistes et bien pensés, tout comme le développement des thèmes abordés et la progression de l'histoire. L'autrice ne fait pas que nous plonger dans le quotidien horrifique de la famille Raine au sein de la maison dite "du vieux Grady", elle aborde aussi de façon tout à fait naturelle des thématiques très importantes et introduit ces sujets forts aux jeunes lecteurs de manière très douce et pédagogique, tout en rendant cela tout à fait évident : le racisme, venant même de personnes n'étant pas foncièrement mauvaises, la diversité culturelle et ethnique, l'amour de soi, la force de l'amitié et de la famille, les différentes croyances religieuses et le spiritisme. Ellen Oh sait se montrer extrêmement ouverte d'esprit et tolérante et cela se ressent fortement dans sa plume. Elle ne porte aucun jugement sur qui que ce soit, même les "méchants". Elle est plutôt comme la mère ou la meilleure amie réconfortante qui va nous apporter tout son soutien et nous rappeler de faire preuve de bonté et de générosité en tout temps. Les différents personnages de l'intrigue vont faire face et être les victimes de beaucoup de violence, physique, verbale et morale. Pourtant, malgré leur chagrin et leur désespoir, ils ne vont jamais faire preuve de mesquinerie, mais toujours d'une grande intelligence et gentillesse. Cela m'a véritablement réchauffé le c½ur. Ce sont eux les vrais gagnants dans la roue de la vie.

Comme mentionnée plus haut dans la partie concernant l'autrice, Ellen Oh prône une littérature où chaque enfant, peu importe la couleur de sa peau, son âge, ses origines ethniques et sociales, saura trouver un personnage fort qui lui correspond dans un livre. Je ne peux qu'applaudir à deux mains cette initiative, que je trouve fondamentale. Le monde n'est pas tout blanc, ou plutôt, il contient toutes les couleurs dans son prisme. Il y a aussi de multiples modes de vie, en fonction de la situation pécuniaire, des croyances, des us et coutumes d'antan qui ont perduré jusqu'à nos jours, de la culture d'un pays. Il faut savoir accepter nos différences et les aimer de toutes nos forces. Ainsi, si Harper et sa petite famille sont coréens, Dayo, la nouvelle meilleure amie qu'Harper se fait à Washington, est jamaïcaine. J'ai trouvé cette jeune fille tellement formidable. Non seulement elle va aiguiller Harper concernant le mystère qui entoure la maison et ne jamais cesser de l'épauler, malgré la peur et les dangers, mais elle va aussi devenir un vrai petit rayon de soleil qui perce la vie jusqu'alors pleine de questions et d'incertitude de notre héroïne. Dayo, c'est ce genre de personnes qu'on mériterait tous d'avoir dans notre vie, compatissante, drôle, d'une générosité sans bornes et qui est là pour vous aimer pour deux alors que vous n'arrivez pas à vous accepter tel que vous êtes, intérieurement et extérieurement. Mais, in fine, vous y parvenez car vous avez une Dayo près de vous, et c'est ce qu'il y a de plus précieux. Et, comme si cela ne suffisait pas, telle fille, telle mère, car la maman de Dayo est un vrai soleil à elle toute seule, elle aussi. Je rêve de croquer dans l'un de ses cookies préparés avec amour et beaucoup de réflexion sur les meilleures associations possibles. Le ragoût de queue de b½uf jamaïcain m'a l'air divin également. Les personnes qui savent bien cuisiner sont de bonnes personnes, c'est obligé. Toujours écouter son estomac. Et s'ouvrir à de nouvelles choses, embrasser l'inconnu. Je suis toute disposée à le faire pour le ragoût de queue de boeuf jamaïcain ET coréen pour ma part. Je souhaiterais tester les deux. Je suis incorrigible, que voulez-vous... Et encore, avec toutes ces histoires de soleil et de nourriture, je ne vous parle même pas de Citrouille (Même son nom est raccord avec la période d'Halloween, c'est fou !!), la petite chienne de la grand-mère de Dayo, dont cette dernière se prend d'affection. Elle ne pourra que vous faire fondre le c½ur à chaque fois. Elle est une vraie boule de poils d'amour. Avec un sacré caractère, certes, mais on ne peut que l'aimer, je suis formelle.

En tout cas, Ellen Oh nous apprend aussi que, même si on compte nos ami(e)s sur les doigts de la main, nous ne serons jamais seuls, bien au contraire, car ce sont ces ami(e)s-là qui sont authentiques et qui valent plus que tout l'or du monde. Vous verrez qu'Harper ne compte pas ses ami(e)s sur un seul doigt. Il y en a un deuxième, de doigt, qui avait toujours été là, levé, présent pour notre héroïne... Je ne vous en dis pas plus, vous devrez le lire par vous-même. Simplement, ce que j'ai trouvé amusant, c'est qu'Harper soit fan de Totoro et du Voyage de Chihiro, les deux films Ghibli qui regorgent le plus (et essentiellement) d'esprits. D'un côté, nous avons les Totoro bienveillants, et de l'autre, le monde des esprits, qui est peuplé d'âmes beaucoup plus complexes... Ou pas ? Où se trouve la méchanceté in fine ? Est-il bon de catégoriser les gens, même les morts ? Ellen Oh vous apprendra à suivre votre c½ur et votre instinct, ou plutôt la voix des esprits. Cela lui permet d'intégrer les mudangs à son récit, ces chamanes coréennes qui portent des tenues de rituel très impressionnantes et qui arrivent à parler aux esprits et à les faire passer de l'autre côté. Leur aura est extrêmement forte et elles ont une belle grandeur d'esprit. Pour ce qui est de la grand-mère Lee, en tout cas, cette dernière sait à toute épreuve faire preuve d'une grande sagesse et d'une audace redoutable. Cette grand-mère-là, c'est la meilleure de toutes : elle est aimante, extrêmement compréhensive et chasseuse d'esprit, bon sang ! Je suis si heureuse que ce personnage incarne le respect et la fierté des traditions et d'un pays, des anciens, de la part de l'autrice. Je trouve cela tout simplement magnifique. Quel dommage que Yuna, sa fille, mère de Kelly, Harper et Michael, ait du mal à le comprendre. Je ne crois pas qu'elle ait honte de ses racines, mais elle se montre souvent très dure envers sa mère et aussi bornée dans ses erreurs. Après, comment lui en vouloir ? Elle porte encore une lourde culpabilité dans son c½ur et on peut largement comprendre pourquoi elle se renferme autant face au monde des esprits. Néanmoins, je lui ai préféré son mari, Peter, qui est clairement dépassé par tout cela, mais qui ne va jamais se montrer blessant ou distant. Le papa de la famille Raine, c'est la présence silencieuse qui va juste vous apporter tout le soutien et l'amour qu'il vous faut, qui ne va jamais douter de vous et qui va vous le faire sentir. Bref, c½ur sur Peter, je l'aime trop ♥ En vrai, toute cette petite famille, celles d'Harper et de Dayo rassemblées, mérite tout notre amour inconditionnel.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous plonger dans ce roman d'épouvante jeunesse qui n'a rien à envier aux plus grands. Avec Halloween qui approche à grands pas, c'est le genre de livre parfait à dévorer avec la main constamment plongée dans les fraises Tagada (C'est mon kiff, O.K. ?), emmitouflé dans un bon plaid, une robe de chambre et confortablement installé dans son lit tandis que le froid et la pluie font rage dehors. Je peux vous assurer qu'une fois que vous vous retrouverez dans la maison du vieux Grady, vous n'aurez qu'une envie, c'est de serrer Michael dans vos bras à l'en étouffer comme s'il était une peluche humaine et le sauver de cette influence néfaste qui pèse sur lui. Impossible de ne pas fondre face à cet adorable petit bout d'chou qui a tant d'amour à donner et que la haine va cependant tenter d'envahir afin de ravager en lui toute son innocence d'enfant choyé et toute lumière d'espoir. Vous aurez vous aussi la tentation de succomber aux ténèbres lors de cette course contre la montre pour contrer le mal et la possession. Mais rappelez-vous toujours ceci si la morosité vous donne encore plus envie de sombrer : où que vous soyez, regardez autour de vous, il y aura toujours des personnes pour vous aider, pour illuminer votre existence grâce à leur gentillesse et tout ce qui les rend spéciaux et dignes d'amour, et ce, que ce soit chez les humains ou chez les fantômes. Il suffit d'ouvrir grands les yeux et notre c½ur. Ce sera la dernière chose que je retiendrai de cette belle oeuvre signée Ellen Oh, et c'est sur cette note que je vais clore ma chronique. Je dirai juste que je suis tout bonnement impatiente de la sortie du tome deux, qui sera aussi le dernier (Voyez, on ne peut pas dire non à une duologie ! Argument imparable !), Les dévoreurs d'âmes, dont le titre est aussi terrifiant et intriguant que celui du premier, et dans lequel j'ai hâte de voir l'évolution de ma petite Harper chérie se poursuivre. Cela promet d'envoyer du lourd, je vous le dis ! Alors, on se donne rendez-vous au printemps 2019 ? D'ici là, rattrapez votre train - fantôme - de retard !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Esprits maléfiques - T1 : La Maison des possédés

★★★★★
Frissons garantis avec ce roman d'épouvante jeunesse écrit par une autrice ouverte d'esprit et juste géniale !

« - Je n'étais jamais tombée sur une personne âgée raciste, bredouilla Harper, encore sous le choc.
- Des racistes, dit sa mère d'un air triste, il y en a de toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs et de tous les âges. Mais ne les laisse pas te blesser. Cela leur donne un pouvoir qu'ils ne méritent pas.
- Elle a dit qu'avec la tête que j'avais, je ne pouvais pas être américaine.
- Elle est simplement jalouse de ta beauté, dit Yuna en prenant le visage de sa fille entre ses mains pour déposer un baiser sur son nez.
- Ouais ! s'exclama Michael. C'est vrai, Harper ! Toi, tu es super belle, alors qu'elle, elle était super moche !
- Michael ! le rabroua sa mère. Ce n'est pas très gentil !
- Et alors ? Elle, elle a été méchante avec Harper ! Je ne l'aime pas, ajouta-t-il en croisant les bras. En plus, elle avait les dents toutes jaunes et elle sentait mauvais.
- Michael ! répéta sa mère d'un ton sévère.
Mais Harper vit qu'elle se retenait de rire. Et elle-même ne put s'empêcher de sourire de la véhémence de son frère. Bientôt, le babillage du petit garçon dissipa sa colère et sa peine. »
Tags : Fiche lecture, Service Presse, éditions Nathan, esprits maléfiques, Tome 1 ♥, La maison des possédés, Duologie, Littérature américaine, 2018, Ellen Oh, horreur, Jeunesse, noirceur, maison hantée, fantôme, ami imaginaire, folie, possession, violence, mal, peur, angoisse, frissons, suspense, amitié, famille, entraide, menaces, déménagement, nouvelle vie, esprits, surnaturel, monde de l'au-delà, nuit, frayeur, épouvante, tension, dépasser ses peurs, courage, relation frère/s½ur, enfance, adolescence, sauver un être aimé, quête, espoir, Corée, origines asiatiques, diversité, tolérance, menace, danger, mystère, Excellente lecture !
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#Posté le jeudi 25 octobre 2018 13:27

Modifié le lundi 09 septembre 2019 04:53

~ Voyage à travers les légendes d'automne grâce au Pumpkin Autumn Challenge ! ♥

~ Voyage à travers les légendes d'automne grâce au Pumpkin Autumn Challenge ! ♥

Je suis ravie de vous annoncer que je participe au challenge automnal sorti tout droit de l'imagination de la belle et rusée Guimause, qui a investi son terrier par ici. Certes, cet événement parsemé de feuilles brun orangé a commencé il y a une semaine déjà, mais il n'est pas encore trop tard pour monter dans ce Poudlard Express de l'épouvante, du cocooning, de la romance et de la nature ! (entre autres) Je pensais ne rien posséder dans ma PAL qui soit digne d'entrer dans les critères savamment concoctés par Guimause, mais il faut croire que mes livres encore non lus (et non-morts aussi) me réservaient de belles surprises dont seuls eux ont le secret ! ♥

Pour plus de renseignements sur ce merveilleux challenge, qui se déroule donc du 1er septembre au 30 novembre, je vous laisse aller lire l'article très détaillé de sa créatrice passionnée et enthousiaste à ce sujet sur son blog. Quant à moi, je vous fais part du contenu de mes trois menus ci-dessous ! GO !

Automne frissonnant

Hurlons dans les Bois
Aka Angoisse, Horreur, Thriller
Mon choix : American Psycho de Bret Easton Ellis (merci Pauline !) et Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? d'Henry Farrell.
Aussi éligible dans cette catégorie : Les yeux du dragon de Stephen King (présent dans ma catégorie Bibidi bobidi boo !).


La Crypte des Morts-vivants
Aka Zombies, Monstres, Créatures surnaturelles, et cas de possession (éventuellement)
Mon choix : Rebecca Kean de Cassandra O'Donnell et L'apprenti-épouvanteur tome 1 et 2 (recueil Le septième fils) de Joseph Delaney.

Automne douceur de vivre

Creepy, Spooky, Halloween
Aka Conte sombre et fantastique pour de touts petits frissons
Mon choix : Encyclopédie des revenants et des non-morts : Fantômes, Vampires et Zombies de Lionel Behra, Vanessa Callico et Senyphine.

"Fall" in Love
Aka Romance et autres sucreries, lectures doudous
Mon choix : Avalon High de Meg Cabot (aussi éligible pour Légendes d'ici et d'ailleurs) et Le miroir d'ambre de Philip Pullman.

Automne enchanteur

Légendes d'ici et d'ailleurs
Aka Légendes celtes, asiatiques, africaines,... découvre de nouvelles cultures !
Mon choix : La princesse de la nuit de Marion Zimmer Bradley.

Féerique citrouille, Bibbidi-Bobbidi-Boo !
Aka Du conte féerique au Nature writing
Mon choix : Les yeux du dragon de Stephen King.

Et le petit plaisir non négligeable, qui convient parfaitement au challenge et qui s'y ajoute est...
Lady Helen : le pacte des mauvais jours d'Alison Goodman (♥).

Et voilààààà, challenge fini ! Je suis jouasse ! ♥

N'hésitez pas à nous rejoindre sur la page Facebook et à utiliser le hashtag #pumpkinautumnchallenge ! Et bon challenge à tous ! ♥
Tags : pumpkin autumn challenge 2017, Guimause, Le terrier de Guimause, Automne, Feuilles mortes, Coocooning, lecture, épouvante, fantasy, légendes, romance/amour, contes de fées, Nature ♥
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#Posté le vendredi 08 septembre 2017 15:49

Modifié le dimanche 25 août 2019 08:24

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