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FICHE LECTURE : Les Chroniques de St Mary's - T1 : Un monde après l'autre

FICHE LECTURE : Les Chroniques de St Mary's - T1 : Un monde après l'autre

• TITRE V.O. : The Chronicles of St Mary - T1 : Just one damned thing after another.
• AUTRICE : Jodi Taylor.
• ANNÉE : 2013 (ANGLETERRE) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction.
• THÈMES : Histoire, voyage dans le temps, études, projet universitaire, institution, détermination, passion, volonté, équipe, tensions, rivalité, humour, romance, traumatisme, haine, déception, secrets, mystère, dissimulation, cupidité, danger, menaces, Angleterre, amitié, amour, complicité, solidarité, famille, s'apprivoiser, courage, angoisse, Crétacé, dinosaures, première Guerre mondiale, incendie de Londres, Egypte antique, événements historiques, observation, analyse des faits, entraînement, instinct de survie, ressources, suspens...
• PAGES : 320.

14,50¤.

À l'institut St Mary de recherche historique, les historiens n'étudient pas seulement le passé, ils le visitent.

Derrière l'innocente façade de St Mary, le secret du voyage dans le temps a été découvert et reste bien gardé. Les chercheurs en Histoire ont ainsi une méthode de travail tout à fait particulière : ils « étudient 'en temps réel' les événements majeurs de l'Histoire ». En se faisant passer pour d'inoffensifs excentriques, ils tentent de répondre à certaines questions qui n'ont jamais été résolues, sans jamais toucher au cours de l'Histoire... au risque d'en mourir.
Madeleine Maxwell, une jeune et brillante historienne, est contactée par son ancienne professeure afin de rejoindre l'équipe de l'Institut St Mary. Au cours de son étrange entretien d'embauche, Maxwell comprend vite les possibilités qui s'offrent à elle...
De la disparition de Pompéi aux tranchées de la Première Guerre mondiale, du grand incendie de Londres à la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie, la jeune historienne va revivre d'extraordinaires événements alors qu'au sein de l'institut naissent des enjeux de pouvoir...

L'AUTRICE : Jody Taylor est une auteure anglaise, née à Bristol, qui s'est d'abord fait connaître en auto-publication. Le premier titre de sa série "Les Chroniques de St Mary's" a très vite rencontré son public (dépassant les 60 000 lecteurs avec plus de mille 5 étoiles). La série est achetée par Accent Press qui publie le premier tome, Just one damned thing after another, en format papier en juin 2013. Publié aux Etats-Unis en 2016, le roman entre le même mois dans les meilleures ventes de USA TODAY.

La série compte aujourd'hui 9 tomes. Jodi Taylor vit en Turquie et travaille sur le dixième.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'une saga très particulière mais qui a su néanmoins me séduire : je vous souhaite en effet la bienvenue entre les murs de l'institut d'histoire Saint Mary, prêts à passer d'un monde à un autre. Je remercie du fond du c½ur les éditions HC - Hervé Chopin pour cet envoi, premier opus d'une saga qui s'annonce longue si j'en crois leur communiqué de presse... En effet, ce ne sont pas moins de neuf tomes qui ont été édités jusqu'à présent Outre-Manche et un petit dixième est d'ores et déjà annoncé. C'est à se demander dans quoi je me suis laissée entraîner mais au fond, je ne regrette rien. Je suis parée à faire face à toutes les péripéties les plus effrayantes et ahurissantes en compagnie de Madeleine, une héroïne pas comme les autres à laquelle j'ai fini par m'attacher.

Pour ce qui est de l'histoire et de l'univers présenté, direction Londres et son charme intemporel pour intégrer un institut mystérieux et au personnel sacrément barré ! Dans ce premier tome, la romancière britannique Jodi Taylor nous propose de monter dans ses drôles de capsules qui nous embarquent à toutes les périodes historiques possibles et imaginables, avec des risques cependant de complications... Si j'ai trouvé l'imagination de l'autrice juste complètement dingue et captivante, à mes yeux, l'intrigue est beaucoup trop vite expédiée à mon goût. En effet, l'histoire est censée se dérouler sur au moins cinq ans mais est développée bien trop rapidement. Bien sûr, je ne m'attendais pas à un récit qui corresponde à l'échelle de cinq véritables années (sinon, on ne serait pas sortis de l'auberge) mais selon moi, le livre comporte beaucoup trop d'ellipses. Je comprend tout à fait que l'autrice ait probablement souhaité ne pas ennuyer ses lecteurs avec des descriptions interminables de mois et de mois de recherches scientifiques et de préparations d'expéditions entre autres. Par ailleurs, tout cela nous est suffisamment bien expliqué, de façon tout ce qu'il y a de plus claire et fluide qui plus est, avec l'évocation de l'étude de la faune, de la flore, de l'habillement, du parler et d'autres considérations à prendre en compte en fonction du voyage temporel et spatial à effectuer. Mais justement, on ne laisse pas assez de place à ces derniers dans ce roman. Par exemple, le temps consacré aux semaines que Maxwell passe en France durant la Première Guerre mondiale se retrouve réduit à peau de chagrin au profit de la période du Crétacé, alors que c'était justement le traitement de la Grande Guerre dans le récit qui m'intéressait le plus. Après, cela dépend des goûts et des intérêts historiques de chacun, je vous l'accorde. Encore une fois, je ne fais qu'exprimer mon humble opinion. Pour ne pas trop faire dans le négatif, ce livre ne manque certainement pas de dynamisme avec un rythme soutenu et constant tout du long mais il y a trop d'éléments qui se retrouvent condensés, compressés en "seulement" 350 pages alors que tout ce que l'intrigue et les personnages ont à nous offrir méritait de donner lieu à un bon gros pavé des familles. En clair, j'aurais aimé plus de profondeur, d'étoffement.

Au niveau des protagonistes, comme je l'ai mentionné plus haut, Maxwell est une héroïne qui est parvenue à m'apprivoiser. Sa passion vorace pour son nouveau métier d'historienne nec plus ultra est carrément contagieuse et on peut dire là que ce personnage féminin crève littéralement les pages, à défaut de l'écran. En effet, Maxwell prend toute la vedette tant elle est brillante, courageuse et tout bonnement impressionnante. Ce ne sont pas les qualités qui lui manquent, là-dessus, je ne peux pas me plaindre. Je me retrouve face à une érudite qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et au sarcasme absolument délicieux, que demande le peuple ? En revanche, sa relation amoureuse avec Léon, le "Chef", ne m'a fait ni chaud ni froid pendant très longtemps. Je suis d'ailleurs très contente que Jodi Taylor ait rectifié le tir et ajoute un supplément d'âme à leur histoire, même si cela n'a pas été fait de la plus tendre des façons. Je suis exigeante, que voulez-vous... Cependant, je ne suis pas un c½ur de pierre et à un moment donné, l'empathie que j'ai ressenti pour ces deux-là m'a tout particulièrement submergée. Comment pouvait-il en être autrement au vu de leur passif douloureux à chacun et du destin qui continue décidément à s'acharner sur eux ? Mais voilà, leur désir ardent, pour ne pas dire chaud lapin, de se jeter l'un sur l'autre m'a honnêtement plus dégoûtée qu'autre chose. Encore une fois, tout va trop vite à mon goût et j'ai trouvé Maxwell tout à fait niaise et exécrable en présence de ce charmant gaillard lors de leurs instants torrides décidément beaucoup trop fréquents à mon sens. En même temps, l'insertion de ces scènes censurées pour les enfants ne m'étonne pas car elle correspond parfaitement à l'écriture de Jodi Taylor, qui est loin de faire dans la dentelle et qui a cette volonté d'être au plus près du réel. Cette plume résolument dynamique et accrocheuse représente également bien l'état d'esprit de l'héroïne avec son côté mordant et diablement cynique. Le personnel de l'Institut étant très nombreux, je ne vais pas m'attarder sur chaque employé afin de ne pas vous perdre mais il s'agit là d'une véritable famille composée de véritables tempéraments de feu qui créent régulièrement des étincelles mais jamais dans le but de nuire à l'autre. Chacun a sa place dans ce chaos très bien organisé et un sentiment d'appartenance à cette équipe de joyeux drilles se fait rapidement et fortement ressentir.

Pour conclure, je remercie encore une fois les éditions HC pour ce SP, et aussi la géniale booktubeuse Axelle de La parenthèse d'Axelle (pour aller voir sa chaîne, c'est par ici que ça se passe) de m'avoir fait découvrir ce titre et de m'avoir donné envie de me plonger dans la lecture de cette série livresque ébouriffante et qui nous réserve bien des surprises, bonnes comme mauvaises. Malgré ses défauts (ce n'est là que mon humble point de vue, gardez toujours cela en tête), ce premier tome débordant de créativité et d'un humour so british qui se boit comme le meilleur des thés, ainsi que la plume décapante et à l'énergie débordante de son autrice ont in fine su me séduire et me convaincre de m'engager pour de bon dans cette galère. Car dites vous bien une chose : si l'idée de voyages dans le temps est extrêmement enthousiasmante (c'est mon petit péché mignon inconditionnel en matière de fiction), vous allez vite déchanter en vous rendant compte de tous les dangers que cela implique. Mais justement, Jodi Taylor nous prouve rien que dans ce premier tome que l'être humain est particulièrement tenace et que sa soif de connaissances et sa volonté à se dépasser n'a pas de limites. Vivement donc que je me plonge dans la lecture de la suite, d'autant plus que la révélation finale de ce tome-ci m'en en a juste coupé les bras. Et encore, le mot est faible. Chapeau l'artiste ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, HC éditions, Les Chroniques de St Mary's, Tome 1 ♥, Un monde après l'autre, Just one damned thing after another, 9 tomes, Série en cours, 2013, 2018, Jodi Taylor, Littérature anglaise, Science-fiction, Histoire, voyage dans le temps, études, projet universitaire, institution, détermination, passion, volonté, équipe, tensions, rivalité, humour, romance, traumatisme, haine, déception, secrets, mystère, dissimulation, cupidité, danger, menaces, Angleterre, amitié, amour, complicité, solidarité, famille, s'apprivoiser, courage, angoisse, Crétacé, dinosaures, première Guerre mondiale, incendie de Londres, Egypte antique, événements historiques, observation, analyse des faits, entraînement, instinct de survie, ressources, suspens, Très bonne lecture
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#Posté le jeudi 28 mars 2019 17:40

Modifié le dimanche 23 juin 2019 11:30

FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T4 : Orphéa Fabula et l'étoile de Saint-Pétersbourg

FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T4 : Orphéa Fabula et l'étoile de Saint-Pétersbourg

• AUTRICE : Marie Alhinho.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Russie, empire, vingtième siècle, danse classique, ballet, rigueur, raffinement, compétition, intégration, entraînement, ressources, déguisement, dissimulation, alliances, personnages historiques, quête, cristal, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, tensions politiques, conflits sociétaux, révolte, révolution, insurrection, colère, famille royale, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie...
• PAGES : 200.

9,95¤.

Ma chronique du tome 3 : ici.

Orphéa découvre la Russie impériale !

Cette fois, c'est dans la Russie des tsars qu'est envoyée Orphéa ! Projetée en 1903 à Saint-Pétersbourg dans un contexte politique tendu, elle se retrouve sous la protection de l'exigeant maître de ballet Marius Petipa. Malheureusement, cet allié inattendu pourrait bien lui mettre des bâtons dans les roues : il convoite l'Étoile du Soir, le cristal qu'est justement venu récupérer Orphéa ! L'aide de ses nouveaux amis danseurs ne sera pas de trop pour permettre à la jeune espionne de réussir sa mission...

L'AUTRICE : Marie Alhinho est une jeune autrice passionnée de littérature jeunesse et d'Histoire, dont le ton frais et contemporain nous fait voyager dans le temps avec une grande facilité !

L'ILLUSTRATRICE : Miss Paty est une illustratrice de bandes dessinées et de romans pour la jeunesse.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du quatrième tome d'une saga historique pour enfants pétillante et haute en couleurs, Orphéa Fabula ou une intrépide héroïne qui nous fait à chaque opus de ses aventures voyager dans le temps et de l'espace. Cette fois-ci, c'est pour Saint-Pétersbourg et la Russie tsariste de Nicolas II qu'elle nous embarque et je remercie infiniment les éditions Poulpe Fictions pour l'envoi de ce très beau roman qui fonctionne comme une véritable capsule temporelle !

Avant toute chose, je tiens à préciser que je n'avais pas lu les trois premiers tomes d'Orphéa Fabula avant d'entamer celui-ci. On m'avait assuré que les tomes étaient suffisamment indépendants les uns les autres, chacun nous proposant une mission inédite de la jeune espionne, pour être lus séparément, sans même forcément respecter un ordre. Et c'est effectivement le cas. Je ne me suis pas sentie perdue ou perplexe lors de ma lecture. J'avais plutôt la sensation très agréable de regarder l'épisode d'un de mes dessins animés d'enfance, au hasard, et j'ai simplement savouré ce pur instant de nostalgie que m'a offert ici Marie Alhinho, dont je découvrais alors la plume très dynamique et enjouée.

Par ailleurs, si je devais comparer ce livre à un dessin animé, ce serait certainement Kim Possible ! Les deux intrigues ont en effet beaucoup de points communs : une jeune héroïne, espionne, jolie, courageuse et ingénieuse, avec aussi ses tracas d'adolescente ; ses deux petits frères, des jumeaux qui sont de vraies piles électriques et qui lui mènent la vie dure ; des parents exemplaires mais qui font des cachotteries ; des gadgets à gogo mais surtout beaucoup de matière grise et d'agilité ; des contacts réguliers avec une société d'espionnage secrète par le biais d'un intermédiaire indispensable et tout aussi jeune que l'héroïne qui fait office d'associé, un animal de compagnie qui fait un super sidekick... Même la grand-mère délurée et incomparable à aucune autre est présente ! La seule différence majeure au fond, et qui fait qu'à mes yeux Orphéa est encore plus incroyable que ma chère Kim Possible, si cela est justement possible, c'est que la première voyage dans le temps (et qu'il lui manque un Robin Trépide bébé d'amour aussi) ! Si ce n'est pas trop stylé, ça ! Enfin, le voyage dans le temps bien sûr car, ne pas avoir son Robin Trépide, c'est triste...

Cependant, le but de cette chronique n'est pas de présenter Orphéa Fabula comme étant la pâle copie de Kim Possible car ce n'est pas la réalité. En effet, la patte de Marie Alhinho se ressent tout au long du récit. C'est son univers, son imaginaire, sa trame narrative qu'elle nous livre entre ces pages. Son écriture, tout comme l'héroïne de sa saga, a une réelle personnalité. Par ailleurs, j'ai ressenti au cours de ma lecture un réel lien entre Orphéa et sa créatrice, Marie Alhinho. Je ne connais pas cette dernière personnellement, bien sûr, mais je reste persuadée, et cette impression s'est renforcée avec mon "analyse" d'après-lecture que j'essaye d'effectuer avec chaque ½uvre dans laquelle je me suis plongée, que l'autrice a mis beaucoup d'elle-même dans la série littéraire qu'elle a créé, c'est juste indéniable. Orphéa et elle sont, je pense, très semblables : malicieuses, pleines d'énergie, captivantes et joliment culottées. Bref, elles ne sont pas comme les autres, elles ont leur personnalité bien affirmée et qui nous éblouit. Cela me donne d'autant plus envie de me délecter des autres ouvrages de l'autrice. Cela me plairait effectivement énormément de retrouver sa plume qui a le pouvoir de charmer petits et grands.

Avant d'aborder d'autres points de ma chronique, je tenais aussi à souligner que la comparaison que j'ai fait avec Kim Possible est à mes yeux très flatteuse car ce dessin animé m'a profondément marqué et a une petite place spéciale qui lui est attribué dans mon c½ur. Justement, ce parallèle que j'ai établi entre Orphéa Fabula et Kim Possible m'a permis de réaliser que j'aurais adoré lire une telle série livresque durant mon enfance. De l'aventure, des péripéties, des complots déjoués, des personnages attachants aux fortes personnalités, un brin d'humour juste ce qu'il faut pour égayer ma journée bénie de petite lectrice insouciante et toujours joyeuse, la tête dans les nuages et les yeux dans les étoiles... Que demander de plus ? Orphéa Fabula regorge de cette magie bienveillante et extraordinaire de l'enfance. Ce livre dégage une aura qui nous apaise et qui nous enferme comme dans un cocon de douceur. Il a un savant goût de nostalgie, telle une madeleine de Proust salvatrice qui viendrait nous rappeler nos jours heureux et notre innocence quand cela ne va pas. Je dis sûrement cela parce que j'ai lu ce roman à un moment où je me sentais patraque, tant physiquement que moralement, le premier état influant sur le second. Orphéa Fabula a agi sur moi à ce moment-là comme un pansement pour mes bobos de fillette en quête de palpitant et de compagnons de route qui lui ressemblent.

En effet, je me suis pas mal identifiée à Orphéa, ainsi qu'aux deux amis qu'elle va se faire au cours de son incroyable quête. Comment ne pas les aimer tous les trois ? J'avoue adorer particulièrement les grands yeux si expressifs que Miss Paty, une illustratrice fabuleuse dont je vais décidément suivre de très près le minutieux et adorable travail à partir de maintenant, a fait à Orphéa, qui est d'autant plus mignonne dans mon imaginaire grâce à elle, je trouve ! Mascha et Kostia (et non Mischka) sont eux aussi deux personnages absolument charmants, j'aurais voulu en savoir beaucoup plus sur eux ! J'ai trouvé cela dommage qu'ils n'aient pas un rôle plus important que ça mais, la discrétion d'Orphéa pour garder sa mission secrète oblige, il ne pouvait en être autrement.

Cela me permet d'aborder un des seuls "véritables" points négatifs que j'ai pu trouver au roman, si je peux le dire ainsi : son manque de contenu. Certes, c'est palpitant, l'histoire se boit comme du petit lait et m'a indéniablement fait retomber en enfance. Cependant, elle m'a aussi permis de réaliser qu'en tant qu'adulte, mes attentes étaient désormais différentes. Pourtant, j'ai souvent lu des livres jeunesse au nombre de pages certes petit mais ces dernières contenaient juste ce qu'il faut, à la bonne mesure, pour pleinement me satisfaire. Rien ne manquait et il n'y avait pas forcément besoin d'épiloguer davantage sur des pages et des pages, bien au contraire. Ici, j'ai trouvé que ce livre, L'étoile de Saint-Petersbourg, manquait de beaucoup d'informations sur la période qu'il couvrait, ainsi que sur les personnages historiques qu'il mettait en scène. Par ailleurs, en parlant de la fameuse étoile de Saint-Pétersbourg, à savoir la pierre précieuse qu'Orphéa doit aller chercher, on n'en parle in fine pas tant que ça ! On sait qu'il est urgent de la mettre en lieu sûr, entre de bonnes mains, mais on ne sait pas pourquoi ! Le mystère reste entier et j'imagine que, si j'avais lu les tomes précédents, j'aurais compris l'importance de ces artéfacts... Mea culpa.

J'ai aussi trouvé cela bizarre qu'Orphéa soit acceptée aussi facilement au sein des ballets russes. Car oui, la danse classique est au c½ur de l'histoire également et du coup, cela m'a fait d'autant plus plaisir de lire ce livre. Toutefois, je déplore la facilité de l'avancement de l'intrigue. Certes, on nous explique qu'Orphéa pratique régulièrement la gymnastique et a fait de la danse classique par le passé. Néanmoins, cela fait longtemps qu'elle ne s'y est pas remis et, si la gymnastique aide sûrement grandement à la pratique de la danse classique, l'un ne peut remplacer l'autre ! Surtout qu'Orphéa n'a jamais connu les conditions d'apprentissage au sein des ballets russes, ni ce qui y était clairement requis pour y assurer sa place. Or, elle arrive à s'intégrer avec une aisance déconcertante ! Cela m'a pas mal perturbée au début mais in fine, j'ai réussi à passer outre.

Malgré ces petits bémols que j'ai soulevé, je considère néanmoins que ce tome quatre, à défaut de pouvoir le comparer à ses prédécesseurs, est une jolie petite réussite. En effet, je suis d'avis que, si un livre parvient à allumer la flamme vibrante et vorace de l'insatiable curiosité dans l'esprit éveillé d'un jeune lecteur, ou même d'un moins jeune d'ailleurs, le combat est déjà gagné selon moi. Surtout qu'un roman, quelqu'il soit, n'est pas censé se substituer au thème/domaine qu'il aborde, ou ici à un livre d'histoire. J'aurais juste aimé un peu plus de profondeur et de détails mais je suis sûre que Marie Alhinho n'a pas lésiné en matière de recherches et de véracité. Elle a romancé son sujet de façon à le rendre attractif et vivant aux yeux de son lectorat, et c'est tout à son honneur car cela fonctionne très bien. Oui, j'en attendais plus, c'est certain. Néanmoins, je n'oublie pas le fait que ce roman a su me prendre par la main et me faire m'évader le temps de deux cent pages qui ont passé bien trop vite à mon goût, ni la volonté de Marie Alhinho d'insuffler de la fraîcheur et son petit grain d'écrivaine passionnée au sujet déjà bien sombre qu'est la naissance du communisme en Russie. Cela permet au moins aux jeunes lecteurs comme aux grands nostalgiques de ne pas avoir comme seule image des Romanov et de leur pays celle du film d'animation Anastasia, aussi belle, triste, grandiose, fantastiquement racontée soit-elle. En tout cas, j'espère que ce roman se basant sur un sujet d'histoire qui me fascine depuis toujours saura donner l'envie à quiconque de se renseigner par lui-même et d'élargir ainsi son champ de connaissances. Mais je ne m'inquiète pas trop pour ça !

Et puis, je suis assez médisante à ce niveau là car les pages de fin d'ouvrage nous offrent de beaux renseignements sur cette Russie tsariste qui a pris l'ampleur d'un véritable mythe au fil des décennies et sur laquelle il y aurait encore tant à dire.

Au fond, je dirais pour conclure que j'ai juste essayé de mettre à mal avec cette chronique un livre dans lequel j'aurais tout simplement souhaité rester beaucoup plus longtemps.
Trois cent, quatre cent, même cinq cent pages d'Orphéa Fabula ne m'auraient pas dérangées, bien au contraire. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et toutes mes histoires d'enfance, comme un opus d'Orphéa, se terminaient bien trop rapidement, au point que je m'y replongeais inlassablement. Ce sera sûrement le cas avec ce livre. Mais, avant cela, et avant de découvrir avec une excitation folle le cinquième tome de la saga, j'ai déjà trois missions spéciales qui m'attendent ! Et je suis prête à relever le défi à trois reprises avec panache et ferveur, comme Orphéa ! Cette héroïne colorée, très attirante, attachante, tellement bien dessinée par la brillante Miss Paty, dont je découvrais pour la première fois aussi le superbe travail, m'aura résolument séduite. Je la remercie infiniment d'être devenue l'héroïne de mes jours d'enfance alternatifs, dirons-nous. Mais l'enfance a-t-elle véritablement une fin ? Avec Orphéa, la réponse est indéniablement non. J'ai retrouvé avec ce livre le goût des chocolats chauds, de mes innombrables peluches qui m'entourent durant ma lecture, de mes rêves de voir la vie en grand et constellée de paillettes, de tout simplement ouvrir mon c½ur et mon esprit à l'aventure avec un grand A et de me montrer toujours courageuse et fidèle à mes valeurs. Eh oui, un petit livre comme celui-là a in fine beaucoup de choses à nous apprendre quand on y pense... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Poulpe Fictions, 2019, Orphéa Fabula, Tome 4 ♥, L'étoile de Saint-Pétersbourg, Marie Alhinho, Littérature française, Jeunesse, Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Russie, empire, vingtième siècle, danse classique, ballet, rigueur, raffinement, compétition, intégration, entraînement, ressources, déguisement, dissimulation, alliances, personnages historiques, quête, cristal, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, tensions politiques, conflits sociétaux, révolte, révolution, insurrection, colère, famille royale, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie, Bonne lecture
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#Posté le lundi 08 avril 2019 17:24

Modifié le vendredi 28 février 2020 15:49

FICHE LECTURE : Ce que toujours veut dire

FICHE LECTURE : Ce que toujours veut dire

« Quand Joy a disparu, les fils qui reliaient les unes aux autres se sont défaits. Leur amitié s'est détricotée comme un vieux pull.»

• TITRE VO : Proof of Forever.
• ÉCRIVAIN : Lexa Hillyer.
• ANNÉE : 2015 (USA ; FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Young Adult, voyage dans le temps, amitié, adolescence, romance, souvenirs, nostalgie, tranche de vie, grandir, été amour, émotions,...
• PAGES : 395.

Avant, Joy, Tali, Luce et Zoe étaient les meilleures amies du monde.
Aujourd'hui, elles se parlent à peine... Jusqu'à ce que le flash fatidique d'un Photomaton les ramène toutes les quatre dans le passé, à l'été de leurs quinze ans, l'été où tout a changé. Premiers baisers, premiers bains de minuit, feux de joie près du lac : cet été parfait où tout a basculé. Une chance inespérée de remettre en question leur vie, leurs choix. Prendre de nouvelles décisions, mettre en lumière un terrible secret, et sauver leur amitié. Tous les étés ont une fin, mais celui-ci les changera pour toujours.

ஜ MON AVIS :

Je remercie de tout c½ur la maison d'édition Gallimard Jeunesse de m'avoir envoyé ce Service de Presse. C'est toujours un grand bonheur de faire un partenariat de ce type et c'est grâce à eux que j'ai la chance merveilleuse de faire ce type d'expérience donc encore merci à eux ! Je ne sais pas quoi dire pour exprimer ma gratitude.

Ce que toujours veut dire était une nouveauté qui m'attirait particulièrement. De prime abord, l'objet-livre est splendide : souple, de format ni trop grand ni trop petit (medium en somme), les couleurs de la couverture sont vives, joyeuses, claires, elles font penser à un soir d'été. Vous savez, quand le soleil se couche, que le ciel commence à se teinter d'orange mais que vous pouvez toujours aller dehors car la clarté est toujours là. Voilà l'impression que m'a faite le livre dès que je l'ai vu en librairie.

Maintenant que j'ai lu le roman, je peux dire assurément que la couverture colle parfaitement avec le contenu, l'histoire se passant durant l'été. Je laisse votre subconscient faire le travail concernant les sensations liées à cette période de l'année. Avant de demander ce roman pour un Service de Presse, je vous avoue que je n'avais pas lu le résumé. Je laisse généralement mon intuition me guider ; en général, elle ne m'abandonne jamais. Tout ce que je savais, c'est que le livre traitait d'un voyage dans le temps. Cela m'avait surprise, je ne m'attendais pas du tout à cela de ce "genre" de romans. Il n'en fallait pas plus pour attiser ma curiosité, j'étais bien décidée à découvrir cette ½uvre, qui plus est la toute première de son écrivain, Lexa Hillyer.

Depuis pas mal de temps déjà, j'ai constaté que le genre contemporain Young Adult (dit 'YA') me plaisait de plus en plus. Je dois pour cela dire merci à John Green, qui m'a séduit avec ce genre de lecture grâce à son, désormais, on ne le nomme plus, Nos étoiles contraires. Avec Ce que toujours veut dire, j'étais très confiante car je ressentais le feeling que j'avais avant de lire une pépite signée Green, c'était donc une très bonne première impression et approche. Cependant, la quatrième de couverture compare l'½uvre de Lexa Hillyer à, on ne présente plus cette saga non plus, Quatre filles et un jean. Ni une, ni deux, j'ai grincé des dents. Je vous l'accorde, je n'ai jamais lu un tome de la saga phare d'Ann Brashares, donc j'étais dirigée par mon préjugé des romans "girly". Ceux où les filles sont de vraies bécasses, passant leur temps à se maquiller et à se préoccuper que de leurs cheveux. C'est assez dégradant comme image mais je ne pouvais m'empêcher de l'avoir à l'esprit !

Je vous l'annonce d'ores et déjà, pour ceux qui seraient effrayés : Ce que toujours veut dire n'est pas ce type de roman ! Certes, Lexa Hillyer dépeint des comportements pas mal "filles" (on peut pas être que garçon manqué non plus !) mais elle réussit subtilement à ne pas tomber dans le cliché de la fille nunuche et populaire. Son intrigue nous amène à accompagner quatre meilleures amies, qui ont chacune leur propre personnalité et caractère, et qui se sont perdues de vue depuis deux ans. Leur propre voyage dans le temps a déclenché une vraie révélation en moi concernant ma nostalgie, mes souvenirs et je classerai ce roman dans le type "Leçon de vie". En même temps, les romans contemporains à la John Green ou comme celui de Jennifer Niven (voir ma chronique de Tous nos jours parfaits) véhiculent toujours des valeurs telles que l'amitié, l'amour, la beauté de la vie en soi.

L'histoire que nous livre Lexa Hillyer n'est pas nian-nian, clichée, basée sur des petites querelles de filles, elle va beaucoup plus loin que cela, elle est bien plus profonde et belle. On se rend ainsi compte au sein de ce camp Okahatchee, qui est fort convivial et sympathique, que la vie est à la fois simple et complexe, qu'elle nous réserve de sacrées surprises, bonnes ou mauvaises, mais qu'elle nous appartient à chacun d'entre nous. J'aimerais appeler ça l'extraordinaire dans le réel. Avec son voyage dans le temps, Lexa Hillyer nous manipule, elle nous entraîne là où elle le souhaite et on est bien obligés de la suivre si on désire comprendre son but, l'histoire qu'elle nous offre !

Mais au fond, j'ai réalisé que l'intrigue de Lexa est si bien rédigée et menée qu'au final, la question demeure : était-ce un véritable voyage dans le temps ou juste un rêve, qui a remis les quatre filles en question ? Je vous laisse réfléchir sur cette idée. Le roman est savoureux et j'ai pris tout mon temps pour le lire afin de ne laisser échapper aucun détail. Certes, ce fut laborieux, mais pour mon plus grand plaisir, car je vous l'assure, je n'aurais voulu quitter Okahatchee pour rien au monde ! Je pense que ce camp d'été est une métaphore très intelligente de notre passé, de nos souvenirs heureux, de notre nostalgie. Le camp OK incarne ce qui est derrière et qui ne sera plus. La preuve : quand les filles "revivent" leur passé, elles ont plein de nouvelles aventures qu'elles n'étaient pas censées vivre ! Symbole que la vie est précieuse et unique, et preuve irréfutable qu'elle est extraordinaire en soi : rien n'est pareil, même notre interprétation du passé au fil du temps (merci les cours de philo !). Pour son premier roman, Lexa Hillyer a su produire une réussite, une intrigue menée d'une main de maître, une histoire tout simplement belle, lumineuse et formidable qui nous parle à tous !

En effet, on peut aisément s'identifier aux quatre héroïnes. Elles sont assez semblables à nous tous : elles sont imparfaites, ont leurs peurs, leurs incertitudes, leur fragilité. Le fait d'avoir le même âge qu'elle m'a aidée aussi à réaliser cela, et cela m'a permis de m'attacher encore plus rapidement à elles quatre. Joy, Luce, Zoe et Tali sont chacune assez différentes, avec leurs propres centres d'intérêt et surtout leur manière de gérer leurs problèmes et leurs relations avec les autres, leur adolescence, qui est une étape difficile à passer. J'ai réalisé grâce à elles qu'une amitié parfaite l'est avec le c½ur, pas forcément avec la proximité physique et le côté "BFF" qui n'a pas l'air toujours très sincère. Après, ce n'est que mon humble avis.

Les quatre filles de ce livre ne se sont pas vues depuis deux ans. Elles vivent pour trois d'entre elles dans la même ville, et je me suis alors demandé si leur amitié était vraiment sincère. Effectivement, elle l'est. Au fur et à mesure du roman, on évolue avec ces jeunes filles, qui apprennent plein de choses sur la vie et grandissent alors qu'elles ont rajeuni de deux ans, c'est assez fou ça ! Au fil de cette sacrée aventure, on a plein de révélations. On constate que l'amitié entre les filles tient à un fil assez menu. Mais la vie ne tient-elle pas qu'à un fil ? Pourtant, elle est très importante (encore heureux !). En ce qui concerne Joy, Luce, Zoe et Tali, c'est pareil.

Les quatre ont su voir en leur c½ur, l'écouter, et on se rend compte qu'elles n'ont jamais cessé de penser à l'une ou à l'autre depuis deux ans, qu'elles n'avaient jamais laisser parler leur c½ur, le laisser contrôler, et qu'un amour sincère, de quelque objet qu'il soit, s'il est authentique, ne meurt jamais. Pour J,L, Z & T (je mets les initiales, cela va plus vite !), c'est ce que j'ai pu voir et cela m'a profondément émue. Chacune a sa vulnérabilité qui lui pèse et qui l'empêche de voir avec le c½ur, de peur de se laisser sombrer. Au cours de l'histoire, on apprend avec ces jeunes filles à VIVRE, tout bonnement. A voir les choses sous un autre angle, à essayer de s'écouter, de s'entraider, de connaître les autres.

Ce roman est riche en humanité et il retranscrit très bien les diverses étapes de l'adolescence en parallèle du fil conducteur concernant le voyage dans le temps : les premiers amours, les premières prises de conscience et désaccords avec les parents, etc... De plus, les quatre filles sont très attachantes et complémentaires, j'ai beaucoup aimé le fait qu'elles soient comparées aux quatre éléments (Feu, Terre, Eau, Air), c'était vraiment bien pensé, cela colle superbement à leur personnalité respective, et il est vrai qu'elles forment une harmonie au sein de leur groupe. Tali est la jeune fille au tempérament de feu, têtue, qui ne lâche rien, mais qui au fond, se soucie beaucoup de son paraître afin de ne pas se retrouver seule et blessée. Zoe est la meilleure amie fidèle, terre à terre, combattante, mais qui ne s'accepte pas entièrement. Luce est celle qui a toujours su faire ce qu'on attendait d'elle, la fille modèle, studieuse, qui est maîtresse de toute situation. Joy, pour finir, est la colle, le rayon de soleil qui réunit les trois autres autour de son système.

Chacune est un pilier au sein de leur groupe, chacune est essentielle pour que cette amitié ait un véritable sens et, à la fin du roman, on ne voudrait pas leur dire au revoir, car on a la sensation, la conviction d'avoir intégré leur groupe, nous aussi. J'ai adoré aussi les personnages secondaires, comme Doug Ryder, Shane ou Ellis, qui sont très sympathiques et qui jouent un rôle très important dans le second été de nos quatre amies.

Pour conclure, Ce que toujours veut dire est un excellent premier roman de la part de Lexa Hillyer, dont je ne manquerai pas de suivre la carrière d'écrivain à partir de maintenant ! Une sublime histoire d'amitié que je n'oublierai pas de sitôt, j'en ai été chamboulée. Bien sûr, je recommande ce roman à tous, n'ayez pas de préjugés comme moi, et je vous préviens, vous allez vous prendre une belle claque ! De quoi apprendre la vraie valeur de la vie et des choses simples et fondamentales. COUP DE C¼UR ♥
Tags : Fiche Lecture, Ce que toujours veut dire, Service Presse, GALLIMARD JEUNESSE, Lexa Hillyer, Contemporain, Young Adult, voyage dans le temps, amitié, adolescence, romance, souvenirs, nostalgie, tranche de vie, grandir, été, amour, émotions, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 29 mars 2017 16:23

Modifié le lundi 29 mai 2017 09:20

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