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FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T3 : Les larmes du dragon

FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T3 : Les larmes du dragon
• AUTRICE : Marie Alhinho.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Vikings, neuvième siècle, dissimulation, personnages historiques, quête, runes, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, croyances, religion, traditions, guerriers, armée, conquêtes, destin, prêtresses, féminisme, préjugés, crainte infondée, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie...
• PAGES : 192.

Ma chronique du tome 4 : ici.

Orphéa en mission chez les Vikings !

Orphéa débarque sur un drakkar en Norvège au IXème siècle, alors que le roi et ses troupes s'apprêtent à partir en guerre. Dernière étape avant que les soldats ne prennent la mer : les prêtresses-voyantes doivent contacter les dieux pour s'assurer que le raid sera victorieux. Malheureusement, les Yeux du Dragon, les cristaux magiques qui assurent la connexion avec Odin et Freyja, sont introuvables ! Pour faire revenir la chance et apaiser le roi, ébranlé par ce mauvais présage, Orphéa doit absolument retrouver les pierres... et pour cela, elle pourra compter sur l'aide d'une jeune prêtresse et de ses deux petites s½urs, toutes trois bien déterminées à aider leur peuple !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du tome 3 d'Orphéa Fabula, Les larmes du dragon, signé Marie Alhinho et illustré par la très talentueuse Miss Paty. Je sais, je lis cette saga dans l'ordre décroissant de parution des tomes mais qu'importe vu qu'ils peuvent se découvrir indépendamment les uns des autres ! Elle est pas belle, la vie ?

Dans ce tome-ci, nous retrouvons notre jeune agente secrète de choc chez les Vikings pour récupérer et mettre en lieu sûr à notre époque des runes qui possèderaient un certain pouvoir mystique. Dans un premier temps, j'ai beaucoup aimé le fait que Marie Alhinho "déconstruise" en quelque sorte le mythe du Viking en pointant du doigt des clichés concernant cette civilisation ayant aujourd'hui encore la peau dure et en nous fournissant tout au long de l'intrigue des informations vis-à-vis de leur mode de vie, de leur histoire, croyances ou bien encore hiérarchie sociale qui nous sont explicitées plus en détails en fin d'ouvrage. De façon globale, j'apprécie énormément la dimension très ludique de cette saga avec ce mélange tout ce qu'il y a de plus réussi de comique de situation et de véracité historique que j'avais déjà pu remarquer dans le quatrième tome, L'étoile de Saint-Pétersbourg. En lisant un Orphéa Fabula, on passe un franc moment de divertissement tout en apprenant des choses fort intéressantes. Que demander de plus ?

S'ajoute à cela que, quelque soit l'époque à laquelle Orphéa voyage, on se sent proches et on s'attache aux personnages qu'elle rencontre et avec lesquels elle noue parfois des liens parce que Marie Alhinho les fait agir et parler de façon toute naturelle et spontanée, comme nous le faisons au quotidien en somme. De cette manière, le passé ne nous semble pas figé, solennel et barbant mais au contraire encore plus intriguant que la quête mouvementée et trépidante d'Orphéa en soi ! Dans le cas présent, c'est d'autant plus frappant qu'au sein de notre (entendre "mon") imaginaire, les Vikings sont représentés comme des guerriers sans peur et sans reproche n'ayant guère de point commun avec nous autres, commun des mortels et tout ce qu'il a de plus éloignés de notre réalité. Ici, on parvient aisément à s'identifier à eux car l'autrice les "humanise" de façon délibérément drôle mais aussi intelligente : au fond, ils n'étaient eux aussi que des êtres humains faillibles, avec leurs rêves, leurs espoirs et leur rage de vaincre. Cette dernière qualité caractérise tout spécialement les filles dans ce tome-ci, pour mon plus grand bonheur. J'ai remarqué que dans tous les romans que j'ai lus de l'autrice jusqu'à présent, la part belle était clairement laissée aux femmes, toutes différentes qu'elles soient ; leur vaillance et leur magnificence sont honorées comme elles le méritent et cela fait juste un bien fou.

Dernier point que je tenais à aborder et qui vous paraîtra peut-être n'être une broutille mais pour moi, ça veut dire beaucoup : ce roman est truffé de références aux dessins animés de mon enfance et à d'autres univers (cinématographiques notamment) qui me sont chers. Il semblerait que Marie Alhinho ait insufflé ses propres musts, en tout point similaires aux miens, en matière de pop culture à son héroïne et elle a bien fait parce que je me suis régalée à chaque mention qui était faite à ce que je considère être des incontournables. Cela a grandement facilité mon immersion dans le récit et renforcé mon puissant sentiment de connivence envers ma mignonne petite Orphéa.

Pour conclure, je pense répéter ce que j'avais déjà énoncé dans ma chronique de L'étoile de Saint-Pétersbourg mais qu'importe : Orphéa Fabula est sans conteste une série que j'aurais adoré découvrir, lire et relire au cours de mon enfance ou à tout le moins de ma pré-adolescence. C'est une série doudou addictive et très instructive à de nombreux niveaux qui, je l'espère, comptera encore bien d'autres tomes. Hors de question de me séparer de mon Orphéa maintenant, ils sont de si bonne compagnie, elle et son fantastique et inénarrable chat Sphinx ! Cependant, il ne faut pas que je me montre trop capricieuse : il me reste encore les deux premiers tomes de la saga à me procurer et cette nouvelle m'emplit le coeur de joie ! Egypte antique et cour de Versailles, me voilà ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Orphéa Fabula, Poulpe Fictions, Tome 3 ♥, Marie Alhinho, Miss Paty, 2018, Littérature française, Jeunesse, Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Vikings, neuvième siècle, dissimulation, personnages historiques, quête, runes, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, croyances, religion, traditions, guerriers, armée, conquêtes, destin, prêtresses, féminisme, préjugés, crainte infondée, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie, Excellente lecture !
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#Posté le vendredi 28 février 2020 04:35

Modifié le vendredi 28 février 2020 15:46

FICHE LECTURE : Les 7 vies de Léo Belami

FICHE LECTURE : Les 7 vies de Léo Belami
• AUTEUR : Nataël Trapp.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Thriller, YA.
• THÈMES : Adolescence - Meurtre - Enquête - Mystère - Secrets - Suspens - Révélation - Voyage dans le temps - Passé - Années 80 - Amour - Amitié - Famille - Pop culture - Crise identitaire - Philosophie - Courage - Humour...
• PAGES : 356.

Demain je vais mourir... et ce ne sera pas la première fois.

Léo, 17 ans, jeune homme solitaire et sans histoires, compte les heures avant la fin des cours. Il se prépare pour la fête du lycée, organisée cette année en hommage à Jessica Stein, une élève assassinée trente ans auparavant.
Mais lorsqu'il se réveille le lendemain matin, c'est dans la vie d'un autre, dans la maison d'un autre... en 1988.
Au gré d'allers-retours entre 1988 et 2018 dans des corps différents, Léo va tout tenter pour empêcher ce meurtre et découvrir l'identité du tueur. Pourra-t-il changer le destin ?

À la croisée de Riverdale et de Stranger Things, Les 7 Vies de Léo Belami est un thriller dont vous ne ressortirez pas indemne !

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Les 7 vies de Léo Belami écrit par Nataël Trapp que j'ai reçu dans le cadre de l'opération masse critique Babelio autour de la littérature jeunesse/ado/Young Adult. Je les remercie infiniment ainsi que les éditions Robert Laffont/Collection R et Versilio pour ce superbe envoi ! Ce roman m'intriguait énormément ; il me semblait en effet avoir été conçu sur mesure pour ma petite personne et ce sentiment s'est renforcé au fil de ma lecture qui s'est in fine révélée être un pur bonheur de bout en bout. Alors, vous me laissez vous embarquer dans ma DeLorean personnelle, en mode "retour vers le passé" ? C'est parti !

Vous l'aurez sans doute compris, ce qui m'a tout d'abord fortement attirée avec ce livre, c'est son pitch complètement dingue et palpitant qui nous promettait un voyage dans le temps des plus exceptionnels vers la fin des années quatre-vingt, le tout avec une cold case à résoudre au fil de l'intrigue. Il n'en fallait pas plus pour me tenter et le résultat fut résolument à la hauteur de mes attentes !

Pour commencer, je dirais que c'est justement la fonctionnalité "3 en 1" de ce roman qui m'a séduite. Nous avons affaire à une histoire de science-fiction/fantastique mêlée a du roman YA avec tout ce que cela implique : crise identitaire, réflexions existentielles, thématiques actuelles (sempiternelles, même) qui gravitent généralement autour de la question de l'acceptation de la différence et de notre place en ce bas monde... et bien sûr, on n'oublie pas la partie thriller/suspens, absolument cruciale à toute bonne investigation policière de ce nom mais qui ne surplombe pas le reste pour autant !

J'ai effectivement été agréablement surprise par le fait que tout ce qui se rapporte au meurtre de Jessica Stein fasse office de solide fil rouge au récit mais qu'à aucun moment, cela ne prenne le dessus par rapport à l'évolution du personnage principal ou au développement des autres protagonistes et du message fondamental que ce roman a à nous faire passer. L'enquête palpitante et sacrément risquée de Léo fait office d'arrière-plan, ne quitte jamais notre esprit et nous fait avoir juste ce qu'il faut de sueurs froides tout du long, telle une horloge au tic-tac assourdissant qui égrènerait inlassablement chaque minute qui passe avant l'instant fatidique, pour que l'on soit véritablement happés et en apnée presque à chaque page qui se tourne, mais ce n'est cependant pas ce qui m'aura le plus marquée dans Les 7 vies de Léo Belami.

Je vous l'avoue tout de go : si j'avais l'envie irrésistible de me plonger dans la lecture des 7 vies de Léo Belami, ce n'était pas tant pour son suspens insoutenable (qui m'a tout de même diablement bien eue à la fin) et pour sa mystery story rondement bien ficelée (j'ai l'impression de vous parler d'un jambonneau, là, mais tant pis : j'adore cette expression, "être rondement bien ficelé(e)", il fallait donc que je la case ! Quelle histoire mes aïeux...), mais plutôt pour son ambiance du tonnerre et sa reconstitution à mon sens impeccable de cette décennie d'anthologie qu'ont été les années 80. Alors oui, je n'ai pas grandi durant cette période dorée pour tout ce qui tournait autour des films blockbusters/cultes, de la musique et de la mode oh so chic (l'humour toujours !) du fluo et des permanentes à gogo donc je suis clairement mal placée pour juger si la façon dont Nataël Trapp dépeint les fameuses eighties est la plus authentique et crédible possible ou non mais personnellement, j'ai choisi de lui faire confiance les yeux fermés. Et quoiqu'il en soit, une chose est sûre, c'est que quand on lit ce livre, l'immersion est TOTALE. Sérieusement, c'est comme si j'y étais, sur "cette autre planète" que Léo nous décrit au fil de ces pérégrinations trente ans en arrière pour lesquelles je l'ai beaucoup, beaucoup envié (même si cela ne devait résolument pas être simple à vivre), mon rêve absolu étant de pouvoir un jour remonter dans le temps afin de rencontrer mes parents adolescents dans les années 80, voir comment ils étaient à l'époque ainsi que ma ville, les lieux marquants de mon existence... Très sincèrement, je ne pourrais espérer mieux que d'accomplir ce lifegoal unique qui reste au stade de pur fantasme onirique pour le moment. Néanmoins, grâce à la plume très minutieuse, appliquée et vivace de Nataël Trapp, j'ai pu vivre ce fol espoir par procuration en quelque sorte et j'en ai éprouvé une allégresse infinie, une euphorie telle que je m'en suis retrouvée incapable de reposer le livre avant de l'avoir terminé, cela m'était tout bonnement impossible ! Il fallait que je parcoure de nouvelles chambres d'adolescents, que je scrute chacun de leurs posters, chaque recoin de leur vie privée (voyeurisme inapproprié bonjour - quand est-ce que le voyeurisme est approprié au fait ? Pas la peine de répondre à cette question) au rythme de leurs chansons favorites qui égrainent le récit et ont été un pur régal pour mes petites oreilles amoureuses du son si particulier des années 80. Je me suis targuée toute seule comme une grande de pouvoir reconnaître chaque référence faite ou presque à cette époque bénie de la jeunesse de mes parents et ce dans de nombreux domaines : musique, cinéma, télévision, nourriture, tendances capillaires et vestimentaires... Tout y passe, rien n'est épargné, ce qui fait que le portrait que l'on se dresse de cette génération 80 généralement portée aux nues (et à raison à mon sens) est extrêmement complet et fascinant à étudier sous tous les angles. Mais du coup, je pense qu'il est difficile de pouvoir pleinement apprécier ce roman à sa juste valeur si les années 80 ne nous intéressent guère, voire nous rebutent. De mon côté, je ne conçois pas comment l'on peut faire pour ne pas aimer ou rester insensible à cette époque d'innovation créatrice juste folle mais je peux tout de même le comprendre après mûre réflexion. Il faut dire que la nostalgie des années 80, on nous la sert désormais à toutes les sauces (coucou Stranger Things, mon amour) et on en abuse certainement allègrement. Cependant, Les 7 vies de Léo Belami n'est pas que du pur concentré de nostalgie pour faire de la nostalgie (je ne sais pas si je suis bien claire en écrivant cela). Certes, il s'agit d'une jolie ode à cette période bien-aimée de la part d'un enfant devenu grand (et qui a un bel avenir de figure majeure de la littérature française, j'en suis persuadée) qui y a fait ses premiers balbutiements et expériences culturelles et humaines qui vous forgent un être et qui restent gravées pour toujours mais Les 7 vies de Léo Belami est en réalité bien plus que ça.

C'est là que j'en viens à la plus belle surprise que ce roman a pu me faire, à savoir son inattendue dimension philosophique. Comme je vous le disais à l'instant, Les 7 vies de Léo Belami n'est pas là pour faire naître en vous de la nostalgie (car oui, on peut éprouver un sentiment de nostalgie, profonde même, pour une époque que l'on n'a pas vécue soi-même, c'est véridique) pour le simple plaisir de susciter de votre part cette réaction. Il y a tout un fondement derrière cela : les voyages dans le temps de Léo lui permettent en effet de prendre conscience de notre capacité à tous de faire changer les choses, à courber le destin sous la force de notre volonté si tel est notre désir. Nous ne sommes pas prédéfinis à la naissance, nous pouvons tous faire prendre à notre chemin de vie la direction que l'on souhaite si l'on s'en donne les moyens. Bien sûr, il faudra parfois, voire très souvent, faire montre de patience mais le résultat et surtout le cheminement en valent la peine. Je ne m'attendais pas à ce que ce roman recèle d'une sagesse si bien cachée entre les lignes dans un premier temps puis qui finit par se révéler dans toute sa splendeur sur la fin pour mieux nous éblouir de son éclat et de sa pertinence et ce beau cadeau que l'auteur nous fait n'en a rendu ce moment que plus délectable et porteur de splendides valeurs et de leçons importantes à méditer !

Au fond, je dirais que la seule chose qui m'a éventuellement frustrée avec ce titre, c'est sa fin : je suis pour le coup restée un peu sur ma faim car j'aurais franchement voulu savoir ce qu'il était advenu de l'ensemble des sept vies (la sienne comprise) que Léo a bouleversées lors de son improbable traversée du temps. On a certes tous les éléments de réponse qu'il nous faut pour Léo lui même, héros extrêmement attachant et qui nous ressemble, avec ses fêlures, ses peurs, ses doutes mais aussi sa puissante humanité qu'il transcende au sein de cette intrigue, ainsi que pour son entourage direct mais je m'étais pour ma part prise d'affection pour l'ensemble des personnages et j'ai été donc un peu déçue en me rendant compte que la boucle n'avait pas été bouclée pour eux tous. J'imagine qu'ils vont bien, je fais confiance à 200% à l'auteur encore une fois, mais j'aurais voulu que la fin de leur histoire soit écrite noir sur blanc afin d'être totalement satisfaite et soulagée. Je sais, je pousse le pinaillage à l'extrême, c'est plus fort que moi. Néanmoins, cela ne m'a pas empêcher de tout de même trouvée ce dénouement fort à mon goût. Je n'en dirai pas plus afin de maintenir le suspens jusqu'au bout du bout. Ce serait injuste de vous gâcher la surprise, n'est-ce pas ? D'autant plus qu'elle en vaut largement la peine, vous verrez.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander Les 7 vies de Léo Belami. Ce livre m'a mis dans tout mes états : il m'a rendue accro à son atmosphère incomparable a aucune autre, à ses personnages profondément humains, imparfaits, merveilleux à leur manière et proches de nous, à son humour décapant, à son énergie contagieuse, à sa joie survitaminée digne de celle contenue dans un Pschit (pour ceux qui passent par là et qui auraient connu cette boisson, j'ai le besoin vital de savoir quel goût elle a, please), à sa bande son impeccable et à son brio pour nous glacer les sangs pile quand il faut sans jamais faillir, comme tout bon thriller qui se doit I suppose. En bref, je n'ai fait qu'une bouchée de ce roman savoureux, pétillant et extrêmement bien écrit auquel je ne peux que vous conseiller à force cris de donner sa chance ! Vous ne le regretterez pas ! ★★★★★ (♥)

P.S. : Et, que vous soyez fans des eighties ou non, cette capsule temporelle de choc trouvera le moyen de vous embarquer à son bord et de vous persuader qu'il n'y a rien de plus chouette qu'une coupe mulet et des vêtements en licra, foi de Nanette !

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Masse critique Babelio, Nataël Trapp, 2019, Littérature française, Thriller, YA, Adolescence, Meurtre, Enquête, mystère, secrets, suspens, révélation, voyage dans le temps, passé, Années 80 ♥, Amour ♥., Amitié ♥, Famille ♥, pop culture, crise identitaire, philosophie, courage, humour, Excellente lecture !, Mini coup de coeur
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#Posté le samedi 23 novembre 2019 16:02

Modifié le lundi 25 novembre 2019 14:24

FICHE LECTURE : Léna rêve d'étoile - T4 à 6

FICHE LECTURE : Léna rêve d'étoile - T4 à 6 FICHE LECTURE : Léna rêve d'étoile - T4 à 6 FICHE LECTURE : Léna rêve d'étoile - T4 à 6
• AUTRICE : Elizabeth Barféty.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse - Passion - Rêve - Espoir - Voyage dans le temps - Opéra Garnier - Paris - Amitié - Complicité - Rencontres - Détermination - Course contre la montre - Science-fiction - Mystère - Amour - Humour...
• PAGES : 122 par tome.

Ma chronique des tomes 1 à 3 : ici.

Résumé du tome 4 : Alors qu'Henri tente de fabriquer un portail temporel pour ramener Léna en 1905, la jeune ballerine danse en duo avec le beau Max lors d'un cours. Cela provoque la colère et la jalousie de Théa, la petite amie de Max.
Pourtant, les deux rivales n'ont d'autre choix que de mettre leur animosité de côté lorsqu'elles doivent créer une chorégraphie ensemble.
Vont-elles y parvenir ?

Résumé du tome 5 : À l'École de Danse, le gala de mi-saison approche et Léna veut absolument obtenir un rôle : c'est peut-être sa dernière chance de danser sur la scène du Palais Garnier ! Mais sous pression, elle enchaîne les répétitions difficiles avec Max, jusqu'à se faire rétrograder au rang de doublure. Toujours motivé, le danseur élabore alors un plan pour récupérer leurs rôles et aider Léna à reprendre confiance en elle.

Résumé du tome 6 : Ayant raté son rendez-vous avec Henri, Léna doit retourner à l'École de Danse. Mais y a-t-elle encore sa place, après avoir gâché le gala de mi-saison-? Gabrielle Carré, la directrice, décide de l'expulser. Cependant, Léna ne se laisse pas décourager. La danseuse est bien décidée à lui prouver qu'elle mérite de rester au sein de l'École et se joint à ses camarades pour exécuter un numéro baroque, style qu'elle maîtrise parfaitement.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique des tomes 4, 5 et 6 d'une très sympathique petite série jeunesse que j'aime énormément, j'ai nommé Léna rêve d'étoile, ou la novélisation de la série télévisée Hulu/Disney Channel Find me in Paris dont je suis une grande fan par Elizabeth Barféty. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce très bel et généreux envoi de leur part, cela me touche énormément.

Au fond, je n'ai pas grand chose à ajouter de plus dans cette chronique par rapport à ce que je déclarais déjà dans ma critique des trois premiers tomes. Léna rêve d'étoile est une ravissante série de livres pour enfants vraiment bien pensée, très agréable à lire, avec une pagination aérienne, aux couleurs douces et lumineuses, qui correspond parfaitement à l'atmosphère légère et pétillante de la série TV. Personnellement, je prends un véritable plaisir à continuer ma lecture de ces petits tomes extrêmement pratiques pour me rafraîchir la mémoire concernant la saison un simultanément à mon visionnage hebdomadaire de la saison deux. Et je peux vous assurer que, loin de m'emmêler les pinceaux entre les intrigues des deux saisons, cette sorte de relecture format papier de la première me permet assurément de mieux savourer les épisodes de la seconde, tout simplement parce que j'ai beaucoup de souvenirs qui me reviennent en tête et qui se révèlent souvent éclairants au niveau des événements qui se déroulent dans la saison 2. Bref, je ne sais pas si c'est bien clair tout ça mais pour faire simple, ma lecture de Léna rêve d'étoile format papier allie l'utile à l'agréable et je ne peux donc qu'en être immensément satisfaite !

S'ajoute à cela que ces petits tomes, le 4, 5 et 6 en particulier dans le cas présent, m'ont permis de redécouvrir certaines scènes-clés de la série sous un ½il totalement nouveau et je me suis ainsi surprise à rire aux éclats suite à certaines répliques ou comiques de situation qui n'avaient eu aucun effet marquant sur moi lors de mon visionnage de la série et inversement. Comme quoi, s'imprégner d'un contenu, livresque comme audiovisuel, une seule et unique fois ne suffit pas sinon on se prive alors d'une palette de nuances dans le propos et dans la façon dont celui-ci est véhiculé (par le jeu d'acteur ou les tournures de phrase de l'auteur.trice en fonction du support) qu'on ne peut percevoir que si on laisse plusieurs fois sa chance à une ½uvre et à tout ce qu'elle a à nous offrir en matière de petits détails qui changent tout et d'émotions suscitées entre autres. Pour ce qui est de Léna rêve d'étoile en tout cas, je ne regrette absolument pas ma "relecture" de cette histoire mouvementée et savoureuse portée par des personnages principaux comme secondaires extrêmement attachants et hauts en couleurs qui allie passion pour la danse sous toutes ses formes avec fascination pour les voyages dans le temps avec un grand brio !

Pour conclure, je ne peux que chaleureusement vous recommander la lecture de cette série livresque Léna rêve d'étoile actuellement publiée aux éditions Nathan en étroite collaboration avec l'Opéra de Paris, lieu central de l'histoire de la série TV d'origine. C'est frais, c'est palpitant, trépidant, les personnages sont drôles, enjoués et passionnants à suivre dans leur quête de réussite au sein de l'univers très ardu mais indubitablement prenant de la danse et, qu'on aime ou non cette discipline, on ne peut qu'apprécier cette intrigue rocambolesque et délicieuse qui véhicule de très belles valeurs et des messages importants, notamment sur l'importance de croire en ses rêves, de ne pas se laisser marcher sur les pieds ni baisser les bras. Qui plus est, avec ses pages en papier glacé très agréables à la vue comme au toucher et ses sublimes photographies qui illustrent à merveille le récit, vos enfants (ou ceux de votre connaissance) ne pourront qu'adorer ! ★★★★(★)
Nanette ♥

FICHE LECTURE : Léna rêve d'étoile - T4 à 6
Tags : Fiche lecture, service de presse, Elizabeth Barféty, éditions Nathan, Littérature française, 2019, Léna rêve d'étoile, novélisation de série, Disney channel ♥, Jeunesse, Tome 4 ♥, Tome 5, Tome 6, Danse, passion, rêve, espoir, voyage dans le temps, opéra garnier, Paris, Amitié ♥, complicité, rencontres, détermination, course contre la montre, Science-fiction, mystère, amour, humour, Excellente lecture !
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#Posté le samedi 02 novembre 2019 18:37

Modifié le dimanche 03 novembre 2019 08:36

FICHE LECTURE : Léna, rêve d'étoile - T1, 2 et 3

FICHE LECTURE : Léna, rêve d'étoile - T1, 2 et 3 FICHE LECTURE : Léna, rêve d'étoile - T1, 2 et 3 FICHE LECTURE : Léna, rêve d'étoile - T1, 2 et 3

• AUTRICE : Elizabeth Barféty.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse - Passion - Rêve - Espoir - Voyage dans le temps - Opéra Garnier - Paris - Amitié - Complicité - Rencontres - Détermination - Course contre la montre - Science-fiction - Mystère - Amour - Humour...
• PAGES : 122 par tome.

Résumé du tome 1 : Léna, danseuse et princesse de la Russie de 1905, voyage dans le temps malgré elle et atterrit à l'Opéra de Paris de nos jours, où elle va devoir se faire passer pour une élève de l'École de Danse. La jeune fille laisse derrière elle son fiancé, Henri, qui cherche à la retrouver. Coincée à notre époque, Léna va découvrir le monde contemporain et les coulisses de l'Opéra.

Résumé du tome 2 : Poursuivie par les Collecteurs de Temps, Léna doit cacher qu'elle vient de 1905 et tente de se faire passer pour une élève normale de l'École de danse de l'Opéra de Paris. Mais ses camarades se posent des questions face à son comportement étrange. Heureusement, Léna peut compter sur Inès, sa colocataire de chambre et nouvelle amie pour la guider dans ce monde qu'elle ne connaît pas !

Résumé du tome 3 : Chaque nouvelle journée à l'École de Danse représente un défi pour Léna, qui doit s'adapter à toutes les nouveautés du XXIe siècle. Entre la découverte de Paris, les cours et les répétitions du Block, ce groupe secret de hip-hop dont elle fait partie, la jeune danseuse n'a pas le temps de souffler ! Mais lorsqu'un petit rat vient lui demander d'être sa marraine, Léna se lance dans une compétition acharnée avec Théa, sa rivale, pour en être digne.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique des trois premiers tomes d'une série de petits livres que j'étais juste impatiente de découvrir et de dévorer en tant que grande fan du programme éponyme proposé par Disney Channel et également diffusé sur France 4 pour ceux qui n'auraient pas la première chaîne. En effet, je suis Léna, rêve d'étoile, ou Find me in Paris pour son titre V.O., depuis plus d'un an maintenant et j'attends avec une immense impatience la saison 2. Ces "minis-romans" m'aident justement à ronger mon frein du mieux que je peux et je remercie par ailleurs les éditions Nathan pour leur incroyable générosité. Merci du fond du c½ur pour l'envoi du début de cette adorable série de livres, vraiment. J'ai ressenti un plaisir incommensurable à l'idée de retrouver mes personnages chéris d'amour, et je n'ai vraiment pas été déçue de ces retrouvailles sur papier glacé !

Avant toute chose, pour ceux qui connaissent déjà l'histoire par le biais du support visuel aka la série TV (coucou ma Junette), n'escomptez pas un approfondissement particulier de certains points du scénario ou du caractère et background des protagonistes. Ces derniers sont toujours fidèles à eux même et toujours aussi attachants (sauf Théa que je ne peux absolument pas supporter - et encore, je pèse mes mots, j'ai franchement envie de me montrer plus virulente à son propos) mais on n'apprend rien de plus sur eux que ce que la série nous a déjà révélé auparavant. Peut-être que le guide officiel qu'Elizabeth Barféty a élaboré pour Nathan et sorti il y a deux-trois mois de cela saurait se montrer plus généreux en matière d'informations et autres détails croustillants mais, ne l'ayant jamais ne serait-ce que parcouru, je ne peux pas vous l'affirmer. Une chose est sûre, ces trois premiers tomes, et les suivants aussi je suppose, s'apparentent plus à un excellent condensé de la série agrémenté de jolies photographies, la plupart extrêmement bien choisies pour illustrer les nombreux moments forts de l'adaptation de Léna à notre époque, qu'à un réel contenu inédit qui aurait pu se lire en complément consistant et clairement bienvenu de la série télévisée. Pour ma part, malgré le fait que j'ai ressenti un sentiment inévitable de déjà-vu en lisant ces trois premiers titres, cela m'a in fine été bénéfique de m'y plonger pour me souvenir de certains rebondissements ou déclarations que j'avais oubliés ou pour mieux comprendre quelques épisodes que j'avais visionnés en filigrane sans véritablement me rendre compte que je n'avais définitivement pas tout saisi et je ressors donc très satisfaite de ma lecture. Je dirais qu'il s'agit là d'un très beau et minutieux travail de novélisation réalisé par Elizabeth Barféty et, même si j'aurais voulu que cette intrigue dont j'étais déjà tombée sous le charme une première fois et qu'elle nous invite à (re)découvrir ici soit plus étoffée et surprenante, je reste sur un sentiment extrêmement positif d'émerveillement (quasi) total comme si c'était la toute première fois que je rencontrais Léna et ses amis et que je m'immergeai dans son monde fait de danse, d'aventures et de romantisme irrésistible (coucou Maxounet, mon bel hidalgo).

Néanmoins, je ne vous cacherai pas que je ressens une certaine forme de regret à plusieurs niveaux. Pour commencer, et cela reprend ce que je vous expliquais dans le paragraphe précédent, je trouve que la série télévisée est beaucoup plus développée et profonde, plus attrayante. Au fond, j'aurais aimé une retranscription rédigée moins littérale des événements qui s'y passent et surtout beaucoup moins abrégée, que l'on aille encore plus loin dans ce que le programme télévisuel avait à peine commencé à aborder dans la saison 1, à savoir le passif, les origines et les ambitions de chaque personnage, notamment le passé de Léna en Russie et plus particulièrement à l'Opéra de Paris, ses relations très complexes mais aussi passionnantes avec sa famille, la naissance de son histoire d'amour avec le ballet et Henri... Bref, il y avait franchement de quoi faire et creuser et pour tout vous avouer, ce qui aurait été mon rêve absolu de chez absolu, c'est un "véritable" roman (attention : dans le nombre de pages, pas pour ce qui est de l'écriture - à ce niveau-là, Elizabeth Barféty n'a rien à prouver ; j'ai par ailleurs particulièrement apprécié le style très entraînant et ravissant de sa plume, ou ce qui m'avait déjà fait craquer dans sa série livresque écrite en collaboration avec l'Opéra de Paris, 20, allée de la danse, entre autres choses), un beau bébé, un joli pavé, en clair, un préquel ou un midquel comme Hachette romans peut nous en proposer en ce moment sur des séries américaines telles que Riverdale, Les Nouvelles Aventures de Sabrina ou encore Stranger Things, une extension enrichissante de l'histoire et non une simple novélisation sous forme de roman-photo comme je pouvais en dévorer petite. Cependant, comme je l'ai évoqué précédemment, passée la micro-désillusion, je me suis régalée à revivre l'intrigue comme si c'était la première fois et je suis retombée en enfance avec délice.

Un autre point que j'ai trouvé fortement dommage et face auquel je m'attendais beaucoup moins à être déçue (en effet, en voyant le format et la structure de ces romans-photo-ci, je me suis doutée que mon roman-fleuve truffé de renseignements exclusifs n'était pas pour aujourd'hui), c'est l'humour. Il s'agit selon moi d'un des atouts majeurs de la série télévisée, d'autant plus que, lorsque j'ai commencé cette dernière, quelle ne fut pas pour moi la très agréable surprise de constater que l'on pouvait rire à ce point en la regardant ! Que ce soit face à Léna et à ses perpétuelles gaffes au sein d'un monde moderne qui n'est résolument pas le sien ou à la bouffonnerie absolument charmante des mignons tout pleins collecteurs de temps aka les méchants pas vraiment (carrément) pas crédibles de la sitcom, impossible de rester insensible. Nos zygomatiques ne peuvent qu'être titillées dans ces moments-là ! Et pourtant, cet humour si caractéristique, cette humeur bon enfant tout bonnement contagieuse perd de sa magie et de son petit effet ici. Je pense que cela est dû au changement de support et qu'Elizabeth Barféty pouvait difficilement reproduire cette association parfaite du doublage français, qui personnellement me plait énormément (pour une fois !), et des expressions faciales de nos jeunes acteurs très talentueux. Cela y est pour beaucoup dans l'espièglerie, cette euphorie enivrante, qui se dégage de la série et je n'ai ressenti cette émotion tout à fait spéciale que de façon très diminuée avec ces petits livres. C'est dommage, mais je me suis in fine rapidement habituée à ce "manque", pour les amateurs de la série TV que cela inquièterait.

Le dernier petit bémol que j'avancerais, mais je reconnais d'avance qu'il s'agit plus de chipotage qu'autre chose, c'est le fait que chaque personnage soit désigné par un espèce de sobriquet pour éviter les changements de désignation trop fréquents. Ainsi, Léna devient "la ballerine", Inès "la brune", Max "le beau brun", Théa "la starlette", et même chose pour Dash et Jeff avec leurs appellations respectives. D'un côté, je comprends le principe : cela permet de tout de suite repérer de qui l'on parle, de quel point de vue l'on se place. Les enfants notamment retiennent instinctivement à quel petit surnom chaque protagoniste est associé et cela leur facilite considérablement la lecture ; cela leur la rend plus fluide et agréable dans un certain sens, je n'en doute pas. Néanmoins, je pense que même pour un jeune lectorat, ce procédé peut être un peu, voire franchement, rébarbatif et agaçant à la longue. Personnellement, cela m'a fait lever les yeux au ciel trop souvent pour que j'en fasse le compte, mais j'ai bien conscience qu'à ce stade de la chronique, je pinaille et que je me retrouve ainsi dans mes propos à la limite de l'exagération. Cependant, il s'agit là de mon humble opinion et je n'en changerai pas. A vous désormais de me dire ce que vous en pensez si jamais vous avez lu ces trois premiers livres ou si vous avez l'intention de le faire.

Pour conclure, je dirais que Léna, rêve d'étoile version papier est une excellente série de très courts ouvrages que j'aurais tout simplement adoré petite fille. Quelques années plus tard (je viens juste de fêter mes vingt-et-un ans, huhu), je réalise que je suis forcément plus exigeante aujourd'hui et que mes attentes et réactions concernant mes lectures sont différentes, plus nuancées. Je me montre donc moins indulgente dans mes critiques. Néanmoins, je ressors tout de même séduite car l'essence de la série télévisée originelle est bien respectée, elle se fait toujours ressentir et la magie, même un tant soit peu atténuée par cette transition laborieuse mais réussie de la caméra de la société de productions Cottonwood à la plume d'Elizabeth Barféty, de l'extraordinaire aventure temporelle et émotionnelle de Léna opère envers et contre tout. Sur ce, je m'en vas faire une bouchée des tomes 4, 5 et 6 nouvellement parus ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Léna rêve d'étoile, Tome 1 ♥, Tome 2 ♥, Tome 3 ♥, 2019, Elizabeth Barféty, Jeunesse, Danse, passion, rêve, espoir, voyage dans le temps, Opéra Garnier, Paris, Amitié, Complicité, Rencontres, Détermination, course contre la montre, Mystère, Amour, Humour, Science-fiction, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 31 juillet 2019 04:46

Modifié le jeudi 01 août 2019 04:57

FICHE LECTURE : Cité 19

FICHE LECTURE : Cité 19

• AUTEUR : Stéphane Michaka.
• ANNÉE : 2015 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction.
• THÈMES : Adolescence - Voyage dans le temps - Aventure - Fantastique - Thriller historique - Paris - Belle Époque - Famille - Enquête - Mystère - Amitié - Courage - Grandir - Secrets...
• PAGES : 349.

Que faisait le père de Faustine à minuit au sommet de la tour Saint-Jacques ? Et qui l'a précipité dans le vide ? Convoquée pour identifier le corps, Faustine ne reconnaît pas les mains de son père. Persuadée qu'il a été kidnappé par une secte mystérieuse, elle se lance sur la piste d'un inquiétant personnage. Elle suit l'homme dans une station de métro, trébuche, perd connaissance et se réveille... 150 ans plus tôt ! Pour Faustine, c'est le début d'une série d'aventures, aux confins du thriller, de la science-fiction et de l'Histoire.

ஜ MON AVIS : Chronique rédigée en 2015.

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de Cité 19 de Stéphane Michaka. J'ai découvert ce roman grâce au site Booknode, que je vous recommande fortement soit-dit en passant et qui m'envoie toutes les semaines un e-mail avec les principales parutions grands formats, poche, BDs et manga. C'est que du bonheur, donc. Je n'avais jamais entendu parler de Cité 19 avant de recevoir ce mail, et ma curiosité a été titillée en voyant ce titre mystérieux, énigmatique, inconnu, dont je ne savais absolument rien, et certainement pas ce qui se cachait derrière, quelle était sa signification. J'étais désireuse de me procurer cet ouvrage, de découvrir tous les secrets, les éléments dont il recèle et puis, cela me permettait de diversifier un peu plus mes lectures. En effet, je ne savais absolument pas à quel genre ce roman appartenait. Au titre, je supposais du contemporain (ne me demandez pas pourquoi)... et puis in fine pas du tout : c'était de la sci-fi mêlée à du roman historique et à un joli soupçon de thriller, rien que ça ! Faire un mix de deux de mes genres favoris plus un que je commence seulement à véritablement apprécier, voilà qui promettait quelque chose d'explosif ! Je suis toujours attirée par ce mélange des genres, c'est fascinant et cela change de ne pas ranger un roman principalement dans une seule catégorie. Ajoutons à cela une très belle couverture, avec des couleurs sombres et claires qui vont harmonieuses ensemble, un résumé alléchant annonçant une aventure mémorable, et la cerise sur le gâteau selon moi : le roman est 100% cocorico ! Je lis beaucoup plus de romans américains habituellement, et du coup, cela me rend toujours un peu fière de moi de faire un achat d'un livre français, car en général, je ne suis jamais déçue, et puis nos auteurs (pas nos régions, vous allez comprendre la blague nulle) ont du talent, c'est indéniable ! Voilà comment je me suis retrouvée à Paris, au dix-neuvième siècle (si seulement je pouvais faire ce voyage dans le temps en vrai ...), et j'ai eu droit à mon lot de rebondissements et de révélations, croyez-moi ! 

Au niveau de l'histoire et du contexte du roman, j'ai trouvé cela vraiment ingénieux de la part de l'auteur : en effet, le mélange science-fiction historique sur fond de thriller fonctionne très bien, c'est très efficace, et on est pris dans le suspens et l'atmosphère oppressante. Et puis c'est un véritable petit plaisir que de partir sillonner les rues du Paris d'Haussmann, d'y explorer des lieux sombres, tels qu'un bistro, une ruelle délabrée, qui cohabitent avec des bâtiments somptueux et mondains. On suit pas à pas l'héroïne dans sa quête et c'est totalement grisant ! Les palpitations de c½ur, le mystère, les découvertes sont au rendez-vous et les questions foisonnent dans nos têtes ! M'est avis que toutes les réponses tant attendues nous seront délivrées dans le second tome. Il y a de quoi trépigner en patientant du mieux qu'on peut pour la suite. J'ai été complètement charmée par l'univers de la Cité 19, that is to say Paris. La "Belle époque" m'a toujours subjuguée ; elle annonce la modernité, un souffle de changement qui vient ébranler la beauté traditionnelle de Paris pour créer une osmose parfaite. Ce qui m'a le plus séduit avec cette histoire, ce sont les idées tout ce qu'il y a de plus brillantissimes de l'écrivain, Stéphane Michaka, que je ne connaissais pas du tout et je suis fort heureuse de cette découverte. Il m'a laissée sans voix car, malgré le fait que j'avais lu le résumé, je ne m'étais pas préparée à ce qui allait suivre en ouvrant ce livre ! L'écrivain a su parfaitement construire son univers, c'est pointilleux, détaillé, minutieux, tout est calculé et bien pensé. Ce n'est pas qu'un "énième" voyage dans le temps comme on en a vu et revu en littérature, au cinéma ou à la télévision, que nenni ! Stéphane Michaka nous embarque dans une traversée spatio-temporelle beaucoup plus complexe et impressionnante que ça. On retrouve ainsi tous les codes de la science-fiction avec des machines, des scientifiques technologiques, des transformations morphologiques, mais cela prend des dimensions et des enjeux beaucoup plus immenses que je ne me l'imaginais, le lecteur est presque autant manipulé que les employés de Cité 19. On ne se doute de rien, on sillonne les rues de Paris pour dénicher des indices, des clés concernant l'aspect thriller et énigme de l'histoire, on frisonne, on a des craintes, on est exaltés ... Et puis soudain, la bombe atomique nous tombe dessus ! Cette explosion, elle génère fascination, admiration, effroi et horreur tout à la fois ! Si, si, c'est possible ! Autrement dit, l'auteur a l'art d'exacerber et d'intensifier plein d'émotions diverses, et son esprit regorge d'innovations et d'une maîtrise de ses idées pour en développer un univers riche, singulier, captivant pour le lecteur. Le roman ne comporte aucun ennui, les chapitres sont aérés, très agréables à lire, courts et comportant leur lot d'action, d'énigmes, et d'aventure. On ne s'en rend presque pas compte quand on arrive à la fin du roman, car honnêtement, on en souhaite plus. Plus de Paris, plus de détails, plus de réponses, plus de ce monde futuriste avant l'heure. Franchement, je suis exigeante car l'auteur nous a déjà bien gâtés avec ce tome introducteur. Que voulez-vous, d'attendre le tome deux pour mieux comprendre les intentions de Cité 19, ses objectifs, l'avenir de son "peuple", c'est énervant ! En clair, cette lecture fut palpitante, simple, fraîche dans la structure, clair/obscur dans son intrigue, ça se lit tout seul ! Le seul bémol que je soulèverai, c'est le fait que le fil conducteur qui est présenté dans le résumé soit abandonné au bout de même pas cent pages ! Cela m'a tout bonnement rendue perplexe et frustrée et j'espère que le tome deux saura éclairer ma lanterne à ce niveau-là...

Cependant, j'ai un autre réel problème avec ce roman, et il fallait bien qu'il y en ait un, ce sont les personnages. Je n'ai réussi à m'attacher véritablement à aucun d'entre eux. Cela me met les nerfs en pelote quand ça m'arrive car j'aime à considérer les personnages que je croise au cours de mes escales livresques comme des amis d'encre et de papier, qu'on ne souhaiterait jamais quitter. C'est primordial pour moi si je souhaite m'imprégner de l'essence du roman, de m'en faire une seconde maison, un second univers où je peux me réfugier. Du coup, avec Cité 19, j'ai eu l'esprit bien embrouillé. Je ne savais plus quoi penser, j'étais perdue. Le contraste entre mes sentiments était saisissant : entre l'univers extraordinaire de l'auteur et des personnages assez insensibles, le gouffre était assez énorme à mon sens, il faut l'avouer. Après, je peux comprendre un tel détachement de leur part mais cela fait peur et je me suis in fine sentie très inconfortable en leur compagnie. Les personnages n'étaient pas incohérents, leur attitude est justifiée. Simplement, cela n'a tout de même pas été de mon goût. J'ai beaucoup aimé le fait que Faustine, l'héroïne, ait un sacré caractère et soit audacieuse. Par contre, je l'ai aussi trouvée ambiguë et assez désagréable, elle a un bon fond mais je n'arrive pas à l'apprécier pleinement, il y a un truc qui cloche. Les amis de Faustine m'ont quant à eux laissée de marbre dans l'ensemble : Morgane est agaçante mais j'ai aussi éprouvée de la sympathie pour elle, c'est un bon signe pour le tome deux ; pour ce qui est de Vikram en revanche, il m'est antipathique, il est toujours indécis et pas très intéressant en plus de ça. Un peu lâche sur les bords aussi. En clair, je ne l'aime pas du tout. Du côté des scientifiques, Lucie m'impressionne mais elle m'irrite plus qu'autre chose avec sa jalousie maladive. Concernant Paul, Valérie et les autres, je n'ai rien à leur reprocher mais ils ne sont pas spéciaux. Je pense que c'était fait exprès, cela respecte les règles de la science-fiction dystopique sur les bords avec des scientifiques et une population opprimés, manipulés pour poursuivre un but qui les dépasse totalement. Sylvia Sutton a suscité ma sympathie, elle est à la fois forte et fragile, à l'image de l'héroïne centrale de cette histoire par ailleurs. J'ai hâte de voir si leurs chemins vont se croiser dans le tome deux. Enfin, le chef est assez peu présent dans ce tome, il arrive en beauté à la fin avec son magistral discours d'entourloupe. Ce personnage est assez inquiétant, il risque de faire des ravages par la suite.

L'écriture de l'auteur, que j'ai découverte ici pour la première fois, est belle, simple, précise. Je n'ai pas été particulièrement exaltée mais c'est une écriture plaisante, je n'y décèle pas de défauts flagrants. J'espère avoir l'occasion de lire d'autres ½uvres de Stéphane Michaka par la suite, histoire de ne pas juger sa plume et son imaginaire avec un seul et unique ouvrage. Et puis très honnêtement, son écriture est agréable à lire, sans prise de tête, entraînante et aussi extrêmement détaillée quand il le faut. Cela serait très intéressant de se plonger dans un polar écrit par cet auteur, qu'il en fasse un dans le futur. Il arrive aussi très bien à s'adapter à plusieurs genres littéraires, à se diversifier et à ne pas cantonner à un seul genre. En clair, c'est un écrivain à suivre.

La fin est bien choisie, elle donne très envie de découvrir la suite de cette expérience incroyable et elle ajoute une tension supplémentaire, qui engendre une nouvelle fascination et nous laisse avec plein de questions parasitant notre petite cervelle. Il n'y a plus qu'à acheter et lire le second tome à présent ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, pocket jeunesse, Littérature française, 2015, Cité 19, Science-fiction, Stéphane Michaka, Adolescence, voyage dans le temps, aventure, fantastique, thriller historique, Paris, Belle Epoque, Famille ♥, enquête, mystère, amitié, courage, grandir, secrets, Belle lecture !
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#Posté le dimanche 14 juillet 2019 05:24

Modifié le lundi 15 juillet 2019 10:41

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