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FICHE LECTURE : Royal Special School - T1 : Frissons et plum-pudding

FICHE LECTURE : Royal Special School - T1 : Frissons et plum-pudding
• AUTRICES : Nancy Guilbert, Yaël Hassan.
• ANNÉE : 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse, historique, fantastique.
• THÈMES : Ecosse - Pensionnat - Deuil - Solitude - Mystères - Secrets - Angoisses - Enquête - Entraide - Amitié - Classes sociales - Famille - Autorité - Education - Humour...
• PAGES : 224.

Foggy Island, Écosse
La Royal Special School, tout le monde en dit le plus grand bien. Pourtant Rose, qui vient d'y faire sa rentrée, est sur ses gardes. Son grand frère, ancien élève, l'a prévenue: « La Royal, c'est l'enfer ! » Rose s'interroge : la colère de Marcus est-elle liée à la disparition inexpliquée de son meilleur ami Niven, dont tout le monde refuse de parler ?
De son côté, Virginia, jeune apprentie cuisinière, fait d'étonnantes rencontres qu'elle attribue d'abord à son imagination débordante. Qui sont ces drôles de personnages qui rôdent dans les couloirs ?
Bravant pièges, punitions, trahisons (*disgrâce*), Rose et Virginia vont tenter de percer les sombres secrets de la Royal Special School...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome de Royal Special School, Frissons et plum-pudding, écrit à quatre mains par Nancy Guilbert et Yaël Hassan. Je remercie infiniment les éditions Gulf Stream pour ce très joli envoi !

Je ne vais pas tourner autour du pot : j'ai grandement apprécié ma lecture de ce petit roman jeunesse qui ne manque assurément pas de verve et de suspens. Les deux autrices savent en effet nous embarquer au sein de ce pensionnat aussi étrange que fascinant en faisant preuve d'une sacrée dose de panache et d'humour décapant. C'est frais, dynamique, pétillant, très sombre et mystérieux aussi : il n'en fallait pas plus pour me séduire !

Enfin, pour être tout à fait franche, Nancy Guilbert et Yaël Hassan sont même parvenues à trouver deux autres de mes points faibles et à les exploiter un maximum : l'Ecosse et la nourriture. Notre histoire se passe ainsi au début du XXème siècle au beau milieu d'une lande écossaise qui semble avoir assisté à bien des drames et garder involontairement de terribles secrets... Tout est fait pour nous plonger dans une ambiance 100% scottish : l'élaboration d'une atmosphère en tout point lugubre et pluvieuse, digne du plus authentique des automnes éternels, un établissement scolaire perdu dans la campagne des brownies et autres créatures légendaires (et non, je ne parlais pas du délicieux gâteau, bande de petits gourmands !), du vocabulaire et de la syntaxe gaélique employés à toutes les sauces (oui, je parle de toi, Mary la cuisinière ronchonne et hypocrite) et surtout... SURTOUT... toutes les mentions qui sont faites à la cuisine écossaise ! Je n'aurais jamais cru écrire ça un jour mais même le haggis avec sa fameuse panse de brebis farcis me met l'eau à la bouche désormais, c'est dire ! La morfale que je suis s'est délectée autant qu'elle a atrocement souffert de toutes ces références culinaires qui lui donnent à présent fortement envie de réaliser certaines expériences gustatives... aux risques et périls de son malheureux estomac !

Un autre point qui m'a fait adoré ce récit, ce sont ses personnages. Virginia et Rose sont deux héroïnes très attachantes, dont on ressent d'emblée la connexion pour le moins spéciale et touchante. Il me tarde sincèrement de contempler l'évolution de leur amitié qui défie les carcans sociaux dans les prochains tomes. Virginia m'a particulièrement émue avec la considération toute spéciale et attendrissante qu'elle accorde à chaque chose qui l'entoure ; sa relation avec sa famille est également tout à fait saisissante et belle à voir. Il s'agit là d'une protagoniste qui redonne assurément le sourire et que l'on souhaite encourager de toutes nos forces dans ses efforts d'apprentissage et son espoir d'une vie meilleure. Sinon, est-ce que je vous avoue être complètement tombée sous le charme de Scott, le soupirant espiègle et attentionné de notre petite Rose d'au moins dix ans mon cadet ? Vaut mieux pas, non...

Vous l'aurez compris, j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce premier tome de Royal Special School dont j'attends impatiemment la suite, surtout au vu de la fin éminemment cruelle que les deux autrices nous ont délivré ici. Il me faut absolument des réponses, et ce malgré toutes les angoisses que je peux avoir concernant les affreux événements ayant pu prendre place au sein de la Royal. Je suis indubitablement prête à rempiler pour une seconde année ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Gulf Stream, Royal Special School, Tome 1 ♥, Frissons et plum-pudding, Nancy Guilbert, Yaël Hassan, Littérature française, 2021, Jeunesse, Roman historique, Fantastique, Écosse, pensionnat, deuil, solitude, mystères, secrets, angoisses, enquête, entraide, amitié, classes sociales, Famille ♥, autorité, education, humour, Très bonne lecture
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#Posté le vendredi 18 juin 2021 14:47

Modifié le samedi 19 juin 2021 05:27

FICHE FILM : Les aventures de Bernard et Bianca

FICHE FILM : Les aventures de Bernard et Bianca
FILM D'ANIMATION | 1977 | RÉALISÉ PAR WOLFGANG REITHERMAN | DISNEY, ADAPTATION DE ROMAN, AVENTURE, ANTHROPOMORPHISME, ENLÈVEMENT, ORPHELINE, ENFANCE, TENDRESSE, SOLITUDE, CHAGRIN, TRÉSOR, CUPIDITÉ, ENTRAIDE, ESPOIR, HUMOUR | 1 H 33 | AVEC LES VOIX FRANÇAISES DE ROGER CAREL, PERRETTE PRADIER, BÉATRICE DELFE, PHILIPPE DUMAT...

➜ La jeune orpheline Penny, qui a été kidnappée par l'horrible Mme Médusa, jette à la mer une bouteille contenant un message de détresse. Quelque temps plus tard dans les caves du bâtiment des Nations unies, le président de la SOS Société, sorte d'ONU rassemblant toutes les souris du monde, convoque une assemblée afin d'organiser une expédition de secours. Miss Bianca, une charmante souris blanche déléguée de Hongrie, se porte volontaire. Après un temps d'hésitation, le Président de la SOS Société suggère de lui adjoindre un coéquipier. Ne sachant qui choisir, Miss Bianca jette finalement son dévolu sur Bernard, le concierge. C'est alors que commence pour eux une longue suite de péripéties.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour vous parler très rapidement d'un Disney cher à mon c½ur que j'ai visionné pour la énième fois avec un plaisir non dissimulé tout récemment, j'ai nommé le premier volet des aventures de Bernard et Bianca.

Que vous dire sur ce grand classique du cinéma d'animation si ce n'est qu'il s'agit là d'un véritable bonbon à consommer sans modération qui n'a absolument pas pris une ride (à mes yeux à tout le moins) ? Pour ma part, j'ai passé un pur moment de douceur en le regardant de nouveau. C'est tendre, c'est drôle, c'est palpitant, cela fait passer un beau message d'espoir, de gentillesse et de solidarité, c'est bien écrit, bien doublé avec des voix tout bonnement cultes du doublage français, et l'intrigue à la fois palpitante et émouvante est servie par de sublimes, merveilleuses chansons qui vous restent assurément en tête. On ajoute à cela des protagonistes et antagonistes absolument incontournables et on obtient ce premier opus de Bernard et Bianca, ou une jolie réussite cinématographique à tous les niveaux'!

Pour conclure, si jamais vous n'avez pas encore vu ce Disney, qu'est-ce que vous attendez ? Il serait fortement dommage de passer à côté de cette bulle de fraîcheur au style graphique délicieusement old school qui vous fera vivre la plus incroyable et captivante des aventures auprès du plus formidable duo de souris sauveteurs qui soit. Soyez assurés que vos enfants ou ceux de votre entourage seront eux aussi purement et simplement ravis de cette découverte ! Alors, prêts à embarquer pour le bayou à la recherche de l'½il du Diable ? ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Film d'animation, 1977, Les aventures de Bernard et Bianca ♥, Wolfgang Reitherman, Disney ♥, adaptation de roman, aventure, anthropomorphisme, enlèvement, orpheline, enfance, tendresse, solitude, chagrin, trésor, cupidité, entraide, espoir, humour, Roger Carel, Perrette Pradier, Béatrice Delfe, Philippe Dumat, Excellent film !
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#Posté le mercredi 10 juin 2020 14:08

Modifié le vendredi 12 juin 2020 16:25

FICHE LECTURE : Hôtel Castellana

FICHE LECTURE : Hôtel Castellana
• TITRE V.O. : The Fountains of Silence.
• AUTRICE : Ruta Sepetys.
• ANNÉE : 2019 (ETATS-UNIS) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman historique.
• THÈMES : Espagne - Années 50 - Politique - Dictature - Guerre civile - Omerta - Peur - Menace - Mystère - Secrets - Suspens - Famille - Richesse - Adolescence - Passage à l'âge adulte - Maturité - Origines - Deuil - Souffrance - Chagrin - Passé - Injustice - Solitude - Rencontres décisives - Amitié - Soutien - Entraide - Photographie - Héritage - Élever sa voix - Liens indestructibles - Gentillesse - Générosité - Humanité - Espoir - Amour...
• PAGES : 592.

Madrid, été 1957. Passionné de photographie, Daniel Matheson, 18 ans, découvre l'Espagne à travers l'objectif de son appareil. Il loge au quartier général de la haute société américaine : l'hôtel Castellana, où travaille la mystérieuse Ana Torres Moreno. À mesure qu'ils se rapprochent, Ana lui révèle un pays où la dictature fait régner la peur et l'oppression, hanté par de terribles secrets...

Romance poignante et trajectoires tourmentées au c½ur du régime franquiste, par l'autrice du best-seller Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'Hôtel Castellana signé Ruta Sepetys. Cette autrice faisant assurément partie de mes valeurs sûres, il me tardait de retrouver sa somptueuse plume avec ce roman paru une fois de plus aux éditions Gallimard Jeunesse. Et ces retrouvailles tant espérées furent des plus émouvantes, je puis vous le garantir...

Ce livre, c'est tout d'abord l'authentique chaleur de l'Espagne, qui se décline d'ores et déjà dans les séduisants tons jaunes et bruns de sa splendide couverture. C'est aussi l'indéniable beauté de sa langue, de sa culture, de son architecture. Bien que je ne sois jamais allée à l'Hôtel Castellana et que je ne pourrai malheureusement jamais m'y rendre "pour de vrai", Ruta Sepetys a rendu ce fastueux vestige du passé tout ce qu'il y a de plus vivant à mes yeux. En lisant cet ouvrage, je voyais en effet devant moi toute la magnificence de cet établissement de luxe des années cinquante mêlant habilement dans ses fondations folklore madrilène et volupté américaine. Je me sentais irrésistiblement attirée par cet endroit autant que j'en étais profondément dégoûtée. L'Hôtel Castellana, aussi beau et grandiose soit-il, était avant tout le symbole d'une politique américaine fermant les yeux face à la cruauté d'un régime totalitaire injuste et injustifié qu'elle a aidé à sa manière à perpétrer par le biais d'un soutien économique considérable qui se traduisait notamment en une mise en tourisme toute particulière de l'Espagne par les grands magnats de l'hôtellerie américaine - l'Hôtel Castellana ne se prénommait pas le Castellana Hilton pour rien. L'American Dream a donné naissance au Spanish Dream, à l'envie impérieuse de "s'acheter un château en Espagne" comme le dit l'expression bien connue. Un rêve qui s'est bâti sur les os enfouis et le sang d'un peuple oppressé et dont la souffrance a été passée pendant des décennies sous silence, jusqu'à la mort du bourreau, du plus redouté et ignoble de tous les matadors.

Hôtel Castellana, ce sont aussi des personnages inoubliables. Daniel, Ana. Rafa, Fuga. Ben, Nick. Carlitos, Miguel. Julia, Antonio, Puri. Leur petite histoire extrêmement sombre et éprouvante rejoint la grande, d'autant plus sanglante, violente et ténébreuse, avec un brio tel que j'ai senti ma présence de ces formidables protagonistes à mes côtés au fil des pages comme s'ils étaient littéralement extirpés de leurs chapitres d'encre et de papier pour prendre véritablement chaire. Pour ma part, j'ai été particulièrement émue par la relation qui se tisse petit à petit entre Daniel et Ana, deux êtres exceptionnels qui ne sont résolument pas à leur place et dont les âmes et les c½urs se répondent d'instinct. J'ai été immensément touchée par la sensibilité de Daniel, sa gentillesse, sa vision du monde indéniablement singulière et mature. En tant que photographe amateur et passionné de grand talent, il parvient à transcender les apparences, à percevoir la véritable nature des choses et des êtres, à laisser transparaître leur identité, leur essence intrinsèque sur papier glacé. Il m'a purement et simplement fascinée, je suis tombée folle amoureuse de son ouverture d'esprit, de son sincère respect envers la vie et les opinions des autres, de son sens de la justice, de sa générosité, de sa sagesse. Quant à Ana, cette toute jeune femme m'a tout bonnement éblouie. Elle fait preuve tout au long de l'intrigue d'un courage et d'une résilience à toute épreuve. Lumineuse, audacieuse, d'une intelligence éblouissante, sa fraîcheur et sa franchise m'ont indubitablement transportée. Ces deux-là sont sans conteste les deux soleils du récit, les astres autour desquels les personnages et les événements évoluent. Pour être tout à fait honnête, chaque personnage de ce livre aura su me subjuguer et me marquer de façon indélébile - mention spéciale à Rafael, mon petit rayon de soleil personnel (il est à moi, PAS TOUCHE, haha), ainsi qu'à Fuga dont le destin et les motivations m'ont ébranlée plus que mesure.

Enfin, Hôtel Castellana, c'est avant toute chose un arrière-plan historique soigneusement élaboré qui ne manquera pas de faire bouillir le sang dans vos veines. Personnellement, je ne connaissais de la guerre civile espagnole et de la dictature de Franco que ce que le déchirant tableau Guernica de Picasso a bien voulu nous en dévoiler, et ce que cette peinture nous apprend était déjà bien assez lourd à encaisser. Avec Hôtel Castellana, j'ai pu considérablement m'enrichir à ce sujet fort douloureux et toutes les informations que j'ai pu assimiler m'ont tout bonnement assommée. S'il y a bien un sentiment que vous ressentirez au cours de votre lecture de cet ouvrage, et qui ne cessera de croître au fur et à mesure que les pages se tournent, ce sera de l'indignation, une colère sourde qui prendra de plus en plus d'ampleur à la façon des exclamations tonitruantes que l'on peut entendre à la fin d'une corrida. Je ne vous cache pas que cela me démangeait parfois de balancer le bouquin à l'autre bout de la pièce tant ce que j'y apprenais m'horrifiait. La position de la femme dans l'Espagne de Franco, la façon dont l'on honore les morts au combat des deux camps au cours de la guerre civile, l'enlèvement et le trafic d'enfants de républicains, tout cela me donnait la nausée et me mettait hors de moi. Comment a-t-on l'idée de faire souffrir son peuple à ce point, d'ainsi le torturer physiquement et psychologiquement, par seul souci de détenir le pouvoir ? Et de cautionner cela pour ce qui est des pays collaborateurs... ? Franchement, cela dépasse tout simplement mon entendement. Vous l'aurez compris, si jamais vous prenez une chambre à l'Hôtel Castellana à l'instar de la famille Matheson, préparez vous à en repartir le c½ur serré et l'estomac sur les talons.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander Hôtel Castellana. Encore une fois, Ruta Sepetys a frappé fort avec un roman poignant, désarmant, qui nous dresse un portrait tout ce qu'il y a de plus complet et passionnant de l'Espagne sous la dictature de Franco par le biais de photographies, de déclarations diplomatiques et d'une intrigue rondement bien menée et tout bonnement captivante qui ne manquera pas de vous soulever le c½ur et de vous transpercer l'âme. Le seul petit bémol que j'ai pu relever, c'est la conclusion du roman, assez abrupte à mon goût. Après, cela équivaut carrément à du pinaillage dans le sens où j'aurais simplement voulu rester plus longtemps avec mes chouchous Daniel et Ana et recroiser sur ma route d'autres personnages bien aimés. En réalité, je comprends tout à fait pourquoi l'autrice a décidé de s'en arrêter là et surtout sur ces mots profondément marquants, d'une justesse infinie. Au fond, le roman ne pouvait pas finir autrement, je le reconnais. En clair, un livre intense qui témoigne bien de tout l'amour que l'autrice porte pour l'Espagne et l'importance que cette dernière accorde à la véracité historique, à ce colossal héritage du passé qui se transmet de génération en génération et qui ne doit certainement pas être ignoré et encore moins oublié. Moi en tout cas, je ne suis assurément pas prête d'oublier ce roman et je continuerai à suivre les parutions de Ruta Sepetys de très près, n'en doutez point. COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥

« Nous sommes plus belles avec la bouche fermée. »
Tags : Fiche lecture, Hôtel Castellana, Editions Gallimard Jeunesse, Ruta Sepetys, 2019, 2020, Littérature américaine, Roman historique, Espagne, Années 50, Politique, Dictature, Guerre civile, omerta, peur, menace, mystère, secrets, suspens, famille, richesse, adolescence, passage à l'âge adulte, maturité, origines, deuil, souffrance, chagrin, passé, injustice, solitude, rencontres décisives, amitié, soutien, entraide, photographie, héritage, élever sa voix, liens indestructibles, gentillesse, générosité, humanité, espoir, amour, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 31 mai 2020 15:15

Modifié le vendredi 05 mars 2021 02:41

FICHE LECTURE : L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

FICHE LECTURE : L'incroyable voyage de Coyote Sunrise
• TITRE V.O. : The Remarkable Journey of Coyote Sunrise.
• AUTEUR : Dan Gemeinhart.
• ANNÉE : 2019 (ETATS-UNIS) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman ado, contemporain.
• THÈMES : Famille - Aventure - Road-trip - Nomadisme - Marginalité - Evasion - Adolescence - Maturité - Souffrance - Chagrin - Passé - Souvenirs - Solitude - Rencontres décisives - Amitié - Soutien - Entraide - Affection - Liens indestructibles - Tendresse - Gentillesse - Générosité - Humanité - Espoir - Leçon de vie - Humour...
• PAGES : 416.

Rentrer chez soi est parfois le plus difficile des voyages...

Coyote, douze ans, vit avec Rodeo, son père, dans un bus scolaire. Ensemble, ils sillonnent les États-Unis au gré de leurs envies, embarquant parfois quelques auto-stoppeurs à l'âme en peine. Quand Coyote apprend que le parc de son enfance va être détruit, elle décide de tenter l'impossible : traverser le pays en moins de quatre jours pour arriver avant les bulldozers. Un défi de taille, puisque Rodeo a juré de ne jamais retourner sur les lieux qui abritent leurs plus précieux souvenirs. Mais le voyage est parfois plus important que la destination...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman L'incroyable voyage de Coyote Sunrise signé Dan Gemeinhart. Dès le départ, avant même d'en débuter la lecture, je savais que ce titre était fait pour me plaire - ce que ma découverte des toutes premières lignes de l'ouvrage m'a confirmé. Sa couverture et son résumé m'invitaient à prendre la route pour le plus extraordinaire et bouleversant des retours à la maison, là où le coeur réside... Et c'est effectivement ce que j'ai obtenu, et bien plus encore !

Pour être tout à fait honnête avec vous, je me retrouve bien embêtée à rédiger ces lignes, tout simplement parce que je ne sais pas comment décrire ce roman de façon à vous le vendre le mieux possible. Très sincèrement, vous vous devez de vous le procurer séance tenante et de vous y plonger, vous verrez, vous ne parviendrez pas à en ressortir. Et quand il vous faudra dire au revoir à ses personnages aussi exceptionnels et à l'aventure tout bonnement magnifique qu'il vous propose de vivre, vous vous sentirez mal, à la limite du malaise, avec la gorge serrée, les yeux pouffis et le coeur prêt à imploser de votre poitrine. Pour ma part, j'avais l'impression de quitter ma seconde famille.

Je sais, je vous le dis souvent que j'aime les protagonistes d'encre et de papier que je rencontre au fil de mes pérégrinations livresques comme s'ils faisaient partie de ma famille, mais c'est la pure vérité.
Et avec L'incroyable voyage de Coyote Sunrise, cela s'est révélé être différent encore. J'entends par là que les merveilleux protagonistes de ce récit m'ont fait comprendre que l'on pouvait en réalité choisir sa véritable famille, celle qui va au delà des simples et parfois même rudimentaires liens du sang, celle qui est prête à nous protéger bec et ongles et à nous soutenir quoi qu'il arrive, quelles que soient nos décisions. J'ajouterais que tous ces fabuleux individus qui constituent la colonne vertébrale indéfectible de L'incroyable voyage de Coyote Sunrise m'ont semblé le temps d'une lecture et je dirais carrément de toute une vie désormais, je n'en doute pas un seule instant, être plus ma famille que n'importe quel autre personne sur cette Terre (à l'exception d'une, bien évidemment) et ça, ce sentiment d'appartenance, d'authentique communion, d'amour incommensurable, je ne l'avais jamais ressenti auparavant au cours d'une de mes lectures. A tout le moins, jamais aussi fortement.

Mais que puis-je y faire ? Ils sont tous parvenus, Coyote en tête (et Salvador aussi, quel garçon formidable, probablement le meilleur meilleur ami qui soit - mais en vrai, je suis tombée éperdûment amoureuse de chaque personnage de ce récit ou presque, c'est un fait indéniable), à me faire chavirer, à littéralement me bluffer grâce à leurs remarquables qualités : un courage sans limites, une audace impressionnante, un culot just ahurissant, une abnégation sans bornes et une détermination sans pareille entre autres nombreux attributs hautement louables. C'est la plus mémorable et soufflante leçon de vie que je me suis prise à leurs côtés. C'est simple : ce roman m'a appris à renouer avec le passé afin de mieux profiter de mon présent et de regarder vers l'avenir l'esprit serein. Il m'a aussi enseigné les bonheurs comme les souffrances de l'existence méritent d'être célébrés car c'est purement et simplement ce qui nous rend vivants. Enfin, et c'est certainement la leçon que j'aurai le plus de mal à mettre en application mais je vais m'y efforcer : il m'a appris qu'ouvrir nos coeurs aux autres en valait toujours la peine, même si le risque d'atrocement souffrir était toujours présent. On ne peut pleinement faire l'expérience de notre humanité et de toutes ses nuances replié sur soi-même et sur ses propres démons intérieurs. Et l'étincelle d'humanité qui vit en chacun de nous vaut la peine que l'on se batte pour la faire rayonner, j'en suis intimement convaincue. Ce roman me l'a clairement prouvé, en tout cas.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à découvrir par vous-même L'incroyable voyage de Coyote Sunrise. De mon côté, ce livre a été à la fois la plus revigorante bouffée d'air frais étendue sur 416 pages qui soit et la montagne russe émotionnelle la plus intense de toute ma vie de lectrice, j'exagère à peine. En clair, préparez-vous si vous lisez cette petite pépite livresque à vivre une aventure humaine des plus lumineuses, chaleureuses et rocambolesques aussi. Ce livre est une ode à la vie et à l'Amour sous toutes ses formes, tout simplement, et vous n'en ressortirez assurément pas indemnes, aussi sûrement que l'on m'appelle Nanette par ici ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, pocket jeunesse, L'incroyable voyage de Coyote Sunrise, Dan Gemeinhart, Littérature américaine, 2020, famille, aventure, road-trip, Nomadité, marginalité, nomadisme, évasion, adolescence, maturité, souffrance, chagrin, passé, souvenirs, solitude, rencontres décisives, amitié, soutien, entraide, affection, liens indestructibles, tendresse, gentillesse, générosité, humanité, espoir, leçon de vie, humour, Roman ado, Contemporain, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 26 mai 2020 16:53

Modifié le vendredi 29 mai 2020 16:21

FICHE LECTURE : Stranger Things - Runaway Max

FICHE LECTURE : Stranger Things - Runaway Max
• AUTRICE : Brenda Yovanoff.
• ANNÉE : 2019 (USA, FRANCE).
• GENRE (S) : Roman ado.
• THÈMES : Science-fiction, surnaturel, famille recomposée, déménagement, bouleversement, isolement, solitude, souffrance, chagrin, colère, peur, indépendance d'esprit, différence, monstres, cruauté, violence, racisme, affirmation de soi, amitié, réconfort, années quatre-vingt, pop culture...
• PAGES : 288.

Dans ce prequel à la série emblématique Netflix, vous découvrirez l'histoire de Max Mayfield avant son arrivée dans l'étrange ville d'Hawkins lors de la saison 2. Pourquoi a-t-elle déménagé dans cette petite ville de l'Indiana, et comment a-t-elle pu y retrouver la notion de « chez-soi » ? Le passé de la rouquine surnommée Mad Max est loin d'avoir révélé tous ses secrets... des bons comme des plus sombres... Vous en apprendrez un peu plus sur son histoire, mais également sur celle de son frère Billy Hargrove, qui s'est illustré dans la série par sa personnalité des plus complexes...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Runaway Max par Brenda Yovanoff ou l'un des trois romans officiels tirés de Stranger Things publiés jusqu'à présent (du moins en français). Étant une grande fan de cette véritable série phénomène, j'étais très curieuse de découvrir l'une de ces parutions, surtout quand on sait qu'il ne s'agit ici non pas de novélisation (soit la redite exacte de ce qu'il se passe dans la série ou le film en question sans rien y ajouter de plus, d'une inutilité absolue donc - ce n'est là que mon humble opinion, toujours) mais d'un contenu somme toute inédit qui s'inspire certes d'un matériau fictif déjà existant mais qui se permet de l'étoffer, de l'enrichir pour le plus grand bonheur des personnes intéressées (dont, vous l'aurez compris, je fais assurément partie dans le cas présent).

Concernant Runaway Max, j'ai été agréablement surprise par la teneur de ce livre. Ne vous y trompez pas, il n'y a là rien de bien transcendant dans cette intrigue qui reprend pour ainsi dire le fil narratif de la saison deux de Stranger Things en nous faisant les moments où Max, personnage central de ce récit sous format livresque, est présente, le tout entrecoupé de flashbacks nous narrant sa vie passée en Californie, avant son arrivée résolument fracassante en Indiana, dans notre chère bonne vieille Hawkins.

C'est injustement cet oscillation permanente entre prequel et midquel qui m'a tant plus avec cette revisite de l'intrigue que nous propose Brenda Yovanoff. L'aspect prequel dominant du récit nous permet de replonger dans les souvenirs de Max comme si nous avions vécu ces fragments de son existence à ses côtés et apportent un éclaircissement bienvenu sur ce que l'on pourrait appeler son présent, soit la partie midquel de l'intrigue. J'ai pour ma part énormément apprécié l'arrêt sur image effectué sur chaque grande scène de la série où Max joue un rôle. Sans pour autant trop s'y attarder car l'autrice suppute (et à juste titre) qu'en tant qu'auditeurs de la série mère, nous sommes déjà familiers de ces instants de l'intrigue, elle nous offre l'opportunité de revivre ces passages clés du point de vue de Max, ce qui nous aide alors à mieux comprendre cette dernière.

Du moins, c'est ainsi que je l'ai ressenti car de mon côté, je n'avais pas spécialement accroché avec Max lors de son introduction dans la saison deux. Non pas que la simple présence dans le show de celle-ci me débectait comme cela pouvait être le cas pour un certain Mike, qui a le don de se montrer insupportablement agaçant et irritant quand il s'y met soit dit en passant, mais je ne voyais à l'époque pas le réel intérêt de son personnage. Depuis, la saison trois est passée par là et de l'eau a ainsi coulé sous les ponts mais, même si j'aime désormais immensément le personnage de Max et que donc cette lecture n'était pas foncièrement nécessaire pour me "réconcilier" avec elle, je suis tout de même sincèrement heureuse de l'avoir faite car cela a tout simplement apporté encore plus d'épaisseur et de consistance à une protagoniste déjà rudement solide. Je remercie infiniment Brenda Yovanoff d'avoir doté Max d'origines, d'une véritable histoire car un personnage même fictif ne peut pas naître comme ça, apparaître dans les airs comme s'il avait toujours été là alors que l'on sait pertinemment qu'il n'en a pas toujours été ainsi. Il faut lui laisser deviner un passif sous-jacent, une identité clairement affirmée, auquel cas il ne nous paraîtra pas suffisamment crédible et consistant (oui, je verse dans le cannibalisme moi maintenant...) pour que l'on s'y attache. À mes yeux, c'est Brenda Yovanoff qui s'est chargée de donner à notre Mad Max cette étincelle de vie qui change tout et qui parachève le merveilleux travail de composition réalisé par la jeune actrice Sadie Sink. L'interprétation de l'une et l'imagination, le travail littéraire de l'autre se complètent parfaitement et nous dresse ainsi un portrait en bonne et due forme d'une adolescente par comme les autres, tornade de feu qui doit encore s'abattre sur le monde. À Hawkins en tout cas, elle a déjà fait des ravages, pour notre plus grand plaisir.

Pour conclure, Runaway Max aura été une franche réussite de mon côté. Je m'attendais à quelque chose de rafraîchissant, d'électrisant qui me ramène tout droit dans les années 80, cette période que j'aime tant, un roman ado qui se dévore vite et bien et j'ai été servie ! Si vous n'étiez pas tombé sous le charme de Mad Max au cours de votre visionnage de la saison deux de Stranger Things, vous ne pourrez certainement pas y résister cette fois-ci ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Hachette Romans, Brenda Yovanoff, Littérature américaine, 2019, Stranger Things - Runaway Max, Roman ado, Science-fiction, surnaturel, famille recomposée, déménagement, bouleversement, isolement, solitude, souffrance, chagrin, colère, peur, indépendance d'esprit, différence, monstres, cruauté, violence, racisme, affirmation de soi, amitié, réconfort, années quatre-vingt, pop culture, Excellente lecture !
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#Posté le samedi 21 mars 2020 10:35

Modifié le dimanche 05 avril 2020 15:46

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