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FICHE LECTURE : La fille qui court

FICHE LECTURE : La fille qui court
• TITRE V.O. : Running Girl.
• AUTEUR : Simon Mason.
• ANNÉE : 2015 (ROYAUME-UNI) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Thriller, young adult.
• THÈMES : Mort - Drame - Enquête - Secrets - Famille - Lycée - Amitié - Ressentiment - Popularité - Apparences - Mystère - Police - Valeurs - Non-conformisme - Opposition d'opinions - Alliance imprévue - Suspense - Humour...
• PAGES : 432.

Un thriller intense, mené par un jeune flic et un ado surdoué plongés au c½ur d'une enquête pour meurtre.

Garvie Smith a 16 ans, il est séduisant et possède le QI d'un génie, ce qui ne l'empêche pas d'être le dernier au classement de son lycée. Ivre d'ennui, hermétique aux émotions et à toute forme d'autorité, il passe son temps à fumer et créer des algorithmes. Le jour où son ex-petite amie est trouvée morte, il n'a plus qu'une obsession : trouver le coupable.
Sa route croise alors celle de l'officier Singh, un jeune policier fraîchement promu. La morale intransigeante de l'agent est mise à mal par les méthodes peu orthodoxes de l'adolescent. Mais s'ils veulent s'en sortir vivants, chacun va devoir faire preuve d'humilité pour résoudre cette affaire...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman La fille qui court signé Simon Mason. Je remercie infiniment les éditions Slalom pour ce très bel envoi !

Vous me connaissez maintenant, vous savez que tout ce qui est thriller-polar-policier et moi, nous ne sommes pas vraiment amis-amis. Les enquêtes autour de meurtres, ça a toujours tendance à me retourner le cerveau et l'estomac et à me faire faire des cauchemars. Pourtant, j'ai été d'emblée tentée par La fille qui court et je ne regrette pas de lui avoir laisser sa chance !

En premier lieu, j'ai trouvé que l'histoire tenait assurément la route. Alors certes, je ne suis pas une habituée du genre et j'ai donc peut-être des attentes un peu trop faciles à satisfaire à ce niveau-là, mais une chose est sûre, c'est que je me suis laissée complètement laissée mener en bateau par ce que l'auteur avait à nous proposer vis-à-vis de cette disparation et des investigations qui en découlent. Au départ, on n'a pour ainsi dire aucun indice, aucune information à se mettre sous la dent pour résoudre le mystère mais de fil en aiguille, on avance de piste en piste, on nous mène par le bout du nez de conjecture en conjecture sans qu'aucune ne se révèle être la bonne jusqu'à un final pour le moins explosif. Jusqu'au bout, Simon Mason ne nous laisse absolument aucun répit !

Personnellement, tant que je n'avais pas le fin mot de l'histoire, j'ai eu l'estomac noué et des sueurs froides pour notre héros qui se met dans des situations bien périlleuses pour parvenir à ses fins. D'ailleurs, en parlant de ce dernier, il m'a tout bonnement impressionnée : il arrive à déceler des informations cruciales à l'enquête des éléments les plus improbables et en apparence insignifiants qui soient. Sa carrière de détective privé est déjà toute tracée ! Le contraste entre cet adolescent désabusé et outragement brillant et notre inspecteur de police à la moral et au sang-froid pratiquement irréprochable aura été des plus délicieux à voir évoluer et petit à petit se nuancer.

En conclusion, si vous recherchez un thriller YA diantrement efficace qui fera résolument chuter votre température temporelle d'angoisse et d'appréhension et ne vous laissera (presque) rien deviner jusqu'au dernier quart du livre, alors La fille qui court est fait pour vous ! De mon côté, j'ai été conquise même si je regrette cette fin un peu trop abrupte à mon goût, j'aurais aimé plus d'explications sur un certain point mais bon, je pinaille. Ce livre m'aura fait vivre une enquête policière pas comme les autres et il me tarde sincèrement de découvrir les prochains titres de l'auteur ! Affaire à suivre donc (c'est le cas de le dire) ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La fille qui court, éditions Slalom, service de presse, Simon Mason, Littérature britannique, 2015, 2020, thriller, Young Adult, mort, drame, mystère, enquête, secrets, famille, lycée, amitié, ressentiment, popularité, apparences, police, valeurs, Non-conformisme, opposition d'opinions, alliance imprévue, suspense, humour, Très bonne lecture
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#Posté le jeudi 15 juillet 2021 03:39

Modifié le mardi 20 juillet 2021 16:57

FICHE LECTURE : The Black Kids

FICHE LECTURE : The Black Kids
• AUTRICE : Christina Hammonds Reed.
• ANNÉE : 2020 (ETATS-UNIS) ; 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Young adult, roman historique.
• THÈMES : Californie - Los Angeles - Fait divers - Embrasement - Emeutes - Pillages - Révolte - Injustice - Violences - Racisme - Ségrégation - Police - Adolescence - Grandir - Confusion - Prise de conscience - Famille - Amitié - Amour - Passé - Secrets - Traumatisme - Solidarité - Espoir...
• PAGES : 416.

Un roman engagé et universel.

1992, Los Angeles s'embrase. Des policiers blancs viennent d'être acquittés alors qu'ils ont passé à tabac Rodney King, un homme noir. Ashley, 17 ans, se pensait jusqu'ici hors d'atteinte. Fille d'une famille noire aisée, fréquentant un lycée huppé, elle ne s'est jamais sentie victime d'injustices ou de discriminations raciale... Ou peut-être que si ?

Une histoire d'amour naissante, des secrets dévoilés et une atmosphère de fin du monde lui ouvrent les yeux : elle, qui a toujours oscillé entre communauté noire et blanche sans jamais trouver sa place, réalise qu'elle doit cesser d'être une simple observatrice.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour mon avis sur The Black Kids signé Christina Hammonds Reed. Je remercie infiniment les éditions Slalom pour ce très joli envoi !

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : The Black Kids est un premier roman aussi pertinent que déroutant. Il nous plonge en effet en plein dans l'atmosphère explosive et ardente des pillages et émeutes raciales de Los Angeles en 1992 comme si l'on y était. Beaucoup de références cinématographiques, télévisuelles et musicales sont également faites de cette période, ce qui rend ce voyage temporel que l'autrice nous propose d'autant plus crédible et vivant à nos yeux. Je pouvais parfaitement m'imaginer les personnages, les lieux dans lesquels ils évoluent, cette ambiance particulièrement électrique et pesante, pour ne pas dire clairement terrifiante, avec laquelle ils doivent composer au sein de cette ville cosmopolite qu'ils aiment pourtant tellement et qui se retrouve à feu et à sang. Je visualisais tout cela comme je me trouvais véritablement aux côtés de nos protagonistes tourmentés, impuissants, embarqués bien malgré eux par ce tourbillon de rage, de violence et d'injustice.

En parlant de cela, force est de constater qu'au fond, rien n'a changé et je pense que c'est là le message fort de ce roman : que l'on soit en 1992 ou pratiquement trente ans après, des personnes de couleur continuent à être molestées, abattues sans aucune raison valide et cela continue d'être approuvé par les autorités en rigueur qui ont généralement la justice dans leur poche. Christina Hammonds Reed nous montre toute l'absurdité et l'abomination de la chose à travers les yeux d'une ado afro-américaine somme toutes ordinaire, qui a eu la chance de ne jamais manquer de rien et qui se sent complètement désemparée face au déchainement de colère et de haine que subit sa ville mettant ainsi brutalement fin à son adolescence et donnant lieu à des révélations pour le moins fracassantes au sein de son propre entourage. Christina Hammonds Reed nous plonge au c½ur du brasier 1992 avec tout ce que cela comporte d'insécurité et de confusion auprès de personnes ordinaires qui essayent de s'en sortir et de défendre ce qui leur tient à c½ur comme elles le peuvent et c'est ce qui m'a tant plu avec ce roman. Tout sonne vrai, les réactions et les dialogues des personnages, pas toujours tendres ou particulièrement brillants d'intelligence, sont vibrants de réalisme, d'authenticité et c'est ce qui rend ce livre si proche de nous, si parlant et nécessaire.

Vous l'aurez compris, j'ai immensément aimé ce titre qui m'aura appris énormément de choses sur le racisme aux Etats-Unis et notamment sur deux événements tragiques en particulier dont je n'avais pas connaissance et qui sont pourtant purement et simplement impossibles à ignorer. The Black Kids est assurément à mettre entre toutes les mains, je ne vous le recommanderai jamais assez ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Slalom, The Black Kids, Christina Hammonds Reed, 2020, 2021, Littérature américaine, Young adult, Roman historique, Californie, Los Angeles, Fait divers, Embrasement, Emeutes, Pillages, Révolte, Injustice, Violences, Racisme, ségrégation, police, Adolescence, grandir, confusion, Prise de conscience, Famille ♥, amitié, Amour ♥., passé, secrets, traumatisme, solidarité, espoir, Excellente lecture !
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#Posté le mardi 08 juin 2021 14:53

Modifié le mercredi 09 juin 2021 03:05

FICHE LECTURE : Catwoman - Soulstealer

FICHE LECTURE : Catwoman - Soulstealer

• AUTRICE : Sarah J. Maas.
• ANNÉE : 2018 (ETATS-UNIS) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Young Adult.
• THÈMES : Super-héros, super-vilaines, alliances, action, femme fatale, courage, combats, traumatisme, souffrance, lutte, abnégation, bravoure, quête, secrets, mystères, dissimulation, voleuses, braquages, culot, malice, panache, traque, menace, danger, assassins, noirceur, famille, maladie, misère, espoir, richesse, chic, amitié, confiance, folie, adrénaline, bien, mal, police, crimes, dépendance, solidarité, entraide, romance, amour, complicité, humour, rapprochement, identité secrète, découvrir l'autre, attirance, origin story, univers de comics...
• PAGES : 500.

Issue des quartiers pauvres de Gotham City, la jeune Selina Kyle est devenue assassin de la Ligue. De retour sous l'identité de la mystérieuse et riche Holly Vanderhees, elle endosse le costume de Catwoman pour semer le chaos chez les nantis de la ville à l'aide des criminelles Poison Ivy et Harley Quinn. En l'absence de Batman, le justicier Batwing tente de l'arrêter. Mais Catwoman a une mission secrète qu'elle entend mener à bien. Les deux ennemis parviendront-ils à trouver un terrain d'entente ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman qui décoiffe : Catwoman - Soulstealer, écrit par la géniale Sarah J. Maas. Parés à arpenter les rues sombres de Gotham auprès d'un personnage légendaire du DCU ?

En effet, Catwoman est une super-méchante/héroïne qui a toujours eu la côte au sein de la pop culture. Personnellement, m'y connaissant mal en comics et n'ayant vu que très peu de films se déroulant dans l'univers du Chevalier noir, j'avais donc forcément très peu d'affinités avec ce personnage féminin avant de me lancer dans la lecture de ce roman. Par ailleurs, je tiens à souligner que je trouve cela super qu'on nous propose une telle saga littéraire qui nous fait ainsi découvrir la jeunesse de super-héros et héroïnes du DCU, avec des tomes qui sont qui plus est indépendants les uns des autres. Pour l'instant, je n'ai lu que Catwoman - Soulstealer, mais je compte bien dévorer les autres parutions de cette série livresque tant j'ai été emballée par ce titre-ci !

Sinon, s'ils pouvaient faire la même chose pour le MCU, j'en serais fort aise ! Voilà, le message est passé, au cas où une maison d'édition passerait par là... On peut toujours rêver...

En même temps, avec une autrice telle que Sarah J. Maas pour nous narrer les incroyables aventures de la très complexe et fascinante femme-chat, il était difficile d'en être autrement. J'ai été totalement captivée par la version qu'elle nous propose de l'origin story de Selina Kyle. J'ignore si cela est fidèle aux comics d'origine mais une chose est sûre, sous la plume de Sarah J. Maas, Catwoman en voit des vertes et des pas mûres dès son plus jeune âge et fait preuve d'un immense courage et d'une volonté de fer à chaque instant de son existence. Un vrai exemple à suivre - ou presque...

Honnêtement, je ne peux qu'encourager toutes les jeunes filles, et même les jeunes garçons, à se plonger la tête la première dans la lecture de ce roman. Selina est une jeune femme qui m'a tout bonnement impressionnée, et pas que grâce à son extrême souplesse et à son talent indéniable de combattante. C'est même, je dirais, ce qui m'a le moins marquée chez elle, les scènes de combats n'étant pas ma tasse de thé. Cela peut sembler totalement paradoxal vu que j'adore l'univers des super-héros, que ce soit Marvel ou DC (membres des deux fandoms, je vous en prie, faites la paix, pas la guerre !), mais personnellement, ce qui me plaît dans ces histoires-là, c'est le nombre infini de thématiques fortes qui y sont traitées en profondeur. Et, avec Catwoman - Soulstealer, on est servis : la maladie, la violence, le fait de grandir dans un quartier difficile, la misère, la rage, les inégalités sociales, les relations toxiques, l'écologie... J'ai énormément apprécié l'intensité émotionnelle de ce récit, sa proximité avec le monde réel et tout ce que ce dernier a à affronter, et donc sa crédibilité. Selina, ce n'est pas qu'une guerrière aguerrie du côte obscur au physique de rêve qui nous met de la poudre aux yeux comme je pouvais le penser avant d'entamer ce livre, c'est même tout le contraire. Elle m'a laissée stupéfaite face à sa grande maturité, à son abnégation qui force l'admiration et à un bon nombre de qualités qu'il serait trop long d'énumérer ici. Et ses imperfections la rendent encore plus belle. Je dirais que je mettrais ce titre entre les mains de n'importe quel jeune lecteur car une figure féminine si forte telle que Catwoman ne pourra que l'inspirer à toujours se surpasser et à rester fidèle à ses valeurs.

Si c'est ma chère Selina qui est clairement sous les feux des projecteurs (c'est littéralement le cas, je puis dire !) dans ce récit, les autres personnages pourraient sérieusement lui faire de la concurrence ! Une chose qui m'avait rendue toute excitée avant même de commencer ma lecture était la mention de Poison Ivy et d'Harley Quinn dans le résumé. Rien que de voir leur nom, j'en avais le c½ur qui battait la chamade ! Et à raison. A ce niveau-là, Sarah J. Maas ne m'a pas déçue non plus : quel plaisir de retrouver ces deux magnifiques femmes auprès de ma féline ! J'ai adoré le fait qu'elle ne nous dépeigne pas Selina comme une figure solitaire. Certes, cette dernière a dû faire face à énormément de choses seule et, dans ces moments-là, elle a dû tout garder en elle, de peur de blesser ceux qu'elle aime. Cependant, au contact d'Ivy et d'Harley, elle va s'ouvrir et apprendre à compter sur les autres, non sans difficulté. Je n'ai pu que m'identifier à elle dans ces moments-là et cela me donnait envie de faire un réel travail sur moi-même, sur mon attitude envers autrui, de réfléchir sur ma place en ce bas monde. Cela peut sembler très philosophique et exagéré dit comme ça, mais je le pense sincèrement. Ce n'est peut-être que le début d'une réflexion très importante mais ce livre a fait naître cela en moi, notamment car ces trois personnages eux-même, malgré leur excentricité et leur grain de folie, prennent la peine de se remettre en question. Et cet effet que ce livre a eu sur ma petite personne, ça compte. Je dirais que ce qui m'a le plus touchée avec ce trio de choc, c'est la profonde humanité de chacune de ces trois super nanas. C'est l'autre aspect de l'univers super-héroïque qui m'attire irrésistiblement à chaque fois et qui me parle : le fait que ces personnages d'encre et de papier, ou de pellicule pour les films, ne sont pas juste là pour nous mettre des étoiles pleins les yeux et nous faire ouvrir grand la bouche comme un poisson hors de l'eau. Je suis convaincue qu'ils sont en réalité une énorme allégorie de tout ce qui nous constitue : nos forces, nos faiblesses, nos sentiments, la complexité de notre caractère, nos erreurs, nos exploits. Et c'est totalement ce que j'ai ressenti avec Catwoman, Ivy et Harley : j'ai éprouvé leur peine, leurs doutes, j'ai partagé avec elle cette intimité unique et bienveillante qu'elles entretiennent toutes les trois, j'ai compris leurs angoisses et j'ai vécu leurs victoires comme si c'étaient les miennes. Elles m'ont chacune agréablement surprise dans bien des domaines. Je les ai trouvées à la fois fidèles à elles-même d'après l'image dont je me faisais d'elles et en même temps, leur grande sensibilité et leur nature à fleur de peau m'ont laissées en grand désarroi. J'avais envie de les rejoindre dans le livre pour leur faire de gros câlins, à mes chéries d'amour - et pour parfois enguirlander Harley aussi, même si elle sait que je l'adore ! Bref, j'ai adoré apprendre à mieux connaître ces trois-là au cours de ma lecture, ce fut un réel bonheur.

Quant au seul personnage principal masculin de l'histoire, autant lui faire un petit paragraphe exclusivement pour lui ! Surtout qu'il en vaut largement la peine. Je connaissais le personnage de Batman, obviously, ainsi que Robin et Batgirl... mais pas un de ses autres sidekicks, Batwing. Mea culpa. Laissez-moi vous dire que j'ai été tout simplement ravie de faire sa connaissance. A bien des égards, Luke de son petit nom m'a rappelé mon Adrian adoré du Gang des Prodiges (voir ma chronique ici) : altruiste, extrêmement attirant à tous les niveaux et qui fait toujours ce qui lui semble juste, quel que soient les circonstances. Bref, je suis indéniablement tombée sous le charme. Et j'ai tout bonnement adoré le développement de sa relation très particulière avec Selina, leur évidente et remarquable complicité. C'est tellement bien amené par l'autrice, sans précipitation. Elle laisse en effet à ses personnages le temps de se connaître, de s'apprivoiser (autant rester dans la métaphore animale, avec cette chatte et cette chauve-souris), de se voir l'un l'autre sous un autre angle et l'on assiste à cela à travers leurs yeux ! Vous l'aurez compris, j'ai littéralement fondu !

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander Catwoman - Soulstealer, que vous soyez fans d'aventures de super-héros/super-méchants ou non, que vous soyez même amateurs de DC Comics en particulier ou non. Pas besoin d'être incollable sur cet univers pour comprendre tous les tenants et aboutissants de ce récit, par ailleurs, si c'est cela qui vous inquiète ! Ayez confiance, vous ne pourrez qu'adorer ce titre qui se place sous le signe de la femme fière de qui elle est et d'où elle vient, foi de Nanette ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Catwoman, Soulstealer, Sarah J. Maas, Bayard jeunesse, 2018, 2019, Littérature américaine, Young Adult, Super-héros, super-vilaines, alliances, action, femme fatale, courage, combats, traumatisme, souffrance, lutte, abnégation, bravoure, quête, secrets, mystères, dissimulation, voleuses, braquages, culot, malice, panache, traque, menace, danger, assassins, noirceur, famille, maladie, misère, espoir, richesse, chic, amitié, confiance, folie, adrénaline, bien, mal, police, crimes, dépendance, solidarité, entraide, romance, amour, complicité, humour, rapprochement, identité secrète, découvrir l'autre, attirance, origin story, univers de comics, coup de coeur ♥
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#Posté le jeudi 18 avril 2019 12:09

Modifié le dimanche 21 avril 2019 17:56

FICHE LECTURE : The Hate U Give - La haine qu'on donne

FICHE LECTURE : The Hate U Give - La haine qu'on donne

• TITRE VO : The Hate U Give.
• AUTRICE : Angie Thomas.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain, YA.
• THÈMES : Adolescence, s'intégrer, ségrégation, différence de milieux sociaux, assassinat, gangs, dealers, menaces, oppression, danger, violence, préjugés, racisme, peur, jeunesse fauchée, émeutes, soulèvement, révolte, rage, haine, angoisse, faire entendre notre voix, justice, vérité, inspirer les autres, être soi-même, honte, police, famille, amitié, grandir, s'affirmer, amour, traumatisme, deuil, mort, désarroi, combat, incompréhension...
• PAGES : 488.

« Percutant, brillant, bouleversant. » - JOHN GREEN

STARR A SEIZE ANS, elle est noire et vit dans un quartier difficile, rythmé par les guerres entre gangs et les descentes de police. Tous les jours, elle rejoint son lycée blanc situé dans une banlieue chic : tous les jours, elle fait le grand écart entre ces deux mondes.
Mais tout vole en éclats le soir où son ami Khalil est tué. Sous ses yeux, de trois balles dans le dos. Par un policier trop nerveux.
Starr est la seule témoin. Et tandis que son quartier s'embrase, tandis que la police cherche à enterrer l'affaire, tandis que les gangs font pression sur elle pour qu'elle se taise, Starr va apprendre à surmonter son deuil et sa colère ; et à redresser la tête.

UN ROMAN BRÛLANT SUR LA QUESTION DU RACISME ET DE L'INTÉGRATION.

« Ma révélation de 2017 ! [...]
Je me retrouve à le regarder sans trouver
les mots exacts pour décrire mes sentiments face à cette perle. »


lunabookaddict

« Avec The Hate U Give, le roman pour ados devient une arme politique. [Le livre d'Angie Thomas est] encensé tant par la critique que par le public. »

Courrier international

« Plus éclairant sur le vécu des Africains-Américains dans les Etats-Unis d'aujourd'hui que tous les livres que j'ai pu lire ces dernières années, fiction et essais confondus. »

The Guardian

ஜ MON AVIS : The Hate U Give Little Infants Fuck Everybody - « Vos voix comptent, vos rêves comptent, vos vies comptent. Soyez les roses qui poussent dans le béton. » ♥

Merci déjà aux éditions Nathan pour ce magnifique envoi, qui sera dans toutes les bonnes librairies le 5 avril alors notez impérativement cette date dans votre agenda ! C'est un ordre ! Ensuite, je tiens tout particulièrement à remercier les éditrices de ce roman qui ont défendu ce projet de traduction de ce superbe chef d'½uvre à mettre entre toutes les mains bec et ongle. Elles n'ont rien lâché afin que le lectorat français puisse se procurer The Hate U Give, malgré notamment la difficulté que cela représentait de rendre le langage argot des ghettos utilisé par Angie Thomas en français, mais je pense pouvoir dire que le résultat de tout ce travail acharné et porté à bout de bras par une équipe passionnée a payé. L'immersion dans l'univers sombre et violent des quartiers difficiles noirs-américains est totale, et ce même repassé à la moulinette française, on sent que le dynamisme, la verve et la puissance de l'écriture originelle n'en ont pas pâti. Et ça, chapeau. Merci de vous être battues pour cela, juste merci, car The Hate U Give devrait être mis entre toutes les mains, même les non-anglophones.

Juste avant de m'attaquer à la critique du contenu en soi, j'aimerais souligner la beauté de l'objet-livre. Il représente parfaitement ce qu'il y a entre ses pages, le contenu et le contenant sont tout à fait accordés. Mais en plus, il y a une petite surprise ! La couverture extérieure du livre fait poster une fois qu'on la retourne et qu'on la met à la verticale. J'adore cette minutie et ces petites attentions dans/pour les détails. Et je peux vous assurer que ce poster juste trop, trop beau a vite rencontré ma pâte-à-fix afin de rejoindre mon mur. Il y est désormais fièrement placardé et mon mur blanc avait bien besoin qu'une Starr forte et vibrante de rage et d'envie de tout haut les injustices qui se perdent dans le silence en émerge.

L'histoire de cette adolescente, c'est celle de Starr, qui a bien du mal à s'intégrer à son lycée friqué de blancs. Eh oui, l'intelligence et qui on est, cela ne fait pas tout. Avec son demi-frère, Seven, et un autre élève prénommé Ryan, love interest de sa meilleure amie asiatique Maia, Starr est la seule afro-américaine de son lycée. Chaque jour, il lui faut cacher qui elle est vraiment, éviter d'utiliser le langage qu'elle emploie plus naturellement à la maison afin qu'on ne la catalogue pas directement comme étant "la Black du ghetto de service". Cependant, elle ne doit pas trop surveiller son langage sinon elle deviendrait l'élève lèche-cul et pète-sec complètement rabat-joie. Il suffit de pas grand chose pour qu'on nous colle une étiquette sur le front et qu'on nous mette dans une boîte qui ne nous correspond pas, juste d'une couleur de peau et d'origines dérangeantes, d'une façon de parler, d'agir, de s'habiller. Tout est surveillé au crible fin par le radar accusateur et conformiste d'une société qui a la tendance un peu trop facile de juger les gens sans les connaître. Typique.

Jusqu'au jour où cette manie à juger uniquement les apparences va aller beaucoup trop loin pour que cela en soit encore supportable et acceptable. Un soir, en rentrant d'une soirée en compagnie d'un ami d'enfance qu'elle n'avait pas revu depuis des mois, Starr va pour la première fois comprendre pourquoi son père l'avait averti au sujet de la façon de se comporter quand on se fait interpeller par la police. Surtout si l'on est noir de peau. Se taire, garder la tête baissée malgré l'incompréhension et la honte auxquelles on est rabaissé, ne pas parler sauf si on nous pose directement une question. Ce soir-là, Starr va voir son meilleur ami être descendu sous ses yeux et sentir pour la première fois un fusil braqué sur elle, malgré ses mains levées en signe d'impuissance et de reddition et le fait qu'elle soit à genoux, tremblante de tous ses membres.

J'ai eu du mal à me dire que j'allais pouvoir faire une chronique de ce roman. C'est le genre de livres que vous rencontrez que très rarement dans votre vie de lecteur que vous en restez baba au point de vous dire « Et puis quoi maintenant ? Que faire ? ». Ce roman vous met de belles paires de baffes dans la figure, mais c'est pour votre bien. Il nous ramène à cette réalité odieuse et insoutenable de jeunes qui se font descendre chaque jour ou presque aux Etats-Unis à cause de leur couleur de peau, comme si cette dernière était un signal de danger imminent. C'en est à vomir. Un meurtre, c'est un meurtre point. Un policier, et même n'importe qui avec un flingue dans la main, doit pouvoir répondre de ses actes. Se sentir en droit d'avoir recours à la légitime défense juste parce-qu'on a une personne de couleur en face de soi, qui elle n'est pas en mesure de riposter je le précise, c'est franchement bas voir digne d'une paranoïa et d'une traque au bouc-émissaire sans précédent. On croyait avoir dépassé toutes ces pensées discriminantes et d'une inhumanité sans nom et pourtant, ce climat de tensions raciales et qui donnent la part belle aux préjugés qui détruisent notre société et le peu d'harmonie qu'on peut déjà y maintenir est toujours là. La plume d'Angie Thomas nous invite à nous servir de tout ce que l'on a, notre voix, nos pieds, nos mains, notre tête, notre corps tout entier, pour faire résonner nos mots, ce que l'on pense tout bas et qui devrait être hurlé au monde entier. Tout au long du roman, j'ai senti la rage, l'injustice, l'incompréhension, le désarroi, la douleur, le chagrin, gronder en moi tel un volcan qui s'apprête à entrer en éruption. Sauf que la lame qui coule, c'est Angie Thomas qui la fait jaillir, à travers le personnage de Starr, cette jeune fille meurtrie, qui, du haut de ses seize ans, en a déjà vu bien assez, que ce soit de la violence, des effusions de sang, de la peur qui vient vous hanter la nuit, et par-dessus tout de la haine.

Starr va décider de ne plus avoir honte de ce qu'elle est, un petit bout-de-femme entre deux mondes. Une jeune fille noire qui vit dans le monde rassurant et poli des blancs le jour, une personnalité extraordinaire et intelligente, brillante, inspirante, qui ne renie pas ses origines mais qui aimerait sortir de ce bourbier fait de drogue, d'argent sale et d'épée de Damoclès au-dessus de sa tête et de celle de sa petite famille qu'est le ghetto. Et surtout, Starr en a marre que les gens de couleur comme elle en soient réduits à être vus par les blancs que comme étant des camés, des junkies, des gros bras et des prostituées au service de gangs de la pire espèce, en somme de la racaille, de la vermine dont les proprets et respectables policiers blancs ont bien raison d'avoir peur. La formidable Angie Thomas nous rappelle qu'il faut voir au-delà de notre dégoût et de nos stéréotypes blessants et profondément cruels, en nous donnant à voir sa réalité, à travers les yeux de son héroïne. Le monde que l'auteur décrit dans The Hate U Give, c'est le sien. Celui de sa famille et des gens qu'elle aime. Celui de beaucoup d'afro-américains. Elle sait pertinemment de quoi elle parle, cela se ressent à chaque description, chaque mot employé, chaque parole d'argot ou un tant soit peu familière. A chaque page qui se tourne, on vit les événements de ce quartier et des alentours de l'intérieur et ça prend aux tripes de voir tout ça se passer sous nos yeux, avec le pendant et l'après de la mort tragique de Khalil. Ça nous hérisse les poils, d'émotion ou de colère, ça fait battre le sang dans nos tempes, et on a l'impression par moments que notre c½ur s'arrête face à certaines situations critiques. C'est une écriture qui vaut le détour, tant elle est réaliste et captive le lecteur à chaque instant, suscitant ses émotions et surtout son bon sens.

Les proches de Starr, son voisinage, des personnes telles que le coiffeur à côté de l'épicerie de son père, ou encore les proches de Khalil, sa tante et son adorable grand-mère notamment, tous ces gens-là, ce sont des êtres humains avant tout. Oui, le ghetto, c'est moche, ça tombe en ruines et c'est pas joli-joli à regarder en face sans cligner les yeux ou baisser la tête de gêne et d'impuissance. Angie Thomas ne nous pointe pas seulement du doigt le système véreux et indignant de la police blanche. Elle sait aussi très bien que, dans sa réalité à elle, les choses ne tournent pas rond non plus. Dans le roman, cela est très visible à travers la figure de King, King Lord du gang du même nom. Ce mafioso, cette sorte de parrain obèse et fourbe qui sème la terreur dans le quartier de Starr et à cause de qui le père de cette dernière a dû aller en prison pour pouvoir échapper à ce cercle vicieux et sans fin d'horreurs et de méfaits, ce type-là est juste une menace ambiante pour le coup. Il n'hésitera même pas à menacer Starr pour la faire taire. En effet, il n'y a pas que les blancs qui chercher à étouffer l'affaire Khalil. Considéré par tous (à savoir, ceux qui suivent l'affaire frénétiquement à la télé) comme un dealeur de la pire espèce qu'on a bien fait de tuer, même par erreur (ça me dégoûte rien que de taper ça au clavier), Starr fera tout pour rétablir la réputation de son meilleur ami. Quitte à révéler des choses dérangeantes et notamment à nuire aux Kings Lords, qui continuent à faire tant de mal à sa famille, aux gens biens du quartier dont certains ont le courage exemplaire de se soulever, et à l'image qu'ils donnent des leurs, des personnes noires au reste de l'Amérique. Quant je vous le dis que ce roman est exceptionnel et à mettre entre les mains de tous, sans exception.

Je pense que je vais m'en arrêter là afin de ne pas vous gâcher votre surprise de début de mois d'avril. N'oubliez pas de noter la date du 5 avril dans votre agenda, je vous le rappelle pour que cela soit bien clair : LISEZ CE LIVRE. LISEZ-LE, C'EST TOUT !! Si j'avais continué sur ma lancée, j'aurais eu encore tout plein de choses à dire car ce livre est si dense, riche et absolument remarquable qu'il vaut vraiment la peine qu'on ne tarisse pas d'éloges à son sujet. Mais je vais me taire car le but est de vous donner envie de rencontrer Starr et sa magnifique famille par vous-même. Vous ne regretterez pas de faire partie de cette famille le temps que cela durera. La mère, Lisa, mène sa vie de mère dévouée et au c½ur rempli d'amour qui déborde sur tout le monde et sa vie d'infirmière modèle et de choc d'une main de maître. Big' Mav', le super papa, vous fera mourir de rire et vous touchera grâce son côté papa poule affectueux, tout comme son aîné Seven, le demi-frère hyper-protecteur, qui a un sacré cran d'affronter ses peurs pour sa famille recomposée chaque jour, leur étant dévoué corps et âme. Enfin, vous aurez envie de protéger le petit et innocent Sekani de tout votre c½ur. J'ajouterais juste que ce livre nous parle aussi du fait de changer, de grandir et d'accepter que notre monde ne sera plus jamais pareil, en fonction des événements et de la déception que certaines personnes nous font ressentir, quand on se rend compte que celles-ci ne sont plus sur la même longueur d'onde que nous. Aussi, on se redécouvre les uns les autres et on apprend à s'aimer, de toutes ses forces, à se faire confiance et à s'écouter.-Bref, ce livre est une pépite, un vrai chef d'oeuvre et c'est un COUP DE FOUDRE ϟ de A à Z ! Et il me tarde que le prochain roman de l'auteure, On the come up, sorte ! ♥ Ça va être si duuuur d'attendre, mais la prochaine héroïne étincelante d'Angie Thomas doit encore se préparer à faire son entrée dans ce grand et vaste monde. But you're gonna show them up in 2019, Bri, you're gonna show them up !

Un roman à lire absolument, une véritable pépite, inspirante, qui nous rappelle la triste réalité et qui brille de son propre éclat. Ce livre ne cesse de nous éblouir, le tout avec la force d'un coup de poing foudroyant ! ♥

« - D'accord, moi, ça m'emballait pas, corrige papa, mais tu as fait ce qu'il fallait. Merci pour le nouveau boulot de Lisa. Aide-la s'il te plaît et continue à l'accompagner dans ses heures sup' à la clinique. Aide Sekani à réussir ses contrôles de fin d'année. Et merci, Seigneur, d'aider Seven à faire quelque chose que j'ai pas fait : obtenir un diplôme au lycée. Guide-le dans son choix d'une université et montre-lui que tu veilles sur Kenya et Lyric. Bon, Seigneur, demain c'est un grand jour pour ma petite fille parce qu'elle va témoigner devant ce Grand Jury. S'il te plaît, arme-la de courage et apporte-lui la paix. J'ai vachement envie de te demande de tout faire pour que le truc tourne comme il faut, mais je sais que tu as déjà un plan. Je te demande juste un peu de miséricorde, Dieu. C'est tout. De miséricorde pour Garden Heights, pour la famille de Khalil, pour Starr. Aide-nous à traverser pour ça. En tout nom, Seigneur.
- Attends, l'interrompt maman.
J'entrouvre un ½il. Papa aussi. Jamais, au grand jamais, maman n'interrompt la prière.
- Ouais, bébé ? fait papa. J'étais en train de finir.
- J'ai quelque chose à ajouter. Bénis ma mère, Seigneur, et merci de l'avoir incitée à piocher dans son épargne retraite pour nous donner l'apport dont on avait besoin. Aide-nous à lui aménager un studio au sous-sol pour qu'elle puisse nous rendre parfois visite.
- Non, Seigneur, surtout pas, dit papa.
- Si, Seigneur, dit maman.
- Non, Seigneur.
- Si.
- Non-amen ! »
Tags : Fiche Lecture, éditions Nathan, service de presse, The Hate U give - la haine qu'on donne, Angie Thomas ♥, 2018, Contemporain, YA, Adolescence, s'intégrer, ségrégation, différence de milieux sociaux, assassinat, gangs, dealers, menaces, oppression, danger, violence, préjugés, racisme, peur, jeunesse fauchée, émeutes, soulèvement, révolte, rage, haine, angoisse, faire entendre notre voix, justice, vérité, inspirer les autres, être soi-même, honte, police, famille, amitié, grandir, s'affirmer, amour, traumatisme, deuil, mort, désarroi, combat, incompréhension, Coup de foudre ♥
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#Posté le vendredi 09 mars 2018 07:03

Modifié le mercredi 10 juillet 2019 05:37

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