Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Plus d'actions ▼
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 74 336 Visites
  • 5 355 Kiffs
  • 25 331 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche Lecture
  • Fiche lecture
  • grandir
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • secrets
  • service de presse

488 archives

  • FICHE LECTURE : Je ne voulais pas vous faire pleurer
  • FICHE LECTURE : A un cheveu
  • FICHE LECTURE : Réputation
  • FICHE LECTURE : Découvrir Tokyo en manga
  • FICHE LECTURE : 100 % Bio - T9 : Les femmes artistes, vues par une ado (et par sa s½ur)

654 fans

  • Critiquetoutgenre
  • litterature-et-cinema
  • aespa
  • BonheurBlog
  • lucie-feerie

396 sources

  • Lady-Haddington
  • flowerroad
  • Marigold-skps1
  • aespa
  • CarolinaBouquine

Son morceau préféré

Parallel Heart

Jouer    Parallel Heart

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

3 articles taggés ressentiment

Rechercher tous les articles taggés ressentiment

FICHE LECTURE : La fille qui court

FICHE LECTURE : La fille qui court
• TITRE V.O. : Running Girl.
• AUTEUR : Simon Mason.
• ANNÉE : 2015 (ROYAUME-UNI) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Thriller, young adult.
• THÈMES : Mort - Drame - Enquête - Secrets - Famille - Lycée - Amitié - Ressentiment - Popularité - Apparences - Mystère - Police - Valeurs - Non-conformisme - Opposition d'opinions - Alliance imprévue - Suspense - Humour...
• PAGES : 432.

Un thriller intense, mené par un jeune flic et un ado surdoué plongés au c½ur d'une enquête pour meurtre.

Garvie Smith a 16 ans, il est séduisant et possède le QI d'un génie, ce qui ne l'empêche pas d'être le dernier au classement de son lycée. Ivre d'ennui, hermétique aux émotions et à toute forme d'autorité, il passe son temps à fumer et créer des algorithmes. Le jour où son ex-petite amie est trouvée morte, il n'a plus qu'une obsession : trouver le coupable.
Sa route croise alors celle de l'officier Singh, un jeune policier fraîchement promu. La morale intransigeante de l'agent est mise à mal par les méthodes peu orthodoxes de l'adolescent. Mais s'ils veulent s'en sortir vivants, chacun va devoir faire preuve d'humilité pour résoudre cette affaire...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman La fille qui court signé Simon Mason. Je remercie infiniment les éditions Slalom pour ce très bel envoi !

Vous me connaissez maintenant, vous savez que tout ce qui est thriller-polar-policier et moi, nous ne sommes pas vraiment amis-amis. Les enquêtes autour de meurtres, ça a toujours tendance à me retourner le cerveau et l'estomac et à me faire faire des cauchemars. Pourtant, j'ai été d'emblée tentée par La fille qui court et je ne regrette pas de lui avoir laisser sa chance !

En premier lieu, j'ai trouvé que l'histoire tenait assurément la route. Alors certes, je ne suis pas une habituée du genre et j'ai donc peut-être des attentes un peu trop faciles à satisfaire à ce niveau-là, mais une chose est sûre, c'est que je me suis laissée complètement laissée mener en bateau par ce que l'auteur avait à nous proposer vis-à-vis de cette disparation et des investigations qui en découlent. Au départ, on n'a pour ainsi dire aucun indice, aucune information à se mettre sous la dent pour résoudre le mystère mais de fil en aiguille, on avance de piste en piste, on nous mène par le bout du nez de conjecture en conjecture sans qu'aucune ne se révèle être la bonne jusqu'à un final pour le moins explosif. Jusqu'au bout, Simon Mason ne nous laisse absolument aucun répit !

Personnellement, tant que je n'avais pas le fin mot de l'histoire, j'ai eu l'estomac noué et des sueurs froides pour notre héros qui se met dans des situations bien périlleuses pour parvenir à ses fins. D'ailleurs, en parlant de ce dernier, il m'a tout bonnement impressionnée : il arrive à déceler des informations cruciales à l'enquête des éléments les plus improbables et en apparence insignifiants qui soient. Sa carrière de détective privé est déjà toute tracée ! Le contraste entre cet adolescent désabusé et outragement brillant et notre inspecteur de police à la moral et au sang-froid pratiquement irréprochable aura été des plus délicieux à voir évoluer et petit à petit se nuancer.

En conclusion, si vous recherchez un thriller YA diantrement efficace qui fera résolument chuter votre température temporelle d'angoisse et d'appréhension et ne vous laissera (presque) rien deviner jusqu'au dernier quart du livre, alors La fille qui court est fait pour vous ! De mon côté, j'ai été conquise même si je regrette cette fin un peu trop abrupte à mon goût, j'aurais aimé plus d'explications sur un certain point mais bon, je pinaille. Ce livre m'aura fait vivre une enquête policière pas comme les autres et il me tarde sincèrement de découvrir les prochains titres de l'auteur ! Affaire à suivre donc (c'est le cas de le dire) ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La fille qui court, éditions Slalom, service de presse, Simon Mason, Littérature britannique, 2015, 2020, thriller, Young Adult, mort, drame, mystère, enquête, secrets, famille, lycée, amitié, ressentiment, popularité, apparences, police, valeurs, Non-conformisme, opposition d'opinions, alliance imprévue, suspense, humour, Très bonne lecture
​ 4 | 40 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.125.76) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 15 juillet 2021 03:39

Modifié le mardi 20 juillet 2021 16:57

FICHE LECTURE : Comment tu m'as fait mourir ?

FICHE LECTURE : Comment tu m'as fait mourir ?
• AUTEUR : Gilles Abier.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Thriller fantastique, roman ado.
• THÈMES : Lycée - Adolescence - Tocs - Harcèlement - Méchanceté - Cruauté - Ressentiment - Haine - Vengeance - Voyage scolaire - Londres - Humour - Suspens - Amitié...
• PAGES : 240.

Et si vous pouviez vous débarrasser de vos ennemis... en imaginant leur mort sur le papier ? Humour et cruauté sont au rendez-vous dans ce roman glaçant, totalement addictif !

La veille d'un séjour scolaire à Londres, Félix décide d'écrire un texte dans lequel il sacrifie les élèves qui lui font vivre un enfer au lycée. Chacun a droit à un traitement spécial, en rapport avec le harcèlement subi... Un bon exutoire ! Sauf que la journée du lendemain commence exactement comme dans son histoire.
Et si le hasard décidait de tuer ses camarades les uns après les autres comme Félix l'avait écrit ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Comment tu m'as fait mourir ? signé Gilles Abier. Je remercie infiniment les éditions Slalom pour ce très bel envoi !

J'étais très excitée à l'idée de commencer ce livre car je connaissais déjà bien la plume de l'auteur par le biais de ses romans plus axés jeunesse, notamment la saga Le trésor de l'île sans nom que je vous recommande chaudement. Et effectivement, on reconnaît ici bien sa plume dynamique, pleine d'humour et de sarcasme, percutante et extrêmement vivace qui nous embarque dès les premières lignes. Cela m'a procuré un plaisir immense de retrouver cette écriture si singulière et captivante, que j'affectionne tout particulièrement, dans un registre plus sombre et plus adulte. Ce roman ado m'a donc bel et bien confirmé que le style de Gilles Abier, quelque soit le lectorat visé, marche du tonnerre avec moi !

L'autre point qui m'avait fait assurément de l'½il avec ce titre, c'est l'atmosphère résolument Death Note qui s'en dégage. Et de ce côté-là, l'auteur a également réussi son pari : le suspens est à son comble jusqu'au bout, on se demande sincèrement qui sera le prochain à y passer et dans un même temps, on s'attache fortement à certains personnages, à commencer par Félix, le héros de ce récit glaçant et haletant malmené par ses tocs et surtout par bon nombre de ses camarades et même professeur dont le pois chiche à la place du cerveau et la capacité émotionnelle d'une petite cuillère nous donne du fil à retorde pour ce qui est de ressentir de l'empathie à leur égard.

En somme, ce roman était de mon côté une franche réussite... jusqu'au final. Je ne m'attendais tout simplement pas à ça, à une fin aussi abrupte et frustrante, me laissant résolument sur ma faim pour le coup. J'escomptais notamment plus d'explications, d'approfondissement sur le harcèlement scolaire et les solutions que l'on peut y trouver. Cette fin plutôt ouverte, qui nous laisse imaginer ce que l'on veut vis-à-vis de la suite de cette aventure londonienne, ne m'a clairement pas convaincue. Néanmoins, je reste très heureuse d'avoir découvert ce roman qui a éveillé en moi des sources de réflexions et qui surtout m'aura fait passer un moment de lecture très intense et agréable à la fois.

Pour conclure, même si la conclusion de ce roman ne m'aura pas acquise à sa cause, je vous encourage malgré tout à le découvrir. Personnellement, j'ai adoré son ambiance grinçante et très voyage scolaire qui m'a rappelé beaucoup de bons souvenirs du collège/lycée. Qu'elle me manque, cette époque ! Au moins, grâce à Comment tu m'as fait mourir ?, j'ai pu la revivre le temps d'un périple en bus puis en ferry résolument pas comme les autres... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Comment tu m'as fait mourir ?, Gilles Abier, service de presse, éditions Slalom, 2020, Littérature française, Thriller fantastique, Roman ado, lycée, adolescence, tocs, harcèlement, méchanceté, cruauté, ressentiment, haine, vengeance, voyage scolaire, Londres, humour, suspens, amitié, Très bonne lecture
​ 7 | 50 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.125.76) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 11 avril 2021 04:40

Modifié le lundi 12 avril 2021 06:38

FICHE LECTURE : Éclaircir les ténèbres

FICHE LECTURE : Éclaircir les ténèbres

• AUTEUR : Nicolas Bouchard.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Roman historique.
• THÈMES : Sorcellerie, aventure, dix-septième siècle, mission, quête, équipe, entraide, courage, ingéniosité, intelligence, philosophie, artillerie, combat, gentilshommes, religion, diable, paganisme, noirceur, campagne, retour aux sources, affronter son passé, mystères, vengeance, haine, cupidité, mysticisme, gloire, revanche, amertume, ressentiment, lien avec Dieu, fantastique, magie blanche, magie noire, connexion avec la Nature, innocence, drame, deuil, amour, famille, descendance, fraternité...
• PAGES : 406.

1640. Une Province a disparu.

Il semble que l'enfer se soit abattu sur la paisible vallée d'Ouraos, territoire enchanté du Jura et berceau de la fille de guérisseuse Sophronia. Les étoiles ont pâli, une brume verdâtre se glisse partout. Les habitants, terrifiés, se cloîtrent chez eux. On y a vu Frigg, une ancienne déesse païenne accompagnée d'une armée de monstres...
Recrutés dans le Paris misérable et grouillant du XVIIe siècle par le cardinal de Richelieu, quatre hommes sont désignés pour lutter contre les puissances des ténèbres. Mais le cardinal leur adjoint un cinquième comparse en la personne du brillant philosophe et ancien mercenaire René Descartes.

Son objectif : soumettre la sorcellerie à la loi de la raison, et au final, éclaircir les ténèbres.

L'AUTEUR : Né en 1962, Nicolas Bouchard vit dans la région de Limoges. Juriste et écrivain français, il est le petit-fils de l'auteur français Marc Michon. En 1997, il publie son premier roman de science-fiction, Terminus Fomalhaut, qui le fait connaître du public. Il a écrit plusieurs romans de science-fiction, une trilogie Fantasy très remarquée. Il est également l'auteur de romans policiers.

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour une petite chronique consacrée au titre Éclaircir les ténèbres de Nicolas Bouchard, première parution de la toute récente maison d'édition Snag, que je remercie chaleureusement pour ce très bel envoi et dont je vous conseille vivement d'aller voir le catalogue, qui est certes pour l'instant très petit mais qui n'en reste pas moins extrêmement intéressant. Il grandit lentement et sûrement et me fait saliver d'envie. Sans plus attendre, c'est parti pour ma critique de ce livre palpitant et qui tient toutes ses promesses !

En effet, Éclaircir les ténèbres se présente comme un roman qui allie le récit historique, l'action, l'aventure, la religion, le mysticisme, la philosophie, et on saupoudre le tout d'un certain brin de fantastique. Rien que ça ! Il n'en fallait pas plus pour que je signe mon contrat de lectrice et que je sois prête à sauter à pieds joints dans cette intrigue complètement dingue, déterminée à embarquer pour une quête des plus insensées et captivantes ! Avec ce livre, on se retrouve plongés dans la France de Louis XIII et de Richelieu, au moment d'un basculement décisif : celui qui mènera au règne du grand Roi-Soleil et plus tard, au Siècle des Lumières ! En attendant, il ne s'agit pas pour nos personnages de résoudre les mystères épineux de la cour mais plutôt celui gigantesque de notre propre monde et de nos croyances. Entre foi inébranlable et raison coriace, une réconciliation est-elle possible ? A quel moment la vérité laisse-t-elle place au mensonge et inversement ? Sans nous faire triturer nos fragiles petits méninges et donc sans nous torturer, j'ai trouvé que Nicolas Bouchard avait mené son récit très intelligemment, en laissant la parole à chaque personnage, quelque soit leur appartenance religieuse, sociale ou politique. Ainsi, on se rend compte que chacun détient une part de vérité et qu'il faut toujours garder l'esprit bien ouvert. L'auteur arrive à mêler habilement des faits et surtout deux personnages historiques connus pour leur rigueur et leur rationalité sans faille, Richelieu et en particulier Descartes, le maître en la matière, à des phénomènes paranormaux, comme la télépathie ou encore la nécromancie, sans que cela passe comme étant incohérent ou absurde. Au contraire, comme le célèbre philosophe, on essaye de déceler le vrai du faux et de faire face à de telles "prouesses" de la Nature comme on peut. On se retrouve complètement subjugués et l'on en vient à se demander si cela s'est véritablement produit. L'auteur parvient à brouiller nos sens et notre perception de la réalité d'une façon assez troublante, comme si cela coulait de source. D'autre part, j'ai beaucoup aimé le fait que même Descartes, qui a d'habitude une explication rationnelle à toute chose, puisse parfois ne pas trouver les mots et la solution juste face aux épreuves qu'il doit traverser. C'est un réel observateur qui ne détourne pas les yeux face à l'existence même des choses les plus improbables, qui ne se fait pas d'illusions mais qui essaye de comprendre le mécanisme, la façon de fonctionner de chaque élément et sa raison d'être. Je me suis beaucoup retrouvée dans sa façon d'appréhender les choses, de voir le monde, bien plus que je ne l'aurais cru.

En effet, si j'ai toujours reconnu le génie de Descartes et l'importance du nombre colossal de ses travaux, qui traitent de nombreux domaines qui plus est, pas seulement la philosophie, j'ai toujours eu un peu de mal à adhérer à sa façon de penser, donc d'être (vous l'avez vu, le clin d'½il gros comme une maison à sa citation la plus connue ? Nanette, la subtilité incarnée !). Cette façon justement "cartésienne" d'analyser les choses, notamment abstraites comme l'amour, l'humanité ou la religion, en mettant la raison et la logique au centre de tout a eu souvent tendance à m'agacer et à me faire désapprouver plus qu'autre chose. J'avais la sensation d'avoir comme une relation amour-haine avec ce cher René. Or, force est de constater que beaucoup de courts extraits de ses diverses ½uvres utilisés en en-tête de chaque chapitre de ce livre ont su me parler et donner justement raison à leur illustre auteur.

Qui plus est, comme je le disais un peu plus haut, je suis parvenue à m'identifier au personnage de Descartes que nous décrit Nicolas Bouchard, alors que je redoutais à la base de commencer le livre par peur de ne pas m'attacher à lui. Je ne m'y connais pas très bien en Descartes, je sais juste le strict minimum de ce qu'il y a à savoir, mais je pense que l'auteur est parvenu à nous restituer avec brio l'essence même de ce grand homme de lettres français sans pour autant nous le rendre barbant et trop distant. Je dirais même que Descartes lui doit une fière chandelle car je suis d'avis qu'Éclaircir les ténèbres saura tenir en haleine même les âmes les plus récalcitrantes à se laisser aller à la philosophie au cours de leur temps libre. A mes yeux, ce roman permet effectivement de mieux comprendre la façon de raisonner de Descartes qui est somme toute assez complexe (alors qu'elle est justement censée aller "droit au but", au c½ur des choses) pour qui n'est pas rodé à l'assimiler et à l'affronter, et il vous donnera aussi l'envie de vous renseigner plus sur l'ami René, sur sa vie et ses nombreuses contributions à la biologie, à l'optique et à la métaphysique entre autres. Un livre qui nous enrichit et qui nous rend curieux tout en nous divertissant, ce ne peut être qu'un bon ouvrage, n'est-ce pas ? Pour ma part, c'est ce que je crois.

Pour autant, ce n'est pas le personnage de Descartes qui m'a le plus plu. Certes, il est clairement l'homme de la situation et son ingéniosité, sa répartie et sa combativité m'ont agréablement surprise et impressionnée. Cependant, je garderai un encore meilleur souvenir de ses compagnons d'infortune, que j'ai tous trouvés très humains, bien construits et fortement sympathiques au demeurant ! J'ai adoré le fait que Richelieu ait pour idée de confier une mission de grande envergure à une véritable équipe de bras cassés, tels des Mousquetaires bis. Tout comme ces derniers, nos cinq gais-lurons ont leurs faiblesses et leur façon de se comporter bien propre à eux mais il ne faut surtout pas les sous-estimer car leur courage est à toute épreuve et leurs compétences sont pour le moins... remarquables. Au sein de cette bande tout ce qu'il y a de plus hétéroclite, Descartes fait office d'un D'Artagnan tout à fait inattendu : au départ indésiré de tous, il va réussir à prouver sa véritable valeur et à devenir le ciment de cette fine équipe, celui qui les rassemble et leur donne la force et la volonté d'aller de l'avant.

Parmi cette belle brochette de marginaux profondément attachants, j'ai tout particulièrement adoré les protagonistes que sont Damien et Hugues. D'un côté, nous avons un jeune homme d'apparence espiègle, nonchalante, qui joue avec la mort et qui parvient à l'esquiver d'une façon tout ce qu'il y a de plus incroyable. Damien est extrêmement malin et sait parer chaque attaque de ses adversaires avec un panache et une facilité tout bonnement déconcertante. Il use de son corps, de sa gestuelle, de façon à rendre ces derniers parfaitement souples, flexibles, fluides, au service de sa stratégie qui vise à faire penser à son opposant qu'il a toutes les cartes en main pour gagner face à un jouvenceau littéralement sans défense. C'est ce qui m'a justement fascinée chez Damien : il combat à mains nues, avec la seule force de ses poings et sa seule intelligence, il ne prend jamais les armes et essaye de tuer le moins possible. Il n'attaque que s'il s'agit d'une absolue nécessité. Cela ne pouvait que forcer mon respect. De l'autre, nous avons Hugues, jeune fils du comte de la vallée d'Ouraos, qui est justement au c½ur même du récit. Par ailleurs, je précise que j'adorerais me rendre dans cet endroit constitué de plaines verdoyantes, de montagnes majestueuses et doté d'une beauté brute tout simplement enchanteresse. En tout cas, c'est ainsi que je me suis imaginée ce petit coin de paradis qui se transforme rapidement en un cauchemar d'absolue désolation. Je trouvais cela important à souligner car une intrigue n'est pas seulement portée par ses personnages, mais aussi par le lieu où elle se déroule. Et, malgré le pic de dangerosité extrêmement élevé de la vallée d'Ouraos, on ne peut que tomber amoureux de cet endroit qui possède une réelle personnalité. L'attachement tout particulier de mon beau Hugues pour ce territoire qui est le sien m'a par ailleurs beaucoup touchée. De prime abord, ce jeune noble nous paraît être un simple sujet obéissant à sa Majesté et à son supérieur qu'est le cardinal de Richelieu, un chef de troupes particulièrement guindé et que l'ardeur de la jeunesse aurait déserté trop tôt. Mais ne vous y trompez pas : Hugues est un homme d'honneur qui ne pourra que vous faire succomber à son charme et vous surprendre en abaissant ses barrières au fur et à mesure du récit.

Pour ma part, il ne lui a pas été trop difficile de dérober mon c½ur, comme cela avait été le cas de la magnifique Sophronia. Ces moments de pure féerie entre ces deux êtres faits l'un pour l'autre ont d'ailleurs été mes préférés de l'histoire. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne pas vous gâcher la surprise que sont ces ravissants flashbacks qui regorgent de pureté et de beauté. Vous n'êtes tout simplement pas prêts pour ce que vous allez découvrir... Pour ce qui est de Jonas et de Rudolph, les deux derniers compères de cette fière épopée, j'ai également beaucoup apprécié faire face aux pires menaces à leurs côtés. Jonas est certainement celui des cinq qui est le plus taciturne et renfermé mais, au vu de l'énorme sacrifice qu'il a dû faire pour sa survie et celle des siens, au vu de sa dignité bafouée et entachée, cela ne peut que se comprendre. Son côté savant fou obnubilé par la capacité d'explosions de ses bombes m'a autant inquiétée que fait énormément rire et me rendre admirative de son immense intelligence. Quant à Rudolph (oui, comme le renne du Père Noël - ne rigolez pas, le Landknecht le prendrait très mal), sa dégaine de grand gaillard à l'accent allemand exagéré exprès et sa tendance à toujours foncer dans le tas et à ne pas tourner sept fois sa langue de guerrier aguerri et avide de mener bataille dans sa bouche me l'ont rendu extrêmement sympathique.

L'un des autres gros points forts du récit, c'est qu'il est très rythmé. Une fois les premières pages passées, on entre en plein dans le vif du sujet et on ne relâche plus le livre avant la dernière page ! Croyez-moi, j'ai eu du mal à le reposer quand il le fallait... Impossible de s'ennuyer un seul instant ! Le seul petit bémol je dirais, c'est qu'il faille souvent se référer au glossaire en fin d'ouvrage pour comprendre pas mal de mots utilisés par l'auteur et qui correspondent à des techniques de combat, à des vêtements et à des armements typiques de l'époque, à des manuscrits particuliers... Certes, cela démontre le travail minutieux que Nicolas Bouchard a accompli pour nous permettre de nous immerger le mieux possible dans son histoire qui nous ramène en plein dix-septième siècle mais je peux comprendre que cela puisse en agacer certains de devoir fréquemment faire des pauses pour aller consulter la définition de tel ou tel mot. Pour ma part, étant de nature extrêmement curieuse, je suis au contraire très contente d'avoir pu apprendre du nouveau vocabulaire, comme l'appellation Landknecht que j'ai employé un peu plus haut par exemple. Pour savoir ce que cela signifie, il vous faudra lire le livre !

Sur ce, ma chronique touche à sa fin. J'espère qu'elle vous aura incité à laisser sa chance à ce titre ainsi qu'aux autres parus chez Snag, que je remercie encore une fois du fond du c½ur pour cette lecture palpitante. Si j'ai pu vous donner envie, alors j'en suis vraiment heureuse. Surtout qu'au vu de la fin extrêmement frustrante sur laquelle Nicolas Bouchard nous laisse, il risque sûrement d'y avoir une suite aux aventures mouvementées de la Compagnie Descartes ! Je suis ravie de faire partie de cette mauvaise troupe et j'ai hâte de la retrouver au plus vite ! ★★★★★

Nanette ♥

« La jeune fille aimait lorsque les gens souriaient. C'était une manière de voir Dieu et de lui rendre hommage. Mais jamais elle n'avait vu tel sourire.
"Dieu est en lui", songea-t-elle. Et elle s'en trouva heureuse. »
Tags : Fiche Lecture, Service Presse, Eclaircir les ténèbres, Snag Fiction, 2018, Littérature française, Nicolas Bouchard, Roman historique, Sorcellerie, aventure, dix-septième siècle, mission, quête, équipe, entraide, courage, ingéniosité, intelligence, philosophie, artillerie, combat, gentilshommes, religion, diable, paganisme, noirceur, campagne, retour aux sources, affronter son passé, mystères, vengeance, haine, cupidité, mysticisme, gloire, revanche, amertume, ressentiment, lien avec Dieu, fantastique, magie blanche, magie noire, connexion avec la Nature, innocence, drame, deuil, amour, famille, descendance, fraternité, Très belle lecture
​ 9 | 31 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.125.76) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 07 mars 2019 15:43

Modifié le jeudi 21 mars 2019 16:05

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (4 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile