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FICHE LECTURE : La mère d'Eva

FICHE LECTURE : La mère d'Eva
• TITRE V.O. : La madre di Eva.
• AUTRICE : Silvia Ferreri.
• ANNÉE : 2017 (ITALIE) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman contemporain.
• THÈMES : Relation mère/fille - Changement de sexe - Famille - Souffrance - Incompréhension - Marginalité - Maternité - Psychologie - Préjugés - Identité sexuelle - Acceptation de soi et de l'autre - Tendresse - Soutien - Cri du c½ur - Amour inconditionnel...
• PAGES : 224.

Une mère parle à sa fille entre les murs d'une clinique serbe. Eva vient juste d'avoir dix-huit ans et elle attend ce moment depuis qu'elle est née. Elle veut changer de sexe en se soumettant à l'intervention qui fera d'elle ce qu'elle s'est toujours sentie : un homme.
En un dialogue sans réponses, suspendu entre l'imaginaire et le réel, la mère d'Eva raconte leur vie jusqu'à ce moment. Elle refait le chemin comme si elle s'aventurait sur une terre étrangère, en quête d'une erreur de sa part qui aurait tout précipité. Sa voix est concrète, touchante ; elle parle sans fard d'un combat sans vainqueur ni vaincu, où la défaite n'existe pas, où la forme la plus pure de l'amour doit lutter pour comprendre, pour accepter.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman La mère d'Eva signé Silvia Ferreri qui m'a gracieusement été envoyé par les éditions HC - Hervé Chopin. Je les remercie infiniment pour leur confiance.

Je ne vous cacherai pas que la principale raison qui m'a encouragée à laisser sa chance à ce livre, ce n'est pas son résumé mais plutôt la nationalité de son auteure. Non pas que l'histoire ne m'intéressait pas en tant que quelle, loin s'en faut. Simplement, ayant encore du mal avec la littérature contemporaine dite "blanche", je reconnais que si ce titre avait été écrit par un auteur français ou bien encore anglo-saxon pour ne citer qu'eux, je serais peut-être définitivement passée à côté de cet ouvrage. Or les ½uvres de Silvia Ferreri étant de langue italienne, je me suis surprise à succomber à l'appel de ce roman. C'est effectivement cette caractéristique qui m'a convaincue à sauter le pas avec ce roman. Étant en effet d'origine italienne du côté de ma mère (ce qui a d'autant plus motivé ma décision de demander ce livre en service presse, vous aurez sans doute compris pourquoi en en parcourant la quatrième de couverture), il me tient particulièrement à c½ur de sortir de ma zone de confort et d'aller à la rencontre des plumes issues de la fameuse Botte, dont celle de Silvia Ferreri. Et si le cinéma italien de nos jours peine à véritablement susciter mon intérêt, avec quelques menues exceptions (je vous détaillerai cela plus tard dans d'autres chroniques), la littérature de ce pays, qu'elle soit d'hier ou d'aujourd'hui, semble résolument me convenir comme La mère d'Éva me l'a habilement prouvé.

Je viens de réaliser que je vous ai parlé des ½uvres de Silvia Ferreri un peu plus haut alors qu'il s'agit là de son tout premier roman. Pourtant, j'avais connaissance de ce fait mais on oublie rapidement que l'autrice est novice en la matière tant sa plume est belle, sensible et vise droit au but. Le c½ur ne ressort en effet pas indemne d'une telle lecture. Pour ma part, j'ai été immensément émue par le récit de cette mère à laquelle je me suis à de nombreuses reprises identifiée, la mère de toute humanité qui ne désirait et ne souhaite encore qu'une seule et unique chose : protéger son enfant de tout mal afin d'assurer son bonheur. Mais comment faire quand ce qui détruit son unique progéniture, c'est l'identité sexuelle que la vie lui a donnée mais qu'elle n'a pas choisi ? Silvia Ferreri répond à cette question épineuse et encore sujette à controverse par le biais d'une bouleversante narration à la première personne assurée par une femme profondément humaine, profondément mère et imparfaite, qui ne s'autorise dans son flot de pensées et de souvenirs point de censure et qui nous livre ainsi tout son amour et sa vulnérabilité béante sans aucune retenue.

Pour conclure, je ne peux que vous recommander ce livre qui ne manquera pas de vous émouvoir et de vous interroger sur la façon dont nous percevons les transsexuels au sein de notre société. De mon côté, la plume intelligente, désarmante et ne portant aucun jugement de Silvia Ferreri m'a purement et simplement séduite - une autrice à assurément suivre de très près. Il me tarde sincèrement de découvrir ses prochaines ½uvres ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La mère d'Eva, Service de presse, éditions Hervé Chopin, Littérature italienne, 2020, Roman contemporain, relation mère/fille, changement de sexe, famille, souffrance, incompréhension, marginalité, maternité, psychologie, préjugés, identité sexuelle, acceptation de soi et de l'autre, tendresse, soutien, cri du coeur, Amour inconditionnel ♥, Excellente lecture !, Silvia Ferreri
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#Posté le samedi 27 juin 2020 06:00

Modifié le lundi 06 juillet 2020 10:19

FICHE LECTURE : Hôtel Castellana

FICHE LECTURE : Hôtel Castellana
• TITRE V.O. : The Fountains of Silence.
• AUTRICE : Ruta Sepetys.
• ANNÉE : 2019 (ETATS-UNIS) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman historique.
• THÈMES : Espagne - Années 50 - Politique - Dictature - Guerre civile - Omerta - Peur - Menace - Mystère - Secrets - Suspens - Famille - Richesse - Adolescence - Passage à l'âge adulte - Maturité - Origines - Deuil - Souffrance - Chagrin - Passé - Injustice - Solitude - Rencontres décisives - Amitié - Soutien - Entraide - Photographie - Héritage - Élever sa voix - Liens indestructibles - Gentillesse - Générosité - Humanité - Espoir - Amour...
• PAGES : 592.

Madrid, été 1957. Passionné de photographie, Daniel Matheson, 18 ans, découvre l'Espagne à travers l'objectif de son appareil. Il loge au quartier général de la haute société américaine : l'hôtel Castellana, où travaille la mystérieuse Ana Torres Moreno. À mesure qu'ils se rapprochent, Ana lui révèle un pays où la dictature fait régner la peur et l'oppression, hanté par de terribles secrets...

Romance poignante et trajectoires tourmentées au c½ur du régime franquiste, par l'autrice du best-seller Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'Hôtel Castellana signé Ruta Sepetys. Cette autrice faisant assurément partie de mes valeurs sûres, il me tardait de retrouver sa somptueuse plume avec ce roman paru une fois de plus aux éditions Gallimard Jeunesse. Et ces retrouvailles tant espérées furent des plus émouvantes, je puis vous le garantir...

Ce livre, c'est tout d'abord l'authentique chaleur de l'Espagne, qui se décline d'ores et déjà dans les séduisants tons jaunes et bruns de sa splendide couverture. C'est aussi l'indéniable beauté de sa langue, de sa culture, de son architecture. Bien que je ne sois jamais allée à l'Hôtel Castellana et que je ne pourrai malheureusement jamais m'y rendre "pour de vrai", Ruta Sepetys a rendu ce fastueux vestige du passé tout ce qu'il y a de plus vivant à mes yeux. En lisant cet ouvrage, je voyais en effet devant moi toute la magnificence de cet établissement de luxe des années cinquante mêlant habilement dans ses fondations folklore madrilène et volupté américaine. Je me sentais irrésistiblement attirée par cet endroit autant que j'en étais profondément dégoûtée. L'Hôtel Castellana, aussi beau et grandiose soit-il, était avant tout le symbole d'une politique américaine fermant les yeux face à la cruauté d'un régime totalitaire injuste et injustifié qu'elle a aidé à sa manière à perpétrer par le biais d'un soutien économique considérable qui se traduisait notamment en une mise en tourisme toute particulière de l'Espagne par les grands magnats de l'hôtellerie américaine - l'Hôtel Castellana ne se prénommait pas le Castellana Hilton pour rien. L'American Dream a donné naissance au Spanish Dream, à l'envie impérieuse de "s'acheter un château en Espagne" comme le dit l'expression bien connue. Un rêve qui s'est bâti sur les os enfouis et le sang d'un peuple oppressé et dont la souffrance a été passée pendant des décennies sous silence, jusqu'à la mort du bourreau, du plus redouté et ignoble de tous les matadors.

Hôtel Castellana, ce sont aussi des personnages inoubliables. Daniel, Ana. Rafa, Fuga. Ben, Nick. Carlitos, Miguel. Julia, Antonio, Puri. Leur petite histoire extrêmement sombre et éprouvante rejoint la grande, d'autant plus sanglante, violente et ténébreuse, avec un brio tel que j'ai senti ma présence de ces formidables protagonistes à mes côtés au fil des pages comme s'ils étaient littéralement extirpés de leurs chapitres d'encre et de papier pour prendre véritablement chaire. Pour ma part, j'ai été particulièrement émue par la relation qui se tisse petit à petit entre Daniel et Ana, deux êtres exceptionnels qui ne sont résolument pas à leur place et dont les âmes et les c½urs se répondent d'instinct. J'ai été immensément touchée par la sensibilité de Daniel, sa gentillesse, sa vision du monde indéniablement singulière et mature. En tant que photographe amateur et passionné de grand talent, il parvient à transcender les apparences, à percevoir la véritable nature des choses et des êtres, à laisser transparaître leur identité, leur essence intrinsèque sur papier glacé. Il m'a purement et simplement fascinée, je suis tombée folle amoureuse de son ouverture d'esprit, de son sincère respect envers la vie et les opinions des autres, de son sens de la justice, de sa générosité, de sa sagesse. Quant à Ana, cette toute jeune femme m'a tout bonnement éblouie. Elle fait preuve tout au long de l'intrigue d'un courage et d'une résilience à toute épreuve. Lumineuse, audacieuse, d'une intelligence éblouissante, sa fraîcheur et sa franchise m'ont indubitablement transportée. Ces deux-là sont sans conteste les deux soleils du récit, les astres autour desquels les personnages et les événements évoluent. Pour être tout à fait honnête, chaque personnage de ce livre aura su me subjuguer et me marquer de façon indélébile - mention spéciale à Rafael, mon petit rayon de soleil personnel (il est à moi, PAS TOUCHE, haha), ainsi qu'à Fuga dont le destin et les motivations m'ont ébranlée plus que mesure.

Enfin, Hôtel Castellana, c'est avant toute chose un arrière-plan historique soigneusement élaboré qui ne manquera pas de faire bouillir le sang dans vos veines. Personnellement, je ne connaissais de la guerre civile espagnole et de la dictature de Franco que ce que le déchirant tableau Guernica de Picasso a bien voulu nous en dévoiler, et ce que cette peinture nous apprend était déjà bien assez lourd à encaisser. Avec Hôtel Castellana, j'ai pu considérablement m'enrichir à ce sujet fort douloureux et toutes les informations que j'ai pu assimiler m'ont tout bonnement assommée. S'il y a bien un sentiment que vous ressentirez au cours de votre lecture de cet ouvrage, et qui ne cessera de croître au fur et à mesure que les pages se tournent, ce sera de l'indignation, une colère sourde qui prendra de plus en plus d'ampleur à la façon des exclamations tonitruantes que l'on peut entendre à la fin d'une corrida. Je ne vous cache pas que cela me démangeait parfois de balancer le bouquin à l'autre bout de la pièce tant ce que j'y apprenais m'horrifiait. La position de la femme dans l'Espagne de Franco, la façon dont l'on honore les morts au combat des deux camps au cours de la guerre civile, l'enlèvement et le trafic d'enfants de républicains, tout cela me donnait la nausée et me mettait hors de moi. Comment a-t-on l'idée de faire souffrir son peuple à ce point, d'ainsi le torturer physiquement et psychologiquement, par seul souci de détenir le pouvoir ? Et de cautionner cela pour ce qui est des pays collaborateurs... ? Franchement, cela dépasse tout simplement mon entendement. Vous l'aurez compris, si jamais vous prenez une chambre à l'Hôtel Castellana à l'instar de la famille Matheson, préparez vous à en repartir le c½ur serré et l'estomac sur les talons.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander Hôtel Castellana. Encore une fois, Ruta Sepetys a frappé fort avec un roman poignant, désarmant, qui nous dresse un portrait tout ce qu'il y a de plus complet et passionnant de l'Espagne sous la dictature de Franco par le biais de photographies, de déclarations diplomatiques et d'une intrigue rondement bien menée et tout bonnement captivante qui ne manquera pas de vous soulever le c½ur et de vous transpercer l'âme. Le seul petit bémol que j'ai pu relever, c'est la conclusion du roman, assez abrupte à mon goût. Après, cela équivaut carrément à du pinaillage dans le sens où j'aurais simplement voulu rester plus longtemps avec mes chouchous Daniel et Ana et recroiser sur ma route d'autres personnages bien aimés. En réalité, je comprends tout à fait pourquoi l'autrice a décidé de s'en arrêter là et surtout sur ces mots profondément marquants, d'une justesse infinie. Au fond, le roman ne pouvait pas finir autrement, je le reconnais. En clair, un livre intense qui témoigne bien de tout l'amour que l'autrice porte pour l'Espagne et l'importance que cette dernière accorde à la véracité historique, à ce colossal héritage du passé qui se transmet de génération en génération et qui ne doit certainement pas être ignoré et encore moins oublié. Moi en tout cas, je ne suis assurément pas prête d'oublier ce roman et je continuerai à suivre les parutions de Ruta Sepetys de très près, n'en doutez point. COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥

« Nous sommes plus belles avec la bouche fermée. »
Tags : Fiche lecture, Hôtel Castellana, Editions Gallimard Jeunesse, Ruta Sepetys, 2019, 2020, Littérature américaine, Roman historique, Espagne, Années 50, Politique, Dictature, Guerre civile, omerta, peur, menace, mystère, secrets, suspens, famille, richesse, adolescence, passage à l'âge adulte, maturité, origines, deuil, souffrance, chagrin, passé, injustice, solitude, rencontres décisives, amitié, soutien, entraide, photographie, héritage, élever sa voix, liens indestructibles, gentillesse, générosité, humanité, espoir, amour, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 31 mai 2020 15:15

Modifié le dimanche 31 mai 2020 15:52

FICHE LECTURE : L'incroyable voyage de Coyote Sunrise

FICHE LECTURE : L'incroyable voyage de Coyote Sunrise
• TITRE V.O. : The Remarkable Journey of Coyote Sunrise.
• AUTEUR : Dan Gemeinhart.
• ANNÉE : 2019 (ETATS-UNIS) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman ado, contemporain.
• THÈMES : Famille - Aventure - Road-trip - Nomadisme - Marginalité - Evasion - Adolescence - Maturité - Souffrance - Chagrin - Passé - Souvenirs - Solitude - Rencontres décisives - Amitié - Soutien - Entraide - Affection - Liens indestructibles - Tendresse - Gentillesse - Générosité - Humanité - Espoir - Leçon de vie - Humour...
• PAGES : 416.

Rentrer chez soi est parfois le plus difficile des voyages...

Coyote, douze ans, vit avec Rodeo, son père, dans un bus scolaire. Ensemble, ils sillonnent les États-Unis au gré de leurs envies, embarquant parfois quelques auto-stoppeurs à l'âme en peine. Quand Coyote apprend que le parc de son enfance va être détruit, elle décide de tenter l'impossible : traverser le pays en moins de quatre jours pour arriver avant les bulldozers. Un défi de taille, puisque Rodeo a juré de ne jamais retourner sur les lieux qui abritent leurs plus précieux souvenirs. Mais le voyage est parfois plus important que la destination...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman L'incroyable voyage de Coyote Sunrise signé Dan Gemeinhart. Dès le départ, avant même d'en débuter la lecture, je savais que ce titre était fait pour me plaire - ce que ma découverte des toutes premières lignes de l'ouvrage m'a confirmé. Sa couverture et son résumé m'invitaient à prendre la route pour le plus extraordinaire et bouleversant des retours à la maison, là où le coeur réside... Et c'est effectivement ce que j'ai obtenu, et bien plus encore !

Pour être tout à fait honnête avec vous, je me retrouve bien embêtée à rédiger ces lignes, tout simplement parce que je ne sais pas comment décrire ce roman de façon à vous le vendre le mieux possible. Très sincèrement, vous vous devez de vous le procurer séance tenante et de vous y plonger, vous verrez, vous ne parviendrez pas à en ressortir. Et quand il vous faudra dire au revoir à ses personnages aussi exceptionnels et à l'aventure tout bonnement magnifique qu'il vous propose de vivre, vous vous sentirez mal, à la limite du malaise, avec la gorge serrée, les yeux pouffis et le coeur prêt à imploser de votre poitrine. Pour ma part, j'avais l'impression de quitter ma seconde famille.

Je sais, je vous le dis souvent que j'aime les protagonistes d'encre et de papier que je rencontre au fil de mes pérégrinations livresques comme s'ils faisaient partie de ma famille, mais c'est la pure vérité.
Et avec L'incroyable voyage de Coyote Sunrise, cela s'est révélé être différent encore. J'entends par là que les merveilleux protagonistes de ce récit m'ont fait comprendre que l'on pouvait en réalité choisir sa véritable famille, celle qui va au delà des simples et parfois même rudimentaires liens du sang, celle qui est prête à nous protéger bec et ongles et à nous soutenir quoi qu'il arrive, quelles que soient nos décisions. J'ajouterais que tous ces fabuleux individus qui constituent la colonne vertébrale indéfectible de L'incroyable voyage de Coyote Sunrise m'ont semblé le temps d'une lecture et je dirais carrément de toute une vie désormais, je n'en doute pas un seule instant, être plus ma famille que n'importe quel autre personne sur cette Terre (à l'exception d'une, bien évidemment) et ça, ce sentiment d'appartenance, d'authentique communion, d'amour incommensurable, je ne l'avais jamais ressenti auparavant au cours d'une de mes lectures. A tout le moins, jamais aussi fortement.

Mais que puis-je y faire ? Ils sont tous parvenus, Coyote en tête (et Salvador aussi, quel garçon formidable, probablement le meilleur meilleur ami qui soit - mais en vrai, je suis tombée éperdûment amoureuse de chaque personnage de ce récit ou presque, c'est un fait indéniable), à me faire chavirer, à littéralement me bluffer grâce à leurs remarquables qualités : un courage sans limites, une audace impressionnante, un culot just ahurissant, une abnégation sans bornes et une détermination sans pareille entre autres nombreux attributs hautement louables. C'est la plus mémorable et soufflante leçon de vie que je me suis prise à leurs côtés. C'est simple : ce roman m'a appris à renouer avec le passé afin de mieux profiter de mon présent et de regarder vers l'avenir l'esprit serein. Il m'a aussi enseigné les bonheurs comme les souffrances de l'existence méritent d'être célébrés car c'est purement et simplement ce qui nous rend vivants. Enfin, et c'est certainement la leçon que j'aurai le plus de mal à mettre en application mais je vais m'y efforcer : il m'a appris qu'ouvrir nos coeurs aux autres en valait toujours la peine, même si le risque d'atrocement souffrir était toujours présent. On ne peut pleinement faire l'expérience de notre humanité et de toutes ses nuances replié sur soi-même et sur ses propres démons intérieurs. Et l'étincelle d'humanité qui vit en chacun de nous vaut la peine que l'on se batte pour la faire rayonner, j'en suis intimement convaincue. Ce roman me l'a clairement prouvé, en tout cas.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à découvrir par vous-même L'incroyable voyage de Coyote Sunrise. De mon côté, ce livre a été à la fois la plus revigorante bouffée d'air frais étendue sur 416 pages qui soit et la montagne russe émotionnelle la plus intense de toute ma vie de lectrice, j'exagère à peine. En clair, préparez-vous si vous lisez cette petite pépite livresque à vivre une aventure humaine des plus lumineuses, chaleureuses et rocambolesques aussi. Ce livre est une ode à la vie et à l'Amour sous toutes ses formes, tout simplement, et vous n'en ressortirez assurément pas indemnes, aussi sûrement que l'on m'appelle Nanette par ici ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, pocket jeunesse, L'incroyable voyage de Coyote Sunrise, Dan Gemeinhart, Littérature américaine, 2020, famille, aventure, road-trip, Nomadité, marginalité, nomadisme, évasion, adolescence, maturité, souffrance, chagrin, passé, souvenirs, solitude, rencontres décisives, amitié, soutien, entraide, affection, liens indestructibles, tendresse, gentillesse, générosité, humanité, espoir, leçon de vie, humour, Roman ado, Contemporain, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 26 mai 2020 16:53

Modifié le vendredi 29 mai 2020 16:21

FICHE LECTURE : Les arcanes du temps

FICHE LECTURE : Les arcanes du temps
• AUTEUR : Lionel Behra.
• ANNÉE : 2013 (FRANCE).
• GENRE (S) : Uchronie, science-fiction, thriller.
• THÈMES : Voyage dans le temps, réécriture de l'Histoire, technologie, Moyen-Age, Jeanne d'Arc, Vosges, Lorraine, adolescence, équipe, amitié, entraide, solidarité, famile, soutien, complicité, confiance, courage, contre contre la montre, romance, aventure, action, suspens, danger, machination...
• PAGES : 426.

Et si les voix que Jeanne d'Arc prétendait entendre n'étaient pas d'origine divine et que la réalité se révélait plus stupéfiante encore ? Et si une technologie de voyage intertemporel permettait d'agir sur le passé pour modifier le présent? Après de multiples aventures, Khéléan va découvrir que notre Histoire n'est que le fruit d'une incroyable machination...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique des Arcanes du temps signé Lionel Behra aux éditions Rebelle !

Cela fait maintenant un peu plus deux ans (eh oui, déjà...) que j'ai découvert ce roman qui avait sur la papier tout pour me plaire (un savant mélange de littérature fantastique et historique pour les ados, je ne pouvais qu'adhérer !) et dont je garde effectivement un excellent souvenir ! Si je serais bien incapable de me remémorer l'histoire et ses protagonistes dans le détail, je peux en revanche vous garantir sans trop me tromper que ce one-shot m'a fait vivre un (des, même !) voyages dans le temps comme j'en ai rarement vécus au détour de mes escapades livresques. Rien que ça !

En toute honnêteté, il me tenait avant toute chose à c½ur de lire ce titre d'une part pour soutenir un auteur de ma région et d'autre part pour mettre en avant une intrigue se déroulant dans mon propre département, mes Vosges bien aimées ! Résultat, j'ai été comblée tant par la plume dynamique, inventive et tout ce qu'il y a de plus entraînante de Lionel Behra que par le bel hommage que ce dernier rend à notre incontournable figure locale Jeanne d'Arc en la dépeignant comme un petit bout de femme extrêmement courageux, indépendant d'esprit et qui force assurément l'admiration ! Les autres personnages de l'½uvre ne sont pas en reste également ; je les ai pour ma part trouvés irrésistiblement attachants et je me sentais comme faisant partie de leur joyeuse troupe indéniablement aventureuse !

Pour conclure, si vous cherchez une uchronie intelligente, rondement bien menée, truffée d'haletantes péripéties auprès d'adolescents qui ne manquent certainement pas de témérité et d'ardeur, alors Les arcanes du temps est fait pour vous ! De mon côté, j'ai été conquise par cette formidable épopée entre présent et passé que l'auteur nous propose de vivre ici et rien que d'en reparler, cela me donne envie de réitérer l'expérience ! Mais avant cela, il serait grand temps que je laisse sa chance au reste de la bibliographie de cet auteur de grand talent (en voilà une bonne résolution post-confinement !) ★★★★(★)

Nanette ♥

« En effet, il y a dix mois environ, Norbert touchait une prime substantielle de cinq millions de livres sterling et Blackrow débouchait un jéroboam de Dom Pérignon rosé de 1976. En portant la coupe à ses lèvres de "mégalomane cinglé", il se dit que la prochaine fois qu'il boirait du champagne, cette boisson de luxe serait un produit anglais.

Son projet saugrenu de rayer la France de la carte du monde allait bientôt devenir réalité grâce au génie de Norbert. Le scientifique était enfin parvenu à développer un modèle de bracelet permettant non seulement l'aller dans le passé, mais aussi le retour vers le futur. »
Tags : Fiche lecture, éditions Rebelle, Les arcanes du temps, Lionel Behra, Littérature française, 2013, Uchronie, science-fiction, thriller, Voyage dans le temps, réécriture de l'Histoire, technologie, Moyen-Age, Jeanne d'Arc, Vosges, Lorraine, adolescence, équipe, amitié, entraide, solidarité, famile, soutien, complicité, confiance, courage, contre contre la montre, romance, aventure, action, suspens, machination, danger, Excellente lecture !
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#Posté le dimanche 12 avril 2020 05:42

FICHE LECTURE : Le roman d'Ernest et Célestine

FICHE LECTURE : Le roman d'Ernest et Célestine
• AUTEUR : Daniel Pennac (d'après les albums de Gabrielle Vincent).
• ANNÉE : 2012 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Amitié - Soutien - Entraide - Tendresse - Préjugés - Discrimination - Ours - Souris - Monde animal - Tolérance - Rêves - Espoir - Humour...
• PAGES : 222.

Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d'amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine, une orpheline qui a fui le monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires vont se soutenir et se réconforter, et bousculer ainsi l'ordre établi...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du Roman d'Ernest et Célestine par Daniel Pennac.

Il faut tout d'abord savoir une chose, c'est qu'avant la sortie du film d'animation Ernest et Célestine en 2012 (long-métrage que je n'ai toujours pas vu par ailleurs, honte à moi), je ne connaissais absolument pas la série d'albums pour enfants Ernest et Célestine de Monique Martin aka Gabrielle Vincent dont s'inspire fortement ce livre. Je n'ai en effet pas eu la chance de grandir auprès de cette adorable petite souris et de ce gros ours attendrissant auxquels l'autrice-illustratrice est parvenue à donner vie de façon si admirable par quelques merveilleuses, savantes touches d'aquarelle - je suis particulèrement friande de ce mode opératoire en peinture, je trouve ça si joli ! En découvrant l'existence de cet ouvrage bien précis, je me suis donc dis que c'était l'occasion pour moi de réparer un tant soit peu mes torts et quelle décision n'avais-je pas pris là : cette lecture du Roman d'Ernest et Célestine a été pour moi un véritable enchantement, une charmante bulle de douceur en ces temps indéniablement compliqués et complexes à gérer.

Pour ma part, je ne regrette résolument pas de m'être totalement laissée emportée par les pages de ce petit livre qui m'a fait vivre un authentique instant de magie à la saveur d'enfance, d'innocence et de bienveillance tout bonnement exquise.

De façon assez surprenante pour la novice en Ernest et Célestine que je suis, cette courte mais tout ce qu'il y a de intense et palpitante intrigue recèle aussi d'une bonne part de noirceur toutefois contrebalancée par la lumière rayonnate et salvatrice émanant de la plume extraordinaire de conteur hors-pair de Daniel Pennac et surtout de la bouleversante et sincère amitié qui unit nos deux formidables protagonistes.

Vous l'aurez compris je pense, j'ai été extrêmement émue et transportée par ma lecture de ce remarquable ouvrage qui fait en outre assurément bien ressortir toute l'injustice et la cruauté de l'être humain à hauteur de microcosme animal diantrement haut en couleurs et qui nous délivre un magnifique message d'amour, d'humanité et d'espoir qui redonne sans conteste le sourire et remplit le coeur et la tête de belles valeurs et pensées. Saupoudrez le tout d'un humour qui croque sous la dent et qui fait indubitablement mouche et vous obtiendrez un féerique et délicieux roman jeunesse qui ne manquera pas de ravir petits et grands et de réconforter les esprits agités ! De quoi définitivement me convaincre de découvrir par moi-même le film d'animation et la fameuse série d'ouvrages pour la jeunesse dont il est tiré avant de prendre connaissance du conte musical qui sera justement adapté de ce Roman d'Ernest et Célestine et qui est normalement prévu pour juin 2020 (croisons les doigts pour que sa diffusion radio ne soit pas repoussée) ! Il me tarde ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Le roman d'Ernest et Célestine, Daniel Pennac, novélisation de série, Gabrielle Vincent, Monique Martin, 2012, Littérature française, Jeunesse, Amitié ♥, soutien, entraide, tendresse, préjugés, discrimination, ours, souris, monde animal, tolérance, rêves, espoir, humour, Excellente lecture !
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#Posté le vendredi 03 avril 2020 05:29

Modifié le samedi 04 avril 2020 05:53

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