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FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T3 : Les larmes du dragon

FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T3 : Les larmes du dragon
• AUTRICE : Marie Alhinho.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Vikings, neuvième siècle, dissimulation, personnages historiques, quête, runes, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, croyances, religion, traditions, guerriers, armée, conquêtes, destin, prêtresses, féminisme, préjugés, crainte infondée, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie...
• PAGES : 192.

Ma chronique du tome 4 : ici.

Orphéa en mission chez les Vikings !

Orphéa débarque sur un drakkar en Norvège au IXème siècle, alors que le roi et ses troupes s'apprêtent à partir en guerre. Dernière étape avant que les soldats ne prennent la mer : les prêtresses-voyantes doivent contacter les dieux pour s'assurer que le raid sera victorieux. Malheureusement, les Yeux du Dragon, les cristaux magiques qui assurent la connexion avec Odin et Freyja, sont introuvables ! Pour faire revenir la chance et apaiser le roi, ébranlé par ce mauvais présage, Orphéa doit absolument retrouver les pierres... et pour cela, elle pourra compter sur l'aide d'une jeune prêtresse et de ses deux petites s½urs, toutes trois bien déterminées à aider leur peuple !

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du tome 3 d'Orphéa Fabula, Les larmes du dragon, signé Marie Alhinho et illustré par la très talentueuse Miss Paty. Je sais, je lis cette saga dans l'ordre décroissant de parution des tomes mais qu'importe vu qu'ils peuvent se découvrir indépendamment les uns des autres ! Elle est pas belle, la vie ?

Dans ce tome-ci, nous retrouvons notre jeune agente secrète de choc chez les Vikings pour récupérer et mettre en lieu sûr à notre époque des runes qui possèderaient un certain pouvoir mystique. Dans un premier temps, j'ai beaucoup aimé le fait que Marie Alhinho "déconstruise" en quelque sorte le mythe du Viking en pointant du doigt des clichés concernant cette civilisation ayant aujourd'hui encore la peau dure et en nous fournissant tout au long de l'intrigue des informations vis-à-vis de leur mode de vie, de leur histoire, croyances ou bien encore hiérarchie sociale qui nous sont explicitées plus en détails en fin d'ouvrage. De façon globale, j'apprécie énormément la dimension très ludique de cette saga avec ce mélange tout ce qu'il y a de plus réussi de comique de situation et de véracité historique que j'avais déjà pu remarquer dans le quatrième tome, L'étoile de Saint-Pétersbourg. En lisant un Orphéa Fabula, on passe un franc moment de divertissement tout en apprenant des choses fort intéressantes. Que demander de plus ?

S'ajoute à cela que, quelque soit l'époque à laquelle Orphéa voyage, on se sent proches et on s'attache aux personnages qu'elle rencontre et avec lesquels elle noue parfois des liens parce que Marie Alhinho les fait agir et parler de façon toute naturelle et spontanée, comme nous le faisons au quotidien en somme. De cette manière, le passé ne nous semble pas figé, solennel et barbant mais au contraire encore plus intriguant que la quête mouvementée et trépidante d'Orphéa en soi ! Dans le cas présent, c'est d'autant plus frappant qu'au sein de notre (entendre "mon") imaginaire, les Vikings sont représentés comme des guerriers sans peur et sans reproche n'ayant guère de point commun avec nous autres, commun des mortels et tout ce qu'il a de plus éloignés de notre réalité. Ici, on parvient aisément à s'identifier à eux car l'autrice les "humanise" de façon délibérément drôle mais aussi intelligente : au fond, ils n'étaient eux aussi que des êtres humains faillibles, avec leurs rêves, leurs espoirs et leur rage de vaincre. Cette dernière qualité caractérise tout spécialement les filles dans ce tome-ci, pour mon plus grand bonheur. J'ai remarqué que dans tous les romans que j'ai lus de l'autrice jusqu'à présent, la part belle était clairement laissée aux femmes, toutes différentes qu'elles soient ; leur vaillance et leur magnificence sont honorées comme elles le méritent et cela fait juste un bien fou.

Dernier point que je tenais à aborder et qui vous paraîtra peut-être n'être une broutille mais pour moi, ça veut dire beaucoup : ce roman est truffé de références aux dessins animés de mon enfance et à d'autres univers (cinématographiques notamment) qui me sont chers. Il semblerait que Marie Alhinho ait insufflé ses propres musts, en tout point similaires aux miens, en matière de pop culture à son héroïne et elle a bien fait parce que je me suis régalée à chaque mention qui était faite à ce que je considère être des incontournables. Cela a grandement facilité mon immersion dans le récit et renforcé mon puissant sentiment de connivence envers ma mignonne petite Orphéa.

Pour conclure, je pense répéter ce que j'avais déjà énoncé dans ma chronique de L'étoile de Saint-Pétersbourg mais qu'importe : Orphéa Fabula est sans conteste une série que j'aurais adoré découvrir, lire et relire au cours de mon enfance ou à tout le moins de ma pré-adolescence. C'est une série doudou addictive et très instructive à de nombreux niveaux qui, je l'espère, comptera encore bien d'autres tomes. Hors de question de me séparer de mon Orphéa maintenant, ils sont de si bonne compagnie, elle et son fantastique et inénarrable chat Sphinx ! Cependant, il ne faut pas que je me montre trop capricieuse : il me reste encore les deux premiers tomes de la saga à me procurer et cette nouvelle m'emplit le coeur de joie ! Egypte antique et cour de Versailles, me voilà ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Orphéa Fabula, Poulpe Fictions, Tome 3 ♥, Marie Alhinho, Miss Paty, 2018, Littérature française, Jeunesse, Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Vikings, neuvième siècle, dissimulation, personnages historiques, quête, runes, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, croyances, religion, traditions, guerriers, armée, conquêtes, destin, prêtresses, féminisme, préjugés, crainte infondée, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie, Excellente lecture !
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#Posté le vendredi 28 février 2020 04:35

Modifié le vendredi 28 février 2020 15:46

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T2 : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T2 : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?
• TITRE V.O. : The Spinster Club - Book 2: How Hard Can Love Be?
• AUTRICE : Holly Bourne.
• ANNÉE : 2016 (ANGLETERRE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Littérature ado.
• THÈMES : Adolescence, jeunesse, féminisme, acceptation de soi, amitié, famille, conflits, normalité, musique, pop culture, tranche de vie, confiance en soi, complexes, féminité, relations hommes/femmes, premiers émois, amour, attirance, doutes, interrogations, se remettre en question, humour, été, aller de l'avant, amertume, déception, espoir, courage, expériences de la vie, roman d'apprentissage, grandir, rêves, lutte contre le patriarcat, personnages hauts en couleur...
• PAGES : 448.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Amber, grande rousse et grande gueule, quitte l'Angleterre et ses amies du Club des Vieilles Filles pour l'été. Sa mission ? Renouer avec sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis deux ans, et qui est partie diriger un camp de vacances aux Etats-Unis. Une situation explosive, d'autant qu'Amber n'a jamais eu la langue dans sa poche. Heureusement qu'il y a Kyle, le beau gosse (à la réputation sulfureuse, hélas), pour lui redonner le sourire. Mais comment tomber amoureuse de l'archétype du mec parfait et irrésistible, lorsqu'on est une féministe convaincue et une fille complexée par son physique ?

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais juste avec une folle impatience au moment de sa sortie, j'ai nommé Strong Girls Forever : Comment ne pas devenir cinglée ? Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de ce fabuleux second tome qui a su me charmer au moins autant que son prédécesseur !

Pourtant, je ne vous cache pas qu'au départ, ça a failli être un peu (un tout petit peu) mal barré et ce pour deux principales raisons. La première, c'est que le personnage d'Amber, celui sur lequel se concentre ce tome deux de la saga, est la membre du Club des Vieilles Filles que j'avais le moins adoré dans le tome un, Comment ne pas devenir cinglée ? Je sais, c'est un comble lorsque l'on se rappelle qu'Amber est la fondatrice du dit Club ainsi que celle qui lui a donné son nom au concept absolument génial - reprendre un terme connoté très péjorativement quand appliqué aux femmes pour le rendre mélioratif. Amber est aussi la tornade rousse, l'authentique énergumène qui a su me faire avoir mes plus beaux et sincères fous rires dans le premier tome. Et encore ! Je crois bien que le pire dans cette histoire, c'est le fait que notre Anglaise à la crinière de lionne, au tempérament de feu et la langue résolument bien pendue a auparavant été la Strong Girl que j'appréciais le moins du lot alors qu'elle est au fond celle des trois qui me ressemble le plus ! Je pense avoir été un peu trop dure avec Amber a un moment donné tout simplement parce que j'ai su voir mes propres défauts en elle et que cela ne m'a guère plu. Comme je l'énonçais à l'instant même, Amber est une fille qui n'a assurément pas la langue dans sa poche et, si je m'efforce de déceler quand savoir me taire, force est de constater que j'aurais dû parfois tourner sept fois ma langue dans la bouche avant de parler. En effet, et contrairement à l'image que je renvoie ici, il m'arrive assez souvent, à l'instar d'Amber, de laisser mes émotions les plus négatives, telles que le désarroi, la jalousie, la rage, m'envahir, au point que ces dernières prennent le pas sur mes actions et paroles et que je finisse par amèrement le regretter. Quand on réfléchit à deux fois, Amber et moi sommes faites du même bois : nous nous sous-estimons constamment, que ce soit au niveau de notre beauté extérieure ou intérieure et cela peut nous rendre aigries et mauvaises bien plus que de raison. En outre, Amber se montre d'un fatalisme à toute épreuve dans le tome un vis-à-vis de l'amour. Je lui en voulais de quasiment considérer qu'une fille éperdument éprise de son bien-aimé ne puisse pas être foncièrement féministe à la fois. Je trouvais cette façon de penser rétrograde d'un ridicule ! Et pourtant, qui suis-je pour la juger ? Moi qui n'hésite pas aux périodes les plus sombres et creuses de mon existence à conspuer tous types de relations sexuelles et amoureuses entre autres car, comme Amber, je n'ai jamais pu contempler deux parents s'étant aimés véritablement, je ne suis définitivement pas digne de lui jeter la première pierre et je lui demande sincèrement pardon d'avoir osé songer à le faire. La seconde réside dans le titre : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ? Cela sonne indéniablement bateau et cliché comme appellation de roman, on est d'accord ? Et puis, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais, si je souhaitais ardemment qu'Amber ouvre enfin son coeur à un garçon ou une fille qui saurait la voir et la chérie pour ce qu'elle est vraiment, à savoir un remarquable grand bout de femme qui ne manque déjà pas de faire trembler son monde et qu'on adore pour cela, je ne voulais pas non plus qu'elle se transforme en Jane (voir le premier tome de la trilogie) numéro 2, non merci ! Mais in fine, Holly Bourne a su me démontrer avec brio que je n'aurais pas dû m'en faire car, dans ce tome dédié à ses rocambolesques et pour le moins mouvementées (et encore, le mot est faible) aventures d'été, Amber a su indubitablement rester fidèle à sa nature sauvage, mordante, méfiante et assurément irrésistible tout en se laissant porter par les ailes salvatrices de l'amouuuuur.

Très sincèrement, j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre qui m'a embarquée pour un séjour juste dingue, assurément fort en émotions, au sein d'une colonie de vacances définitivement pas comme les autres. Moi qui n'ai jamais vécu cette expérience estivale, que ce soit en tant qu'enfant ou qu'animatrice, j'avais véritablement l'impression d'y être : les soirées musicales et guimauves autour d'un feu de camp, les activités créatives et sportives telles que le dessin ou le canoë kayak... On peut dire que le dépaysement aura été total de mon côté et cela aura fait sacrément du bien ! Et puis, qui dit colo dit aussi été ! Le soleil, la canicule, la peau bronzée, les baignades, les expéditions en forêt... Vous l'aurez compris je pense, mais en lisant ce livre je me sentais tel un poisson dans l'eau ! S'ajoute à cela que l'intrigue se déroule en Californie dans la zone de San Francisco, ville que je rêverais le plus de visiter... En clair, il n'en fallait pas plus pour me faire complètement craquer, c'est le cas de le dire !

Ah si, des personnages touchants, solaires, complexes et à l'humour diantrement barré et décapant ! Comme je vous l'affirmais précédemment, je me suis définitivement réconciliée avec Amber. Certes, son comportement est souvent digne de celui d'une petite fille boudeuse et capricieuse au cours de l'intrigue mais, au vu de ce qu'elle a vécu, de tout ce dont elle a été privée alors que cela était son dû en tant qu'enfant innocente et victime collatérale de l'addiction de sa mère et de l'indifférence effarante de son père - qui, lui, a refait sa vie sans se soucier des besoins de sa progéniture, je l'ai pour ma part parfaitement comprise et ainsi soutenue. Elle était selon moi tout à fait dans son droit d'agir comme elle l'a fait, de se libérer de cet étau qui l'étouffait depuis si longtemps et qui faisait d'elle le témoin passif d'une destruction lente et tortueuse. J'avais juste constamment envie d'exploser à sa place, d'hurler sa douleur, son indignation et son incompréhension au monde entier. Et je suis extrêmement heureuse que des personnes comme Kyle et Whinnie (et Russ aussi) entrent dans sa vie, car c'est ce dont ma petite (façon de parler avec son mètre 80) Amber avait besoin : d'une amie qui soit prête à l'écouter, à être de bon conseil, à faire preuve de patience et d'empathie, tout simplement. Quant à Kyle, on peut dire qu'il s'agit du mec parfait à mes yeux : l'enveloppe est non seulement tout ce qu'il y a de plus agréable à imaginer mais ce n'est pas cela qui importe le plus, loin de là. Non, ce qui compte vraiment, c'est ce qu'il y a à l'intérieur, à savoir un jeune homme bon, attentionné, qui sait manier le second degré comme personne et qui est féru de comédies musicales et de biographies (je vous ai déjà dit que je l'aimais, ce type ?) ; un garçon au physique de golden boy qui a néanmoins sa propre personnalité, ses fêlures, des aspirations et aussi un cruel manque de confiance en soi. J'ai pris un immense plaisir à contempler de mes yeux ébahis deux êtres brisés qui restent pourtant des forces de la nature panser les blessures internes et externes de l'autre, le porter et lui donner la foi d'aller de l'avant, main dans la main. Je suis tombée folle amoureuse de leur histoire, inévitablement. Certes, cette dernière rend un peu trop euphorique et insouciant pour être vraie, mais je crois néanmoins que ce type d'amour lumineux, aveuglant, transcendant existe. Moi, en tout cas, je souhaite avoir foi en cette possibilité. Celle de s'échapper avec l'être qui nous convient, de ne pas se retourner, de juste penser à soi et à elle, cette âme s½ur inattendue qui nous trouve et nous bouscule au moment où l'on s'y attend le moins. Au fond, je ne veux pas seulement y croire ; j'en ai besoin. Kyle et Amber sont ceux qui ont insufflé cette nécessité en moi et je ne les remercierai jamais assez pour cela car il était grand temps que je me réveille, que j'abaisse le pont-levis afin que la princesse qui sommeillait jusqu'alors en moi se considère à sa juste valeur et se laisse enfin aller à être elle même, avec ses coups de génie, ses grosses colères et une frustration qui la ronge au plus profond. Ils m'ont donné cet élan vers cette liberté chérie qui n'attend encore que moi. Il me faudra en effet du temps pour que je l'embrasse enfin, mais ce n'est là que le début de ma grande aventure et je compte bien faire tout ce qu'il faut pour vivre cette dernière pleinement, sans barrières sur mon chemin ni tracas intempestifs.

Je vous présente toutes mes excuses si cette chronique a pris un détour pour ainsi dire... surprenant. C'est juste que ce roman m'a inspiré tellement de choses, comme le premier tome. À mon sens, toutes les jeunes filles (et garçons, je ne vous oublie pas) devraient le lire afin d'apprendre à s'aimer eux même, à sourire à l'existence, et surtout afin de comprendre que l'échec n'est pas une fatalité mais plutôt un renouveau, une source insoupçonnée d'espoir et d'opportunités.

Je pense m'en arrêter là, histoire de ne pas trop vous ennuyer avec mes élucubration philosophiques beaucoup trop poussées en cette soirée de réveillon de la Saint Sylvestre. Une nouvelle année nous ouvre grand les bras, effectivement, ravie de nous accueillir en son sein pour que nous puissions prendre un nouveau rebond. Février 2020 m'offrira également le troisième et dernier tome de Strong Girls Forever qui laissera cette fois la parole à Lottie. Jusqu'à maintenant, je n'avais pas encore mentionnée les deux amies de choc d'Amber, Evie et Lottie, dans cette critique et cela est tout bonnement impardonnable, inacceptable. D'autant plus que, si nos deux confidentes d'exception se retrouvent loin des yeux émeraude de notre héroïne tout feu tout flammes dans ce tome-ci, elles restent résolument proches de son c½ur, plus que jamais même. Entre Lottie qui m'a fait mourir de rire à m'en fendre la poire et Evie qui se montre d'une sollicitude et d'une tendresse juste désarmantes, comme à son habitude, comment ne pas fondre, se liquéfier même ? Je dirais qu'un sous-titre tel que Comment ne pas craquer pour les deux Vieilles Filles les plus formidables de la Terre ? aurait in fine encore mieux convenu que celui qui nous est proposé en français. Aucun des deux n'est véritablement subtil ni élégant, je vous l'accorde, mais ils sont en parfait raccord avec le contenu du roman so, whatever. Vous l'aurez compris, j'aime Lottie et Evie d'amour, plus encore que le séduisant et étourdissant Kyle ou que la spontanée et remarquable Whinnie, dont j'aurais voulu vous dire plus dans cette chronique mais j'ai in fine préféré éviter de m'étaler à son sujet car Whinnie ne peut pas être résumée. Ce type de personnes se rencontrent, elles ne se racontent pas. Retenez juste ceci : Whinnie, comme son singulier prénom l'indique, est la fan numéro 1 de Winnie l'Ourson. Whinnie, c'est un Winnie l'Ourson humain version femelle. Vous saisissez mieux désormais pourquoi j'ai instantanément accroché avec elle. Il nous faut à tous plus de nounours humains dans nos vies, définitivement.

Pour conclure, et je reprends là mon fil de pensée initial, il me tarde tout comme je redoute de découvrir l'ultime tome d'une trilogie qui pour le moment ne manque pas de m'enchanter, de m'éblouir et de me réchauffer le c½ur. Je suis impatiente d'entendre ce que Lottie a à nous dire, elle qui aussi vive et foudroyante qu'un éclair, et de nous plonger au c½ur du royaume certainement épatant de ses pensées les plus intimes et déchaînées. Une chose est sûre : je ne risque pas de m'ennuyer en explorant son subconscient. Tout comme je me suis délectée du voyage initiatique que j'ai vécu auprès d'Evie et d'Amber, je serai ravie de parcourir un autre bout de chemin avec notre indomptable brunette. En revanche, serais-je prête à lui dire au revoir ? Probablement pas. Pour être tout à fait honnête avec vous, Je me proclame d'ores et déjà membre exclusif du Club des Vieilles Filles et j'arborerai fièrement ce statut jusqu'à la fin de mes jours, aussi vrai que l'on me surnomme Nanette par ici. Je réitère l'invitation que j'avais lancée pour clore ma chronique du tome 1 : vous joindrez-vous à nous ? Vous verrez, nous avons à discuter de choses très intéressantes au Club des Vieilles Filles, je ne le répéterai jamais assez ; vous ne serez assurément pas déçus ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Strong Girls Forever, Tome 2 ♥, Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?, trilogie, Holly Bourne, Littérature britannique, 2016, 2019, Littérature ado, Adolescence, jeunesse, féminisme, acceptation de soi, amitié, famille, conflits, normalité, musique, pop culture, tranche de vie, confiance en soi, complexes, féminité, relations hommes/femmes, premiers émois, amour, attirance, doutes, interrogations, se remettre en question, humour, été, aller de l'avant, amertume, déception, espoir, courage, expériences de la vie, roman d'apprentissage, grandir, rêves, lutte contre le patriarcat, personnages hauts en couleur, Coup de foudre ♥
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#Posté le vendredi 03 janvier 2020 04:58

Modifié le vendredi 10 janvier 2020 06:20

FICHE LECTURE : Connexion immédiate

FICHE LECTURE : Connexion immédiate
• TITRE V.O. : Emergency Contact.
• AUTRICE : Mary H.K. Choi.
• ANNÉE : 2018 (USA, FRANCE).
• GENRE (S) : Young Adult.
• THÈMES : Romance - Amitié - Famille - Grandir - Maturité - Université - Colocation - Interrogations - Complicité - Communication - Rêves - Confidences - Sincérité - Souffrance - Courage - Acceptation de soi - Faire face à la réalité - Monde virtuel - Téléphone portable - Dépendance - Stress - Craintes - Angoisses - Humour - Vie quotidienne - Liberté - Avancement - Aller vers l'autre - Différence...
• PAGES : 454.

Penny entre à l'université d'Austin, à des kilomètres de sa mère, de ses années lycée, de son ancienne vie, enfin !

Sam, lui, est bloqué. Dans sa tête, dans son c½ur... Avec 17 dollars en poche et un ordinateur moribond, il a un job dans un café, espérant travailler dans le cinéma.

Quand leurs chemins se croisent, ces deux êtres maladroits partagent rêves et angoisses par SMS et feraient tout pour ne surtout pas... se revoir !

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un des romans que j'avais le plus envie de découvrir depuis sa sortie il y a un peu plus d'un an, j'ai nommé Connexion immédiate de Mary H.K. Choi. En effet, dès que j'ai vu la couverture de cet ouvrage et que j'en ai parcouru le résumé (on dirait que je parle du C.V. d'un livre là, mais ce n'est pas tout à fait faux après tout !), j'ai su que la connexion entre lui et moi se ferait... de façon immédiate (haha, que je suis drôle ! - mais il ne s'agit là que de la stricte vérité, je persiste et je signe). Et je ne m'y suis résolument pas trompée !

Comment vous expliquer à quel point la lecture de ce titre m'a juste chamboulée au-delà de toute mesure et a su me toucher en plein c½ur ? De quoi vais-je vous parler en premier afin d'être la plus pertinente possible pour vous donner l'insatiable envie (jusqu'à achat potentiel, bien sûr) de vous ruer sur cette parution Gallimard Jeunesse (eh oui, encore eux et leurs choix éditoriaux forts judicieux... en tout cas, faits pour moi ! Trop de brio et de qualité tant en terme d'esthétique que de contenu littéraire, ça commence sérieusement à me fatiguer ! - cette chronique a été rédigée par un estomac affamé, veuillez lui pardonner son humour usé jusqu'à la corde) sans plus attendre ? En réalité, si j'obéissais à mon cerveau bien fatigué à l'heure qu'il est ainsi qu'à mon petit c½ur fragile indéniablement lessivé par tant d'émotions, je vous dirais juste de faire confiance à Gallimard, de me faire confiance à moi (vous savez que vous pouvez avoir foi en votre bonne vieille Nanette, n'est-ce pas ?), et de foncer les yeux fermés dans la librairie la plus proche de chez vous afin de vous procurer cette authentique petite pépite séance tenante. Cependant, je vais peut-être éviter de procéder ainsi car : de 1/ les yeux fermés et la route, à pied ou en voiture, ça ne fait jamais bon ménage (vous avez vu, je tiens à votre vie, quand même !) et de 2/ parce que ce livre et vous-même, chers visiteurs et amis, méritez beaucoup plus que ça, à savoir une critique livresque en bonne et due forme. Alors andiamo ! Et, si je ne vous promets pas un avis parfaitement structuré et bien sous tous les rapports, la sincérité la plus brute de pomme, elle, sera au rendez-vous !

Il faut dire que cette façon déconcertante et extrêmement dynamique de m'exprimer présentement, je la tiens des personnages même de ce récit, autrement dit du moteur, de la force vitale de celui-ci. Les extraordinaires protagonistes de Connexion immédiate en sont effectivement le point fort essentiel, ce qui distingue entre autres ce véritable bijou de roman YA du reste de ses "concurrents" avec des gros guillemets. Ce n'en est pas le seul, loin de là, mais je dirais néanmoins sans hésitation aucune que c'est mon inoubliable et décisive rencontre avec chacun d'entre eux qui m'a fait autant adoré ce roman, qui me l'a rendu tout bonnement impossible à lâcher pendant les deux merveilleux jours que j'ai eu la chance de passer entre ses somptueuses pages, si propres, si aérées, si délectables (OK, là, je n'ai plus d'excuses pour un tel pétage de plombs - ce livre m'a mis la tête et l'ensemble des organes à l'envers, je n'y peux rien), à Austin, au côté d'êtres humains purement et simplement magnifiques et remarquables.

Tout d'abord, permettez moi de consacrer tout un paragraphe, parce qu'ils le valent amplement, c'est une nette évidence, à nos deux héros centraux, mes bébés d'amour chéris, les deux personnes à contacter en cas d'urgence auxquelles je rêverais de me raccrocher comme on le ferait avec une bouée de sauvetage. Une bouée de sauvetage certes sacrément abîmée et qui ne paye franchement pas de mine de prime abord, mais qui ne manque pas de remplir ses fonctions, et même de réaliser bien plus que cela, à chaque fois que l'on a besoin d'elle. Pour moi, Penny et Sam se sont rendus indispensables tel l'air que l'on respire. C'est simple, je suis immédiatement tombée amoureuse de leur superbe connexion qui fut plus rapide que Lucky Luke face à son ombre, de leur désarmante et tout aussi réconfortante complicité, de leur personnalité à chacun à fleur de peau et profondément singulière et fissurée. J'ai aimé les voir se rapprocher l'un de l'autre, abaisser les barrières pour mieux se reconstruire et s'ouvrir à la vie. Cela sonne très ouvrage de développement personnel dit comme ça, mais en même temps, ce roman a définitivement une fonction thérapeutique et stimulante qui fait un bien fou indéniablement salvateur ! Histoire de ne pas trop m'épancher au sujet de ces deux fabuleux énergumènes que sont Penny et Sam, je dirais simplement que je me suis énormément retrouvée en Penny, figure solitaire et silencieuse qui passe son temps à se poser un milliard de questions, à se sous estimer et à penser à tort que son existence dérange les autres et qu'elle ne se sentira jamais à sa place, à rejeter également ses imperfections en bloc alors que ce sont ces dernières qui font d'elle ce qu'elle est, qui la rendent incomparable à aucune autre jeune femme sur Terre et aussi éblouissante et épatante comme fille. Quant à Sam, il est le jeune homme sur lequel je rêverais de tomber par hasard un jour et, quand ce moment inespéré qui ne se produit qu'une seule et unique fois dans une vie adviendrait, soyez convaincus que je ferais tout pour qu'un garçon absolument magique et miraculeux tel que Sam Becker ne sorte plus jamais de ma vie ! Il faut le lire pour le comprendre et tomber nez à nez avec ces deux jeunes gens pétris de rêves, de franchise et de sensibilité pour le croire, il n'y a clairement rien à ajouter de mon côté...

... du moins en ce qui concerne nos deux étudiants abîmés par la vie et qui ont la ferme intention de lui rendre son compte ! Je ne peux pas ne serait-ce qu'envisager de clore cette chronique sans vous parler de Céleste, la maman délicieusement frappadingue de Penny à la mentalité d'adolescente naïve et surexcitée qui fait pourtant tout pour être la meilleure mère célibataire possible, à sa sauce tout ce qu'il y a de plus décapante et déjanté bien entendu, pour son exceptionnel et unique enfant ; de Jude, ou celle qui remporterait la palme de la meilleure colocataire et nièce du monde si celle-ci était véritablement décerné, une amie sur qui l'on peut décidément compter, un petit bout de femme solaire, pétillant, à l'écoute des autres même et surtout quand ces derniers se renferment sur eux-même et qui sait dans ces moments là interpréter leurs douloureux silences, bref, Jude est une fille en or massif qui mériterait justement tout l'or du monde et bien plus ; et enfin de Mallory, ou la meilleure amie qui, sous son attitude scandaleusement nonchalante et volontairement piquante et provocatrice, cache un c½ur gros comme ça. Et puis, je dois bien vous avouer que son humour indubitablement incisif et sa franchise aussi acérée que le plus tranchant des couteaux de cuisine ont eu plus l'effet sur moi de cataplasmes bienveillants que d'armes de destruction massive et sans sommation d'autrui. Vous l'aurez compris, chaque personnage de ce livre, principal ou secondaire, a eu le chic pour me faire fondre. Et ils ne manqueront certainement pas leur cible avec vous non plus, je puis vous l'assurer.

J'en viens au dernier point de ma critique qu'il me semblait pour moi essentiel de garder pour la fin, la cerise sur le gâteau comme dirait l'adage, à savoir l'éblouissant message d'amour sous toutes ses formes, d'amitié qui chamboule des vies entières et de confiance en soi que Mary H.K. Choi nous fait passer par le biais de son premier roman, qui est à mon sens une sacrément belle réussite, un véritable coup de maître. Au passage, j'en profite pour déclarer mon amour incommensurable à sa plume extrêmement vivace, spontanée, empreinte d'un humour absolument exquis et redoutablement efficace (mes zygomatiques parlent pour moi à ce niveau là), incroyablement surprenante comme chaque jour qui se lève sur nos vies tourmentées mais qui valent résolument la peine d'être vécues pleinement, en leur faisant face fièrement, la tête haute, sans crainte et sans reproche, et certainement pas par procuration. C'est justement là la fondamentale leçon que Mary H.K. Choi nous enseigne avec ce livre, en nous faisant le portrait de deux êtres rongés par leurs doutes, leurs blessures ineffaçables du passé, manquant cruellement d'amour de soi et qui vont avoir peur de briser l'alchimie qui les a réunies en se détachant de leur mode de communication virtuel, si instantané, si exempt de complications malvenues telles que de regarder droit dans les yeux de l'autre, être prêt à affronter son éventuel jugement porté sur notre personne réelle, agglomérat de rêves encore intouchables, d'humanité bafouée, d'imperfections dont on passe notre temps à ignorer leurs vertus, entre autres la sagesse, le bien-être qu'elles pourraient nous apporter si on arrivait à les embrasser pour mieux les surmonter ou même les revendiquer. En clair, Mary H.K. Choi nous invite à sortir de notre bulle de confort, à ne surtout pas laisser nos soi-disant rassurants appareils technologiques prendre le pas sur notre réalité, qui est quant à elle bien palpable, atteignable, tangible et peuplée de personnes elles aussi accessibles, portant également leur croix et leurs cicatrices et qui ont tellement à nous apporter. Open your eyes and see, c'est avec ces quelques mots que je résumerais Connexion immédiate, ou une ode au bonheur et à la singularité que je ne risque pas le moins du monde d'oublier.

Pour conclure, je pense que vous aurez compris à quel point Connexion immédiate m'a marquée et que je le mettrais donc dans TOUTES les mains si je pouvais le faire littéralement parlant. Sinon, je déteste faire ça, assimiler un livre à un autre afin de faire du marketing, mais je ressentais véritablement la nécessité de le faire ici : si vous aimez le style d'écriture, les personnages et les idées de Rainbow Rowell et si Fangirl en particulier a su créer un écho en vous, alors je vous le dis sans entourloupe, vous adorerez Connexion immédiate. Rappelez-vous : vous pouvez avoir confiance en moi ! Pour ma part, autant l'un que l'autre ont su énormément me parler et m'émouvoir, et il semblerait que Mary H.K. Choi puisse devenir, à l'instar de Rainbow Rowell entre autres femmes écrivaines que j'admire, l'une de mes assurées valeurs sûres en matière d'autrices qui déchirent si elle continue ainsi dans son admirable lancée. Une chose est sûre : elle a débuté sa carrière d'écrivain en nous lâchant une véritable bombe atomique dans la mare (qui s'apparente depuis quelques temps déjà plus à un immense étang) de la littérature YA, je lui souhaite le meilleur pour la suite et je serai la première à vouloir dévorer son prochain bébé, comptez bien là-dessus ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Emergency Contact, Connexion immédiate, Mary H.K. Choi, 2018, Littérature américaine, Young adult, Romance ♥, Amitié ♥, Famille ♥, Grandir, Maturité, Université, Colocation, interrogations, complicité, communication, rêves, confidences, sincérité, souffrance, courage, acceptation de soi, faire face à la réalité, monde virtuel, Téléphone portable, dépendance, stress, craintes, angoisse, humour, vie quotidienne, liberté, avancement, aller vers l'autre, différence, Coup de foudre ♥
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#Posté le mercredi 23 octobre 2019 05:51

Modifié le samedi 26 octobre 2019 09:29

FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T4 : Orphéa Fabula et l'étoile de Saint-Pétersbourg

FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T4 : Orphéa Fabula et l'étoile de Saint-Pétersbourg

• AUTRICE : Marie Alhinho.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Russie, empire, vingtième siècle, danse classique, ballet, rigueur, raffinement, compétition, intégration, entraînement, ressources, déguisement, dissimulation, alliances, personnages historiques, quête, cristal, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, tensions politiques, conflits sociétaux, révolte, révolution, insurrection, colère, famille royale, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie...
• PAGES : 200.

9,95¤.

Ma chronique du tome 3 : ici.

Orphéa découvre la Russie impériale !

Cette fois, c'est dans la Russie des tsars qu'est envoyée Orphéa ! Projetée en 1903 à Saint-Pétersbourg dans un contexte politique tendu, elle se retrouve sous la protection de l'exigeant maître de ballet Marius Petipa. Malheureusement, cet allié inattendu pourrait bien lui mettre des bâtons dans les roues : il convoite l'Étoile du Soir, le cristal qu'est justement venu récupérer Orphéa ! L'aide de ses nouveaux amis danseurs ne sera pas de trop pour permettre à la jeune espionne de réussir sa mission...

L'AUTRICE : Marie Alhinho est une jeune autrice passionnée de littérature jeunesse et d'Histoire, dont le ton frais et contemporain nous fait voyager dans le temps avec une grande facilité !

L'ILLUSTRATRICE : Miss Paty est une illustratrice de bandes dessinées et de romans pour la jeunesse.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du quatrième tome d'une saga historique pour enfants pétillante et haute en couleurs, Orphéa Fabula ou une intrépide héroïne qui nous fait à chaque opus de ses aventures voyager dans le temps et de l'espace. Cette fois-ci, c'est pour Saint-Pétersbourg et la Russie tsariste de Nicolas II qu'elle nous embarque et je remercie infiniment les éditions Poulpe Fictions pour l'envoi de ce très beau roman qui fonctionne comme une véritable capsule temporelle !

Avant toute chose, je tiens à préciser que je n'avais pas lu les trois premiers tomes d'Orphéa Fabula avant d'entamer celui-ci. On m'avait assuré que les tomes étaient suffisamment indépendants les uns les autres, chacun nous proposant une mission inédite de la jeune espionne, pour être lus séparément, sans même forcément respecter un ordre. Et c'est effectivement le cas. Je ne me suis pas sentie perdue ou perplexe lors de ma lecture. J'avais plutôt la sensation très agréable de regarder l'épisode d'un de mes dessins animés d'enfance, au hasard, et j'ai simplement savouré ce pur instant de nostalgie que m'a offert ici Marie Alhinho, dont je découvrais alors la plume très dynamique et enjouée.

Par ailleurs, si je devais comparer ce livre à un dessin animé, ce serait certainement Kim Possible ! Les deux intrigues ont en effet beaucoup de points communs : une jeune héroïne, espionne, jolie, courageuse et ingénieuse, avec aussi ses tracas d'adolescente ; ses deux petits frères, des jumeaux qui sont de vraies piles électriques et qui lui mènent la vie dure ; des parents exemplaires mais qui font des cachotteries ; des gadgets à gogo mais surtout beaucoup de matière grise et d'agilité ; des contacts réguliers avec une société d'espionnage secrète par le biais d'un intermédiaire indispensable et tout aussi jeune que l'héroïne qui fait office d'associé, un animal de compagnie qui fait un super sidekick... Même la grand-mère délurée et incomparable à aucune autre est présente ! La seule différence majeure au fond, et qui fait qu'à mes yeux Orphéa est encore plus incroyable que ma chère Kim Possible, si cela est justement possible, c'est que la première voyage dans le temps (et qu'il lui manque un Robin Trépide bébé d'amour aussi) ! Si ce n'est pas trop stylé, ça ! Enfin, le voyage dans le temps bien sûr car, ne pas avoir son Robin Trépide, c'est triste...

Cependant, le but de cette chronique n'est pas de présenter Orphéa Fabula comme étant la pâle copie de Kim Possible car ce n'est pas la réalité. En effet, la patte de Marie Alhinho se ressent tout au long du récit. C'est son univers, son imaginaire, sa trame narrative qu'elle nous livre entre ces pages. Son écriture, tout comme l'héroïne de sa saga, a une réelle personnalité. Par ailleurs, j'ai ressenti au cours de ma lecture un réel lien entre Orphéa et sa créatrice, Marie Alhinho. Je ne connais pas cette dernière personnellement, bien sûr, mais je reste persuadée, et cette impression s'est renforcée avec mon "analyse" d'après-lecture que j'essaye d'effectuer avec chaque ½uvre dans laquelle je me suis plongée, que l'autrice a mis beaucoup d'elle-même dans la série littéraire qu'elle a créé, c'est juste indéniable. Orphéa et elle sont, je pense, très semblables : malicieuses, pleines d'énergie, captivantes et joliment culottées. Bref, elles ne sont pas comme les autres, elles ont leur personnalité bien affirmée et qui nous éblouit. Cela me donne d'autant plus envie de me délecter des autres ouvrages de l'autrice. Cela me plairait effectivement énormément de retrouver sa plume qui a le pouvoir de charmer petits et grands.

Avant d'aborder d'autres points de ma chronique, je tenais aussi à souligner que la comparaison que j'ai fait avec Kim Possible est à mes yeux très flatteuse car ce dessin animé m'a profondément marqué et a une petite place spéciale qui lui est attribué dans mon c½ur. Justement, ce parallèle que j'ai établi entre Orphéa Fabula et Kim Possible m'a permis de réaliser que j'aurais adoré lire une telle série livresque durant mon enfance. De l'aventure, des péripéties, des complots déjoués, des personnages attachants aux fortes personnalités, un brin d'humour juste ce qu'il faut pour égayer ma journée bénie de petite lectrice insouciante et toujours joyeuse, la tête dans les nuages et les yeux dans les étoiles... Que demander de plus ? Orphéa Fabula regorge de cette magie bienveillante et extraordinaire de l'enfance. Ce livre dégage une aura qui nous apaise et qui nous enferme comme dans un cocon de douceur. Il a un savant goût de nostalgie, telle une madeleine de Proust salvatrice qui viendrait nous rappeler nos jours heureux et notre innocence quand cela ne va pas. Je dis sûrement cela parce que j'ai lu ce roman à un moment où je me sentais patraque, tant physiquement que moralement, le premier état influant sur le second. Orphéa Fabula a agi sur moi à ce moment-là comme un pansement pour mes bobos de fillette en quête de palpitant et de compagnons de route qui lui ressemblent.

En effet, je me suis pas mal identifiée à Orphéa, ainsi qu'aux deux amis qu'elle va se faire au cours de son incroyable quête. Comment ne pas les aimer tous les trois ? J'avoue adorer particulièrement les grands yeux si expressifs que Miss Paty, une illustratrice fabuleuse dont je vais décidément suivre de très près le minutieux et adorable travail à partir de maintenant, a fait à Orphéa, qui est d'autant plus mignonne dans mon imaginaire grâce à elle, je trouve ! Mascha et Kostia (et non Mischka) sont eux aussi deux personnages absolument charmants, j'aurais voulu en savoir beaucoup plus sur eux ! J'ai trouvé cela dommage qu'ils n'aient pas un rôle plus important que ça mais, la discrétion d'Orphéa pour garder sa mission secrète oblige, il ne pouvait en être autrement.

Cela me permet d'aborder un des seuls "véritables" points négatifs que j'ai pu trouver au roman, si je peux le dire ainsi : son manque de contenu. Certes, c'est palpitant, l'histoire se boit comme du petit lait et m'a indéniablement fait retomber en enfance. Cependant, elle m'a aussi permis de réaliser qu'en tant qu'adulte, mes attentes étaient désormais différentes. Pourtant, j'ai souvent lu des livres jeunesse au nombre de pages certes petit mais ces dernières contenaient juste ce qu'il faut, à la bonne mesure, pour pleinement me satisfaire. Rien ne manquait et il n'y avait pas forcément besoin d'épiloguer davantage sur des pages et des pages, bien au contraire. Ici, j'ai trouvé que ce livre, L'étoile de Saint-Petersbourg, manquait de beaucoup d'informations sur la période qu'il couvrait, ainsi que sur les personnages historiques qu'il mettait en scène. Par ailleurs, en parlant de la fameuse étoile de Saint-Pétersbourg, à savoir la pierre précieuse qu'Orphéa doit aller chercher, on n'en parle in fine pas tant que ça ! On sait qu'il est urgent de la mettre en lieu sûr, entre de bonnes mains, mais on ne sait pas pourquoi ! Le mystère reste entier et j'imagine que, si j'avais lu les tomes précédents, j'aurais compris l'importance de ces artéfacts... Mea culpa.

J'ai aussi trouvé cela bizarre qu'Orphéa soit acceptée aussi facilement au sein des ballets russes. Car oui, la danse classique est au c½ur de l'histoire également et du coup, cela m'a fait d'autant plus plaisir de lire ce livre. Toutefois, je déplore la facilité de l'avancement de l'intrigue. Certes, on nous explique qu'Orphéa pratique régulièrement la gymnastique et a fait de la danse classique par le passé. Néanmoins, cela fait longtemps qu'elle ne s'y est pas remis et, si la gymnastique aide sûrement grandement à la pratique de la danse classique, l'un ne peut remplacer l'autre ! Surtout qu'Orphéa n'a jamais connu les conditions d'apprentissage au sein des ballets russes, ni ce qui y était clairement requis pour y assurer sa place. Or, elle arrive à s'intégrer avec une aisance déconcertante ! Cela m'a pas mal perturbée au début mais in fine, j'ai réussi à passer outre.

Malgré ces petits bémols que j'ai soulevé, je considère néanmoins que ce tome quatre, à défaut de pouvoir le comparer à ses prédécesseurs, est une jolie petite réussite. En effet, je suis d'avis que, si un livre parvient à allumer la flamme vibrante et vorace de l'insatiable curiosité dans l'esprit éveillé d'un jeune lecteur, ou même d'un moins jeune d'ailleurs, le combat est déjà gagné selon moi. Surtout qu'un roman, quelqu'il soit, n'est pas censé se substituer au thème/domaine qu'il aborde, ou ici à un livre d'histoire. J'aurais juste aimé un peu plus de profondeur et de détails mais je suis sûre que Marie Alhinho n'a pas lésiné en matière de recherches et de véracité. Elle a romancé son sujet de façon à le rendre attractif et vivant aux yeux de son lectorat, et c'est tout à son honneur car cela fonctionne très bien. Oui, j'en attendais plus, c'est certain. Néanmoins, je n'oublie pas le fait que ce roman a su me prendre par la main et me faire m'évader le temps de deux cent pages qui ont passé bien trop vite à mon goût, ni la volonté de Marie Alhinho d'insuffler de la fraîcheur et son petit grain d'écrivaine passionnée au sujet déjà bien sombre qu'est la naissance du communisme en Russie. Cela permet au moins aux jeunes lecteurs comme aux grands nostalgiques de ne pas avoir comme seule image des Romanov et de leur pays celle du film d'animation Anastasia, aussi belle, triste, grandiose, fantastiquement racontée soit-elle. En tout cas, j'espère que ce roman se basant sur un sujet d'histoire qui me fascine depuis toujours saura donner l'envie à quiconque de se renseigner par lui-même et d'élargir ainsi son champ de connaissances. Mais je ne m'inquiète pas trop pour ça !

Et puis, je suis assez médisante à ce niveau là car les pages de fin d'ouvrage nous offrent de beaux renseignements sur cette Russie tsariste qui a pris l'ampleur d'un véritable mythe au fil des décennies et sur laquelle il y aurait encore tant à dire.

Au fond, je dirais pour conclure que j'ai juste essayé de mettre à mal avec cette chronique un livre dans lequel j'aurais tout simplement souhaité rester beaucoup plus longtemps.
Trois cent, quatre cent, même cinq cent pages d'Orphéa Fabula ne m'auraient pas dérangées, bien au contraire. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et toutes mes histoires d'enfance, comme un opus d'Orphéa, se terminaient bien trop rapidement, au point que je m'y replongeais inlassablement. Ce sera sûrement le cas avec ce livre. Mais, avant cela, et avant de découvrir avec une excitation folle le cinquième tome de la saga, j'ai déjà trois missions spéciales qui m'attendent ! Et je suis prête à relever le défi à trois reprises avec panache et ferveur, comme Orphéa ! Cette héroïne colorée, très attirante, attachante, tellement bien dessinée par la brillante Miss Paty, dont je découvrais pour la première fois aussi le superbe travail, m'aura résolument séduite. Je la remercie infiniment d'être devenue l'héroïne de mes jours d'enfance alternatifs, dirons-nous. Mais l'enfance a-t-elle véritablement une fin ? Avec Orphéa, la réponse est indéniablement non. J'ai retrouvé avec ce livre le goût des chocolats chauds, de mes innombrables peluches qui m'entourent durant ma lecture, de mes rêves de voir la vie en grand et constellée de paillettes, de tout simplement ouvrir mon c½ur et mon esprit à l'aventure avec un grand A et de me montrer toujours courageuse et fidèle à mes valeurs. Eh oui, un petit livre comme celui-là a in fine beaucoup de choses à nous apprendre quand on y pense... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Poulpe Fictions, 2019, Orphéa Fabula, Tome 4 ♥, L'étoile de Saint-Pétersbourg, Marie Alhinho, Littérature française, Jeunesse, Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Russie, empire, vingtième siècle, danse classique, ballet, rigueur, raffinement, compétition, intégration, entraînement, ressources, déguisement, dissimulation, alliances, personnages historiques, quête, cristal, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, tensions politiques, conflits sociétaux, révolte, révolution, insurrection, colère, famille royale, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie, Bonne lecture
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#Posté le lundi 08 avril 2019 17:24

Modifié le vendredi 28 février 2020 15:49

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T1 : Comment ne pas devenir cinglée ?

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T1 : Comment ne pas devenir cinglée ?

• TITRE V.O. : The Spinster Club - Book One : Am I normal yet ?
• AUTRICE : Holly Bourne.
• ANNÉE : 2015 (ANGLETERRE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Littérature ado.
• THÈMES : Adolescence, lycée, jeunesse, féminisme, acceptation de soi, amitié, maladie mentale, troubles, tocs, combat, famille, conflits, normalité, musique, pop culture, tranche de vie, confiance en soi, complexes, féminité, sexisme, relations hommes/femmes, premiers émois, amour, attirance, doutes, interrogations, se remettre en question, humour, rechute, aller de l'avant, amertume, déception, espoir, courage, expériences de la vie, roman d'apprentissage, grandir, rêves, lutte contre le patriarcat, personnages hauts en couleur...
• PAGES : 464.

Dès 14 ans - 17,95¤.

Ma chronique du tome 2 : ici.

Dans le Club des Vieilles filles (comprendre : filles indépendantes et fières de l'être !), elles ont 17 ans et elles sont trois... Lottie, belle brune qui collectionne les garçons autant qu'elle les fait fuir par son intelligence. Amber, la pétulante rousse qui complexe de sa taille de girafe... et Evie. Evie a des crises d'angoisse qui l'obligent à se laver les mains 60 fois par jour et qui lui ont gâché la vie pendant des années. Aujourd'hui, elle ne rêve que d'une chose : devenir enfin " normale " ! Lycée, fêtes, copines... et un premier petit copain normal, est-ce trop demandé ?

L'AUTRICE : Holly Bourne est une jeune femme pétillante qui aime les comédies musicales, Harry Potter, la musique rock, le vin rouge... et le féminisme. Elle a longtemps été journaliste et responsable du courrier des lecteurs sur un site dédié aux adolescents. Sensibilisée aux problématiques des jeunes femmes d'aujourd'hui, elle a eu envie de les mettre en fiction avec Strong Girls Forever. Elle est devenue une porte-parole incontournable de la cause féministe en Grande-Bretagne. Son message ? "Votre voix compte, vous n'avez pas à demander la permission pour crier votre opinion sur les toits."

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un premier tome d'une saga extrêmement prometteuse et qui se veut girl power à 200% : Comment ne pas devenir cinglée ?, issu de la pétillante série de livres pour ados Strong Girls Forever. Tout d'abord, je tiens à sincèrement remercier les éditions Nathan pour ce sublime envoi qui apporte avec lui un véritable vent de fraîcheur. C'était aussi l'occasion rêvée pour moi d'enfin découvrir la plume d'Holly Bourne, autrice également à l'origine de la populaire saga littéraire Geek Girl, aussi parue chez Nathan. Vous l'aurez compris sans doute, je n'ai pas lu cette saga-ci mais j'ai bien l'intention de le faire, prochainement j'espère, au vu du COUP DE FOUDRE ϟ que j'ai eu pour ce tome introducteur à Strong Girls Forever. Voilà, je ne ménage même pas le suspense ; en même temps, rien que le titre de l'½uvre (celui de la saga dans son ensemble ; quoique, l'appellation du premier tome est sympa et me parle aussi fortement) annonçait déjà la couleur. D'ailleurs, en parlant de couleur (quelle transition du tonnerre !), le rose, plus particulièrement la teinte fuchsia dominante de la couverture de ce livre-ci, ne sont pas appréciés de façon générale à leur juste valeur selon moi. I've said what I've said. Mais, in fine, ce n'est pas une couleur qui nous définit : c'est ce que cela représente pour nous qui importe. Tout cela pour vous dire que le rose ne devrait pas être stigmatiser la gente féminine dès le plus jeune âge mais qu'on peut cependant le choisir comme notre étendard (peut-être pas à la façon d'Elle Woods dans La Revanche d'une blonde, mais si cela vous inspire, n'hésitez pas) SI L'ON EN A ENVIE. C'est le petit message que je tenais d'ores et déjà à faire passer car, pour commencer, le fuchsia et le jaune foncé sur une couverture de livre, c'est le COMBO GAGNANT pour moi. Et puis, surtout, si une chose est parfaitement claire avec Holly Bourne, c'est celle de créer et de proposer à son lectorat des personnages de jeunes filles fortes, qui n'ont pas peur de dire tout haut ce qu'elles pensent tout bas, qui ont du cran et toujours le poing levé (de rien pour la chanson d'Amel Bent qui tourne en boucle dans votre tête maintenant). Néanmoins, ces protagonistes tout feu tout flammes ne sont pas infaillibles, cela va de soi : elles sont des êtres humains avant tout, avec leur lot de défauts, leurs doutes, leurs angoisses, notamment vis-à-vis de leur féminité et de l'épineux rapport homme/femme. Holly Bourne nous fait comprendre dans ce titre que la militante pour les droits des femmes parfaite, ça n'existe pas, ni plus ni moins, et elle introduit ainsi tout en douceur de jeunes lectrices, et même de moins jeunes aussi, au mouvement féministe, le tout avec beaucoup de justesse et de réalisme. Laissez-moi vous expliquer plus en détails pourquoi ce roman est juste génial, à de nombreux points de vue.

De base, le synopsis et surtout son cadre pourraient ne pas vous vendre du rêve : encore un récit pour ados qui se déroule donc dans un lycée, qui plus américain. Personnellement, j'adore les tranches de vie adolescentes car cela ne tombe pas toujours forcément dans le cliché planplan de l'énergumène blasé, obsédé par la question de la première fois et qui ingurgite plus de p'tits coups que le groupe Licence IV. Ne me demandez pas d'où elle m'est venue, celle-là... Alors oui, il y a bien dans ce roman des scènes de soirées endiablées et de beuveries interminables, avec modération cependant, ainsi que de jeunes adultes au comportement indéchiffrable qu'on aimerait juste renvoyer au doux temps de l'enfance idyllique, insouciante, innocente et si mignonne afin de les laver de leur stupidité crasse. Oui, je sais, j'aime l'association de ces deux mots. Beaucoup, même. Bref, tout ça peut sonner terriblement cliché mais, à un moment donné, il faut savoir regarder la vérité en face. Or, justement, ce qui rend le récit d'Holly Bourne si authentique ici, c'est qu'elle s'inspire de choses qu'elle a elle-même vécues par le passé. Quand on nous parle de ses expériences de vie, surtout en les évoquant sans filtre ni fioritures comme le fait l'autrice ici, cela se ressent immédiatement je trouve. Cela nous rappelle également que la vie réelle est pleine de surprises, qu'elle dépasse même souvent la fiction, tant en matière d'aberrations que de miracles. En tout cas, le récit d'Holly Bourne, écrit avec beaucoup de mordant caractéristique d'une plume pétillante et malicieuse, m'a beaucoup parlé et je pense que le public visé, à savoir les adolescents, autant que les moins jeunes, je le rappelle, pourra s'identifier aux divers personnages rencontrés au cours du récit. Les lecteurs, quel qu'ils soient, se reconnaîtront dans les situations dans lesquelles ces derniers se retrouvent. Ils auront une impression de déjà vu à la fois troublante et réconfortante, dans le sens où l'on se dit que l'on n'est pas tout seul à avoir été assailli par de tels doutes, à avoir traversé cela et à en être ressorti grandi. C'est l'un des tours de force de ce récit : celui de nous raconter l'existence quotidienne avec ses imperfections, ses désillusions, ses désagréments, ses peines, une existence qui se déroule avec pertes et fracas mais qui comporte aussi ses joies et possède un certain éclat.

L'une des autres grandes qualités de ce roman, c'est sa protagoniste, du moins dans ce tome-ci. En effet, si ma déduction est la bonne, étant donné que cette saga est une trilogie, chacun des trois personnages principaux aura le droit à son tome consacré à son propre point de vue. Et, même si j'adore Lottie et Amber car ces deux nénettes sont juste géniales, elles déchirent leur maman, je peux d'ores et déjà vous dire que la narration d'Evie va énormément me manquer. J'ai tout bonnement adoré vivre cette histoire à travers ses yeux, ceux d'une jeune femme qui se déprécie constamment, qui pense toujours au bien-être des autres avant de songer au sien, qui souhaite seulement être aimée telle qu'elle est, sans qu'on la juge, sans qu'on la plaigne. Qu'on la chérisse et qu'on l'accompagne, tout simplement. Je me suis beaucoup retrouvée en elle car elle se met à chaque seconde qui passe énormément de pression sur les épaules, elle ne se laisse jamais le temps de souffler, de se considérer comme autre chose qu'une fille anormale. Aussi, elle a horreur de déranger qui que ce soit. Elle garde tout en elle, ses problèmes, son combat permanent, la noirceur de ce qui la ronge et qu'elle ne peut pas contenir, gérer toute seule. Elle refuse de s'avouer vaincue, d'admettre son impuissance face à quelque chose d'injuste qui la dépasse complètement. Elle est peut-être très bornée mais elle est surtout extrêmement courageuse et, de la voir ainsi se démener afin de pouvoir s'assurer une existence un minimum correcte au niveau social, moral, mental, mais aussi physique (car la maladie d'Evie la pousse à se faire mal, à un point où cela nous en retourne carrément l'estomac), cela m'a mis une sacrée claque dans la figure. J'avais juste envie d'entrer dans le roman pour serrer Evie tout fort dans mes bras et lui dire que ça allait aller, car elle est une battante, vive d'esprit, drôle, inspirante, qui sait voir la véritable valeur de chaque petite chose sauf, ironiquement, de sa propre personne. Je voulais être là pour elle, pour être celle qui pourrait jouer ce rôle : celui de l'amour propre. Car Evie mérite d'être inondée d'amour, d'être soutenue, choyée, protégée. Son combat de tous les instants m'a donné des ailes, la volonté d'avancer mais à mon propre rythme. C'est une sacrée leçon de vie que j'ai pu recevoir dans ce premier tome.

D'ailleurs, en parlant d'Evie, j'ai adoré le fait que, grâce à ce personnage, Holly Bourne puisse traiter de deux sujets aussi forts dans ce récit, à savoir : le féminisme et la maladie mentale. Ce n'est pas une surprise car les quelques lignes du résumé du livre nous l'apprennent d'entrée de jeu. Par ailleurs, je ne sais pas vous, mais je trouve que ce synopsis envoie grave du pâté. Personnellement, cela m'a mis directement l'eau à la bouche et m'a fait sentir que, non, ce début de trilogie et même l'ensemble de la saga ne seraient pas comme les autres récits pour ados de la littérature américaine qu'on a vus et revus. J'avais de suite compris avec ce maigre nombre de phrases qui vont droit au but, qui frappent fort et qui m'ont fait l'effet d'un véritable tourbillon d'énergie qu'il y avait du changement dans l'air. Allier féminisme et TOCS dans une même intrigue, cela relève du génie à mes yeux ! Les deux thématiques peuvent sembler n'avoir rien à voir mais l'autrice nous prouve le contraire avec un aplomb saisissant. Je ne vous cache pas qu'au départ, je me suis légèrement inquiétée de voir ainsi deux sujets aussi importants abordés de front dans un même livre, le risque étant que l'un éclipse injustement l'autre et que le récit ne soit pas égal à ce niveau-là. Or, Holly Bourne a réussi l'exploit non seulement de s'en tenir à sa ligne conductrice qui est celle de trois jeunes femmes, de leur rencontre marquée d'une pierre blanche et de leurs interrogations concernant leur féminité et leur place en ce bas monde de mâles dopés à la testostérone (Joel en est l'exemple parfait et c'en est à mourir de rire tant cela est ridicule et tellement approprié à la fois), tout en parlant avec une immense justesse de la maladie mentale d'Evie, en nous donnant l'impression d'être dans la tête de cette dernière, comme si nous aussi on sentait les bactéries grouiller autour de nous, dans notre corps aussi, nous submerger et nous tuer à petit feu. Car tel est le fléau d'Evie : celui d'avoir le besoin compulsif de se laver les mains, l'ensemble du corps aussi, et même de le décrasser à l'intérieur. Cela m'a rappelé le très poignant roman de John Green, Tortues à l'infini, dans lequel l'héroïne, Aza, souffre du même mal. Les deux auteurs arrivent à en parler de façon très différente, avec leurs propres mots, leur propre style d'écriture, tout en le faisant tous les deux de manière authentique, au plus proche du réel. Ils arrivent le temps d'une lecture à nous plonger au c½ur de cette réalité insoutenable, à nous faire vivre une expérience aussi traumatisante qu'enrichissante. En effet, ce que j'en retiens, c'est que personne ne devrait voir la douleur qu'elle subit, de quelque nature que celle-ci soit, être minimisée dans l'opinion d'autrui, comme si cela n'était pas grand chose, comme si cela pouvait être résolu comme par magie. Cette banalisation de la souffrance, de la maladie, m'agace profondément. Car, en attendant, des gens vivent un véritable calvaire, et ils doivent se battre bec et ongles contre cela tout seuls. Dans le cas d'Evie, qui est aussi celui de beaucoup d'autres, sa maladie n'est pas visible car elle arrive plus ou moins à maintenir les apparences et à garder la tête haute. Pour autant, cela doit faire mal d'entendre le commun des mortels parler des TOCS et de la dépression comme si ce n'était qu'une passade, comme si cela était propre à tout le monde, comme si tout le monde était déjà passé par là, comme on se remettrait d'une grippe ou de la varicelle. J'ai trouvé qu'en quelques mots, quelques phrases bien tournées et percutantes, l'autrice parvenait à nous toucher en plein c½ur, à nous faire prendre conscience de faits essentiels, à nous faire nous remettre en question aussi, à nous motiver à être plus vigilants, et dans nos paroles, et dans nos actes. A avoir plus tendance à tendre la main à ceux qui en ont besoin. En clair, à faire preuve de bon sens et d'humanité. C'est un enseignement que je n'oublierai pas et qui m'a marquée tout autant, si ce n'est plus, que l'éveil au féminisme que nous propose l'autrice.

Par ailleurs, abordons le sujet dès maintenant. Le féminisme étant quant à lui au c½ur de la saga toute entière, Holly Bourne n'avait pas intérêt à se planter. Comme je vous le disais en début de chronique, la féministe parfaite n'existe pas. Et, à mes yeux, il n'y a pas de façon parfaite d'en parler non plus. Dans le cas d'Holly Bourne, s'il peut y avoir quelques maladresses parfois, elles sont vite oubliées car on ressent tout au long de l'oeuvre la sincérité du propos de son autrice. De toute manière, Holly Bourne n'est pas une experte en la matière : elle est simplement une femme qui a choisi les mots pour élever sa voix et d'inventer des histoires empreintes du réel afin de s'adresser essentiellement à de jeunes lecteurs, même si son lectorat est loin d'être restreint à mon sens, je ne cesserai jamais de vous l'asséner, et de leur ouvrir l'esprit, de les faire réfléchir par eux-même en leur montrant des pistes à suivre. Aux yeux d'un/une féministe "confirmé", calé sur le sujet, le livre d'Holly Bourne ne leur semblera être qu'une mise en bouche bien peu satisfaisante car il/elle est déjà bien au fait de ce qui s'y dit. En revanche, pour des prés-ados/ados qui sont encore en pleine réflexion concernant leur identité en tant qu'individus, leur sentiment d'appartenance ou non à un sexe, et dont le cerveau carbure à 200% à l'heure à chaque seconde de la journée pour trouver des réponses à leurs questions incessantes, Comment ne pas devenir cinglée ? est certainement le bon moyen pour eux de laisser leur esprit se reposer, se détacher même de ce type d'interrogations obsédantes et perturbantes, et de s'accorder simplement le temps de vivre pleinement leur jeunesse, de faire des expériences sans se laisser envahir par un stress plus néfaste qu'autre chose. Dans le cas de ce livre, nos héroïnes vont beaucoup se torturer sur ce type de questions, notamment concernant leur rapport avec le/les garçon(s) qui l'/les attirent, et commettre des impairs, allant jusqu'à tomber dans l'extrême de la primauté de la femme pour l'une d'entre elles. Holly Bourne nous fait comprendre que trouver un juste milieu n'est jamais facile, ni prédéfini. Le plus important, et c'est ça que j'ai aimé par-dessus tout, c'est de rester fidèle à soi-même et d'être ouvert à la DISCUSSION, de laisser les idées fuser. La communication, c'est hyper important, et c'est ce qui nous permet de grandir, de déployer nos ailes, de voir les choses autrement et de nous déculpabiliser souvent, car on se rend compte qu'on n'est pas les seuls à ressentir certains sentiments ambigus. J'ai énormément aimé le fait que nos trois héroïnes soient brutes de pomme, qu'elles ne tournent pas sept fois leur langue dans leur bouche avant de parler. Elles s'expriment librement, sans honte aucune, et cela fait juste un bien fou. Peu importe le moment ou le sujet en question, si cela les travaille, il faut que cela soit mis sur le tapis. Ce moment par exemple où elles discutent avec un panache inouï des règles alors que les garçons de leur connaissance les entendent de façon distincte m'a tout simplement pliée en deux. C'est irrévérencieux, inattendu, culotté, d'une franchise désarmante, et j'avais tellement envie de prendre part à cette conversation, bon sang ! Ce sont des choses de la vie, non, qui nous concernent directement. Pourquoi une telle animosité, un tel silence autour de ce qui fait ce que nous sommes ? Moi je dis, on devrait tous avoir notre club des "vieilles filles"/"vieux garçons" (oui, ce terme devrait exister aussi, être tout autant répandu en tout cas !) pour pouvoir parler calmement ou au contraire avec animation de ce genre de choses si l'envie nous en prend. La fierté avant la honte, ce sera toujours le meilleur choix, vous ne pensez pas ?

Concernant les deux autres protagonistes, Lottie et Amber, je me rends compte que je n'ai pas encore clairement abordé leur cas. Je pense que je voulais entièrement consacrer cette chronique à Evie, au personnage exceptionnel qu'elle est. Et je sais, j'en mets ma main à couper, que j'aurai pleinement l'occasion dans les deux prochains tomes, de pouvoir parler à loisir de ces deux formidables amies, qui sont intrépides et à la hauteur des attentes inespérées d'Evie dans ce tome-ci, à la hauteur de nos attentes. Je vous dirais juste que Lottie est une superbe brunette, extrêmement forte et brillante, qu'elle est aussi une incorrigible romantique qui aimerait trouver le bon au lieu de sans cesse se contenter de ceux qui sont juste attirés par son physique et effrayés par toutes ses incroyables capacités (ne vous imaginez pas des choses, bande de pervers, je vous vois), ce qui se comprend parfaitement (le souhait de Lottie d'amour, pas celui des crétins qui ont la chance inouïe de croiser sa route). Quant à Amber, si cette dernière a pu me taper sur les nerfs parfois, à se mêler de ce qui ne la regardait pas, je ne lui en tiens cependant guère rigueur car Amber est une amie qui se soucie des autres, qui est toujours là pour ceux qu'elle aime, même quand elle s'en prend plein dans la figure. Elle ne pense certainement pas à mal et, quand elle s'engage dans quelque chose, elle le fait à fond. Et puis, elle a de magnifiques cheveux roux, je me les imagine comme une vraie crinière à la Mérida. Cela méritait d'être souligné et il serait grand temps qu'elle se rende compte qu'elle possède la plus belle couleur de cheveux qui soit. On est d'accord, n'est-ce pas ? Surtout, ce que j'ai le plus aimé chez Amber, c'est qu'elle soit celle parmi les trois qui ne mâche VRAIMENT pas ses mots. Les pensées fusent et la parole suit. Cela donne lieu à des scènes rocambolesques, à des répliques absolument hilarantes qui resteront gravées dans ma mémoire. Avec Amber, on ne s'ennuie jamais. Pour autant, celle-ci n'est pas là que pour amuser la galerie : même la petite pique la plus anodine peut être à l'origine d'un certain nombre d'interrogations existentielles, et mener à une totale remise en question. Amber est sûrement une grande gueule, mais c'est une grande gueule pensante et utile. Voilà, ça, c'est dit. J'ai tout simplement hâte de découvrir le point de vue de Lottie et celui d'Amber dans les deux prochains tomes. Cela me permettra de mieux les connaître et autant dire que je n'attend que cela, de me sentir encore plus proches d'elle, de continuer à suivre l'histoire du fantastique club des vieilles filles mais sous un autre angle. Cela promet d'être très instructif et explosif ! J'espère néanmoins qu'on nous parlera aussi plus de personnages issus de la sphère d'Evie, comme par exemple sa remarquable petite s½ur, qui aurait mérité un tome bonus à elle toute seule tant j'ai adoré la merveilleuse complicité qu'il y a entre sa formidable grande s½ur et elle, tant elle-même est extraordinaire, incroyable, un véritable pilier pour sa grande s½ur chérie en temps d'orage et une source de joie inépuisable lorsque cette dernière est plus apaisée, moins tourmentée par ses démons. Mais, étant donné que les trois tomes de la saga sont parus il y a déjà deux-trois ans, quatre ans pour le premier, je pense que je peux toujours rêver pour mon tome HS. En tout cas, je croise les doigts pour retrouver par la suite [nom de la s½ur], le si attachant et bouleversant Oli, qui a capturé mon c½ur dès les premiers instants de notre rencontre, et même la douce Jane, qui mérite amplement que l'on dépasse les premières impressions péjoratives que l'on peut avoir sur elle. Au fond, tous les personnages de cette histoire méritent qu'on apprenne à voir au-delà des apparences, à mieux les connaître (sauf Guy, peut-être - je ne lui pardonne toujours pas pour l'instant). Dans mon c½ur, je suis sûre qu'on se retrouvera tous et j'en trépigne déjà d'impatience.

Je vous invite donc de ce pas à noter dans votre agenda que le tome deux des Strong Girls Forever paraîtra en juin 2019 ! Je suis si contente que le délai de parution entre le tome un et le deux soit si resserré ! En même temps, le fait que la saga soit parue depuis "longtemps", du moins pour ce tome un c'est certain, permet une traduction plus rapide, pour mon plus grand bonheur ! Par ailleurs, j'avais oublié de préciser que c'était Anne Guillon, la traductrice "officielle" de Cathy Cassidy en France, qui s'est chargé de la transition vers le français du tome un de Strong Girls Forever. Je ne sais pas si elle s'était déjà occupée de la traduction de Geek Girl (à vérifier quand je lirai cette saga ; ayant été convaincue par la plume et la vision du monde d'Holly Bourne, j'ai encore plus envie de le faire maintenant), mais, quand j'ai vu ça au tout début de Strong Girls, je me suis dis que c'était un signe. Signe que ce roman allait être juste exceptionnel. Et je ne m'y suis pas trompée. Ça vous dit de rejoindre vous aussi le club hyper stylé et VIP des Vieilles Filles ? Venez, on a des gâteaux ! (et on y parle de menstrues)

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T1 : Comment ne pas devenir cinglée ?
COUP DE FOUDRE ϟ aussi flamboyant que les cheveux d'Amber (quoiqu'elle en dise, ils sont magnifiques), impressionnant que l'aura et l'intelligence de Lottie et inspirant que le courage d'Evie.

« Amber a sorti les griffes.
- Le Club des Vieilles Filles, pauvre crétin sexiste ! Evie, Lottie, on se voit chez moi après les cours.
Elle m'a décroché un regard qui signifiait : "Non mais sérieux, qu'est-ce que tu lui trouves ?", avec des mouvements de menton furieux dans sa direction.
Lorsque j'ai parcouru la page, je l'ai aimée encore plus. Elle avait même prévu quinze minutes de pause "gâteaux apéro".
Mais je ne m'attendais pas au sujet de discussion qu'elle avait choisi.
- Tu veux vraiment qu'on parle des règles ?
Guy a failli s'étrangler avec son Coca Light.
- Vous allez consacrer une réunion entière à vos menstruations ?
Amber l'a fusillé du regard tandis que je virais au rouge sang - c'est le cas de le dire.
- Ce n'est pas notre faute si on saigne.
On a tous fait la grimace.
- Emploi non indispensable du verbe "saigner", a chuchoté Lottie.
Nous avons toutes les deux éclaté de rire.
- C'est dégueu, a dit Guy.
- C'est toi le dégueu.
- Moi, au moins, je ne suis pas un monstre qui saigne pendant des jours sans en mourir.
Nouveau regard assassin d'Amber.
- Je refuse de continuer tant qu'IL sera là. »
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#Posté le lundi 25 février 2019 08:26

Modifié le vendredi 10 janvier 2020 06:22

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