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FICHE LECTURE : La fille de Joyce

FICHE LECTURE : La fille de Joyce
• TITRE V.O. : The Joyce Girl.
• AUTRICE : Annabel Abbs.
• ANNÉE : 2016 (ROYAUME-UNI) ; 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Biographie romancée, roman historique.
• THÈMES : Destin de femme - XXème siècle - Paris - Irlande - Londres - Zurich - Amour - Attirance sexuelle - Oppression familiale - Inspiration - Création littéraire - Danse - Affirmation de soi - Besoin d'émancipation - Rêves - Espoir - Thérapie - Maladies mentales - Psychiatrie...
• PAGES : 416.

Ma chronique de Frieda : ici.

James Joyce était son père. Samuel Beckett, son grand amour. Voici son histoire.

Paris, 1928. Lucia Joyce vient de se produire sur la scène avant-gardiste du théâtre des Champs-Élysées et les journaux ne parlent plus que d'elle. Ils voient dans cette danseuse de génie, autodidacte et pionnière de la danse contemporaine, un avenir brillant... prédisant même qu'elle fera oublier qu'elle est la fille de James Joyce. C'est sans compter sur la puissance dévastatrice de cette famille, dont chaque membre va laisser doucement Lucia s'enfoncer dans la folie.

Zurich, 1934. Alors que sa vie est en lambeaux, Lucia est envoyée par son père chez le psychanalyste Carl Jung. Restée muette pendant des années, elle a décidé de parler.

Avec une grande finesse, Annabel Abbs livre l'histoire terrifiante d'une femme et d'une artiste dont le talent a été annihilé par une société corsetée et conservatrice. Elle est ainsi devenue l'une de ces « artistes sans ½uvre », comme Camille Claudel et tant d'autres femmes au début du XXe siècle.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour mon avis sur La fille de Joyce, premier roman de la romancière anglaise Annabel Abbs. Je remercie infiniment les éditions Hervé Chopin pour ce très bel envoi !

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : ce roman m'a fait mal, mais MAL. J'étais extrêmement curieuse à l'idée de lire ce titre basé sur une histoire vraie pour le moins singulière et incroyable mais je ne m'attendais pas à être autant indignée et folle de rage pendant ma lecture. J'ai même eu énormément de mal à finir le livre à cause de cela, c'est dire...

J'apprécie immensément le travail de recherches d'Annabel Abbs, son dévouement, sa volonté farouche de mettre en avant des femmes extraordinaires, talentueuses, ambitieuses, passionnées et pourtant injustement brimées et oubliées comme cela avait déjà été le cas avec Frieda (second roman de l'autrice mais premier traduit en France chez le même éditeur). J'ai véritablement souffert avec notre héroïne Lucia en lisant ce livre. Comme elle, je me suis sentie profondément trahie, bafouée, emprisonnée et j'ai ainsi refermé La fille de Joyce le c½ur purement et simplement brisé mais également le cerveau en ébullition. Ce roman m'a mise hors de moi mais m'a aussi rappelé à quel point il était important de me battre aujourd'hui encore pour mes droits fondamentaux de femme, pour ma liberté d'expression et de choisir ma carrière et de façon plus générale mon destin sans laisser cette société patriarcale qui est malheureusement la nôtre me mettre des barrières.

En conclusion, je vous recommande fortement ce roman. Il vous fera faire la connaissance d'une jeune femme de chair et d'os d'un autre temps hors-du-commun qui méritait infiniment mieux... ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service de presse, éditions Hervé Chopin, La fille de Joyce, Annabel Abbs, Littérature anglaise, 2016, 2021, Biographie romancée, Roman historique, Destin de femme, XXème siècle, Paris, Irlande, Londres, Zurich, Amour, Attirance sexuelle, Oppression familiale, Inspiration, Création littéraire, Danse, Affirmation de soi, Besoin d'émancipation, Rêves, Espoir, Thérapie, Maladies mentales, Psychiatrie, Très bonne lecture
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#Posté le lundi 31 mai 2021 15:05

Modifié le lundi 31 mai 2021 15:18

FICHE LECTURE : Plus tard, je serai... toujours à tes côtés

FICHE LECTURE : Plus tard, je serai... toujours à tes côtés
• AUTRICE : Marie Tibi.
• ILLUSTRATRICE : Soufie Regani.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Album jeunesse.
• THÈMES : Enfance - Famille - Amitié - Animal de compagnie - Tendresse - Grandir - Imagination - Insouciance - Rêves - Réconfort...
• PAGES : 22.

Ma chronique de Dans le bois de Coin Joli - Les petits bobos : ici.
Ma chronique de Dans le bois de Coin Joli - Le petit frère : ici.

Les premières histoires tendres dans un format adapté aux tout-petits.
Jules est un petit garçon qui fait souvent de petites bêtises, sa maman lui demande alors de grandir un peu car il n'est plus un bébé ! Elle espère que plus tard, il arrêtera toutes ses bêtises...
Le petit garçon s'interroge alors sur la vie de « plus tard », et c'est auprès de sa mamie qu'il trouvera une foule de réponses et sera rassuré. Demain, tout sera possible, mais en attendant de grandir, vite un gros câlin !
Un magnifique récit rempli d'amour et de bienveillance pour ouvrir le champ des possibles, car « plus tard » est plein de surprises et de promesses.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de l'adorable petit album jeunesse Plus tard, je serai... toujours à tes côtés signé Marie Tibi et Soufie Regani. Je remercie infiniment les éditions Langue au chat pour ce très bel envoi.

Étant une grande fan de la série d'ouvrages pour la jeunesse Dans le bois de Coin Joli que l'on doit également à Marie Tibi, je savais que ce nouveau titre issu de sa bibliographie risquait fortement de me plaire.

Ici, l'on fait la connaissance de Jules, un petit garçon espiègle qui ne souhaite absolument pas grandir... et on le comprend ! Cependant, aux côtés de ce petit fanfaron diantrement attachant, adultes comme enfants réapprennent à voir la vie de grand sous un autre angle grâce au regard plus sage et avisé de la super mamie de notre tout jeune héros.

En effet, au lieu de considérer le statut de grande personne comme une punition, la grand-mère va enseigner à Jules à voir cela plutôt comme un champ infini de possibilités qui s'ouvrira à lui quand le temps sera venu.

Pour ma part, j'ai énormément apprécié ma lecture de cet album lumineux et bienveillant dont se dégage toute l'insouciance et la pureté de l'enfance notamment par le biais des superbes illustrations tout en douceur et en gaieté signées Soufie Regani. La plume de Marie Tibi, quant à elle, est toujours digne des plus grands conteurs, tout en finesse et en sensibilité. Je regrette simplement que des thématiques plus sombres et fortes encore n'aient pas été abordées dans ce livre contrairement à ce que le titre me le laissait suggérer. Néanmoins, j'ai passé un très agréable moment suspendu dans le temps en compagnie de notre petit Jules, de son inséparable toutou tout ce qu'il y a de plus attendrissant et de sa géniale grand-mère. Et s'il y a bien une leçon que je dois retenir de cette histoire, c'est qu'il ne faut jamais cesser de croire en ses rêves, que s'il y a bien un cadeau que nous procure l'âge adulte, c'est celui de pouvoir enfin assumer ses choix et de suivre ses aspirations comme on l'entend tout en conservant notre innocence d'enfant ! Alors qu'attendons-nous pour croquer la vie à pleines dents ? ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service de presse, éditions Langue au Chat, Plus tard je serai... toujours à tes côtés, Marie Tibi, Soufie Regani, Album jeunesse, Littérature française, 2020, Famille ♥, enfance, Amitié ♥, animal de compagnie, tendresse, grandir, imagination, insouciance, Réconfort ♥, rêves, Très bonne/excellente lecture
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#Posté le jeudi 02 juillet 2020 03:38

Modifié le vendredi 10 juillet 2020 09:21

FICHE LECTURE : La mère d'Eva

FICHE LECTURE : La mère d'Eva
• TITRE V.O. : La madre di Eva.
• AUTRICE : Silvia Ferreri.
• ANNÉE : 2017 (ITALIE) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman contemporain.
• THÈMES : Relation mère/fille - Changement de sexe - Famille - Souffrance - Incompréhension - Marginalité - Maternité - Psychologie - Préjugés - Identité sexuelle - Acceptation de soi et de l'autre - Tendresse - Soutien - Cri du c½ur - Amour inconditionnel...
• PAGES : 224.

Une mère parle à sa fille entre les murs d'une clinique serbe. Eva vient juste d'avoir dix-huit ans et elle attend ce moment depuis qu'elle est née. Elle veut changer de sexe en se soumettant à l'intervention qui fera d'elle ce qu'elle s'est toujours sentie : un homme.
En un dialogue sans réponses, suspendu entre l'imaginaire et le réel, la mère d'Eva raconte leur vie jusqu'à ce moment. Elle refait le chemin comme si elle s'aventurait sur une terre étrangère, en quête d'une erreur de sa part qui aurait tout précipité. Sa voix est concrète, touchante ; elle parle sans fard d'un combat sans vainqueur ni vaincu, où la défaite n'existe pas, où la forme la plus pure de l'amour doit lutter pour comprendre, pour accepter.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman La mère d'Eva signé Silvia Ferreri qui m'a gracieusement été envoyé par les éditions HC - Hervé Chopin. Je les remercie infiniment pour leur confiance.

Je ne vous cacherai pas que la principale raison qui m'a encouragée à laisser sa chance à ce livre, ce n'est pas son résumé mais plutôt la nationalité de son auteure. Non pas que l'histoire ne m'intéressait pas en tant que quelle, loin s'en faut. Simplement, ayant encore du mal avec la littérature contemporaine dite "blanche", je reconnais que si ce titre avait été écrit par un auteur français ou bien encore anglo-saxon pour ne citer qu'eux, je serais peut-être définitivement passée à côté de cet ouvrage. Or les ½uvres de Silvia Ferreri étant de langue italienne, je me suis surprise à succomber à l'appel de ce roman. C'est effectivement cette caractéristique qui m'a convaincue à sauter le pas avec ce roman. Étant en effet d'origine italienne du côté de ma mère (ce qui a d'autant plus motivé ma décision de demander ce livre en service presse, vous aurez sans doute compris pourquoi en en parcourant la quatrième de couverture), il me tient particulièrement à c½ur de sortir de ma zone de confort et d'aller à la rencontre des plumes issues de la fameuse Botte, dont celle de Silvia Ferreri. Et si le cinéma italien de nos jours peine à véritablement susciter mon intérêt, avec quelques menues exceptions (je vous détaillerai cela plus tard dans d'autres chroniques), la littérature de ce pays, qu'elle soit d'hier ou d'aujourd'hui, semble résolument me convenir comme La mère d'Éva me l'a habilement prouvé.

Je viens de réaliser que je vous ai parlé des ½uvres de Silvia Ferreri un peu plus haut alors qu'il s'agit là de son tout premier roman. Pourtant, j'avais connaissance de ce fait mais on oublie rapidement que l'autrice est novice en la matière tant sa plume est belle, sensible et vise droit au but. Le c½ur ne ressort en effet pas indemne d'une telle lecture. Pour ma part, j'ai été immensément émue par le récit de cette mère à laquelle je me suis à de nombreuses reprises identifiée, la mère de toute humanité qui ne désirait et ne souhaite encore qu'une seule et unique chose : protéger son enfant de tout mal afin d'assurer son bonheur. Mais comment faire quand ce qui détruit son unique progéniture, c'est l'identité sexuelle que la vie lui a donnée mais qu'elle n'a pas choisi ? Silvia Ferreri répond à cette question épineuse et encore sujette à controverse par le biais d'une bouleversante narration à la première personne assurée par une femme profondément humaine, profondément mère et imparfaite, qui ne s'autorise dans son flot de pensées et de souvenirs point de censure et qui nous livre ainsi tout son amour et sa vulnérabilité béante sans aucune retenue.

Pour conclure, je ne peux que vous recommander ce livre qui ne manquera pas de vous émouvoir et de vous interroger sur la façon dont nous percevons les transsexuels au sein de notre société. De mon côté, la plume intelligente, désarmante et ne portant aucun jugement de Silvia Ferreri m'a purement et simplement séduite - une autrice à assurément suivre de très près. Il me tarde sincèrement de découvrir ses prochaines ½uvres ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La mère d'Eva, Service de presse, éditions Hervé Chopin, Littérature italienne, 2020, Roman contemporain, relation mère/fille, changement de sexe, famille, souffrance, incompréhension, marginalité, maternité, psychologie, préjugés, identité sexuelle, acceptation de soi et de l'autre, tendresse, soutien, cri du coeur, Amour inconditionnel ♥, Excellente lecture !, Silvia Ferreri
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#Posté le samedi 27 juin 2020 06:00

Modifié le lundi 06 juillet 2020 10:19

In My Mailbox : semaine du 08/06/20 ☕

In My Mailbox : semaine du 08/06/20 ☕
In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.

Ce que j'ai acheté/reçu/emprunté cette semaine :
In My Mailbox : semaine du 08/06/20 ☕ In My Mailbox : semaine du 08/06/20 ☕
Tags : In my mailbox, Semaine du 08/06/20, Reading, PASSION ♥, Books ♥, Acquisitions livresques, Service de presse, Alana et l'enfant vampire, Mona le vampire, Enfance, Lecture doudou, Amitié, Aventure, Mystère, Noirceur, Entraide
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#Posté le mardi 16 juin 2020 02:33

Modifié le mardi 16 juin 2020 15:09

FICHE LECTURE : Le Bûcher

FICHE LECTURE : Le Bûcher
• TITRE V.O. : Pyre.
• AUTEUR : Perumal Murugan.
• ANNÉE : 2016 (INDE) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Inde - Castes - Traditions - Carnation - Communauté - Croyances - Respectabilité - Honneur - Dignité - Importance sacrée de la famille - Indécence - M½urs - Amour interdit - Honte - Souffrance - Désarroi - Marginalité - Abandon - Menace...
• PAGES : 215.

« Je ne sais pas de quelle caste tu es, mais fais bien attention avec ces gens. Tu ne peux pas compter sur ton mari pour te protéger. Ils attendront qu'il s'absente et, à la première occasion, ils en profiteront pour te chasser. Ils sont capables du pire. Prends garde. »

Après la mort de son père, Kumaresan quitte son village natal et se rend à la ville pour y trouver du travail. À l'usine, il met le soda en bouteille avant d'aller le livrer à vélo aux échoppes qui en font commerce. C'est là qu'il fait la rencontre de Saroja, et tout à coup, c'est l'amour fou. Mais c'est aussi un amour interdit : la jeune fille n'est pas issue de la même caste que lui. Avec la fougue de la jeunesse, ils se marient clandestinement dans un temple peu regardant sur l'origine sociale des mariés, avant de regagner ensemble le village de Kumaresan. Le jeune homme est persuadé qu'il finira par avoir raison des réticences des siens et par faire accepter sa femme. Mais dans ce petit village isolé du Tamil Nadu où les traditions pèsent comme une chape de plomb, le piège se referme sur eux, jour après jour.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman Le Bûcher paru aux éditions Stéphane Marsan. Je les remercie du c½ur pour l'envoi de ce livre qui m'a permis de découvrir un auteur d'une culture et d'une langue totalement différentes des miennes, cela me fait toujours extrêmement plaisir dès que l'opportunité de me diversifier dans mes lectures se présente à moi-!

Je préfère néanmoins vous prévenir d'emblée de jeu : ne vous attendez pas à un portrait policé de l'Inde avec ce récit. On est en effet bien loin des clichés véhiculés par Bollywood et à l'atmosphère mièvre, tout ce qu'il y a de plus bisounours de ce type de long-métrages dans Le Bûcher, le titre annonçant déjà la couleur à mon sens.

Pourtant, le vendeur de rêves qu'est le cinéma populaire indien et cette intrigue ont bien un point commun : celui de placer une histoire d'amour au centre. Ici, nous allons suivre la toute nouvelle situation conjugale pour le moins maussade de Kumaresan et Sajora, un couple qui a à première vue tout pour être heureux : jeune, beau, follement amoureux, avec un avenir radieux et porteur de vie qui s'annonce. La relation si spéciale qui lie ces deux êtres aurait sincèrement de quoi nous mettre des étoiles plein les yeux tant les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre sont dignes du plus bouleversant des films romantiques. Mais extrêmement rapidement, à peine installés dans leur cocon marital à dire vrai, leur rêve de vie commune va tourner au cauchemar.

J'ai l'impression de vous vendre ce roman comme un authentique récit d'horreur, mais la réalité va en réalité bien au delà de la fiction tant les violences verbales et émotionnels que Kumaresan et Sajora vont devoir subir de la part de leur famille et de leur communauté sont puissantes et tout bonnement aberrantes aux yeux des occidentaux que nous sommes entre autres. Le Bûcher m'a purement et simplement fait ouvrir les yeux sur un état de fait en Inde dont je n'avais absolument pas conscience jusqu'à alors, à savoir que le respect d'appartenance à une caste ethnique et sociale (la couleur de peau et surtout la nuance de carnation étant intrinsèquement liée à la richesse d'un individu ou au contraire à sa précarité) est à ce point tel qu'aucune relation interraciale ou entre personnes de catégories sociales différentes n'est tolérée. Ajoutez à cela une tolérance également zéro envers les croyants d'une religion autre que la vôtre (en Inde, le conflit hindouisme/islamisme est particulièrement prégnant) et l'on comprend vite que la liberté du choix de son partenaire dans la vie est nulle et non avenue.

Cela peut paraître tout à fait condescendant ce que je vais dire là, mais ce roman m'a pour ma part fait réaliser la chance que j'avais d'être née dans un pays où l'on ne va pas me juger (ou si peu) sur mon apparence, sur la clarté ou la noirceur de ma peau, sur mes origines sociales et même géographiques ; où l'on ne va guère se soucier de si j'ai grandi à la ville ou à la campagne, au sein d'un foyer pauvre ou aisé, ou de quelconque foi que j'alimente envers quelque dogme religieux que ce soit. Au lieu de se plaindre de nos petits tracas du quotidien, nous devrions nous monter infiniment de ne pas avoir à nous battre contre le monde entier pour ne serait-ce que faire accepter qui nous sommes et qui nous aimons à notre entourage.

Pour conclure, je ne peux que fortement vous encourager à vous plonger au c½ur de ce Bûcher vivement embrasé : la magnifique plume et convictions de l'auteur sauront vont entraîner hors des sentiers battus et vous mettre une soufflante dont vous vous souviendrez encore longtemps ! Les toutes dernières pages du livre risquent également de vous hanter pendant un certain moment, prenez garde... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service de presse, Le Bûcher, éditions Stéphane Marsan, Bragelonne, 2020, 2016, Littérature indienne, Perumal Murugan, contemporain, Inde, castes, traditions, carnation, communauté, croyances, respectabilité, honneur, dignité, importance sacrée de la famille, indécence, moeurs, amour interdit, honte, souffrance, désarroi, marginalité, abandon, menace, Très belle lecture
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#Posté le jeudi 30 janvier 2020 03:51

Modifié le mercredi 05 février 2020 10:58

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