Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Plus d'actions ▼
  • Offrir un cadeau
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 43 018 Visites
  • 5 041 Kiffs
  • 23 421 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • drame
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche Lecture
  • Fiche lecture
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • noirceur
  • service de presse

430 archives

  • FICHE LECTURE : Je t'aime jusqu'au bout du monde
  • FICHE LECTURE : Les AutresMondes de Tara Duncan - T1 : La Danse de la Licorne
  • FICHE LECTURE : 100% Bio - T5 : Cléopâtre vue par une ado
  • FICHE LECTURE : Gardiens des Cités Perdues - T1
  • FICHE LECTURE : Miguel, dauphin rebelle

643 fans

  • ianninasource
  • thekissingbooth
  • lempire-du-feu
  • Emma-Rberts
  • BeautyGirlsCosmetics

382 sources

  • ianninasource
  • Mamzelle-Lie
  • xAnywayx
  • thekissingbooth
  • Mila-Kunis

Son morceau préféré

In Your Eyes

Jouer The Weeknd In Your Eyes

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

10 articles taggés lutte

Rechercher tous les articles taggés lutte

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2
• TITRE V.O. : Carve the mark, book 2: The Fates Divide.
• AUTRICE : Veronica Roth.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, fantasy, science-fiction, YA, dystopie.
• THÈMES : Pouvoir - Tyrannie - Rébellion - Insurrection - Galaxie - Espace - Lutte - Survie - Courage - Amour - Désarroi - Combativité - Violence - Affrontement - Politique - Destinée - Acceptation de soi - Entraide - Solidarité - Générosité - Force physique et mentale - Psychologie - Manipulation - Mystère - Suspens - Guerre - Oracle - Famille - Communauté - Crise d'identité - Secret - Révélation - Bouleversement...
• PAGES : 464.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Elle tuerait pour lui.
Il mourrait pour elle.

Plus que jamais, les vies de Cyra Noavek et Akos Kereseth sont étroitement liées. Mais leurs peuples sont ennemis, leur planète est à feu et à sang, et les oracles ont prédit qu'Akos mourrait au service de la famille Noavek.
Cyra et Akos se lancent dans une tentative désespérée de mettre fin à la guerre. Quitte, pour Cyra, à tuer sa famille. Quitte, pour Akos, à donner sa vie. Ils vont découvrir à quel point leurs destins déterminent leurs vies, d'une manière qu'ils ne soupçonnaient pas .

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais avec une impatience folle, à savoir l'opus final de la duologie Marquer les ombres de l'autrice américaine Veronica Roth, avant tout connue pour sa trilogie Divergente qui, je dois vous l'avouer, m'avait laissée plutôt mi-figue mi-raisin (le fait que j'ai été spoilée au sujet dénouement de l'ensemble de la saga à la sortie VF du troisième et dernier tome a joué pour beaucoup). En revanche, Marquer les ombres est une série qui m'a totalement conquise et je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce merveilleux envoi !

Cependant, ne vous y trompez pas : les deux romans qui constituent Marquer les ombres laissent sur quiconque les lit une marque indélébile comme le suggère le titre VO de la série, Carve the mark ou littéralement "graver la marque" en français. En effet, la violence et la profonde noirceur de cette série vous entaille tel un couteau que l'on voudrait vous planter en plein c½ur. Et au bout du compte, le second tome de cette saga indéniablement poignante et palpitante, sanguinolente aussi et d'une brutalité sans pareille, finit par atteindre sa cible. Pour ma part, j'en garderai la cicatrice béante à tout jamais.

Néanmoins, malgré la souffrance déchirante, la plupart du temps insoutenable, que l'on éprouve tout au long de ce tome deux, impossible de se détacher de ce récit qui nous emporte telle la plus déchaînée des tempêtes. A de nombreuses reprises, j'ai ressenti le besoin de reposer mon livre afin d'assimiler les horreurs que je venais d'apprendre ou de penser, de voir sous mes propres yeux de lectrice innocente, et pourtant je ne l'ai pas fait car il fallait que je sache ce qui allait advenir de mes personnages bien-aimés, si leur plan pour ainsi dire suicidaire allait réussir. IL LE FALLAIT A TOUT PRIX.

D'ailleurs, en parlant des protagonistes de cette remarquable histoire, quel plaisir incommensurable j'ai eu à les retrouver - et ce en faisant fi des circonstances désastreuses avec lesquelles ils doivent composer. En écrivant cela, je pense notamment à mes Akos et Cyra d'amour qui, une fois encore, doivent affronter les épreuves les plus abominables que l'on puisse s'imaginer et qui pourtant s'en sortent avec un aplomb et une détermination, un espoir contagieux qui forcent l'admiration. Je les aime et les estime d'autant plus que dans ce tome, une révélation fracassante est faite à leur propos. Et, si l'on pouvait certes s'y attendre, j'en suis pour ma part tout de même restée sur mon séant et je leur dis CHAPEAU d'avoir su affronter ce cataclysme comme ils l'ont fait. Vous l'aurez compris, l'attachement et l'affection que j'éprouve à leur égard se passe résolument de mots.

Toutefois, je pense que le personnage qui m'a le plus surpris et saisi dans ce second tome, c'est indubitablement Cisi, ou la petite s½ur de mon Akos chéri (qui appartient à ma Cyra adorée, donc pas touche ! - oui, c'est plus à moi-même que je dis ça, humhum...). Personnellement, je ne comprends pas pourquoi cette protagoniste féminine qui connaît dans ce livre-ci une si spectaculaire évolution est autant honnie. En réalité, je le conçois mais je ne suis néanmoins pas du tout d'accord avec l'opinion générale la concernant. A mes yeux, Cisi est une fille et une s½ur d'exception, ainsi qu'une compagne attentionnée, extrêmement forte et profondément inspirante. Elle doit certes composer avec un don-flux qui se révèle généralement être une malédiction ou un puissant avantage en fonction de la manière dont elle décide de l'utiliser mais de mon côté, je perçois sa façon d'employer toute la noirceur dont elle recèle comme un véritable tour de force. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne point vous gâcher l'époustouflante surprise que ce personnage que j'ai pour ainsi dire totalement redécouvert ici vous réserve, mais je crois que le message est décidément passé : j'ai décidé d'aller à contre-courant de la majorité des avis en soutenant cet épatant petit bout de femme qu'est Cisi à 200% ! Et je vous mets au défi de parvenir à me faire retourner ma veste à son propos (vous n'y arriverez pas, c'est un fait avéré) !

Last but not least, il était selon moi essentiel, fondamental, bref, tous les adjectifs de cet acabit, que je vous parle de la nouvelle planète que ce livre nous fait découvrir, j'ai nommé Ogra qui, au passage, porte diantrement bien son nom. En effet, l'écosystème de cette dernière mène la vie dure aux êtres humains qui la peuple. Autant vous dire que, pour habiter Ogra, vous vous devez d'être extrêmement résistant et prêt à affronter tous les dangers que la vie peut vous mettre sur votre chemin. Personnellement, je suis restée admirative face à la persévérance des Ograns au sein d'un tel environnement alors qu'on aurait juste envie de prendre ses jambes à son cou et de se choisir un lieu de vie nettement plus agréable et sain dès qu'on pose le pied sur cette planète dont le maître mot est "auto-destruction". J'y ai vu là une très intelligente et pertinente double métaphore réalisée par l'autrice : selon moi, Ogra serait effectivement l'expression imagée et descriptive d'une Nature qui reprend ses droits après avoir été tant de fois exploitée et bafouée, à l'instar de notre Terre dont tous les éléments se déchaînent plus que jamais, au point d'en devenir toxique pour l'Homme (cette vision et anticipation des choses m'a beaucoup rappelée le film d'animation Nausicäa qui est un petit chef d'oeuvre de science-fiction pouvant devenir réalité à mon sens). D'autre part, Ogra est également l'incarnation de notre Humanité dans toute sa complexité, dans ce qu'elle est capable de pire comme de meilleur comme les Ograns nous le prouvent à maintes reprises au cours de l'intrigue. En clair, cette planète et surtout sa communauté m'a à proprement parler charmée, même si je n'y retournai probablement jamais. Pas de mon propre gré en tout cas.

Pour conclure, il est temps désormais pour moi de dire « Adieu » pour de bon à cette expérience de lecture tout bonnement unique et mémorable que fut de mon côté Marquer les ombres. Je ne vous le cacherai pas, j'ai longtemps repoussé l'écriture de cette chronique afin de ne pas mettre le point final à la relation très particulière et d'une sincérité qui ne se questionne nullement que j'entretiens avec cette duologie. Cela n'empêche pas qu'il fallait bien que ce jour arrive à un moment donné, et le voilà. Malgré ma tristesse de prendre congé d'une saga tant aimée et encensée, je ne me rappellerai que des bons souvenirs, c'est une certitude, et en tapant ces mots sur mon clavier, je pense notamment au dénouement épique, gravé dans le marbre, tout ce qu'il y a de plus ingénieux et vibrant d'émotions d'une intensité rare de l'ensemble de cette duologie qui aura su tenir ses promesses jusqu'au bout. J'ai énormément aimé ce soupçon de mystère que l'autrice est parvenue à distiller jusqu'au bout, qui nous laisse à penser qu'une suite aurait peut-être pu être possible alors que la boucle est définitivement bouclée. Cet alanguissement mêlé à un sentiment d'authentique satiété relève à mon sens du pur génie. J'en reste donc à ce que j'avais affirmé dans ma chronique du premier tome, à savoir que je préfère nettement Marquer les ombres à la fameuse Divergente, qui avait, et ce n'est là que mon humble opinion, perdu en qualité au fil des tomes. Ce sera mon dernier mot, Jean-Pierre. Il n'y a tout simplement rien à ajouter. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« Un c½ur aimant était un cadeau précieux, qu'il soit offert avec plaisir ou avec réticence, et j'étais bien décidée à ne plus jamais prendre cela à la légère. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Marquer les ombres, Tome 2 ♥, Duologie, Veronica Roth, 2017, 2018, Littérature américaine, fantastique, fantasy, science-fiction, Young Adult, dystopie, pouvoir, tyrannie, rébellion, insurrection, galaxie, espace, lutte, survie, courage, amour, désarroi, combativité, violence, affrontement, politique, destinée, acceptation de soi, entraide, solidarité, générosité, force physique et mentale, psychologie, manipulation, mystère, suspens, guerre, oracle, famille, communauté, crise d'identité, secret, révélation, bouleversement, éditions Nathan, Coup de foudre ♥
​ 8 | 16 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.236.140) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 08 octobre 2019 04:13

Modifié le vendredi 18 octobre 2019 02:44

FICHE LECTURE : Eon et le douzième dragon

FICHE LECTURE : Eon et le douzième dragon
• TITRE V.O. : Eon, book 1: The Two Pearls of Wisdom.
• AUTRICE : Alison Goodman.
• ANNÉE : 2008 (AUSTRALIE) ; 2009 (FRANCE).
• GENRE(S) : Fantasy.
• THÈMES : Chine médiévale, empire, magie, roman d'apprentissage, aventure, dragons, handicap, persévérance, détermination, crise d'identité, secret, pouvoir, noirceur, politique, conflits, ambition, cruauté, drame, désarroi, puissance, guerre, violence, amitié, alliances, entraide, complicité, loyauté, lutte, insurrection, mensonges, dissimulation, foi, espoir, force, courage, révélation, héritage, humour, féminisme...
• PAGES : 528.

Au c½ur d'une Chine impériale mythique, Eon s'entraîne avec d'autres jeunes garçons pour être choisi comme apprenti par l'un des douze dragons qui protègent le pays. Dans ce monde de fausses identités et d'alliances incertaines, mais aussi d'amitiés loyales, parviendra-t-il à préserver son dangereux secret ?

Un récit fascinant, une aventure flamboyante, qui rappelle Le Clan des Otori de Lian Hearn.

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'une duologie qui me tentait é-nor-mé-ment, et ce depuis des lustres je dirais (au vu de sa date de parution, cela ne vous étonnera pas, je pense), j'ai nommé Eon et le douzième dragon. En même temps, il faut dire qu'Alison Goodman est une véritable valeur sûre de la littérature fantastique ado/Young Adult à mes yeux. Pour être tout à fait honnête, je recommanderais ses écrits à absolument tout le monde, quels que soient le sexe, l'âge ou les origines du potentiel lecteur. Qui plus est, après le coup de foudre monumental que j'ai eu pour la remarquable trilogie qu'est à mon sens Lady Helen, ou la dernière ½uvre en date de l'autrice, il me tardait sincèrement de découvrir la Chine ancestrale des légendes asiatiques d'antan grâce à la plume méticuleuse, extrêmement bien travaillée et juste passionnante de cette romancière australienne à l'immense et indéniable talent de conteuse d'histoires extraordinaires aux thématiques profondément actuelles. Et une fois de plus, je peux vous assurer qu'elle m'a totalement bluffée.

Pour commencer, ce qui m'a de suite attirée avec ce livre, en dehors du nom de l'autrice que j'adore inscrit en assez gros sur la couverture bien entendu, c'est le fait que l'histoire tourne essentiellement autour des douze animaux sacrés du zodiaque chinois. Ce thème m'a toujours fascinée dans des ½uvres de fiction, et ce quel que soient le format et la façon dont il est traité (coucou Fruits Basket dans un genre radicalement différent, cela va s'en dire). Ici, ça ne loupe pas : j'ai trouvé la manière d'aborder ce sujet mystique et intemporel avec l'élaboration du monde énergétique, celui de la force intérieure de chaque être, tout simplement fascinante et très ingénieuse. S'ajoute à cela que l'univers d'inspiration asiatique crée par Alison Goodman est à mon sens tout ce qu'il y a de plus immersif, captivant et sombre. Entre intrigues de cour, complots, mystères à foison et autres péripéties aussi savoureuses qu'intensément dangereuses, les rebondissements ne manquent clairement pas avec Eon ! Mais surtout, SURTOUT, ce qui fait d'Eon une lecture absolument incontournable, CE SONT LES DRAAAAGONS ! ♥ Comment résister à ces créatures mythologiques en tout point majestueuses et époustouflantes, je vous le demande avec le plus grand des sérieux ! Et puis, non seulement il y a des dragons, mais en plus, ils ne sont pas là juste pour faire joli, je puis vous l'assurer : ce qui m'a in fine le plus ravi avec ce premier tome d'une duologie qui s'annonce résolument prometteuse, de mon côte du moins, c'est l'évidence irréfutable que la puissance colossale, autant libératrice, salvatrice que dévastatrice, des dits dragons se ressent à chaque page qui se tourne. Le récit prodigieusement dense, terrible, bouleversant, spectaculaire, épique (ce ne sont pas les mélioratifs qui manquent pour décrire ce bouquin indubitablement addictif et ténébreux, comme vous pouvez le constater) que nous livre Alison Goodman avec ce roman en est imprégné de la première ligne jusqu'à la toute fin, foi de Nanette. Pour ma part, j'ai été immédiatement embarquée dans ce tourbillon de magie de l'âme transcendante et de jeux de pouvoir assurément intrigants et en définitive tout ce qu'il y a de plus angoissants ; quant à la hiérarchie sociale et impériale établie pas Alison Goodman, elle m'a à proprement parler passionnée de bout en bout. En clair, je me suis délectée de cette lecture avec un plaisir non dissimulé. Une fois entre les pages de cet excellent livre, il m'était clairement impossible de vouloir en ressortir, quand bien même j'escomptais le pire au fur et à mesure que j'avançais dans l'intrigue. J'en profite au passage pour vous avertir : ce livre ne vous épargnera EN RIEN, âmes sensibles s'abstenir car votre souffrance sera terrible. Libre à vous de vous plonger pieds et poings liés dans la lecture de ce roman, mais ce sera à vos risques et périls (c'est l'hôpital qui se fout de la charité, je sais...). Voilà, voilà, je ne souhaitais pas vous inquiéter mais il fallait que je vous dise les choses clairement, sans détour. Pas de chichis entre nous, vous avez l'habitude maintenant.

En dehors de l'aspect délicieusement surnaturel et magnétique tel le plus efficace des aimants du récit, ce qui m'a en réalité le plus convaincue et séduite avec Eon et le douzième dragon, c'est la nature intrinsèquement féministe de l'histoire, le message et les valeurs fondamentales qui sont véhiculés au fur et à mesure de l'avancée d'Eon/Eona dans sa quête pour le respect d'autrui et la paix au sein de sa vaste contrée en tant qu'Oeil du Dragon Miroir. En effet, notre héros, ou plutôt notre héroïne (rassurez-vous, ceci n'est pas un spoil, Eona se définit en tant que tel dès le départ dans sa narration interne, ce qui est assez amusant par ailleurs au vu de son ressentiment vis-à-vis sa nature féminine au début de l'histoire), principal va faire preuve d'un immense courage et d'une détermination sans failles afin de se faire un place au sein d'un monde patriarcal sans pitié et affreusement injuste. Je dirais que, comme sa "petite s½ur" Lady Helen, Eona va devoir apprendre à s'affirmer, à s'apprécier à sa juste valeur en tant que femme en devenir, et avant toute chose à accepter que sa féminité, sa puissance au féminin, est ce qui fait sa véritable force, que la colère et la fierté entre autres sentiments tempétueux ne sont pas que des émotions purement masculines aussi. Bref, vous l'aurez compris, j'ai tout simplement adoré suivre l'évolution spectaculaire de cette protagoniste certes apeurée par moments, avec ses nombreux doutes et erreurs de parcours, mais qui ne va jamais s'en laisser conter, et être également le témoin privilégié de son épanouissement auprès de son dragon, de la communion grandiose et mémorable qui va les réunir. Néanmoins, la cerise sur le gâteau selon moi pour ce qui est des nombreuses figures importantes du récit et des leçons nécessaires qu'il nous inculque de façon aussi subtile que limpide, c'est sans aucun doute possible le personnage de Dame Dela. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne pas vous gâcher la ravissante surprise que fut pour moi cette membre de la cour impériale juste admirable et honorable, si ce n'est que j'ai grandement apprécié la façon dont Alison Goodman a décidé de parler de sa différence, comment elle a mis cela en lumière avec beaucoup de sensibilité et de justesse, ainsi que la place qu'elle accorde à cette particularité au sein du récit. Sans que cela soit trop rébarbatif ou insistant et maladroit, j'ai trouvé que l'autrice nous faisait passer un très beau message de respect de la dignité d'autrui à être soi-même avec beaucoup de doigté mais aussi de fermeté. Et puis, je suis littéralement tombée sous le charme de Dela. C'est simple, j'adore son caractère, sa personnalité aussi raffinée que pragmatique quand il le faut, sa répartie bien sentie, sa loyauté indéfectible envers les êtres qui lui sont chers... En clair, j'aime d'amour cette femme ! ♥

Pour conclure, je pense que vous aurez aisément deviner en parcourant cette chronique littéraire que la lecture de ce premier tome de la duologie Eon a été pour moi juste dingue. On nous introduit ici avec brio au destin hors-du-commun et empreint de chagrin et de noirceur d'une protagoniste d'exception et il me tarde d'obtenir plus de renseignements croustillants et éclairants sur son douloureux et ahurissant passé et surtout de savoir ce qu'il va advenir de cette remarquable et inoubliable jeune femme ! Je serais aussi extrêmement curieuse d'en apprendre plus sur les raisons qui poussent certaines figures d'ores et déjà emblématiques du récit à penser et agir comme elles le font. Vous l'aurez compris, Eon et le douzième dragon est un roman sur lequel vous devez vous jeter séance tenante ! Très honnêtement, si je n'ai pas réussi à vous donner envie avec tout ça, je ne vois pas quoi faire d'autre ! Et pendant que vous vous décidez sur le choix à prendre, dévorer ou ne pas dévorer ce livre (telle est la question), moi, je vais me précipiter sans vergogne sur sa suite ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Alison Goodman, littérature australienne, 2008, 2009, Fantasy, Eon et le douzième dragon, Chine médiévale, empire, magie, roman d'apprentissage, aventure, dragons, handicap, persévérance, détermination, crise d'identité, secret, pouvoir, noirceur, politique, conflits, ambition, cruauté, drame, désarroi, puissance, guerre, violence, amitié, alliances, entraide, complicité, loyauté, lutte, insurrection, mensonges, dissimulation, foi, espoir, force, courage, révélation, héritage, humour, féminisme, Coup de foudre ♥
​ 9 | 30 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.236.140) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 29 août 2019 04:33

Modifié le mercredi 24 juin 2020 09:16

FICHE LECTURE : Papa est en bas

FICHE LECTURE : Papa est en bas

• AUTRICE : Sophie Adriansen.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Contemporain, famille, maladie, souffrance, courage, épreuve, humour, nourriture, vie quotidienne, vivre, combat, espoir, souvenirs, nostalgie, amitié, chagrin, bonheur, douleur, injustice, incompréhension, rage, grandir, maturité, soutien, solidarité, générosité, joie, unité, amour, héritage, mémoire, douleur, patience, ennui, oubli, miracle, authenticité, bravoure, vaillance, amoindrissement des forces, mal inconnu, lutte, émotions, drame...
• PAGES : 128.

Dès 10 ans - 5,95¤.

Ça s'est fait petit à petit et à présent voilà, papa est en bas. Sans trop d'espoir que ça s'arrange. S'il ne peut plus monter les escaliers de la maison, c'est à cause de "la tartiflette", sa maladie. On a décidé de l'appeler comme ça car, dans la famille, on adore manger ! Tout notre quotidien se réorganise autour de lui et, malgré les larmes au milieu des rires, je veux profiter du fait qu'on soit encore tous ensemble : notre chat, maman, moi et surtout papa.

L'AUTEURE : Sophie Adriansen a écrit une trentaine d'ouvrages en littérature générale et jeunesse ainsi qu'en non-fiction. Elle est l'auteure chez Nathan de Max et les poissons (20 sélections pour des prix littéraires jeunesse) et Lise et les hirondelles. Elle anime des ateliers d'écriture en milieu scolaire et des discussions autour des livres et collabore à plusieurs sites littéraires.

L'ILLUSTRATEUR : Tom Haugomat réalise des films d'animation et travaille, en tant qu'illustrateur, autant pour la presse que pour l'édition jeunesse.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tout petit livre au titre tout ce qu'il y a de plus intriguant, Papa est en bas. Intriguant en effet car cela rappelle la célèbre comptine qui a bercé nos dodos d'enfant sauf que dans le cas présent, papa n'a pas choisi la raison pour laquelle il doit rester en bas. Et si celui de cette histoire aime le chocolat et même tout ce qui se mange de façon générale, il n'est ici nullement question d'en préparer mais plutôt de survivre à l'indicible, l'inimaginable, tout en continuant de savourer les plaisirs simples du quotidien, vous vous en rendrez compte au fil de cette critique. Ce livre m'offrait aussi la fabuleuse occasion de retrouver la très belle plume de Sophie Adriansen, qui avait signé en tout début d'année 2018 l'inspirant et extrêmement touchant Lise et les Hirondelles (voir ma chronique ici). Je remercie donc infiniment les éditions Nathan pour cet adorable et bouleversant envoi et, sans plus tarder, place à mon avis sur cette nouvelle histoire de l'autrice !

Au fond, je n'aurais qu'une chose à dire sur ce livre, c'est qu'il est certes très court mais tout simplement bouleversant de justesse et de force brute. En outre, les trois personnages principaux de cette poignante histoire sont extrêmement attachants et profondément humains. On s'identifie aisément à eux malgré leur situation peu commune qui est celle de la formation d'un front commun contre une maladie grave et qui plus est orpheline, bien que des cas comme ceux-là soient bien plus fréquents qu'on ne pourrait le croire.

Pour parler plus en détails des protagonistes de cette tranche-de-vie parsemée d'une pléthore d'épreuves douloureuses et déchirantes qui peuvent sembler insurmontables à n'importe lequel d'entre nous mais que cette formidable famille surmonte avec aplomb ensemble, j'ai été notamment véritablement admirative face à la maturité exceptionnelle de la toute jeune héroïne qu'est Olivia, une collégienne remarquable d'intelligence et de lucidité concernant l'ironique cruauté de l'existence. Malgré le colossal poids de l'impuissance qu'elle doit déjà porter sur ses frêles épaules, elle fait preuve au fil des pages d'un optimisme incurable et d'un courage inébranlable qui m'a tout bonnement émue, au point que je suis ressortie de ma lecture comme en apnée. J'avais besoin de prendre une nouvelle inspiration pour encaisser le vibrant message que Papa est en bas véhicule, à savoir que rien n'est jamais acquis, même les choses les plus élémentaires, et qu'il est absolument essentiel de prendre conscience sans plus attendre de leur préciosité. Ce roman m'a également rappelé l'importance de la communication avec les autres, et ici plus particulièrement avec les êtres qui nous sont le plus chers. Dans le cas présent, les parents d'Olivia sont de véritables perles car non seulement ils font preuve d'une adorable sollicitude envers leur fille unique afin de la protéger de l'impitoyable mort qui peut survenir à chaque instant au sein de leur chaleureux foyer menacé, mais ils se montrent aussi tout ce qu'il y a de plus honnêtes avec elle afin qu'elle ne se voile pas la face et qu'elle tienne le coup lorsque l'instant fatidique aura in fine lieu. Ce que je retiens de plus marquant avec ce livre, ce sont les nombreux dialogues entre la fille et le père, qui subit directement la maladie, cette pourriture qui le ronge et le fait s'éteindre à petit feu malgré le nom si alléchant et merveilleux qu'ils lui ont donné. L'intrigue est rythmée par ces authentiques moments de complicité qui ne peuvent que nous toucher en plein c½ur, impossible en effet de rester insensible. S'ajoute à cela un humour naturel et délicieux et un amour incommensurable pour la nourriture qui se ressent à chaque page qui se tourne, et vous comprendrez alors pourquoi Papa est en bas m'a autant parlé. Ce livre rassemble toutes les valeurs que je défends ardemment, tout ce(ux) que j'aime passionnément en un concentré de 128 pages à peine. Ce fut une expérience de lecture juste magique, éprouvante et instructrice aussi.

J'allais oublier de le mentionner mais cet ouvrage est également agrémenté d'illustrations qui à mon sens apportent un joli plus au récit, une simplicité, une douceur enfantine et attendrissante, désarmante qui permet d'alléger l'épouvantable tension engendrée par la fameux "tartiflette". De quoi avoir la réconfortante sensation d'être enveloppé dans un cocon en contemplant ces mignons petits dessins.

Je n'irai pas plus avant dans cette chronique afin de ne pas vous dévoiler l'intégralité du contenu de ce titre qui se dévore comme une bouchée de pain et dont le seul bémol par ailleurs est celui d'être bien trop rapide à parcourir à mon goût. On a à peine le temps de dire OUF ! que c'est déjà fini. Mais n'est pas là le propre de la vraie vie ? Vous avez quatre heures. Plus sérieusement, je conclurai en déclarant que la plume de l'autrice est toujours aussi sensible, au contact du réel, et qu'elle nous livre ici un roman sincère, émouvant, intense sur l'importance de profiter de chaque petit instant que nous offre l'existence, de se battre et de rester soudés en famille, entre amis, connectés avec l'humanité et ce jusqu'au bout pour ne pas oublier la beauté de ce monde et de nos souvenirs. Papa est en bas ou comment accueillir une invitée franchement indésirable avec panache et sans en perdre sa dignité. Une leçon de vie et de bravoure à garder religieusement dans nos c½urs et en mémoire. COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, éditions Nathan, Littérature française, Sophie Adriansen, 2018, Jeunesse, Contemporain, famille, maladie, souffrance, courage, épreuve, humour, nourriture, vie quotidienne, vivre, combat, espoir, souvenirs, nostalgie, amitié, chagrin, bonheur, douleur, injustice, incompréhension, rage, grandir, maturité, soutien, solidarité, générosité, joie, unité, amour, héritage, mémoire, patience, ennui, oubli, miracle, authenticité, bravoure, vaillance, amoindrissement des forces, mal inconnu, lutte, émotions, drame, coup de coeur ♥
​ 7 | 11 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.236.140) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 07 avril 2019 08:50

Modifié le lundi 15 juillet 2019 08:34

FICHE LECTURE : Tugdual - T1 : Les C½urs noirs

FICHE LECTURE : Tugdual - T1 : Les C½urs noirs
• AUTRICES : Cendrine Wolf, Anne Plichota.
• ANNÉE : 2014, 2016 (FRANCE).
• GENRE (S) : Urban fantasy.
• THÈMES : Adolescence, lycée, fratrie, famille recomposée, romance, amour, amitié, malédiction, souffrance, chagrin, déchirement, séparation, traque, mystère, danger, nouveau départ, déménagement, adaptation à une vie normale, quotidien, découvertes, enquête, équipe, solidarité, entraide, complicité, humour, musique, acceptation de soi, pouvoirs, magie, puissance, lutte, courage, indignation, effronterie, espièglerie, affection, lien spécial, espoir, monde parallèle, trio d'or, noirceur, secrets, surnaturel, suspens...
• PAGES : 403.

Serendipity, petite ville du sud des États-Unis. Tugdual, dix-huit ans, fait partie d'une famille pas tout à fait comme les autres : comme lui, Mortimer, son frère de dix-sept ans, et Zoé, sa s½ur de seize ans, sont dotés de pouvoirs surnaturels qu'ils doivent dissimuler. Mais un autre secret pèse encore plus lourdement sur leur c½ur : ils exercent malgré eux une attraction irrésistible sur les autres. Et, bien pire, cette attraction est mortelle pour ceux qui la subissent. En dépit de leur prudence, ils vont bientôt découvrir que d'autres connaissent leur secret. Derrière une apparente bienveillance, qui sont-ils ? Alors qu'une véritable organisation se met en place autour d'eux et que leur mal continue de les ronger, ils font néanmoins leur possible pour vivre comme n'importe quels ados. Mais quand l'amour s'en mêle, les choses se compliquent dangereusement...

ஜ MON AVIS : Chronique rédigée en 2015.

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'une saga dont j'étais très contente de pouvoir ENFIN emprunter le premier tome à la bibliothèque municipale. En effet, la série Tugdual a l'air de franchement bien marcher auprès des lecteurs de ma ville, notamment le premier tome, Les C½urs noirs, qui disparaît plus vite que son ombre (plus fort que Lucky Luke) à chaque fois. De quoi attiser ma curiosité encore plus. Mais cette fois-ci, je le tenais mon coco, il est à moi, NIARK NIARK NIARK ! Humhum, pardon... Cependant, je dois vous avouer que je n'ai pas lu le dernier tome d'Oksa Pollock, la saga précédente. Je n'ai lu le tome cinq qu'à moitié, à vrai dire. Pourquoi ? J'adore l'univers crée par les deux écrivains, le superbe duo de choc qu'elles forment à elles deux, mais du côté des personnages, je n'en pouvais vraiment plus de Gus. Il me sortait par les trous de nez, et même Oksa, que je trouvais super cool au début, commençait à m'agacer... Du coup, j'ai décidé de calmer mon énervement assez bizarre et incompréhensible en lisant la saga "spin-off", qui a comme personnages principaux mes trois personnages favoris issus d'Oksa Pollock, j'ai nommé : Mortimer, Zoé et la cerise sur le gâteau... Tugdual ! Mon chéri d'amour, héhé, je suis sa plus grande fan ! ♥ C'est simple, j'aime tout chez lui : son look, sa personnalité, ses goûts musicaux, la manie qu'il a d'appeler Oksa "P'tite gracieuse"... Aaaah, c'est simple, j'avais fondu dès le premier tome ! Résultat, quand j'ai appris qu'il y aurait une saga consacrée à lui, j'en étais toute excitée !! J'appréhendais tout de même un peu vu que je n'avais pas fini la série littéraire d'origine, mais, in fine, j'ai été soulagée, car on peut aisément comprendre et assimiler la nouvelle intrigue et les renseignements qu'elle nous apporte sur l'univers commun aux deux séries littéraires sans forcément avoir terminée la précédente. Malgré tout, je ne vous conseille pas de faire comme moi, c'est pas bien, vilaine Nanette ! Faites ce que je dis mais pas ce que je fais, non mais genre... J'abuse, je sais...

Comme je vous le disais un peu plus tôt, j'ai été ravie de retrouver Tugdual, Mortimer et Zoé pour de nouvelles aventures. Ils forment un trio d'enfer et j'ai été profondément émue par leur relation tout ce qu'il y a de plus fraternelle et fusionnelle. On sent tout l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre et, malgré les difficultés qu'ils traversent dans ce tome et même bien avant, et le mal qu'ils ont à montrer leur profonde affection l'un pour l'autre, cela est intensément palpable. Soit dit passant, la couverture du roman est juste géniale, elle colle parfaitement à l'image que je me fais du trio d'or trop stylé que sont les Kaisuuuus! (vous comprendrez le nom de groupe si vous lisez ce roman, héhé !). J'étais en particulier enchantée de retrouver mon Tugdual d'amour, plus ténébreux et torturé que jamais, AAAAHHHH (oui, encore). Pour ce qui est de Zoé, je l'adore, on dirait que c'est elle la plus forte des trois ; elle n'a pas froid aux yeux, mais elle est aussi fragile et bouleversante. J'adorerais l'avoir comme amie : elle est merveilleuse, si gentille et en même temps si BADASS, j'achète ! Tellement de classe en elle !! ♥ Quant à Mortimer, je l'ai adoré aussi dans ce tome, il m'a beaucoup touchée. Il faut dire que nos trois héros en bavent, les pauvres ! D'ailleurs, au départ, ça me rendait sacrément perplexe car leur pouvoir sur les gens est space, quand même ! Sérieusement, sucer la vie des êtres humains proches de nous à cause de l'amour qu'on leur porte ?! Cela me semblait un peu énorme, si vous m'excusez de m'exprimer ainsi ! Mais in fine, ce pouvoir sombre et dévastateur est réellement effrayant et fait énormément souffrir autant le bourreau que la victime, ça m'a juste glacé le sang. Je ne pensais plus que c'était quelque chose de gros comme une maison, cela était devenu crédible à mes yeux et je ressentais pleinement tout le poids de cette malédiction. C'est tellement oppressant que cela nous accapare durant tout le roman. J'avais réussi à en oublier l'étrange organisation qui nous est présentée dans le prologue. Les deux autrices ont eu l'audace et le brio de nous mener par le bout du nez, en nous faisant ressentir diverses émotions très extrêmes et en nous faisant nous attacher à cette famille recomposée de c½ur particulièrement soudée et attendrissante. Résultat, on avait la solution du mystère avant même le commencement et moi, je n'ai rien vu venir ! C'est fort, très fort.

Au niveau des nouveaux personnages, ceux secondaires, je me suis prise tout particulièrement d'affection pour Conor et Joshua. Je suis fan et j'admire tout spécialement la relation d'amitié sincère et puissante entre Zoé et Conor, cela fait tellement du bien de voir une fille et un garçon BFF sans que cela passe automatiquement à "l'étape suivante", sérieux ! En voilà une relation solide entre deux êtres uniques en leur genre, qui sont captivants, intéressants et intéressés, je me comprends. Et non, cela n'est pas une contradiction par rapport avec ce que je viens d'énoncer précédemment ! Conor et Zoé sont deux personnages qui me passionnent de par leur bon sens, leur intelligence, leur culture, leur motivation et leur bonté. Ils sont aliénés par la société mais je les préfère largement eux que tous les autres (les autres lycéens de Serendipity), qui sont tout bonnement pitoyables en comparaison (oui, je n'y vais pas de main morte !). Voilà, je trouve que la relation construite entre eux est parfaite, et je n'aimerais pas que cela change pour privilégier le romantisme par la suite. Ou alors, cela doit se faire de manière toute aussi naturelle et belle que la naissance de leur amitié, sans précipitation. Quant à Joshua, il est adorable ! C'est un jeune homme bourré de qualités, mais toujours seul, et qui n'a envie que d'une chose : avoir un ami et démontrer sa loyauté et sa gentillesse. J'ai littéralement craqué face à ce personnage si attachant et formidable ! Je FANGIRLE complètement sur Mortimer et lui ensemble, ça, c'est dit ! Croisons les doigts désormais... Par contre, le personnage de Victoria m'a moyennement convaincue. Vous l'aurez compris, elle, elle se rapproche de Tugdual (GRRRR...). Mais ce n'est pas la principale raison de mon énervement (promis juré !). Je trouve que Victoria fait cliché dans l'envie d'éviter le cliché justement (si, si, c'est possible !). Pas besoin de vous faire un dessin, vous allez vite comprendre ce qui cloche selon moi : elle est marginale, très belle, avec des lunettes fumées et un look à la Tugdual, comme si elle était sa version féminine. Il y a plein de petits détails qui concordent dans ce sens, que ce soit la musique qu'ils écoutent ou même le micro-détail des yeux : Victoria a un problème aux yeux et c'est la partie de son anatomie que cache Tugdual derrière ses lentilles (quel gâchis !). Oui, je fais un peu trop dans l'analyse, mais voilà, on dirait que Victoria a été calquée sur Tug'. Je n'ai pas trouvé ça très judicieux et, dans la volonté de créer un personnage à l'opposé des clichés, soit la jeune lycéenne avec un pot de peinture sur le visage, pom-pom girl, etc..., on se retrouve avec une anti-thèse qui fait aussi exagérée pour le coup. Bon ben voilà, Vic' s'en prend plein la tronche et je n'en ai pas encore fini ! Le moment où Tug' lui dit « Dès que je t'ai vu, tu m'as fait craqué. » et qu'elle lui répond « Toi aussi. », non mais bon sang ! C'est pas possible, j'ai cru que j'allais mourir ! C'est résolument nian nian, mein Gott !!!! Moi qui croyais qu'Anne et Cendrine allaient relever le niveau des personnages avec cette saga, bah c'est loupé ! Victoria gâche tout et fait de mon Tug' un mou du genou ! Bon, l'imbattable dans ce domaine reste Gus d'Oksa Pollock. Lui, c'est un cas désespéré... Concernant les autres personnages, comme le lieutenant ou Erica Patton, j'ai l'impression qu'ils vont jouer un rôle crucial dans la suite des événements... J'appréhende surtout au sujet d'Erica, cette femme me fait peur... Enfin, je me suis hyper attachée à Abakoum et Barbara. De toute manière, j'ai toujours adoré Abakoum, ce grand-père si aimant, sage, et malin, et qui a un c½ur en or. Quant à Barbara, je l'ai redécouverte dans cette nouvelle série, et je confirme qu'elle fait une maman du tonnerre : le c½ur empli d'amour incommensurable pour ses enfants, et la possessivité dont fait preuve Mortimer à son égard est trop choupinours ! ♥ Ça me rappelle un peu moi avec ma propre mamounette ! Et puis, ce qui importe le plus : je veux goûter les crêpes de Barbara bon sang ! Morfalou passe par là discretos...

Que pourrais-je dire d'autre, je me le demande. Vraiment, Anne Plichota et Cendrine Wolf ont réalisé là un superbe travail d'équipe. Ce roman à quatre mains qui débute une toute nouvelle saga, une trilogie dans le cas présent, est juste fascinant, haletant de bout en bout, carrément à la hauteur de mes espérances ! Certes, on déplore Victoria... OK, OK, j'arrête l'acharnement ! (...) Plus sérieusement, Les C½urs noirs est un joli concentré d'action, de mystère, de magie, de romance (oui, qu'est-ce qu'on serait sans l'amoooouuuuur ! OK, j'arrête vraiment, là...), de rebondissements, avec une fin complètement abracadabrante qui m'a effectivement laissée sur mon derrière ! Quelque chose me dit que les ennuis viennent seulement de commencer et que les deux prochains tomes seront plus explosifs et épatants encore ! J'aurais le grand plaisir d'y retrouver notre trio de justiciers dont je suis la fan numéro 1 (Kaisuuuus ! Bon, je ne parle pas le finnois mais c'est un cri du c½ur quand même ! C'est l'intention qui compte, après tout ! ♥) et des morceaux de musique qui rythment l'histoire et dont je suis fan. Notre tandem d'écrivaines a d'excellents goûts à chaque fois, avec des playlists savamment composées, que ce soit dans Oksa, ou ici dans Tugdual. S'ajoute à cela le fait que Tug' & Zoé forment un groupe à eux deux, et j'ai trouvé ça juste énorme ! L'histoire de leur célébrité à suivre... ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, XO éditions, Tugdual ❤, Trilogie, Tome 1 ♥, Les Coeurs noirs, 2014, 2016, Cendrine Wolf, Anne Plichota, Littérature française, Urban fantasy, adolescence, lycée, fratrie, famille recomposée, romance, amour, amitié, malédiction, souffrance, chagrin, déchirement, séparation, traque, mystère, danger, nouveau départ, déménagement, adaptation à une vie normale, quotidien, découvertes, enquête, équipe, solidarité, entraide, complicité, humour, musique, acceptation de soi, pouvoirs, magie, puissance, lutte, courage, indignation, effronterie, espièglerie, affection, lien spécial, espoir, monde parallèle, trio d'or, noirceur, secrets, surnaturel, suspens, Excellente lecture !
​ 5 | 10 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.236.140) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 12 juillet 2019 16:20

Modifié le dimanche 14 juillet 2019 17:20

FICHE LECTURE : La vraie vie de l'école

FICHE LECTURE : La vraie vie de l'école

• AUTRICE : Pauline Alphen.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : École, dyslexie, fraternité, famille, entraide, complicité, soutien, orthographe, lecture, problèmes scolaires, imagination, inventivité, lutte, courage, force de caractère, justesse, tendresse, humour, énergie, dynamisme, aplomb, tristesse, rigueur, bouc émissaire, méchanceté gratuite, stupidité, remonter le moral, couleurs, amour familial, passion pour l'enseignement, espoir, vie quotidienne, sincérité, galères, combats, leçon de vie, roman d'apprentissage, grandir...
• PAGES : 288.

16,95¤.

Ambre, 9 ans, est dyslexique. L'orthographe n'a rien de logique, et les lettres qui se mélangent sans cesse, quel enfer... !
Après trois années de scolarité en dents de scie, ses parents décident d'inscrire Ambre en CM1 dans une nouvelle école censée être très attentive aux élèves dyslexiques. Catastrophe ! Non seulement son institutrice est psychorigide, mais en plus elle se retrouve dans la classe de Morgane, qui était sa pire ennemie en maternelle !
Heureusement, bien que sensible, Ambre a une sacrée force de caractère et de l'humour. Elle ne se laisse pas abattre et elle entame une longue correspondance avec son frère aîné qui, peu à peu, va lui redonner confiance et lui donner le goût d'écrire.

L'AUTEURE : Pauline Alphen est née à Rio de Janeiro. Après des études d'histoire et de journalisme au Brésil, elle s'installe en France à la fin des années 80 et devient traductrice et auteure.

L'ILLUSTRATRICE : Joanna Wiejak est une jeune illustratrice et graphiste d'origine polonaise, installée dans le Sud-Ouest. Toujours en quête de nouveaux moyens d'expression, elle s'initie à la sérigraphie et à la gravure dans des ateliers toulousains.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un adorable petit roman jeunesse, La vraie vie de l'école, qui aura réussi à me faire sourire grand comme ça et à rendre mon c½ur plus léger le temps de ma lecture. Une fois n'est pas coutume, je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce bel envoi qui m'aura aussi permis de découvrir la plume de Pauline Alphen, une autrice française dont on ne semble vanter que les louanges, du moins au sein de mon entourage. Sans plus attendre, place à mon avis sur ce livre solaire et réconfortant !

Pour commencer, ce que j'ai énormément apprécié alors que c'était justement ce que j'appréhendais le plus au départ, c'est la plume de l'autrice, ou plutôt devrais-je dire de son héroïne haute en couleurs. En effet, ce titre traitant de la dyslexie, j'avais fortement peur que l'orthographe singulière d'Ambre ne me donne des sueurs froides et ne me fasse partir en vrille tout au long du récit. Mais in fine, ce fut tout le contraire parce que Pauline Alphen décrit cette maladie des lettres de façon très naturelle et juste, sans porter de jugement aucun. J'ajouterais même qu'elle nous transmet l'immense et sincère tendresse qu'elle ressent pour la jeune héroïne qu'elle a créé. J'ai trouvé cela très touchant et ça m'a aussi permis de me rappeler une évidence qui peut sembler bête comme chou mais qui ne l'est pas pour la plupart des gens : ce n'est pas de la faute des dyslexiques si leur orthographe est imparfaite et leur français plus ou moins rudimentaire en fonction des cas.

C'est effectivement une belle leçon de tolérance et d'ouverture d'esprit que l'on se prend dans la figure avec La vraie vie de l'école. Ce qui m'a particulièrement impressionnée avec ce roman, c'est qu'il peut parler à tout le monde, pas seulement qu'à ceux directement ou indirectement concernés par la dyslexie. En effet, les petits comme les grands de tous horizons peuvent aisément s'identifier à ce qu'Ambre traverse car on a tous des combats à mener, des montagnes à gravir, des efforts plus ou moins colossaux à fournir afin d'atteindre nos objectifs dans la vraie vie. Peu importe la nature de nos problèmes, on doit tous à un moment donné y faire face et leur trouver des solutions et en ce sens, on ne peut que se reconnaître dans les diverses situations dans lesquelles Ambre va se retrouver, et pas qu'à cause de sa dyslexie. La vraie vie de l'école ne porte pas son titre pour rien : en dehors des murs studieux des salles de classe, il se déroule des intrigues de cour, de cour de recrée, qu'on a tous un jour pris très au sérieux, qui nous ont fait souffrir mais aussi grandir.

Vous l'aurez compris, La vraie vie de l'école est un petit livre avec une grande force car il a beaucoup de choses à nous apprendre au travers des authentiques et drôles de péripéties que son héroïne va rencontrer. Concernant cette dernière, je me suis très rapidement fortement attachée à elle. Ambre est un personnage pétillant, optimiste malgré ses moments de découragement dont on fait tous plus ou moins souvent l'expérience dans notre vie, profondément bon et émouvant aussi. Et j'ai tout bonnement adoré le moyen qu'elle a trouvé pour retenir les orthographes souvent trop complexes des mots, les dissonances entre les sonorités et l'épellation écrite. C'est si inventif et poétique que cela a, à mon sens, redonné du piquant et des couleurs plus vives à notre langue française déjà si belle. Je me suis tout simplement laissée bercer et emporter par les moyens mnémotechniques d'Ambre tout en imagerie digne des plus extraordinaires histoires d'enfant. Cela valait bien la peine d'en devenir le sujet et contenu d'un roman !

Honnêtement, la relation d'Ambre avec la langue française est si incroyable et bouleversante que cela m'a permis de me rendre compte qu'il ne fallait pas prendre notre vocabulaire si riche et dont on est si fiers pour acquis, qu'on soit dyslexiques ou non. Il faut au contraire prendre la peine de l'explorer, de jouer avec les mots comme un bambin manierait ses jouets les plus précieux pour leur faire vivre de folles aventures ou comme un peintre userait de ses gouaches pour réaliser le plus atypique des tableaux. Notre langue de Molière est en effet pleine de ressources, elle est théâtrale, musicale, élégante, gaie, mélancolique, raffinée, élaborée. Elle est comme le spectre de l'ensemble de nos émotions et elle ne mérite pas qu'on la laisse prendre la poussière dans un coin. Les échanges extrêmement chaleureux et vivants entre Ambre et son grand frère en or massif, le bienveillant, amusant et tout à fait charmant Arthur, m'ont inculqué bien plus d'enseignements que je ne l'aurais cru, non seulement sur la magnificence de notre langue maternelle, sur les diverses perceptions qu'on peut en avoir, mais aussi sur la beauté de l'existence, sur l'importance des choses élémentaires, sur la joie et l'inspiration que celles-ci peuvent nous procurer, sur la médiocrité de certaines personnes que l'on croise dans notre vie et qu'il faut mieux laisser derrière nous sur notre chemin vers le bonheur, et sur les merveilleuses qualités humaines que l'on peut déceler chez d'autres. C'est simple : le roman était découpé la façon d'un feuilleton télé, oscillant constamment entre récit de vie dynamique délivré par une enfant à la fois très mature, réaliste face à la cruauté que l'on peut rencontrer autant chez les adultes que chez les enfants, malheureusement, mais aussi d'une innocence désarmante, et roman épistolaire. Et j'ai trouvé que cette façon très originale de narrer cette intrigue pas comme les autres collait parfaitement au principal message véhiculé selon moi à travers ce roman, à savoir : notre existence n'est pas aussi banale que l'on croit, elle est au contraire extrêmement précieuse et nos différences font ce que nous sommes - ça, mon chéri adoré Winnie l'Ourson me l'avait déjà enseigné ! Mais une piqûre de rappel de plus n'est jamais de trop.

Pour conclure, je me suis totalement laissée embarquer par ce roman ! En le lisant, j'ai eu l'impression de retrouver l'écolière enthousiasmée par tout ce qu'elle avait à acquérir alors en matière de connaissances, par ce champ de possibilités infinies qui s'offrait à elle, par ce désir vorace de savoir, de comprendre désespérément le pourquoi du comment, de décortiquer la plus petite information qu'elle recevait par le biais de ses cinq sens ébahis. En clair, je suis retombée en enfance, une période qui n'a pas forcément été simple pour tout le monde, et j'en ai tiré les bons enseignements. Comme quoi, on ne cesse jamais d'apprendre des choses en ce bas monde ! Une leçon essentielle, basique, simple mais à garder en soi tel un mantra. Je suis ravie d'avoir pu découvrir la formidable plume de Pauline Alphen grâce à ce livre et je suis désormais impatiente du jour où je me plongerai dans sa fameuse saga fantastique des Éveilleurs. Il me tarde ! ★★★★★

Nanette ♥

« Le plus important à l'école, ce n'est pas ce qui se passe en classe, mais ce qui se passe à la récré. La vraie vie, quoi. »
Tags : Fiche Lecture, Pauline Alphen, service de presse, éditions Nathan, 2018, Littérature française, Jeunesse, École, dyslexie, fraternité, famille, entraide, complicité, soutien, orthographe, lecture, problèmes scolaires, imagination, inventivité, lutte, courage, force de caractère, justesse, tendresse, humour, énergie, dynamisme, aplomb, tristesse, rigueur, bouc émissaire, méchanceté gratuite, stupidité, remonter le moral, couleurs, amour familial, passion pour l'enseignement, espoir, vie quotidienne, sincérité, galères, combats, leçon de vie, roman d'apprentissage, grandir
​ 6 | 8 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.236.140) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 07 avril 2019 10:36

Modifié le mercredi 15 mai 2019 17:34

  • 1
  • 2
  • Suivant

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (2 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile