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FICHE LECTURE : La lumière dans les combles

FICHE LECTURE : La lumière dans les combles
• TITRE V.O. : The Light in Hidden Places.
• AUTRICE : Sharon Cameron.
• ANNÉE : 2020 (USA), 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Historique, jeunesse.
• THÈMES : Seconde Guerre mondiale - Histoire vraie - Drame - Pologne - Enfance - Adolescence - Juifs - Persécution - Noirceur - Haine - Violence - Meurtres - Traumatisme - Génocide - Shoah - Arrestations - Déportation - Souffrance - Deuil - Conflit - Occupation allemande - Etouffement - Soldats - Gestapo - Collaboration - Ennemis - Solidarité - Entraide - Héroïsme - Maturité - Courage - Période sombre - Justes parmi les Nations - Cachette - Amitié - Famille - Générosité - Amour - Espoir - Sagesse - Combat - Lutte - Survie - Valeurs - Idéaux - Liberté - Pureté - Innocence - Paix...
• PAGES : 512.

« J'espère bien que vous allez m'emmener à la Gestapo. Alors je pourrai leur dire ce que je vais vous dire à vous. Que vous êtes des lâches. Et des idiots. Bien sûr que je veux cacher des juifs! Je le reconnais. C'est la vérité. Je veux les cacher et les aider jusqu'à ce que quelqu'un décide d'en finir avec cette guerre. »

Stefania a choisi son camp. Quitte à en payer le prix fort...

L'histoire vraie de Stefania Podgórska : une aventure inoubliable qui place l'héroïsme au c½ur d'une des pages les plus noires du XXe siècle.

« A la fois haletant et puissant. »
Ruta Sepetys

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de La Lumière dans les combles signé Sharon Cameron.

Que vous dire sur ce roman ? Les mots me manquent pour le décrire. Déjà, il est extrêmement difficile d'émettre un avis subjectif dessus étant donné qu'il se base essentiellement sur des faits réels remaniés afin de correspondre à un certain schéma narratif qui permet de les condenser et de les rendre plus compréhensibles. Une chose est sûre, c'est que l'autrice a réalisé cette tâche complexe et épineuse avec beaucoup de pudeur, de justesse et de respect à l'égard des personnes de chair et d'os qui ont véritablement vécu cette histoire qui nous semble plus folle et impossible que n'importe quel récit de fiction, et pourtant...

Ce livre nous met une énorme claque, nous transperce jusqu'aux os à chaque page qui se tourne. Aucun paragraphe, aucune phrase, aucun mot n'est là pour nous épargner mais au contraire pour nous frapper de plein fouet. J'ai eu les poils qui se hérissaient et des sueurs froides tout au long de ce roman percutant, éprouvant à lire aussi mais à mettre assurément entre toutes les mains. L'histoire de Stefania et de sa petite s½ur, de ces 13 juifs cachés dans leur grenier, qui mériterait sans aucun doute à être plus connue, nous démontre que tout ce que l'on prend pour acquis est en réalité une bénédiction. Ce livre nous met sous les yeux sans fard et sans prétention aucune la précarité et la souffrance la plus totale et comment ces êtres humains en apparence ordinaires ont pu y faire face avec ce que je nommerais être une patience à toute épreuve, une résilience sans commune mesure et un courage qui force l'admiration.

Vous l'aurez compris sans doute, ce livre m'a littéralement subjuguée du début jusqu'à la fin. On sent le travail de recherche qui a été fait derrière et toute la dévotion que ressent l'autrice à l'égard de la famille Podgórska-Diamant et je ne la remercierai jamais assez de nous avoir partagé tout cela. A vrai dire, je considère même La lumière dans les combles comme étant d'utilité publique, sans exagération de ma part. Ce serait tellement merveilleux si ce roman était étudié au collège et/ou au lycée en parallèle des cours d'histoire sur la Seconde Guerre mondiale car il a tant à nous apprendre sur notre passé, notre présent et même notre avenir, quelque soit notre âge... COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, La lumière dans les combles, Sharon Cameron, Littérature américaine, 2021, Roman historique, Jeunesse, Seconde Guerre Mondiale, Histoire vraie, Drame, Pologne, Enfance, Adolescence, Juifs, Persécution, Noirceur, Haine, Violence, Meurtres, traumatisme, génocide, shoah, arrestations, déportation, souffrance, deuil, conflit, occupation allemande, etouffement, soldats, gestapo, collaboration, ennemis, solidarité, entraide, héroïsme, maturité, courage, période sombre, Justes parmi les Nations, Cachette, amitié, famille, générosité, amour, espoir, sagesse, combat, lutte, survie, valeurs, idéaux, liberté, pureté, innocence, paix, Coup de foudre ♥
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#Posté le vendredi 26 mars 2021 14:50

Modifié le dimanche 28 mars 2021 04:19

FICHE LECTURE : Ambition - T2 : Compassion

FICHE LECTURE : Ambition - T2 : Compassion
Série en 4 tomes.

• AUTEUR : Yoann Dubos.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, dystopie.
• THÈMES : Égalité - Harmonie - Paix - Découvertes - Cybernétique - Colonisation spatiale - Tolérance - Cupidité - Pouvoir - Politique - Croyances - Religion - Mythes - Créatures fantastiques - Surnaturel - Immortalité - Mystère - Humour - Amitié - Suspens - Peur - Chaos - Inconnu...
• PAGES : 376.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Le Conglomérat a choisi de les accueillir à bras ouverts, plutôt que de céder à la peur et à la haine.
Il a même réussi à rallier à sa cause le messie tombé du ciel, l'Ange flamboyant.

Cet Ange, c'est le meilleur ami de Miranda ; elle le retrouve enfin et espère pouvoir profiter d'un peu de paix dans sa vie. Mais quand des entités à la puissance divine vous placent au c½ur d'une prophétie millénaire, difficile de disparaître de la scène... La jeune mécha-technicienne se retrouve donc au c½ur des machinations, des jeux de pouvoir et de divergences primordiales...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Compassion écrit par Yoann Dubos. Je remercie infiniment les éditions Snag Fiction pour l'envoi de ce deuxième tome aussi magnifique que son prédécesseur à mon sens (merci Aurélien Police pour son talent artistique de folie !).

Mais là où Compassion m'a véritablement et fort agréablement surprise, c'est qu'il dépasse clairement Ambition en terme de contenu à mes yeux ! En effet, si vous avez une (très) bonne mémoire, vous vous souviendrez sans doute que ma lecture du premier tome avait été sympathique mais sans grand plus. J'avais surtout trouvé qu'il y avait tout un potentiel non exploité autour de l'histoire de la fameuse Barrière entre l'univers surnaturel et le monde connu, des newcys (tout être non humain ou qui ne l'est que partiellement pour vous résumer simplement la chose) et des primas, ces entités divines indubitablement mystérieux qui ne montrent le bout de leur nez qu'à la toute fin du tome un (de façon assez tonitruante et spectaculairement angoissante, par ailleurs). S'ajoute à cela que je ne voyais pas où l'auteur voulait en venir, où il voulait précisément nous amener. En clair, Ambition m'avait laissé avec beaucoup de questions sans réponses et m'avait laissé dans un état de confusion et d'insatisfaction intense dont le prima Frustration est certainement la plus parfaite incarnation.

Ici, j'ai enfin eu le droit à mes éléments de réponses. Bien sûr, étant donné que la saga sera une tétralogie et que nous n'en sommes encore qu'au tome deux, Yoann Dubos ne nous livre pas toutes les clés en main, sinon ce serait beaucoup trop facile et cela en perdrait toute sa saveur. Néanmoins, je considère que j'ai désormais suffisamment d'informations pour visualiser clairement l'objectif de l'auteur avec cette saga, qui est loin d'être un simple amas d'éléments fantastiques et de cyberpunk extrêmement cool au demeurant mais peu ou prou de liens entre eux comme je pouvais le penser de prime abord, et donc pour pouvoir ronger tranquillement mon frein en attendant d'obtenir l'élucidation pleine et entière de cette déroutante prophétie qui ne facilite assurément pas les choses à mes personnages favoris.

En parlant de ces derniers, qui constituaient le grand point fort du premier tome à mon humble opinion, j'ai pris un plaisir non dissimulé à les retrouver dans ce tome-ci ! Miranda est une héroïne badass tout ce qu'il y a de plus attachiante (comme on peut le lire sur certains t-shirts pour femmes, j'ai découvert ça tout récemment, si, si) et au charme toujours aussi irrésistible qui cache sacrément bien sa vulnérabilité, son capacité de discernement et sa grande sensibilité comme elle nous le démontre ici. J'ai hâte de découvrir ce qu'il va advenir d'elle car elle s'avère définitivement être au c½ur des enjeux de la saga et j'en ignore encore les raisons pour tout vous avouer.

Je n'épiloguerai pas plus avant sur Louis et Rorchélas car ils sont tout bonnement fidèles à eux même dans Compassion - un peu effacés et mis de côté peut-être au profit du nouveau protagoniste qu'est Trémor, mais cela ne m'empêche pas de toujours autant les aimer du plus profond de mon être.

Non, ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est de m'épancher un peu plus sur le cas de Trémor. Cet androïde dépassant toute création robotique que l'on connaît à ce jour m'a perturbée au plus haut point car je me suis surprise à me soucier de son sort comme je l'aurais fait d'un véritable être de chair et d'os. J'ai trouvé que l'auteur soulevait l'épineuse question de la frontière entre humanité et robotique avec beaucoup d'habilité et de justesse au travers de l'épatante et merveilleuse complicité s'instaurant de façon toute naturelle entre Miranda et notre fragment au goût vestimentaire indéniablement prononcé. De façon globale, les divers personnages de ce récit sont extrêmement bien travaillés et pensés : on les adore ou on adore les détester. Une chose qu'on ne peut guère leur nier est qu'ils sont tout en nuances, d'une complexité dans leur raisonnement presque opaque pour certains, ce qui les rend diantrement fascinants et intéressants à analyser et à voir évoluer.

Dernier point que je souhaitais aborder avant de clore cette critique littéraire : la fin de ce deuxième tome. Personnellement, je veux bien qu'on m'explique les toutes dernières pages de ce livre. De mon côté, je suis larguée complet ! Bon, en réalité, je pense avoir compris certains aspects de ce dénouement pour le moins ahurissant mais si jamais l'auteur passe par là, je serais ravie qu'il éclaire ma lanterne ! Dans tous les cas, cette conclusion aura respecté une certaine cohérence vis-à-vis du reste de l'ouvrage, résolument surprenant de bout en bout, c'est bien le mot.

Pour conclure, je ne peux que vous recommander cette formidable tétralogie qui s'annonce. Pour ma part, je n'avais été que moitié convaincue par le premier tome et heureusement que j'ai in fine laissé sa chance à la suite de la série car cette dernière s'est révélée être moins brouillonne, plus étoffée, approfondie, pertinente et captivante avec en outre une intensité dramatique presque constamment à son paroxysme et une impressionnante brochette de protagonistes hauts en couleur qui nous attendrissent au plus haut point pour certains, qui nous exaspèrent à ce même degré pour d'autres et il y en a d'autres encore qui risquent de nous jouer de mauvais tours dont nous ne reviendrons probablement pas. Il me tarde vraiment de découvrir tout cela dans le tome trois ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Snag Fiction, Littérature française, 2020, Science-fiction, dystopie, Yoann Dubos, égalité, harmonie, paix, découvertes, cybernétique, colonisation spatiale, tolérance, cupidité, pouvoir, politique, croyances, religions, mythes, créatures fantastiques, surnaturel, immortalité, mystère, humour, amitié, suspens, peur, chaos, inconnu, Très bonne lecture
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#Posté le mercredi 26 février 2020 08:32

Modifié le lundi 02 mars 2020 06:26

FICHE LECTURE : Ambition - Tome 1

FICHE LECTURE : Ambition - Tome 1
• AUTEUR : Yoann Dubos.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, dystopie, roman d'anticipation.
• THÈMES : Égalité - Harmonie - Paix - Découvertes - Cybernétique - Colonisation spatiale - Tolérance - Cupidité - Pouvoir - Politique - Croyances - Religion - Mythes - Créatures fantastiques - Surnaturel - Immortalité...
• PAGES : 384.

Ma chronique du tome 2 : ici.

An 2312 : L'Homme a abandonné ses droits en faveur du Conglomérat. En échange ; le bonheur.

Tandis que la Terre poursuit sereinement la colonisation du système solaire, un vaisseau de la mission Synope est mystérieusement stoppé et détruit par une barrière invisible.
La collision révèle alors une incroyable réalité cachée jusque-là aux yeux des humains...
Tout autour d'eux vivent depuis des millénaires une multitude de créatures fantastiques dotées d'incroyables capacités...

Personne n'était préparé à affronter la résonance originelle...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de la nouvelle parution de chez Snag Fiction dans leur collection Ciel sans étoiles (quel joli nom, n'est-ce pas ?), j'ai nommé Ambition de Yoann Dubos. Je remercie infiniment la maison d'édition pour cette très belle proposition de service de presse, cela me touche beaucoup. Quand j'ai vu pour la première fois la couverture absolument enchanteresse de ce livre réalisée par le très talentueux Aurélien Police, je me suis dis qu'il n'en fallait pas plus pour me convaincre d'embarquer dans cette grande aventure qui nous dépasse tous. Mais s'ajoutait également à cela un résumé extrêmement alléchant qui annonçait une intrigue accrocheuse mêlant savamment dystopie, science-fiction, roman futuriste mais aussi fantastique et mysticisme, rien que ça ! J'aime quand il est impossible de ranger un roman/une saga dans une catégorie bien précise, quand l'auteur brasse de nombreux genres et thématiques différentes. J'escomptais donc un premier tome tout ce qu'il y a de plus prometteur et engageant pour la suite et je ne vous cacherai pas que ce fut une petite déception de mon côté.

Pourtant, le prologue avait sérieusement attisé ma curiosité et crée en moi un puissant sentiment d'attente, mais dès le début du roman, j'ai failli décroché. J'en ai même été jusqu'à ressentir l'angoisse de ne pas avoir suffisamment envie d'avancer dans ma lecture pour aller plus loin que les cinquante-cent premières pages, alors que le prologue avait pourtant su totalement me happer. Cependant, cette sensation désagréable a très vite disparu et je n'ai in fine pas vu passer l'essentiel du roman, tant les pages du milieu de livre se tournaient d'elles-même. En effet, tout s'enchaîne de façon fluide et je n'ai vécu pour ainsi dire aucun temps mort avec Ambition, malgré la lenteur avec laquelle j'ai lu le début et la fin de l'intrigue. Puis l'excitation croissante est retombée, car la conclusion de ce tome introductif m'a fait retrouvé ce sentiment de confusion et de frustration que j'ai ressenti avec les premiers chapitres. Je ne saurais expliquer pourquoi et comment, mais Ambition m'a autant exaltée que rendu perplexe. J'ai trouvé l'univers de ce roman très riche et intéressant, mais pas assez étoffé à mon sens. Ou plutôt, j'ai encore du mal à comprendre quel est le lien entre chaque élément de l'intrigue. Quel rôle a véritablement eu la mission Synope dont on nous parle brièvement au tout début de l'histoire par rapport à la fameuse résonance originelle dont on nous rebat constamment les oreilles sans clairement nous expliquer en quoi cela a changé la face du monde ? Comment a d'ailleurs eu lieu cette dernière et pour quelle raison ? Quel est l'objectif des primas et du Conglomérat ? Voyez-vous, j'ai adoré le pitch de base qui nous présentait notre monde dans un avenir très éloigné régi par les plus grosses entreprises afin d'assurer la paix et l'égalité entre chaque être humain, de privilégier la sûreté plutôt que la liberté des individus, notamment en matière de croyances religieuses, qui n'existent plus (trop de risque d'attentats à la clé) et où subitement, des créatures fantastiques de toutes sortes seraient visibles par nous, comme si un voile entre deux réalités parallèles venait enfin d'être levé. Cependant, aussi fascinant tout cela soit-il, j'avais l'impression que l'on restait constamment dans le flou. L'auteur sait maintenir le suspens et préserver le mystère, mais j'aurais tout de même aimé un peu plus d'informations et d'éclaircissements à me mettre sous la dent et surtout un peu plus d'organisation, de hiérarchie et plus spécialement de coordination entre tous les renseignements que nous possédons déjà. On nous distille une multitude de détails très importants pour le bon (enfin, façon de parler) déroulement des événements qui ne font in fine qu'engendrer une pléthore de questions qui restent pour l'instant sans réponses. Quant aux nombreux flashbacks du récit, si je suis la première à dire que les analepses apportent un éclairage bienvenu aux divers rebondissements et révélations de l'histoire et qu'elles permettent de briser le schéma narratif linéaire habituel pour nous proposer une trame plus complexe, sinueuse et travaillée, dans le cas présent, je les ai trouvés la plupart du temps beaucoup plus déroutants qu'autre chose.

Concernant l'écriture, je n'ai rien à ajouter. Elle est claire, limpide comme de l'eau de roche ; elle nous prend par la main et nous immerge dans cet univers explosif où la limite entre l'homme et la robotique est elle aussi extrêmement difficile à percevoir. Tiens, encore un autre constituant de l'intrigue qui a suscité un vif intérêt de mon côté sans que je parvienne à clairement définir pourquoi les organes et membres humains sont ici aussi facilement interchangeables avec des pièces fabriquées. Pour assurer la pérennité de l'humanité ? Pour des raisons purement esthétiques ou pratiques, voire professionnelles ? J'ai beaucoup de mal à trouver les mots pour décrire ce que j'ai éprouvé à la lecture de ce titre et je m'en excuse. D'un côté, il m'a semblé avoir compris tous les indices, tous les renseignements que l'auteur souhaitait me faire parvenir, et de l'autre, j'ai eu l'impression tout au long de ma lecture que tout partait dans tous les sens, que rien n'était véritablement approfondi comme j'aurais souhaité que cela le soit. Une chose est sûre, et ça vous paraîtra certainement contradictoire avec ce que je viens d'énoncer, la plume de Yoann Dubos est tout ce qu'il y a de plus accessible et captivante, entraînante, malgré certaines répétitions parfois agaçantes et un lexique très pointu et varié élaboré par l'auteur lui-même et parfaitement explicité en toute fin d'ouvrage.

Venons-en à présent au gros point positif du roman selon moi, et ce qui fait que je vais sûrement continuer la lecture de cette série livresque quand le tome deux sera paru, à savoir les personnages. A mes yeux, ils sont tous extrêmement attachants avec une personnalité bien marquée et ils apportent au récit tout son sel, toute sa puissante, cette petite étincelle qui s'embrase et qui change alors tout. Cela vaut en particulier pour le trio central de cette intrigue, que j'aime de tout mon être. Nos trois personnages principaux ont tous ce petit quelque chose qui les rend uniques et inoubliables-: pour Rorchélas, ou Rory pour les intimes, mon petit chouchou, c'est sa diplomatie à toute épreuve, cette tendance qu'il a à prendre constamment sur soi pour être l'interlocuteur et partenaire le plus agréable, bienveillant et à l'écoute possible ; pour Miranda, l'irremplaçable Clay de la bande, c'est son exceptionnelle force de caractère, sa répartie légendaire qui la pousse toujours à avoir le dernier mot et son humour cynique à souhait absolument délicieux ; quant à Béron, c'est son côté passionné par son métier, cette enthousiasme et ce besoin irrépressible d'être à la hauteur, de ne pas décevoir ses camarades. C'est simple : Il y a une alchimie telle entre ces trois-là, une complicité si évidente et touchante, qu'on ne peut qu'être conquis par cette fine équipe qui fonctionne juste à merveille. Autre personnage énigmatique et très bien construit qui m'a tout simplement séduite : celui de Cirilys, la redoutable PDG qui cache bien son jeu. Qu'il est plaisant de croiser de tels personnages de femmes fortes, déterminées, dangereuses, astucieuses et délurées au fil de mes escales livresques ! Marcus Villard aurait dû en prendre sérieusement de la graine ! Ce dernier est censé être l'une des figures emblématiques de l'histoire et pourtant, je lui ai trouvé un sérieux manque de charisme et de consistance...

Pour conclure, je vous encourage chaleureusement à vous faire votre propre avis sur ce tome introducteur qui, selon moi, aurait pu être beaucoup plus que ça et avait même sans aucun doute le potentiel pour être une petite pépite, un coup de c½ur sidérant. Néanmoins, je mets toutes les légères maladresses et lacunes que j'ai pu rencontrer au cours du récit sur le compte du statut de débutant qu'occupe actuellement l'auteur. En matière de publications, il s'agit en effet là de son tout premier roman et cela se ressent assez fortement à mon sens. Je serais d'avis de dire que Yoann Dubos a une véritable gemme entre les mains avec cette saga, cet univers mi-intergalactique mi-fantastique peuplé de créatures de toutes sortes qui cohabitent avec nous, pauvres mortels faits de plus en plus d'acier, mais que celle-ci n'a pas encore été polie comme il faut. Pas suffisamment, en tout cas. Je serais curieuse de découvrir la suite de cette histoire tout bonnement ahurissante, à condition d'avoir enfin toutes les réponses à mes interrogations cette fois, ou au moins quelques repères éclairants et indubitablement nécessaires ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Snag Fiction, Ambition, Tome 1 ♥, Yoann Dubos, 2019, Littérature française, Science-fiction, dystopie, Roman d'anticipation, égalité, harmonie, paix, découvertes, cybernétique, colonisation spatiale, tolérance, cupidité, pouvoir, politique, croyances, religion, mythes, créatures fantastiques, surnaturel, immortalité, Bonne lecture
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#Posté le mercredi 03 juillet 2019 10:42

Modifié le lundi 02 mars 2020 06:27

FICHE LECTURE : La cité de l'oubli

FICHE LECTURE : La cité de l'oubli

• TITRE VO : The Forgetting.
• AUTRICE : Sharon Cameron.
• ANNÉE : 2016 (GRANDE-BRETAGNE) ; 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Dystopie.
• THÈMES : Galaxie, comète, maintien de l'ordre, paix, communauté, répression, violence, folie, mutilation, espoir, monde meilleur, élite, contrôle, lavage de cerveau, manipulation, mensonges, mystère, amour, famille, suspens, courage, vérité, mémoire, perte, oubli, regrets...
• PAGES : 462.

DES 14 ANS - 17,95¤.

TOUS LES DOUZE ANS, ILS OUBLIENT... PAS MOI.

Tous les douze ans, les habitants de Canaan subissent l'Oubli, un mystérieux phénomène qui efface leur mémoire. Pas celle de Nadia. Elle seule n'a pas oublié. Elle seule se souvient que son père a profité de ce bouleversement pour l'abandonner... Le nouvel Oubli approche. Nadia doit percer le secret de cette fatalité avant que sa famille ne vole à nouveau en éclats. Avant que la ville ne sombre encore une fois dans le chaos.

UNE DYSTOPIE ORIGINALE ET ENVOÛTANTE,
AUX REBONDISSEMENTS INATTENDUS.

L'AUTRICE : Dans une vie antérieure, Sharon Cameron a été professeure de piano, maman à plein temps, généalogiste, présidente d'une troupe de théâtre et coordinatrice de la Society of Children's Book Writers and Illustrators (Société des auteurs et illustrateurs pour la jeunesse). Aujourd'hui,-elle vit à Nashville (Tennessee) avec sa famille et se consacre pleinement à l'écriture. La cité de l'Oubli est son quatrième roman.

ஜ MON AVIS : Quand les pétales de l'oubli fleurissent, liberté et vérité s'évanouissent...

« Pour ceux qui oublient, perdre la mémoire doit être une sorte de mort. »

Tout d'abord, un grand merci du fond du c½ur aux éditions Nathan pour cet envoi à la superbe couverture, au résumé plus qu'attirant (Dystopie, mon amour, c'est tout ce que j'aime), qui nous motive à plonger dans cette histoire au titre plus qu'intriguant, qui recèle de mystères qui ne demandent qu'à être découverts.

On pourrait croire que cette vague de littérature dystopique qui nous submerge depuis quelques années déjà, à partir du moment où la saga Hunger Games, pour ne citer qu'elle, a enflammé l'intérêt des lecteurs adolescents à vrai dire, nous fait désormais difficilement avaler la tasse de ce scénario de base, commun à toutes ces productions livresques, du lieu bon (topos) qui devient malade (la particule dys en grec) d'un gouvernement abusif et oppressant. Mais pour moi, il n'en est rien.

C'est même un genre qui me manque de temps à autre. Et puis, après tout, nous vivons nous même dans une dystopie qui ressemble à un mauvais cauchemar (pour ne pas parler de l'élection d'un certain président par exemple...) et il est bien important de nous avertir de ses dangers et de ses dérives. Bon, ce n'est pas l'invitation la plus alléchante du monde mondial pour vous faire découvrir ce roman, mais sérieusement, La cité de l'oubli a ce petit plus, ce je-ne-sais-quoi, qui le rend singulier, passionnant, innovant, prenant et accrocheur. Il a su me captiver dès les premières pages, même si le récit devient d'autant plus dynamique et immersif par la suite. De quoi me faire tomber sous le charme.

Etant une grande fan et pour m'être enfilée des dystopies à la pelle, de tous temps et de tous lieux, j'en ai vu des manières d'opprimer une communauté et de la garder derrière les barrières menant à un monde inconnu qui leur ouvre les bras, à eux qui se retrouvent renfermés sur eux même et incapables de comprendre qui ils sont et quelle est leur histoire.

Mères porteuses, univers ultra-sophistiqué avec de la technologie de pointe, couples formés en fonction des aptitudes, des physiques et des personnalités, familles formatées, émotions maîtrisées à l'aide de pilules, capteurs de senteurs, carrément lavage de cerveau ou puces électroniques. Tous ces joujoux de science-fiction, vous les jetez ou presque à la poubelle (m'enfin, je dis ça, mais le relief de Canaan est une vraie caverne d'Ali Baba en matière de high-tech interspatial...). Bienvenue à Canaan, véritable prison dorée qui cache bien son jeu. Le suspens restera à son comble jusqu'au dernier moment, beware.

Tout au long de ma lecture frénétique, ce nom a résonné à mes oreilles, sans que j'arrive à me remettre son origine en tête. Et pourtant... Il s'agit de la terre promise, mes amis, celle où les hébreux sont menés par Moïse après la fuite d'Egypte. Rien que ça. Eh bien, quel cadeau empoisonné. Au premier abord, Canaan semble être un petit paradis, un lieu où vivre en paix et en harmonie avec la Nature, sereinement, ne jouissant que des choses élémentaires et en toute sécurité, où chacun a un talent d'artisan à exploiter pour servir au bien de la communauté. Or, ce n'est pas ainsi que Sharon Cameron a décidé de nous introduire à ce monde qui aurait dû être si idyllique. Croyez-moi, ce fût brutal et inattendu. Gardez vos yeux écarquillés, cette scène produit cet effet-là. En fait, ce roman aura de quoi vous faire ouvrir grands les yeux jusqu'au point final.

Au sein de ce monde particulier, balayé par une vague dévastatrice et malheureusement inévitable d'Oubli tous les douze ans, tels les douze coups de l'horloge, Nadia, notre héroïne, se trouve être celle qui fait grincer les rouages de cette machine qui aurait dû être bien huilée. En effet, Nadia, notre héroïne qui n'a pas froid aux yeux, n'a pas vu effacée de sa mémoire la journée terrifiante de son premier et seul oubli jusqu'à présent, celui de ses six ans. Au contraire, elle s'en souvient jusqu'au moindre détail, comme gravée dans sa rétine.

Un simple « N'oublie pas » murmuré telle une prière, une imploration, aura tôt fait de marquer la jeune Nadia à tout jamais. Et moi aussi, d'ailleurs. Ce roman a eu le don de faire battre mon c½ur de façon irrégulière et angoissante et de mener mes émotions à la baguette. Une vraie montagne russe d'émotions, on passe du rire aux larmes à la peur et, malgré notre envie irrépressible de savoir la fin, on n'a pas envie au fond de quitter cette histoire, tant elle est bien écrite, d'une écriture si belle qu'elle nous envoûte.

Certes, nous n'aurons jamais le fin mot de l'histoire concernant le pourquoi du comment Nadia est un être se démarquant de manière inouïe de tous les autres habitants du village. Ce manque d'informations aurait pu être perturbant mais je l'ai vite oublié tant j'ai été réellement happée par une histoire d'amour prenante, des rebondissements imprévisibles, des retournements de situation et le thème original, bien développé et maîtrisé de cette histoire. Comme toujours, il faut un(e) élu(e) ramenant à la lumière un monde plongé dans la nuit. Cependant, cela m'a peu importée au cours de ma lecture.

Ce qui m'a subjuguée, c'est le courage et la maturité qu'il a fallu à Nadia pour supporter cette mémoire sur ses épaules, de devoir faire face chaque jour à une population aseptisée, à une mère devenue folle par ses fragments de souvenirs qui sont passés au travers du phénomène tant redouté de l'Oubli, à un père qui a abandonné sa famille d'origine la boule au ventre et un ruisseau de larmes coulant sur le visage, face à tant de questions et autres interrogations qui restent encore sans réponses. J'ai admiré sa détermination face à la menace que représentait le violent et tyrannique Jonathan, l'énigmatique et inquiétante Janis, à la tête du Conseil, face même à la froideur désarmante de sa s½ur Lilya, qui la considère comme une intruse au sein de leur famille.

Mais méfiez-vous des apparences : les premières impressions sont souvent trompeuses et vous ne manquerez pas d'être surpris par ces personnages bien plus complexes et en profondeur qu'on ne pourrait le penser, dont les souffrances les ayant meurtris vous déchireront le c½ur. D'autant plus qu'on suit l'histoire à travers les yeux de Nadia, à la première personne. C'est d'autant plus intense et déchirant car malgré sa peur omniprésente qui lui donne le tournis, elle reste ambitieuse, elle va jusqu'au bout des choses et elle ne se laisse pas intimider. Elle est bouleversante et extrêmement touchante.

Effectivement, comment savoir quelle est votre place ? Quels sont vos proches ? Quel est votre passé ? Qui vous êtes réellement ? La vérité ne se sait pas, elle s'écrit. Le récit du pays de Canaan, de la planète devrais-je dire, sera ponctué d'extraits sporadiques des deux livres de Nadia, celui de la femme à en devenir de dix-huit ans et des poussières, et celui tenu par ses parents avant la violence, avant le sang, avant la rage, avant le désespoir, l'Oubli avec un grand O.

Au départ, j'ai été perplexe et confuse face à ces fragments parlant pour une âme mouvementée, torturée, qui cherche à tâtons où est la frontière entre la vérité et le mensonge. Les livres sont l'unique moyen de se raccrocher à un passé évanoui, révolu, à une identité incertaine. Chaque personne en a un, plusieurs, en fonction de l'âge, rattaché à eux par un cordon de cuir à leur corps, comme une partie intime qu'il ne faut pas violer.

Quelle ironie ! Des écrits, cela se rature, se corrige, se modifie, se brûle. Tel le Ministère de la Vérité dans le chef d'oeuvre 1984 de George Orwell, dans les Archives impressionnantes de la Cité, à partir du moment où quelque chose est écrit noir sur blanc, il devient véridique, indiscutable.

« 1. Les livres devront être écrits chaque jour. Seule la vérité sera consignée.
2. La vérité n'est ni bonne ni mauvaise. Quand nous écrivons la vérité, nous écrivons ceux que nous sommes.
3. Les livres seront obligatoirement attachés à nos corps. Quand nous gardons nos livres sur nous, nous nous souvenons de qui nous sommes.
4. Les livres remplis seront emportés aux archives. Quand nous y déposons nos livres, nous apprenons notre vérité.
5. Quand nous oublions, lisons nos livres. Quand nous lisons nos livres, nous nous remémorons notre vérité.
6. Lorsqu'un livre est modifié, la vérité est modifiée. Quand un livre est détruit, nous sommes détruits. »

En conclusion, je ne peux que fortement vous recommander ce roman qui, pour le coup, est quant à lui inoubliable. Une petite pépite de dystopie qui nous transporte dans son univers et qui est un savant mélange d'action, de romance, de suspens et de magie (Oui, oui, vous avez bien entendus ! Ça vous titille plus d'un coup, non ?)

J'ai vibré et succombé d'amour face aux personnalités tout feu tout flammes de Gray (un de mes nouveaux Book boyfriends, attachant et charismatique comme c'est pas permis) et Nadia, un joli duo aussi complice qu'imparable, adorable et brûlant de passion comme la braise. J'ai fondu d'amour en contemplant l'affection indéniable qui relie Nadia et sa pétillante, douce et maligne Genivie, j'ai trépigné d'excitation en découvrant la vérité, pour le coup, concernant le projet Canaan de coloniser une planète pure, intacte comparée à notre Terre ravagée. J'ai eu les larmes aux yeux et j'ai tremblé d'effroi, le poil hérissé, quand notre admirable héroïne a eu des choix à assumer et des sacrifices à faire pour ce qui lui semblait être juste au plus profond de son c½ur. Et ce dénouement, mon Dieu...

Mais ce qui est absolument époustouflant et saisissant, c'est à quel point l'âme humaine peut se sentir impuissante face à ses actes, à leurs conséquences, à l'autorité sans vergogne aucune et à la cruauté sans bornes qui la pousse dans ses retranchements, jusqu'à commettre l'irréparable. Mais aussi à quel point elle peut aussi se montrer magnanime, compatissante, solidaire, aimante et brave.

Ce roman nous offre une réflexion sur l'Humanité, sur ses faiblesses et sur ses imperfections, mais aussi sur sa Beauté, qui mérite une sérieuse méditation et qui nous coupe le souffle au vu de sa justesse, qui va droit au c½ur et à l'âme. Elle ne manque pas sa cible, à aucun coup. La goulée d'air est difficile à prendre en refermant le livre, tant l'apnée en eaux troubles fut profonde, tant le feu a manqué de nous brûler les mains et de nous embrumer les sens, le fouet de nous cingler le dos, le couteau de rouvrir les cicatrices du manque et de l'absence, mais aussi l'amour de nous donner la force de nous battre, quitte à en paraître fou ou minuscule.

Je suis ravie d'avoir pu découvrir la plume addictive, brillante, merveilleuse et intelligente de Sharon Cameron grâce à ce récit et l'aventure ne fait que commencer. Sinon, les cascades au bleu limpide de Canaan vous attendent derrière le mur de béton, pour un premier baiser et un panorama qui font que la vie en valent la peine... COUP DE C¼UR ♥

Alors, voudrez-vous inspirer à plein nez le parfum de cette fleur de roman, au risque d'en perdre la mémoire et la raison ?

« Nous sommes faits de nos souvenirs. J'ai lu ces mots chaque jour de mon existence. Aujourd'hui, j'ai décidé qu'ils étaient vrais. Nous sommes ceux que nous avons été. Mes choix d'aujourd'hui seront ma mémoire de demain. Ce sont mes choix qui détermineront celle que je deviendrai. Pas mes souvenirs. »
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#Posté le mercredi 20 décembre 2017 06:38

Modifié le mercredi 10 juillet 2019 09:25

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