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FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour
• TITRE V.O. : Spellslinger, book 5: Queenslayer.
• AUTEUR : Sébastien de Castell.
• ANNÉE : 2019 (CANADA, USA) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Kelen, le mage sans pouvoir, a commis un acte impardonnable. Il sera pendu haut et court... à moins qu'il parvienne à obtenir la grâce de la Reine de Darome. Mais le palais est un guépier où les alliés d'hier sont les ennemis de demain : pour sauver leur peau, Kelen et le féroce Chacureuil Rakis n'auront pas droit à l'erreur.

Complots machiavéliques, pouvoirs explosifs et dangereuses rencontres: un héros qui détonne au c½ur d'une grande fresque pleine d'humour et d'action.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la suite de saga que j'attendais sans doute le plus impatiemment cette année, j'ai nommé le tome cinq de L'Anti-Magicien, Les Traîtres de la cour, par Sebastien de Castell. Je remercie du fond du coeur les éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir fait parvenir ce cinquième opus en service de presse tout comme ses prédécesseurs. Depuis le tout début, cette série livresque a été une véritable révélation pour moi et je me surprends à chaque parution d'un nouveau tome à aimer ce dernier presque plus que le précédent, Les Traîtres de la cour ne faisant assurément pas exception à la règle.

Comme toujours avec un tome de L'Anti-Magicien, l'on a droit à une intrigue avec une entrée en matière tout bonnement tonitruante et une conclusion du même acabit. Entre les deux : une série de rebondissements chocs et de vérités éclatant au grand jour qui ont de quoi vous laisser sonnés. Une fois n'est pas coutume, Sebastian de Castell est parvenu à m'emporter dans son univers qui ne ressemble à aucun autre et à me faire vivre comme si j'y étais un récit des plus palpitants et sombres, le tout sans se dépareiller de son humour si caractéristique qui ne manque jamais de faire mouche (avec moi en tout cas).

En clair, j'ai retrouvé avec ce volume cinq tant espéré tous les ingrédients qui font de cette saga littéraire un authentique petit bijou à mes yeux. Pour autant, la partie n'était pas forcément gagnée d'avance : en effet, pendant un bon tiers, pour ne pas dire la moitié du récit, un sentiment désagréable me troublait sans que j'en puisse expliquer la raison. Puis j'ai réalisé "ce qui n'allait pas" (je mets cela entre guillemets car ce n'est pas un tort en réalité) : l'intrigue avait considérablement gagné en noirceur, en cynique avec ce cinquième opus ; cela se ressentait même jusque dans l'écriture et surtout dans les dialogues, beaucoup plus "clash". Le monde de l'Anti-Magicien n'était déjà pas un royaume de Bisounours à la base mais jusqu'à présent, il s'en dégageait toujours une certaine légèreté qui permettait de relâcher la pression ambiante. Là, malgré l'humour toujours omniprésent, la tension continuait à monter crescendo, sans nous accorder véritablement de répit, jusqu'à l'explosion finale qui m'a purement et simplement soufflée. Jusqu'alors, je parvenais toujours à m'émerveiller des aventures et exploits de Kelen, aussi dangereux soit-il, à trouver une certaine part de magie et de pureté dans cet univers essentiellement corrompu et au bord de l'implosion. Dans Les Traîtres de la cour, l'on sent que la fin d'une grande épopée est proche, que l'heure des révélations va bientôt sonner et que celles-ci ne vont probablement pas nous plaire. S'ajoute à cela que la Darome, contrée inspectée à la loupe dans ce récit, est sans conteste le royaume le plus hypocrite et froid de tout cet univers à mes yeux, et vous comprendrez aisément le sentiment de malaise et de suffocation que j'ai éprouvé pendant une bonne partie du récit. Sebastien de Castell nous prouve avec cet avant-dernier tome qui a déjà un déchirant goût d'adieu qu'il n'est pas là pour plaisanter et nous en mettre plein les mirettes mais au contraire pour aller jusqu'au bout de son histoire ayant pour coeur battant à 100/h une certaine ombre au noir dont la soit-disant propension à la cruauté et au mal n'a certainement rien à envier à la nature démoniaque et effarante de bien des actions perpertrées par les protagonistes principaux comme secondaires de cette remarquable fresque de fantasy.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette chronique sans vous parler du plus grand bouleversement que m'a procuré ce cinquième tome, à savoir l'évolution que connaît mon petit chouchou Kelen, au passage plus si petit que ça. Le tout jeune Jan'Tep de 15 ans avide d'amour et de reconnaissance de la part de sa famille comme de son peuple que je rencontrais dans le premier tome a effectivement laissé sa place à un jeune adulte de 18 ans beaucoup moins naïf et innocent, qui possède désormais un état d'âme d'homme, une maturité d'homme et qui nourrit aussi des désirs d'homme mûr (suivez mon regard, humhum). Cette constatation a été dure à encaisser car je voyais auparavant Kelen comme un petit frère, un petit garçon qu'il était de mon devoir de protéger de toutes mes forces. Il m'est maintenant impossible de porter un regard aussi candide, quasi maternel et attendri sur ce bout d'homme qui s'est sacrément endurci sans pour autant perdre ce qui fait qu'il est lui, cet anti-magicien à l'intelligence folle et au sarcasme ravageur dont je suis tombée éperdûment amoureuse dans ce cinquième tome. Au fond, j'avais toujours considéré Kelen comme un fictional crush potentiel malgré le fait que je ressentais à chaque fois le besoin irrépressible de le serrer dans mes bras comme je l'aurais fait d'un de mes petits-cousins ou d'un enfant apeuré et en cruel manque d'affection et de soutien dès qu'il se retrouvait déçu/en danger de mort/enragé/déséspéré, autrement dit à presque chaque page qui se tournait. Aujourd'hui, je peux affirmer haut et fort que Kelen fait partie de ce box tout ce qu'il y a de plus V.I.P. de mon petit coeur et je l'assume pleinement, même si je sens que je vais regretter cette décision avec le tome six qui s'annonce des plus mouvementés et déchirants...

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans la lecture de L'Anti-Magicien si ce n'est pas déjà fait. Au programme : de l'action, des combats à couper le souffle, un suspens insoutenable, des personnages complexes et captivants à suivre, une relation désarmante d'amour/haine à la magie, un humour aux petits oignons et des morceaux indénombrables de votre coeur qui s'éparpilleront le long du chemin jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, foi de Nanette. Alors, vous vous sentez d'attaque ? COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, L'Anti-Magicien, Tome 5, Les Traîtres de la couronne, hexalogie, Sébastien de Castell, Littérature américaine, Fantasy, Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement, Coup de foudre ♥, Les Traîtres de la cour
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#Posté le jeudi 06 août 2020 12:51

Modifié le mardi 01 septembre 2020 04:58

FICHE LECTURE : Vampire Academy, book 1 : Blood Sisters

FICHE LECTURE : Vampire Academy, book 1 : Blood Sisters
Saga traduite en français

• AUTRICE : Richelle Mead.
• ANNÉE : 2007 (ETATS-UNIS) ; 2010 (FRANCE).
• GENRE (S) : Urban fantasy, roman ado.
• THÈMES : Adolescence - High School life - Vampires - Protection - Magie - Amitié - Amour impossible - Famille - Deuil - Noirceur - Mystère - Suspens - Pouvoir - Secret - Passion - Jalousie - Rivalité - Romance - Apprentissage - Humour...
• PAGES : 332.

Rose Hathaway is a dhampir, half-vampire and half-human, who is training to be a guardian at St. Vladimir's Academy along with many others like her. There are good and bad vampires in their world: Moroi, who co-exist peacefully among the humans and only take blood from donors, and also possess the ability to control one of the four elements - water, earth, fire or air; and Strigoi, blood-sucking, evil vampires who drink to kill. Rose and other dhampir guardians are trained to protect Moroi and kill Strigoi throughout their education. Along with her best friend, Princess Vasilisa Dragomir (Lissa), a Moroi and the last of her line, with whom she has a nigh unbreakable bond. Rose is able to feel Lissa's emotions through her bond and can sometimes enter her body without Lissa knowing when her emotions are too strong. Rose and Lissa ran away from their school, the Vampire Academy, two years ago and survive through the use of compulsion and by feeding off of each other. They had been moving from places to places, but this time, they got caught by the school guardians and returned to their school.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome de la célèbre saga d'urban fantasy pour ados Vampire Academy par Richelle Mead. Je ne vous cacherai pas qu'avant même que je n'entame ce roman, j'avais peur que ce dernier ne me plaise pas. En effet, il est loin le temps où la littérature vampirique pour adolescents était mon genre de prédilection. Je dirais même que c'est une lubie qui m'est très rapidement passée. Et pourtant, je me suis surprise à apprécier le premier tome de cette saga pétrie de sang qui coule et de mystère bien plus que je ne l'aurais imaginé de prime abord !

Pour commencer, j'ai énormément aimé la plume de Richelle Mead, simple mais rondement efficace. Je l'ai trouvée pour ma part rafraîchissante, pétillante, et elle ne manque assurément pas de mordant, c'est le cas de le dire. Elle vous embarque dès la première ligne et ne vous relâche plus avant que le livre ne soit terminée. Une chose est sûre, si vous avez un niveau intermédiaire ou même débutant (avec quelques solides bases tout de même) en anglais et que vous souhaitez commencer à avoir des lectures plaisir dans cette langue, il n'y a pas mieux que Vampire Academy comme galon d'essai ! De mon côté, j'ai un très bon niveau d'anglais en général mais je n'ai pas du tout l'habitude de réaliser mes lectures quotidiennes en V.O. et c'est Vampire Academy m'a permis de sérieusement me mettre dans le bain, qui m'a donné le coup de pouce dont j'avais bien besoin pour me faire entrer une bonne fois pour toutes dans le merveilleux univers des lectures en V.O. Vous l'aurez compris, si vous cherchez une écriture originale travaillée et truculente à souhait mais suffisamment simple d'accès, Vampire Academy saura sans aucun doute vous procurer votre bonheur !

Un autre point du roman qui m'a définitivement séduite, c'est la façon dont l'autrice a choisi de réorganiser la société vampirique avec d'un côté les Moroi et de l'autre les Strigoi. Richelle Mead a tout bonnement réinventé le mythe du vampire en inventant la caste des Moroi, ces vampires qui vieillissent comme le commun des mortels et ont une connexion toute particulière à la nature, ce qui est normalement un comble pour nos enfants de la nuit qui sont généralement des morts vivants et donc par essence contre-nature. Ici, les Moroi sont non seulement profondément attachés à cette dernière mais en plus, ils pratiquent une magie reliée aux cinq éléments (façon Witch, vous voyez). J'ai justement hâte d'en apprendre plus sur cette sorte de Wicca que l'on enseigne aux étudiants Moroi et sur les spécialisations qui peuvent se révéler à eux. Last but not least, on inculque aux Moroi à être particulièrement pieux ; leur attache à la religion est aussi forte que celle à la nature et cela m'a autant fait hurler de rire que sincèrement touchée au vu du fait que je suis croyante/pratiquante moi-même d'une religion. Dans l'ensemble, j'ai adoré la façon dont la Vampire Academy fonctionnait, les cours qui y sont enseignés tant aux Moroi qu'à leurs futurs protecteurs mi-humains mi-vampires que sont les novices Dhampirs et il me tarde désormais de passer plus de temps au sein de cette vénérable institution et notamment de découvrir d'où émane véritablement la rivalité/haine entre les Moroi et les Strigoi qui quant à eux correspondent bien plus à la figure du vampire sanguinaire et ayant pleinement embrassé la tentation du mal et du pouvoir absolu des ténèbres telle qu'on se l'imagine usuellement.

Passons maintenant à ce qui fâche (il fallait bien que cela explose à un moment donné). Pour être tout à fait franc avec vous, j'ai bien failli abandonner ma lecture de ce premier tome ou à tout le moins faire une pause abrupte dans ma progression car, même si ce dernier se lit super bien et que j'étais la plupart du temps totalement prise dans le feu de l'action, j'ai trouvé la narratrice de l'histoire tout bonnement insupportable. Rosemarie, Rose pour les intimes, est à mon sens l'archétype même de la nana qui se veut rebelle pour le simple plaisir d'être rebelle et donc de faire chier son petit monde (et non par réel souci de défendre ce qui lui semble être juste) ; qui parce qu'elle possède d'indéniables compétences naturelles dans sa formation de Dhampir se permet de prendre ses camarades de classe et même le corps enseignant de l'académie de haut alors qu'elle a encore énormément de choses à apprendre, à commencer par savoir faire preuve d'une sacrée dose d'humilité. Arrogante, inconsciente, Rose croit tout savoir mieux que tout le monde dans un premier temps et cela ne nous la rend pas forcément sympathique au demeurant, vous me le concéderez. Cependant, je suis malgré tout parvenue à m'attacher à elle car elle n'a en réalité pas un mauvais fond. Mais surtout, ce qui m'a le plus émue chez elle, c'est l'amour inconditionnel qu'elle voue à sa meilleure amie Lissa et qui est tout ce qu'il y a de plus réciproque. La sincérité et la puissance de leur amitié n'ont pas manqué de m'ébranler et de me faire in fine aimer ces deux filles qui sont l'incarnation même du néologisme "attachiante" qui peut au passage aussi s'appliquer à pratiquement tous les protagonistes de ce récit. Je regrette malgré tout que leur comportement irresponsable à toutes deux soit justifié à la fin de l'intrigue de façon un peu trop facile à mon goût. Certes, l'autrice a eu le mérite de chercher une explication tangible à leurs actions irrationnelles et l'on se ferait presque avoir mais cela n'a pas pris avec moi. Malgré tout, je suis passée outre au vu de l'évolution que connaît notamment le personnage central de Rose au fil du récit. La petite fille impertinente va laisser la place à un petit bout de femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui est désormais prêt à tout pour donner le meilleur de soi-même, quitte à constamment en passer par un labeur des plus ardus (la vie des gardiens n'est pas de tout repos après tout, bien au contraire), et cela a fait sincèrement chaud au c½ur à constater.

Là où je ne pardonne pas à Richelle Mead en revanche, c'est concernant l'emploi (si je puis appeler cela ainsi) fait des origines ethniques de Rose. Je m'explique : avant de lire ce roman, j'ai d'abord visionné son adaptation cinématographique sortie il y a de cela quelques années maintenant et que j'avais trouvée fort divertissante au demeurant mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui. Le fait est qu'en débutant ce roman, j'avais gardé en tête l'interprétation de Zoey Deutsch en tant que Rosemarie. Sauf que voilà, aussi talentueuse Zoey Deutsch soit-elle, et croyez bien que j'apprécie beaucoup cette actrice en temps normal, elle reste... tout ce qu'il ce qu'il y a de plus caucasienne. Quelle ne fut donc pas ma surprise de découvrir que, dans la saga livresque originelle, le personnage de Rose avait des origines à la fois écossaises et turcs, qu'elle était de ce fait métisse et qu'elle avait tout particulièrement héritée du physique oriental de son père, avec entre autres un teint basané et des cheveux noirs de jais. Rien à voir avec Zoey Deutsch, donc. Déjà que ne pas représenter l'ethnie d'un personnage à l'écran par souci probablement de choisir une actrice à la fois blanche et plus connue que ne l'aurait été une jeune actrice orientale, c'est franchement moyen... Mais le pire du pire à mes yeux, c'est que j'ai eu la très désagréable impression que Richelle Mead n'avait pas choisi de faire de Rose une jeune fille au teint mat originaire du Proche/Moyen-Orient pour que les lectrices venant de cette région du monde puissent se sentir représentées, mais plutôt pour justifier l'attrait que la plupart des étudiants de la gente masculine Dhampirs et Moroi éprouvent à l'égard de notre fougueuse héroïne. Vous comprenez, une Moroi, même mortelle, reste une vampire, ce qui signifie que son taux de mélatonine est et restera drastiquement bas toute sa vie durant donc pas de beau teint hâlé pour faire saliver les crocs de ses messieurs. Et puis, les filles Moroi ne se nourrissant pas comme le commun des mortels, sont d'authentiques planches à pain qui ne peuvent de ce fait que difficilement attirer ces jeunes mâles en rut. Rose, elle, c'est autre chose ! Rose a pile les bonnes formes là où il faut, Rose est appétissante, exotique... Pas besoin de vous faire un dessin à ce stade : le seul intérêt des origines orientales de Rose et des attributs physiquement visibles qu'elle en a hérité, c'est de faire d'elle une bombasse à laquelle il est impossible de résister, ni plus, ni moins. Le superbe message de superficialité que cela fait passer, je vous jure ! Cela m'a mise hors de moi, je puis vous l'assurer... C'est tellement dommage car la plume et l'imaginaire de Richelle Mead valent assurément le détour mais ça, ça, c'est franchement moche, quoiqu'on en dise. Je ne vais pas m'appesantir plus avant là-dessus, vous avez compris le message, mais très sincèrement, cela me fait de la peine et, même si je compte lire les autres tomes de la saga, je n'oublierai certainement pas cet affront envers les personnes, en particulier les filles/femmes, d'origine turque/arabe qui ont dû se sentir extrêmement mal à l'idée d'en être réduites ainsi à de simples objets sexuels...

Pour conclure, malgré la pléthore de clichés propres à la littérature ado que ce premier tome de Vampire Academy peut comporter (je pense entre autres à l'ambiance purement et simplement toxique qui règnerait dans les high schools typiquement américaines où tous les coups bas sont permis pour gagner en popularité), j'ai su tout de même y trouver mon compte et une certaine profondeur à laquelle je ne m'attendais pas, je le reconnais. Après, cela reste avant toute chose une lecture sans prise de tête et c'est pile ce dont j'avais besoin en ce moment donc, quoiqu'il arrive, j'aurai été satisfaite de mes soins. Et puis au fond, ces jeunes adultes malmenés par leurs hormones auront réussi à un tant soit peu me faire fondre, je ne peux pas le nier. Il faut dire que selon moi, la fin de ce premier tome sauve sérieusement les apparences : je l'ai en effet trouvée plus mature/mûrie que le reste du roman, avec un rythme et des réflexions un peu plus posées et des personnages qui ont enfin décidé de garder la tête froide et de suivre leur bonne intuition. Sans mentir, je serais très heureuse de tous les retrouver dans la suite de la saga ! Cela promet d'être sensuel et sanglant tout ça ; la bataille entre Moroi et Strigoi ne fait que commencer et je suis prête à m'y retrouver au beau milieu à mes risques et périls ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Lecture V.O., Vampire Academy, Blood Sisters, Tome 1 ♥, Richelle Mead, 2007, 2010, Littérature américaine, Urban fantasy, Roman ado, Adolescence, high school life, vampires, protection, magie, amitié, amour impossible, famille, deuil, noirceur, mystère, suspens, pouvoir, secret, passion, jalousie, rivalité, romance, apprentissage, humour, bonne/très bonne lecture
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#Posté le mercredi 17 juin 2020 09:51

Modifié le mardi 23 juin 2020 10:16

FICHE LECTURE : Ambition - T2 : Compassion

FICHE LECTURE : Ambition - T2 : Compassion
Série en 4 tomes.

• AUTEUR : Yoann Dubos.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, dystopie.
• THÈMES : Égalité - Harmonie - Paix - Découvertes - Cybernétique - Colonisation spatiale - Tolérance - Cupidité - Pouvoir - Politique - Croyances - Religion - Mythes - Créatures fantastiques - Surnaturel - Immortalité - Mystère - Humour - Amitié - Suspens - Peur - Chaos - Inconnu...
• PAGES : 376.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Le Conglomérat a choisi de les accueillir à bras ouverts, plutôt que de céder à la peur et à la haine.
Il a même réussi à rallier à sa cause le messie tombé du ciel, l'Ange flamboyant.

Cet Ange, c'est le meilleur ami de Miranda ; elle le retrouve enfin et espère pouvoir profiter d'un peu de paix dans sa vie. Mais quand des entités à la puissance divine vous placent au c½ur d'une prophétie millénaire, difficile de disparaître de la scène... La jeune mécha-technicienne se retrouve donc au c½ur des machinations, des jeux de pouvoir et de divergences primordiales...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Compassion écrit par Yoann Dubos. Je remercie infiniment les éditions Snag Fiction pour l'envoi de ce deuxième tome aussi magnifique que son prédécesseur à mon sens (merci Aurélien Police pour son talent artistique de folie !).

Mais là où Compassion m'a véritablement et fort agréablement surprise, c'est qu'il dépasse clairement Ambition en terme de contenu à mes yeux ! En effet, si vous avez une (très) bonne mémoire, vous vous souviendrez sans doute que ma lecture du premier tome avait été sympathique mais sans grand plus. J'avais surtout trouvé qu'il y avait tout un potentiel non exploité autour de l'histoire de la fameuse Barrière entre l'univers surnaturel et le monde connu, des newcys (tout être non humain ou qui ne l'est que partiellement pour vous résumer simplement la chose) et des primas, ces entités divines indubitablement mystérieux qui ne montrent le bout de leur nez qu'à la toute fin du tome un (de façon assez tonitruante et spectaculairement angoissante, par ailleurs). S'ajoute à cela que je ne voyais pas où l'auteur voulait en venir, où il voulait précisément nous amener. En clair, Ambition m'avait laissé avec beaucoup de questions sans réponses et m'avait laissé dans un état de confusion et d'insatisfaction intense dont le prima Frustration est certainement la plus parfaite incarnation.

Ici, j'ai enfin eu le droit à mes éléments de réponses. Bien sûr, étant donné que la saga sera une tétralogie et que nous n'en sommes encore qu'au tome deux, Yoann Dubos ne nous livre pas toutes les clés en main, sinon ce serait beaucoup trop facile et cela en perdrait toute sa saveur. Néanmoins, je considère que j'ai désormais suffisamment d'informations pour visualiser clairement l'objectif de l'auteur avec cette saga, qui est loin d'être un simple amas d'éléments fantastiques et de cyberpunk extrêmement cool au demeurant mais peu ou prou de liens entre eux comme je pouvais le penser de prime abord, et donc pour pouvoir ronger tranquillement mon frein en attendant d'obtenir l'élucidation pleine et entière de cette déroutante prophétie qui ne facilite assurément pas les choses à mes personnages favoris.

En parlant de ces derniers, qui constituaient le grand point fort du premier tome à mon humble opinion, j'ai pris un plaisir non dissimulé à les retrouver dans ce tome-ci ! Miranda est une héroïne badass tout ce qu'il y a de plus attachiante (comme on peut le lire sur certains t-shirts pour femmes, j'ai découvert ça tout récemment, si, si) et au charme toujours aussi irrésistible qui cache sacrément bien sa vulnérabilité, son capacité de discernement et sa grande sensibilité comme elle nous le démontre ici. J'ai hâte de découvrir ce qu'il va advenir d'elle car elle s'avère définitivement être au c½ur des enjeux de la saga et j'en ignore encore les raisons pour tout vous avouer.

Je n'épiloguerai pas plus avant sur Louis et Rorchélas car ils sont tout bonnement fidèles à eux même dans Compassion - un peu effacés et mis de côté peut-être au profit du nouveau protagoniste qu'est Trémor, mais cela ne m'empêche pas de toujours autant les aimer du plus profond de mon être.

Non, ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est de m'épancher un peu plus sur le cas de Trémor. Cet androïde dépassant toute création robotique que l'on connaît à ce jour m'a perturbée au plus haut point car je me suis surprise à me soucier de son sort comme je l'aurais fait d'un véritable être de chair et d'os. J'ai trouvé que l'auteur soulevait l'épineuse question de la frontière entre humanité et robotique avec beaucoup d'habilité et de justesse au travers de l'épatante et merveilleuse complicité s'instaurant de façon toute naturelle entre Miranda et notre fragment au goût vestimentaire indéniablement prononcé. De façon globale, les divers personnages de ce récit sont extrêmement bien travaillés et pensés : on les adore ou on adore les détester. Une chose qu'on ne peut guère leur nier est qu'ils sont tout en nuances, d'une complexité dans leur raisonnement presque opaque pour certains, ce qui les rend diantrement fascinants et intéressants à analyser et à voir évoluer.

Dernier point que je souhaitais aborder avant de clore cette critique littéraire : la fin de ce deuxième tome. Personnellement, je veux bien qu'on m'explique les toutes dernières pages de ce livre. De mon côté, je suis larguée complet ! Bon, en réalité, je pense avoir compris certains aspects de ce dénouement pour le moins ahurissant mais si jamais l'auteur passe par là, je serais ravie qu'il éclaire ma lanterne ! Dans tous les cas, cette conclusion aura respecté une certaine cohérence vis-à-vis du reste de l'ouvrage, résolument surprenant de bout en bout, c'est bien le mot.

Pour conclure, je ne peux que vous recommander cette formidable tétralogie qui s'annonce. Pour ma part, je n'avais été que moitié convaincue par le premier tome et heureusement que j'ai in fine laissé sa chance à la suite de la série car cette dernière s'est révélée être moins brouillonne, plus étoffée, approfondie, pertinente et captivante avec en outre une intensité dramatique presque constamment à son paroxysme et une impressionnante brochette de protagonistes hauts en couleur qui nous attendrissent au plus haut point pour certains, qui nous exaspèrent à ce même degré pour d'autres et il y en a d'autres encore qui risquent de nous jouer de mauvais tours dont nous ne reviendrons probablement pas. Il me tarde vraiment de découvrir tout cela dans le tome trois ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Snag Fiction, Littérature française, 2020, Science-fiction, dystopie, Yoann Dubos, égalité, harmonie, paix, découvertes, cybernétique, colonisation spatiale, tolérance, cupidité, pouvoir, politique, croyances, religions, mythes, créatures fantastiques, surnaturel, immortalité, mystère, humour, amitié, suspens, peur, chaos, inconnu, Très bonne lecture
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#Posté le mercredi 26 février 2020 08:32

Modifié le lundi 02 mars 2020 06:26

FICHE LECTURE : Un palais d'épines et de roses - T1

FICHE LECTURE : Un palais d'épines et de roses - T1
• TITRE V.O. : A Court of Thorns and Roses, book 1.
• AUTRICE : Sarah J. Maas.
• ANNÉE : 2015 (ETATS-UNIS), 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult, fantasy.
• THÈMES : Amour - Romance - Aventure - Conte revisité - Légendes - Malédiction - Secrets - Lourd passif - Souffrance - Dissimulation - Guerre - Cruauté - Torture - Faës - Surnaturel - Pouvoir - Courage - Famille - Survie - Abnégation - Fausses premières impressions...
• PAGES : 528.

En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l'irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n'a rien d'un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s'étendre à celui des mortels ?
A l'évidence, Feyre n'est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d'origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ?
Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour mon avis sur Un palais d'épines et de roses, le premier tome de la saga éponyme événement depuis quelque temps déjà écrit par Sarah J. Maas. Je remercie infiniment ma petite Junette de m'avoir donné ce livre. Cela faisait si longtemps que je souhaitais le découvrir ! Il s'agit en effet non seulement d'une réécriture de contes, ou le genre de lecture dont je raffole totalement, mais aussi de la réadaptation d'un de mes contes préférés de tous les temps, à savoir La belle et la bête. Vous l'aurez compris, il n'en fallait pas plus pour m'attirer telle l'abeille par le bon miel. Et force est de constater qu'Un palais d'épines et de roses m'a tout bonnement conquise !

Déjà, pour ce qui est de la réécriture de cette fable légendaire qu'est La belle et la bête en soi, je trouve que Sarah J. Maas s'est tout à fait bien débrouillée. Elle a su reprendre tous les éléments fondamentaux du conte et les remanier à sa sauce sans dénaturer ce dernier et tout en créant un univers à part qui n'appartient qu'à elle et à son imagination fourmillant de bonnes idées qui ont eu de quoi me laisser bouche bée et les mirettes grandes ouvertes et scintillantes de mille feux. J'ai effectivement été fascinée par tout l'historique partagé par les faes et les humains, toute cette mythologie et ces traditions inventés quasiment ex nihilo par l'écrivaine et qui donnent au monde de l'héroïne Feyre tout son charme et sa personnalité. La Cour du Printemps, qui est le lieu où se déroule essentiellement l'intrigue dans ce premier tome, n'a clairement rien à envier au château de la Bête de Jeanne-Marie le Prince de Beaumont (ou de Gabrielle de Villeneuve, en fonction de la version du conte que vous préférez), bien au contraire ! Cette vaste propriété m'a littéralement enchantée et à mon sens, elle dégage une aura à la Cocteau ou la Disney, un savant mélange de l'esthétique et de l'ambiance de mes deux adaptations cinématographiques préférées de ce conte si cher à mes yeux qui produit à la lecture une atmosphère incomparable a aucune autre et assurément enivrante. J'avais purement et simplement le désir impérieux de rester dans ce palais pour toujours, sans jamais que l'on m'en déloge.

Concernant Feyre, je l'ai immédiatement adoré. Bon, d'accord, je l'admets, je mens un peu car le crime qu'elle commet au tout début de l'histoire et qui est le véritable élément déclencheur de tout ce qui suit m'est resté un bon bout de temps en travers de la gorge. Cependant, cela m'a justement bien prouvé que Feyre n'était pas une jolie princesse/demoiselle en détresse irréprochable, loin de là. Sarah J. Maas a choisi de prendre le personnage de la Belle tel qu'on le connaît, gracile, à la beauté parfaite et pure, d'une gentillesse et d'une bienveillance sans nom, totalement à contre-courant, même en ce qui concerne la grande et vorace passion que les studios Disney lui ont attribué, j'ai nommé... la lecture ! En effet, Feyre sait à peine lire avant d'être embarquée à la Cour du Printemps. Son talent à elle, c'est la peinture (et le tir à l'arc aussi). C'est sa façon bien personnelle de déchiffrer, de "lire" le monde qui l'entoure, dans toute la magnificence de sa myriade de couleurs, et cette manière de percevoir les choses et les êtres m'a profondément émue. Pour résumer le personnage qu'est Feyre, je dirais que c'est une protagoniste de sa propre histoire extrêmement courageuse, qui met sa famille pourtant peu reconnaissante de la multitude de ses sacrifices au centre de tout, et qui ne manque certainement pas de répartie et d'audace. J'ai également beaucoup apprécié le fait que l'autrice n'en ait pas fait un parangon de beauté classique mais une jeune femme forte au magnétisme presque bestial, tout bonnement singulier. Feyre est une héroïne de fantasy ou même simplement un protagoniste féminin qui sort du lot, c'est indéniable et elle n'a pas manqué de me surprendre à moult reprises au fil de l'avancée de l'intrigue. Chapeau la demoiselle !

Pour ce qui est des autres figures importantes de l'histoire, j'ai personnellement instantanément succombé au sex-appeal (oui, oui, sortons les grands mots !) de Tamlin, le protagoniste masculin de cette aventure épique que nous propose Sarah J. Maas au pays des grands faes. Je sais que mon beau et noble seigneur de la Cour du Printemps est très peu tenu en estime par les autres innombrables lecteurs de la saga mais qu'importe : malgré le fait que le gaillard ne soit assurément pas exempt de défauts, cela ne m'empêche pas de l'aimer de toutes mes forces et de le soutenir mordicus face à ses réfractaires de la conséquente team Rhysand. Eh oui, je fais ma marginale en déclamant à corps et à cri à qui veut bien l'entendre que je n'apprécie pas le moins du monde Rhysand. C'est même pire que cela : je ne peux clairement pas voir le loustic en peinture ! Je sens que je vais m'attirer les foudres de ses nombreux partisans et partisanes mais je l'assume fièrement, vous pouvez le croire. D'où ma réticence coriace à me procurer la suite de la série malgré la délectation évidente avec laquelle j'ai dévoré ce premier tome. Je vous explique : si j'ai adoré chaque petit moment de complicité et d'engueulades croustillantes entre Feyre et Tamlin, si je suis tombée en pâmoison face à la puissance de leur amour (voyons, je ne spoile personne ici, vous vous y attendiez, non ?), en revanche, l'arrivée de Rhysand dans la seconde partie du récit m'a laissée totalement de marbre. Ou plutôt, non : je ne peux pas dire qu'elle ne m'a fait ni chaud, ni froid car elle m'a donné envie de m'arracher les cheveux et de me cogner la tête contre les murs. Tout le contraire d'une preuve d'indifférence, donc. Déjà que cette seconde partie est d'une atrocité sans nom au niveau de ce qui s'y passe et une torture infinie à lire comparée à la douceur et à la beauté pure (ou peut-être pas tant que ça...) de la première, l'introduction de Rhysand dans le récit a été le pompon sur la pomponette comme dirait l'adage. Très sincèrement, je ne comprends pas comment autant de lecteurs ont réussi à être séduits par un tel bellâtre. Je ne dis pas que Tamlin est un modèle de vertu à côté, loin de là, mais j'ai fait mon choix et je ne le renierai certainement pas ici. J'aurais à la rigueur largement préféré que Feyre doive se rapprocher comme elle le fait avec Rhysand de Lucien, c'est dire ! Non pas que j'ai une dent contre Lucien, bien au contraire (même s'il est vrai que nos relations n'aient pas débuté de la meilleure des manières), simplement, c'est le meilleur ami de Tamlin, son bras droit, son pilier, et de l'imaginer avec Feyre, ce serait la pire des trahisons que je pourrais commettre envers mon petit bichon (pas le surnom idéal à donner à un individu mi-homme mi-bête, n'est-ce pas ?) ! Néanmoins, Lucien serait un bien meilleur parti que Rhysand à mes yeux, qu'on se le dise ! Il peut paraître antipathique au premier abord mais c'est en réalité un homme loyal, droit dans ses bottes, plein de ressources et qui ne manque pas de bons conseils à donner à qui sait les entendre. C'est aussi une oreille attentive qui prendra toujours la peine de vous écouter. Il m'a fait penser à un savant mix entre Lumière et Big Ben : extrêmement taquin et consciencieux à la fois, la meilleure addition qui soit ! D'ailleurs, puisque l'on part dans les comparaisons, Rhysand ferait à mon sens un Gaston parfait... en mille fois plus ignoble et insupportable. D'accord, d'accord, j'arrête de cracher mon venin, mais il fallait bien que ça sorte !

Pour conclure, je dirais que ce premier tome d'Un palais d'épines et de roses m'a véritablement conquise : la Cour du Printemps m'a purement et simplement enchantée, je suis tombée en amour pour Feyre et Tamlin (et pour Lucien aussi, pauvre choupinours, il ne faut pas le laisser dans un coin) et je sens que d'autres personnages du récit nous réservent de sacrément belles surprises dans les tomes à venir. Malheureusement, je ne sais toujours pas si je me lancerai dans la lecture de ces derniers car le peu que j'en ai entendu n'envisage rien de bon, à mes yeux du moins. Du coup, je préfère me contenter du COUP DE C¼UR somme toute monumental que j'ai eu pour ce tome 1, cela me convient parfaitement pour le moment. Mais après tout, il ne faut jamais dire jamais... L'avenir nous dira si j'aurais in fine changé d'avis et laissé sa chance au reste de la saga !

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, La Martinière jeunesse, un palais d'épines et de roses, Trilogie, Tome 1 ♥, Sarah J. Maas, Littérature américaine, 2015, 2017, Young Adult, Fantasy, Amour ♥., Romance ♥, aventure, conte revisité, légendes, malédiction, secrets, lourd passif, souffrance, dissimulation, guerre, cruauté, torture, faës, surnaturel, pouvoir, courage, famille, survie, abnégation, fausses premières impressions, coup de coeur ♥
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#Posté le jeudi 12 décembre 2019 12:54

Modifié le mardi 18 février 2020 05:28

FICHE LECTURE : La quête d'Ewilan - Intégrale

FICHE LECTURE : La quête d'Ewilan - Intégrale
• AUTEUR : Pierre Bottero.
• ANNÉE : 2010 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse, fantasy.
• THÈMES : Aventure, amitié, quête, amour, mondes parallèles, pouvoir, royaume de l'imagination, dangers, don, trahison, héroïsme, épopée, légendes, créatures fantastiques, entraide, courage, intelligence, persévérance, mystère, famille, espoir, combativité, hardiesse, force, humour, merveilleux, découverte, révélation...
• PAGES : 805.

La vie de Camille bascule quand elle pénètre dans l'univers de Gwendalavir où des créatures menaçantes la reconnaissent sous le nom d'Ewilan et tentent de la tuer. Elle est l'héritière d'un don fabuleux qui peut s'avérer décisif dans la lutte de son peuple pour reconquérir sa liberté. Aidée de Salim et de nouveaux compagnons qui ont pour noms Edwin et Ellana, Ewilan affermit son Don et part à la recherche de ses parents, captifs d'Elea Ril' Morienval... L'Intégrale de La quête d'Ewilan regroupe les trois tomes de la première trilogie d'héroic fantasy de Pierre Bottero, D'un monde à l'autre, Les frontières de glace et L'île du destin. En bonus, un inédit de l'auteur, qui raconte la vie d'Ewilan entre six et treize ans, est placé au tout début de l'ouvrage.

ஜ MON AVIS : Un grand classique de la littérature fantasy jeunesse contemporaine que je regrette bien de ne pas avoir lu plus tôt !

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je m'en viens vous parler de ma dernière lecture en date, j'ai nommé l'ensemble de la première trilogie de Gwendalavir, La quête d'Ewilan, par Pierre Bottero. Je n'avais jusqu'à présent jamais lu un seul des écrits en matière de littératures de l'imaginaire de ce grand auteur et je puis vous assurer qu'il était grand temps que je le fasse !

Que vous dire sur l'inénarrable aventure que ces trois romans m'ont fait vivre ? Très sincèrement, je ne comprends pas comment j'ai pu passer à côté de cette merveille de saga lorsque j'étais enfant, pourquoi je n'ai pas eu l'immense et inouïe chance de grandir entre ses pages comme tant de jeunes lecteurs de ma génération. Mais que voulez-vous, le mal a été fait... Pour autant, il n'est jamais trop tard pour expier ses fautes. Oui, j'emploie tout de suite les grands mots car cette saga le mérite amplement !

Pour autant, je dois admettre que ce n'était pas gagné d'avance. En effet, j'ai eu au départ beaucoup de mal à aller au-delà des cent premières pages du livre. On ne sait pas véritablement ce qui nous arrive, on ne connaît pas encore très bien les protagonistes de cette folle histoire qui peuvent paraître à première vue assez froids et détachés ; en d'autres mots, on se sent perdus, voire totalement déboussolés en parcourant les tout premiers chapitres. Il faut dire que Gwendalavir est un monde extrêmement vaste, riche, sombre et complexe auquel il faut prendre le temps de s'acclimater ! Ce que j'ai réussi à accomplir avec un peu de bonne volonté et de persévérance. Et puis, une fois embarqués dans la formidable épopée d'Ewilan, on apprend à faire connaissance avec ces personnages juste exceptionnels qui ne manquent certainement pas de vaillance et de courage ! Force est d'admettre que je les avais assez mal jugés : en même temps, ils sont à ce point hors-du-commun que cela n'a pu que profondément perturber la pauvre terrienne ordinaire que je suis !

À dire vrai, je pense que les personnages écrivant ici leur légende en lettres de feu sont à l'image de leur ami (vous comprendrez pourquoi j'emploie ce mot-ci plutôt que celui de "créateur" en lisant ce livre) : des êtres hors-normes, résolument uniques, à l'esprit vif et d'une humanité aveuglante et incontestable. Je ne connaissais pas l'auteur personnellement mais il n'y a guère besoin de l'avoir rencontré pour être intimement convaincu qu'il était un homme à part. La verve et l'intelligence de sa plume de merveilleux conteur parlent pour lui et l'amour incommensurable qu'il ressentait et ressentira toujours, et ce même au-delà du firmament des majestueuses étoiles alaviriennes, pour l'univers duquel il nous a laissé les clés plus précieuses que tout l'or du monde transparaît dans chaque mot, à chaque page qui se tourne dans un léger bruit de miracle. Je ne vous cache pas avoir été prise à la gorge par l'émotion à la toute fin de l'ouvrage, lorsqu'il est enfin donné à l'auteur de s'adresser directement à nous lecteurs à c½ur ouvert, en s'attardant notamment sur la genèse de Gwendalavir et son processus d'écriture. À ce moment-là bien précis, ce fut comme si j'avais réalisé un bond dans le passé, mon propre pas sur le côté, au temps où La quête d'Ewilan n'était encore que les prémices de quelque chose de bien plus grand, à savoir l'½uvre d'une vie. C'était comme si le dessinateur (comprenez le terme tels que les Alaviriens le conçoivent) Pierre Bottero était toujours parmi nous et que je venais d'avoir la splendide opportunité de pouvoir regarder par-dessus son épaule tandis qu'il était en train il y a quasiment vingt ans de s'atteler avec force tendresse, humour et considération à la tâche ardue mais depuis maintes fois accomplie de créer tout un macrocosme magique et fantasmagorique qui lui survivrait. Personnellement, je me suis sentie extrêmement privilégiée d'avoir pu pénétrer ne serait-ce que le temps d'un battement de cils dans l'atelier d'un tel orfèvre d'histoires et forgeur de légendes dont l'aura mystique ferait pâlir d'envie même un certain Merlin. Je n'en dirai pas plus...

Néanmoins, ma chronique ne s'en arrête pas là ! Pour en revenir aux nombreuses et indéniables qualités de ce trépidant récit, j'ai été pour ma part frappée par le naturel désarmant du style d'écriture de Pierre Bottero, par la vivacité ensorcelante de sa narration ; enfin par la finesse et la minutie apportée à l'élaboration de son monde, son paradis à lui ainsi qu'à la psychologie de nos irremplaçables compagnons de route que sont Ewilan/Camille, Salim, Matthieu/Akiro, Edwin, Bjorn, Maniel, Duom, and last but not least, mes deux chouchoutes d'amour : Ellana et Siam, des femmes, des vraies, qui ne se laissent pas marcher sur les pieds et savent se montrer à la fois belles et farouches. Des personnages féminins forts et respectés, toutes autant qu'elles sont. Pierre Bottero avait vu juste sur toute la ligne, pour la puissance du féminin et tant d'autres choses. Les sentiments de ses enfants d'encre et de papier sont en outre tout ce qu'il y a de plus crédibles parce que d'une imperfection, d'une authenticité et d'une beauté rares. Ils vous submergent et cela donne souvent lieu à des instants de pur grâce que je n'oublierai pas avoir vécu de sitôt.

J'en termine donc là pour les louanges sinon je pourrais continuer des heures mais sachez juste ceci : Pierre Bottero était, j'en suis persuadée, un écrivain d'une époustouflante sensibilité, d'une grande bienveillance et d'un génie sans fin et je ne le remercierai jamais assez pour l'héritage qu'il a laissé derrière lui. Je ne veux pas en faire le portrait d'une sorte de Dieu de la littérature en m'exprimant ainsi à son encontre, simplement rendre hommage avec justesse d'un homme sûrement encore plus extraordinaire que son ½uvre qui nous a quittés bien trop tôt. Je me console en me disant qu'il me reste encore bien des livres à dévorer issus de son imagination débordante, de sa plume aimante, brillante et passionnée qui me permettront de m'évader avec une délectation non feinte et de faire vivre à ce grand monsieur encore mille vies. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« La mort n'est qu'un passage. »
Tags : Fiche lecture, éditions Rageot, Pierre Bottero ♥, 2010, Littérature française, Jeunesse, fantasy, amitié, quête, amour, mondes parallèles, pouvoir, royaume de l'imagination, dangers, don, trahison, héroïsme, épopée, légendes, créatures fantastiques, entraide, courage, intelligence, persévérance, mystère, famille, espoir, combativité, hardiesse, force, humour, merveilleux, découverte, révélation, aventure, La Quête d'Éwilan ♥♥♥, Intégrale, Trilogie, Coup de foudre ♥
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#Posté le samedi 11 janvier 2020 10:22

Modifié le samedi 11 janvier 2020 10:47

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