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FICHE LECTURE : Le Destin d'Orïsha - T1 : De Sang et de Rage

FICHE LECTURE : Le Destin d'Orïsha - T1 : De Sang et de Rage

• TITRE V.O. : Legacy of Orïsha - Book I : Children of Blood and Bone.
• AUTRICE : Tomi Adeyemi.
• ANNÉE : 2018 (ETATS-UNIS) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, Young Adult, Afrique, traditions, racines, origines, discrimination, division, noirceur, cruauté, massacre, sang, meurtres, guerre, conflits, tensions, électricité, renouveau, énergie, karma, espoir, courage, férocité, hardiesse, ingéniosité, stratégie, famille, soutien, solidarité, communauté, joie, fête, rassemblement, vengeance, royaume, aventure, religion, foi, dieux et déesses, paganisme, traumatisme, drame, amour, lumière, attirance, royauté, richesses, étiquette, arrogance, autorité, sévérité, obéissance, esclavage, camps de concentration, différence, se soulever, élever sa voix, combattre, force, volonté, persévérance, détermination, racisme, injustice, rébellion...
• PAGES : 559.

Ils ont tué ma mère.
Ils ont pris notre magie.
Ils ont voulu nous éliminer.
À présent, dressons-nous.

Il fut un temps où la terre d'Orïsha était baignée de magie. Mais une nuit, tout a basculé, le roi l'a fait disparaître et a asservi le peuple des majis. Zélie Adebola n'était alors qu'une enfant. Aujourd'hui, elle a le moyen de ramener la magie et de rendre la liberté à son peuple - même si face à elle se dresse le prince héritier du trône, prêt à tout pour la traquer.

Dans une Afrique imaginaire où rôdent les léopardaires blancs et où les esprits ont soif de vengeance, Zélie s'élance dans une quête périlleuse...

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman-événement, je pense que je peux le formuler ainsi. En effet, depuis sa sortie outre-Atlantique l'an dernier, j'entends énormément parler de ce titre, et j'en entends qui plus est beaucoup, beaucoup de bien. J'étais donc déjà fortement attirée par ce roman en V.O. mais, in fine, c'est grâce aux éditions Nathan que j'ai eu l'occasion de me plonger dans ce livre en français. Je les en remercie du fond du c½ur et désormais, je ne peux que vous recommander de vous jeter sur cet ouvrage dès qu'il sera disponible en librairie le 2 mai !

Mais d'abord, laissez-moi vous expliquer pourquoi vous ne devez pas hésiter à laisser sa chance à ce livre quand il se retrouvera entre vos mains. Déjà, regardez-moi cette couverture : c'est exactement la même que celle en version originale et j'ai envie de dire tant mieux ! Car, honnêtement, il n'y avait rien à changer tant elle correspond bien à son contenu extrêmement intriguant et palpitant et tant elle nous met l'eau à la bouche. Je sais, c'est très superficiel de souhaiter lire un livre à cause de sa sublime couverture mais, quand l'enveloppe est aussi plaisante que ce dont elle recèle, c'est d'autant plus plaisant, non ? En tout cas, ce que je peux vous assurer, c'est que la magnifique apparence de ce livre n'est pas juste là pour vous mettre de la poudre aux yeux, bien au contraire.

En effet, De Sang et de Rage va bien nous parler d'un peuple pas comme les autres, d'êtres à la peau très sombre et aux impressionnants cheveux blancs et bouclés, indomptables, comme leur volonté d'être enfin considérés comme des citoyens égaux en libertés et en droits au sein de leur nation, et non plus comme des sujets esclaves et opprimés.

Dès les premières pages du roman, j'en avais la boule au ventre car on réalise immédiatement que les magis, la communauté représentée avec brio sur la couverture, et leurs enfants appelés des devins, des magis encore non accomplis en quelque sorte, n'ont jamais été traités avec le respect élémentaire dus aux êtres humains et même à tout être vivant. Ils ont été depuis des années rabaissés au rang de cafards, un terme utilisé de façon récurrente au cours du récit et qui m'a laissé un amer goût dans la bouche.

Ce que j'ai d'abord tout simplement adoré avec ce livre, c'est le fait que l'autrice y rende hommage à ses origines africaines, à ce folklore si riche, rempli de couleurs et à l'histoire qui date de la nuit des temps et qui m'a toujours profondément fascinée. Tomi Adeyemi a su m'immerger dans une Afrique imaginaire empreinte d'éléments réels, de coutumes, de senteurs, et cela m'a fortement rappelé Black Panther (voir ma chronique ici) tant ce fut une expérience visuelle extrêmement marquante. En effet, au fil de ma lecture, je voyais le pays fictif d'Orïsha naître sous mes yeux ébahis, avec ses paysages très variés et singuliers et ce fut un véritable bonheur que de vivre ce périple et ces extraordinaires découvertes au côté des protagonistes de ce récit. Tomi Adeyemi a réussi le pari de créer un univers fantastique très complexe, avec l'histoire d'une nation reconnaissable entre mille (malgré le schéma de la tyrannie qui, lui, est somme toute assez basique en fantasy) qui s'est bâtie dans la terreur et le massacre, son passé douloureux, ses traditions, sa hiérarchie sociale bien particulière, tout en y insufflant une magie colossale qui dépasse notre entendement sans que cela en perde en crédibilité.

Un autre point commun avec Black Panther, c'est la place des femmes dans le récit. Alors oui, par rapport au grandiose Wakanda, il y a encore du chemin à faire pour que toutes les femmes du royaume soient traitées avec les égards qu'elles méritent. Beaucoup d'entre elles, notamment les nobles, sont encore considérées comme de simples objets qui feraient mieux de se taire et de laisser les hommes se charger des questions importantes du pays. Cependant, j'ai adoré le fait que ce soit justement celles qui paraissent être les plus faibles qui se révèlent en réalité les plus surprenantes et les plus fortes et armées pour renverser ce patriarcat injuste et ignoble et changer ainsi la donne. Je suis en effet certaine que, par exemple, la reine d'Orïsha sera un personnage-clé du second tome, que je suis d'ores et déjà impatiente de dévorer quand il sera paru. Aux premiers abords, elle peut paraître tout bonnement insupportable mais je suis persuadée que, sous cette façade de femme fragile et raffinée, se cache un tempérament de guerrière et de mère qui serait prête à tout pour défendre les intérêts de ces enfants.

D'ordre général, je vous invite à ne pas juger les personnages de ce récit trop vite. Cela me permet d'aborder le second point de ce roman qui m'a énormément plu : le développement des protagonistes. Je les ai tous trouvés extrêmement bien construits, même si les réactions de chacun peuvent parfois être particulièrement agaçantes. Je peux d'ailleurs comprendre que cela ait empêché certains lecteurs de véritablement s'attacher aux divers personnages principaux du récit car il est vrai que leur comportement s'est révélé être à certains moments tout à fait déroutant.

Pour ma part, loin de considérer cela comme un défaut, j'y ai vu un souci du réalisme particulièrement frappant. J'exagère sûrement mais il faut se rendre à l'évidence : des personnalités parfaites et toutes lisses, cela n'existe pas. Pas plus que d'avoir un comportement tout à fait rationnel en toute circonstance. Je suis la première à me plaindre régulièrement de l'attitude de tel ou tel personnage que je croise au cours de mes lectures, parfois à raison mais généralement à tort, car je me permets de juger leur agissement dans des situations dans lesquelles je ne me suis souvent moi-même jamais retrouvée. J'ai appris au fur et à mesure à voir les lacunes de certains comme des imperfections tout bonnement belles parce qu'elles font d'eux ce qu'ils sont. Nos défauts sont en effet révélateurs de notre identité et c'est ce que l'on en fait qui indique si nous sommes aptes à nous regarder en face et à nous remettre en question. Dans le cas de De Sang et de Rage, la plupart des personnages vont avoir le courage d'affronter leurs démons et d'aller de l'avant, même si cela va prendre le temps qu'il faut. En effet, je suis convaincue qu'on ne change pas du jour au lendemain, qu'il faut traverser des étapes de diverses natures avant d'atteindre son idéal. Nous sommes humains après tout et commettre des impairs constitue notre première caractéristique.

Chaque personnage de ce récit traîne son lot d'erreurs avec lui, a son revers de la médaille peu reluisant : Zélie, l'héroïne au c½ur de cette extraordinaire quête pour reconquérir la magie des dieux, est farouche, tout ce qu'il y a de plus badass, mais elle est aussi pas mal susceptible et têtue. Je ne peux pas l'en blâmer car on se ressemble à ce niveau-là, et même à de nombreux points de vue. Zélie est une vraie combattante, passionnée par la cause qu'elle défend et prête à tout pour protéger sa famille et tous les êtres qui lui sont chers. Je l'ai trouvée très inspirante car elle va notamment apprendre de ses nombreux échecs, et ses compagnons de route ne seront pas non plus en reste.

En effet, Tsain, le frère de notre intrépide héroïne, et Amari, sont tous les deux des personnages qui ont su me toucher en plein c½ur. Tsain vaut bien plus que l'éternel cliché du grand frère trop protecteur et moralisateur. C'est un être profondément généreux, dont l'abnégation donne envie de se surpasser et d'en prendre exemple. Quant à Amari, notre princesse échappée de sa prison dorée, elle a sûrement connu l'évolution la plus remarquable de tout le roman. Martyrisée dès son plus jeune âge, elle ne s'est pour autant jamais mis à genoux, n'a jamais ployé face à l'humiliation et à la souffrance, n'a jamais renié les valeurs qu'elle porte au plus profond d'elle. Une vraie lionne dans toute sa splendeur.

J'aurais encore certainement beaucoup de choses à dire sur ce formidable premier tome, notamment sur Inan, qui a su capturer mon c½ur malgré les doutes incessants qui l'assaillaient et qui ne manquaient pas de me faire lever les yeux au ciel ; sur son père aussi, roi abominable d'une nation qui mérite un milliard de fois mieux. Mais je vais vous laisser la surprise car même l'infâme tyran d'Orïsha saura faire naître en vous une once de pitié, même si l'on s'attend à tous sauf à ça de lui. En même temps, lui même a un background bien chargé et qui explique ses décisions d'une cruauté sans nom. Cela ne se pardonne pas, bien sûr, mais ça suit une certaine logique, une cohérence indéniable.

Je terminerais juste sur l'écriture de l'autrice, que j'ai trouvé extrêmement fluide. Je n'ai franchement rien à redire car j'ai lu ce roman d'une traite, sans voir le temps passer. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas retrouvée à ce point absorbée par ma lecture et c'est un sentiment qui est honnêtement extrêmement agréable. Plus rien ne semble exister à part ce que l'on vit grâce au livre et une chose est sûre : Tomi Adeyemi ne nous épargne en rien, tant au niveau des sentiments qui ébranlent les différents personnages que des obstacles qu'ils vont devoir surmonter. Sa plume est acérée, sincèrement engagée, elle défend la cause des plus faibles avec beaucoup de panache et de férocité. Je ne peux que soutenir cette jeune autrice au c½ur aussi vaillant que celui de son inoubliable héroïne, qui se fait la voix de personnes comme elle, issues de minorités injustement discriminées, même encore aujourd'hui en 2019. C'en est d'une tristesse à pleurer. J'ai aimé que, sous la plume rafraîchissante et très intelligente de Tomi Adeyemi, la magie devienne l'allégorie parlante de nos différences. Cela nous rappelle ainsi ce qui est la réelle source de notre pouvoir en ce bas monde : notre amour de soi. Avec ces thèmes forts d'actualité traités avec beaucoup de finesse et doublés d'une intrigue fantastique riche en rebondissements et en scènes bouleversantes et marquantes, je vous le dis tout de suite : votre c½ur n'en sortira pas indemne.

A vos risques et périls donc que de vous lancer dans cette saga minutieusement travaillée et qui regorgent pour le moment de nombreux points forts. Je ne m'inquiète pas que le tome deux sera du même acabit et je redoute tout comme j'espère ce futur grand moment. En attendant, j'espère vous avoir convaincu de prendre un ticket pour Orïsha. Un conseil : fermez les yeux et le monde de vos songes les plus sombres comme les plus époustouflants vous y emmènera. Vous y saluerez un certain petit prince de ma part... COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, éditions Nathan, 2018, 2019, Tomi Adeyemi, Fantasy, Le destin d'Orïsha, Tome 1 ♥, De Sang et de Rage, Magie, Young Adult, Afrique, traditions, racines, origines, discrimination, division, noirceur, cruauté, massacre, sang, meurtres, guerre, conflits, tensions, électricité, renouveau, énergie, karma, espoir, courage, férocité, hardiesse, ingéniosité, stratégie, famille, soutien, solidarité, communauté, joie, fête, rassemblement, vengeance, royaume, aventure, religion, foi, dieux et déesses, paganisme, traumatisme, drame, amour, lumière, attirance, royauté, richesses, étiquette, arrogance, autorité, sévérité, obéissance, esclavage, camps de concentration, différence, se soulever, élever sa voix, combattre, force, volonté, persévérance, détermination, racisme, injustice, rébellion, coup de coeur ♥
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#Posté le mardi 09 avril 2019 16:46

Modifié le dimanche 14 avril 2019 11:16

FICHE FILM : Black Panther

FICHE FILM : Black Panther

FILM DE SUPER-HÉROS | 2018 | RYAN COOGLER | DISNEY, MARVEL, ACTION, FUTURISME, SCIENCE-FICTION, HÉRITAGE, AFRIQUE, ROYAUTÉ, RIVALITÉ, HONNEUR | AVEC CHADWICK BOSEMAN, MICHAEL B. JORDAN, LUPITA NYONG'O, LETITIA WRIGHT...

➜ Après les événements qui se sont déroulés dans Captain America : Civil War, T'Challa revient chez lui prendre sa place sur le trône du Wakanda, une nation africaine technologiquement très avancée. Mais lorsqu'un vieil ennemi resurgit, le courage de T'Challa est mis à rude épreuve, aussi bien en tant que souverain qu'en tant que Black Panther. Il se retrouve entraîné dans un conflit qui menace non seulement le destin du Wakanda, mais celui du monde entier...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, on se retrouve pour la chronique d'un film Marvel qu'il me tardait de voir depuis sa sortie, soit il y a pile un an. C'est désormais chose faite et je suis juste ravie d'avoir enfin pu visionner Black Panther, un film qui a fait beaucoup parler de lui, avec notamment pas mal d'avis dithyrambiques, et il les mérite amplement. Pourtant, au départ, je dois vous avouer que lorsque le personnage de T'challa, alors prince du Wakanda, avait été introduit dans le MCU avec Captain America : Civil War en 2016, je n'avais pas été plus emballée que ça à la perspective d'un film centré sur ce dernier. Je n'avais pas du tout réussi à m'attacher à ce personnage dans Civil War ; je le trouvais somme toute inintéressant, voire presque antipathique. Il faut savoir que, lors de cette guerre des clans des super-héros, je me suis énervée contre pas mal de personnages donc mon ressentiment n'était pas dirigé que contre T'Challa, le pauvre ; il était loin d'être le seul à mériter de s'en prendre plein dans la figure (oui, je sais me montrer vilaine parfois). Cependant, lors du retournement de situation surprenant et bouleversant qui se produit pour ce personnage dans Civil War, j'ai enfin pu m'identifier à lui et ressentir une profonde empathie à son égard. Impossible à ce moment-là de ne pas éprouver son immense chagrin et son désarroi face à sa montée sur le trône totalement imprévue. In fine, ma sincère compassion pour T'challa et sa prise de conscience miraculeuse à la fin de Civil War sur de nombreux points de vue m'ont fortement donné envie de savoir comment il allait s'en sortir en tant que roi du Wakanda. Et je n'ai pas été déçue du voyage.

Avant de reparler de T'Challa et de son développement qui m'a énormément plu dans ce film consacré à ce dernier, je voudrais déjà aborder avec vous l'esthétisme de Black Panther en tant qu'objet cinématographique qui nous offre à voir des images absolument grandioses, ainsi que l'enjeu premier du film : celui de mettre en avant un mode de vie africain et des acteurs de couleur. En effet, à l'exception faite des personnages secondaires joués par les brillants Martin Freeman et Andy Serkis, déjà vus respectivement dans Civil War et dans Avengers 2 : L'ère d'Ultron, et d'autres personnages mineurs, le casting est composé essentiellement d'acteurs noirs de peau et qui ne sont pas tous forcément afro-américains. Par exemple, Lupita Nyong'o est mexicaine d'origine kenyane, Daniel Kaluuya est britannique, Letitia Wright est britannique d'origine guyanienne,... Il y a même un acteur ivoirien ayant fait l'essentiel de sa carrière en France (il a notamment reçu un César du meilleur espoir masculin et la distinction de la Légion d'Honneur) à l'affiche ! Bref, le film donne à voir des personnes de couleurs venant de différents horizons mais ayant toutes les mêmes racines : celles de l'Afrique, terre d'origine de l'humanité toute entière. Celle-ci est parfaitement représentée dans toute sa beauté et sa diversité par l'élaboration de la métonymie ingénieuse qu'est le Wakanda, pays fictif extrêmement futuriste et extraordinaire mais aussi tout à fait crédible. J'ai beaucoup aimé le fait que le c½ur du film soit constitué d'une superbe et éloquente allégorie de la fierté de ce que c'est d'être africain, tout en dénonçant la situation actuelle qui est que beaucoup de gens de couleur continuent à être oppressés, tués, injustement discriminés et exclus, honnis, sans aucune raison valable. J'ai trouvé cela très amusant et pertinent que le Wakanda soit la nation qui possède la technologie la plus avancée alors qu'on associe généralement le continent africain à la misère du monde et au sous-développement. Comme nous le montre le film, certes de façon très utopique mais non pas moins réaliste, l'Afrique a un sol qui regorge de richesses extrêmement précieuses pour l'histoire de l'humanité. Simplement, elles ont été soit spoliées par le passé, en conséquence du colonialisme (comme le souligne si bien notre cher Killmonger au début du film), soit elles ne sont pas mises en valeur et exploitées comme il le faut afin de garder l'Afrique dans une position de dominé face à la superpuissance américaine dominante et aux autres pays développés qui lui sont soit-disant supérieurs. Ce qui explique dans le film la politique du Wakanda de ne pas dévoiler quelles sont ses véritables ressources au monde extérieur afin de se protéger de toute menace éventuelle si cela se savait. C'est révélateur d'un traumatisme profond et encore vivace, d'une cicatrice qui ne s'est pas encore refermée, d'une mémoire collective dans laquelle l'individu à la peau blanche nous prend tout, famille, biens, honneur, et ne nous épargne aucune souffrance. En ce sens, le Wakanda est un pays intacte dans sa dignité et dans sa prospérité qui redonne espoir. C'est un vrai havre de paix où chacun peut trouver sa place. Certes, il y a bien certaines tensions d'ordre politique mais une fois que l'on donne sa parole, on ne la reprend pas. Il y a une véritable notion de respect d'autrui au sein de cette nation qui force l'admiration. Qui plus est, comme je le disais en tout début de paragraphe, c'est un pays aux paysages à couper le souffle, dont on ne se lasse jamais. Et je suis bien d'accord sur le fait qu'on y trouve les plus beaux couchers de soleil au monde. C'est absolument saisissant et majestueux à contempler. Mes plans-séquence préférés sont ceux qui se déroulent dans l'au-delà, le monde des ancêtres et des êtres aimés défunts : la teinte que prend le ciel à ces moments-là, mélange d'un pourpre somptueux et d'un rose de soleil descendant, est tout bonnement indescriptible. C'est d'une splendeur incomparable à aucune autre. Le Wakanda est un pays où l'on se sent immédiatement comme chez soi et où le mariage entre une modernité raffinée et un monde traditionnel faits de mille et une couleurs chaudes et vivaces et d'une connexion à la nature brute est tout à fait réussi. Par exemple, le contraste saisissant entre les scènes au marché, qui grouillent de sons, de personnes aux vêtements bariolés arborant tous types de motifs tribaux, avec celles où l'on voit de nos yeux éberlués les rails de trains hi-tech tout simplement visionnaires, loin de nous perdre, nous captive d'autant plus et nous donne envie d'en savoir plus sur cette contrée définitivement pas comme les autres. Un autre point qui m'a séduite : tous les types de cheveux africains sont représentés. Plus de complexes et d'une quelconque honte, les hommes comme les femmes portent fièrement leur coupe de cheveux : afro, dreads, cheveux frisés, crépus, tressés avec des perles, crâne rasé de guerrière... Fini le dictat de la chevelure lissée, et ça fait du bien ! La seule coupe de cheveux "occidentale" du film consiste en une perruque de cheveux ondulés très glamour qui finit en arme surprenante et redoutable et donc par créer un très agréable effet comique ! J'ai trouvé que cette représentation de l'Afrique sous toutes ses formes, faune et flore, us et coutumes, vêtements et traditions capillaires, tendait à renforcer d'autant plus la crédibilité du Wakanda à nos yeux.

Et il n'y a pas que le pays qui a réussi à conquérir mon c½ur, mais également son dirigeant ! In fine, je suis désormais bien contente d'avoir laissé sa chance à T'challa. Tout le potentiel de ce personnage ne m'avait pas sauté aux yeux dans Captain America : Civil War, et pourtant il était bien là. Le film, bien que deux ans se soient passés en réalité, reprend directement là où Civil War nous en avait laissés, avec le retour au pays de son nouveau souverain. On sent qu'à partir du moment où T'challa a pris conscience des responsabilités qu'il va devoir assumer, il a considérablement mûri et il est prêt à faire ce qu'il faut pour être à la hauteur de cette tâche, notamment à se remettre constamment en question. C'est un aspect du personnage qui m'a énormément plu : il est ouvert d'esprit et prend en compte les espérances et les conseils de chacun afin d'être pour son peuple le meilleur roi possible. Il ne se repose pas sur ses lauriers ou sur l'héritage que ses prédécesseurs, et notamment son père bien-aimé, lui ont laissé ; au contraire, il en tire les conséquences qui s'imposent et sait quels combats sont justes à mener. D'autre part, ce qui m'a touchée en plein c½ur, c'est le fait que T'challa ne considère jamais sa gentillesse comme une faiblesse, mais au contraire comme sa plus grande force. C'est ce qui fait de lui un Black Panther différent des autres. Il est toujours prompt à la miséricorde, à pardonner et à tendre la main à celui qui en ont besoin. Quoiqu'il puisse faire, T'challa ne trahit jamais les valeurs chères à son c½ur et agit toujours en son âme et conscience. Il a un code d'honneur et fait toujours preuve d'une grande bonté et générosité, peu importe qui se trouve face à lui. Il accorde pleinement sa confiance et, à mes yeux, cela n'en fait pas quelqu'un de faible et de naïf mais un homme extraordinaire, qui mérite amplement sa couronne. T'challa a des principes, une façon de penser et d'agir avec un esprit ouvert et positif qui m'ont énormément parlé. J'admire énormément ce personnage et il en est devenu l'un de mes préférés du MCU, ce qui, je vous le rappelle, n'était pas gagné. Les premières impressions sont souvent trompeuses, que voulez-vous. Pour ma part, je suis ravie de m'être fourvoyée : T'challa est un personnage magnifique qui me ressemble beaucoup. Je me retrouve en lui, dans la beauté de ce qui l'anime, dans cet espoir qu'il a en l'humanité, dans sa maturité et dans ses décisions fort judicieuses. Et puis, il faut dire que Chadwick Boseman est un acteur très convaincant et agréable à regarder ; ça, je n'ai jamais dit le contraire...

Concernant le personnage d'Erik Stevens, dit Killmonger (soit "le massacreur", ça annonce déjà la couleur), j'ai trouvé que la psychologie de ce personnage était très bien construite. Pourtant, autant Michael B. Jordan a un fort capital sympathie (et un physique encore une fois pas vilain pour les yeux...), autant son personnage aurait de quoi nous répugner. En effet, je n'ai pas du tout adhéré aux méthodes que ce dernier emploie, cette dévastation et cet effroi qu'il sème sur son passage, les dégâts irréversibles qu'il produit pour la conquête d'un pays qu'il n'aime même pas. J'ai trouvé cela tout bonnement pathétique, désolant, que c'était un déchaînement de violence physique et verbale totalement inutile... Il n'empêche que le personnage et ses actions restent tout à fait cohérent avec sa façon de penser. Ses décisions et ses motivations prennent tout leur sens lorsque l'on comprend ce qu'Erik a traversé afin d'en arriver là. Cela suit un raisonnement logique et c'est ce qui rend cette situation tragique d'autant plus navrante. On ne pouvait pas s'attendre à ce qu'Erik agisse de manière pacifique quand on sait qu'il n'a connu que la violence des ghettos puis l'horreur de la guerre toute sa vie. Et puis, dans son désir dévorant de révolte face à l'oppresseur blanc, le discours d'Erik, aussi animé par la haine et la vengeance à l'état pur soit-il, se tient : il parvient à nous parler, à nous toucher d'une certaine manière, à nous faire se sentir concernés et à faire naître en nous des sentiments de honte, de culpabilité, de profonde tristesse et d'indignation. Donc non, je ne cautionne absolument pas la façon de procéder du personnage au cours du récit, mais j'ai entendu son cri de révolte, son appel déchirant et assourdissant à la liberté d'être lui-même, et d'être aussi accepté par les siens, ceux avec qui il aurait dû grandir, ceux qui auraient dû le protéger. In fine, ce personnage qui me dégoûtait de prime abord à réussi à m'émouvoir à un point que je n'aurais même pas cru possible. Je l'ai trouvé beaucoup plus humain qu'il n'y paraît dans l'intensité de ses émotions, même si les principales sont foncièrement négatives... Il restait tout de même une parcelle de lumière dans son c½ur brisé. Je dirais que celui qui incarne véritablement la cruauté dans toute sa splendeur au niveau des personnages, c'est celui d'Ulysse Klaue. Étant donné que mon visionnage d'Avengers : L'ère d'Ultron remonte à il y a quatre ans maintenant et qu'il n'y jouait pas forcément un rôle majeur (du moins, pas dans mes souvenirs), j'en avais oublié cet odieux individu que le grand Andy Serkis interprète à merveille. J'ai trouvé que le personnage du méchant qu'est Ulysse représentait bien la facette la plus sombre et la plus moche de notre humanité : celle de la peur irrationnelle et destructrice de tout ce qui est différent. Ulysse se permet de tourmenter le peuple wakandais depuis plus de trente ans simplement parce qu'à ses yeux, ils sont des "sauvages". Il n'a même pas l'intelligence d'esprit de reconnaître leur grand génie, tout ce que les habitants du Wakanda ont pu accomplir de beau et de bénéfique. Au lieu de ça, il pille sans remord aucun leurs ressources, et il en est fier, le bougre ! À mes yeux, Ulysse est un homme mesquin aveuglé par son appât du gain et par des préjugés qui sont enracinés dans la plupart d'entre nous à cause de l'éducation qu'on a reçue et de l'héritage que nos anciens ancêtres colonisateurs nous ont laissé. À nous aussi de dépasser ce stade de racisme banalisé et de prouver qu'on peut changer la donne, que l'on vaut mieux que ça, que ce passé éc½urant d'esclavage, de ségrégationnisme et de discrimination raciale.

J'en arrive désormais à ma partie préférée de la chronique, la cerise sur le gâteau pour moi : la représentation de la femme dans ce film, et notamment des femmes de couleur. Celles-ci subissent souvent au quotidien une double discrimination : une discrimination raciale doublée d'une misogynie, à tout le moins d'un certain sexisme, que subissent toutes les femmes. Ryan Coogler brise ici l'image totalement faussée de la femme comme incarnation d'un sexe faible considérablement sous-estimé avec pas moins de quatre personnages principaux féminins qui vont se révéler être de véritables piliers pour le héros de l'intrigue et être représentatives d'un féminisme qui leur est propre tout en ayant un combat pour l'égalité commun. Ma petite favorite, c'est Shuri, la petite s½ur du roi T'challa. Non seulement je la trouve absolument magnifique, trop mignonne, extrêmement drôle et cool avec son petit côté malicieux juste irrésistible, mais en plus, Shuri est un personnage d'une intelligence extraordinaire, qui vous en coupe le souffle tant ses capacités en matière de créativité et de prouesses techniques et scientifiques sont hors normes. Comme le soulignait très bien le documentaire qui suivait la diffusion du film sur Canal + et que j'ai trouvé pour ma part très intéressant et pertinent, Shuri est certainement le personnage le plus ingénieux et doué d'un génie ahurissant de l'univers Marvel, plus brillant encore qu'un Tony Stark ou qu'un Bruce Banner (attention, je n'ai rien contre ces deux messieurs, au contraire). Et elle est une femme, jeune de surcroît ! Elle incarne une jeunesse inspirante et inspirée, qui se bat pour un avenir meilleur en développant des idées prodigieuses, en les réalisant de façon concrète, en étant passionnée et plus motivée que jamais à prouver ce qu'elle vaut ! De quoi faire ravaler leurs paroles à certains vieux schnocks qui ne payent rien pour attendre... J'ai tout autant adoré les trois autres portraits de femme qui sont dressés dans le film. Okoye représente la femme qui n'a guère besoin de fanfreluches pour se sentir puissante, dominatrice et féminine. Elle est femme, tout simplement, et il se dégage d'elle une force tout simplement spectaculaire, qui a de quoi vous faire mettre un genou à terre (le gif que j'ai choisi de mettre en fin d'article l'illustre à merveille par ailleurs). Okoye est aussi une femme d'honneur, qui respecte ses engagements envers son pays avec une rigueur époustouflante. Sa fierté et son amour incommensurable pour son pays et pour tout ce qu'il incarne ne peut que nous en faire avoir des frissons tant c'est authentique et saisissant. Par ailleurs, parler de la femme remarquable qu'est Okoye me permet par la même occasion d'évoquer l'armée royale de T'challa, composée exclusivement de femmes au tempérament de guerrières, des femmes fortes, splendides, qui savent défendre leurs idéaux avec les armes s'il le faut, à qui l'on accorde une confiance sans limites, entre les mains desquelles on remettrait même la vie du monarque et la pérennité de son territoire sans hésitation. Et bon sang que cela fait du bien de voir des femmes occuper une place aussi importante ! Nakia, quant à elle, est une espionne redoutable, qui prend énormément de risques pour des causes et des personnes qui lui tiennent à c½ur. Elle se bat pour un monde plus juste et plus beau pour tous. Et je trouve qu'elle apporte une autre image de la femme badass : contrairement à Okoye qui n'apprécie guère la coquetterie, Nakia aime s'apprêter, porter des jolies robes. Elle dégage quelque chose de sensuel et de très femme fatale, même dans les tenues les plus simples. Pourtant, malgré la différence entre les deux en ce qui concerne d'exprimer leur féminité, toutes les deux sont des femmes qui s'assument telles qu'elles sont et qui ne se laissent pas faire, loin de là. Je termine avec Ramunda, la mère de notre nouvellement roi. Cette femme m'a vraiment touchée, elle souhaite juste ce qu'il y a de mieux pour ses enfants et sa nation et elle apporte tous ses bons conseils à son fils héritier tout en le laissant faire ses propres choix et apposer sa propre marque, sa propre manière de régner sur le Wakanda. J'ai trouvé qu'elle avait une merveilleuse relation avec ses deux enfants, elle les valorise et les encourage à rayonner autant l'un que l'autre. Et puis, quelle grâce, quelle élégance ! Angela Bassett a vraiment un port de tête altier, digne d'une vraie souveraine. Cette femme dégage un tel charisme, une telle puissance rien qu'en apparaissant simplement à l'écran. La grande classe, quoi. Et dans l'ensemble, le casting est vraiment extrêmement convaincant, grandiose même.

Bon, promis, dernier point avant la conclusion et pas des moindres : la musique. Mamma mia, il fallait que je vous en parle, c'était obligé ! Avant de voir le film, je connaissais déjà la chanson Pray for me de The Weeknd et Kendrick Lamar qui avait juste bercé mon année 2018. Cette chanson, je l'aime de tout mon c½ur et, quand on met ses paroles en relation avec les histoires de T'challa et de Killmonger, on ne peut l'en aimer que d'autant plus ! Elle reste ma chanson fétiche de cette bande soundtrack et, lorsque je l'ai entendue dans le film (lors d'une scène vraiment canon qui plus est), c'est simple, je jubilais. Littéralement. J'ai aussi succombé face à la petite pépite musicale qu'est la chanson du générique de fin, All the stars, interpretée par Kendrick Lamar et SZA. Je l'écoute en boucle depuis mon visionnage. Et mention spéciale au clip vidéo qui baigne totalement dans l'ambiance du film, j'ai tout bonnement adoré ! Les chansons originales du film autant que sa musique instrumentale ont ce point commun d'allier à merveille les sons de nombreuses percussions, dans la lignée de la plus pure tradition musicale africaine, avec celui sourd d'instruments modernes, une rythmique et des sonorités qui ressemblent énormément à ce que produit la french touch, comme si une petite influence de Daft Punk était passée par là. Cela donne un rendu tout simplement délicieux pour les oreilles ! J'ai aussi énormément aimé les morceaux au violon que l'on pouvait entendre lors des moments plus solennels du film. C'était juste profondément beau et tout à fait approprié ; à mes yeux , cela a apporté au film plus d'intensité, de profondeur, d'éclat.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à regarder Black Panther séance tenante. La musique est au top, les acteurs sont au top, l'histoire est au top. Bon, je le reconnais, c'est très prévisible mais in fine, cela ne m'a pas gênée tant que ça, tant j'étais prise dans ce que je regardais. Et j'y croyais vraiment. Même si je savais que ça allait se finir autrement, j'y ai vraiment cru à un moment donné car je vivais le moment à fond et j'étais complètement obnubilée par ce qui se passait sur mon écran, au point d'en pousser de petits glapissements exaspérants (pour qui était à mes côtés sur sur le canapé, à savoir mon papa). Bref, le scénario n'est pas des plus originaux mais il a le mérite de nous tenir en haleine et de nous faire croire à ce que l'on vit sur le moment présent. Pour ma part, c'est surtout le message que je retiens : celui d'une Afrique forte, fière de ses racines, qui ne se laisse plus marcher sur ses plates-bandes et qui devient un modèle pour les autres nations à travers l'extraordinaire pays fictif qu'est le Wakanda. Je pense que ça peut nous donner à tous une bonne leçon de courage et d'amour de soi, et nous donner aussi l'envie de nous dépasser. Quoiqu'il en soit, j'ai été totalement emballée par ce film et je suis vraiment contente de tout le succès qu'il a pu récolter : plus de 1,3 milliard de dollars au box-office, des avis unanimes concernant sa qualité en tant qu'½uvre cinématographique et que divertissement... C'est amplement mérité, je vous l'assure. Je suis impatiente à l'idée d'un Black Panther 2, prévu pour 2020 si je ne dis pas de bêtises, mais en même temps, j'ai un peu d'appréhension... En effet, le premier film se repose en grande partie sur l'effet de surprise avec la découverte du Wakanda et de toutes ses richesses ainsi que d'un casting essentiellement de couleur. Avec la suite, cet effet sera totalement perdu et ce qui pourrait avoir le potentiel de surprendre le spectateur résidera essentiellement dans le scénario et l'apparition d'éventuels nouveaux personnages. Ne connaissant absolument pas les comics d'origine, je ne sais pas ce que ça va donner mais j'attends du lourd en tout cas et j'ai confiance ! Je conclurai cette chronique en rendant un petit hommage à un grand monsieur : Stan Lee. Cela m'a fait un pincement au c½ur inévitable lorsque je l'ai vu dans Black Panther. Je me suis alors dis qu'on n'aurait jamais plus droit à ses légendaires caméos dans les films du MCU et surtout qu'on avait perdu quelqu'un d'important, un homme qui, notamment, dans les années soixante a créé avec son comparse Jack Kirby un super-héros de couleur noire auquel tous les gens de ce groupe ethnique et même au-delà pourraient s'identifier, un homme visionnaire qui tout au long de sa vie nous a mis des étoiles plein les yeux et qui est parti désormais les rejoindre. Alors, pour Stan Lee et pour l'ensemble de son ½uvre, je n'ai qu'une chose à dire : EXCELSIOR !

Nanette ♥

FICHE FILM : Black Panther
Source du gif : crypticavengers (tumblr).

Un gros coup de c½ur ♥ pour un film grand public important que tout le monde devrait voir ! WAKANDA FOREVER !
Tags : Fiche film, Black Panther, film de super-héros, MCU, 2018, Ryan Coogler, Disney, Action, Futurisme, Science-fiction, Héritage, Afrique, Royauté, Rivalité, Honneur, Chadwick Boseman, Michael B. Jordan, Lupita Nyong’o, Letitia Wright, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 13 janvier 2019 10:47

Modifié le lundi 21 janvier 2019 09:47

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