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FICHE LECTURE : Un goût de cannelle et d'espoir

FICHE LECTURE : Un goût de cannelle et d'espoir
• TITRE V.O. : The baker's daughter.
• AUTRE TITRE V.F. : La bonne étoile d'Elsie (éditions France Loisirs).
• AUTRICE : Sarah McCoy.
• ANNÉE : 2012 (ETATS-UNIS), 2013, 2015, 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Roman historique.
• THÈMES : Seconde Guerre mondiale - Nazisme - Troisième Reich - Boulangerie - Famille - Séparation - Secrets - Mystère - Passé douloureux - Drame - Amour - Dilemme - Désarroi - Pardon - Souffrance - Réconciliation - Aller de l'avant - Détermination - Lebensborn - Génocide - Solidarité - Immigration - Souvenirs - Amitié - Rencontres décisives...
• PAGES : 512.

Allemagne, 1944. Malgré les restrictions, les pâtisseries fument à la boulangerie Schmidt. Entre ses parents patriotes, sa s½ur volontaire au Lebensborn et son prétendant haut placé dans l'armée nazie, la jeune Elsie, 16 ans, vit de cannelle et d'insouciance. Jusqu'à cette nuit de Noël, ou vient toquer à sa porte un petit garçon juif, échappé des camps...

Soixante ans plus tard, au Texas, la journaliste Reba Adams passe devant la vitrine d'une pâtisserie allemande, celle d'Elsie... Et le reportage qu'elle prépare n'est rien en comparaison de la leçon de vie qu'elle s'apprête à recevoir.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'Un goût de cannelle et d'espoir de Sarah McCoy.

Je ne vous cacherai pas que j'attendais plus de ce roman. Cela est sûrement dû au fait que j'avais purement et simplement adoré ma lecture de mon premier Sarah McCoy, à savoir Le souffle des feuilles et des promesses. Un goût de cannelle et d'espoir étant son ½uvre la plus renommée et appréciée, je me disais donc que c'était dans la poche et que ce titre allait parvenir à me séduire comme il avait du le faire pour un bon nombre de lecteurs.

Certes, je ne le nie pas, il s'agit là d'une excellente première parution que Sarah McCoy nous offre à lire. En réalité, je n'ai franchement rien à redire : l'écriture est fluide, empreinte de sensibilité, de volupté et de tendresse telle la plus succulente des douceurs (et il en faut pour me faire avouer cela étant donné que les pâtisseries, ce n'est franchement pas mon dada !), l'histoire est tout ce qu'il y a de plus poignante, le mélange de romanisation et véracité historique (les fragments épistolaires traitant de la question épineuse et maintenue soigneusement dans l'ombre des Lebensborn m'a particulièrement intéressée) est savamment dosé... Quant au parti pris de faire un parallèle pour ainsi dire constant au cours du récit entre la situation des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale et celle des Mexicains repoussés à la frontière américaine de nos jours était tout ce qu'il y a de plus sensé et pertinent. Sans pour autant mettre sur le même niveau la volonté morbide et tout bonnement effroyable d'éradication massive de l'ensemble d'une minorité religieuse et culturelle avec la Shoah et la répression brutale et injuste de l'immigration de populations hispaniques ou autres, Sarah McCoy se sert intelligemment des erreurs du passé pour éclairer celles de notre présent. L'endroit et le type de discrimination ne sont pas forcément les mêmes, ne se traduisent assurément pas de la même façon mais au bout du compte, la haine et la peur de l'autre qui les animent sont en tout point identiques à mes yeux.

En clair, ce roman avait toutes les qualités tant sur le fond que sur la forme pour me faire succomber. Mais alors, qu'est-ce qui a pêché ? Je dirais avant tout que ce sont les protagonistes de cette intrigue qui ont manqué de me convaincre. Je ne saurais vous expliquer pourquoi, j'avais beau être touchée par leur vécu et leur évolution somme toute flagrante au fil de l'intrigue, cela n'a pas suffi pour que je me soucie véritablement de leur sort. De toute manière, je savais comment cela allait se finir pour la plupart d'entre eux et, même quand cela n'était pas le cas, la révélation choc soulevant enfin le voile du mystère ne parvenait pas à m'atteindre et à m'ébranler comme je l'avais escompté. Je ne pourrais mettre le doigt sur ce qui m'a manqué avec ce livre mais il m'a résolument manqué ce petit quelque chose insaisissable et indescriptible qui transforme votre lecture en coup de c½ur ou coup de foudre au lieu de la laisser au stade de simple lecture de passage.

Et puis, cela va vous sembler affreux ce que je vais vous énoncer là mais je suis de plus en plus persuadée qu'à force d'avoir englouti à ce point d'oeuvres de fiction livresques et cinématographiques sur la thématique de la Seconde Guerre mondiale dans le cas présent, notamment au cours de ma prime adolescence, je n'arrive plus à trouver ce contenu fictionnel agrémenté d'une dose plus ou moins importante de réalisme attrayant d'un point de vue purement créatif. Ce que j'entends par là, c'est que j'ai constaté avec une immense amertume et un certain fatalisme que je ne lisais plus de romans historiques en général pour leur intensité émotionnelle, pour la singularité de leur prose ou pour leur plus ou moins grand potentiel d'inventivité, de réinterprétation et réadaptation du réel, mais pour l'enrichissement personnel qu'ils m'apportent en terme de connaissances concernant une pléthore d'événements historiques et des enseignements principalement moraux, philosophiques qui découlent de ces derniers. Je ne vibre plus autant pour les personnages assez caricaturaux, à tout le moins à la construction psychologique et aux caractéristiques dans leur ensemble somme toute similaires, mon coeur ne bat plus à l'unisson avec les leurs, à quelques exceptions près (Hallie Erminie et Post, mes bébés pour ne citer qu'eux parmi mes dernières lectures de romans historiques concluantes)... Les choses ont tout simplement changé, je les vois désormais différemment avec l'½il d'une lectrice sûre de ces goûts et plus avisée après des années et des années de lecture d'un même genre littéraire, qui comme tous les autres a sa machine bien huilée et ses rouages qui lui sont propres. Dans certains cas, ce schéma narratif reproduit quasiment à l'identique ne me gêne nullement mais dans les romans historiques, qui est pourtant l'un de mes genres de prédilection, cela me chagrine et a même tendance à m'ennuyer. Il faudrait sûrement que je fasse une pause avec ce type de parutions comme je suis en train de la faire depuis quelques temps avec le genre dystopique pour par la suite mieux les retrouver et les apprécier à leur juste valeur. À l'heure actuelle, je suis de la team fantastique d'un côté et Young Adult de l'autre, avec le manga qui vient subrepticement se glisser entre les deux de plus en plus fréquemment, ce sont les appétits littéraires du moment et je n'y peux rien ! Ma phase fiction historique est passée et il faut que je l'accepte si je ne veux pas gâcher encore de magnifiques rencontres de livre a lecteur qui chamboulent toute une vie comme Un goût de cannelle et d'espoir aurait pu l'être avec moi. Vous penserez sans doute que j'exagère dans le mélodrame au vu de la splendide note que je vais mettre à ce titre mais je suis intimement convaincue qu'il aurait pu représenter bien plus à mes yeux si je l'avais lu au bon moment, si j'avais suivi mon instinct et les véritables désirs de mon c½ur plutôt que la raison. Comme lors de la cuisson du meilleur des gâteaux, on se doit d'être patient en guise d'envies de lecture car un livre ouvert, quel qu'il soit, ne doit pas être pris à la légère. C'est la leçon que j'ai tirée de mon expérience en demi-teinte au vu de mon amour enraciné du genre en question avec Un goût de cannelle et d'espoir dans tous les cas.

Pour conclure, il semblerait que j'attendais des monts et des merveilles de la part d'Un goût de cannelle et d'espoir qui se sera in fine avéré être un excellent roman qui cochait toutes les cases, qui rassemblait tous les ingrédients susceptibles de me plaire, mais à côté duquel je suis d'une certaine façon passée en tant que fan invétérée de ce type de livres en temps normal. Néanmoins, ce n'est pas pour autant que je vais me lamenter sur mon sort : Le bruissement du papier et des désirs avait été un ardent coup de c½ur, Le souffle des feuilles et des promesses un tonitruant coup de foudre et il me reste encore Une promesse d'encre et de liberté à découvrir ! Tout n'est pas perdu, loin de là ! De votre côté, je vous conseille vivement de vous faire votre propre avis sur les délices d'Elsie avec ce récit. Pour ma part, je ne regrette au fond rien ; en y réfléchissant à deux fois, j'ai décidé de ne pas me mortifier pour si peu. De plus, l'autrice nous réserve une onctueuse surprise à la fin de son ouvrage. Ce n'est pas grand chose en apparence mais cela a suffi à réchauffer mon c½ur désolé. Alors, désireux de savoir de quoi il en retourne ? Suivez l'odeur savoureuse du bon pain chaud de la Bäckerai et vous aurez la réponse ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions Pocket, Un Goût de cannelle et d'espoir, one-shot, Sarah McCoy, 2012, Roman historique, Seconde Guerre Mondiale, nazisme, troisième reich, boulangerie, famille, séparation, secrets, mystère, passé douloureux, drame, amour, dilemme, désarroi, pardon, souffrance, reconciliation, aller de l'avant, détermination, Lebensborn, génocide, solidarité, immigration, souvenirs, amitié, rencontres décisives, Très bonne lecture
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#Posté le lundi 24 février 2020 06:01

Modifié le mercredi 15 avril 2020 14:16

FICHE LECTURE : Le Bûcher

FICHE LECTURE : Le Bûcher
• TITRE V.O. : Pyre.
• AUTEUR : Perumal Murugan.
• ANNÉE : 2016 (INDE) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Inde - Castes - Traditions - Carnation - Communauté - Croyances - Respectabilité - Honneur - Dignité - Importance sacrée de la famille - Indécence - M½urs - Amour interdit - Honte - Souffrance - Désarroi - Marginalité - Abandon - Menace...
• PAGES : 215.

« Je ne sais pas de quelle caste tu es, mais fais bien attention avec ces gens. Tu ne peux pas compter sur ton mari pour te protéger. Ils attendront qu'il s'absente et, à la première occasion, ils en profiteront pour te chasser. Ils sont capables du pire. Prends garde. »

Après la mort de son père, Kumaresan quitte son village natal et se rend à la ville pour y trouver du travail. À l'usine, il met le soda en bouteille avant d'aller le livrer à vélo aux échoppes qui en font commerce. C'est là qu'il fait la rencontre de Saroja, et tout à coup, c'est l'amour fou. Mais c'est aussi un amour interdit : la jeune fille n'est pas issue de la même caste que lui. Avec la fougue de la jeunesse, ils se marient clandestinement dans un temple peu regardant sur l'origine sociale des mariés, avant de regagner ensemble le village de Kumaresan. Le jeune homme est persuadé qu'il finira par avoir raison des réticences des siens et par faire accepter sa femme. Mais dans ce petit village isolé du Tamil Nadu où les traditions pèsent comme une chape de plomb, le piège se referme sur eux, jour après jour.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman Le Bûcher paru aux éditions Stéphane Marsan. Je les remercie du c½ur pour l'envoi de ce livre qui m'a permis de découvrir un auteur d'une culture et d'une langue totalement différentes des miennes, cela me fait toujours extrêmement plaisir dès que l'opportunité de me diversifier dans mes lectures se présente à moi-!

Je préfère néanmoins vous prévenir d'emblée de jeu : ne vous attendez pas à un portrait policé de l'Inde avec ce récit. On est en effet bien loin des clichés véhiculés par Bollywood et à l'atmosphère mièvre, tout ce qu'il y a de plus bisounours de ce type de long-métrages dans Le Bûcher, le titre annonçant déjà la couleur à mon sens.

Pourtant, le vendeur de rêves qu'est le cinéma populaire indien et cette intrigue ont bien un point commun : celui de placer une histoire d'amour au centre. Ici, nous allons suivre la toute nouvelle situation conjugale pour le moins maussade de Kumaresan et Sajora, un couple qui a à première vue tout pour être heureux : jeune, beau, follement amoureux, avec un avenir radieux et porteur de vie qui s'annonce. La relation si spéciale qui lie ces deux êtres aurait sincèrement de quoi nous mettre des étoiles plein les yeux tant les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre sont dignes du plus bouleversant des films romantiques. Mais extrêmement rapidement, à peine installés dans leur cocon marital à dire vrai, leur rêve de vie commune va tourner au cauchemar.

J'ai l'impression de vous vendre ce roman comme un authentique récit d'horreur, mais la réalité va en réalité bien au delà de la fiction tant les violences verbales et émotionnels que Kumaresan et Sajora vont devoir subir de la part de leur famille et de leur communauté sont puissantes et tout bonnement aberrantes aux yeux des occidentaux que nous sommes entre autres. Le Bûcher m'a purement et simplement fait ouvrir les yeux sur un état de fait en Inde dont je n'avais absolument pas conscience jusqu'à alors, à savoir que le respect d'appartenance à une caste ethnique et sociale (la couleur de peau et surtout la nuance de carnation étant intrinsèquement liée à la richesse d'un individu ou au contraire à sa précarité) est à ce point tel qu'aucune relation interraciale ou entre personnes de catégories sociales différentes n'est tolérée. Ajoutez à cela une tolérance également zéro envers les croyants d'une religion autre que la vôtre (en Inde, le conflit hindouisme/islamisme est particulièrement prégnant) et l'on comprend vite que la liberté du choix de son partenaire dans la vie est nulle et non avenue.

Cela peut paraître tout à fait condescendant ce que je vais dire là, mais ce roman m'a pour ma part fait réaliser la chance que j'avais d'être née dans un pays où l'on ne va pas me juger (ou si peu) sur mon apparence, sur la clarté ou la noirceur de ma peau, sur mes origines sociales et même géographiques ; où l'on ne va guère se soucier de si j'ai grandi à la ville ou à la campagne, au sein d'un foyer pauvre ou aisé, ou de quelconque foi que j'alimente envers quelque dogme religieux que ce soit. Au lieu de se plaindre de nos petits tracas du quotidien, nous devrions nous monter infiniment de ne pas avoir à nous battre contre le monde entier pour ne serait-ce que faire accepter qui nous sommes et qui nous aimons à notre entourage.

Pour conclure, je ne peux que fortement vous encourager à vous plonger au c½ur de ce Bûcher vivement embrasé : la magnifique plume et convictions de l'auteur sauront vont entraîner hors des sentiers battus et vous mettre une soufflante dont vous vous souviendrez encore longtemps ! Les toutes dernières pages du livre risquent également de vous hanter pendant un certain moment, prenez garde... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service de presse, Le Bûcher, éditions Stéphane Marsan, Bragelonne, 2020, 2016, Littérature indienne, Perumal Murugan, contemporain, Inde, castes, traditions, carnation, communauté, croyances, respectabilité, honneur, dignité, importance sacrée de la famille, indécence, moeurs, amour interdit, honte, souffrance, désarroi, marginalité, abandon, menace, Très belle lecture
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#Posté le jeudi 30 janvier 2020 03:51

Modifié le mercredi 05 février 2020 10:58

FICHE LECTURE : Forestelle - T2 : Preciosie

FICHE LECTURE : Forestelle - T2 : Preciosie
• AUTRICE : Aline Maurice.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Aventure - Forêt - Quête - Courage - Dangers - Noirceur - Cruauté - Désarroi - Magie - Équilibre menacé - Féerie - Nature - Monde parallèle - Amitié - Entraide - Mystère - Complot - Drame - Révélation - Adolescence - Grandir - Amour - Espoir...
• PAGES : 528.

Deux ans après son départ de Forestelle, Coline ne sait pas si elle sera un jour en mesure d'y revenir. Mais, lorsqu'elle reçoit une invitation de la part des plus hautes sphères du pouvoir de ce monde parallèle, sa mère finit par accepter de lui rendre le Mantel dont elle a besoin pour retourner là-bas.
Accompagnée d'Esteban, elle retrouve un monde qui n'est pas aussi accueillant que dans son souvenir. Des fanatiques hostiles aux Terriens seraient à l'origine de la disparition de la Liante de Preciosie, cité aussi froide que les pierres précieuses qu'elle produit. Très vite, ils comprendront que dans l'ombre se trament de bien sinistres complots.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du second tome d'une saga pour le moment juste extraordinaire à mes yeux, j'ai nommé Forestelle.

Dans ce tome deux, Aline Maurice nous embarque de nouveau dans son univers incomparable à aucun autre et tout bonnement enchanteur. Sauf que, cette fois-ci, direction Preciosie comme le titre de l'ouvrage l'indique ! Et si dans un premier temps, j'étais aussi excitée qu'une puce à l'idée de m'aventurer dans les rues d'une autre grande Cité d'un monde imaginaire que j'aime tant, force est de constater que j'ai vite déchanté car l'accueil et la gentillesse, ce n'est définitivement pas le propre de cette ville qui serait plutôt l'incarnation parfaite de la corruption, de la cupidité et de la cruauté. De quoi avoir envie d'y séjourner, donc.

Néanmoins, malgré toutes les épreuves en apparence purement et simplement insurmontables que nos protagonistes vont devoir affronter dans ce tome-ci, je ne ressors pas dégoûtée de Forestelle avec ce tome deux, loin de là ! Au contraire, je suis à ce point tombée amoureuse de ce monde soi-disant parallèle au nôtre (j'aimerais tellement que ce soit vrai, croyez-moi) que tout au long de ma lecture, mon seul et unique désir était de protéger cette formidable et époustouflante contrée de toutes mes forces contre les nombreux dangers qui se révèlent dans ce second tome et qui annoncent une guerre sans merci entre le bien et le mal. Vous devinez aisément quel camp j'ai choisi, je suppose ! Bref, ce que j'essaye de vous expliquer avec toute ma touchante (n'est-ce pas ?) maladresse, c'est que Forestelle est un endroit d'une magie et d'une consistance telles à nos yeux qu'il fait naître en nous au fil des pages qui se tournent le désir impérieux de se battre pour sa survie et sa sécurité, de déployer toutes les armes à notre disposition, si maigres en nombre soient elles, pour préserver sa beauté pure et sa singularité, ce qui rend son existence nécessaire, pour ne pas dire vitale. Personnellement, j'ai vu la menace pesant sur Forestelle comme une vaste allégorie des propres tourments qu'est en train de subir notre propre planète bleue à cause de la surproduction, de l'exploitation massive et indécente de ses précieuses ressources, tout ça pour une histoire d'économie qui doit tourner, en clair pour une affaire d'argent, encore et toujours d'argent, ou celui qui régit le c½ur et les ambitions des grands comme des petits hommes de ce monde et qui nous empêche de comprendre que tout ce qui brille n'est pas forcément d'or (merci J.R.R. Tolkien pour cette parole d'une immense sagesse), ou plutôt que le véritable or, le seul dont nous devrions véritablement nous soucier, est en réalité essentiellement vert, brun et bleu. À l'image de Forestelle, en somme, qui place la Nature au centre de toute chose. Ce récit épique, ce n'est pas juste celui de héros aux incroyables mantels devant assurer la sauvegarde d'un monde fantasmagorique dont la grandeur et la splendeur dépasse nos rêves les plus fous ; c'est avant tout la bataille rudement menée pour leur terre et leurs valeurs par des êtres humains à la base tout ce qu'il y a de plus ordinaires, qui possèdent comme nous leurs doutes, leurs failles, leurs angoisses, en outre une peur panique et dévorante de ne pas être à la hauteur. Et pourtant, ils parviennent à faire preuve d'imagination, d'ingéniosité, d'entraide et ainsi à se surpasser, à surmonter les obstacles et à accomplir leur destinée au mieux. À nous désormais, authentiques Terriens, de faire de même.

Bon, passons la leçon de morale et la réflexion philosophique profonde et parlons des personnages de cette folle aventure. C'est simple : je les adore tous autant qu'ils sont ! Rien d'étonnant à cela, vu que l'on retrouve ici la plupart des protagonistes du premier tome. Et ces derniers, vous l'aurez sans doute compris, sont toujours aussi intéressants à suivre. Il faut dire en même temps qu'ils sont tellement bien construits, les "gentils" comme les "méchants" étant chacun dotés d'une personnalité très marquée et complexe, avec sa part d'ombre et de lumière plus ou moins dominante en fonction des individus. Pour ma part, si j'ai été absolument ravie de retrouver mes petits Colline et Esteban chéris, qui ont résolument bien grandi et dont l'improbable relation au départ n'a fait que se développer pour se transformer en une solide complicité qui a su me toucher en plein c½ur, ce ne sont cependant pas eux qui m'ont le plus agréablement surprise et conquise mais en réalité, le personnage qui est parvenu à accomplir ce miracle est celui dont j'attendais tout simplement le moins, autant en terme de prise de conscience que de comportement. Celle (car oui, il s'agit d'une femme) qui aura donc réussi à me faire décrocher la mâchoire et à me prouver que je l'avais clairement mal jugée d'après mes aprioris forgés suite à ma lecture du premier tome, c'est Jehanne ! En effet, il m'avait été tout ce qu'il y a de plus difficile de tolérer l'attitude extrêmement condescendante et hostile de la jeune adolescente envers notre pauvre Colline dans le tome un. Mais force est d'admettre que Jehanne a bien changé, et pour le mieux, fort heureusement ! Très sincèrement, j'avais peur qu'Aline Maurice nous la fasse basculer du côté obscur mais il n'en fut in fine rien. Dans ce tome-ci, Jehanne va apprendre à embrasser son destin d'enchanteresse, autrement dit une vie qui ne promet d'être des plus joyeuses et aisées au vu de la lourde tâche reposant sur les épaules de telles magiciennes, à savoir garantir la paix et l'harmonie, la survie tout simplement, du monde de Forestelle et de son âme entre autres choses. Sujettes au mépris et à la méfiance d'autrui alors que les enchanteresses savent se montrer indispensables en de moult occasions, traitées comme des parias quand on est bien soulagés de les avoir sous la main pour nous porter secours dès que le besoin s'en présente (autant dire souvent), je pouvais ainsi tout à fait comprendre que Jehanne ne veuille pas d'un tel fardeau pour tout quotidien. Je me suis donc retrouvée sur la même longueur d'onde que notre belle et fougueuse citoyenne de Civerte tout au long de l'intrigue. J'ai éprouvé son chagrin, sa révolte, et j'ai également été extrêmement fière de constater de mes propres yeux son épanouissement total dans l'art de la magie suite à sa prise de conscience quant à la nécessité de sa position et du rôle crucial qu'elle pourrait jouer à l'avenir dans la préservation de Forestelle. En clair, Jehanne est à mon sens un sacré petit bout de femme qui n'en a pas fini de nous surprendre positivement, retenez bien ces paroles. Un autre personnage qui m'a aussi fascinée tant par l'effroi glaçant qu'il a suscité en moi que par l'étonnante empathie et compréhension que j'ai pu éprouver pour lui à certains moments donnés, c'est Isarn. Comme pour dans le premier tome, je ne sais absolument pas comment me positionner vis-à-vis de ce personnage. Dois-je le haïr ? Le blâmer ? Ou au contraire, le plaindre ? Les sentiments que j'éprouve à son égard sont à ce point opposés que je ne sais plus quoi en penser. Je suis purement et simplement perdue quand on en vient à Isarn. Une chose est sûre, c'est qu'on ne sait jamais à quoi s'attendre avec un énergumène de cet acabit ! Pour tout vous avouer, je n'ai absolument aucune idée de comment son histoire va se terminer, de quelles décisions il va prendre lors du dénouement final et je suis juste impatiente de le découvrir...

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous plonger dans la lecture de cette prodigieuse série livresque qu'est Forestelle ! Non seulement les couvertures signées Tiphs sont juste magnifiques et représentent à merveille cet univers unique en son genre tel que je me l'imagine mais l'histoire en vaut également indéniablement le détour. Aline Maurice a su créer un monde et des protagonistes juste saisissants et qu'on ne voudrait jamais quitter. De mon côté, je redoute déjà la lecture du troisième et dernier tome quand il sortira car je sais d'avance que mon c½ur ne s'en remettra pas. Forestelle fait désormais partie de mes sagas chouchoutes, incontournables, que je porterai en moi pour toujours et à jamais. Et si jamais c'est l'épaisseur des livres qui vous freine dans votre découverte de cette ensorceleuse saga, rassurez-vous, ils se lisent en réalité comme on avalerait une bouchée de pain, foi de Nanette ! C'est là entre autres le pouvoir magique de la plume d'Aline Maurice : les pages se tournent toutes seules avant même que vous ayez le temps de dire "OUF !" Faites confiance à votre vieille Nanette, vous ne le regretterez pas ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service de presse, Forestelle, Tome 2 ♥, Au Loup éditions, Aline Maurice, 2019, Littérature française, Fantasy, aventure, forêt, quête, courage, dangers, noirceur, cruauté, désarroi, magie, équilibre menacé, Féerie ♥, nature, monde parallèle, Amitié ♥, entraide, mystère, complot, drame, révélation, adolescence, grandir, Amour ♥., espoir, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 19 novembre 2019 06:33

Modifié le dimanche 29 décembre 2019 08:02

FICHE LECTURE : Sauveur & fils - Saison 1

FICHE LECTURE : Sauveur & fils - Saison 1
• AUTRICE : Marie-Aude Murail.
• ANNÉE : 2016 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Psychologie - Tranche de vie - Relation filiale - Famille - Entraide - Ecoute - Désarroi - Asociabilité - Manque de confiance en soi - Passé - Secrets - Douleur - Souffrance - Chagrin - Danger - Mystère - Menace - Humour - Gentillesse - Générosité - Amitié - Espoir - Lumière - Amour...
• PAGES : 300.

Quand on s'appelle Sauveur, comment ne pas se sentir prédisposé à sauver le monde entier ? Sauveur Saint-Yves, 1,90 mètre pour 80 kg de muscles, voudrait tirer d'affaire Margaux Carré, 14 ans, qui se taillade les bras, Ella Kuypens, 12 ans, qui s'évanouit de frayeur devant sa prof de latin, Cyrille Courtois, 9 ans, qui fait encore pipi au lit, Gabin Poupard, 16 ans, qui joue toute la nuit à World of Warcraft et ne va plus en cours le matin, les trois s½urs Augagneur, 5, 14 et 16 ans, dont la mère vient de se remettre en ménage avec une jeune femme...
Sauveur Saint-Yves est psychologue clinicien.
Mais à toujours s'occuper des problèmes des autres, Sauveur oublie le sien. Pourquoi ne peut-il pas parler à son fils Lazare, 8 ans, de sa maman morte dans un accident ? Pourquoi ne lui a-t-il jamais montré la photo de son mariage ? Et pourquoi y a-t-il un hamster sur la couverture ?

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique sur le premier tome de la saga Sauveur & fils signé par la magicienne de l'âme et des sentiments humains, j'ai nommé Marie-Aude Murail.

Très sincèrement, cette lecture m'a tout bonnement emballée. Grâce à elle, j'ai notamment pu découvrir une plume experte pour ce qui est de raconter les plus beaux contes du quotidien ; tout en finesse, en subtilité et dont la justesse m'a littéralement bluffée. En effet, Marie-Aude Murail sait nous parler des drôles d'énergumènes que nous sommes et de notre manière de fonctionner, de ressentir les choses de la vie avec un brio qui force l'admiration et cette première "saison" de Sauveur & fils nous le prouve habilement.

Pour ce qui est de l'histoire, je ne vous cache pas que je m'attendais à un récit jeunesse beaucoup plus axé sur la relation très particulière qui existe entre l'Homme et l'Animal au vu de la couverture mais j'étais au fond loin du compte. En réalité, Sauveur & fils, c'est encore mieux que ça : il s'agit d'un véritable kaléidoscope de toutes les interactions possibles et imaginables entre les êtres vivants et l'extraordinaire alchimie et histoire qui peut en résulter.

Pour conclure, je ne préfère pas vous en dire plus : la surprise n'en sera que plus délectable si jamais vous laissez un jour sa chance à ce remarquable feuilleton littéraire qu'est ce premier livre de Sauveur & fils ; et j'espère bien que vous le ferez ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, L'école des Loisirs (Médium), Sauveur & fils, Saison 1 ♥, Marie-Aude Murail, Littérature française, Jeunesse, psychologie, tranche de vie, relation filiale, Famille ♥, entraide, écoute, désarroi, asociabilité, Manque de confiance en soi, passé, secrets, douleur, souffrance, chagrin, danger, mystère, menace, humour, gentillesse, générosité, amitié, espoir, lumière, Amour ♥., Coup de foudre ♥
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#Posté le dimanche 08 décembre 2019 08:32

Modifié le dimanche 08 décembre 2019 09:10

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2
• TITRE V.O. : Carve the mark, book 2: The Fates Divide.
• AUTRICE : Veronica Roth.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, fantasy, science-fiction, YA, dystopie.
• THÈMES : Pouvoir - Tyrannie - Rébellion - Insurrection - Galaxie - Espace - Lutte - Survie - Courage - Amour - Désarroi - Combativité - Violence - Affrontement - Politique - Destinée - Acceptation de soi - Entraide - Solidarité - Générosité - Force physique et mentale - Psychologie - Manipulation - Mystère - Suspens - Guerre - Oracle - Famille - Communauté - Crise d'identité - Secret - Révélation - Bouleversement...
• PAGES : 464.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Elle tuerait pour lui.
Il mourrait pour elle.

Plus que jamais, les vies de Cyra Noavek et Akos Kereseth sont étroitement liées. Mais leurs peuples sont ennemis, leur planète est à feu et à sang, et les oracles ont prédit qu'Akos mourrait au service de la famille Noavek.
Cyra et Akos se lancent dans une tentative désespérée de mettre fin à la guerre. Quitte, pour Cyra, à tuer sa famille. Quitte, pour Akos, à donner sa vie. Ils vont découvrir à quel point leurs destins déterminent leurs vies, d'une manière qu'ils ne soupçonnaient pas .

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais avec une impatience folle, à savoir l'opus final de la duologie Marquer les ombres de l'autrice américaine Veronica Roth, avant tout connue pour sa trilogie Divergente qui, je dois vous l'avouer, m'avait laissée plutôt mi-figue mi-raisin (le fait que j'ai été spoilée au sujet dénouement de l'ensemble de la saga à la sortie VF du troisième et dernier tome a joué pour beaucoup). En revanche, Marquer les ombres est une série qui m'a totalement conquise et je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce merveilleux envoi !

Cependant, ne vous y trompez pas : les deux romans qui constituent Marquer les ombres laissent sur quiconque les lit une marque indélébile comme le suggère le titre VO de la série, Carve the mark ou littéralement "graver la marque" en français. En effet, la violence et la profonde noirceur de cette série vous entaille tel un couteau que l'on voudrait vous planter en plein c½ur. Et au bout du compte, le second tome de cette saga indéniablement poignante et palpitante, sanguinolente aussi et d'une brutalité sans pareille, finit par atteindre sa cible. Pour ma part, j'en garderai la cicatrice béante à tout jamais.

Néanmoins, malgré la souffrance déchirante, la plupart du temps insoutenable, que l'on éprouve tout au long de ce tome deux, impossible de se détacher de ce récit qui nous emporte telle la plus déchaînée des tempêtes. A de nombreuses reprises, j'ai ressenti le besoin de reposer mon livre afin d'assimiler les horreurs que je venais d'apprendre ou de penser, de voir sous mes propres yeux de lectrice innocente, et pourtant je ne l'ai pas fait car il fallait que je sache ce qui allait advenir de mes personnages bien-aimés, si leur plan pour ainsi dire suicidaire allait réussir. IL LE FALLAIT A TOUT PRIX.

D'ailleurs, en parlant des protagonistes de cette remarquable histoire, quel plaisir incommensurable j'ai eu à les retrouver - et ce en faisant fi des circonstances désastreuses avec lesquelles ils doivent composer. En écrivant cela, je pense notamment à mes Akos et Cyra d'amour qui, une fois encore, doivent affronter les épreuves les plus abominables que l'on puisse s'imaginer et qui pourtant s'en sortent avec un aplomb et une détermination, un espoir contagieux qui forcent l'admiration. Je les aime et les estime d'autant plus que dans ce tome, une révélation fracassante est faite à leur propos. Et, si l'on pouvait certes s'y attendre, j'en suis pour ma part tout de même restée sur mon séant et je leur dis CHAPEAU d'avoir su affronter ce cataclysme comme ils l'ont fait. Vous l'aurez compris, l'attachement et l'affection que j'éprouve à leur égard se passe résolument de mots.

Toutefois, je pense que le personnage qui m'a le plus surpris et saisi dans ce second tome, c'est indubitablement Cisi, ou la petite s½ur de mon Akos chéri (qui appartient à ma Cyra adorée, donc pas touche ! - oui, c'est plus à moi-même que je dis ça, humhum...). Personnellement, je ne comprends pas pourquoi cette protagoniste féminine qui connaît dans ce livre-ci une si spectaculaire évolution est autant honnie. En réalité, je le conçois mais je ne suis néanmoins pas du tout d'accord avec l'opinion générale la concernant. A mes yeux, Cisi est une fille et une s½ur d'exception, ainsi qu'une compagne attentionnée, extrêmement forte et profondément inspirante. Elle doit certes composer avec un don-flux qui se révèle généralement être une malédiction ou un puissant avantage en fonction de la manière dont elle décide de l'utiliser mais de mon côté, je perçois sa façon d'employer toute la noirceur dont elle recèle comme un véritable tour de force. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne point vous gâcher l'époustouflante surprise que ce personnage que j'ai pour ainsi dire totalement redécouvert ici vous réserve, mais je crois que le message est décidément passé : j'ai décidé d'aller à contre-courant de la majorité des avis en soutenant cet épatant petit bout de femme qu'est Cisi à 200% ! Et je vous mets au défi de parvenir à me faire retourner ma veste à son propos (vous n'y arriverez pas, c'est un fait avéré) !

Last but not least, il était selon moi essentiel, fondamental, bref, tous les adjectifs de cet acabit, que je vous parle de la nouvelle planète que ce livre nous fait découvrir, j'ai nommé Ogra qui, au passage, porte diantrement bien son nom. En effet, l'écosystème de cette dernière mène la vie dure aux êtres humains qui la peuple. Autant vous dire que, pour habiter Ogra, vous vous devez d'être extrêmement résistant et prêt à affronter tous les dangers que la vie peut vous mettre sur votre chemin. Personnellement, je suis restée admirative face à la persévérance des Ograns au sein d'un tel environnement alors qu'on aurait juste envie de prendre ses jambes à son cou et de se choisir un lieu de vie nettement plus agréable et sain dès qu'on pose le pied sur cette planète dont le maître mot est "auto-destruction". J'y ai vu là une très intelligente et pertinente double métaphore réalisée par l'autrice : selon moi, Ogra serait effectivement l'expression imagée et descriptive d'une Nature qui reprend ses droits après avoir été tant de fois exploitée et bafouée, à l'instar de notre Terre dont tous les éléments se déchaînent plus que jamais, au point d'en devenir toxique pour l'Homme (cette vision et anticipation des choses m'a beaucoup rappelée le film d'animation Nausicäa qui est un petit chef d'oeuvre de science-fiction pouvant devenir réalité à mon sens). D'autre part, Ogra est également l'incarnation de notre Humanité dans toute sa complexité, dans ce qu'elle est capable de pire comme de meilleur comme les Ograns nous le prouvent à maintes reprises au cours de l'intrigue. En clair, cette planète et surtout sa communauté m'a à proprement parler charmée, même si je n'y retournai probablement jamais. Pas de mon propre gré en tout cas.

Pour conclure, il est temps désormais pour moi de dire « Adieu » pour de bon à cette expérience de lecture tout bonnement unique et mémorable que fut de mon côté Marquer les ombres. Je ne vous le cacherai pas, j'ai longtemps repoussé l'écriture de cette chronique afin de ne pas mettre le point final à la relation très particulière et d'une sincérité qui ne se questionne nullement que j'entretiens avec cette duologie. Cela n'empêche pas qu'il fallait bien que ce jour arrive à un moment donné, et le voilà. Malgré ma tristesse de prendre congé d'une saga tant aimée et encensée, je ne me rappellerai que des bons souvenirs, c'est une certitude, et en tapant ces mots sur mon clavier, je pense notamment au dénouement épique, gravé dans le marbre, tout ce qu'il y a de plus ingénieux et vibrant d'émotions d'une intensité rare de l'ensemble de cette duologie qui aura su tenir ses promesses jusqu'au bout. J'ai énormément aimé ce soupçon de mystère que l'autrice est parvenue à distiller jusqu'au bout, qui nous laisse à penser qu'une suite aurait peut-être pu être possible alors que la boucle est définitivement bouclée. Cet alanguissement mêlé à un sentiment d'authentique satiété relève à mon sens du pur génie. J'en reste donc à ce que j'avais affirmé dans ma chronique du premier tome, à savoir que je préfère nettement Marquer les ombres à la fameuse Divergente, qui avait, et ce n'est là que mon humble opinion, perdu en qualité au fil des tomes. Ce sera mon dernier mot, Jean-Pierre. Il n'y a tout simplement rien à ajouter. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« Un c½ur aimant était un cadeau précieux, qu'il soit offert avec plaisir ou avec réticence, et j'étais bien décidée à ne plus jamais prendre cela à la légère. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Marquer les ombres, Tome 2 ♥, Duologie, Veronica Roth, 2017, 2018, Littérature américaine, fantastique, fantasy, science-fiction, Young Adult, dystopie, pouvoir, tyrannie, rébellion, insurrection, galaxie, espace, lutte, survie, courage, amour, désarroi, combativité, violence, affrontement, politique, destinée, acceptation de soi, entraide, solidarité, générosité, force physique et mentale, psychologie, manipulation, mystère, suspens, guerre, oracle, famille, communauté, crise d'identité, secret, révélation, bouleversement, éditions Nathan, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 08 octobre 2019 04:13

Modifié le vendredi 18 octobre 2019 02:44

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