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FICHE LECTURE : Ash Princess - T1

FICHE LECTURE : Ash Princess - T1
• AUTRICE : Laura Sebastian.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Young Adult, fantasy.
• THÈMES : Empire - Royauté - Esclavage - Soumission - Intrigues de cour - Complots - Vengeance - Courage - Ingéniosité - Rancune - Rage - Magie - Romance - Triangle amoureux - Danger - Menace - Guerre - Violence - Cruauté - Suspens - Divinités - Foi - Espoir...
• PAGES : 528.

Theodosia avait six ans quand son pays a été attaqué, et quand sa mère, la Reine du Feu, a été assassinée sous ses yeux.
Dix ans ont passé. Dix ans à vivre sous le joug du Kaiser, ses tortures incessantes, son régime de terreur. Dix ans qu'elle n'a pas prononcé son véritable nom. Theodosia s'appelle maintenant Thora, Princesse de Cendres.
Le jour où le Kaiser la force à exécuter son dernier allié, celui qu'elle voit comme son unique chance de survie, Theodosia ne peut plus ignorer sa rage vengeresse. Elle se lance dans une intrigue où la séduction cache des crimes de sang, où les amitiés ne servent plus qu'à une chose : regagner son pouvoir.

Incapable de déterminer à qui elle peut vraiment se fier, Theodosia va apprendre jusqu'où elle est prête à aller pour venger sa mère, regagner son peuple et reprendre son titre de reine.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un premier tome de saga qui a fait beaucoup parler de lui au moment de sa sortie, autant en bien qu'en mal par ailleurs, à savoir Ash Princess de Laura Sebastian. Je préfère vous annoncer d'emblée la couleur : je fais, pour mon plus grand bonheur, partie de ceux qui ont aimé ce roman et qui l'ont même diantrement apprécié !

Commençons par ce qui "fâche" avec ce récit : l'intrigue n'est absolument pas originale. Elle ne révolutionne en effet en rien les genres de la fantasy médiévale et/ou orientale et du Young Adult. Parmi ses principaux ingrédients, nous pouvons ainsi compter : des oppresseurs et des oppressés, un personnage principal dans la tourmente qui doit reprendre possession de son identité et de son destin, une rébellion qui fomente... En clair, rien de nouveau sous le soleil. Mais figurez-vous que cela ne m'a in fine dérangé que peu ou prou parce que je n'attendais pas de ce titre un grand chamboulement. J'escomptais une histoire qui reprenne certes des schémas narratifs vus et revus mais bien écrite et ce fait addictive et c'est pile poil ce que j'ai obtenu.

En réalité, les 150 premières pages ont eu du mal à passer mais je peux vous assurer qu'une fois franchi ce cap, on se sent totalement immergé dans le récit et l'on se retient franchement de le dévorer jusqu'au dernier point à la ligne histoire en outre de savourer la tension qui monte crescendo. Étant friande d'intrigues de cour, de complots et autres stratagèmes pour s'octroyer la couronne, j'ai eu droit à mon lot de frissons et de rebondissements qui m'ont laissée pantoise. Sans forcément faire preuve d'une ingéniosité et créativité folles, Laura Sebastian parvient à nous amener là où elle veut que l'on soit et ainsi a agréablement (ou non, tout dépend notre prise de position) nous surprendre. Pour ma part, je me suis véritablement laissée entraîner par la quête de justice et de liberté de Lady Thora/Theodosia quitte à me laisser avoir comme une bleue à certains moments et il me tarde désormais de vivre la suite de ses périlleuses et palpitantes aventures à ses côtés.

En parlant justement de Theodosia, beaucoup de lecteurs lui ont reproché sa naïveté et sa passivité. De mon côté, j'ai trouvé cela tout à fait normal qu'elle soit complètement recroquevillée sur elle-même et effacée au début du récit, après tout ce qu'elle avait vécu de profondément traumatisant depuis sa plus tendre enfance. Il m'aurait semblé tout à fait illogique qu'elle soit une authentique battante alors que l'on a tout fait pour qu'elle se sente comme une moins que rien et qu'elle oublie qui elle est depuis maintenant dix ans. Comme le dit si bien un autre personnage du récit, survivre est déjà une tâche bien assez ardue et c'est ce que Thora/Theodosia a fait pendant dix ans du mieux qu'elle a pu. Ce n'est qu'après avoir grandi et qu'on lui ait ouvert les yeux en faisant montre de loyauté et de soutien à son égard qu'elle pouvait enfin déployer ses ailes et renaître proprement de ses cendres. Qui plus est, je trouve que Theo est loin d'être une damoiselle en détresse tout au long du récit. Elle est effectivement vulnérable, mais elle sait se servir de ses atouts au bon moment et faire preuve de stratégie et d'intelligence quand il le faut. C'est un personnage qui se pose énormément de questions qui sont à mon sens tout ce qu'il y a de plus justifiées et qui montrent qu'elle fera une excellente souveraine le moment venu, si cela est la fin que l'autrice a choisi pour sa trilogie, ce que j'espère du plus profond de mon c½ur.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette critique livresque sans vous parler d'un élément essentiel de l'intrigue qui aurait dû m'agacer au plus haut point et que j'ai pourtant accepter, j'ai nommé mon trope détesté du triangle amoureux. Vous me connaissez sans doute bien maintenant, j'ai en horreur les love triangle, tout simplement parce que je considère qu'il est impossible de s'amouracher de deux personnes à la fois. Se sentir attiré, oui, mais tomber amoureux, non, c'est juste impensable pour moi. Et c'est ce que j'ai adoré dans ce roman-ci : l'autrice, par le biais de la narration assurée par son personnage principal, souligne bien que notre héroïne n'arrive pas à mettre de mots sur les sentiments troublants qu'elle éprouve pour nos deux protagonistes masculins, Soren et Blaise, et qui ne sont pas de la même nature au demeurant. À mes yeux, Theodosia ressent une attirance qui serait plus proche de l'amour romantique et passionnel pour Soren qu'elle se refuse (et à raison) là où la puissance affection qu'elle nourrit à l'égard de Blaise est beaucoup plus motivée par un certain souci de loyauté vis-à-vis de souvenirs d'enfance partagés et de leur nation commune. À leur manière bien distincte, Soren et Blaise incarnent de parfaites allégories de leur royaume et peuple respectifs, les Kalovaxiens conquérants et avides de pouvoir et de sang (à ne pas tous mettre dans le même panier cependant) d'un côté et les Astréens exsangues et réclamant vengeance de l'autre. De cette façon, le triangle amoureux, à défaut d'être tout à fait justifié (car je déteste toujours autant ce schéma narratif malgré tout), est pour ainsi dire utile et compréhensible : il permet de mieux mettre en exergue les conflits politiques et débats moraux longuement abordés dans le récit. Et puis surtout, j'aime ce triangle parce qu'il n'en est justement pas véritablement un (je suis parfaitement cohérente dans mon propos, je sais).

En conclusion, je dirais que si vous recherchez un roman de fantasy Young Adult à l'intrigue bien ficelée, à la réflexion mature et intelligente sur des thématiques telles que la colonisation ou encore la religion et à l'univers bien construit - dont je suis pour ma part impatiente d'explorer plus avant les confins dans les tomes deux et trois, alors je ne peux que chaudement vous recommander Ash Princess. Ajoutez à cela une héroïne courageuse et attachante qui connaît une sacrément belle évolution et, dans l'ensemble, des personnages masculins et féminins tout ce qu'il y a de plus attirants (ou révulsants en fonction) et complexe et il y a de quoi être doublement conquis ! Attention cependant à ne pas vous brûler, les braises sont en effet encore chaudes et ne demandent qu'à s'enflammer de nouveau... ★★★★(★)

Nanette ♥

« Voici dix ans que ma mère a été assassinée, et je voudrais pouvoir te dire que la douleur s'apaise avec le temps, mais ce n'est pas vrai. Je ne pense pas que je pourrai jamais m'habituer à respirer dans un monde où ma mère, elle, ne le peut plus. »
Tags : Fiche lecture, éditions Albin Michel, Collection Wiz, Littérature américaine, Laura Sebastian, Ash Princess, Tome 1 ♥, 2018, Young Adult, Fantasy, Empire, Royauté, Esclavage, Soumission, intrigues de cour, complots, vengeance, courage, ingéniosité, rancune, rage, magie, romance, triangle amoureux, danger, menace, guerre, violence, cruauté, suspens, divinités, foi, espoir, Excellente lecture !
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#Posté le samedi 05 septembre 2020 02:57

Modifié le dimanche 18 octobre 2020 15:23

In My Mailbox : semaine du 06/07/20 ☕

In My Mailbox : semaine du 06/07/20 ☕
In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.

Ce que j'ai acheté/reçu/emprunté cette semaine :
In My Mailbox : semaine du 06/07/20 ☕ In My Mailbox : semaine du 06/07/20 ☕
Tags : In my mailbox, Semaine du 06/07/20, Reading, PASSION ♥, Books ♥, Acquisitions livresques, achats ♥, romans, Mangas ❤, bandes dessinées, Roald Dahl, Michael Morpurgo, Récit historique, tranche de vie, Shojo ♥, Romance ♥, Adolescence, Timothée de Fombelle, Esclavage, Beatrix Potter, Pierre Lapin, Famille ♥, Amour ♥
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#Posté le samedi 11 juillet 2020 15:39

Modifié le lundi 13 juillet 2020 09:08

FICHE FILM : Mélodie du Sud

FICHE FILM : Mélodie du Sud

ADAPTATION CINÉMATOGRAPHIQUE DE LIVRE | 1946 | HARVE FOSTER, WILFRED JACKSON | DISNEY, ESCLAVAGE, GUERRE DE SÉCESSION, FABLES, TOLÉRANCE | AVEC JAMES BASKETT, BOBBY DRISCOLL, LUANA PATTEN, GLENN LEEDY, HATTIE MCDANIEL...

FICHE FILM : Mélodie du Sud
➜ Dans le sud des États-Unis, peu après la Guerre de Sécession, un jeune garçon de sept ans prénommé Johnny s'enthousiasme d'aller, avec ses parents John Senior et Sally, dans ce qu'il croit être un lieu de vacances, la plantation de coton de sa grand-mère. À son arrivée, il apprend que son père, John Senior, doit retourner à Atlanta pour raisons professionnelles, tandis qu'il doit rester avec sa mère et sa grand-mère. Ce départ perturbe le jeune Johnny, qui décide de s'enfuir de la plantation, la nuit tombée, avec un simple baluchon. En chemin, il est attiré par la voix d'un vieil homme noir, « l'Oncle Rémus », qui narre les histoires d'un certain personnage nommé Frère Lapin...

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un film que je désirais voir depuis maintenant de nombreuses années. Jusqu'à présent, je devais toujours ronger mon frein car ce film semble être introuvable en DVD (ou alors, s'il est effectivement disponible, il doit être extrêmement onéreux tant il doit être rare)... Quel dommage, parce que, si ce film faisait partie de ma collection Disney, j'en serais particulièrement fière et je le chérirais de tout mon c½ur. En tout cas, c'est grâce à ma Junette d'amour que j'ai enfin pu regarder ce Disney collector qui m'attendait depuis si longtemps et je ne l'en remercierai jamais assez. D'ailleurs, je me permets de vous partager l'excellent tuyau qu'elle m'a filé. Si vous êtes fans de Disney comme nous deux, vous ne serez pas déçus. Je pense que, même pour ceux qui apprécient simplement l'univers Disney ou même qui ne sont pas particulièrement amateurs des productions animées du studio aux grandes oreilles, ce site saura également les contenter de par la pléiade de choix qu'il propose : grands classiques Disney/Pixar, films live-action, films de super-héros, téléfilms Disney Channel, courts-métrages d'anthologie ou encore trésors tout droits resurgis du passé tels que Mélodie du Sud... et non Mélodie du Bonheur, même si ce titre aurait tout autant, si ce n'est plus, convenu au film. Mais il s'agit en le cas présent d'une comédie musicale, d'un autre film, l'un de mes préférés de tous les temps, et c'est une histoire qui sera racontée une autre fois... Bref, vous l'aurez compris, tout y est sur ce site, qui est une vraie petite pépite et qui s'intitule Disney HD. En voici le lien. Fin de la pub, intéressante et constructive cependant, pour ce qui est du cas très spécial de la Mélodie du Sud. N'oubliez jamais que de vous faire votre propre vidéothèque matérielle, c'est mieux ! C'est juste que, pour ce film qui ne se laisse pas dénicher, aux grands maux les grands remèdes ! Bon, trêve de bavardages, direction la Géorgie de la fin du dix-neuvième siècle ! En avant toute !

Pour en revenir concrètement à Song of the South (le titre V.O., que je trouve très chantant et charmant), il ne nous est pas précisé à quelle période précisément le film se déroule. Cependant, si l'on s'en réfère aux livres de Joel Chandler Harris, que je meurs d'envie de lire, comme toute oeuvre littéraire ayant inspiré Disney, cela va de soi, ainsi qu'aux indications spatio-temporelles que la réalisation nous offre, il est on-ne-peut-plus-clair que le film se passe en pleine guerre de Sécession, ou plutôt au crépuscule de cette dernière. D'après mes recherches, la toile de fond du film serait la période ayant succédé à ce tristement fameux conflit, soit dans les mois qui ont directement suivi sa fin. Je n'étais pas si loin du compte, in fine (j'essaye de me consoler comme je peux). En tout cas, le père du jeune Johnny, ou Jeannot en V.F., l'adorable petit héros à la "bouille à croquer" de cette péripétie du Sud, va être dans l'obligation de se rendre à Atlanta, ville qui a été au c½ur du conflit Nordistes/Sudistes alors que la guerre faisait rage et qui est donc encore en pleine ébullition au vu des émeutes qui continuent de s'y produire, notamment concernant la question de l'esclavage. Le petit Jeannot, désarmé et en colère comme ce monde cruel et injuste qui le prive de son cher père, va alors se retrouver au fin fond de la Géorgie, dans la plantation régie par sa vigoureuse et pleine de malice grand-mère.

Vous pourrez sans doute penser que la façon de représenter une plantation chez Disney est parfaitement idyllique et donc irréaliste : les esclaves y chantent les yeux brillants d'espoir et le c½ur ardent d'un courage irrépressible sur le chemin des champs matin et soir, les maîtres blancs sont profondément attachés à leurs serviteurs noirs, presque comme s'ils faisaient partie de la famille... Autrement dit, un image qui devait se faire bien rare à l'époque, à mon grand désarroi. Même aujourd'hui, la fraternité entre blancs et noirs est souvent relayée au rang de douce utopie. « I have a dream », n'est-ce pas ce que Martin Luther King répétait à cor et à cri ? Mais justement, je crois qu'avec ce film, le message que souhaitait faire passer Walt Disney n'était non pas celui nier toutes les atrocités que les esclaves noirs ont subies, et dont leurs descendants étaient encore les victimes à cause des lois Jim Crow des années quarante-cinquante à la sortie du film, mais au contraire celui de les dénoncer. De dire que cela aurait pu et DÛ se passer autrement. Les esclaves dans la Mélodie du Sud sont traités comme des êtres humains dotés d'une conscience, d'une âme qui vaut autant que celle des autres, dignes de considération, d'aimer et d'être aimés. D'ailleurs, en y repensant, dans la façon dont ils sont traités dans le film, je n'avais pas véritablement l'impression qu'ils étaient des esclaves. Certes, ils travaillent au service des blancs et sont loin de posséder les mêmes richesses qu'eux mais ils ont néanmoins le droit de conserver leur libre-arbitre. Néanmoins, le contexte à feu et à sang de l'époque rend beaucoup d'esprits du côté des maîtres tourmentés... Même dans ce petit coin de paradis, le pire peut arriver... En tout cas, j'avais la sensation que les esclaves de cette plantation n'étaient pas opprimés, qu'ils étaient respectés et que leurs sentiments étaient pris en compte. Cela faisait du bien à voir. Bien sûr, on peut se poser la question sur la conservation de la hiérarchie "blancs dominants/noirs dominés" que nous présente le film mais, encore une fois, je pense que Disney a voulu critique la réalité du dix-neuvième siècle et même de son temps en exprimant l'idée qu'un employé, quelque soit la couleur de sa peau et sa situation, ne mérite en aucun cas d'être dénigré et rabaissé au rang de sous-homme, pour quelque raison que ce soit.

Quand bien même nous allons suivre les aventures du mignon petit Johnny (sa bouille est juste adorable, impossible d'y résister !) au cours du film, c'est bien le vieil oncle Rémus qui en est le personnage central. Comment ? Vous ne connaissez pas l'Oncle Rémus (avec un O majuscule, s'il vous plaît) ? Eh bien, je peux vous assurer que, si vous regardez le film (et j'espère bien que vous le ferez), vous vous demanderez comment vous avez fait pour ne pas le connaître pendant si longtemps. Je tenais tout d'abord à applaudir à deux mains (quelle drôle d'expression...) James Baskett pour sa performance du rôle de l'inoubliable Rémus. Si ce personnage est tout simplement en or, à mes yeux, l'acteur devait l'être tout autant, j'en suis certaine. L'ironie du sort a fait que cela a été son unique rôle et, à mes yeux, personne n'aurait pu le jouer à sa place. J'en ai pleuré comme une madeleine en découvrant qu'il avait gagné un Oscar d'honneur pour son rôle, devenant ainsi le premier acteur (on ne compte pas les femmes dans le cas présent, vu que Hattie McDaniel avait gagné son Oscar du meilleur second rôle féminin en 1940) afro-américain à gagner un oscar dans l'histoire de la cérémonie. Tout un symbole donc. Il nous est précisé en recherchant sur le net que James Baskett a gagné son prix pour « sa formidable et chaleureuse interprétation de l'Oncle Rémus, ami et conteur d'histoires des enfants du monde entier ». Autant vous dire qu'en lisant cela, mes larmes de bonheur en ont redoublé car je suis on ne peut plus d'accord avec cette justification de prix. Ce fût la plus agréable des surprises que j'ai pu recevoir ce jour-là où j'ai visionné Mélodie du Sud. Honnêtement, le personnage de l'Oncle Rémus fait instantanément fondre notre c½ur dès sa première apparition à l'écran. Ses yeux pétillants nous redonnent le sourire, sa voix pleine et son rire à faire céder les murs d'intolérance les plus résistants m'ont conquise et envoûtée et les histoires de l'Oncle Rémus, qui n'appartiennent qu'à lui, nous donnent juste envie de profiter de la vie, de savourer les choses les plus simples, les merveilles de la nature, et de ne jamais se laisser faire face aux personnes malveillantes. Chose amusante : les contes légendaires de l'Oncle Rémus, dépeints en version animée et permettant ainsi à Disney d'améliorer considérablement leur technique pour les "films d'animation à prises de vue réelles" (une grande première à l'époque), sont vécus par l'intrépide Jeannot en vrai. Le coquin petit garçon va en effet s'inspirer de la façon dont l'inénarrable Frère Lapin, le héros irremplaçable des contes succulents comme le soleil baignant notre peau de Rémus, fait face à ses nombreux problèmes dans son quotidien d'apparence paisible de prime abord. On nous fait ainsi comprendre qu'il y a bien des Frère Ours, pas méchants dans le fond mais qui se laissent abuser par les âmes les plus viles et profiteuses des Frère Renard, en ce bas monde. Retenez bien la leçon comme Jeannot, les enfants : montrez vous toujours audacieux, incurablement espiègles, cultivez votre âme d'enfant et ne laissez jamais la méchanceté et la violence gagner. Le fait que de telles graines soient implantées dans le c½ur des tout jeunes frères Favers dans le film, ce n'est pas normal. Que ce soit envers leur adorable chiot, qui m'a fait pousser des gémissements attendris à chacune de ses apparitions à l'écran, ou envers leur petite s½ur qui est l'incarnation même de la gentillesse, ils se montrent à chaque fois bien cruels et cela m'en a brisé le c½ur. La petite Ginny, tel est son nom, et ses deux idiots de frères ainsi que leurs parents, de touchantes braves gens, représentent la classe de la white trash, celle des blancs pauvres relayés à la même reconnaissance sociale ou presque que les noirs à l'époque (l'oeuvre Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur en parle très bien par ailleurs, de façon révoltante), qui est ici voisine de la richesse sudiste esclavagiste.

Et pourtant, le trio principal de ce film est constitué de trois enfants issus chacun de mondes différents : Johnny, richement vêtu telle une poupée de porcelaine et vivant dans un monde d'aisance ; Ginny, pauvre d'apparence mais riche du c½ur ; et enfin Toby, dont je n'ai pas encore parlé jusqu'à présent, le petit serviteur noir de Johnny/Jeannot. Le sourire de ce petit garçon est d'une luminosité sans pareille, il pourrait éclairer la face du monde. Malgré les écarts et préjugés sociaux, ces trois enfants sont des âmes s½urs évidentes. Ils forment à eux trois une famille de c½ur bouleversante et qui nous donne une belle leçon de tolérance et d'amitié rafraîchissante et tout ce qu'il y a de plus pure. Et avec l'Oncle Rémus en figure de grand-père de rêve qu'on voudrait écouter nous narrer de merveilleuses histoires et câliner toute la journée, le tableau idéal est complet. Quand je pense que la sortie du film a fait scandale en 1946 parce qu'on voyait sur l'affiche un homme noir tenant la main à deux enfants blancs et « qu'oh-mon-Dieu, quel message faisons-nous passer à nos enfants ? Qu'ils peuvent s'attacher à des gens de couleur et les regarder comme des modèles d'éducation ?! » Ce genre de propos m'éc½ure, purement et simplement, et j'aimerais dire à tous ces esprits étriqués et ignobles que Song of the South fait passer un sacré message, on ne peut plus clair : L'AMOUR N'A PAS DE COULEUR, NI DE VALEUR PÉCUNIAIRE, C'EST TOUT. L'AMOUR VIENT DU C¼UR ET EST, TOUT SIMPLEMENT. Aucune cruauté, jalousie, noirceur d'âme, de c½ur et de jugement ne peut être à la hauteur de ça. La superbe Alice, mère attentionnée de Johnny/Jeannot, autrefois si heureuse, rieuse et délicieuse petite enfant extrêmement proche de Rémus et désillusionnée par la vie d'adulte et la démence de son temps, l'apprendra à ses dépens. Elle m'a sincèrement fait de la peine, il ne faut pas la juger trop vite. Tout le monde fait des erreurs, et je sais de quoi je parle...

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à regarder Mélodie du Sud. Laissez vous emporter par l'air intemporel de Zip-A-Dee-Doo-Dah, une des chansons Disney les plus connues de son époque, et ce à juste titre. Cette musique a tout simplement un pouvoir magique qui ne pourra qu'opérer sur vos petites personnes et vous faire trouver votre petit coin de bonheur à vous, ce lieu qui réchauffe votre c½ur et illumine votre monde. Les autres chansons ne sont pas en reste et auront de quoi rajeunir votre âme et adoucir votre c½ur, et vous rappeler aussi les jours heureux. Rien que de les fredonner et vous sentirez alors que rien de mal ne peut vous arriver ! Je remercie Walt Disney du plus profond de mon c½ur pour cette autre pépite issue de ses studios et je ne manquerai pas de regarder dès à présent Danny le petit mouton noir, autre film d'animation en prises de vue réelles où l'on retrouve le duo de choc Bobby/Luana aka mes petits Johhny/Jeannot et Ginette (j'avais oublié de préciser le superbe prénom V.F. de cette belle enfant, lol)/Ginny chéris !

Nanette ♥

P.S. : Il semblerait que Mélodie du Sud ne soit plus disponible sur le site Disney HD. J'espère vivement me tromper car vous louperiez quelque chose, je vous le dis...

FICHE FILM : Mélodie du Sud
COUP DE FOUDRE ϟ aussi lumineux et inspirant que le sourire de Toby et que la bonté sans bornes d'Oncle Rémus !

✓ - Le message de tolérance véhiculé par le film : soyez toujours bienveillant les uns envers les autres et ils vous le rendront ! D'autres seront beaucoup plus bornés dans leur stupidité crasse mais, quoiqu'il arrive, restez toujours fidèle à vous-même !

✗ Huuuuum... Rien, à vrai dire ! La mélodie du Sud restera dans mon c½ur pour toujours et à jamais ! ♥♥

Source des images : disneyconceptsandstuff (tumblr), Why am I not in Disneyland ? (tumblr) .
Tags : Fiche film, Mélodie du Sud, Disney ♥, adaptation cinématographique, Livre, Joel Chandler Harris, Les Contes de l'Oncle Rémus, 1881, 1946, Harve Foster, Wilfred Jackson, Esclavage, Guerre de sécession, Fables, tolérance, James Baskett, Bobby Driscoll, Luana Patten, Glenn Leedy, Hattie McDaniel, Coup de foudre ♥, Zip-A-Dee-Doo-Dah
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