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FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour
• TITRE V.O. : Spellslinger, book 5: Queenslayer.
• AUTEUR : Sébastien de Castell.
• ANNÉE : 2019 (CANADA, USA) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Kelen, le mage sans pouvoir, a commis un acte impardonnable. Il sera pendu haut et court... à moins qu'il parvienne à obtenir la grâce de la Reine de Darome. Mais le palais est un guépier où les alliés d'hier sont les ennemis de demain : pour sauver leur peau, Kelen et le féroce Chacureuil Rakis n'auront pas droit à l'erreur.

Complots machiavéliques, pouvoirs explosifs et dangereuses rencontres: un héros qui détonne au c½ur d'une grande fresque pleine d'humour et d'action.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la suite de saga que j'attendais sans doute le plus impatiemment cette année, j'ai nommé le tome cinq de L'Anti-Magicien, Les Traîtres de la cour, par Sebastien de Castell. Je remercie du fond du coeur les éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir fait parvenir ce cinquième opus en service de presse tout comme ses prédécesseurs. Depuis le tout début, cette série livresque a été une véritable révélation pour moi et je me surprends à chaque parution d'un nouveau tome à aimer ce dernier presque plus que le précédent, Les Traîtres de la cour ne faisant assurément pas exception à la règle.

Comme toujours avec un tome de L'Anti-Magicien, l'on a droit à une intrigue avec une entrée en matière tout bonnement tonitruante et une conclusion du même acabit. Entre les deux : une série de rebondissements chocs et de vérités éclatant au grand jour qui ont de quoi vous laisser sonnés. Une fois n'est pas coutume, Sebastian de Castell est parvenu à m'emporter dans son univers qui ne ressemble à aucun autre et à me faire vivre comme si j'y étais un récit des plus palpitants et sombres, le tout sans se dépareiller de son humour si caractéristique qui ne manque jamais de faire mouche (avec moi en tout cas).

En clair, j'ai retrouvé avec ce volume cinq tant espéré tous les ingrédients qui font de cette saga littéraire un authentique petit bijou à mes yeux. Pour autant, la partie n'était pas forcément gagnée d'avance : en effet, pendant un bon tiers, pour ne pas dire la moitié du récit, un sentiment désagréable me troublait sans que j'en puisse expliquer la raison. Puis j'ai réalisé "ce qui n'allait pas" (je mets cela entre guillemets car ce n'est pas un tort en réalité) : l'intrigue avait considérablement gagné en noirceur, en cynique avec ce cinquième opus ; cela se ressentait même jusque dans l'écriture et surtout dans les dialogues, beaucoup plus "clash". Le monde de l'Anti-Magicien n'était déjà pas un royaume de Bisounours à la base mais jusqu'à présent, il s'en dégageait toujours une certaine légèreté qui permettait de relâcher la pression ambiante. Là, malgré l'humour toujours omniprésent, la tension continuait à monter crescendo, sans nous accorder véritablement de répit, jusqu'à l'explosion finale qui m'a purement et simplement soufflée. Jusqu'alors, je parvenais toujours à m'émerveiller des aventures et exploits de Kelen, aussi dangereux soit-il, à trouver une certaine part de magie et de pureté dans cet univers essentiellement corrompu et au bord de l'implosion. Dans Les Traîtres de la cour, l'on sent que la fin d'une grande épopée est proche, que l'heure des révélations va bientôt sonner et que celles-ci ne vont probablement pas nous plaire. S'ajoute à cela que la Darome, contrée inspectée à la loupe dans ce récit, est sans conteste le royaume le plus hypocrite et froid de tout cet univers à mes yeux, et vous comprendrez aisément le sentiment de malaise et de suffocation que j'ai éprouvé pendant une bonne partie du récit. Sebastien de Castell nous prouve avec cet avant-dernier tome qui a déjà un déchirant goût d'adieu qu'il n'est pas là pour plaisanter et nous en mettre plein les mirettes mais au contraire pour aller jusqu'au bout de son histoire ayant pour coeur battant à 100/h une certaine ombre au noir dont la soit-disant propension à la cruauté et au mal n'a certainement rien à envier à la nature démoniaque et effarante de bien des actions perpertrées par les protagonistes principaux comme secondaires de cette remarquable fresque de fantasy.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette chronique sans vous parler du plus grand bouleversement que m'a procuré ce cinquième tome, à savoir l'évolution que connaît mon petit chouchou Kelen, au passage plus si petit que ça. Le tout jeune Jan'Tep de 15 ans avide d'amour et de reconnaissance de la part de sa famille comme de son peuple que je rencontrais dans le premier tome a effectivement laissé sa place à un jeune adulte de 18 ans beaucoup moins naïf et innocent, qui possède désormais un état d'âme d'homme, une maturité d'homme et qui nourrit aussi des désirs d'homme mûr (suivez mon regard, humhum). Cette constatation a été dure à encaisser car je voyais auparavant Kelen comme un petit frère, un petit garçon qu'il était de mon devoir de protéger de toutes mes forces. Il m'est maintenant impossible de porter un regard aussi candide, quasi maternel et attendri sur ce bout d'homme qui s'est sacrément endurci sans pour autant perdre ce qui fait qu'il est lui, cet anti-magicien à l'intelligence folle et au sarcasme ravageur dont je suis tombée éperdûment amoureuse dans ce cinquième tome. Au fond, j'avais toujours considéré Kelen comme un fictional crush potentiel malgré le fait que je ressentais à chaque fois le besoin irrépressible de le serrer dans mes bras comme je l'aurais fait d'un de mes petits-cousins ou d'un enfant apeuré et en cruel manque d'affection et de soutien dès qu'il se retrouvait déçu/en danger de mort/enragé/déséspéré, autrement dit à presque chaque page qui se tournait. Aujourd'hui, je peux affirmer haut et fort que Kelen fait partie de ce box tout ce qu'il y a de plus V.I.P. de mon petit coeur et je l'assume pleinement, même si je sens que je vais regretter cette décision avec le tome six qui s'annonce des plus mouvementés et déchirants...

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans la lecture de L'Anti-Magicien si ce n'est pas déjà fait. Au programme : de l'action, des combats à couper le souffle, un suspens insoutenable, des personnages complexes et captivants à suivre, une relation désarmante d'amour/haine à la magie, un humour aux petits oignons et des morceaux indénombrables de votre coeur qui s'éparpilleront le long du chemin jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, foi de Nanette. Alors, vous vous sentez d'attaque ? COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, L'Anti-Magicien, Tome 5, Les Traîtres de la couronne, hexalogie, Sébastien de Castell, Littérature américaine, Fantasy, Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement, Coup de foudre ♥, Les Traîtres de la cour
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#Posté le jeudi 06 août 2020 12:51

Modifié le mardi 01 septembre 2020 04:58

FICHE MANGA : L'Atelier des Sorciers - T1

FICHE MANGA : L'Atelier des Sorciers - T1
• TITRE V.O. : Tongari Bôshi no Atelier, book 1.
• MANGAKA : Kamome Shirahama.
• ANNÉE : 2017 (JAPON) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Seinen.
• THÈMES : Magie, fantasy, aventure, sorciers, sorcellerie, enfance, amitié, don, détermination, rencontre décisive, apprentissage, grandir, pouvoirs, volonté, application, secrets, rivalité, malveillance, jalousie, mystère, suspens, dangers, découvertes, univers fantastique...
• PAGES : 212.

Coco a toujours été fascinée par la magie. Hélas, seuls les sorciers peuvent pratiquer cet art et les élus sont choisis dès la naissance. Un jour, Kieffrey, un sorcier, arrive dans le village de la jeune fille. En l'espionnant, Coco comprend alors la véritable nature de la magie et se rappelle d'un livre de magie et d'un encrier qu'elle a acheté à un mystérieux inconnu quand elle était enfant. Elle s'exerce alors en cachette. Mais, dans son ignorance, Coco commet un acte tragique !

Dès lors, elle devient la disciple de Kieffrey et va découvrir un monde dont elle ne soupçonnait pas l'existence !

ஜ MON AVIS :

J'étais obligé de commencer cette série de mangas : il faut me comprendre, TOUT LE MONDE (ou presque) en parle et à force, on finit par céder et par se lancer, par se jeter pieds et poings liés dans cette aventure magique nous aussi ! Magique, c'est le mot car L'Atelier des sorciers m'a tout simplement mis des étoiles plein les yeux !

Première chose à souligner : les dessins sont juste ma-gni-fi-ques. Comme dirait Cristina, « c'est magnifaïk, ma chérie ! » - et elle n'aurait certainement pas tort ! Ce foisonnement de petits détails qui nous laissent sans voix, cette minutie dans le trait de crayon, cette douceur et délicatesse dans la façon dont les personnages sont dépeints, tout cela crée une véritable ambiance enchanteresse qui nous enveloppe tel le plus moelleux des cocons et dont nous n'avons plus envie de nous déloger une fois ce premier tome terminé. Je vous le dis, je me retiens sérieusement de me jeter sur la suite séance tenante ! Je suis purement et simplement tombée amoureuse de cet univers qui regorge de surprises, bonnes comme mauvaises, et qui nous donne l'envie irrésistible de porter fièrement son chapeau, sa cape et ses bottes d'apprentie-sorcière et de partir à l'aventure dans des contrées extraordinaires, et ce à nos risques et périls ! La petite fille en moi qui se rêve encore magicienne grâce entre autres à Magical Dorémi (ou le meilleur anime du monde, on ne va pas se mentir) en a été juste ravie !

J'ai également succombé au charme des divers protagonistes de l'intrigue. Coco, l'héroïne principale de cette histoire complètement folle et abracadabrante, est à mon sens indéniablement adorable et attachante. Elle fait preuve d'une bonne volonté sans failles et est prête à tout pour prouver sa valeur et qu'elle est digne de faire usage de la magie si mystérieuse et énigmatique réservée à la confrérie tout aussi hermétique des sorciers. Cette fillette est juste une vraie boule d'énergie solaire que j'ai trouvée profondément inspirante et touchante. Coco nous donne en effet le désir irrépressible d'aller de l'avant, de se surpasser et d'affronter nos peurs avec le sourire. Comment ne pas l'aimer incommensurablement dans ces conditions ? Je ne vous cacherai pas que j'ai aussi défailli face à la force de séduction si singulière de son professeur de sortilèges, j'ai nommé Kieffrey alias "le beau garçon à lunettes". J'ai fondu comme neige au soleil face à la beauté aveuglante tant intérieure qu'extérieure de ce personnage, je me suis fait avoir comme une bleue. Pourtant, cela se sent, se voit comme le nez au milieu de la figure que Kieffrey nous fait des cachotteries, ainsi qu'à ses jeunes élèves absolument hilarantes, envoûtantes, à la personnalité déjà si affirmée et aux bouilles à proprement parler à croquer, mais je préfère opter pour la solution du déni... ou plutôt de croire en ce remarquable enseignant de toutes mes forces. Il ne peut pas faire partie du côté obscur, je refuse ne serait-ce que de l'envisager ! Ma gentillesse et ma naïveté me perdront, c'est certain...

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller vigoureusement de laisser sa chance à L'Atelier des sorciers car je puis vous assurer que cette saga vaut largement tout le foin que l'on en fait ! En tout cas, ce tome introducteur à ce vaste univers ensorceleur dont on ne voit ici que la pointe de l'iceberg m'a résolument conquise. C'est comme si j'étais retournée dix/quinze ans en arrière, à enfiler ma panoplie de petite magicienne en herbe avec grâce et volupté, à apprendre à bien manier ma baguette magique et à tracer mes runes de sorts correctement, tout cela se déroulant dans mes rêves d'enfant, et désormais de jeune adulte, les plus fous. Incantations, fous rires, dangers, suspens insoutenable, émerveillement, envoûtement, angoisses, détermination à revendre, noirceur, espoir, féerie, fascination, voici tout ce que nous promet L'Atelier des sorciers. J'ajouterais que, pour ma part, j'en redemande encore ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, L'Atelier des sorciers, Tome 1 ♥, Kamome Shirahama, 2017, 2018, Seinen, Magie, fantasy, aventure, sorciers, sorcellerie, enfance, amitié, don, détermination, rencontre décisive, apprentissage, grandir, pouvoirs, volonté, application, secrets, rivalité, malveillance, jalousie, mystère, suspens, dangers, découvertes, univers fantastique, coup de coeur ♥
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#Posté le mardi 08 octobre 2019 04:04

Modifié le jeudi 04 juin 2020 17:12

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T4 : L'Abbaye d'ébène

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T4 : L'Abbaye d’ébène

• TITRE V.O. : Spellslinger, book 4 : Soulbinder.
• AUTEUR : Sébastien de Castell.
• ANNÉE : 2018 (CANADA, USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, érudition, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement...
• PAGES : 480.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 5 : ici.

Personne n'a jamais trouvé la mystérieuse Abbaye d'ébène. Cela n'empêche pas Kelen de partir à sa recherche. Son espoir : y trouver un remède contre le mal qui le ronge. En chemin, son complice, l'infernal Rakis, tombe dans une embuscade. Désormais seul, Kelen pourra-t-il sauver celui qui est devenu son meilleur ami... sans l'aide de Furia, la vagabonde, à qui il a tourné le dos ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de L'Abbaye d'ébène ou un tome quatre que j'étais absolument surexcitée de découvrir. Je remercie du fond du c½ur les éditions Gallimard Jeunesse pour cette magnifique surprise qu'ils m'ont faite là ainsi que pour leur remarquable travail éditorial, que ce soit avec cette extraordinaire saga qu'est L'Anti-Magicien ou avec le reste de leurs parutions. Une fois de plus, je n'ai pas été déçue ! En effet, ils nous délivrent un vrai travail de professionnels en matière d'objet-livre, comme d'habitude j'ai envie de dire. Sérieusement, cette couverture tout en surbrillance et en reliefs si agréable au toucher (je me suis permise de palper, caresser cette petite merveille pour vous grâce à l'exemplaire papier que j'ai en ma possession) n'est-elle pas juste absolument somptueuse ? Même vous en la voyant simplement sur votre écran d'ordinateur qui ne lui fait pourtant guère justice, je suis sûre que vous serez d'accord avec moi. Très honnêtement, les illustrateurs à l'½uvre pour la version française de cette série littéraire du feu de Dieu ne cesseront jamais de m'étonner... Et la cerise sur le gâteau dans tout ça, c'est que, comme toujours, le contenu est résolument à la hauteur de son contenant ! Allez, j'arrête de me perdre dans le méandre des innombrables éloges que je fais à chaque fois à cette série livresque d'exception, direction une abbaye franchement pas comme les autres, vous n'allez assurément pas en revenir !

Bon, je mets mes gros sabots et j'annonce d'emblée la couleur : ce quatrième tome est très probablement, pour ne pas dire certainement, mon préféré de la hexalogie pour le moment, même si c'est également celui qui m'a fait le plus souffrir (la sado-maso, le retour !). Vous l'aurez compris avec la désignation "quatrième tome" et ce mot fort intelligent qu'est "hexalogie" (j'adore chercher du vocabulaire nouveau pour enrichir mes chroniques, je trouve cela passionnant - fin de la parenthèse) qu'on en est déjà au quatrième tome sur six de cette série de bouquins si chers à mon c½ur (quelle tristesse...) et l'auteur donne le ton dès le départ : on en est désormais au début de la fin et on peut ainsi dire que les choses sérieuses commencent enfin. Cela peut sembler dingue mais, de mon côté, plus j'avançais dans l'intrigue complètement ahurissante de L'Abbaye d'ébène, plus j'avais la sensation incontestablement dérangeante, perturbante que tout ce que j'avais vécu auparavant, tout ce que j'avais traversé comme épreuves insoutenables auprès de mes personnages adorés n'avait été en réalité qu'une mise en bouche pour nous préparer à ce qui allait suivre. Sacrée mise en bouche dans ce cas, extrêmement savoureuse au demeurant, je le sais bien ! Et pourtant, cet opus-ci m'a juste ravagée, m'a purement et simplement donné des envies de meurtre, de laisser ma propre ombre au noir me submerger et de faire un véritable carnage (je vous assure que je suis tout à fait capable de cela dans mes plus mauvais jours...). Pour être tout à fait honnête avec vous, je ne sais pas encore (et je ne le saurai probablement jamais) comment je vais faire pour me remettre de cette lecture qui fut tout ce qu'il y a de plus dévastatrice pour mon petit c½ur sensible et meurtri. Très sincèrement, il m'est pour ainsi dire impossible de décrire les effets (autant mettre directement le mot au pluriel) que ce roman a eus sur moi. Le mieux que je puisse affirmer, c'est qu'il a sans aucun doute possible fait vaciller toutes mes fondations, tout ce que je pensais être certain avec cette saga. Avant toute chose, il m'a fait voir les choses et en particulier certains protagonistes de l'histoire sous un tout autre angle. L'auteur est selon moi un authentique marionnettiste : il nous amène là où il souhaite que l'on soit, il manipule et provoque nos émotions les plus extrêmes à loisir et sans aucun scrupule et il nous laisse à ramasser à la petite cuillère sur le bord de la route à la fin. Un véritable petit génie de l'écriture doublé d'un sadique sans nom. Enfin là, j'exagère clairement, car au fond, Sébastien de Castell ne fait que nous révéler l'immense cruauté de ce monde, autant celui de Kelen que le nôtre, et il nous montre les diverses routes d'abnégation et de courage qu'il nous est possible d'emprunter pour en faire un meilleur endroit et pouvoir encore se regarder dans le miroir chaque matin. Je n'irais pas jusqu'à vous garantir que Sébastien de Castell est un berger guidant ses brebis égarées, autrement dit nous ses fervents lecteurs, mais on n'en est franchement pas loin. Je suis sûre vous voyez l'idée car je ne fais que vous le rabâcher depuis ma chronique du premier tome que, si Kelen est un anti-magicien, son créateur est quant à lui le magicien par excellence. Sorcier des mots, enchanteur des valeurs, ensorceleur du c½ur et de l'âme. Pour ma part, j'ai totalement succombé à ses charmes et autres concoctions qui rendent L'Anti-Magicien si unique en son genre et absolument extraordinaire à lire.

Pour ce qui est des personnages, les membres de notre trio de choc voient leurs chemins se séparer dans ce tome-ci et autant vous dire que cette séparation forcée fut extrêmement rude à vivre de mon côté. J'ai notamment eu un mal de chien à couper le cordon avec ma Furia Perfax d'amour aka ma maman spirituelle. Je pense que cette dernière ne se perçoit pas du tout comme une potentielle mère et pourtant, j'ai l'impression que c'est ce type de lien résolument fusionnel, de respect et d'affection filial qui l'attache à notre petit Kelen qui devient au fur et à mesure de la saga et plus particulièrement dans L'Abbaye d'ébène un homme remarquable, j'en suis même persuadée. En effet, cette façon dont Kelen a de se rappeler Furia et ses préceptes, d'appliquer les leçons fondamentales qu'elle lui a enseignées et de s'imaginer ce qu'elle dirait dans telle ou telle situation critique m'a émue à un point que vous ne soupçonnez même pas. Dans ce quatrième tome, Sébastien de Castell fait clairement la distinction entre la relation qui unit notre honorable héros à son indescriptible et irremplaçable familier qu'est Rakis et celle qu'il partage avec notre baroudeuse du tonnerre et cela nous permet de pleinement prendre conscience de l'importance que ces deux-là ont dans la vie, dans le parcours et dans les choix réalisés par notre nouvellement Argosi au summum de son évolution. Pour la première fois, je ne voyais plus ces trois personnages comme un noyau compacte et indivisible mais plutôt comme deux électrons chacun reliés à un centre névralgique, à savoir Kelen. La complicité dont il jouit avec l'un comme avec l'autre est singulièrement différente, elle a une autre couleur et un autre visage mais elle n'en est pas moins authentique et splendide pour autant. L'auteur est véritablement parvenu à construire des personnages profondément intenses et beaux dans leur pléthore d'imperfections, qui ne versent certes pas dans le sentimentalisme de prime abord mais qui connaissent la saveur et la préciosité de l'Amour avec un grand A, celui que l'on éprouve pour ceux qui comptent vraiment et qui ne nous quitte jamais, et ce malgré la distance et l'absence. L'Anti-Magicien, c'est de l'explosivité et de grandes frayeurs à foison mais il y a toujours une superbe philosophie de vie qui se cache derrière. Je dirais sans trop me tromper que c'est une saga tout ce qu'il y a de plus complète et entière, et ce tant au niveau rebondissements, action à gogo et feux d'artifice émotionnels qu'au niveau humain et voie vers la maturité. Ce serait la cinquième voie des Argosi, celle de l'Argosi de Castell en tout cas. La voie du Chemin de la magie pernicieuse qui instruit, en somme. Je sais, je sais, j'invente même des noms d'Argosi qui en jette (oui, ça va les chevilles, je vous assure), mais le travail et l'univers de cet auteur sont si inspirants qu'il est difficile de ne pas se laisser porter par l'imagination débordante et presque miraculeuse de ce dernier. En tout cas, pour en revenir à mon Kelen-chou chéri qui se retrouve "seul" pour la toute première fois, je dirais très honnêtement qu'il m'a BLUFFÉE plus que jamais. Je me répète tel un disque rayé quand on en vient à lui mais j'aime ce garçon grand homme en devenir de tout mon être. Il a toujours le don d'utiliser ses indéniables qualités à très bon escient, même s'il ne nous en donne pas l'impression de prime abord (comme son "papa" Sébastien de Castell, il arrive à chaque fois nous mener à la baguette avec un brio et un culot qui force l'admiration), et surtout, SURTOUT, il sait tirer parti de ses pires défauts. Je reformule car m'est avis que ce que je viens d'écrire n'est pas très clair : il parvient à transformer ses défauts en force, à puiser le meilleur de chacun d'eux au lieu de s'apitoyer sur ce qui "ne va pas" chez lui. Il se débrouille comme il peut et il avance en faisant de ses chaînes qui l'entravent des armes pour le rôder face à l'existence et aux très nombreuses mauvaises surprises que cette dernière peut lui réserver. En clair, sous ses airs de petit garçon désespéré qui en appelle invariablement à ses ancêtres qu'il méprise (et ce à juste titre, rassurez-vous) dès qu'une situation qui paraît être inextricable au commun des mortels se présente, Kelen est un véritable badass en puissance et je suis juste TELLEMENT FIÈRE DE LUI. I'm a proud mama, guys ! ♥ (ou plutôt big sister, ce serait plus cohérent au vu de l'âge de ce grand garçon...) Un autre personnage qui fait désormais partie de mes favoris et que j'espère retrouver au fil des deux prochains tomes, c'est celui de Butelios. C'est le nouveau personnage introduit dans ce tome qui m'a le plus marquée. Je me suis en effet immensément identifiée et attachée à lui, il est l'empathie et la gentillesse incarnées. Comment ne pas l'adorer ? Je ne vous en dirai pas plus à son propos, si ce n'est que JE LUI SOUHAITE TOUT LE BONHEUR DU MONDE. C½ur sur mon Butelios d'amour ! ♥

Pour conclure, je dirais que L'Abbaye d'ébène est un roman qui m'a donné sérieusement envie de pleurer toutes les larmes de mon corps face à l'injustice criante de ce monde fictif auquel pourtant j'appartiens et crois de toutes mes forces, vis-à-vis duquel je me sens profondément concernée et impliquée dans son avenir, dans son combat contre l'obscurantisme et la haine de la différence d'autrui et dont les tenants et aboutissants me tiennent réellement à c½ur. Pour faire bref (haha, ce n'est clairement pas l'habitude de la maison mais on va essayer !), ce quatrième tome est à mon sens un volet charnière, déterminant pour la suite qui s'annonce définitivement épique et bouleversante. J'ai omis de le mentionner exprès dans la chronique afin de ne pas vous gâcher la surprise mais ce qui m'a avant tout plu avec cet opus juste démentiel, c'est que nous avons ENFIN plus d'explications concernant l'ombre au noir qui ronge le visage de notre cher ami Kelen même s'il reste encore une inconnue ESSENTIELLE (du moins à mes yeux) à ce propos afin de maintenir le suspens jusqu'au bout. Une chose est sûre, l'attente jusqu'en avril 2020 pour avoir le tome cinq, autrement dit le Saint Graal, de cette saga d'exception entre mes mains va être sacrément longue et je vais effectivement la ressentir comme une véritable torture ! A ce stade-là, c'est digne de la cruauté sans commune mesure des Jan'Tep de nous faire patienter comme cela ! Plus sérieusement, je remercie un milliard de fois Sébastien de Castell et les éditions Gallimard Jeunesse pour cette souffrance endurée dans ce tome-ci qui en vaut franchement la peine et dont j'ai tiré des enseignements salvateurs. Juste MERCI. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service de presse, Gallimard Jeunesse, L'Anti-Magicien, Sébastien de Castell, 2018, 2019, Littérature canadienne, Littérature américaine, Fantasy, L'Abbaye d'ébène, Tome 4 ♥, Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, érudition, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 05 septembre 2019 08:56

Modifié le mardi 01 septembre 2020 05:03

FICHE LECTURE : Gary Cook - T2 : La voix des étoiles

FICHE LECTURE : Gary Cook - T2 : La voix des étoiles

• AUTEURS : Romain Quirot, Antoine Jaunin.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Monde post-apocalyptique, dystopie, aventure, action, espace, amitié, adolescence, drame, crise d'identité, adrénaline, espoir, volonté, mystère, science-fiction, menace, révélation, courage, épreuves, amour...
• PAGES : 374.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Gary est parvenu à embarquer clandestinement sur le Deucalion, et rien ne l'a préparé à ce qu'il découvre : une véritable ville s'est recréée dans le ventre de la navette spatiale, abritant des centaines d'Oubliés. Mais ces Oubliés vivent coupés de la partie haute de la navette, occupée par les Invisibles à qui ils servent de main d'½uvre. La révolte gronde, enflammée par une mystérieuse Voix venue des étoiles. Comment Gary peut-il réussir à retrouver sa mère s'il n'a pas accès au monde des Invisibles ? Passager clandestin, il doit également se cacher des inquiétantes Ombres. Heureusement, de vieux amis sillonnent le Marché rouge - mais aussi de vieux ennemis...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome deux d'une saga du feu de Dieu, j'ai nommé Gary Cook : La voix des étoiles. Attention, ne faites pas comme moi en lisant « La voie des étoiles » au lieu du véritable titre qui est « La voix des étoiles ». Je sais, cela peut paraître bizarre comme choix de mot et d'appellation pour ce roman mais je peux vous assurer que cela prend tout son sens à la fin du livre et alors là, WAW !! Accrochez-vous bien car je vous garantis que cela va secouer ! (avouez que je vous ai donné envie de découvrir cette série livresque si ce n'est pas déjà fait, mon démarchage est imparable ! *humour*) Mon impatience non contenue à l'idée de dévorer ce second tome était amplement justifiée et je ne remercierai jamais assez les éditions Nathan pour l'envoi de cette petite pépite ! Sur ce, je vous emmène dans les confins de l'espace-temps à bord du Deucalion, embarcation immédiate !

Pour commencer, ce qui m'a tout bonnement scotchée, c'est l'évolution juste spectaculaire des personnages principaux. Mention spéciale à Gary que j'adore encore plus qu'avant si cela est possible. Depuis les pages de conclusion du premier tome, ce dernier s'affirme, prend des risques pour protéger ceux qu'il aime et pour trouver des réponses à ces questions qui l'obsèdent, et nous aussi au passage. J'irais jusqu'à m'avancer à dire et à affirmer haut et fort qu'il est l'un de mes personnages préférés tous types de littérature confondus de ces dernières années. Je l'aime d'amour mon Gary-chou, c'est un sentiment tout simplement indescriptible. Il faut lire cette série livresque et vivre cette extraordinaire et éprouvante aventure de la Terre au firmament des étoiles avec lui pour le comprendre, je n'ai rien d'autre à ajouter.

Qui plus est, les duos les plus improbables et inimaginables se forment au cours de l'intrigue, à savoir Dean et Lou d'un côté et Gary et Anna de l'autre. Si au départ, j'avais extrêmement peur que ce quatuor tout ce qu'il y a de plus inattendu finisse par fortement m'agacer et par partir sérieusement en cacahouètes car ces deux couples-ci me semblaient bien mal assortis, force est d'admettre que je ne pouvais pas plus me tromper ! Les deux auteurs ont une fois de plus démontré leur indéniable talent en matière d'imagination débordante et de sentiments humains, d'émotions intenses en renversant complètement la tendance et en déconstruisant toutes les relations que l'on pensait déjà acquises et coulant de source, le tout en nous faisant les révélations qu'il faut pile au bon moment pour que cela ne nous paraisse pas incohérent ou trop précipité. Honnêtement, qui aurait cru que le ténébreux et mesquin Dean finirait enfin par me séduire, moi qui l'exécrais (enfin, pas à ce point-là mais vous avez saisi l'idée) dans le premier tome alors que dans cette suite, il m'a littéralement laissée sur les fesses tant il s'y montre brave, solidaire et résolument épatant ? Certes, il est encore loin d'arriver à la cheville de mon Gary chéri à mes yeux mais la tendresse et la puissante et réelle compassion que j'éprouve désormais pour lui tiennent purement et simplement du miracle, je ne plaisante pas. Même chose pour Anna, que je trouvais juste inintéressante et insupportable dans Le Pont des Oubliés ; elle m'a ici prouvée qu'elle était au contraire une jeune fille badass, intrépide, astucieuse, fascinante et profondément touchante. Et je ne vous parle même pas de Lou, que j'appréciais sans grand plus dans le tome précédent et qui s'est révélée être attachante, drôle et pleine d'esprit ! En clair, tout comme les protagonistes prennent conscience au fil du récit de la valeur l'un de l'autre et font ressortir ce qu'il y a de meilleur en lui, nous, en tant que lecteurs, on apprend à véritablement les connaître et à regarder au-delà de nos aveuglants et stupides préjugés. Et cela fait un bien juste fou que de lire un récit aussi bien construit et surprenant, avec des acteurs à la personnalité forte et fluctuante en fonction des leçons qu'ils tirent de leurs erreurs, avec des figures féminines affirmées et qui ont elles aussi un rôle-clé à jouer dans le bon déroulement de l'intrigue. Je vous le dis, Antoine Jaunin et Romain Quirot forment vraiment un duo du tonnerre, probablement le meilleur parmi tous ceux de cette incroyable trilogie. Ces deux-là se complètent à merveille et ce qui jaillit de leur plume et de leur imaginaire foisonnant et influencé par les bonnes références vaut sans conteste de l'or en barre.

Un autre aspect de l'intrigue qui m'a totalement sidérée et captivée, c'est la hiérarchie sociale du renversant univers futuriste crée par Antoine Jaunin et Romain Quirot. En effet, après avoir pris connaissance des conditions de vie plus que limites des Oubliés qui, comme leur nom l'indique, sont de véritables laissés pour compte dans un monde tout ce qu'il y a de plus inégalitaire et énigmatique, les deux auteurs décident de nous faire voyager à bord du fameux Deucalion et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'existence au sein de cet authentique macrocosme volant est loin d'être aussi idyllique et fabuleuse que Gary pouvait se l'imaginer auparavant. Ce vaisseau intergalactique est selon moi aussi subjuguant qu'angoissant et je suis persuadée qu'on ne voit là que la pointe de l'iceberg que constitue ses nombreux mystères et dangers. C'est simple : au sein de cette remarquable prouesse aérospatiale et technologique volante, on ne sait jamais sur qui ou quoi l'on va tomber ! Et puis, comme je l'évoquais il y a de cela à peine un instant, on se rend rapidement compte que les privilégiés ayant pu embarquer sont en réalité bien loin d'occuper un tel statut. Certains sont décidément plus égaux que d'autres, comme disait un certain George Orwell. Très sincèrement, il me tarde d'en savoir plus sur ces impressionnantes Tours Blanches (je ne sais pas vous, mais j'ai immédiatement pensé à celles de Tolkien en lisant ces mots - cela a très peu, que dis-je carrément rien, à voir avec la choucroute mais que voulez-vous, mon imaginaire est immédiatement stimulé dès que l'on me rappelle à la Terre du Milieu) et ses invisibles et anonymes occupants. Certes, Antoine Jaunin et Romain Quirot nous procurent déjà beaucoup de renseignements sur eux dans La voix des étoiles mais j'ai la sensation dérangeante qu'il ne s'agissait là que d'un meilleur stratagème pour mieux nous mener en bateau (ou plutôt en vaisseau, finies les étendues d'eau justement infinies du Pont des Oubliés) et que le pire reste à venir. M'est avis que nous sommes loin d'avoir les connaissances qu'il faut pour affronter ce qui va suivre et clore cette ahurissante aventure entre ciel et terre, c'est bien là tout le but : nous dérouter et malmener comme il se doit nos petits c½urs mal accrochés. Nos deux compères et écrivains en herbe sont de véritables champions dans ce domaine, à n'en pas douter.

Dernier point positif à souligner afin d'achever de vous faire complètement craquer pour ce livre et vous convaincre de l'acheter séance tenante : son atmosphère. En employant ce mot, je pense avant toute chose à un endroit complètement démentiel et interdit au sein du Deucalion, j'ai nommé L'Eclipse (TA-DAAAA ! Vous avez vu ce nom qui envoie grave du pâté ?). La première fois que j'ai franchi le seuil de ce bar clandestin indubitablement rétro et stylé, je me suis sentie comme dans un rêve éveillé. J'ai en effet instantanément compris que cette bulle temporelle qui nous ramène tout droit vers les bien-aimées années 80 au moment même où l'on y pénètre était faite pour moi, pour la personne que je suis, nostalgique d'une époque bénie qu'elle n'a pourtant jamais eu la chance de connaitre. Et vous verrez si vous laissez sa chance au phénomène Gary Cook qu'essayer L'Eclipse, c'est l'adopter ! Impossible de ne pas être charmé par la beauté au néon et par le souffle de liberté qui déferle sur ce lieu insoumis et qui défend fièrement ses convictions d'abri pour les marginaux, les incompris, les passionnés de la pop culture et surtout ceux qui souhaitent ardemment faire bouger les choses. L'Eclipse, c'est un émerveillement total de tous les instants, croyez-moi sur parole. Pour ma part, je ne cesserai jamais d'y retourner en esprit comme si c'était ma seconde maison. Cet endroit restera dans mon c½ur et marquera ma mémoire pour toujours et à jamais, j'en fais le serment.

Pour conclure, je vous dirais simplement que la saga Gary Cook, autant le tome un que le tome deux, est une expérience littéraire unique en son genre. Je ne lui trouve en effet guère d'équivalent lorsque j'y repense ; il s'agit là d'une trilogie de SF tout bonnement extraordinaire qui m'a pour le coup laissée sans voix, haha. Je suis la reine des blagues et jeux de mots nuls, je le sais pertinemment... Plus sérieusement, en renfermant ce second tome, j'ai ressenti un tel vide abyssal qu'il m'a fallu des mois et des mois, pratiquement une année entière en réalité, pour m'en remettre et parvenir ENFIN à poser les mots justes sur les palpitations intenses que ce livre m'a fait avoir, pour bêtement vous faire comprendre à quel point cette saga est chère à mon c½ur, à quel point elle nous prend aux tripes et nous coupe à maintes reprises le souffle. Il y a effectivement de quoi rester bouche bée face à l'imagination débordante et à l'ingéniosité sans failles des deux formidables auteurs que sont Romain Quirot et Antoine Jaunin. Merci à eux de nous faire ainsi vibrer, de nous avoir ouvert la porte du monde extraordinaire et incomparable à aucun autre de Gary, ce héros qui me fait ressentir tant et tant d'émotions extrêmes au fil de ses inénarrables péripéties que mon c½ur en déborde d'amour pour lui. Vous dire que je suis impatiente de le retrouver dans le troisième et dernier volet de ses aventures est un doux euphémisme. Vivement la sortie de ce tome trois tant attendu et espéré qui nous permettra de continuer à profiter de la maestria absolument éblouissante de ces deux prodigieux auteurs ! Je pense que le message est ainsi suffisamment clair : Gary Cook, c'est indéniablement du grand art et c'est à lire sans plus attendre ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Gary Cook, service de presse, éditions Nathan, Romain Quirot, Antoine Jaunin, 2018, Littérature française, jeunesse, Monde post-apocalyptique, dystopie, aventure, action, espace, amitié, adolescence, drame, crise d'identité, adrénaline, espoir, volonté, mystère, science-fiction, menace, révélation, courage, épreuves, amour, Coup de foudre ♥, (intersidéral)
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#Posté le vendredi 02 août 2019 10:22

Modifié le samedi 03 août 2019 11:29

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T3 : L'Ensorceleuse

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T3 : L'Ensorceleuse

• TITRE V.O. : Spellslinger, book 3 : Charmcaster.
• AUTEUR : Sébastien de Castell.
• ANNÉE : 2018 (CANADA, USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, peste, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, érudition, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement...
• PAGES : 478.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.
Ma chronique du tome 5 : ici.

En Gitabrie, l'invention d'un petit oiseau mécanique a attiré les espions de tous les territoires. Chacun est prêt à tuer pour mettre la main sur ce prodige animé par une magie puissante et dangereuse. Et c'est justement là que se dirigent Kelen, Rakis et Furia, les vagabonds les plus recherchés du continent.

Un monde au bord du chaos, des retrouvailles familiales inattendues et des bagarres féroces. Une grande fresque originale, riche et pleine d'humour.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un livre que j'ai tout simplement dévoré en un rien de temps, comme ses deux prédécesseurs, tant je n'ai pas vu les pages défiler. De toute façon, avec L'Anti-Magicien, c'est la frénésie de lecture garantie. Vous l'aurez compris, je vais vous parler du tome trois de cette saga enchanteresse qui compte désormais indéniablement parmi mes préférées et qui se nomme à juste titre L'Ensorceleuse. Mais avant cela, je tenais juste à remercier chaleureusement les éditions Gallimard Jeunesse pour cet envoi qui m'a tout bonnement conquise et à souligner qu'une fois n'est pas coutume, les illustrateurs ont été au rendez-vous pour la couverture française. Regardez-moi donc un peu cette beauté ! Et encore, les lumières de l'écran d'ordinateur ne font pas du tout justice à l'éclat éblouissant des couleurs utilisées pour les couvertures de chaque ouvrage de cette série absolument fabuleuse. Si vous aviez l'objet-livre en main, vous pourriez constater de vos propres yeux à quel point ses finitions sont superbes et l'ensemble de l'illustration, représentant une carte de jeu époustouflante (ceux qui ont déjà commencé à se plonger dans la saga comprendront pourquoi), digne d'un travail d'orfèvre. Non, non, ce n'est absolument pas une incitation à l'achat (je suis une bien piètre menteuse) ! Quoiqu'il en soit, je souhaitais juste dire un grand BRAVO à Noémie Chevallier pour l'élaboration de cette splendide nouvelle carte de discordance, largement à la hauteur des deux précédentes, ainsi qu'à Matthieu Roussel pour cet oiseau mécanique plus vrai que nature et tout bonnement épatant. On ne félicite jamais assez les illustrateurs de romans pour la tâche si ardue qu'ils ont de faire prendre vie à tout un univers sous nos yeux ébahis et constellés d'étoiles. D'autant plus que chaque couverture d'un opus de L'Anti-Magicien concentre littéralement tout ce qui fait le livre et on ne le comprend véritablement qu'à la toute fin, qu'une fois que l'on a découvert l'intégralité l'histoire et ses tenants et aboutissants. Je trouve cela tout simplement prodigieux. Une pure idée de génie, en somme. Je vous conseille de vous habituer rapidement à ce florilège d'éloges car ce n'est là que le début !

En effet, la saga de L'Anti-Magicien a ce don de véritablement se bonifier au fil des tomes. Plus on avance, mieux c'est et l'on ne cesse jamais d'être agréablement surpris car l'auteur ne laisse passer aucune faille entre les mailles de sa plume acérée. Cette constance dans l'excellence fait de cette saga littéraire un véritable plaisir à savourer sans modération aucune. Et ce que j'apprécie d'autant plus, c'est le fait que Sébastien de Castell continue de nous faire voyager dans l'univers si vaste et si riche qu'il a su créer grâce à son exceptionnelle imagination qui ne semble pas avoir de fin. Chaque tome se consacre ainsi à la découverte en profondeur d'une à deux contrées de ce monde incroyablement diversifié et haut en couleurs. Cette fois-ci, c'est la Gitabrie qui est à l'honneur et ce ne fut pas pour me déplaire : les Gitabriens sont en effet une communauté qui estime grandement la créativité au service du beau et du bien. Ce sont des esprits extraordinairement agiles pour tout ce qui est de donner naissance aux inventions les plus extravagantes, merveilleuses et ahurissantes, qui marquent la rétine mais aussi le c½ur à tout jamais. J'aime cette manière de penser en regardant vers l'avant la tête haute, en ayant une foi inébranlable en l'avenir et le désir ardent de rendre service à son prochain grâce à la fructification et l'amélioration de ses talents. Ne sachant jamais quoi faire de mes dix doigts, je n'ai pu que rester admirative face à l'½uvre monumentale d'un peuple qui sait non seulement réparer les mécanismes dysfonctionnels, les rouages brisés, mais aussi en faire naître de nouveaux, plus opérationnels et délicats encore. Certes, je me suis beaucoup plus retrouvée dans la philosophie des Sept Sables, région centrale du tome précédent, qui prône la recherche éternelle de la connaissance au service de l'Humanité et de la cohabitation entre tous les hommes, l'éradication de l'ignorance pour un monde en paix et égalitaire, saint de corps et d'esprit, mais c'est bien de la Gitabrie dont je garderai les souvenirs les plus vivaces. A l'heure où j'écris ces mots, mon c½ur saigne encore des événements tragiques qui s'y sont déroulés mais passons... Ce que je souhaitais surtout mettre en avant et que j'évoquais en début de paragraphe, c'est le fait indéniable que Sébastien de Castell prend la peine de nous faire explorer chaque petit recoin de son monde en long, en large et en travers, de creuser l'histoire de chaque tome et l'identité, les coutumes et les idéaux de chaque peuple, de donner l'importance qu'elle mérite à cette caractéristique cosmopolite de notre propre Terre qui la rend si belle et si riche, si émouvante et si unique et ça, c'est particulièrement appréciable.

Depuis le premier tome, mais je m'en suis pleinement rendue compte au cours de ma lecture de L'Ensorceleuse, l'auteur nous fait passer un magnifique et percutant message de non-jugement et d'ouverture d'esprit vis-à-vis des personnes et des cultures du monde entier. Le parallèle qui peut être dressé entre le monde de Kelen et celui dans lequel, nous lecteurs, vivons est en effet saisissant et nous permet de comprendre, si ce n'était pas déjà le cas, que chaque pays, chaque population, chaque mode de vie et chaque croyance a une beauté et une valeur singulière à ne certainement pas négliger, mais au contraire à embrasser et à célébrer. Pourtant, il semblerait qu'autant dans L'Anti-Magicien qu'au sein de notre monde actuel, nous soyons incapable d'éviter une guerre dès qu'elle se présente à cause de nos différents mais aussi de notre différence. Sébastien de Castell appuie là où ça fait mal et nous pose l'épineuse et douloureuse question du POURQUOI cela. Il nous invite à réfléchir sur notre incapacité flagrante à partager et à se montrer humble, compréhensif et respectueux envers autrui. L'univers qu'il a construit au fil d'heures et d'heures d'encre se posant sur le papier est d'autant plus crédible et réaliste car il est foncièrement complexe et imparfait, à l'image du nôtre dont il tire son inspiration. Cette habilité de la nature humaine d'extraire le meilleur comme le pire de chaque situation et de chaque être n'a jamais cessé de me faire trembler de tous mes membres et ce rappel brutal mais nécessaire de la cruauté de notre monde m'a été autant bénéfique qu'éprouvant. Trouverons-nous un jour un terrain d'entente où tous les êtres humains pourront s'accorder à l'unisson ? Franchement, je l'ignore, mais Sébastien de Castell a su me donner une immense dose de courage supplémentaire pour affronter ce de quoi demain sera fait.

Au niveau de la structure même du récit, je suis de nouveau extrêmement satisfaite car ce dernier a également été découpé en fonction des principes argosi qui sont désormais si chers à mon c½ur et cette fois-ci, on prend plus particulièrement conscience de la volonté de fer de ces individus qui se battent pour l'espoir d'un monde meilleur (je pense que Furia est la championne dans cette catégorie) grâce aux explications données au début de chaque partie sur les différentes voies qu'ils choisissent emprunter en fonction de ce que leur dicte leur conscience. Cela apporte une fois de plus un éclairage bienvenu sur les événements du récit et ça nous permet de comprendre beaucoup de choses, notamment au niveau des réactions des divers personnages. Mais ce qui m'a fait spécialement plaisir, c'est de constater que Kelen a enfin commencé à véritablement arpenter le chemin qui est le sien, même si cela a eu également pour conséquence de me briser le c½ur (je suis une fille compliquée, que voulez-vous - mais si vous lisez ce livre, vous comprendrez mon actuel état émotionnel instable), et à faire un peu plus confiance à son propre raisonnement, même si la route sera encore longue avant que notre jeune ami qui devient grand s'accepte tel qu'il est. Une chose est sûre, je serai présente jusqu'au bout pour le soutenir dans sa démarche qui est celle de trouver sa véritable identité (est-ce que l'on y parvient vraiment un jour, au fond ?) et pour me retrouver bouche bée face à sa démentielle intelligence qui ne cessera jamais de me prendre de court.

Pour ce qui est des protagonistes, j'avoue que j'avais une petite idée de qui pouvait bien être la fameuse ensorceleuse à laquelle le titre fait référence, ce qui ne m'a pas empêcher in fine de rester coi lors de la révélation de son identité. Il faut dire que les personnages de Sébastien de Castell ont le don de faire des entrées remarquées. Passer par la petite porte, ça, ils ne connaissent pas, et ce pour mon plus grand bonheur car ainsi, ils parviennent toujours à me surprendre. Concernant notre mystérieuse ensorceleuse, j'aimerais, et je vais éviter, de vous dévoiler de qui il s'agit afin que le suspens reste entier pour vous. Tout ce que je peux vous dire, c'est que je suis infiniment reconnaissante à l'auteur d'avoir fait connaître à ce personnage une évolution aussi spectaculaire car ce dernier méritait amplement de s'affranchir de ses chaînes et d'enfin goûter à la liberté dont il rêvait depuis toujours. Honnêtement, je dis merci à Sébastien de Castell pour ce cadeau presque miraculeux qui redonne énormément d'espoir. Au niveau de mon trio adoré, je ne cesserai probablement jamais de répéter à cors et à cris à quel point je les aime d'amour mais je me permets juste de souligner que Kelen et Furia ont franchi un palier déterminant dans leur relation. Cela peut sembler imperceptible à première vue ; néanmoins, l'auteur nous offre à vivre des scènes fugaces mais mémorables et bouleversantes où ces deux-là, le mentor et son teysan (« élève » en argosi), font preuve d'une telle sollicitude et tendresse l'un envers l'autre que j'avais sérieusement envie d'en pleurer d'émotion. A tout du moins, ces merveilleux instants m'ont fait poussé des petits couinements de joie qui auraient certainement inquiété toute personne autour de moi dans ces moments-là. Mais que voulez-vous, j'ai été incapable de réprimer mes sentiments au cours de cette lecture ; que ce soit de l'amour, de la tristesse, de la rage aussi, il fallait que cela sorte. L'Anti-Magicien est une saga qui nous fait vivre intensément les choses. Il est tout bonnement impossible de rester insensible à ce qu'il s'y passe et cela vaut également pour chaque personnage que l'on croise au cours de cette folle aventure. Principaux comme secondaires, voire même tout ce qu'il y a de plus passagers, ils ont tous leur rôle à jouer (comme disait Shakespeare, le monde est un théâtre) et ils sont tous représentatifs des mille et une nuances de notre humanité (voir paragraphe trois de cette chronique), ce qui fait que même les personnages les plus détestables ont une façon d'agir qui nous semble cohérente car on finit par comprendre ce qui les anime, comment ils en sont arrivés là. C'est comme si l'on se regardait dans un miroir et ça en devient purement et simplement troublant. Là réside la magie de la plume de Sébastien de Castell selon moi.

Pour conclure, je pense vous avoir fait comprendre que j'ai été véritablement séduite par ce troisième tome qui est clairement à la hauteur des précédents. Je dirais qu'il s'agit certainement là de l'opus le plus sombre de la saga jusqu'à présent. Certes, l'humour mordant si caractéristique de la redoutable plume de Sébastien de Castell est toujours omniprésent, et c'est encore une fois un pur régal, mais j'ai eu la sensation que l'auteur avait gagné en maturité avec ce récit-là et que cela se reflétait dans chacun de ses aspects. Nous en sommes désormais à la moitié de la saga (disgrâce infâme, pourquoi cela passe-t-il donc si vite ?) et l'auteur est en train d'aborder un tournant décisif de son histoire, c'est aussi clair que de l'eau de roche. Va-t-on en ressortir indemnes ? Une chose est sûre, j'ai vécu L'ensorceleuse comme un véritable déchirement et le fait de devoir attendre jusque septembre pour avoir le quatrième tome entre mes mains prolonge d'autant plus la souffrance qui m'a été infligée avec cette lecture-ci... COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, L'Anti-Magicien, Tome 3 ♥, Sébastien de Castell, Littérature canadienne, 2018, 2019, Fantasy, Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, peste, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, érudition, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement, Coup de foudre ♥
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#Posté le vendredi 28 juin 2019 15:58

Modifié le mardi 01 septembre 2020 05:04

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