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FICHE LECTURE : Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac

FICHE LECTURE : Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac
• AUTEUR : Pierre-Marie Beaude.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Moyen Age - Légendes arthuriennes - Aventure - Magie - Equipe - Entraide - Amitié - Famille - Courage - Abnégation - Amour - Deuil - Destinée extraordinaire - Combats - Tournois - Chevalerie - Honneur - Disgrâce - Quête - Vengeance - Esclavagisme - Ingéniosité - Humour - Féminisme - Religion - Croyances - Nature...
• PAGES : 416.

En cette fin du XIIIe siècle, des guerriers nordiques attaquent les côtes d'Irlande et d'Écosse, enlèvent les jeunes gens pour repeupler leurs terres lointaines cachées derrière la mer des Brumes. Morgane l'enchanteresse et Calogrenant, chevalier de la Table ronde, embarquent pour l'Irlande, à la recherche de Robert de Laomer, mystérieux chevalier qui a vu sa femme et son fils périr dans l'incendie de son château.

Porteurs d'une nouvelle qui devrait lui redonner le goût de vivre, Morgane et Calogrenant le retrouveront-ils ? De la Sicile aux terres gelées du Nord, de la Cornouailles à Venise, de joyeuses rencontres en dangereuses péripéties, jusqu'où les mènera ce périple ?

Conteur hors pair, Pierre-Marie Beaude imagine avec brio une suite aux chevaliers de la Table Ronde. Un roman d'aventures au souffle épique dans un Moyen-Âge fascinant.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac écrit par Pierre-Marie Beaude et paru aux éditions Gallimard Jeunesse.

Comment vous dire que j'ai tout bonnement adoré ma lecture de ce roman juste palpitant ? Très honnêtement, je me demande comment j'ai fait pour le laisser traîner pratiquement deux ans dans ma PAL, c'est juste une honte ! Comme quoi ce confinement a eu résolument du bon quand on y pense... En effet, sans la fermeture entre autres des bibliothèques municipales, je n'aurais jamais pris la peine de découvrir ce livre comme il se doit et cela aurait été fort dommage, je puis vous l'assurer ! D'ailleurs, je ne comprends pas comment on a pu aussi peu en parler à sa sortie alors qu'il s'agit là d'une authentique petite pépite !

Je vous l'avoue en toute franchise, je n'attendais pour ainsi dire rien de ce truculent roman jeunesse que j'ai portant fini par adorer. Si les légendes arthuriennes m'ont toujours intéressée, je n'étais en revanche pas la plus grande fan de Sire Lancelot avant ma découverte de cet ouvrage : trop parfait pour moi, le gaillard. Et puis, sérieusement, les histoires d'amour impossible qui font du tort (même involontairement) à autrui, cela va bien cinq minutes. Alors, toute une intrigue centrée sur la figure chevaleresque de Lancelot du Lac, merci bien mais je passe. Ou à tout le moins, j'étais prête à ne jamais laisser sa chance à Laomer précisément pour cette raison.

Et je n'aurais pas pu plus me tromper car ce roman ne se concentre absolument pas sur la passion dévorante et interdite entre Guenièvre et Lancelot ! Bien sûr, ce détail a son importance dans le récit, il en constitue même le fondamental point de départ mais Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac, c'est avant tout une formidable histoire d'amitié, de tolérance religieuse et ethnique, de bravoure, de chevalerie à l'état pur qui ne verse pas dans l'obséquiosité et l'exagération mélodramatique (coucou Yvain ou le chevalier au lion ou l'une de mes pires lectures de cinquième) mais qui a tout à voir avec le respect des autres et de leur dignité. D'amour filial aussi, débordant de sincérité.

Laomer, ce sont aussi et avant toute chose des protagonistes féminins forts qui ne se laissent pas marcher sur les pieds et qui savent faire preuve d'autant d'hardiesse, de combativité et d'ingéniosité que les hommes, si ce n'est plus. Pour ma part, je suis tombée amoureuse de chacune des filles et femmes de cette folle épopée, Morgane en premier. La mythique enchanteresse irradie ici de vie et de chaleur, elle est suivie et écoutée et cela fait extrêmement plaisir à voir. De mon côté, je me suis véritablement abreuvée de ses paroles qui sont d'une sagesse infinie. Sinon, j'ai également énormément apprécié que les "mâles" de ce récit n'hésitent pas à mettre leur vie entre les mains des femmes, à reconnaître leur immense audace et intelligence ainsi que leur propre part de féminité. Les chevaliers de ce récit font effectivement montre d'une touchante et épatante sensibilité en se serrant notamment dans les bras l'un de l'autre sans que leurs accolades soient forcément d'une virilité sans conteste et n'ont pas peur en outre de montrer leur chagrin en laissant couler de sincères larmes sur leurs visages éplorés.

Vous l'aurez compris je pense, cela fut un véritable enchantement que de dévorer Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac ou une intrigue trépidante parsemée de forts jolies touches de modernité et aux personnages masculins comme féminins purement et simplement remarquables ainsi que diantrement attachants ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Laomer - La nouvelle histoire de Lancelot du Lac, Pierre-Marie Beaude, 2018, Littérature française, Jeunesse, Moyen Age, Légendes arthuriennes, aventure, magie, équipe, entraide, amitié, Famille ♥, courage, abnégation, amour, deuil, destinée extraordinaire, combats, tournois, chevalerie, honneur, disgrâce, quête, vengeance, esclavagisme, ingéniosité, humour, féminisme, religion, croyance, nature, Coup de foudre ♥
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#Posté le mercredi 29 avril 2020 16:40

Modifié le vendredi 22 mai 2020 15:21

FICHE LECTURE : Le Renard de Morlange

FICHE LECTURE : Le Renard de Morlange
• AUTEUR : Alain Surget.
• ANNÉE : 1995, 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Renard, malédiction, magie, sorcellerie, Lorraine, aristocratie, noblesse, hiérarchie sociale, cruauté, violence, rédemption, forêt, dangers, métamorphoses, pleine lune, réincarnation, Moyen Age, conte, fable, légende, seigneurie, comté, serviteurs, rivalité, jalousie, haine, méchanceté, oppression, extorsion, interdiction, liberté, vengeance, ruse, malice, revanche, désarroi, désespoir, pardon, apprentissage, maturité, enseignement, religion, chrétienté, orgueil, péché...
• PAGES : 224.

Violences, humiliations : rien n'arrête le cruel comte de Morlange. Rien ? Jusqu'au jour où un vieil ermite lui prédit que, s'il ne change pas sa conduite, il sera transformé en jeune renard les nuits de pleine lune... tout en conservant son esprit humain, et ainsi jusqu'à ce qu'il ait fait pénitence ! Si Renaud de Morlange est un fin chasseur, Renard a, lui, bien des choses à apprendre pour affronter les dangers de la forêt...

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du Renard de Morlange d'Alain Surget, ou un récit que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam avant que les éditions Nathan ne me l'envoie inopinément. Je les en remercie par ailleurs chaleureusement car j'ai passé un joli petit moment de lecture avec ce très court roman qui s'apparente plus à un long conte à dire vrai.

La réédition de ce livre jeunesse m'a permis de découvrir une collection de chez Nathan, j'ai nommé Dyscool, dont je salue grandement l'initiative, à savoir faciliter la lecture aux jeunes et moins jeunes dyslexiques ainsi qu'aux malvoyants à l'aide d'une grande taille de police agréable à lire, avec une forme des caractère ronde et claire qui ne fatigue résolument pas les yeux, et d'une pagination extrêmement aérée qui simplifie la tâche à notre vue parfois vacillante. Personnellement, pour moi qui doit porter des lunettes depuis que je suis enfant et qui adore lire, ça m'a fait énormément plaisir de pouvoir reposer mes mirettes constamment ou à tout le moins la plupart du temps plissées afin de se concentrer et avancer dans des lectures généralement conséquentes avec un ravissant petit ouvrage qui a tout pour donner envie, et ce même aux récalcitrants qui ont l'impression que la lecture n'est pas une activité faite pour eux, que ce soient pour des raisons de santé ou d'origine sociale. Vous l'aurez compris, cela fait déjà un bon point pour cette nouvelle (ou plutôt devrais-je dire "dernière" au vu de la date de parution) édition du Renard de Morlange.

L'autre caractéristique de cette histoire d'antan qui m'intéressait immensément, c'est son cadre : la folle quête initiatique vers un retour, pour ne pas dire une découverte et appréhension totale, à l'humanité de Renaud de Morlange se déroule en Lorraine, ma région adorée. Ça peut sembler n'être pas grand chose dit comme ça mais pour moi, le simple fait que le récit se passe dans mon petit coin de Grand Est (enfin, je ne suis pas mosellane, encore moins messine, mais vosgienne - quelle importance, on fait tous partie de la même famille après tout !), cela compte énormément et change pour ainsi dire carrément tout ! J'exagère sans doute un tantinet mais, histoire de parler un peu plus sérieusement, j'adore en apprendre plus sur les anciens ducs et seigneurs de Lorraine, sur le mode de vie et la hiérarchie sociale d'autrefois, sur le passé entre autres glorieux de ma contrée au fil de mes lectures, surtout lorsque cela se produit de manière aussi impromptue ! La surprise n'en est que plus agréable et délectable à mon sens. Et puis, quand on connaît déjà le territoire qu'une intrigue nous fait explorer, on se repère immédiatement, on parvient de suite à se représenter mentalement le paysage visuel - quoique, le jour où j'ai dévoré telle une louve affamée ce récit, j'ai fait une splendide balade en forêt déodatienne donc autant vous dire que j'avais un sacré bon équivalent de la forêt de Renaud-renard juste sous mes yeux ébahis et qui ne lassent jamais de cette superbe vue... Bref, c'est comme si l'on était à la maison ! Ce qui était doublement mon cas à ce moment-là, comme j'aime encore une fois à m'en vanter (promis, j'arrête dès à présent de radoter comme une vieille grand-mère). En ce qui concerne la légende du Renard de Morlange, même si celle-ci a été inventée de A à Z par l'auteur et ne se base donc probablement pas sur des faits réels, ou fort s'en peut, je remercie infiniment cette dernière d'avoir rendu un si belle hommage à notre terre sacrée des mirabelles (cette appellation provient à 100% de mon imagination farfelue, merci de ne pas en tenir compte) avec ce que je considère être digne d'une authentique fable venue tout droit des temps anciens pour nous enchanter et nous emporter dans une bulle temporelle absolument magique.

Néanmoins, ce à quoi je ne m'attendais véritablement pas et qui m'a tout bonnement conquise, envoutée, exaltée, fait vibrer (bref, vous visualisez le tableau) et que je ne peux que vigoureusement approuver, c'est la dimension profondément humaine de cette histoire de châtiment divin et de cheminement vers une bien meilleure version de soi-même, respectueuse d'autrui et de ses droits. S'ajoute à cela un rapprochement très intelligent qu'Alain Surget réalise entre nous, pauvres fous et mortels, êtres à quatre pattes, et les merveilleuses créatures que sont les animaux et qui permet à icelui de véhiculer par le biais de son ½uvre un fabuleux et nécessaire message, une ingénieuse et somptueuse morale axée sur la déférence, l'ouverture d'esprit et la bonté dont nous devons faire preuve les uns envers les autres, que ce soient envers nos semblables hommes et ou femmes ou vis-à-vis des êtres vivants, tous autant qu'ils sont. Avec Le Renard de Morlange, le romancier nous inculque en effet une leçon mémorable de savoir-vivre et de décence. Il nous rappelle qu'il faut être apte un jour à se mettre à la place du plus petit et du plus humble et que nous sommes tous, SANS EXCEPTION, dignes de l'estime d'autrui, que tout un chacun a sa place sur cette Terre et qu'il faut savoir l'apprécier à sa juste valeur, qui qu'il soit. Cela peut paraître évident mais, pour une multitude de personnes, essentiellement des hommes soit dit en passant (je n'ai pas peur de clasher, moi, madame !), ce n'est pas encore le cas - et pour ce qui est de certains spécimens particulièrement affolants (je ne cite personne tant cela me semble gros comme une maison - et encore, ces figures de proue de la stupidité crasse et de l'ignominie sont loin d'être les seules, il y en a une pléthore de phénomènes comme ceux-là éparpillés sur la nature), cela ne leur rentrera sans aucun doute jamais dans le crâne. C'est fort malheureux, n'est-ce pas ? Et encore, le mot est faible... Pour en revenir à mon propos, je confirme qu'une petite piqûre de rappel de ce genre en ce qui concerne notre nature intrinsèquement humaine, cela fait toujours le plus grand bien !

Au fond, les seuls petits "bémols" que j'ai relevés avec ce livre, les "regrets" que j'éprouve personnellement de mon côté, concernent dans un premier temps la cruelle atténuation (je préfère utiliser ce mot-ci plutôt que celui de "manque" qui serait totalement injuste dans le cas présent) de l'identité et de la personnalité des protagonistes de cette histoire. Ou plutôt, ce qui m'a en réalité extrêmement frustrée car je ne tiens certainement pas à être mauvaise langue, c'est le fait que l'auteur n'ait fait le travail qu'à moitié au niveau de l'élaboration de leur caractère à chacun. Je m'explique : si, d'un côté, leur comportement est digne des parfaites figures stéréotypes des histoires moyenâgeuses (le seigneur sans pitié, la damoiselle en détresse, le fringuant amant et rival, le monarque magnanime mais souvent bourru), de l'autre, leur façon de penser et de se percevoir soi-même et les uns les autres est à proprement parler visionnaire, bien en avance sur leur époque. J'ai immensément goûté cette facette-là de nos personnages-types mais je regrette amèrement qu'Alain Surget ne soit pas allé plus loin, notamment en étoffant le passif de chacun et en leur donnant ainsi une réelle consistance et singularité. Très honnêtement, je trouve cela tout ce qu'il y a de plus dommage parce que Le Renard de Morlange avait in fine le potentiel pour devenir un roman-fleuve historique unique en son genre avec une histoire bien plus approfondie, épique et bouleversante. Le fait que ce véritable petit trésor en soit réduit in the end à une simple comptine pour enfants me navre sincèrement. Peut-être que je vois trop grand pour un mignon petit récit qui recèle déjà bien des qualités et qui fait parfaitement le job auprès de sa cible éditoriale principale mais au vu des connaissances de l'auteur en ce qui concerne la géographie, l'Histoire de sa région mais aussi le langage que l'on tenait en ce temps-là, il y avait moyen de faire beaucoup fort et marquant. Ce n'est là que mon humble opinion, je ne cesserai jamais de vous le rappeler. D'autre part, je déplore la quasi (je me montre extrêmement gentille en employant ce mot-là car en réalité, pour parler franchement, il n'y a qu'une maigre illustration en fin d'ouvrage pour contenter nos pupilles) absence d'illustrations pour agrémenter le récit qui auraient justement permis d'égayer ce dernier et de le rendre d'autant plus vivace, dynamique, prenant et attrayant que le trait de crayon de Philippe Mignon est absolument charmant. Il suffit de voir l'adorable, exquise couverture de cet ouvrage pour le comprendre. En clair, cette inexistence flagrante d'ambition dans le cas du Renard de Morlange m'a sans conteste déçue, je ne vous le cache pas. L'ancien Renaud de Morlange n'aurait sûrement pas approuvé cela et, pour une fois, j'aurais été bien d'accord avec lui...

Pour conclure, je dirais que Renard de Morlange est une très jolie petite histoire que je suis bien heureuse d'avoir découverte, même si, en tant que lectrice adulte, mes exigences sont clairement insatisfaites. Mais afin de tempérer mon propos car je n'apprécie pas du tout le ton précieux que je suis en train de prendre à l'heure où j'écris ces lignes, je suis persuadée que la petite fille que j'étais aurait adoré vivre une aventure aussi palpitante et périlleuse qu'est celle d'un goupil au fin fond des bois. Et ce qui est encore plus certain, c'est que j'aurais largement préféré étudier Le Renard de Morlange en cinquième plutôt que l'abrutissant et tout ce qu'il y a de plus ennuyeux Yvain ou le chevalier au lion de Chrétien de Troyes, ou l'un des titres que je peux me targuer d'avoir tout bonnement détesté en matière de lecture scolaire ! J'achèverais donc cette chronique en assertant sans trop pouvoir me tromper que la plume d'Alain Surget constitue une excellente porte d'entrée vers l'univers indéniablement extraordinaire de la lecture et ce peu importe notre âge et les horizons desquels nous provenons ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Le Renard de Morlange, Alain Surget, 2018, Littérature française, Jeunesse, 1995, Renard, malédiction, magie, sorcellerie, Lorraine, aristocratie, noblesse, hiérarchie sociale, cruauté, violence, rédemption, forêt, dangers, métamorphoses, pleine lune, réincarnation, Moyen Age, conte, fable, légende, seigneurie, comté, serviteurs, rivalité, jalousie, haine, méchanceté, oppression, extorsion, interdiction, liberté, vengeance, ruse, malice, revanche, désarroi, désespoir, pardon, apprentissage, maturité, enseignement, religion, chrétienté, orgueil, péché, Bonne lecture
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#Posté le jeudi 12 septembre 2019 07:29

Modifié le jeudi 12 septembre 2019 10:28

FICHE LECTURE : L'Estrange Malaventure de Mirella

FICHE LECTURE : L'Estrange Malaventure de Mirella

• AUTRICE : Flore Vesco.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES/MOTS-CLÉS : Histoire - Moyen Age - Statut de la femme - Ancien français - Humour - Conditions sociales/hiérarchie - Conte détourné - Légende - Mythe - Saint-Empire romain-germanique - Superstitions...
• NOMBRE DE PAGES : 240.

Moyen-Âge. Les rats ont envahi la paisible bourgade d'Hamelin. Vous croyez connaître cette histoire ? Vous savez qu'un joueur de flûte va arriver, noyer les rats en musique, puis les enfants d'Hamelin ? Oubliez ces sornettes. La véritable histoire est bien pire, et c'est grâce à Mirella, une jeune fille de quinze ans, qu'on l'a enfin compris. Cette crève la-faim a un don ignoré de tous : elle voit ce que personne d'autre ne voit. Par exemple, elle a repéré cet homme en noir qui murmure à l'oreille de ceux qui vont mourir de la peste... Et ça lui donne une sacrée longueur d'avance. Y compris sur le plus célèbre dératiseur de tous les temps.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un livre au titre ravissant et à la couverture tout simplement somptueuse, j'ai nommé L'Estrange Malaventure de Mirella. Édité à l'École des Loisirs, dont le travail éditorial de grande qualité m'éblouit depuis mon plus jeune âge (est-ce que certains se rappellent des abonnements qu'on nous proposait en primaire ? Cela a marqué ma vie de lectrice à tout jamais), l'objet-livre reflète cette minutie, ce soin et cet importance des détails propre à cette maison d'éditions et il semblerait aussi, à la plume fabuleuse de l'autrice de cette grande aventure, ou plutôt devrais-je dire « malaventure ». Outre ma superficialité effarante à tomber amoureuse de chaque magnifique couverture qui rencontre mon regard, j'avais avant tout une folle envie de me plonger dans ce roman car j'ai une passion et un respect tout particulier pour les réécritures de contes. J'admire en effet le dur labeur et la prouesse des auteurs de nous délivrer ces histoires anthologiques à leur façon, d'y faire passer leurs propres messages et d'y trouver une résonance avec notre époque actuelle entre autres.On a toujours quelque chose à apprendre des récits de l'ancien temps. C'est avec les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes, dirait l'adage. En tout cas, ce n'est pas moi qui vais affirmer le contraire, vu à quel point L'Estrange Malaventure de Mirella m'a conquise !

J'étais d'autant plus curieuse de découvrir ce que Flore Vesco avait à apporter à cette légende qu'on ne présente plus car j'ai une relation toute singulière d'amour/haine avec cette dernière. En effet, étant petite, le conte originel me fascinait tout autant qu'il m'épouvantait, et je ne pense pas avoir été la seule dans ce cas. Mais, malgré les états de terreur dans lesquels n'importe quelle variante me mettait (comme toujours avec les contes d'autrefois, il en existe notamment des bien morbides), Le joueur de flûte de Hamelin parvenait à s'emparer de mon attention toute entière à chaque fois et ce jusqu'au bout, jusqu'au moment fatidique où tout partait à vau l'eau (promis, je ne l'ai pas fait exprès). Et ça n'a pas loupé avec L'Estrange Malaventure de Mirella : une fois embarquée à Hamelin, impossible de m'en faire repartir avant d'avoir le fin mot de l'histoire. Et ce malgré la puanteur caractéristique du Moyen Age et le comportement exécrable de la plupart des habitants ingrats de ce recoin sombre et morose d'Allemagne. Cela aurait dû faire fuir n'importe qui d'un tant soit peu sensé, mais c'est justement grâce à la création remarquable de cette atmosphère médiévale tout ce qu'il y a de plus unique que Flore Vesco est parvenue à me garder entre les pages de son merveilleux livre.

Et ce qui aide grandement à nous faire remonter dans le temps de façon aussi ébouriffante, c'est l'idée de génie que l'autrice a eu de rédiger son intrigue intégralement en ancien français, ou plutôt en employant un certain vocabulaire s'en approchant et les tournures de phrases de cette époque-là. J'ai pris compte de cette information avant de me lancer dans cette lecture et j'ai alors bien sûr eu un petit temps d'appréhension mais il s'est très vite dissipé car c'est in fine cette singularité qui donne tout son charme à l'ouvrage à mon sens. C'est ce qui fait son authenticité, ce qui le démarque des autres romans du même style et même en tant que livre tout court. Je ressens une réelle admiration pour l'autrice d'avoir suivi sa brillante idée jusqu'au bout sans faiblir à la tâche car cela doit être compliqué de penser constamment en ancien français approximatif au cours de la rédaction d'un ouvrage ! Ce qui est sûr, c'est que j'ai été par la suite contaminée par cette façon très alambiquée de parler. Que voulez-vous, cela a un potentiel de séduction absolument délicieux et efficace ! Comme je l'évoquais précédemment, on a véritablement l'impression de se retrouver projetés au quinzième siècle. Cette manière d'écrire comme si l'on y était vraiment apporte un certain réalisme et crée une ambiance incomparable à aucune autre qui nous emporte totalement. On y prend véritablement goût et cela n'entrave en rien la fluidité du récit, pour ceux que la lecture en ancien français rebuterait. Au contraire, cela a même un véritable pouvoir visuel, ce qui nous donne la sensation de se retrouver au c½ur d'un vrai film d'époque. Dans tous les cas, cela mériterait clairement d'être adapté sur grand ou petit écran tant cette intrigue est intense et prenante !

Cependant, l'effet indescriptible que ce roman a eu sur moi ne repose pas que sur le talent indéniable de troubadour de Flore Vesco. L'héroïne tout droit sortie de son imagination, Mirella, n'est pas en reste non plus. Au milieu de la crasse et de la populace mécréante d'Hamelin, elle fait figure de véritable bijou dans un écrin de poussière et de misère. Et de puanteur aussi, l'aura olfactive de ce roman étant très violente également, mais je me répète (j'ai un nez très délicat, c'est comme ça). Je me suis immédiatement attachée à cette jeune fille malmenée par l'existence parce qu'elle est forte, généreuse, profondément inspirante et parce qu'elle marque indubitablement les esprits. En tant que femme au Moyen Age - qui n'est définitivement pas réputé pour être la meilleure période pour les personnes du dit "sexe faible" entre gros guillemets, une absurdité que je ne comprendrai probablement jamais (demandez à Mirella son avis sur la question et je peux vous assurer que vous ne serez pas déçus de la réponse !), notre jeune fille prend ses propres décisions, choisit elle-même de sa destinée, fait toujours ce qui lui semble juste et n'a de comptes à rendre à personne. Flore Vesco lui fait connaître une incroyable évolution, c'est le cas de le dire, et ce sont toutes les épreuves que Mirella a dû traverser, ou plutôt la façon dont elle a procédé pour s'en sortir, qui la rendent époustouflante selon moi. Je dois bien admettre qu'au départ, je ne voyais absolument pas le rôle qu'elle allait jouer dans l'histoire rebattue du Joueur de flûte d'Hamelin. Mais petit à petit, la lumière se fait jour sur nos nombreuses interrogations et on comprend ce qu'elle vient faire là, tout simplement. Et alors, la magie opère véritablement et fait de cette personnalité, de ce destin, quelque chose de purement inoubliable.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à découvrir L'Estrange Malaventure de Mirella. Que vous aimiez ou non le conte originel, l'intrigue proposée par Flore Vesco est juste ahurissante et il y a de quoi en rester résolument envoûté et bouche bée. Pour ma part, ce livre a dépassé le conte originel dans mon c½ur, et de loin, je n'ai pas honte de le proclamer haut et fort. Quant à l'autrice en elle-même, je vais désormais la suivre de très, très près car ce roman-ci m'a juste donné l'irrépressible envie de dévorer tous les autres écrits par la main de ce qui me semble être l'un des petits prodiges de la littérature française jeunesse actuelle. Il ne faut donc pas passer à côté de cette petite pépite ! GROS COUP DE C¼UR ♥
Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, L'Estrange Malaventure de Mirella, L'école des Loisirs (Médium), Flore Vesco, 2019, Littérature française, Jeunesse, Histoire, Moyen Age, Statut de la femme, Ancien français, Humour, Conditions sociales, Hiérarchie, Conte détourné, Légende, Mythe, Saint-Empire romain-germanique, Superstitions, coup de coeur ♥
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#Posté le samedi 25 mai 2019 16:02

Modifié le mardi 25 juin 2019 15:43

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