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FICHE LECTURE : 20, allée de la danse - T8 : Première, ou rien !

FICHE LECTURE : 20, allée de la danse - T8 : Première, ou rien !
• AUTRICE : Elizabeth Barféty.
• ANNÉE : 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse - Roman d'apprentissage - Maturité - Amitié - Grandir - Stress - Angoisses - Perfectionnisme - Doutes - Intelligence - Disputes - Colère - Désarroi - Examens - Moment décisif - Confiance - Entraide - Soutien - Tristesse - Joie - Famille - Encouragements...
• PAGES : 154.

Les examens de fin d'année approchent. Les petits rats de l'Ecole de Danse de l'Opéra commencent à s'inquiéter. Surtout la perfectionniste Constance qui s'entraîne jusqu'à l'épuisement. Ses amis essaient de la mettre en garde : le repos, c'est important aussi. Mais la jeune danseuse ne veut rien entendre, elle a trop peur d'échouer...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique consacrée au huitième tome de la série jeunesse 20, allée de la Danse par Elizabeth Barféty, j'ai nommé Première, ou rien !.

Ce tome-ci est centré sur le personnage de Constance, avec lequel j'entretiens une très étrange relation d'amour-haine. En effet, le côté parfaite en tout points et maniaque du contrôle de cette jeune demoiselle a souvent tendance à m'horripiler... alors qu'à peu de choses près, je lui ressemble énormément et notamment sur ces aspects-là spécifiquement !

Moi aussi, j'ai tendance à paniquer quand je sens que les choses échappent à mon contrôle, quand je suis prise au dépourvu et que je ne peux plus rien vraiment maîtriser. J'étais donc extrêmement curieuse de voir comment l'autrice allait traiter des sujets de l'anxiété, de la pression que l'on peut s'imposer à soi-même et des crises d'angoisse. Comme toujours, elle fait cela avec beaucoup de doigté et de justesse : je me suis ainsi immensément reconnue en Constance, en sa frustration et sa colère sourde face à ce syndrome de l'imposteur qui peut être juste étouffant, voire même carrément invivable.

L'autrice parvient donc à merveille à dépeindre une personne vivant des situations de stress intense mais elle nous rappelle aussi avec une bonne dose de douceur et de bienveillance qu'il est important pour sa santé mentale de savoir trouver un juste milieu entre travail et repos, entre "bon stress", celui qui nous booste, qui nous motive et nous donne envie d'avancer et de prouver ce que l'on vaut, et "mauvais stress", celui qui rend la peur de l'échec paralysante et ingérable et nous fait sentir comme un moins-que-rien à tort. Me trouvant moi-même présentement dans une période de ma vie où je me sens fragile et où j'ai besoin d'être constamment rassurée, l'histoire de Constance m'a appris qu'il faut savoir être indulgent et patient avec soi-même, comme on le serait avec ceux que l'on aime.

Pour conclure, Elizabeth Barféty a encore visé juste avec ce très beau récit qui nous rappelle l'importance de s'écouter tant sur le plan physique que mental et d'être bien entouré. Les pages finales de ce livre auront achevé de me redonner véritablement le sourire et espoir en l'avenir et dans la situation de pandémie mondiale dans laquelle nous nous trouvons, cela ne fait franchement pas de mal, un rayon de soleil qui perce à l'horizon, bien au contraire ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, 20 allée de la Danse, tome 8, Première ou rien, Elizabeth Barféty, éditions Nathan, 2017, Littérature française, Jeunesse, Danse, roman d'apprentissage, maturité, amitié, grandir, stress, angoisses, perfectionnisme, doutes, intelligence, disputes, colère, désarroi, examens, moment décisif, confiance, entraide, soutien, tristesse, joie, famille, encouragements, Très bonne lecture
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#Posté le jeudi 11 mars 2021 07:07

Modifié le vendredi 12 mars 2021 04:23

FICHE LECTURE : A la tombée du ciel

FICHE LECTURE : A la tombée du ciel
• TITRE V.O. : Out of the Blue.
• AUTRICE : Sophie Cameron.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult, fantastique.
• THÈMES : Anges - Phénomène surnaturel - Secte - Menace - Entraide - Innocence - Mystère - Suspens - Danger - Violence - Cupidité - Attirance - Humour - Deuil - Tristesse - Culpabilité - Secrets...
• PAGES : 305.

Cela aurait pu être une météorite, ou une éruption solaire annonçant la fin du monde. Mais ce sont des créatures ailées qui ont commencé à tomber du ciel. Pour Jaya, 16 ans, c'est une anomalie de plus dans un monde qu'elle ne comprend pas. Comment vivre alors qu'elle a vu sa mère mourir? Que son père est obsédé par l'idée de prévoir la prochaine chute ? Jaya n'a qu'une envie : rester loin de tous ces problèmes. Mais quand un ange atterrit à ses pieds, elle va devoir faire un choix. Et réapprendre à vivre, pour l'aider à repartir.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman résolument pas comme les autres, j'ai nommé À la tombée du ciel. On peut déjà souligner que le titre de ce livre est peu commun, n'est-ce pas ? Poétique, rêveur, aérien, surprenant... Il correspond au fond sacrément bien à l'histoire incongrue et tout bonnement extraordinaire qu'il nous propose de vivre. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de cet authentique ovni littéraire qui m'a embarqué dans une bien belle et grande aventure que j'aurais espéré plus polie et aboutie cependant. Explications !

Je n'irai pas par quatre chemins : À la tombée du ciel est un roman qui a de quoi dérouter d'emblée de jeu. Personnellement, l'écriture fluide, limpide comme de l'eau de roche de l'autrice m'a permis d'accrocher dès le départ. Et puis, j'adorais le principe même du roman, qui s'inscrit dans le genre artistique et entre autres littéraire bien particulier du réalisme magique. Ce dernier consiste à transcender la réalité du quotidien avec un ou plusieurs éléments fantastiques détonants. Et effectivement, si l'histoire se passe clairement à notre époque, au sein du monde tel que nous le connaissons, force est de constater que de drôles de créatures vont y débarquer bon gré mal gré et semer le doute vis-à-vis de la façon dont l'humanité a de percevoir toute chose et notamment sa foi. De mon côté, cette histoire d'ange à l'innocence d'enfant à protéger de la discrimination humaine et d'expériences indubitablement ignobles sur son anatomie et autres constituants de la race et à ramener à la maison m'a fortement rappelé E.T. . Et en effet, tout comme avec ce dernier, je me suis très rapidement attachée à la créature ailée Biscuit (quelle idée d'appeler un ange comme on le ferait d'un animal de compagnie, je vous le demande... - même si, bizarrement, cela fait sens au vu des circonstances dans lesquelles ce prénom est choisi) et tout comme Jaya, Allie et Calum, je n'avais qu'une envie : préserver son extrême douceur et sensibilité de ce monde de fou. Dans l'ensemble, tous les protagonistes de cette grande et improbable mais vraie aventure sont intéressants à voir évoluer, Jaya en particulier. Notre héroïne va en effet faire preuve d'un immense courage et d'une détermination sans failles pour aider Biscuit, elle va sortir de son apathie et désespoir profonds provoqués par la mort de sa mère afin d'apporter secours à autrui et j'ai eu vraiment du mal à la quitter à la fin du récit, ainsi qu'Allie dont j'ai adoré le mordant, pour ne pas dire tout de go le feu sacré. Les deux forment un véritable duo de choc qui a juste fait fondre mon c½ur. Pour ce qui est de Calum en revanche, il n'a pas un mauvais fond, bien au contraire, mais cela n'empêche pas moins que je l'ai trouvé la plupart du temps très agaçant, casse-pieds et assez couard... mais peut-on véritablement le lui reprocher ? Personnellement, je ne lui jetterai pas la première pierre...

En fait, je me rends compte que je ne retiendrai pas ce roman pour son aspect totalement fantasmagorique mais plutôt pour ses jeunes personnages extrêmement touchants et intenses ainsi que pour la profondeur de ses émotions et son sublime message autour de la gestion du deuil dans son sens le plus intime comme le plus large, universel. Pour ma part, j'ai interprété la chute des anges comme étant d'authentiques larmes géantes et surnaturelles tombant du ciel, symboles de la souffrance insoutenable d'un monde, d'un écosystème en plein effondrement et ce à tous les niveaux. Les météorites d'êtres célestes représentaient pour moi le deuil de notre belle planète, de la pureté et magnificence de notre foi, religieuse ou non, et de notre croyance en notre humanité désormais déracinée. Mais ce ne sont là que de bien jolies suppositions parce que justement, l'autrice ne nous révèle rien de ce qui se cache derrière le mystère Biscuit, de son arrivée fracassante sur la Terre, de l'identité et l'histoire de son peuple, des chances de survie de celui-ci. Au fond, elle ne nous donne aucun élément de réponse et on a beau en espérer au moins un avant le point final du livre, rien ne survient. Sophie Cameron décidé de nous laisser à nos nombreuses interrogations et nous permet ainsi de lâcher la bride de notre imagination enflammée et infinie qui peut alors s'en donner à c½ur joie pour résoudre cette grande énigme qui nous dépasse par elle-même. C'est la décision qu'elle a adopté et c'est tout à son honneur mais je me demande sérieusement s'il n'aurait pas été mieux de proposer des piliers solides à cette intrigue palpitante, effrénée et haletante jusqu'au bout. Je reconnais que je suis extrêmement frustrée de ne pas en avoir appris plus sur les origines de Biscuit, sur la véritable raison de sa venue sur Terre, sur l'endroit qui abrite, ou plutôt abritait, ses semblables. Bref, il y aurait eu tellement de choses dont j'aurais voulu prendre connaissance pour pouvoir considérer ce récit comme véritablement complet et mémorable. À la fin de ma lecture, j'avais eu l'impression d'avoir mangé un mille-feuilles à une seule et unique couche ou un gruyère avec beaucoup trop de trous et donc d'inconnues à l'équation. Je trouve cela fortement dommage que l'autrice ait laissé les choses en l'état. Je comprends tout à fait le principe mais je ne l'approuve au fond qu'à moitié, je le reconnais.

Pour conclure, je dirais qu'À la tombée du ciel est un bon, voire très bon roman, qui ne nous laisse certainement pas indemnes. Pour ma part, j'ai trouvé ces personnages extrêmement captivants dans leur fonctionnement, profondément humains et touchants, et ce commentaire vaut également pour ceux qui me paraissaient les plus antipathiques de prime abord. Ce récit m'a fait passer par une palette d'émotions assez dingue et je ne vous cache pas que mon petit c½ur est ressorti esseulé de cette folle aventure mais aussi apaisé. Cependant, j'aurais aimé un historique à cet univers beaucoup plus étoffé et construit. Ici, il est quasi inexistant et je pense que cela aurait été beaucoup mieux de savoir pourquoi et comment les choses se sont-elles produites ainsi. Après, ce n'est là que mon humble opinion. Je ne vous le répéterai jamais assez : c'est à vous d'en juger par vous-même si le c½ur vous en dit ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, éditions Nathan, A la tombée du ciel, Littérature britannique, Ecosse, 2018, 2019, Young Adult, fantastique, Anges, phénomène surnaturel, secte, menace, entraide, innocence, mystère, suspens, danger, violence, cupidité, attirance, humour, deuil, tristesse, culpabilité, secrets, Bonne lecture
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#Posté le mardi 03 décembre 2019 17:12

Modifié le lundi 23 décembre 2019 16:22

FICHE LECTURE : La vraie vie de l'école

FICHE LECTURE : La vraie vie de l'école

• AUTRICE : Pauline Alphen.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : École, dyslexie, fraternité, famille, entraide, complicité, soutien, orthographe, lecture, problèmes scolaires, imagination, inventivité, lutte, courage, force de caractère, justesse, tendresse, humour, énergie, dynamisme, aplomb, tristesse, rigueur, bouc émissaire, méchanceté gratuite, stupidité, remonter le moral, couleurs, amour familial, passion pour l'enseignement, espoir, vie quotidienne, sincérité, galères, combats, leçon de vie, roman d'apprentissage, grandir...
• PAGES : 288.

16,95¤.

Ambre, 9 ans, est dyslexique. L'orthographe n'a rien de logique, et les lettres qui se mélangent sans cesse, quel enfer... !
Après trois années de scolarité en dents de scie, ses parents décident d'inscrire Ambre en CM1 dans une nouvelle école censée être très attentive aux élèves dyslexiques. Catastrophe ! Non seulement son institutrice est psychorigide, mais en plus elle se retrouve dans la classe de Morgane, qui était sa pire ennemie en maternelle !
Heureusement, bien que sensible, Ambre a une sacrée force de caractère et de l'humour. Elle ne se laisse pas abattre et elle entame une longue correspondance avec son frère aîné qui, peu à peu, va lui redonner confiance et lui donner le goût d'écrire.

L'AUTEURE : Pauline Alphen est née à Rio de Janeiro. Après des études d'histoire et de journalisme au Brésil, elle s'installe en France à la fin des années 80 et devient traductrice et auteure.

L'ILLUSTRATRICE : Joanna Wiejak est une jeune illustratrice et graphiste d'origine polonaise, installée dans le Sud-Ouest. Toujours en quête de nouveaux moyens d'expression, elle s'initie à la sérigraphie et à la gravure dans des ateliers toulousains.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un adorable petit roman jeunesse, La vraie vie de l'école, qui aura réussi à me faire sourire grand comme ça et à rendre mon c½ur plus léger le temps de ma lecture. Une fois n'est pas coutume, je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce bel envoi qui m'aura aussi permis de découvrir la plume de Pauline Alphen, une autrice française dont on ne semble vanter que les louanges, du moins au sein de mon entourage. Sans plus attendre, place à mon avis sur ce livre solaire et réconfortant !

Pour commencer, ce que j'ai énormément apprécié alors que c'était justement ce que j'appréhendais le plus au départ, c'est la plume de l'autrice, ou plutôt devrais-je dire de son héroïne haute en couleurs. En effet, ce titre traitant de la dyslexie, j'avais fortement peur que l'orthographe singulière d'Ambre ne me donne des sueurs froides et ne me fasse partir en vrille tout au long du récit. Mais in fine, ce fut tout le contraire parce que Pauline Alphen décrit cette maladie des lettres de façon très naturelle et juste, sans porter de jugement aucun. J'ajouterais même qu'elle nous transmet l'immense et sincère tendresse qu'elle ressent pour la jeune héroïne qu'elle a créé. J'ai trouvé cela très touchant et ça m'a aussi permis de me rappeler une évidence qui peut sembler bête comme chou mais qui ne l'est pas pour la plupart des gens : ce n'est pas de la faute des dyslexiques si leur orthographe est imparfaite et leur français plus ou moins rudimentaire en fonction des cas.

C'est effectivement une belle leçon de tolérance et d'ouverture d'esprit que l'on se prend dans la figure avec La vraie vie de l'école. Ce qui m'a particulièrement impressionnée avec ce roman, c'est qu'il peut parler à tout le monde, pas seulement qu'à ceux directement ou indirectement concernés par la dyslexie. En effet, les petits comme les grands de tous horizons peuvent aisément s'identifier à ce qu'Ambre traverse car on a tous des combats à mener, des montagnes à gravir, des efforts plus ou moins colossaux à fournir afin d'atteindre nos objectifs dans la vraie vie. Peu importe la nature de nos problèmes, on doit tous à un moment donné y faire face et leur trouver des solutions et en ce sens, on ne peut que se reconnaître dans les diverses situations dans lesquelles Ambre va se retrouver, et pas qu'à cause de sa dyslexie. La vraie vie de l'école ne porte pas son titre pour rien : en dehors des murs studieux des salles de classe, il se déroule des intrigues de cour, de cour de recrée, qu'on a tous un jour pris très au sérieux, qui nous ont fait souffrir mais aussi grandir.

Vous l'aurez compris, La vraie vie de l'école est un petit livre avec une grande force car il a beaucoup de choses à nous apprendre au travers des authentiques et drôles de péripéties que son héroïne va rencontrer. Concernant cette dernière, je me suis très rapidement fortement attachée à elle. Ambre est un personnage pétillant, optimiste malgré ses moments de découragement dont on fait tous plus ou moins souvent l'expérience dans notre vie, profondément bon et émouvant aussi. Et j'ai tout bonnement adoré le moyen qu'elle a trouvé pour retenir les orthographes souvent trop complexes des mots, les dissonances entre les sonorités et l'épellation écrite. C'est si inventif et poétique que cela a, à mon sens, redonné du piquant et des couleurs plus vives à notre langue française déjà si belle. Je me suis tout simplement laissée bercer et emporter par les moyens mnémotechniques d'Ambre tout en imagerie digne des plus extraordinaires histoires d'enfant. Cela valait bien la peine d'en devenir le sujet et contenu d'un roman !

Honnêtement, la relation d'Ambre avec la langue française est si incroyable et bouleversante que cela m'a permis de me rendre compte qu'il ne fallait pas prendre notre vocabulaire si riche et dont on est si fiers pour acquis, qu'on soit dyslexiques ou non. Il faut au contraire prendre la peine de l'explorer, de jouer avec les mots comme un bambin manierait ses jouets les plus précieux pour leur faire vivre de folles aventures ou comme un peintre userait de ses gouaches pour réaliser le plus atypique des tableaux. Notre langue de Molière est en effet pleine de ressources, elle est théâtrale, musicale, élégante, gaie, mélancolique, raffinée, élaborée. Elle est comme le spectre de l'ensemble de nos émotions et elle ne mérite pas qu'on la laisse prendre la poussière dans un coin. Les échanges extrêmement chaleureux et vivants entre Ambre et son grand frère en or massif, le bienveillant, amusant et tout à fait charmant Arthur, m'ont inculqué bien plus d'enseignements que je ne l'aurais cru, non seulement sur la magnificence de notre langue maternelle, sur les diverses perceptions qu'on peut en avoir, mais aussi sur la beauté de l'existence, sur l'importance des choses élémentaires, sur la joie et l'inspiration que celles-ci peuvent nous procurer, sur la médiocrité de certaines personnes que l'on croise dans notre vie et qu'il faut mieux laisser derrière nous sur notre chemin vers le bonheur, et sur les merveilleuses qualités humaines que l'on peut déceler chez d'autres. C'est simple : le roman était découpé la façon d'un feuilleton télé, oscillant constamment entre récit de vie dynamique délivré par une enfant à la fois très mature, réaliste face à la cruauté que l'on peut rencontrer autant chez les adultes que chez les enfants, malheureusement, mais aussi d'une innocence désarmante, et roman épistolaire. Et j'ai trouvé que cette façon très originale de narrer cette intrigue pas comme les autres collait parfaitement au principal message véhiculé selon moi à travers ce roman, à savoir : notre existence n'est pas aussi banale que l'on croit, elle est au contraire extrêmement précieuse et nos différences font ce que nous sommes - ça, mon chéri adoré Winnie l'Ourson me l'avait déjà enseigné ! Mais une piqûre de rappel de plus n'est jamais de trop.

Pour conclure, je me suis totalement laissée embarquer par ce roman ! En le lisant, j'ai eu l'impression de retrouver l'écolière enthousiasmée par tout ce qu'elle avait à acquérir alors en matière de connaissances, par ce champ de possibilités infinies qui s'offrait à elle, par ce désir vorace de savoir, de comprendre désespérément le pourquoi du comment, de décortiquer la plus petite information qu'elle recevait par le biais de ses cinq sens ébahis. En clair, je suis retombée en enfance, une période qui n'a pas forcément été simple pour tout le monde, et j'en ai tiré les bons enseignements. Comme quoi, on ne cesse jamais d'apprendre des choses en ce bas monde ! Une leçon essentielle, basique, simple mais à garder en soi tel un mantra. Je suis ravie d'avoir pu découvrir la formidable plume de Pauline Alphen grâce à ce livre et je suis désormais impatiente du jour où je me plongerai dans sa fameuse saga fantastique des Éveilleurs. Il me tarde ! ★★★★★

Nanette ♥

« Le plus important à l'école, ce n'est pas ce qui se passe en classe, mais ce qui se passe à la récré. La vraie vie, quoi. »
Tags : Fiche Lecture, Pauline Alphen, service de presse, éditions Nathan, 2018, Littérature française, Jeunesse, École, dyslexie, fraternité, famille, entraide, complicité, soutien, orthographe, lecture, problèmes scolaires, imagination, inventivité, lutte, courage, force de caractère, justesse, tendresse, humour, énergie, dynamisme, aplomb, tristesse, rigueur, bouc émissaire, méchanceté gratuite, stupidité, remonter le moral, couleurs, amour familial, passion pour l'enseignement, espoir, vie quotidienne, sincérité, galères, combats, leçon de vie, roman d'apprentissage, grandir
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#Posté le dimanche 07 avril 2019 10:36

Modifié le mercredi 15 mai 2019 17:34

FICHE LECTURE : Le berceau

FICHE LECTURE : Le berceau

• AUTRICE : Fanny Chesnel.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Drame, deuil, accident, sédentarisme, ferme, campagne, ruralité, coupé du monde, famille, chagrin, solidarité, souffrance, douleur, tristesse, accablement, noirceur, morosité, routine, électrochoc, bouleversement, prise de conscience, rage, aventure, voyage, nouveaux horizons, Canada, Acadie, communauté, fierté, rencontre, quête, âme s½ur, petite-fille, espoir, renouveau, miracle, naissance, vie, lumière, amour, souvenirs, nostalgie, contemplation, avenir, doutes, incertitude, préjugés, enfermement, révolte, fête, célébration, révélation, liens, famille recomposée, jeunesse, vieillesse, énergie, joie, courage, promesse, aller de l'avant...
• PAGES : 263.

Joseph fabrique le berceau de sa première petite-fille, lorsqu'un coup de téléphone l'interrompt. Un crash d'avion : son fils dedans, son gendre aussi. Et la petite alors ? Sauve, bien vivante ! Prête à naître, car grandissant dans le ventre d'une mère porteuse canadienne choisie par le couple homosexuel. Joseph n'a jamais foutu les pieds hors de sa Normandie natale, il a passé sa vie dans une ferme, vendu ses vaches, enterré sa femme : il n'a plus que cette enfant en tête. Alors il part. À la rencontre de la minuscule promesse qui prolonge l'existence de son fils. À la rencontre de la jeune étrangère, farouche et indomptable, qui la couve. Rien n'est simple dans cette histoire, mais il se lance, à plein régime, dans une réinvention audacieuse et poignante de la famille contemporaine.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman contemporain lumineux et porteur d'espoir, d'un roman qui nous parle de la vraie vie et des sentiments humains avec beaucoup de fraîcheur, et une sincérité désarmante aussi. Je vais vous inviter avec ma critique à vous laisser emporter par Le berceau de Fanny Chesnel, une jeune autrice que j'ai découvert avec un immense plaisir grâce à ce livre qui sait nous prendre par la main et nous rassurer, sans pour autant nous bercer d'illusions. Comme je vous l'ai dit un peu plus tôt, ce titre nous parle de la réalité, sans chichis ni artifices. Cette réalité peut nous frapper de plein fouet, nous faire mal, nous forcer à nous réveiller et à faire face à un monde qui nous dégoûte, dans lequel on ne trouve généralement pas notre place. Mais elle peut aussi avoir un petit goût de miracle, qu'il faut prendre le temps de savourer à chaque seconde qui passe. Et je remercie infiniment le site lecteurs.com pour l'envoi de ce livre. Cette piqûre de rappel fut salvatrice.

Pour commencer, ce que j'ai énormément aimé avec ce roman, c'est la manière dont il est écrit. Non seulement on vit l'histoire à travers les yeux de Joseph, un retraité pas comme les autres qui s'est très vite fait une grande place dans mon petit c½ur, mais en plus, j'avais l'impression d'avoir constamment accès à ses pensées en temps direct. C'était comme si je lisais littéralement son flot de pensées, c'est le cas de le dire. Enfin, presque, car Fanny Chesnel y met tout de même les formes. Si cela avait été écrit de façon toute spontanée, sans même corriger le premier jet comme pouvaient le faire d'immenses auteurs comme Virginia Woolf ou James Joyce, qui ont justement instauré le fameux principe du "stream of consciousness", j'aurais trouvé cela brillant mais aussi sûrement passablement indigeste. Ici, on suit ce qui se passe dans la petite caboche tourmentée de mon cher Joseph sans que l'on se sente perdu ou agacé. Juste profondément fasciné par la manière de réfléchir de cet être humain d'apparence insignifiant mais qui va accomplir de grandes et belles choses.

En effet, Joseph pourrait être M. Tout-le-monde, et c'est justement le rôle qu'il a joué une bonne partie de sa vie durant. Ce qui fait toute la différence avec Le berceau, c'est qu'à aucun moment l'autrice ne se permet de juger le personnage principal de son intrigue, de faire preuve de condescendance. Au contraire, elle traite son évolution avec énormément de tendresse et de sensibilité. Joseph m'a fortement rappelé le protagoniste décrit dans la superbe chanson des Innocents, Un homme extraordinaire, exception faite que l'on délaisse ici la Bretagne, son Finistère et ses longues plages de silence pour la beauté brute de pomme et sans fard de la Normandie. Joseph est tel l'homme dépeint dans les paroles extrêmement vraies et pleines de justesse de ce morceau : on se demande sérieusement si l'on se souviendra un jour de lui, de cet homme dont le seul exploit a été de construire sa vie autour de sa famille et des bêtes dont il a toujours pris soin dans sa ferme qui sent bon l'amour du bien fait et du solide. Eh bien moi, je peux vous assurer que je ne suis pas prête d'oublier Joseph. Cela serait fortement difficile et je n'en ai même pas la moindre envie. Je suis tombée amoureuse de la simplicité d'être profondément touchante de ce vieil homme éprouvé par la vie et par la perte, comme tout un chacun, de son petit côté taciturne irrésistible dans lequel je me suis beaucoup reconnue, et surtout de la façon dont il se sert de ses cinq sens. Joseph, dans sa façon d'être, vit profondément les choses, même celles les plus élémentaires, et, à travers lui, j'avais la sensation que ma vue s'était accrue, que mon ouïe s'était affinée, que mon toucher était plus alerte, que mon odorat était plus éveillé, que les choses de l'existence avaient plus de saveur. C'était comme si mon environnement, ou plutôt le sien, me paraissait plus lumineux, plus attirant, plus vibrant, plus savoureux, plus palpable. Il y avait définitivement quelque chose en plus, quelque chose d'indescriptible que Joseph m'a permis de ressentir, comme si cet éclat de magie que l'on recherche tous à un moment donné était à portée de main au cours de ma lecture. Cela n'a duré qu'un bref instant, le temps que je dévore ce livre et que j'atteigne à vitesse grand V son point final, à regret, mais cette étincelle était là. Elle a brillé, j'ai pu l'apercevoir, la ressentir au plus profond de mon être. En réalité, elle a toujours été là, et c'est Joseph qui me l'a rappelé. Je lui en serai toujours infiniment reconnaissante.

Ce récit est aussi teinté de nostalgie, une nostalgie qui broie notre c½ur dans son étau mais qui panse aussi les blessures les plus béantes. Ces moments où Joseph se souvient de son fils qui était à la fois si différent de lui et dont il était tellement fier m'ont touchée en plein c½ur. J'ai trouvé cela très fort car ces flashbacks qui ont un goût amer de bonheur perdu à tout jamais sont notre unique moyen de nous rapprocher d'Emmanuel, le fils bien-aimé qui a rejoint les étoiles, ou plutôt les profondeurs insalubres de l'océan Atlantique. En effet, en tant que lecteur, on ne rencontrera jamais cet homme accompli et qui se préparait à être un père formidable en chair et en os, si je peux m'exprimer ainsi. Il ne vit qu'à travers les instantanées que Joseph garde précieusement de lui dans sa mémoire, ces moments de vie commune, ces instants capturés aussi puissants et captivants que la plus époustouflante des magies. Et cela suffit. Cela suffit à nous faire ressentir tout l'amour que ce père taciturne, un peu rabougri, profondément touchant avait, a toujours pour son fils prodige. Cela suffit pour que nous entrapercevions le véritable Emmanuel, l'enfant rêveur, meilleur ami des livres et de tout leur savoir, baroudeur-en-devenir au c½ur grand comme ça et à la volonté de titan. Surtout, cela nous rappelle l'amour qui nous étreint le c½ur quand l'on songe à sa propre famille et à la préciosité de ce lien qui nous unit à elle, un lien qui demande à être soigneusement entretenu car il peut se briser en un instant, qu'on l'ait décidé ou non.

Concernant les deux autres personnages principaux de ce récit, ils ne sont pas non plus en reste. J'ai tout simplement adoré ce trio de choc qui se consolide progressivement, dont les trois membres apprennent à se connaître petit à petit, à se pardonner aussi les erreurs que chacun a pu faire par le passé pour mieux regarder vers l'avenir ensemble. Si Abigail, la fameuse mère porteuse, m'a pas mal agacée au début, je me suis vite rendue compte que je me permettais de la juger sans aucun scrupule, alors que son estime de soi est déjà faible et qu'elle essaye de s'en sortir comme elle peut. Ce roman m'a aussi appris à regarder au-delà de mon petit nombril, et je pense que c'est un travail auquel on doit tous s'exercer chaque jour de notre vie, qui que nous soyons. Mon plus gros coup de c½ur va à l'enfant d'Abigail, Ava, cette petite fille qui est définitivement la chair de sa chair et qui m'a impressionnée de par sa déconcertante maturité, qui contraste singulièrement avec l'innocence et la joie de vivre qui se dégagent de ce si jeune être.

Pour conclure, je vous invite tous chaleureusement à plonger dans la lecture du Berceau, à faire la démarche de suivre Joseph, mon cher petit Bichon, dans son aventure trépidante en Acadie, région canadienne aux souches françaises que j'avais adoré étudier en cours et que j'ai été ravie de retrouver au c½ur de ce récit. Ce qui fait surtout plaisir à voir, c'est cette communauté unie qui continue de célébrer ses racines, ses traditions immuables qui rendent ses membres à part, qui construisent leur identité, qui leur apportent félicité et fierté au quotidien, même quand ils l'oublient, ce qui arrive bien trop souvent. Cela résume bien le principal message véhiculé par ce roman : ne jamais oublier d'où l'on vient, toujours garder l'esprit ouvert et se soutenir les uns les autres. Il y a toujours une famille qui nous attend quelque part... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, Lecteurs.com, Flammarion, 2019, Fanny Chesnel, Le berceau, Littérature française, Roman contemporain français, Drame, deuil, accident, sédentarisme, ferme, campagne, ruralité, coupé du monde, famille, chagrin, solidarité, souffrance, douleur, tristesse, accablement, noirceur, morosité, routine, électrochoc, bouleversement, prise de conscience, rage, aventure, voyage, nouveaux horizons, Canada, Acadie, communauté, fierté, rencontre, quête, âme s½ur, petite-fille, espoir, renouveau, miracle, naissance, vie, lumière, amour, souvenirs, nostalgie, contemplation, avenir, doutes, incertitude, préjugés, enfermement, révolte, fête, célébration, révélation, liens, famille recomposée, jeunesse, vieillesse, énergie, joie, courage, promesse, aller de l'avant, Très bonne lecture
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#Posté le dimanche 07 avril 2019 16:54

Modifié le samedi 13 avril 2019 09:54

FICHE LECTURE : La folle rencontre de Flora et Max

FICHE LECTURE : La folle rencontre de Flora et Max

• AUTEURS : Martin Page, Coline Pierré.
• ANNÉE : 2015 (FRANCE).
• GENRE (S) : Roman épistolaire.
• THÈMES : Prison, amitié, adolescents, humour, maladie insolite, reconstruction de soi, solitude, isolement, ouverture d'esprit, soif d'apprendre, espoir, projets, harcèlement, angoisse, violence, enfermement, apprentissage de la vie, culpabilité, honte, tristesse, noirceur, lumière, grandir, maturité, famille, soutien, tendresse, amour, acceptation de soi, épreuves, pardon, solidarité, ouvrir grand ses ailes, oiseaux, protéger, secourir, affronter ses peurs, courage, évolution, générosité,...
• PAGES : 200.

Lorsqu'elle découvre l'étonnante lettre de Max, Flora est à la fois heureuse et troublée, elle reçoit peu de courrier depuis qu'elle est en prison... Que peut bien lui vouloir ce garçon excentrique qui semble persuadé qu'ils ont des points communs ? Que peut-il partager avec une lycéenne condamnée à six mois ferme pour avoir violemment frappé une fille qui la harcelait ? Max ne tarde pas à révéler qu'il vit lui aussi enfermé. Il a quitté le lycée après une grave crise d'angoisse, depuis, il ne peut plus mettre un pied dehors et vit retranché chez lui, avec ses livres, son ordinateur, son chat gourmet et son ukulélé. Flora et Max vont s'écrire, collecter chaque jour des choses lumineuses et réconfortantes à se dire, apprivoiser leur enfermement et peu à peu, avec humour et fantaisie, se construire une place dans le monde.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman qui m'a tout simplement bouleversée, qui m'a touchée en plein c½ur, qui a été une véritable source de lumière et d'inspiration pour mon âme esseulée. Aujourd'hui, je vais vous parler de La folle rencontre de Flora et Max de Coline Pierré et Martin Page. Mais tout d'abord, je tiens à remercier infiniment l'adorable youtubeuse Fancy Fanny de m'avoir fait découvrir ce titre fabuleux, qui compte parmi ses coups de c½ur livresques de ces dernières années. Et ce, à juste titre ! Je me demande comment j'ai pu passer à côté d'une telle pépite pendant si longtemps, sachant que le livre est paru pour la première fois en grand format en 2015. Surtout qu'il s'agit d'une parution de l'École des Loisirs ! Cette maison d'éditions occupe une place toute particulière dans mon c½ur. En effet, j'ai vécu grâce à elle mes tout premiers grands moments de lectrice. Les abonnements qu'on nous proposait à l'école primaire au fil des années faisaient ma joie de petite lectrice passionnée, extrêmement curieuse et monomaniaque aussi. En effet, combien de fois ai-je relu les courts romans et albums, superbement illustrés pour la plupart, que je recevais avec frénésie et grand bonheur de la part de mes maîtres et maîtresses d'école qui faisaient office d'intermédiaires ? Je ne compte même plus. Je m'évadais dans des époques diverses et variées, je voyageais à travers le monde, je riais, j'avais le c½ur tout tourneboulé, j'apprenais beaucoup de choses, sur différents arts et modes de vie, et ma vision du monde s'en retrouvait changée. Désormais, ces contes, ces histoires pleines de vie, magnifiques, bouleversantes et pétillantes, multicolores, lumineuses, vivent en moi, dans ma mémoire, pour toujours. Et je suis extrêmement heureuse de constater que cet immense plaisir continue, qu'il soit toujours aussi fort, qu'il soit même plus intense qu'auparavant, grâce à la collection Médium de l'École des Loisirs. Merci pour tout ce que vous faites pour les enfants, et pour les plus grands aussi, pour ces aventures littéraires que vous défendez et chérissez de toutes vos forces, pour votre investissement admirable. Et encore merci Fanny, je n'ai jamais été aussi satisfaite de me laisser influencer au niveau du choix d'une lecture, je pense. Je m'étais juste délectée aux vacances de Pâques de ma lecture du premier tome de Sauveur et Fils de Marie-Aude Murail (je songe sérieusement à vous en faire une chronique tellement c'était bien) de la même maison d'éditions et là, je tombe inopportunément en librairie sur La folle rencontre de Flora et Max et c'est le coup de foudre immédiat. Oups, trop tard, spoiler alert : j'ai a-do-ré ce roman petit de taille mais grand d'esprit et de c½ur. On a toujours besoin de plus petit que soi et ce livre vous le prouve largement. Sans plus attendre, laissez-moi vous convaincre de faire cet achat compulsif absolument nécessaire en vous procurant cette merveilleuse pépite !

Premier détail, et pas des moindres à mes yeux : ce court récit nous est narré de façon épistolaire. Je sais que beaucoup ont du mal avec ce genre littéraire mais, pour ma part, j'en suis particulièrement friande : pour commencer, je trouve que de nous raconter une intrigue par le biais de lettres rend le récit beaucoup plus fluide et prenant. Dans la forme aussi, cela se ressent : pas de chapitres interminables ou inégaux, et surtout la pagination est bien mieux aérée, c'est plus agréable pour nos petits yeux. Enfin, ce n'est là que mon humble opinion. Et puis, de lire une correspondance, cela nous absorbe, on se sent privilégiés d'être les destinataires indirects de lettres qui nous transportent et nous émeuvent de par leur profondeur et leur sincérité. Personnellement, j'ai toujours trouvé que l'exercice de rédiger un courrier manuscrit était particulièrement ardu et en même temps terriblement simple : cela demande en effet de l'application, de la sensibilité, de la patience, celle de prendre son temps de trouver les bons mots à poser sur le papier, ceux qui sauront au mieux encapsuler notre état d'âme au moment d'écrire notre missive. Cela demande donc aussi beaucoup de rigueur et cela peut faire peur, au vu de la rapidité et de l'efficacité de nos moyens de communication d'aujourd'hui avec notamment la messagerie instantanée. Pourtant, selon moi, il n'y a rien de plus facile et de plus authentique que de noircir une lettre de nos sentiments les plus sincères et les plus doux. Même les courriers les plus élémentaires revêtent un caractère tout spécial à mes yeux car on a pris la peine de manier le stylo, de choisir d'employer différentes couleurs peut-être, de sélectionner le bon timbre qui fait toute la différence (et encore, cela aussi tend de plus en plus à disparaître), de dessiner, que sais-je, bref, d'y mettre du sien et de créer quelque chose qui vient de nous, même infime. Une lettre est telle une jeune demoiselle, raffinée et élégante, quelque ce soit sa forme et son contenu. Elle capture tous les c½urs et constitue un souvenir impérissable capturé dans de l'encre et du papier, immortalisé à tout jamais, noir sur blanc. Elle sait y faire pour trouver les bons mots, les tournures de phrases adéquates, ce qui saura vous déstabiliser, vous faire chavirer dans l'euphorie la plus totale ou la mélancolie la plus profonde. Mais, in fine, elle sera celle qui vous apportera le réconfort bienvenu, même avec une vérité qui fait mal, la plus redoutable des armures face au monde extérieur selon moi ! Je vous défie de regarder l'anime Violet Evergarden (ma chronique ici), un véritable plaidoyer pour l'envoi de lettres qui sauvent l'âme et le c½ur des gens, et de m'affirmer le contraire après ça ! Tout ça pour dire que j'ai beaucoup apprécié le fait que Max et Flora, bien qu'ils fassent partie de la jeune génération (le roman étant sorti en 2015, ils ont un peu près mon âge, ce qui me touche encore plus), soient comme on dit des "vieux de la vieille" qui prennent la peine de s'écrire, de se transmettre de l'espoir et de la tendresse à profusion, d'être le petit rayon de soleil l'un de l'autre sans même s'en rendre compte, de faire preuve de bienveillance envers leur pen pal, d'être à l'écoute des mots que qu'autrui lui envoie.

Vous l'aurez compris, j'ai trouvé que ces lettres échangées nous permettaient de nous immerger d'autant plus dans le récit car les deux personnages nous décrivent leur quotidien, leur ressenti, de façon succincte et surtout avec leur propre vocabulaire, leur propre style d'écriture, qui est très révélateur de leur personnalité à chacun. En effet, Max, qui est celui qui débute la correspondance, a gardé son innocence d'enfant intacte, malgré ses dix-sept ans. C'est-à-dire qu'il s'exprime sans filtre, il dit tout haut ce qu'il pense tout bas, dans un flot presque ininterrompu. Il est aussi extrêmement curieux et n'hésite pas à poser toutes les questions qui lui passent par la tête, tel un petit garçon à l'esprit éveillé qui cherche à comprendre le monde qui l'entoure et chaque petit élément qui le constitue. Sa franchise désarmante et prompte à nous redonner le sourire m'a véritablement émue, ainsi que tout l'amour et la force qu'il offre à son interlocutrice Flora de façon toute spontanée. Effectivement, Max ne connaît même pas Flora au début de l'histoire. Il a juste entendu parler d'elle et du tollé qu'elle a suscité à leur lycée et a décidé de lui apporter son soutien, à tout du moins de la comprendre, sans rien espérer en retour. Là où tous les autres ont rejeté et jugé l'adolescente sans connaître ses motifs, Max veut savoir, veut aider à sa manière, veut ouvrir le dialogue et permettre à Flora de s'épancher sur ses sentiments, d'ouvrir son c½ur et de ne pas se sentir seule dans le chaos qu'est devenue sa jeune vie. Je pense qu'on devrait tous en prendre de la graine sur ce jeune homme qui vous paraîtra peut-être être un extraterrestre mais, si être un alien, c'est être quelqu'un comme Max, alors moi aussi je veux devenir une telle personne, aussi exceptionnelle et au c½ur empli de bonté. J'ai décelé tout cela chez notre petit Max rien qu'en lisant la poignée de missives qu'ils se sont échangées Flora et lui. Comme quoi, les lettres que nous rédigeons avec minutie et amour sont comme le reflet de notre âme, en quelque sorte. Après tout, ce n'est pas pour rien si l'écriture est une activité si chère au c½ur de nombreuses personnes, à commencer par les écrivains. Cela me permet de réaliser un petit big up envers Martin Page et Coline Pierré, les deux auteurs de ce fabuleux roman. En ouvrant ce livre, je ne les connaissais pas mais je les aimais déjà, dès la première phrase de la première lettre. Effet immédiat, je n'ai même pas cherché à résister. Ces mots choisis avec tant de soin par Max (et par, je suppose, Martin Page si c'est lui qui s'est occupé des lettres du "garçon" mais l'inverse - Martin pour Flora, Coline pour Max - serait tellement plus cool !) détenaient tellement de vérité qu'ils ont exercé un véritable pouvoir sur moi et mon petit c½ur fait de chocolat fondu (pour changer du beurre chaud sur la tartine...). On arrive déjà à cerner la nature de Max dès l'ouverture de sa toute première lettre à Flora : celle d'un garçon innocent mais pas naïf, qui a su conserver son âme pure et brillante dans un monde de noirceur aux nombreuses équations inconnues, un monde sur lequel notre jeune homme porte un regard extrêmement perspicace, acéré, ce qui m'a fait totalement adhérer à ses propos. Je dis juste chapeau aux deux auteurs pour ce roman écrit à quatre mains avec un brio impressionnant ! Les deux personnages centraux sont extrêmement attachants et vivants à nos yeux, comme s'ils existaient en chair et en os, alors qu'ils naissent dans notre imagination par le biais de simples lettres ! Mais justement, c'est grâce à ce moyen de communication qu'ils deviennent tout ce qu'il y a de plus réel pour nous et on a ainsi d'autant plus de mal à leur dire au revoir une fois le livre terminé. Bref, avant de continuer cette chronique plus en détails, je tenais juste à sincèrement remercier Martin et Coline pour leur remarquable travail. Comme Max et Flora, ils forment un duo de choc, d'exception, un tandem incroyable qui a su créer des personnages tout aussi extraordinaires qu'eux deux, profondément réalistes, au récit de vie tout à fait crédible car leur famille à chacun devient la nôtre d'une certaine façon, imparfaite et brisée mais une famille quand même, qui se serre les coudes, qui rit et pleure ensemble, qui s'exaspère beaucoup mais qui n'abandonne jamais personne sur le bord de la route semée d'embûches mais aussi de petits bonheurs au goût de miracles qu'est notre existence. Et en tant que lecteurs, on prend véritablement part à leur histoire digne du plus grand des films. Cela en devient tangible pour nous, voire presque plus important que les épreuves que nous traversons nous même au quotidien, que les sentiments que notre petit c½ur las éprouve, car on veut à tout prix, comme c'est le cas aussi des membres de leur famille, préserver Max et Flora et les porter le plus loin possible, jusqu'au firmament des plus étincelantes étoiles. Merci aussi à Martin et Coline d'avoir fait revivre un mode d'expression et de communication au charme indémodable ! Merci de faire rêver les enfants et ceux qui devenus grands, de leur insuffler de l'espoir et de leur redonner goût à l'existence. Merci de tout c½ur.

Si j'ai adoré Max de tout mon être, Flora aussi n'est pas en reste ! Ne la jugez pas trop vite car les apparences sont fort trompeuses. L'histoire de ce petit bout de femme m'a énormément touchée. Cette dernière s'est transformée en un ouragan de violence en un éclair qui a ravagé la fin de son adolescence mais l'orage de dégoût et de ressentiment n'a pas éclaté pour rien. Cela faisait déjà longtemps qu'il tonnait, il n'a été que la conséquence désastreuse d'une succession d'injustices que notre chère Flora a dû subir dans le silence le plus assourdissant, en espérant que cela allait s'arranger, en se convaincant que ce n'était pas si grave que ça. Sauf que, dès que l'on vous fait du mal, que ce soit physiquement, verbalement, mentalement, aucune parole ou aucun acte n'est à prendre à la légère. En matière de méchanceté, l'insignifiance n'existe pas pour moi. Un de mes préceptes favoris est le suivant : « Si tu n'as rien de gentil à dire alors tais-toi ». La maman de Panpan est une vraie queen, je sais. Bref les loulous, vous l'aurez compris : ne restez pas sans défense et surtout sans voix face au harcèlement sinon, quand le volcan explosera, cela aura des répercussions dramatiques pour tout le monde. J'ai également trouvé cela très intéressant que les deux auteurs aient choisi de nous faire découvrir l'univers carcéral à travers les yeux d'une mineure qui se trouve derrière les barreaux. On se rend compte que les différents prisonniers et prisonnières ne sont pas tous des bourreaux mais qu'ils ont été eux aussi les victimes de monstres méconnaissables du quotidien ou de conditions de vie proprement insupportables. Cela n'excuse peut-être pas leurs divers crimes à chacun mais cela me permet d'aborder un point fondamental souligné du livre : l'humanité a plusieurs visages et plusieurs histoires, plusieurs couleurs et origines aussi, et les marginaux sont loin d'avoir choisi d'être dans cette position, de se sentir invisibles au point que la rage la plus tenace en devienne la seule solution envisageable. Cela m'en a fait mal au c½ur, c'est comme si j'avais moi aussi reçu un sacré coup de poing en pleine poire, et cela nous secoue. Le duo d'auteurs nous dépeint avec beaucoup de justesse le quotidien de la prison. Ils introduisent les jeunes lecteurs en douceur à ce monde très sombre et dont nous avons une image extrêmement négative. Vous me direz que c'est normal, au vu des spécimens qu'on y enferme. Dans notre tête, la prison est l'équivalent du béton, du danger, du désespoir, d'une morosité presque morbide, du sang qui coule, des barbelés qui agressent la peau, de la torture déclinée sur tous les plans et j'en passe et des meilleurs au niveau des images tout droit sorties de nos pires cauchemars. J'ai trouvé que Martin Page et Coline Pierré avaient habilement réussi à briser les préjugés sans pour autant enjoliver la réalité, bien au contraire. Ils nous font prendre conscience que l'enfer se trouve ailleurs, pas forcément là où l'on s'y attend, et qu'il ne tient qu'à nous de se battre et de devenir un phare dans la nuit pour ceux qui ont perdu le chemin de leur liberté. Il n'y a rien de plus précieux que d'avoir le choix de faire des erreurs, d'avancer, de faire preuve de solidarité et de continuer à rêver, à se montrer créatif et plein de promesses. Merci Coline Pierré et Martin Page pour cette jolie leçon de vie !

Sur ce, je vais conclure afin de ne pas vous gâcher le plaisir de découvrir ce livre petit mais féroce par vous même ! Croyez moi que je voudrais vous en parler avec plus de moult détails car Max et Flora sont assurément devenus deux de mes âmes s½urs ! Vous allez voir, les deux adolescents vont apprendre à vaincre leurs peurs ensemble. Ils vont se soutenir, rassembler tout leur courage afin d'affronter ce monde réel qui les répugne tant pour prouver qu'ils ont à la hauteur de leurs espérances et que rien ne les empêchera d'embrasser leur avenir radieux. Je suis tout simplement tombée amoureuse de ces deux personnages extrêmement intelligents, combattifs, drôles, bouleversants, épatants et sûrement les êtres les plus humains qu'il m'ait été donné de rencontrer. Je considère que cette chronique est la déclaration d'amour vibrante que je leur adresse ! Cela sera l'unique lettre signée par moi dans cette correspondance à trois, ma pierre à l'édifice. Merci Max et Flora de m'avoir requinquée, de m'avoir donné une nécessaire leçon d'humilité, de m'avoir appris qu'il n'y a rien de plus beau que d'avancer pas à pas, à mon propre rythme, et de savourer chaque petite victoire. Ce sont des enseignements qui resteront gravés dans le marbre de ma mémoire, ça, c'est certain ! Mon c½ur frétille d'impatience et de félicité non contenue à l'idée de vous retrouver dans la suite de votre propre feuilleton, le plus trépidant qu'il m'ait été donné de suivre à ce jour, Les nouvelles vies de Flora et Max. À tous les deux, je vous adresse mon sourire le plus éclairant et ma gratitude la plus sincère. Merci pour votre grande sagesse qui ferait pâlir d'envie tous les adultes du monde, merci pour tous ces beaux fous rires partagés ensemble, merci de m'avoir fait frôlé à de nombreuses reprises la crise cardiaque (et je suis sérieuse pour le merci !) et... juste merci d'être vous. Vous valez plus que toute la poussière de fée du monde à mes yeux car la magie de votre amitié, de la beauté de votre âme et de vos projets ensemble, le regard tourné vers la même direction quoiqu'il arrive, c'est la seule qui compte, la seule qui fait le poids face à nos attentes démesurées car c'est elle, la véritable magie, et non pas toute cette poudre de perlimpinpin que n'importe quel charlatan, que ce soit en politique ou à la télévision, essaye de nous vendre jour après jour. C'est la magie de votre rencontre des plus improbables, digne d'une ironie tragique et tout bonnement grotesque, c'est la magie du ciment de votre amitié impérissable comme les bonbons mais aussi raffinée et élégante qu'une rose, aussi exaltante et chaleureuse qu'une fleur des champs, c'est elle qui me donne envie de croire en un avenir meilleur pour cette planète et pour les hommes. La foi en ce qui est beau, en ce qui est vrai, est loin d'être morte. J'ai hâte de vous retrouver, de pouvoir vous serrer dans mes bras jusqu'à vous en étouffer en pensée, de prendre de vos nouvelles, et que vous me prouviez encore une fois à quel point vous êtes les super-héros de vos vies et de celles de vos proches. Je sais que vous ne me décevrez pas, que les remarquables Martin Page et Coline Pierré ont su se montrer à la hauteur de leur premier bébé de papier, de leur chef d'½uvre pour la jeunesse et même pour tous les âges qu'est La folle rencontre de Flora et Max. Folle oui, elle l'a été, assurément. Mais la folie n'a jamais été plus belle qualité qu'à ce moment-là. Max, Flora, attendez-moi, on se retrouvera (à ceux qui lisent cette chronique, vous pouvez mettre en fond sonore la chanson éponyme de Francis Lalanne afin d'être encore plus dans l'émotion)...

Nanette ♥

PS : C'est in fine bien Coline Pierré qui a rédigé les lettres de Flora et Martin Page celles de Max. Ce que je trouve tout simplement formidable, c'est qu'ils n'ont pas écrit ce livre à deux comme un roman classique, mais ils se sont véritablement envoyés des lettres, comme s'ils incarnaient leur personnage respectif. Et cela se sent quand on lit l'oeuvre, la forme et le contenu sont authentiques, spontanés, ça nous parle comme si c'étaient de vraies lettres qui nous étaient adressées. Le fait que les deux auteurs aient ainsi "joué le jeu" rend le récit indubitablement vivant et spécial pour nous, comme s'il l'a sûrement été pour eux au moment de l'écriture et même après. Bref, qu'est-ce que vous attendez pour lire ce livre ?

FICHE LECTURE : La folle rencontre de Flora et Max
COUP DE FOUDRE ϟ aussi gigantesque que la galaxie. Il ne pouvait en être autrement...

« Bien sûr, l'idéal serait que la douceur soit la norme, mais j'ai peur qu'on n'en prenne pas le chemin. »
Tags : Fiche Lecture, L'école des Loisirs (Médium), 2015, Littérature française, Martin Page, Coline Pierré, Roman écrit à quatre mains, roman épistolaire, Prison, amitié, adolescents, humour, maladie insolite, reconstruction de soi, solitude, isolement, ouverture d'esprit, soif d'apprendre, espoir, projets, harcèlement, angoisse, violence, enfermement, apprentissage de la vie, culpabilité, honte, tristesse, noirceur, lumière, grandir, maturité, famille, soutien, tendresse, amour, acceptation de soi, épreuves, pardon, solidarité, ouvrir grand ses ailes, oiseaux, protéger, secourir, affronter ses peurs, courage, évolution, générosité, Coup de foudre ♥
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