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FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour
• TITRE V.O. : Spellslinger, book 5: Queenslayer.
• AUTEUR : Sébastien de Castell.
• ANNÉE : 2019 (CANADA, USA) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Kelen, le mage sans pouvoir, a commis un acte impardonnable. Il sera pendu haut et court... à moins qu'il parvienne à obtenir la grâce de la Reine de Darome. Mais le palais est un guépier où les alliés d'hier sont les ennemis de demain : pour sauver leur peau, Kelen et le féroce Chacureuil Rakis n'auront pas droit à l'erreur.

Complots machiavéliques, pouvoirs explosifs et dangereuses rencontres: un héros qui détonne au c½ur d'une grande fresque pleine d'humour et d'action.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la suite de saga que j'attendais sans doute le plus impatiemment cette année, j'ai nommé le tome cinq de L'Anti-Magicien, Les Traîtres de la cour, par Sebastien de Castell. Je remercie du fond du coeur les éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir fait parvenir ce cinquième opus en service de presse tout comme ses prédécesseurs. Depuis le tout début, cette série livresque a été une véritable révélation pour moi et je me surprends à chaque parution d'un nouveau tome à aimer ce dernier presque plus que le précédent, Les Traîtres de la cour ne faisant assurément pas exception à la règle.

Comme toujours avec un tome de L'Anti-Magicien, l'on a droit à une intrigue avec une entrée en matière tout bonnement tonitruante et une conclusion du même acabit. Entre les deux : une série de rebondissements chocs et de vérités éclatant au grand jour qui ont de quoi vous laisser sonnés. Une fois n'est pas coutume, Sebastian de Castell est parvenu à m'emporter dans son univers qui ne ressemble à aucun autre et à me faire vivre comme si j'y étais un récit des plus palpitants et sombres, le tout sans se dépareiller de son humour si caractéristique qui ne manque jamais de faire mouche (avec moi en tout cas).

En clair, j'ai retrouvé avec ce volume cinq tant espéré tous les ingrédients qui font de cette saga littéraire un authentique petit bijou à mes yeux. Pour autant, la partie n'était pas forcément gagnée d'avance : en effet, pendant un bon tiers, pour ne pas dire la moitié du récit, un sentiment désagréable me troublait sans que j'en puisse expliquer la raison. Puis j'ai réalisé "ce qui n'allait pas" (je mets cela entre guillemets car ce n'est pas un tort en réalité) : l'intrigue avait considérablement gagné en noirceur, en cynique avec ce cinquième opus ; cela se ressentait même jusque dans l'écriture et surtout dans les dialogues, beaucoup plus "clash". Le monde de l'Anti-Magicien n'était déjà pas un royaume de Bisounours à la base mais jusqu'à présent, il s'en dégageait toujours une certaine légèreté qui permettait de relâcher la pression ambiante. Là, malgré l'humour toujours omniprésent, la tension continuait à monter crescendo, sans nous accorder véritablement de répit, jusqu'à l'explosion finale qui m'a purement et simplement soufflée. Jusqu'alors, je parvenais toujours à m'émerveiller des aventures et exploits de Kelen, aussi dangereux soit-il, à trouver une certaine part de magie et de pureté dans cet univers essentiellement corrompu et au bord de l'implosion. Dans Les Traîtres de la cour, l'on sent que la fin d'une grande épopée est proche, que l'heure des révélations va bientôt sonner et que celles-ci ne vont probablement pas nous plaire. S'ajoute à cela que la Darome, contrée inspectée à la loupe dans ce récit, est sans conteste le royaume le plus hypocrite et froid de tout cet univers à mes yeux, et vous comprendrez aisément le sentiment de malaise et de suffocation que j'ai éprouvé pendant une bonne partie du récit. Sebastien de Castell nous prouve avec cet avant-dernier tome qui a déjà un déchirant goût d'adieu qu'il n'est pas là pour plaisanter et nous en mettre plein les mirettes mais au contraire pour aller jusqu'au bout de son histoire ayant pour coeur battant à 100/h une certaine ombre au noir dont la soit-disant propension à la cruauté et au mal n'a certainement rien à envier à la nature démoniaque et effarante de bien des actions perpertrées par les protagonistes principaux comme secondaires de cette remarquable fresque de fantasy.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette chronique sans vous parler du plus grand bouleversement que m'a procuré ce cinquième tome, à savoir l'évolution que connaît mon petit chouchou Kelen, au passage plus si petit que ça. Le tout jeune Jan'Tep de 15 ans avide d'amour et de reconnaissance de la part de sa famille comme de son peuple que je rencontrais dans le premier tome a effectivement laissé sa place à un jeune adulte de 18 ans beaucoup moins naïf et innocent, qui possède désormais un état d'âme d'homme, une maturité d'homme et qui nourrit aussi des désirs d'homme mûr (suivez mon regard, humhum). Cette constatation a été dure à encaisser car je voyais auparavant Kelen comme un petit frère, un petit garçon qu'il était de mon devoir de protéger de toutes mes forces. Il m'est maintenant impossible de porter un regard aussi candide, quasi maternel et attendri sur ce bout d'homme qui s'est sacrément endurci sans pour autant perdre ce qui fait qu'il est lui, cet anti-magicien à l'intelligence folle et au sarcasme ravageur dont je suis tombée éperdûment amoureuse dans ce cinquième tome. Au fond, j'avais toujours considéré Kelen comme un fictional crush potentiel malgré le fait que je ressentais à chaque fois le besoin irrépressible de le serrer dans mes bras comme je l'aurais fait d'un de mes petits-cousins ou d'un enfant apeuré et en cruel manque d'affection et de soutien dès qu'il se retrouvait déçu/en danger de mort/enragé/déséspéré, autrement dit à presque chaque page qui se tournait. Aujourd'hui, je peux affirmer haut et fort que Kelen fait partie de ce box tout ce qu'il y a de plus V.I.P. de mon petit coeur et je l'assume pleinement, même si je sens que je vais regretter cette décision avec le tome six qui s'annonce des plus mouvementés et déchirants...

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans la lecture de L'Anti-Magicien si ce n'est pas déjà fait. Au programme : de l'action, des combats à couper le souffle, un suspens insoutenable, des personnages complexes et captivants à suivre, une relation désarmante d'amour/haine à la magie, un humour aux petits oignons et des morceaux indénombrables de votre coeur qui s'éparpilleront le long du chemin jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, foi de Nanette. Alors, vous vous sentez d'attaque ? COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, L'Anti-Magicien, Tome 5, Les Traîtres de la couronne, hexalogie, Sébastien de Castell, Littérature américaine, Fantasy, Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement, Coup de foudre ♥, Les Traîtres de la cour
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#Posté le jeudi 06 août 2020 12:51

Modifié le mardi 01 septembre 2020 04:58

FICHE LECTURE : Une semaine et un jour

FICHE LECTURE : Une semaine et un jour
• AUTRICE : Marijosé Alie.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Journal - Descendance - Histoire familiale - Passé - Traumatisme - Révolution française - Noblesse - Coeur brisé - Cheminement - Mystère...
• PAGES : 345.

Prix Ivoire 2016, Marijosé Alie reprend sa plume unique pour peindre avec force et émotion la vie de deux femmes liées par l'Histoire et par la violence de leur destin. Bouleversant.

Soraya marche dans les rues de Paris ; elle erre comme peuvent errer les gens qui ont tout perdu ou qui se sont perdus eux-mêmes. Elle n'a qu'un sac sur le dos et un vieux cahier qu'elle ne quitte pas. Elle a certainement eu une autre vie avant ; ses manières sont trop belles, son porte-monnaie trop plein. Alors quoi ? Qu'est-ce qui la pousse à vivre dehors, à écumer les chambres d'hôtel minables, à suivre cet homme étrange qui parle aux morts ?

Et pourquoi ce vieux cahier qu'elle ouvre dès qu'elle le peut et qui semble être le seul à pouvoir l'apaiser ? Qui est donc cette Célestine qui a traversé les océans pour arriver à Paris durant l'hiver 1788, alors que le froid sévit et que la Révolution française se prépare ?

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman Une semaine et un jour qui m'a été gracieusement envoyé par les éditions Hervé Chopin. Je les remercie infiniment pour leur confiance.

Je ne fais pas y aller par quatre chemins et me montrer honnête d'emblée de jeu : je m'attendais à ce que ce roman soit un véritable coup de foudre. En effet, en lisant le résumé de ce livre, j'escomptais une intrigue renversante nous dressant le portrait bouleversant de deux femmes séparées par un fossé historique mais qui se retrouvent dans la sincérité et l'ardeur de leurs c½urs battants à l'unisson sous le poids d'un mystérieux et insondable chagrin dont la nature nous serait révélée au cours du récit.

C'est à tout le moins ainsi que l'on m'avait vendu ce roman et je m'y étais donc plongée la tête la première dès que je l'avais reçu. Et si effectivement, le corps de l'ouvrage correspond à ce que je viens de vous décrire, ce n'est cependant pas comme cela que je l'ai ressenti. Pour être franche avec vous, je suis restée en surface de ce livre pendant l'essentiel de ma lecture. J'avais beau plus ou moins comprendre les messages que l'autrice souhaitait me faire passer et effleurer du doigt les émotions qu'elle désirait que j'éprouve au fur et à mesure que les tourments des vies de Céleste et Soraya m'étaient dévoilés, j'étais purement et simplement incapable de me sentir impliquée dans leur quête d'émancipation et d'amour sans entraves pour l'une et de reconstruction pleine et entière du c½ur et de l'âme pour l'autre.

C'est comme si une barrière, une glace sans tain me séparait des divers personnages et m'empêchait de véritablement percevoir leurs couleurs, leurs aspirations, leur chagrin et leur être intrinsèque entre autres choses. En tout cas, c'est là la très désagréable impression que j'ai eu tout du long : celle d'être simple spectatrice d'un vaste théâtre, d'un chaos colossal au sein duquel je n'avais pas le moindre petit rôle ni une quelconque influence ou importance. Or, nous serons tous d'accord pour dire qu'un livre ne peut pas vivre sans son lecteur, auquel cas il reste à tout jamais figé dans une certaine torpeur sans que notre mémoire tienne bien longtemps rigueur ne serait-ce que de son existence.

Très sincèrement, cela m'embête fortement d'émettre une chronique aussi négative et brouillonne sur ce livre, car d'une part, je ne suis pas un être dénué de sensibilité et j'aurais de tout c½ur souhaité que le sort de Céleste, Soraya, Denis, Rama, Olga et tous les autres m'importe plus que cela, je vous le dis sans mentir. D'autre part, la plume de Marijosé Alie, que j'ai découverte ici, a été à mes yeux une authentique révélation : virevoltante, lumineuse même dans la plus poisseuse des noirceurs humaines, absolument exquise en tout point, je regrette qu'à mon sens, la puissance rayonnante de la forme ne s'accorde résolument pas à la faible intensité et résonance qu'a eu de mon côté le fond ici.

Pour conclure, il m'a définitivement manqué bien plus qu'un bénin "petit quelque chose" pour qu'Une semaine et un jour soit l'épopée transcendante que j'escomptais vivre. Je réalise que j'attendais sûrement trop de ce livre, voire radicalement autre chose, mais ce qui est certain, c'est que je n'ai pas été transportée ou ébranlée comme je l'aurais voulu par cette lecture. Je ressors extrêmement frustrée, déçue, honteuse, avec la sensation démangeant d'être passé à côté de quelque chose et un goût fort amer d'inachevé et de confusion aux lèvres. Néanmoins, je ne baisse pas les bras : il me reste en effet Le convoi de Marijosé Alie à lire et, au vu de l'écriture enchanteresse de cette dernière, je compte bien lui laisser une seconde chance ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Une semaine et un jour, éditions Hervé Chopin, Marijosé Alie, Littérature française, 2020, Contemporain, journal, descendance, histoire familiale, passé, traumatisme, révolution française, noblesse, c½ur brisé, cheminement, mystère, déception
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#Posté le jeudi 16 janvier 2020 03:29

Modifié le lundi 27 janvier 2020 05:36

FICHE FILM : Les Filles du Docteur March

FICHE FILM : Les Filles du Docteur March
ADAPTATION DE ROMAN | 2019 | RÉALISÉ PAR GRETA GERWIG | 2 H 15 | DRAME, CHEMINEMENT, IMAGINATION, INTELLIGENCE, FÉMINISME, TENDRESSE, BONHEUR, ÉCRITURE, FAMILLE, AMITIÉ, ROMANCE | AVEC SAOIRSE RONAN, EMMA WATSON, FLORENCE PUGH, TIMOTHÉE CHALAMET...

➜ Une nouvelle adaptation des Quatre Filles du Docteur March qui s'inspire à la fois du grand classique de la littérature du même nom et des écrits personnels de Louisa May Alcott. Relecture inédite et intimiste du livre, Les Filles du Docteur March est un film à la fois atemporel et actuel où Jo March, alter ego fictif de l'auteur, repense à sa vie.

ஜ MON AVIS : /!\ Attention, risque de spoiler ! /!\

Une énième revisite moderne et lumineuse du chef d'½uvre originel mais qui manque cependant d'un petit supplément d'âme pour être véritablement mémorable !

Dimanche dernier, je suis allée voir la nouvelle adaptation des Quatre Filles du Docteur March signée Greta Gerwig. Je remercie pour cela infiniment Lecteurs.com qui m'a fourni deux places de cinéma pour ce film en échange d'une chronique. Place donc à ma critique.

Je me suis rendue à la séance avec ma petite poupée, j'ai nommé ma mamoune chérie, qui affectionne énormément cette histoire, et en particulier la version qui en a été faite en 1994. Pour ma part, je suis moi aussi très attachée à cette réinterprétation à mon sens juste culte de cet immense classique de la littérature jeunesse qui, en réalité, se lit ou se redécouvre à tous les âges. Moi même, je n'ai pas hésité à le dévorer à plusieurs reprises au cours de ma pré-adolescence avec chaque fois le même plaisir non dissimulé.

Vous l'aurez sûrement compris, j'attendais in fine beaucoup de cette nouvelles adaptation des Quatre Filles du Docteur March et je ne vous cache pas que je ressors un tant soit peu déçue de mon visionnage. L'esprit du livre originel est bien là, son essence est parfaitement respectée à mes yeux, les acteurs campent à merveille les différents personnages de cette histoire absolument magnifique, inoubliable et poignante, la bande soundtrack est à certains moments d'une beauté vertigineuse et l'esthétisme du film est à tout point de vue impeccable. En clair, je n'ai clairement rien à redire sur la forme et le fond de ce long-métrage... ou presque.

Pour être tout à fait honnête avec vous, ce qui m'a gênée avec Les Filles du Docteur March, c'est sa narration. Greta Gerwig a pris le parti de commencer en quelque sorte son récit par la fin et ensuite d'alterner tout du long entre fragments choisis de ce qui pourrait être appelé le passé, avec 1864 et la fin de la Guerre de Sécession qui s'amorce, et le présent sept ans après, soit en 1871, dessinant ainsi deux temporalités en apparence bien distinctes mais pourtant ici presque constamment entremêlées. Ce choix de dérouler le fil narratif de cette façon ne me dérange pas le moins du monde habituellement. Je le trouve même extrêmement stimulant pour le spectateur et cela fait montre d'une certaine originalité et ingéniosité de la part de l'équipe scénaristique ; c'est probablement d'ailleurs pour cela que Greta Gerwig a décider d'adopter ce procédé bien particulier : afin de se démarquer de ce qui avait déjà pu être fait du matériel originel des Quatre Filles avec des adaptations à la pelle qu'on ne compte en effet même plus depuis le début du vingtième siècle.

J'imagine qu'il s'agit effectivement là d'une manière tout ce qu'il y a de plus inédite de raconter cette histoire qui plus est connue de tous (à moins d'habiter dans une grotte). Néanmoins, je reste intimement convaincue que ce n'était pas la meilleure façon de développer ce type d'intrigue, qui repose à mon sens essentiellement sur une certaine linéarité, un schéma narratif certes très classique avec une chronologie traditionnelle partant d'un point A à un point Z, pour ainsi dire réglée comme du papier à musique, mais qui a cependant su faire ses preuves. Ici, cela aurait selon moi permis de mieux comprendre les relations entre les divers protagonistes et surtout de mieux les ressentir. Ce n'est là que mon humble opinion, mais le fait de n'avoir droit qu'à de simples moments choisis qui se succèdent sans qu'ils ne soient reliés par une réelle continuité, à tout le moins par une continuité immédiate, notre petit cerveau devant d'abord reconstituer le puzzle en rassemblant l'ensemble des pièces pour pouvoir par la suite enfin assimiler les informations qu'on lui a distillé au compte-gouttes, nous empêche véritablement de prendre la pleine mesure des sentiments tout de ce qu'il y a de plus intenses qui unissent les formidables figures de cette folle aventure historique, familiale et romantique. En écrivant cela, je pense notamment aux tandems Jo & Laurie, Laurie & Amy et surtout Jo & Friedrich, dont je trouve l'histoire commune complètement bâclée, ce qui m'a rendu leur amour partagé assez peu crédible, même si je ne vous cache pas avoir versé ma petite larme lors de la déclaration de leurs sentiment amoureux réciproques l'un envers l'autre.

En réalité, ce qui m'a perturbée par dessus tout, ce n'est pas tant l'absence d'authenticité vis-à-vis des émotions véhiculées par le film car elles sont justement d'une sincérité tout bonnement désarmante, mais plutôt un cruel manque d'approfondissement, d'apesanteur concernant les états d'âme et la complicité naissante entre certains personnages. Et ce problème là aurait pu à mes yeux être réglé grâce à une temporalité unique qui aurait ainsi donné lieu à un schéma narratif peut-être simplifié, moins élaboré et brillant d'intelligence et de complexité, mais qui aurait beaucoup mieux rendu justice à la teneur émotionnelle de l'intrigue ainsi donc qu'à la puissance des liens qui se tissent entre certains personnages. Ces relations prennent des années à se construire, des sentiments extrêmement intenses et vrais comme ceux-là ont en effet besoin de tout autant de temps pour bourgeonner, toute cette évolution interne et externe dans le cadre familial et celui du voisinage/ de la communauté s'inscrit dans un cadre spatio-temporel bien précis, assurément rigoureux. Or, j'avais l'impression désagréable en regardant le film que tout allait trop vite (c'est d'ailleurs ce qu'un des personnages déclare à un moment donné : « Tout est allé si vite ») et que cette précipitation, qui ne sied guère ce genre de films/séries period drama dont le corps scénaristique a tendance à s'étaler dans le temps et dans l'espace pour plus de réalisme et d'intensité dramatique, desservait totalement la crédibilité et l'impact global du film.

Pour ne pas conclure sur une note entièrement négative vis-à-vis de la narration des Filles du Docteur March, j'ai tout de même trouvé qu'à certains moments-clés, les parallèles dessinés entre le passé et le présent étaient tout à fait justifiés et mettaient pour le coup véritablement l'émotion de la scène en question au centre de l'attention, ce qui m'a justement tiré parfois une petite larmichette pour parler familièrement tant j'étais bouleversée, pour ne pas dire sérieusement ébranlée, par ce qui se déroulait à l'écran. Une séquence magistrale du film sera même parvenue à me toucher en plein c½ur, au sens tout ce qu'il y a de plus littéral du terme, tant elle m'a semblé avoir été faite pour moi, que ce soit au niveau du message qu'elle fait passer que de la manière dont les deux actrices concernées ont réussi à la porter à bout de bras grâce à leur impressionnante et tout bonnement remarquable performance.

Pour conclure, je dirais donc que Les Filles du Docteur March est un film très touchant et plaisant à regarder, qui va à mes yeux au-delà du simple divertissement sur fond historique. Néanmoins, et comme tant de fois avec les sorties cinéma que j'ai pu faire ces derniers mois (exception faite de Joker, ce pur chef-d'½uvre), il m'a manqué ce petit je-ne-sais-quoi indescriptible qui aurait tout changé. Cependant, cela ne m'empêchera pas de vivement vous encourager à aller le voir et de mon côté, de découvrir les autres longs métrages que Greta Gerwig a pu réaliser ! Il me tarde en effet de désormais découvrir le reste de son travail qui me réserve, j'en suis certaine, de belles surprises ! ★★★★★

Nanette ♥

FICHE FILM : Les Filles du Docteur March
Source gif : stardustkylos (tumblr).
Tags : Fiche film, Lecteurs.com, Les filles du Docteur March, Greta Gerwig, adaptation de roman, Louisa May Alcott ♥, 2019, Drame, cheminement, imagination, intelligence, féminisme, tendresse, bonheur, écriture, famille, Amitié ♥, Romance ♥, Saoirse Ronan ♥, Emma Watson ♥, Florence Pugh, Timothée Chalamet, très bon film
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#Posté le samedi 18 janvier 2020 09:41

Modifié le samedi 18 janvier 2020 10:10

FICHE SERIE : Anne with an E - Saison 3

FICHE SERIE : Anne with an E - Saison 3
ADAPTATION LIBRE DE ROMANS | 2019 | CREEE PAR MOIRA WALLEY-BECKET D'APRÈS LES RÉCITS DE LUCY MAUD MONTGOMERY | 10 EPISODES DE 45 MIN. | DRAME, CHEMINEMENT, IMAGINATION, INTELLIGENCE, POÉSIE, FÉMINISME, TENDRESSE, BONHEUR, LIBERTÉ D'EXPRESSION, DISCRIMINATION, TOLÉRANCE, ESPOIR, MIRACLE, FAMILLE, AMITIÉ, AMOUR | AVEC AMYBETH MCNULTY, LUCAS JADE ZUMANN, GERALDINE JAMES, R.H. THOMSON...

➜ L'histoire d'une jeune fille adoptée qui se bat envers et contre tout pour se faire accepter et gagner l'affection de son nouvel entourage. Dans les années 1890, une adolescente qui a été maltraitée des années durant en orphelinat et par un chapelet de familles d'accueil atterrit par erreur dans le foyer d'un frère et d'une soeur qui n'ont jamais quitté la demeure familiale, affectueusement nommée les Pignons Verts. Avec le temps, Anne, 13 ans, va illuminer leur vie et celle de leur petite communauté grâce à son esprit fantasque, sa vive intelligence et son imagination débordante.

Ma chronique du Bonheur au bout du chemin/Anne of Green Gables : ici.

ஜ MON AVIS : Très probablement l'une de mes programmes télévisés préférés de ces dernières années, pour ne pas dire le meilleur. Une série au savant goût de miracle qui me semble avoir été faite sur mesure pour moi et qui restera gravée dans ma mémoire pour toujours et à jamais.

Hier, j'ai terminé la saison trois d'Anne with an E. Je m'étais promis de visionner cette saison le plus lentement possiblement afin de pouvoir pleinement la savourer et ainsi digérer le fait qu'il s'agirait de la dernière. Mais comme toujours quand il s'agit de ma chère Anne, je n'ai pas pu résister et je me suis enfilée les épisodes sans même m'accorder le temps de dire « OUF ! ». Résultat : j'ai fini par littéralement fondre en larmes comme une belle loque encore incapable de se remettre de ce qu'elle vient de vivre à l'heure où elle vous écrit ces lignes.

J'ai hésité avant de rédiger cet article car Anne compte tellement pour moi et il me tenait ainsi tout spécialement à c½ur de réfléchir à ce que j'allais bien pouvoir vous dire et de trouver les bons mots pour rendre justice à cette remarquable série comme elle le mérite. Tout bien considéré, j'ai in fine décidé de laisser ma spontanéité et mon c½ur prendre le pas sur ma raison ou toute forme de solennité parce qu'au fond, Anne, c'est avant tout une histoire de sincérité - celle du c½ur, de l'esprit et de la pensée. Je vais donc m'accorder le droit de m'exprimer librement sans craindre de ne pas en faire assez ou assez bien.

Honnêtement, je vous le déclare sans détour : Anne with an E et plus particulièrement le domaine des Pignons Verts, c'est comme ma seconde maison. Cela a beau être un endroit fictif, tout comme l'ensemble du merveilleux petit village d'Avonlea, mais cela n'empêche pas qu'il s'agit de mon chez-moi, plus que n'importe quel recoin de cette grande et fabuleuse planète.

Le foyer et la communauté d'accueil de ma formidable Anne, c'est tout simplement le refuge de mon âme et cette saison trois me l'a confirmé d'autant plus que les deux précédentes. J'ai été entre autres profondément ébranlée de constater que nos écoliers d'Avonlea avaient bien grandi, qu'ils formaient désormais tous une véritable famille, une équipe soudée qui a su tirer le meilleur de chacun de ses membres, même des éléments les plus récalcitrants, dans le but de défendre des valeurs justes, nobles, fondamentales, que l'on prend aujourd'hui pour acquises alors que c'était et que cela reste loin d'être le cas. Si au départ, j'étais assez gênée que la réinterprétation faite du cheminement d'Anne par Moira Walley-Becket s'éloigne autant du canon originel tel qu'il avait été imaginé par Lucy Maud Montgomery, j'ai considéré par la suite qu'il s'agissait là d'une idée de pur génie que celle de faire se sentir concernés par nos thématiques sociétales actuelles Anne, ses amis et même les adultes de la bourgade, qui m'ont eux aussi épatés au cours de cette saison trois. Cette dernière m'a permis de réaliser d'à quel point tous les protagonistes de cette fantastique histoire, petits ou grands, avaient mûri, évolué, et surtout pris conscience de leur valeur respective, de l'importance de leur voix et de leurs idéaux. Personnellement, je me suis sentie extrêmement fière de chacun d'entre eux et définitivement appartenir à l'incroyable et résolument surprenante société d'Avonlea. Les adieux n'en furent que plus dur.

Sans vous mentir, j'ai eu l'impression que l'on m'arrachait le c½ur et qu'on me l'exposait hors de ma poitrine en regardant cette saison finale. Le tout dernier épisode m'a quant à lui purement et simplement achevée, réchauffé et brisé le c½ur tout à la fois pour des raisons que je ne peux expliciter ici. Ce n'est pas là mon rôle, c'est tout ce que je peux vous dévoiler.

Comme vous l'aurez certainement remarqué, telle une Anne bis, j'ai une légère tendance à l'exagération lyrique et depuis que je suis la série, je le revendique sans rougir. Le personnage indescriptible d'Anne (avec un "e", ne l'oublions pas) et son spectaculaire voyage initiatique m'ont fait comprendre la beauté inouïe, grandiose, d'être différent ou devrais-je dire particulièrement insolite. Ce qui me faisait autrefois me demander ce qui ne tourne pas rond chez moi me rend ainsi aujourd'hui indubitablement heureuse d'être telle que je suis. Je peux assurément me targuer avoir de nombreux points communs avec l'authentique fille du feu, la seule et unique pirate du lac aux mille miroirs, celle au c½ur fort et courageux, j'ai nommé Anne Shirley-Cuthbert et il s'agit très sincèrement de ma plus immense joie et fierté. Je vous le dis, cette série m'a apporté tellement de choses : le courage d'être moi, de ne pas avoir honte de mes goûts, de ma personnalité, de mes rêves et de mes opinions, de pouvoir le regarder dans la glace et de me sourire sans hypocrisie aucune. Lorsque ma Junette m'a annoncé la sortie de la première saison d'Anne with an E en mai 2017, j'ai failli m'en pincer tant cette opportunité inespérée de retourner me ressourcer au sein de la somptueuse bulle de romantisme et de poésie tragique d'Anne aka la princesse Cordélia me semblait être à ce moment-là pour ainsi dire irréelle, trop belle pour être vraie. Et pourtant, c'est devenu une réalité qui a su dépasser toutes mes espérances. Je ne remercierai jamais assez celle que je surnomme ma petite et incurable Dory de m'avoir introduite à l'extraordinaire épopée introspective et sentimentale de l'inénarrable et irremplaçable Anne, d'abord par le biais de la série de téléfilms Le Bonheur au bout du chemin puis avec cette production-ci signée CBS et distribuée à l'internationale par Netflix. De faire l'expérience d'une telle aventure à la fois romanesque et tout ce qu'il y a de plus humaine, cela n'a pas de prix.

À l'heure actuelle, je ne dirais pas qu'Anne with an E a pris la place du Bonheur au bout du chemin dans mon c½ur. Les deux adaptations à mon sens n'ont pas lieu d'être comparées car elles dégagent chacune leur propre aura, elles ont leur identité et leur impact bien distincts. Néanmoins, Anne with an E est celle des deux qui sera parvenue à véritablement me bluffer au fil des saisons car cette série a accompli la prouesse de sortir des sentiers battus du genre period drama (que j'aime infiniment, ne vous y trompez pas) pour nous proposer un contenu d'une pertinence, d'une justesse et d'une force absolument magistrale. Cette saison trois en particulier m'aura fait vivre d'authentiques instants de grâce d'une magnificence juste exceptionnelle, ahurissante. Rien que d'y repenser, j'en ai encore les bras ballants. Que cela est frustrant de ne rien pouvoir vous dire et de demeurer ainsi évasive ! Mais je ne tiens pas à vous gâcher toutes les somptueuses surprises que cette saison trois vous réserve, je ne le me pardonnerai jamais autrement.

Pour ce qui est mon tandem favori de la série, qui représente aussi indéniablement mon duo chouchou de tous les temps tout couples fictifs confondus, à savoir Anne et Gilbert, ces deux-là m'auront fait vivre de sacrés ascenseurs émotionnels au cours de cette troisième saison. J'ai bien failli y rester tant l'équipe scénaristique est parvenue à maintenir le suspens les concernant, et ce jusqu'au bout du bout ! Cependant, je leur pardonne mille fois sans aucune hésitation pour toutes les frayeurs qu'ils m'ont causée parce que leur admirable complicité, leur saisissante alchimie est tout bonnement. Ces deux-là sont faits pour être ensemble, il n'y a pas de doute à avoir. Pour ma part, je chéris ce ship de tout mon être. THEY ARE DEFINITELY ENDGAME (oui, en majuscules, en rouge, souligné et en gras pour que le message passe plus vite).

En bref, j'ai quitté mon couple favori Anne et Gilbert (Shibert pour les fans hardcore dont je fais résolument partie) ainsi que le reste des habitants d'Avonlea le c½ur lourd mais aussi empli de félicité et d'un amour débordant et incommensurable à l'égard de ce superbe microcosme de verdure, de magie et de vitalité. Par fidélité pour cette époustouflante série, je garde toujours espoir qu'elle soit reprise par un autre diffuseur et ainsi renouvelée pour une saison quatre qui serait assurément légitime au vu de tout le potentiel encore non développé des arcs narratifs que les showrunners ont dû clore dans la précipitation (mais avec toujours autant de minutie et de soin par respect pour la fandom et le reste des téléspectateurs) ; mais en attendant, le dénouement de cette saison trois m'a fait l'effet d'une page qui se tourne, d'un énième chapitre entier de ma vie qui s'achève afin de laisser la place à une nouvelle histoire qui commence déjà à s'écrire sans que j'en prenne forcément conscience pour le moment. Je croise fort les doigts pour qu'Anne with an E ait la suite qu'elle mérite. S'il y a bien une chose que cette série m'a inculquée, c'est qu'il faut croire aux miracles car ils existent, ils sont présents tout autour de nous sous de multiples formes et expressions. Donc à mes yeux cette sorte de mettre d'adieux équivaudrait plus à un au revoir tout ce qu'il y a de plus temporaire. De toute manière, quoiqu'il advienne, nos c½urs à Anne et moi resteront à tout jamais accrochés. Kindred spirits forever. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

PS : Promis, je vous posterai également mon avis sur les saisons 1 et 2. C'est en cours de rédaction !

FICHE SERIE : Anne with an E - Saison 3
Source gif : Broken inside (we♥it).
Tags : Fiche série, Anne with an E, Saison 3 ♥, adaptation de roman, 2019, Moira-Walley Becket, Anne aux pignons verts, Lucy Maud Montgomery, Drame, cheminement, imagination, intelligence, poésie, féminisme, tendresse, bonheur, liberté d'expression, discrimination, tolérance, espoir, miracle, Famille ♥, Amitié ♥, Amour ♥., Amybeth McNulty, Lucas Jade Zumann, Geraldine James, R.H. Thomson, Coup de foudre ♥
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#Posté le samedi 11 janvier 2020 10:05

Modifié le samedi 18 janvier 2020 09:46

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T4 : L'Abbaye d'ébène

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T4 : L'Abbaye d’ébène

• TITRE V.O. : Spellslinger, book 4 : Soulbinder.
• AUTEUR : Sébastien de Castell.
• ANNÉE : 2018 (CANADA, USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, érudition, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement...
• PAGES : 480.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 5 : ici.

Personne n'a jamais trouvé la mystérieuse Abbaye d'ébène. Cela n'empêche pas Kelen de partir à sa recherche. Son espoir : y trouver un remède contre le mal qui le ronge. En chemin, son complice, l'infernal Rakis, tombe dans une embuscade. Désormais seul, Kelen pourra-t-il sauver celui qui est devenu son meilleur ami... sans l'aide de Furia, la vagabonde, à qui il a tourné le dos ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de L'Abbaye d'ébène ou un tome quatre que j'étais absolument surexcitée de découvrir. Je remercie du fond du c½ur les éditions Gallimard Jeunesse pour cette magnifique surprise qu'ils m'ont faite là ainsi que pour leur remarquable travail éditorial, que ce soit avec cette extraordinaire saga qu'est L'Anti-Magicien ou avec le reste de leurs parutions. Une fois de plus, je n'ai pas été déçue ! En effet, ils nous délivrent un vrai travail de professionnels en matière d'objet-livre, comme d'habitude j'ai envie de dire. Sérieusement, cette couverture tout en surbrillance et en reliefs si agréable au toucher (je me suis permise de palper, caresser cette petite merveille pour vous grâce à l'exemplaire papier que j'ai en ma possession) n'est-elle pas juste absolument somptueuse ? Même vous en la voyant simplement sur votre écran d'ordinateur qui ne lui fait pourtant guère justice, je suis sûre que vous serez d'accord avec moi. Très honnêtement, les illustrateurs à l'½uvre pour la version française de cette série littéraire du feu de Dieu ne cesseront jamais de m'étonner... Et la cerise sur le gâteau dans tout ça, c'est que, comme toujours, le contenu est résolument à la hauteur de son contenant ! Allez, j'arrête de me perdre dans le méandre des innombrables éloges que je fais à chaque fois à cette série livresque d'exception, direction une abbaye franchement pas comme les autres, vous n'allez assurément pas en revenir !

Bon, je mets mes gros sabots et j'annonce d'emblée la couleur : ce quatrième tome est très probablement, pour ne pas dire certainement, mon préféré de la hexalogie pour le moment, même si c'est également celui qui m'a fait le plus souffrir (la sado-maso, le retour !). Vous l'aurez compris avec la désignation "quatrième tome" et ce mot fort intelligent qu'est "hexalogie" (j'adore chercher du vocabulaire nouveau pour enrichir mes chroniques, je trouve cela passionnant - fin de la parenthèse) qu'on en est déjà au quatrième tome sur six de cette série de bouquins si chers à mon c½ur (quelle tristesse...) et l'auteur donne le ton dès le départ : on en est désormais au début de la fin et on peut ainsi dire que les choses sérieuses commencent enfin. Cela peut sembler dingue mais, de mon côté, plus j'avançais dans l'intrigue complètement ahurissante de L'Abbaye d'ébène, plus j'avais la sensation incontestablement dérangeante, perturbante que tout ce que j'avais vécu auparavant, tout ce que j'avais traversé comme épreuves insoutenables auprès de mes personnages adorés n'avait été en réalité qu'une mise en bouche pour nous préparer à ce qui allait suivre. Sacrée mise en bouche dans ce cas, extrêmement savoureuse au demeurant, je le sais bien ! Et pourtant, cet opus-ci m'a juste ravagée, m'a purement et simplement donné des envies de meurtre, de laisser ma propre ombre au noir me submerger et de faire un véritable carnage (je vous assure que je suis tout à fait capable de cela dans mes plus mauvais jours...). Pour être tout à fait honnête avec vous, je ne sais pas encore (et je ne le saurai probablement jamais) comment je vais faire pour me remettre de cette lecture qui fut tout ce qu'il y a de plus dévastatrice pour mon petit c½ur sensible et meurtri. Très sincèrement, il m'est pour ainsi dire impossible de décrire les effets (autant mettre directement le mot au pluriel) que ce roman a eus sur moi. Le mieux que je puisse affirmer, c'est qu'il a sans aucun doute possible fait vaciller toutes mes fondations, tout ce que je pensais être certain avec cette saga. Avant toute chose, il m'a fait voir les choses et en particulier certains protagonistes de l'histoire sous un tout autre angle. L'auteur est selon moi un authentique marionnettiste : il nous amène là où il souhaite que l'on soit, il manipule et provoque nos émotions les plus extrêmes à loisir et sans aucun scrupule et il nous laisse à ramasser à la petite cuillère sur le bord de la route à la fin. Un véritable petit génie de l'écriture doublé d'un sadique sans nom. Enfin là, j'exagère clairement, car au fond, Sébastien de Castell ne fait que nous révéler l'immense cruauté de ce monde, autant celui de Kelen que le nôtre, et il nous montre les diverses routes d'abnégation et de courage qu'il nous est possible d'emprunter pour en faire un meilleur endroit et pouvoir encore se regarder dans le miroir chaque matin. Je n'irais pas jusqu'à vous garantir que Sébastien de Castell est un berger guidant ses brebis égarées, autrement dit nous ses fervents lecteurs, mais on n'en est franchement pas loin. Je suis sûre vous voyez l'idée car je ne fais que vous le rabâcher depuis ma chronique du premier tome que, si Kelen est un anti-magicien, son créateur est quant à lui le magicien par excellence. Sorcier des mots, enchanteur des valeurs, ensorceleur du c½ur et de l'âme. Pour ma part, j'ai totalement succombé à ses charmes et autres concoctions qui rendent L'Anti-Magicien si unique en son genre et absolument extraordinaire à lire.

Pour ce qui est des personnages, les membres de notre trio de choc voient leurs chemins se séparer dans ce tome-ci et autant vous dire que cette séparation forcée fut extrêmement rude à vivre de mon côté. J'ai notamment eu un mal de chien à couper le cordon avec ma Furia Perfax d'amour aka ma maman spirituelle. Je pense que cette dernière ne se perçoit pas du tout comme une potentielle mère et pourtant, j'ai l'impression que c'est ce type de lien résolument fusionnel, de respect et d'affection filial qui l'attache à notre petit Kelen qui devient au fur et à mesure de la saga et plus particulièrement dans L'Abbaye d'ébène un homme remarquable, j'en suis même persuadée. En effet, cette façon dont Kelen a de se rappeler Furia et ses préceptes, d'appliquer les leçons fondamentales qu'elle lui a enseignées et de s'imaginer ce qu'elle dirait dans telle ou telle situation critique m'a émue à un point que vous ne soupçonnez même pas. Dans ce quatrième tome, Sébastien de Castell fait clairement la distinction entre la relation qui unit notre honorable héros à son indescriptible et irremplaçable familier qu'est Rakis et celle qu'il partage avec notre baroudeuse du tonnerre et cela nous permet de pleinement prendre conscience de l'importance que ces deux-là ont dans la vie, dans le parcours et dans les choix réalisés par notre nouvellement Argosi au summum de son évolution. Pour la première fois, je ne voyais plus ces trois personnages comme un noyau compacte et indivisible mais plutôt comme deux électrons chacun reliés à un centre névralgique, à savoir Kelen. La complicité dont il jouit avec l'un comme avec l'autre est singulièrement différente, elle a une autre couleur et un autre visage mais elle n'en est pas moins authentique et splendide pour autant. L'auteur est véritablement parvenu à construire des personnages profondément intenses et beaux dans leur pléthore d'imperfections, qui ne versent certes pas dans le sentimentalisme de prime abord mais qui connaissent la saveur et la préciosité de l'Amour avec un grand A, celui que l'on éprouve pour ceux qui comptent vraiment et qui ne nous quitte jamais, et ce malgré la distance et l'absence. L'Anti-Magicien, c'est de l'explosivité et de grandes frayeurs à foison mais il y a toujours une superbe philosophie de vie qui se cache derrière. Je dirais sans trop me tromper que c'est une saga tout ce qu'il y a de plus complète et entière, et ce tant au niveau rebondissements, action à gogo et feux d'artifice émotionnels qu'au niveau humain et voie vers la maturité. Ce serait la cinquième voie des Argosi, celle de l'Argosi de Castell en tout cas. La voie du Chemin de la magie pernicieuse qui instruit, en somme. Je sais, je sais, j'invente même des noms d'Argosi qui en jette (oui, ça va les chevilles, je vous assure), mais le travail et l'univers de cet auteur sont si inspirants qu'il est difficile de ne pas se laisser porter par l'imagination débordante et presque miraculeuse de ce dernier. En tout cas, pour en revenir à mon Kelen-chou chéri qui se retrouve "seul" pour la toute première fois, je dirais très honnêtement qu'il m'a BLUFFÉE plus que jamais. Je me répète tel un disque rayé quand on en vient à lui mais j'aime ce garçon grand homme en devenir de tout mon être. Il a toujours le don d'utiliser ses indéniables qualités à très bon escient, même s'il ne nous en donne pas l'impression de prime abord (comme son "papa" Sébastien de Castell, il arrive à chaque fois nous mener à la baguette avec un brio et un culot qui force l'admiration), et surtout, SURTOUT, il sait tirer parti de ses pires défauts. Je reformule car m'est avis que ce que je viens d'écrire n'est pas très clair : il parvient à transformer ses défauts en force, à puiser le meilleur de chacun d'eux au lieu de s'apitoyer sur ce qui "ne va pas" chez lui. Il se débrouille comme il peut et il avance en faisant de ses chaînes qui l'entravent des armes pour le rôder face à l'existence et aux très nombreuses mauvaises surprises que cette dernière peut lui réserver. En clair, sous ses airs de petit garçon désespéré qui en appelle invariablement à ses ancêtres qu'il méprise (et ce à juste titre, rassurez-vous) dès qu'une situation qui paraît être inextricable au commun des mortels se présente, Kelen est un véritable badass en puissance et je suis juste TELLEMENT FIÈRE DE LUI. I'm a proud mama, guys ! ♥ (ou plutôt big sister, ce serait plus cohérent au vu de l'âge de ce grand garçon...) Un autre personnage qui fait désormais partie de mes favoris et que j'espère retrouver au fil des deux prochains tomes, c'est celui de Butelios. C'est le nouveau personnage introduit dans ce tome qui m'a le plus marquée. Je me suis en effet immensément identifiée et attachée à lui, il est l'empathie et la gentillesse incarnées. Comment ne pas l'adorer ? Je ne vous en dirai pas plus à son propos, si ce n'est que JE LUI SOUHAITE TOUT LE BONHEUR DU MONDE. C½ur sur mon Butelios d'amour ! ♥

Pour conclure, je dirais que L'Abbaye d'ébène est un roman qui m'a donné sérieusement envie de pleurer toutes les larmes de mon corps face à l'injustice criante de ce monde fictif auquel pourtant j'appartiens et crois de toutes mes forces, vis-à-vis duquel je me sens profondément concernée et impliquée dans son avenir, dans son combat contre l'obscurantisme et la haine de la différence d'autrui et dont les tenants et aboutissants me tiennent réellement à c½ur. Pour faire bref (haha, ce n'est clairement pas l'habitude de la maison mais on va essayer !), ce quatrième tome est à mon sens un volet charnière, déterminant pour la suite qui s'annonce définitivement épique et bouleversante. J'ai omis de le mentionner exprès dans la chronique afin de ne pas vous gâcher la surprise mais ce qui m'a avant tout plu avec cet opus juste démentiel, c'est que nous avons ENFIN plus d'explications concernant l'ombre au noir qui ronge le visage de notre cher ami Kelen même s'il reste encore une inconnue ESSENTIELLE (du moins à mes yeux) à ce propos afin de maintenir le suspens jusqu'au bout. Une chose est sûre, l'attente jusqu'en avril 2020 pour avoir le tome cinq, autrement dit le Saint Graal, de cette saga d'exception entre mes mains va être sacrément longue et je vais effectivement la ressentir comme une véritable torture ! A ce stade-là, c'est digne de la cruauté sans commune mesure des Jan'Tep de nous faire patienter comme cela ! Plus sérieusement, je remercie un milliard de fois Sébastien de Castell et les éditions Gallimard Jeunesse pour cette souffrance endurée dans ce tome-ci qui en vaut franchement la peine et dont j'ai tiré des enseignements salvateurs. Juste MERCI. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service de presse, Gallimard Jeunesse, L'Anti-Magicien, Sébastien de Castell, 2018, 2019, Littérature canadienne, Littérature américaine, Fantasy, L'Abbaye d'ébène, Tome 4 ♥, Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, érudition, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement, Coup de foudre ♥
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