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3 articles taggés intrigues de cour

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FICHE LECTURE : Ash Princess - T1

FICHE LECTURE : Ash Princess - T1
• AUTRICE : Laura Sebastian.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Young Adult, fantasy.
• THÈMES : Empire - Royauté - Esclavage - Soumission - Intrigues de cour - Complots - Vengeance - Courage - Ingéniosité - Rancune - Rage - Magie - Romance - Triangle amoureux - Danger - Menace - Guerre - Violence - Cruauté - Suspens - Divinités - Foi - Espoir...
• PAGES : 528.

Theodosia avait six ans quand son pays a été attaqué, et quand sa mère, la Reine du Feu, a été assassinée sous ses yeux.
Dix ans ont passé. Dix ans à vivre sous le joug du Kaiser, ses tortures incessantes, son régime de terreur. Dix ans qu'elle n'a pas prononcé son véritable nom. Theodosia s'appelle maintenant Thora, Princesse de Cendres.
Le jour où le Kaiser la force à exécuter son dernier allié, celui qu'elle voit comme son unique chance de survie, Theodosia ne peut plus ignorer sa rage vengeresse. Elle se lance dans une intrigue où la séduction cache des crimes de sang, où les amitiés ne servent plus qu'à une chose : regagner son pouvoir.

Incapable de déterminer à qui elle peut vraiment se fier, Theodosia va apprendre jusqu'où elle est prête à aller pour venger sa mère, regagner son peuple et reprendre son titre de reine.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un premier tome de saga qui a fait beaucoup parler de lui au moment de sa sortie, autant en bien qu'en mal par ailleurs, à savoir Ash Princess de Laura Sebastian. Je préfère vous annoncer d'emblée la couleur : je fais, pour mon plus grand bonheur, partie de ceux qui ont aimé ce roman et qui l'ont même diantrement apprécié !

Commençons par ce qui "fâche" avec ce récit : l'intrigue n'est absolument pas originale. Elle ne révolutionne en effet en rien les genres de la fantasy médiévale et/ou orientale et du Young Adult. Parmi ses principaux ingrédients, nous pouvons ainsi compter : des oppresseurs et des oppressés, un personnage principal dans la tourmente qui doit reprendre possession de son identité et de son destin, une rébellion qui fomente... En clair, rien de nouveau sous le soleil. Mais figurez-vous que cela ne m'a in fine dérangé que peu ou prou parce que je n'attendais pas de ce titre un grand chamboulement. J'escomptais une histoire qui reprenne certes des schémas narratifs vus et revus mais bien écrite et ce fait addictive et c'est pile poil ce que j'ai obtenu.

En réalité, les 150 premières pages ont eu du mal à passer mais je peux vous assurer qu'une fois franchi ce cap, on se sent totalement immergé dans le récit et l'on se retient franchement de le dévorer jusqu'au dernier point à la ligne histoire en outre de savourer la tension qui monte crescendo. Étant friande d'intrigues de cour, de complots et autres stratagèmes pour s'octroyer la couronne, j'ai eu droit à mon lot de frissons et de rebondissements qui m'ont laissée pantoise. Sans forcément faire preuve d'une ingéniosité et créativité folles, Laura Sebastian parvient à nous amener là où elle veut que l'on soit et ainsi a agréablement (ou non, tout dépend notre prise de position) nous surprendre. Pour ma part, je me suis véritablement laissée entraîner par la quête de justice et de liberté de Lady Thora/Theodosia quitte à me laisser avoir comme une bleue à certains moments et il me tarde désormais de vivre la suite de ses périlleuses et palpitantes aventures à ses côtés.

En parlant justement de Theodosia, beaucoup de lecteurs lui ont reproché sa naïveté et sa passivité. De mon côté, j'ai trouvé cela tout à fait normal qu'elle soit complètement recroquevillée sur elle-même et effacée au début du récit, après tout ce qu'elle avait vécu de profondément traumatisant depuis sa plus tendre enfance. Il m'aurait semblé tout à fait illogique qu'elle soit une authentique battante alors que l'on a tout fait pour qu'elle se sente comme une moins que rien et qu'elle oublie qui elle est depuis maintenant dix ans. Comme le dit si bien un autre personnage du récit, survivre est déjà une tâche bien assez ardue et c'est ce que Thora/Theodosia a fait pendant dix ans du mieux qu'elle a pu. Ce n'est qu'après avoir grandi et qu'on lui ait ouvert les yeux en faisant montre de loyauté et de soutien à son égard qu'elle pouvait enfin déployer ses ailes et renaître proprement de ses cendres. Qui plus est, je trouve que Theo est loin d'être une damoiselle en détresse tout au long du récit. Elle est effectivement vulnérable, mais elle sait se servir de ses atouts au bon moment et faire preuve de stratégie et d'intelligence quand il le faut. C'est un personnage qui se pose énormément de questions qui sont à mon sens tout ce qu'il y a de plus justifiées et qui montrent qu'elle fera une excellente souveraine le moment venu, si cela est la fin que l'autrice a choisi pour sa trilogie, ce que j'espère du plus profond de mon c½ur.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette critique livresque sans vous parler d'un élément essentiel de l'intrigue qui aurait dû m'agacer au plus haut point et que j'ai pourtant accepter, j'ai nommé mon trope détesté du triangle amoureux. Vous me connaissez sans doute bien maintenant, j'ai en horreur les love triangle, tout simplement parce que je considère qu'il est impossible de s'amouracher de deux personnes à la fois. Se sentir attiré, oui, mais tomber amoureux, non, c'est juste impensable pour moi. Et c'est ce que j'ai adoré dans ce roman-ci : l'autrice, par le biais de la narration assurée par son personnage principal, souligne bien que notre héroïne n'arrive pas à mettre de mots sur les sentiments troublants qu'elle éprouve pour nos deux protagonistes masculins, Soren et Blaise, et qui ne sont pas de la même nature au demeurant. À mes yeux, Theodosia ressent une attirance qui serait plus proche de l'amour romantique et passionnel pour Soren qu'elle se refuse (et à raison) là où la puissance affection qu'elle nourrit à l'égard de Blaise est beaucoup plus motivée par un certain souci de loyauté vis-à-vis de souvenirs d'enfance partagés et de leur nation commune. À leur manière bien distincte, Soren et Blaise incarnent de parfaites allégories de leur royaume et peuple respectifs, les Kalovaxiens conquérants et avides de pouvoir et de sang (à ne pas tous mettre dans le même panier cependant) d'un côté et les Astréens exsangues et réclamant vengeance de l'autre. De cette façon, le triangle amoureux, à défaut d'être tout à fait justifié (car je déteste toujours autant ce schéma narratif malgré tout), est pour ainsi dire utile et compréhensible : il permet de mieux mettre en exergue les conflits politiques et débats moraux longuement abordés dans le récit. Et puis surtout, j'aime ce triangle parce qu'il n'en est justement pas véritablement un (je suis parfaitement cohérente dans mon propos, je sais).

En conclusion, je dirais que si vous recherchez un roman de fantasy Young Adult à l'intrigue bien ficelée, à la réflexion mature et intelligente sur des thématiques telles que la colonisation ou encore la religion et à l'univers bien construit - dont je suis pour ma part impatiente d'explorer plus avant les confins dans les tomes deux et trois, alors je ne peux que chaudement vous recommander Ash Princess. Ajoutez à cela une héroïne courageuse et attachante qui connaît une sacrément belle évolution et, dans l'ensemble, des personnages masculins et féminins tout ce qu'il y a de plus attirants (ou révulsants en fonction) et complexe et il y a de quoi être doublement conquis ! Attention cependant à ne pas vous brûler, les braises sont en effet encore chaudes et ne demandent qu'à s'enflammer de nouveau... ★★★★(★)

Nanette ♥

« Voici dix ans que ma mère a été assassinée, et je voudrais pouvoir te dire que la douleur s'apaise avec le temps, mais ce n'est pas vrai. Je ne pense pas que je pourrai jamais m'habituer à respirer dans un monde où ma mère, elle, ne le peut plus. »
Tags : Fiche lecture, éditions Albin Michel, Collection Wiz, Littérature américaine, Laura Sebastian, Ash Princess, Tome 1 ♥, 2018, Young Adult, Fantasy, Empire, Royauté, Esclavage, Soumission, intrigues de cour, complots, vengeance, courage, ingéniosité, rancune, rage, magie, romance, triangle amoureux, danger, menace, guerre, violence, cruauté, suspens, divinités, foi, espoir, Excellente lecture !
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#Posté le samedi 05 septembre 2020 02:57

Modifié le dimanche 18 octobre 2020 15:23

FICHE LECTURE : Le Mouron Rouge

FICHE LECTURE : Le Mouron Rouge

• AUTRICE : Baronne Orczy.
• ANNÉE : 1905 (parution d'origine) ; 2018.
• GENRE (S) : Historique.
• THÈMES : Mystère, héros, justicier, ingéniosité, déguisement, Révolution française, Terreur, tribunal révolutionnaire, guillotine, aristocratie, citoyens, danger, courage, bravoure, héroïsme, Angleterre, intrigues de cour, aventure, affrontement, amitié, dévotion, respect, serment, galanterie, amour, roman de cape et d'épée, grand classique, suspens...
• PAGES : 320.

7,80¤.

1792. Paris est aux mains des révolutionnaires, qui vouent les aristocrates à la geôle ou à la guillotine. Un chevalier anglais se donne pour mission de leur épargner la mort en facilitant leur évasion outre-Manche. C'est le baron Percy Blakeney, champion du travestissement et as de la rapière, qui agit sous le nom de « Mouron rouge ». Même son épouse, une actrice française expatriée, ne sait rien des manigances de son mari et de ses téméraires lieutenants. Jusqu'au jour où son frère est enlevé, menacé d'être tué si elle ne révèle pas au Comité de salut public l'identité du comploteur... L'agent Chauvelin, patriote fanatique, est quant à lui prêt à tout pour démasquer le Mouron rouge... Coups de théâtre, passion et trahison : aucun des ingrédients du genre ne fait défaut à ce fleuron du roman de cape et d'épée, à mi-chemin entre Dumas et Paul Féval.

L'AUTRICE : Singulière destinée que celle de la baronne Emmuska Orczy, née en 1865 au c½ur de l'Empire austro-hongrois, au sein d'une riche famille férue de musique. Exilée à Londres, elle entame une intense vie mondaine et publie des nouvelles policières à la Conan Doyle. Mais c'est à Paris qu'elle a l'intuition de la saga du Mouron rouge (1905), épopée contre-révolutionnaire en dix tomes, adaptée à la scène comme à l'écran, dont le succès ne se démentira pas jusqu'à sa mort en 1947.

ஜ MON AVIS : Face à la lame sans merci de l'affamée Dame Guillotine, le seul rouge versé...

Tout d'abord, un grand merci aux éditions L'Archipel pour ce bel envoi qui m'intriguait beaucoup. En effet, la saga à succès du début des années 1900 Le Mouron rouge m'était tout à fait inconnue avant cette sublime réédition en poche, à la couverture dont le ciel est saturé de rouge, ce qui me fait grandement penser au danger que court notre intrépide héros so british tout au long de cette première aventure sur papier, alors que le Scarlet Pimpernel (surnom original du héros) né sous la plume de la fascinante Baronne Orczy n'a pas été que le fleuron de la mode de la cour anglaise de la fin dix-huitième siècle.

Ce héros sans peur et sans reproche s'est vu, suite à ses florissantes et palpitantes intrigues en romans, star de cinéma, de comédie musicale et même de feuilletons télévisés ! Ce n'est pas rien tout de même ! Sir Percy Blakeney a eu sacrément la côte au vingtième siècle et je remercie grandement les éditions L'Archipel de redonner un second souffle à sa réputation à notre époque en publiant dans leur catalogue ce grand classique du roman de cape et d'épée, cette fois au temps de la sanglante Révolution française.

C'est amusant tiens, ce combat rouge contre rouge. Le rouge de la fleur dite du mouron, une fleur écarlate à la jolie et plaisante forme d'étoile, contre le rouge de la fleur de la cocarde tricolore, le rouge de la hampe à laquelle pend le drapeau de la République française, flottant au vent comme pour mettre un pied de nez à ces Anglais et ces Autrichiens royalistes, impérialistes, ennemis numéro 1 avec les Aristocrates à la lanterne qui abreuvent nos sillons, le rouge enfin de la Terreur et de la mère guillotine.

Guillotine que, par ailleurs, la Baronne Emmuska, appelée Emma sur le sol français, personnifie très bien. Aux yeux de personnages odieux comme Chauvelin (qui a été incarné par Ian McKellen, j'adorerais voir ça tiens !), représentant hautain et sans pitié (la Baronne le souligne à de nombreuses reprises, c'est son trait de caractère principal), la bien-aimée guillotine mérite bien de se nourrir du sang des traîtres.

Le sang de la violence, de la brutalité qui fait froid dans le dos, des Révolutionnaires embrigadés d'un côté, et le rouge de la lutte sans répit pour l'Humanité et la liberté, pour la décence de l'Homme et sa solidarité de l'autre, donne au roman son atmosphère et sa couleur si singulière.

Bien que née un siècle presque après ces événements drastiques du passage d'un monde ancien de royauté et de privilèges à celui d'un monde soit-disant nouveau des Droits de l'Homme, qui s'érige dans l'injustice et le bain de sang, la Baronne Orczy a elle aussi connu, dès son plus jeune âge, la haine que le petit peuple porte à ces "damnés aristos" et ce que cette haine viscérale peut les pousser à faire. Traumatisée par ce passé qui ne passe pas dans sa mémoire, si l'on met en lumière le récit des aventures de Percy Blakeney en sachant ce que l'autrice a vécu, cette façon de peindre d'un côté les braves Anglais et de l'autre les vils Français ne nous surprend guère. Emmuska, appelons-là par son si joli et exotique prénom, s'est effectivement aussi nourrie du matériau de son histoire pour teinter son récit de rouge éclatant, ce qui ne le rend que plus intense et crédible à nos yeux.

Cependant, si l'on pourrait penser le récit empreint d'un certain manichéisme, cela n'est assurément pas le cas pour moi. La réalité s'offre à nous : le Comité de Salut Public, des personnalités telles que Robespierre, Marat ou Danton, ne se souciaient guère des hommes, femmes et enfants ; de l'être humain dans son essence même. A partir du moment où la personne était accusée d'être née avec une cuillère en argent dans la bouche, les têtes roulaient et on s'en donnait à c½ur joie.

Il n'y a pas de billevesées dans ce que la Baronne Orczy nous raconte. Certes, elle a romancé avec sa plume féministe, séduisante, mordante et appelant d'un cri qui s'échappe des pages au respect de ces "Droits de l'Homme" ce pan sombre de l'Histoire en inventant les ruses et astuces extraordinaires de Percy Blakeney pour échapper à la Dame guillotine et à ses adorateurs.

De quoi faire briller nos yeux, de la façon semblable dont ces derniers sont captivés et scintillants lorsqu'on lit Les trois Mousquetaires de Dumas et les péripéties de ces derniers au temps de Richelieu et de Louis XIII. Ce que je puis vous assurer, c'est que l'autrice ne triche pas, qu'elle nous livre une histoire pleine de rebondissements, de frayeurs, de vertus héroïques et sacrées, enracinées dans l'Homme profondément bon ou qui devrait aspirer à l'être, mais cependant elle n'enjolive pas l'atroce réalité de ce temps-là, elle ne la dénature pas.

Au contraire, dès les premières pages, cette dernière nous est balancée brute de pomme avec un bourreau qui tranche une tête sur une place publique qui semble impossible à franchir pour les aristocrates, dont c'est pourtant l'échappatoire afin de pouvoir sortir des portes de Paris, Paris l'ensanglantée, Paris la terrorisée. Mais tromper habilement l'ennemi, c'est le grand art de Percy Blakeney, mesdames et messieurs.

Ce grand homme dégingandé m'a impressionnée car non seulement, il est un maître du déguisement et a réussi à me berner comme un bleu à chaque nouveau personnage pour lequel il se faisait passer, mais surtout il a à c½ur de protéger ceux qui ne peuvent pas se défendre et qui ont besoin de lui, de sa malice et de son cran, ici les aristocrates français piégés dans les méandres de la Terreur, qui n'épargne personne et établit des procès sommaires et qui n'en sont guère.

Sous ses apparences de benêt nonchalant se cache un c½ur de lion en or massif, une âme de meneur de gentlemen aux nobles intentions et à la jeunesse insouciante, doublé d'une grande sensibilité. Bref, Percy Blakeney a de quoi charmer tous les médias et plaire au plus grand nombre, difficile de lui résister.

Et à son bras, la "femme la plus fine d'Europe", j'ai nommé Marguerite Saint-Just. Expatriée anglaise, Marguerite est dans ce récit l'avatar de la citoyenne fidèle à sa patrie et à ses élans de liberté et d'égalité entre les peuples et qui cependant réprouve en son âme et conscience la barbarie de ses compatriotes. La splendide et éblouissante Margot incarne la révolutionnaire modérée, celle qui veut faire avancer les différents membres de la société main dans la main sans que celles-ci soient couvertes du sang d'innocents.

Marguerite est un personnage exquis et de femme extrêmement intéressant. De prime abord, elle m'a fait très mauvaise impression car, à l'image des nobles français assez effacés de ce récit, son orgueil borné la rend désagréable et presque agaçante. Or, Marguerite va connaître une belle évolution au fur et à mesure qu'elle va réaliser que son esprit raffiné n'est pas si perspicace qu'elle ne le croyait.

De la femme qui cherchait à combler son c½ur de l'amour sans bornes d'un homme lui étant dévoué des pieds à la tête, la jeune femme-enfant, en réalité encore bien fragile et incertaine dans ses sentiments et dans ses idées, va s'épanouir avec cet amour grandissant en elle, cet amour pour son respectueux mari et pour son combat, de la femme qui attend d'être servie, Marguerite deviendra celle qui se salira les mains et la tenue et qui prendra tous les risques, sans délai, pour protéger ceux qu'elle aime.

Qui plus est, son attachement vital et débordant d'amour à son frère, Armand Saint-Just (à ne pas confondre avec Louis Antoine de Saint-Just, dit « L'Archange de la Terreur », qui a véritablement existé, lui), ainsi qu'à la mignonne petite Française Suzanne, sa s½ur de c½ur de couvent, ne la rend que plus touchante et plus belle. Cette façon dont la Baronne a de peindre l'âme et les tourments du c½ur d'une femme, sa fragilité et sa grande force à la fois, donne à ce premier tome une valeur d'autant plus précieuse.

Pour conclure, le premier tome phare de la rivalité du héros vénéré par les Anglais du Mouron rouge se sera révélé plein de surprise et de richesse pour moi. J'ai grandement apprécié cette lecture, qui m'a fait faire des aller-retours constants entre une France qui se construit sur la ranc½ur et l'effroi et une Angleterre élégante et vertueuse, digne de tous les éloges.

On sent que la Baronne Orczy a grandement apprécié son exil à Londres, où est d'ailleurs né son charmant héros, si je ne m'y trompe pas. Tout comme la Baronne à la genèse de sa grande ½uvre d'aventure, de sentiments profonds et complexes et de lutte entre le gentil et le vilain, j'ai vu de mes propres yeux le grand gaillard Percy, vêtu de la plus fine dentelle et du complet le plus chic d'Angleterre, au coin du trottoir, face à l'aigri et rêche Chauvelin et à ses yeux perçants, inquisiteurs et intimidants de renard (c'est méchant pour les renards, sniff), ils étaient palpables, ils étaient réels.

J'espère de tout c½ur que les éditions L'Archipel publieront la suite des histoires de Sir Blakeney chez eux, car il me tarde de retrouver cette ligue de personnages et de savoir ce qu'ils sont devenus ! Je croise les doigts pour que cela se fasse et je remercie encore mille fois L'Archipel pour ce savoureux envoi, j'ai été conquise, c'est le mot !

... sera celui provocant d'une fleur taquine de justice.

« Le c½ur d'une femme est un problème si compliqué à résoudre ; il n'est pas jusqu'à son possesseur qui ne soit souvent incapable de trouver la solution de cette énigme. »
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Editions l'Archipel, 2018, 1905, Baronne Orczy, Roman historique, Mystère, héros, justicier, ingéniosité, déguisement, Révolution française, Terreur, tribunal révolutionnaire, guillotine, aristocratie, citoyens, danger, courage, bravoure, héroïsme, Angleterre, intrigues de cour, aventure, affrontement, amitié, dévotion, respect, serment, galanterie, amour, roman de cape et d'épée, grand classique, suspens
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#Posté le dimanche 28 janvier 2018 16:07

Modifié le vendredi 09 février 2018 15:29

FICHE LECTURE : Sissi, impératrice malgré elle

FICHE LECTURE : Sissi, impératrice malgré elle

ROMAN HISTORIQUE | 2017 | ALLISON PATAKI | ROMANCE, FAMILLE ROYALE, COUPLE MYTHIQUE, DRAME, INTRIGUES DE COUR, ARISTOCRATIE, NOBLESSE, SOUVERAINS,-AMOUR, DESTIN, INDÉPENDANCE, CONFLITS, COURAGE, APPRENTISSAGE, INSPIRE D'UNE HISTOIRE VRAIE, FIGURES HISTORIQUES, FEMME EMBLÉMATIQUE, LÉGENDE, LIBERTÉ, ÉTIQUETTE, FOUGUE, PASSION...
528 pages | 24¤.

➜ 1853. Au palais des Habsbourg, à Vienne, l'empereur François-Joseph peut s'enorgueillir de la puissance de son empire, qui couvre une grande partie de l'Europe. Jeune, riche et séduisant, il est en âge de se marier.
Elisabeth, que l'on surnomme Sissi, n'a que quinze ans quand elle rencontre pour la deuxième fois son cousin François-Joseph, à qui sa s½ur aînée est promise.
Mais l'empereur, aimanté par la beauté saisissante de Sissi, son charme rafraîchissant et son esprit vif, décide de porter sur elle son dévolu. C'est elle et elle seule qu'il épousera ! La jeune femme n'a alors aucune idée des épreuves qui l'attendent à la cour...
Sissi, impératrice d'Autriche et reine de Hongrie, n'a cessé de fasciner depuis que Romy Schneider lui prêta ses traits au cinéma. Avec ce roman, Allison Pataki fait découvrir sous un jour nouveau sa tumultueuse histoire d'amour.

« Peut-on imaginer destin plus romanesque que celui de Sissi ? Un matériau de rêve pour une romancière de talent. »
Kirkus Reviews

« Foisonnant et romantique : un roman que vous allez adorer ! »
Mary Higgins Clark

L'AUTEURE : Fille d'un ancien gouverneur de l'Etat de New York, diplômée de l'Université de Yale, Allison Pataki, née en 1984, a collaboré au New York Times, à USA Today et au Huffington Post. Elle a été productrice de télévision avant de se consacrer à plein temps à l'écriture. Ses romans ont été traduits en douze langues. Elle vit à Chicago avec son mari.

FICHE LECTURE : Sissi, impératrice malgré elle
Aujourd'hui, on va s'attaquer à du costaud, à savoir : le mythe de l'Impératrice Sissi. Dans un premier temps, je tiens à remercier du fond du c½ur les éditions L'Archipel pour ce premier service de presse avec eux. Ils ne se sont pas moqués de moi (en même temps, ce n'est jamais le cas, peu importe la maison d'édition) avec ce superbe ouvrage reçu une semaine avant la sortie nationale, très souple et agréable à tenir en main, de l'objet-livre comme je les aime,-où on se retrouve aimantés à cette couverture raffinée, romantique, très princière et royale. En clair, mon petit c½ur de lectrice fana de romans historiques saupoudré de drame et d'une pincée de romance aurait dû être gâté. Sauf que cette savoureuse mayonnaise n'a pas très bien prise avec moi et j'en ressors troublée, confuse. Je tiens à préciser qu'avant de plonger dans ces pages très aérées et aux caractères à la proportion parfaite (alléluia pour mes yeux à lunettes), je n'avais pas vu la fameuse trilogie Sissi qui a rendu Romy Schneider et le couple impérial Sissi/Franz iconique. J'avais juste vu en des temps forts reculés un Secret d'histoire consacré à l'Impératrice bavaroise, et mes épars souvenirs, ainsi que la passion de ma maman chérie pour la trilogie cinématographique qu'elle a vu une quarantaine de fois au moins (dont une en italien durant ma lecture, c'est fou ça !), m'ont permis de ne pas patauger dans la semoule.

FICHE LECTURE : Sissi, impératrice malgré elle
Cependant, malgré le fait que Sissi et François-Joseph soient résolument des figures historiques, j'ai essayé au mieux durant ma lecture de me placer dans l'optique que cette oeuvre était un roman, c'est-à-dire qu'elle pouvait à une échelle plus ou moins large (et ici, il s'agit de BEAUCOUP) de la réalité. Néanmoins, cela reste un roman soit une oeuvre de fiction qui nous présente le point de vue de l'auteure sur ses connaissances, son imagination, et comment elle remanie ce qu'elle sait à sa sauce afin de créer quelque chose de nouveau, d'inspiré, et qui inspirera ensuite l'imaginaire de quelqu'un, en premier lieu le lecteur. Cela n'a pas été facile, mais j'ai su me prêter au jeu et me laisser conter l'histoire légendaire.

FICHE LECTURE : Sissi, impératrice malgré elle
Celle de l'esprit sauvage d'Elisabeth en Bavière sous un éclairage nouveau. Seulement voilà : si la sauce était onctueuse, de par l'écriture et le talent (nos régions en ont aussi) bien affirmé d'Allison Pataki, de par le matériau historique qui me fascine, l'époque de l'intrigue (19ème siècle mon amour), elle m'a aussi laissée un goût doucereux et amer à la bouche. Je m'excuse d'avance si ma critique va vous sembler décousue, mais ce roman m'a fait perdre pied, voilà. Quand je termine un livre qu'il me tardait de lire, j'en pousse la plupart du temps un soupir de contentement, car on m'a fait chavirer le c½ur, on m'a apporté des valeurs, un message, des émotions, des expériences, qui m'ont fait grandir et qui ont également agrandi mon esprit. Et je quitte le livre comme je dirais au revoir au plus cher de mes amis,-le regard tendre et la larme à l'½il. Or, je me suis retrouvée une moue boudeuse aux lèvres, contenant ma frustration, avec le simple sentiment de Voilà, c'est fini. Ce livre avait tout pour me plaire, et pourtant j'ai l'impression d'être une vraie Grumpy Cat, boule de poils insatisfaite. D'un côté, je ne regrette pas cette lecture qui m'a bousculée, m'a fait sortir de mes idées préconçues et défié mes attentes. J'admire l'audace de l'auteure qui a amené son histoire là où elle le voulait, sans perdre en cohérence, dans un mouvement fluide sans égal.

FICHE LECTURE : Sissi, impératrice malgré elle
Offrant ainsi à notre Impératrice avide de liberté et d'amour poétique le désir le plus cher de son âme et de sa sensibilité violentée, de son c½ur meurtri. Face à cette tournure totalement imprévue des événements, au lieu de me laisser porter par la plume de l'auteure, de me laisser mener par le bout du nez jusqu'à adhérer complètement à son parti, j'ai érigé comme un mur de protestation. Ma volonté et ma vision des choses faisaient barrière hermétique à ce qu'Allison Pataki me proposait, ce qui se révélait au fur et à mesure des pages, et je suis restée en dehors du drame qui se jouait. Cette flèche de Cupidon n'a pas accédé à sa cible, et je me suis sentie comme trompée, trahie. Mes espérances ont été déçues et ce que j'ai trouvé navrant, c'est que les quelques pages entre les chapitres, qui constituent un flashforward, me l'ont tout de suite indiqué, tel un gros warning. J'aurais pu ainsi arrêter mon cheminement avec Sissi dès les cent premières pages, vu que je sentais venir gros comme une maison ce qui allait suivre et que je ne souhaitais pas que cela se produise. Cependant, Allison Pataki a accompli l'exploit de me garder avec son récit jusqu'à la dernière ligne, jusqu'à ce que la boucle soit bouclée. J'avais envie d'entendre cette auteure s'exprimer jusqu'au bout, de ne pas lui mettre un gros vent. Ce qui aurait été fort ingrat de ma part.

FICHE LECTURE : Sissi, impératrice malgré elle
J'avais l'intense volonté d'être compréhensive et à l'écoute, même si je n'étais pas d'accord. Je ne doute pas une seconde que ce livre saura trouver son lectorat, partisan de l'amour interdit, des héroïnes enflammées qui font fi des règles et des traditions trop rigides et périmées, des drames qui feront pleurer dans les chaumières, et qui s'indigneront face à une société trop patriarcale où le désir de Monsieur est roi et où tu te dois d'être belle et de te taire. Enfin, j'extrapole un peu mais je pense avoir bien résumer ce contre quoi ce livre se bat et ce qu'il véhicule. Ce que je reproche à l'héroïne dans ce livre, c'est d'avoir baissé les bras, de s'être in fine mis en retrait, avec pour maxime Vivons heureux, vivons cachés. Certes, son mari, son premier amour, se ment à lui-même, en pensant qu'un empereur se doit d'avoir une certaine virilité (bandes de machos, va), en se montrant distant, occupé par des affaires politiques à longueur de journées, en étant "trop fatigué" pour assouvir les désirs sexuels de son épouse la nuit (alors que lui l'a eu son orgasme) et en étant un gentil fils à maman par-dessus le marché.

FICHE LECTURE : Sissi, impératrice malgré elle
Cette dernière, n'en parlons pas ; elle va tant abuser de ses droits à "SA" cour (humhum) que c'en était indignant, insoutenable. Néanmoins,-l'amour et la tendresse de Franzi (appelons-le par son petit nom lui aussi) pour sa sublime Elisa était authentique et l'on sentait qu'il voulait se battre pour cela, qu'il l'a fait depuis le premier jour. Mais comment vous battre quand votre épouse a baissé les bras, et ce dès le départ ? Sissi était un esprit indiscipliné, charmant certes, mais je me suis in the end plus identifiée et attachée à son époux, bien qu'on nous en donne l'image d'un homme fatigué de son existence et qui se conforme à l'image peu flatteuse qu'on pourrait avoir d'un monarque/homme politique. Mais il est bien meilleur qu'il ne semble l'être.

☜♥☞ Dans ce livre, Sissi n'a jamais fait le moindre sacrifice pour vivre à la cour avec l'élu de son c½ur, elle ne s'est pas battue de toutes ses forces comme sa mère va le faire à un moment donné. Je pense que c'est pour cela que je n'ai pas adhéré à la nouvelle romance que lui prête Allison Pataki, quand bien même celle-ci est passionnée, réelle et relie deux kindred spirits. Sissi n'a pas cette foi intérieure qui lui aurait permis de s'imposer en tant qu'impératrice, en tant qu'épouse et en tant que mère, et je lui en ai beaucoup voulu pour cela. Le majeur point positif, c'est que j'ai désormais envie de m'enrichir d'informations, de documentaires, sur cette histoire d'amour qui a marquée l'Histoire, sur ce destin tragique (Sissi est morte assassinée à l'âge de 60 ans *SPOILER*), même si j'ai déjà trouvé des sources qui se contredisent entre elles. Et je n'abandonne pas Allison Pataki. Sa plume est entraînante et possède une véritable voix. Elle ne m'a pas convaincue pour cette fois mais je suis sûre qu'avec d'autres romans de sa plume enflammée et vivace, mon c½ur et mon âme pourraient s'emballer. Vous concernant, à vous de décider si un petit voyage en Autriche-Hongrie du XIXème vous siérait. Je vous promets un décor dépaysant, qui sent bon la montagne, et une douce musique aux oreilles, ça va valser. Je ne peux que vous recommander de vous donner les moyens d'émettre votre propre jugement.

« Est-ce donc être fou que de fuir la société des hommes et d'aimer vivre dans la solitude ? »
(Sissi, Impératrice d'Autriche, Reine de Hongrie, Elisabeth en Bavière)

Source des images : We♥it, marlonobrandono.

FICHE LECTURE : Sissi, impératrice malgré elle
Tags : Fiche Lecture, Service Presse, Editions l'Archipel, Sissi impératrice malgré elle, Allison Pataki, 2017, Roman historique, Romance ♥, Famille royale, couple mythique, drame, intrigues de cour, aristocratie, noblesse, souverains, amour, destin, indépendance, conflits, courage, apprentissage, Inspiré d'une histoire vraie, figures historiques, femme emblématique, légende, liberté, étiquette, fougue, passion, Avis mitigé
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#Posté le jeudi 24 août 2017 15:26

Modifié le jeudi 11 juillet 2019 09:28

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