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FICHE LECTURE : The Last One to Die

FICHE LECTURE : The Last One to Die
• TITRE V.O. : Last one to die.
• AUTRICE : Cynthia Murphy.
• ANNÉE : 2021 (ROYAUME-UNI, FRANCE).
• GENRE(S) : Thriller, horreur, young adult.
• THÈMES : Etudes - Indépendance - Eté - Amitié - Théâtre - Musée - Epoque victorienne - Histoire - Légendes - Mystère - Mort - Drame - Suspens - Enquête - Danger - Angoisse - Esotérisme - Paranormal - Romance - Apparences - Entraide - Courage...
• PAGES : 272.

Niamh, 17 ans, a travaillé comme une dingue pour pouvoir se payer des cours d'été dans la plus grande école d'art dramatique de Londres. Elle s'imagine découvrir une ville accueillante mais se heurte à une ambiance glaçante : de nombreuses jeunes filles, dont ses nouvelles amies, se font violemment agresser. Toutes ont le même profil, celui de Niamh... qui va se retrouver au c½ur du plus effrayant des films d'horreur !

Un thriller haletant sur fond de légendes urbaines.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman The Last One to Die par Cynthia Murphy. Je remercie infiniment les éditions Slalom pour ce très bel envoi !

Dès le début, j'ai été embarquée par l'ambiance extrêmement glauque et effrayante de ce thriller YA. Je préfère vous prévenir, les toutes premières pages sont particulièrement glaçantes et donnent le ton d'une intrigue qui s'annonce pour le moins macabre et haletante.

Je vous l'avoue sans rougir, The Last One to Die m'aura même empêchée de dormir du sommeil du juste, c'est dire si cette histoire aura réussi à me perturber. Après, je reste une petite nature donc je ne suis pas la meilleure pour juger du bon niveau d'épouvante d'un récit mélangeant horreur et thriller. Pour ma part, c'est pile ce qu'il me fallait d'émotions fortes et de sueurs froides, je puis vous l'assurer. Tout du long, je me suis fait un véritable sang d'encre pour Niamh, notre attachante héroïne qui en voit assurément des vertes et des pas mûres et qui parvient malgré tout à faire preuve d'un courage et d'un sang froid impressionnants. Mention spéciale également à Jess, la meilleure amie fan d'époque victorienne et de légendes urbaines peu ragoûtantes qui soit.

Justement, cette transition impromptue me permet d'aborder l'autre grand point fort de ce titre, en dehors des cauchemars qu'il m'a fait faire, bien entendu, j'ai nommé : son atmosphère et l'inspiration délicieusement victorienne. Déjà que l'histoire se passe dans le Londres de notre époque, ce qui ne pouvait que m'enchanter, mais si en plus, on me parle de société victorienne, de penny dreadfuls et autres joyeusetés du XIXème, alors là, je suis aux anges.

Vous l'aurez compris je pense, j'ai été séduite par ce premier roman de Cynthia Murphy qui nous propose une enquête londonienne savoureuse à souhait ne nous laissant absolument aucun répit. De mon côté, je ne suis pas prête d'oublier l'été mouvementé de ma petite Niamh et j'attends les prochains romans de l'autrice de pied ferme ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Slalom, The last one to die, Cynthia Murphy, Littérature britannique, 2021, thriller, horreur, Young Adult, études, indépendance, été, Amitié ♥, théâtre, musée, époque victorienne, histoire, légendes, mystère, mort, drame, suspens, enquête, danger, angoisse, esotérisme, paranormal, romance, apparences, entraide, courage, Très bonne lecture
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#Posté le mardi 27 juillet 2021 08:19

Modifié le lundi 20 septembre 2021 10:34

FICHE LECTURE : The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters

FICHE LECTURE : The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters
• TITRE VO : The Wicked Deep.
• AUTRICE : Shea Earnshaw.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, YA.
• THÈMES : Sorcières, famille, dix-neuvième siècle, vengeance, malédiction, s½urs, condamnation à mort, injustice, cruauté, différence, été, méfiance, dangers, résurrection, immortalité, secret, mensonge, magie, deuil, souffrance, poids du passé, avancer, aimer, amour, romance...
• PAGES : 381.

C'est une histoire de vengeance... Il y a près de deux siècles, Marguerite, Aurora et Hazel Swan, trois jeunes femmes belles, libres et indépendantes, furent accusées de sorcellerie par les habitants de la ville de Sparrow. Des pierres accrochées aux chevilles, les trois s½urs furent noyées. Exécutées. Depuis ce jour, chaque année au mois de juin, les s½urs Swan sortent des eaux de la baie pour choisir trois jeunes filles, trois hôtes. Dans le corps de ces adolescentes, Marguerite, Aurora et Hazel reviennent se venger. Et cette année encore, Penny le sait, alors que les touristes afflueront, on retrouvera des cadavres de jeunes hommes sur la plage... Car cette malédiction, rien ne semble pouvoir l'arrêter.

Une fiction d'une force envoûtante aux frontières de la sorcellerie et de la magie. Êtes-vous prêts à rencontrer les Swan Sisters ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters par Shea Earnshaw, ou l'un des cadeaux que j'avais reçus à Noël et qui m'attendait sagement dans ma PAL.

Qui plus est, je mourais d'envie de l'en sortir et cela a pu enfin être chose faite grâce à cette période de confinement qui m'a accordé le temps nécessaire pour découvrir ce roman qui me tentait tant comme il se doit... et in fine, je pense sincèrement que ce livre aurait mieux fait de poireauter encore un peu dans ma bibliothèque. Pour toujours et à jamais, même, ne faisons pas nos langues de bois. En effet, je ressors indéniablement mitigée, pour ne pas dire déçue de cette lecture dont j'attendais tout bonnement autre chose. Pourtant, la première partie de l'intrigue m'avait totalement emballée et augurait un retentissant coup de c½ur. Puis est venue la seconde moitié du récit avec ce climax que j'aurais dû résolument sentir venir et dont la nature ne m'a pour autant pas un instant effleuré l'esprit. Et là mes amis... Ce fut le drame.

Je sais que mes propos vous semblent pour le moment extrêmement obscurs, tout comme l'est l'atmosphère de ce roman soit dit en passant, mais c'est pour mieux refléter l'état de tourmente et de profond désarroi dans lequel je me trouve actuellement en rédigeant ces lignes à chaud.

Reprenons depuis le début et commençons donc par le commencement : ce roman très alléchant (et au travail d'édition purement et simplement magnifique, il est important de le souligner) me promettait une ambiance halloweenesque en été, des meurtres et un mystère d'une épaisseur telle qu'on aurait pu le fendre au couteau pour reprendre l'expression anglophone tout à fait adéquate dans le cas présent.

À ce niveau là, je n'ai définitivement rien à redire : le roman est haletant à souhait et il s'en dégage un authentique je-ne-sais-quoi, un charme certain, une irrésistible saveur de brouillard et de soleil mêlés, pour ne pas dire une véritable personnalité, comme si la ville fictive de Sparrow en soi était un personnage à part entière du récit et au fond, c'est ce qu'elle est. Pour ma part, malgré les terribles événements qui s'y déroulaient, je n'avais absolument pas envie d'en être délogée tant j'étais moi aussi irrémédiablement envoûtée par l'aura assurément indescriptible qui émanait de cet endroit pas comme les autres ployant inlassablement les épaules (autant continuer dans la personnification) d'un bien lourd passif. Je dirais même que j'avais le désir impérieux de sauver cette ville, de la protéger, de lui pardonner malgré le crime qu'elle avait vu commettre en ses eaux presque deux cent ans auparavant.

Je n'ai également rien à reprocher à l'écriture de l'autrice, d'une fluidité impeccable et diantrement entraînante. En toute honnêteté, je peux vous le garantir, ce roman se lit comme le plus addictif des page turners, aucun problème là-dessus. Si vous cherchez un titre pour vous déloger d'une panne de lecture, vous pouvez y aller les yeux fermés.

Mais alors, qu'est-ce qui a coincé avec cette histoire ? Eh bien, je n'en ai tout simplement apprécié le dénouement. Je n'ai pas du tout été d'accord avec la tournure qu'ont pris les choses après ce fameux point de non-retour que j'évoquais plus haut, la révélation qui a tout changé dans le mauvais sens du terme de mon côté. Histoire de ne pas trop m'appesantie là-dessus afin de ne pas trop vous en dévoiler, disons que d'habitude, j'aime être menée en bateau (une image rondement appropriée ici), que l'auteur fasse preuve d'audace et parvienne à me surprendre. Sauf qu'ici, la surprise m'a fait l'effet d'une douche froide. Autant vous dire que ce n'était clairement pas ce que j'escomptais en lisant ce livre et mon humeur désormais massacrante et ombrageuse ne s'est pas arrangée au fur et à mesure que j'avançais dans l'intrigue, bien au contraire.

Pour conclure, je dirais que The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters avait tout pour me plaire, notamment un cadre ensorcelant et une plume dynamique et ingénieuse, a l'évident talent de conteuse, qui n'ont pas manqué de me séduire. Malheureusement, je n'ai pas approuvé les choix scénaristiques que Shea Earnshaw a réalisés, la façon dont elle a traité la thématique fort intéressante au demeurant de la sorcière et le message qui en découle. J'ai eu en outre la sensation d'avoir été trahie en renfermant ce livre et j'en garderai donc très certainement un souvenir assez désagréable teinté d'amertume, à mon grand regret. À vous désormais de vous faire votre propre opinion sur la question en vous prenant des vacances estivales anticipées à Sparrow. Les eaux hantées du lac auront-elles également raison de vous ? ★★(★)★★

Nanette ♥

« Peut-être que je l'aime.

Aimer, c'est dangereux. Aimer, c'est avoir quelque chose à perdre. »
Tags : Fiche lecture, éditions Rageot, The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters, Shea Earnshaw, Littérature américaine, 2018, 2019, Fantastique, Young Adult, Sorcières, famille, dix-neuvième siècle, vengeance, malédiction, s½urs, condamnation à mort, injustice, cruauté, différence, été, méfiance, dangers, résurrection, immortalité, secret, mensonge, magie, deuil, souffrance, poids du passé, avancer, aimer, amour, romance, lecture décevante
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#Posté le samedi 21 mars 2020 15:03

Modifié le dimanche 05 avril 2020 15:13

FICHE LECTURE : Pourquoi pas nous ?

FICHE LECTURE : Pourquoi pas nous ?
• TITRE V.O. : What if it's us ?
• AUTEURS : Becky Albertalli, Adam Silvera.
• ANNÉE : 2018 (ETATS-UNIS, FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult.
• THÈMES : Amour - Romance - New York - Homosexualité - Amitié - Humour - Rupture - Souffrance - Rencontre décisive - Été - Avenir - Doutes - Espoir - Destin - Tendresse - S'apprivoiser...
• PAGES : 375.

Arthur est à New York pour l'été, en attendant de savoir s'il va être reçu à Yale. Lorsqu'il croise le chemin de Ben dans un bureau de poste, c'est le coup de foudre. Il y voit un signe du destin.
De son côté, Ben doute que le destin soit de son côté : il vient de rompre avec son petit ami, Hudson, et n'est pas vraiment prêt pour une nouvelle relation.
Pourtant, ni l'un ni l'autre ne parviennent à oublier cette première rencontre.
Et si l'univers était en train de leur donner une seconde chance à l'un comme à l'autre-? Et si c'était enfin à leur tour d'être heureux ?

ஜ MON AVIS : Un roman Young Adult qui m'a indéniablement remis du baume au c½ur !

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Pourquoi pas nous ?, livre écrit à quatre mains par deux auteurs dont j'avais jusque là entendu énormément de bien, j'ai nommé Becky Albertalli et Adam Silvera, et dont il me tardait de découvrir la plume respective. Et force est de constater que je suis tombée amoureuse de ce bébé d'encre et de papier qu'ils ont conçu ensemble !

Je ne vous en dévoilerai pas trop sur ce titre, si ce n'est qu'en vous déclarant qu'il m'a fait l'effet d'une authentique boule de tendresse irradiante de lumière et de beauté qui m'a enveloppée le temps de ma lecture et dont je continue de ressentir la chaleur humaine aujourd'hui encore. Cette histoire sortie tout droit de l'imagination conjointe de Becky Albertalli et d'Adam Silvera, dont les voix ne font ici véritablement qu'un, c'est celle de deux garçons comme les autres, qui cherchent leur place en ce bas monde et qui ont l'incommensurable espoir de trouver quelqu'un qui saura les chérir pour ce qu'ils sont arrimé au c½ur. Pour ma part, Arthur et Ben m'ont semblé être tels une lune et un soleil, deux astres inséparables qui se seraient enfin rejoints pour mieux rayonner ensemble et nous faire bénéficier de l'éclat pur et aveuglant de leur amour si évident. Je ne vous cache pas que la fin de cette intrigue si solaire et réconfortante m'aura laissé une saveur résolument douce-amère en bouche. Néanmoins, je n'en veux absolument pas aux deux auteurs car ce final est cohérent par rapport à ce qui s'est déroulé précédemment et de manière générale va dans l'ordre des choses. La vie est en effet truffée de surprises qui nous réjouissent comme elles peuvent nous prendre véritablement de court et nous contrarier. Il faut savoir faire avec et avancer, et c'est justement ce que ce roman m'a appris : d'aller de l'avant et surtout de ne jamais perdre foi en soi même, leçon fondamentale que je ne suis certainement pas prête d'oublier.

En bref, Pourquoi pas nous ? est un titre pétillant, au goût de doux miracle qui aura accompli l'exploit d'autant me faire rire aux éclats que de me donner l'irrépressible envie de me mettre en position du f½tus et de pleurer toutes les larmes de mon corps. C'est un roman qui ne laisse pas indifférent et qui nous pousse dans nos retranchements, qui nous fait embrasser nos émotions les plus intenses et qui agit tel un baume cicatrisant sur le c½ur et l'âme. Un exquis et délicat petit bonbon à déguster sans modération ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Hachette Romans, Pourquoi pas nous ?, Becky Albertalli, Adam Silvera, Roman à quatre mains, 2018, Littérature américaine, Young Adult, Amour ♥., Romance ♥, New York, Homosexualité ♥, Amitié ♥, humour, rupture, souffrance, rencontre décisive, été, avenir, doutes, espoir, destin, tendresse, s'apprivoiser, Excellente lecture !
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#Posté le dimanche 09 février 2020 10:34

Modifié le mercredi 12 février 2020 11:15

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T2 : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T2 : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?
• TITRE V.O. : The Spinster Club - Book 2: How Hard Can Love Be?
• AUTRICE : Holly Bourne.
• ANNÉE : 2016 (ANGLETERRE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Littérature ado.
• THÈMES : Adolescence, jeunesse, féminisme, acceptation de soi, amitié, famille, conflits, normalité, musique, pop culture, tranche de vie, confiance en soi, complexes, féminité, relations hommes/femmes, premiers émois, amour, attirance, doutes, interrogations, se remettre en question, humour, été, aller de l'avant, amertume, déception, espoir, courage, expériences de la vie, roman d'apprentissage, grandir, rêves, lutte contre le patriarcat, personnages hauts en couleur...
• PAGES : 448.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Amber, grande rousse et grande gueule, quitte l'Angleterre et ses amies du Club des Vieilles Filles pour l'été. Sa mission ? Renouer avec sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis deux ans, et qui est partie diriger un camp de vacances aux Etats-Unis. Une situation explosive, d'autant qu'Amber n'a jamais eu la langue dans sa poche. Heureusement qu'il y a Kyle, le beau gosse (à la réputation sulfureuse, hélas), pour lui redonner le sourire. Mais comment tomber amoureuse de l'archétype du mec parfait et irrésistible, lorsqu'on est une féministe convaincue et une fille complexée par son physique ?

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais juste avec une folle impatience au moment de sa sortie, j'ai nommé Strong Girls Forever : Comment ne pas devenir cinglée ? Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de ce fabuleux second tome qui a su me charmer au moins autant que son prédécesseur !

Pourtant, je ne vous cache pas qu'au départ, ça a failli être un peu (un tout petit peu) mal barré et ce pour deux principales raisons. La première, c'est que le personnage d'Amber, celui sur lequel se concentre ce tome deux de la saga, est la membre du Club des Vieilles Filles que j'avais le moins adoré dans le tome un, Comment ne pas devenir cinglée ? Je sais, c'est un comble lorsque l'on se rappelle qu'Amber est la fondatrice du dit Club ainsi que celle qui lui a donné son nom au concept absolument génial - reprendre un terme connoté très péjorativement quand appliqué aux femmes pour le rendre mélioratif. Amber est aussi la tornade rousse, l'authentique énergumène qui a su me faire avoir mes plus beaux et sincères fous rires dans le premier tome. Et encore ! Je crois bien que le pire dans cette histoire, c'est le fait que notre Anglaise à la crinière de lionne, au tempérament de feu et la langue résolument bien pendue a auparavant été la Strong Girl que j'appréciais le moins du lot alors qu'elle est au fond celle des trois qui me ressemble le plus ! Je pense avoir été un peu trop dure avec Amber a un moment donné tout simplement parce que j'ai su voir mes propres défauts en elle et que cela ne m'a guère plu. Comme je l'énonçais à l'instant même, Amber est une fille qui n'a assurément pas la langue dans sa poche et, si je m'efforce de déceler quand savoir me taire, force est de constater que j'aurais dû parfois tourner sept fois ma langue dans la bouche avant de parler. En effet, et contrairement à l'image que je renvoie ici, il m'arrive assez souvent, à l'instar d'Amber, de laisser mes émotions les plus négatives, telles que le désarroi, la jalousie, la rage, m'envahir, au point que ces dernières prennent le pas sur mes actions et paroles et que je finisse par amèrement le regretter. Quand on réfléchit à deux fois, Amber et moi sommes faites du même bois : nous nous sous-estimons constamment, que ce soit au niveau de notre beauté extérieure ou intérieure et cela peut nous rendre aigries et mauvaises bien plus que de raison. En outre, Amber se montre d'un fatalisme à toute épreuve dans le tome un vis-à-vis de l'amour. Je lui en voulais de quasiment considérer qu'une fille éperdument éprise de son bien-aimé ne puisse pas être foncièrement féministe à la fois. Je trouvais cette façon de penser rétrograde d'un ridicule ! Et pourtant, qui suis-je pour la juger ? Moi qui n'hésite pas aux périodes les plus sombres et creuses de mon existence à conspuer tous types de relations sexuelles et amoureuses entre autres car, comme Amber, je n'ai jamais pu contempler deux parents s'étant aimés véritablement, je ne suis définitivement pas digne de lui jeter la première pierre et je lui demande sincèrement pardon d'avoir osé songer à le faire. La seconde réside dans le titre : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ? Cela sonne indéniablement bateau et cliché comme appellation de roman, on est d'accord ? Et puis, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais, si je souhaitais ardemment qu'Amber ouvre enfin son coeur à un garçon ou une fille qui saurait la voir et la chérie pour ce qu'elle est vraiment, à savoir un remarquable grand bout de femme qui ne manque déjà pas de faire trembler son monde et qu'on adore pour cela, je ne voulais pas non plus qu'elle se transforme en Jane (voir le premier tome de la trilogie) numéro 2, non merci ! Mais in fine, Holly Bourne a su me démontrer avec brio que je n'aurais pas dû m'en faire car, dans ce tome dédié à ses rocambolesques et pour le moins mouvementées (et encore, le mot est faible) aventures d'été, Amber a su indubitablement rester fidèle à sa nature sauvage, mordante, méfiante et assurément irrésistible tout en se laissant porter par les ailes salvatrices de l'amouuuuur.

Très sincèrement, j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre qui m'a embarquée pour un séjour juste dingue, assurément fort en émotions, au sein d'une colonie de vacances définitivement pas comme les autres. Moi qui n'ai jamais vécu cette expérience estivale, que ce soit en tant qu'enfant ou qu'animatrice, j'avais véritablement l'impression d'y être : les soirées musicales et guimauves autour d'un feu de camp, les activités créatives et sportives telles que le dessin ou le canoë kayak... On peut dire que le dépaysement aura été total de mon côté et cela aura fait sacrément du bien ! Et puis, qui dit colo dit aussi été ! Le soleil, la canicule, la peau bronzée, les baignades, les expéditions en forêt... Vous l'aurez compris je pense, mais en lisant ce livre je me sentais tel un poisson dans l'eau ! S'ajoute à cela que l'intrigue se déroule en Californie dans la zone de San Francisco, ville que je rêverais le plus de visiter... En clair, il n'en fallait pas plus pour me faire complètement craquer, c'est le cas de le dire !

Ah si, des personnages touchants, solaires, complexes et à l'humour diantrement barré et décapant ! Comme je vous l'affirmais précédemment, je me suis définitivement réconciliée avec Amber. Certes, son comportement est souvent digne de celui d'une petite fille boudeuse et capricieuse au cours de l'intrigue mais, au vu de ce qu'elle a vécu, de tout ce dont elle a été privée alors que cela était son dû en tant qu'enfant innocente et victime collatérale de l'addiction de sa mère et de l'indifférence effarante de son père - qui, lui, a refait sa vie sans se soucier des besoins de sa progéniture, je l'ai pour ma part parfaitement comprise et ainsi soutenue. Elle était selon moi tout à fait dans son droit d'agir comme elle l'a fait, de se libérer de cet étau qui l'étouffait depuis si longtemps et qui faisait d'elle le témoin passif d'une destruction lente et tortueuse. J'avais juste constamment envie d'exploser à sa place, d'hurler sa douleur, son indignation et son incompréhension au monde entier. Et je suis extrêmement heureuse que des personnes comme Kyle et Whinnie (et Russ aussi) entrent dans sa vie, car c'est ce dont ma petite (façon de parler avec son mètre 80) Amber avait besoin : d'une amie qui soit prête à l'écouter, à être de bon conseil, à faire preuve de patience et d'empathie, tout simplement. Quant à Kyle, on peut dire qu'il s'agit du mec parfait à mes yeux : l'enveloppe est non seulement tout ce qu'il y a de plus agréable à imaginer mais ce n'est pas cela qui importe le plus, loin de là. Non, ce qui compte vraiment, c'est ce qu'il y a à l'intérieur, à savoir un jeune homme bon, attentionné, qui sait manier le second degré comme personne et qui est féru de comédies musicales et de biographies (je vous ai déjà dit que je l'aimais, ce type ?) ; un garçon au physique de golden boy qui a néanmoins sa propre personnalité, ses fêlures, des aspirations et aussi un cruel manque de confiance en soi. J'ai pris un immense plaisir à contempler de mes yeux ébahis deux êtres brisés qui restent pourtant des forces de la nature panser les blessures internes et externes de l'autre, le porter et lui donner la foi d'aller de l'avant, main dans la main. Je suis tombée folle amoureuse de leur histoire, inévitablement. Certes, cette dernière rend un peu trop euphorique et insouciant pour être vraie, mais je crois néanmoins que ce type d'amour lumineux, aveuglant, transcendant existe. Moi, en tout cas, je souhaite avoir foi en cette possibilité. Celle de s'échapper avec l'être qui nous convient, de ne pas se retourner, de juste penser à soi et à elle, cette âme s½ur inattendue qui nous trouve et nous bouscule au moment où l'on s'y attend le moins. Au fond, je ne veux pas seulement y croire ; j'en ai besoin. Kyle et Amber sont ceux qui ont insufflé cette nécessité en moi et je ne les remercierai jamais assez pour cela car il était grand temps que je me réveille, que j'abaisse le pont-levis afin que la princesse qui sommeillait jusqu'alors en moi se considère à sa juste valeur et se laisse enfin aller à être elle même, avec ses coups de génie, ses grosses colères et une frustration qui la ronge au plus profond. Ils m'ont donné cet élan vers cette liberté chérie qui n'attend encore que moi. Il me faudra en effet du temps pour que je l'embrasse enfin, mais ce n'est là que le début de ma grande aventure et je compte bien faire tout ce qu'il faut pour vivre cette dernière pleinement, sans barrières sur mon chemin ni tracas intempestifs.

Je vous présente toutes mes excuses si cette chronique a pris un détour pour ainsi dire... surprenant. C'est juste que ce roman m'a inspiré tellement de choses, comme le premier tome. À mon sens, toutes les jeunes filles (et garçons, je ne vous oublie pas) devraient le lire afin d'apprendre à s'aimer eux même, à sourire à l'existence, et surtout afin de comprendre que l'échec n'est pas une fatalité mais plutôt un renouveau, une source insoupçonnée d'espoir et d'opportunités.

Je pense m'en arrêter là, histoire de ne pas trop vous ennuyer avec mes élucubration philosophiques beaucoup trop poussées en cette soirée de réveillon de la Saint Sylvestre. Une nouvelle année nous ouvre grand les bras, effectivement, ravie de nous accueillir en son sein pour que nous puissions prendre un nouveau rebond. Février 2020 m'offrira également le troisième et dernier tome de Strong Girls Forever qui laissera cette fois la parole à Lottie. Jusqu'à maintenant, je n'avais pas encore mentionnée les deux amies de choc d'Amber, Evie et Lottie, dans cette critique et cela est tout bonnement impardonnable, inacceptable. D'autant plus que, si nos deux confidentes d'exception se retrouvent loin des yeux émeraude de notre héroïne tout feu tout flammes dans ce tome-ci, elles restent résolument proches de son c½ur, plus que jamais même. Entre Lottie qui m'a fait mourir de rire à m'en fendre la poire et Evie qui se montre d'une sollicitude et d'une tendresse juste désarmantes, comme à son habitude, comment ne pas fondre, se liquéfier même ? Je dirais qu'un sous-titre tel que Comment ne pas craquer pour les deux Vieilles Filles les plus formidables de la Terre ? aurait in fine encore mieux convenu que celui qui nous est proposé en français. Aucun des deux n'est véritablement subtil ni élégant, je vous l'accorde, mais ils sont en parfait raccord avec le contenu du roman so, whatever. Vous l'aurez compris, j'aime Lottie et Evie d'amour, plus encore que le séduisant et étourdissant Kyle ou que la spontanée et remarquable Whinnie, dont j'aurais voulu vous dire plus dans cette chronique mais j'ai in fine préféré éviter de m'étaler à son sujet car Whinnie ne peut pas être résumée. Ce type de personnes se rencontrent, elles ne se racontent pas. Retenez juste ceci : Whinnie, comme son singulier prénom l'indique, est la fan numéro 1 de Winnie l'Ourson. Whinnie, c'est un Winnie l'Ourson humain version femelle. Vous saisissez mieux désormais pourquoi j'ai instantanément accroché avec elle. Il nous faut à tous plus de nounours humains dans nos vies, définitivement.

Pour conclure, et je reprends là mon fil de pensée initial, il me tarde tout comme je redoute de découvrir l'ultime tome d'une trilogie qui pour le moment ne manque pas de m'enchanter, de m'éblouir et de me réchauffer le c½ur. Je suis impatiente d'entendre ce que Lottie a à nous dire, elle qui aussi vive et foudroyante qu'un éclair, et de nous plonger au c½ur du royaume certainement épatant de ses pensées les plus intimes et déchaînées. Une chose est sûre : je ne risque pas de m'ennuyer en explorant son subconscient. Tout comme je me suis délectée du voyage initiatique que j'ai vécu auprès d'Evie et d'Amber, je serai ravie de parcourir un autre bout de chemin avec notre indomptable brunette. En revanche, serais-je prête à lui dire au revoir ? Probablement pas. Pour être tout à fait honnête avec vous, Je me proclame d'ores et déjà membre exclusif du Club des Vieilles Filles et j'arborerai fièrement ce statut jusqu'à la fin de mes jours, aussi vrai que l'on me surnomme Nanette par ici. Je réitère l'invitation que j'avais lancée pour clore ma chronique du tome 1 : vous joindrez-vous à nous ? Vous verrez, nous avons à discuter de choses très intéressantes au Club des Vieilles Filles, je ne le répéterai jamais assez ; vous ne serez assurément pas déçus ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Strong Girls Forever, Tome 2 ♥, Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?, trilogie, Holly Bourne, Littérature britannique, 2016, 2019, Littérature ado, Adolescence, jeunesse, féminisme, acceptation de soi, amitié, famille, conflits, normalité, musique, pop culture, tranche de vie, confiance en soi, complexes, féminité, relations hommes/femmes, premiers émois, amour, attirance, doutes, interrogations, se remettre en question, humour, été, aller de l'avant, amertume, déception, espoir, courage, expériences de la vie, roman d'apprentissage, grandir, rêves, lutte contre le patriarcat, personnages hauts en couleur, Coup de foudre ♥
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#Posté le vendredi 03 janvier 2020 04:58

Modifié le vendredi 10 janvier 2020 06:20

FICHE LECTURE : La belle étoile

FICHE LECTURE : La belle étoile

• TITRE VO : Dizzy.
• AUTRICE : Cathy Cassidy.
• ANNÉE : 2004 (GRANDE-BRETAGNE) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Adolescence, relation mère/fille, absence, pardon, road trip, vie de bohème, hippie, festivals, été, vacances, souffler, nature, famille, amitié, fraternité, amour, se trouver, complexité, comprendre, musique, s'enfuir, s'évader, famille recomposée, famille de c½ur, pays de Galles, rêves...
• PAGES : 252.

DES 11 ANS - 15,95¤.

Je m'appelle : Dizzy.

Mon âge : 12 ans.

Je suis : timide et organisée.

Mon style : jean et top à rayures.

J'aime : la vie avec mon père.

Je rêve : que ma mère m'emmène dans ses festivals de musique hippies.

Mon problème : mon rêve est en train de se transformer en cauchemar...

Dizzy avait quatre ans lorsque sa mère est partie vivre à Katmandou, la laissant seule avec son père. Elle ne l'a pas revue depuis, mais chaque année sa mère lui envoie une lettre ou un cadeau pour son anniversaire. Le jour de ses 12 ans, Dizzy attend donc le courrier avec impatience et reçoit... la visite d'une drôle de femme hippie : sa mère. La jeune fille est bouleversée, d'autant que sa mère lui propose de partir avec elle faire la tournée des petits festivals de musique. Son père s'y oppose. Mais Dizzy grimpe tout de même avec quelques affaires dans le camion bariolé de sa mère, direction l'aventure au grand air...

L'AUTEURE : Cathy Cassidy, ancien professeur d'art à l'école secondaire, se consacre maintenant à l'écriture. Elle a écrit de nombreux romans pour la jeunesse, donc plusieurs bestsellers au Royaume-Uni et en France. Elle vit aujourd'hui en Ecosse avec son mari et leurs deux enfants.

ஜ MON AVIS : Prendre des vacances totalement improvisées cinq semaines avant l'arrêt officiel des cours ? Après tout, ce n'est pas tous les jours que la mère qu'on attendait depuis presque dix ans frappe à notre porte...

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour ce superbe envoi ! J'avais loupé le coche avec les deux parutions inédites de one-shots de Cathy Cassidy l'an dernier, Rose givrée et Les cinq lettres du mot c½ur (il faut absolument que je corrige cette erreur par ailleurs). Par contre, j'ai eu l'immense chance qu'on me livre La belle étoile, disponible dans toutes les bonnes librairies (non, ceci n'est pas une incitation à l'achat !) depuis janvier 2018, et je n'ai donc pas laissé passer l'occasion de me jeter dessus et de le dévorer en me pourléchant les babines à chaque page !

Et puis, rien qu'à regarder la couverture d'un Cathy Cassidy, difficile de faire autrement... A chaque fois que je me suis plongée dans l'un de ses romans, que ce soit l'un des tomes de la saga déjà culte et alléchante à souhait des Filles au chocolat, ou l'un de ses one-shots sucrés et savoureux comme de vrais petits bonbons, je n'en suis jamais ressortie déçue. Un roman de CC, ça vous laisse toujours le souffle court, les yeux dilatés ou perdus dans le vide et le c½ur battant à tout rompre comme si vous veniez de faire un marathon. Ou d'avouer à votre crush vos sentiments.

Bref, cela vous fait toujours vivre intensément chaque tracas de la vie que les diverses héroïnes de Cathy, des adolescentes hautes en couleur, vives, à la personnalité douce ou flamboyante, singulière du moins, et délicieusement attachantes, doivent affronter. Et La belle étoile n'est guère une exception à la règle ; au contraire, elle brille fortement au firmament des ½uvres littéraires de CC.

La grande spécialité de l'autrice est de savoir enrober de chocolat ou de sucre candy les blessures les plus béantes, les sujets les plus tabous et qui font le plus mal, et qui n'épargnent personne, comme on peut le constater avec les personnages principaux féminins ou leurs boyfriends/love interests, dont l'âge est plus souvent situé dans la période de la pré-adolescence plutôt que l'adolescence avancée. Mais même si la médecine parvient à couler, la violence des événements et des sentiments qui vont envahir la vie des filles et de leurs proches nous parvient tout de même avec la force d'un coup de poing.

Ça réveille, ça fait mal et ça perturbe profondément. Tout ça pour vous dire que, même si Cathy a une plume qui se veut rassurante, réconfortante et amicale, tel un câlin qui vous embrasse, ou un docteur qui vous donne une sucette après que le mal ait été surmonté, elle ne fait certainement pas dans la dentelle. La réalité est tout simplement là, avec ses bons et ses mauvais côtés, et la collision des deux nous torture sacrément, et le c½ur, et l'esprit.

Dans le cas de Dizzy, cette jeune fille de douze ans absolument adorable, à la vie bien remplie entre ses devoirs, les cours, les activités extra-scolaires, ses meilleures amies déjantés, toujours là pour elle, branchées garçons et vernis pailletés, et sa soirée pizza d'anniversaire avec son père, malgré tout cela, notre mignonne petite héroïne ressent toujours un vide dans son c½ur : la place vacante que sa mère y a laissée, et la jeune collégienne ne veut pas que ce soit Lucie, la belle, féminine jusqu'au bout des ongles, compréhensive et trop parfaite petite amie de son père, qui occupe cette place maternelle au sein du foyer familial.

Ce que je peux parfaitement comprendre, l'ayant moi-même vécu au début du divorce de mes parents. Cathy Cassidy a toujours cet art de savoir nous faire nous identifier à ses divers personnages, nous parler et trouver des échos en chacun de nous à travers les différentes histoires très émouvantes et fortes qui ont jaillies des mains sur son clavier.

Même si sa mère réapparaît dans sa vie, tel un ouragan comme son surnom l'indique si bien, Storm, celle-ci est bien loin de l'idée de la conception de la famille parfaite et de la mère qu'elle espérait pour Dizzy et n'a nullement l'intention de rentrer gentiment au bercail. C'est pour mieux en repartir qu'elle débarque sans être annoncée, en embarquant sa fille déboussolée et en même temps complètement excitée comme si elle vivait un rêve éveillé.

L'illusion sera bien rapidement brisée cependant : Cathy Cassidy aborde ici le thème de l'irresponsabilité de certains adultes, qui n'arrivent notamment pas à remplir leur rôle de parent comme il faut. Storm en est l'incarnation vivante : si son piercing à l'arcade, ses cheveux teints d'une drôle de couleur et ras les pâquerettes, ses tenues dignes des années soixante-dix, sa façon de danser en tournoyant comme mille soleils, son van Volkswagen bariolé qui semble tout droit revenu de Woodstock et son art de maquiller les enfants et de faire des lanternes en récup' de cartons réussissent à la mystifier et à la rendre fascinante et attirante comme un aimant, sa capacité à remplir sa fonction de maman aimante et proche de sa fille laisse franchement à désirer.

C'est à se demander pourquoi elle a emmené sa fille avec elle dans un univers où cette dernière ne se sent d'abord pas à sa place, vu qu'à aucun moment Storm n'essaye de rattraper tout ce temps perdu et de mieux connaître son enfant unique. Tout au long de l'histoire, Storm restera une véritable énigme, une équation sans réponse, une mère irresponsable qui passe son temps à planer, à rester égoïste et à être cet électron libre sans attaches, ni un semblant de conscience. Je me suis sentie sincèrement désolée pour Dizzy, qui méritait d'avoir cette figure maternelle qui prenne soin d'elle, qui s'inquiète pour elle et qui respecte ses sentiments et ce qu'elle est.

Néanmoins, ce voyage totalement impromptu et décevant au niveau de l'amour maternel que Dizzy espérait trouver se révélera agréablement surprenant pour ce qui est des personnes que Dizzy va retrouver et rencontrer, des gens qu'elle n'avait pas vus depuis l'époque où ses parents étaient encore ensemble, avant que son père ne se range, abandonne sa crête iroquoise rouge vive pour devenir un papa à plein temps et digne de ce nom, pour offrir à sa fille autre chose que du pain rassis et l'odeur de beuh dans les tipis.

Le père de Dizzy m'a lui aussi fait beaucoup de peine d'ailleurs, car le tourbillon Storm crée de sacrés ravages dans la bulle sécurisante et aimante qu'il avait réussi à constituer autour de sa fille, malgré l'absence et le chagrin. Lui, au moins, s'est montré fort, courageux, honorable ; il a su surmonter l'incompréhension du départ sans précédent de son ex-épouse et il a fait face. Il ne méritait pas que Storm gâche tous ses efforts d'un coup de balai et qu'elle abuse ainsi de l'homme bon qu'il est.

Vous l'aurez compris, ce personnage de mère qui n'en est pas une, exceptée sur le plan biologique, m'aura beaucoup agacée et énervée de par sa manière de ne prendre en considération les sentiments de personne et de n'en faire qu'à sa tête. Mais pour en revenir à ce que je disais, grâce à elle, je le lui concède de mauvaise grâce, Dizzy pourra s'épanouir les pieds nus dans l'herbe fraîche, à l'air libre, au son d'une musique pleine de vie et qui a le pouvoir d'arrêter le temps, auprès de personnages aussi merveilleux que Finn, son ami d'enfance qui, comme tous les garçons de Cathy Cassidy, a le don d'être absolument irrésistible, beaucoup plus mature que beaucoup d'adultes du camp, et qui m'a fait fondre le c½ur comme du beurre chaud sur une tartine. Si seulement il était de quelques années plus âgées, je l'aurais admis dans mon harem de Book Boyfriends tout de suite. Allez, on va faire comme si !

J'ai également adoré la meilleure amie de Storm, Tess, qui est aussi formidable que son garçon, Finn. Dévouée à la vie du camp, maternant tous les enfants présents, elle est une véritable figure d'autorité et d'amour parental, elle, au moins. Elle ira même jusqu'à s'occuper du petit kleptomane en herbe Mouse, un petit garçon qui m'a absolument fait craquer et qui m'a brisé mon petit c½ur en deux de par son background tragique à un si jeune âge.

Son père, Zak, le copain de Storm, est un fieffé imbécile (je me retiens sérieusement d'utiliser un langage moins châtié) doublé d'un radin dégueulasse sans nom et d'un père indifférent et révoltant qui m'a donné envie de le secouer comme un prunier et de lui hurler dessus, tellement il est aveugle à la souffrance désarmante de son tout jeune fils. Dont la mère est en cure de désintoxication et ne peut même pas s'occuper de son petit. Quelle tristesse.

J'avais envie à chaque instant d'entrer dans le bouquin pour prendre Mouse dans mes bras et lui apporter cet amour et cette considération dont il manque cruellement. Heureusement que Tess et toute sa petite famille sont là ! Même moi, avec eux, je me suis sentie comme chez moi ! Ce roman nous présente une communauté qui m'était assez inconnue, celle des gens du voyage, sans jamais tomber dans le jugement ni faire de préjugés.

Je me rends compte que, si j'ai pu avoir du ressentiment vis-à-vis de Storm, je respecte néanmoins son mode de vie, proche de la nature, du contact humain spontané et éphémère et au gré des sensations éprouvées. Des gens comme Tess par exemple, savent apprécier ce type de vie et également un autre plus sédentaire et au sein d'un cocon familial. Storm a fait le choix de s'envoler loin du nid et je respecte celui-ci, même si je lui en veux encore beaucoup. Mais, après tout, Dizzy a su trouver sa famille et mère et fille continuent de s'aimer malgré les imperfections qui entachent cet amour complexe, ou, au contraire, le rendent peu commun.

Pour conclure, comme à chaque fois que je lis un Cathy Cassidy, je ne peux que chaudement vous recommander ce roman, qui sait viser juste, qui vous emmènera prendre une bonne bouffée d'air et vous faire reconnaître qui est votre véritable famille et quels sont les véritables désirs de votre c½ur tout au fond. Attention cependant, ce dernier risque de ne pas ressortir indemne de cette aventure : s'il va sûrement se gonfler de tendresse, l'indignation face à l'injustice, la tristesse, la rage, les remords et le désarroi ont de fortes chances de s'y faire aussi de la place, beware !

Mais, in fine, nous ne sommes tous qu'amour, et nous recherchons en levant les yeux au ciel notre belle et bonne étoile à suivre. Ma Dizzy a su trouver la sienne, et j'espère que ce sera aussi le cas de mon Mouse chéri et de son incroyable amour de chienne Leggit dans le roman L'étoile rebelle, à paraître en juin 2018 ! Je suis véritablement impatiente de retrouver ce duo inséparable et j'espère éprouver le même sublime COUP DE C¼UR ♥ que pour cet ouvrage-ci, mais je ne me fais pas trop de soucis là-dessus !

Un roman fort, sincère, poignant et émouvant, d'une luminosité sans pareille ! Une vraie pépite !

« Est-on jamais vraiment chez soi ? Avant, je pensais que oui. J'étais chez moi avec mon père, dans notre appartement de Birmingham. Et avec mes amies quand on faisait les folles, qu'on allait chez Dimitri, qu'on bronzait dans mon jardin, qu'on se téléphonait durant des heures. Mais depuis que Storm est venue me chercher, je ne sais plus où j'en suis. »
Tags : Fiche Lecture, service de presse, éditions Nathan, La belle étoile, Cathy Cassidy, 2018, Roman jeunesse, adolescence, relation mère/fille, absence, pardon, road trip, vie de bohème, hippie, festivals, été, vacances, souffler, nature, Famille ♥, amitié, fraternité, Amour ♥., se trouver, complexité, comprendre, Musique ♫, s'enfuir, S'évader ♥, Famille Recomposée ♥, Famille de Coeur ♥, Pays De Galles, Rêves♥, coup de coeur ♥
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