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FICHE LECTURE : Le chien des Baskerville

FICHE LECTURE : Le chien des Baskerville
• TITRE V.O. : The Hound of the Baskervilles.
• AUTEUR : Sir Arthur Conan Doyle.
• ANNÉE : 1902 (GRANDE-BRETAGNE) ; 1905 (FRANCE).
• GENRE (S) : Policier.
• THÈMES : Enquête - Aventure - Mystère - Suspens - Effroi - Gothique - Fantastique - Légende - Malédiction - Dynastie - Fortune - Mort - Menace - Dangers - Ingéniosité - Déductions - Humour...
• PAGES : 255.

Des cris lugubres résonnent sur la lande...
Et voici que la légende prend corps. Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l'origine de la mort de sir Charles Baskerville. Maudit soit Hugo, l'ancêtre impie et athée, qui provoqua, en son temps, les forces du mal !
Mais Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornettes. Aussi, lorsqu'il dépêche le fidèle Watson auprès de sir Henry, l'héritier nouvellement débarqué d'Amérique, il ne doute pas de mettre rapidement fin à ces spéculations. Pourtant, la mort a frappé plusieurs fois sur la lande. Et le manoir est le théâtre de phénomènes bien étranges... Se peut-il que la malédiction des Baskerville pèse encore ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un titre phare de la littérature policière anglaise, j'ai nommé Le chien des Baskerville par Arthur Conan Doyle.

J'étais extrêmement curieuse de découvrir ce qui est probablement le volet le plus connu des aventures de notre illustre Sherlock Holmes... et je ne vous cache pas que j'ai été un tantinet déçue par cette lecture dont j'attendais résolument plus. En effet, le résumé de ce livre m'avait vendu du rêve avec cette histoire de soi-disant chien démoniaque qui hanterait toute une famille sur plusieurs générations. Cela me promettait de l'aventure, une enquête tumultueuse, du frisson et c'est effectivement ce que j'ai obtenu, mais...

Pour commencer, j'ai trouvé l'atmosphère de ce roman absolument exquise. L'aura qui se dégage de ce livre est à la fois très raffinée, so british, et délicieusement mystique, sombre et gothique à partir du moment où Watson est invité à mener l'enquête chez les Baskerville... sans Sherlock ! À tout le moins, notre détective incomparable à aucun autre est absent pendant une bonne partie de l'intrigue pour des raisons que je l'expliciterai pas ici... Bref, dès l'instant où Watson devient l'hôte du nouvel héritier des Baskerville et où l'on est amené à explorer la lande environnante du fameux manoir hanté, j'étais séduite ! J'adore les descriptions d'une nature sauvage, imprévisible, où tous les dangers (style un chien venu tout droit des enfers) peuvent s'y tapir et avec Le chien des Baskerville, j'ai été servie !

Cependant, mon excitation est retombée très rapidement comme un soufflé. En effet, le livre est court et si l'écriture d'Arthur Conan Doyle se boit comme du petit lait (ou plutôt comme un bon thé bien chaud), son charme et sa fluidité ne m'en ont pas fait oublier la facilité avec laquelle se résout l'intrigue. En fait, ce n'est pas tant que l'intrigue se résout trop aisément à mon goût ; c'est plutôt le fait que je n'ai pas compris quelles étaient les réelles intentions du coupable qui m'embête. Ce dernier nous fournit certes un certain nombre de raisons l'ayant poussé à de telles agissements mais cela n'éclaircit absolument rien de mon côté. En comparaison, j'avais trouvé l'histoire en arrière-plan de la première aventure de Sherlock Holmes, Une étude en rouge, bien plus développée, originale et crédible. Après, je dois reconnaître que je n'ai rien vu venir ou presque avec Le chien des Baskerville pendant une bonne partie du récit mais, une fois le dénouement survenu, je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir trahie, bafouée. Je me suis à ce moment-là « Tout ça pour ça ? » et ce n'était certainement pas ainsi que je souhaitais clore l'une des mémorables enquêtes de Sherlock, vous pouvez me croire.

Pour conclure, j'étais impatiente à l'idée d'enfin me plonger dans la lecture de l'incontournable Chien des Baskerville et, si j'ai pris un immense plaisir à retrouver le duo mythique que forment les irremplaçables Sherlock et Watson et trouvé l'atmosphère lugubre et teintée d'horreur du récit au poil (Vous comprenez ? Chien des Baskerville, poil... OK, je sors...), je n'ai en revanche pas été satisfaite de la fin que j'escomptais plus surprenante ainsi que de la psychologie des personnages que j'aurais voulu voir plus poussée encore. Malgré cela, je ne regrette pas d'avoir laissé sa chance à ce livre qui reste un très agréable moment de lecture que je garderai un certain temps en mémoire ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Livre de Poche, Le chien des Baskerville, Littérature britannique, Arthur Conan Doyle, 1902, 1905, Roman policier, enquête, aventure, mystère, suspens, effroi, gothique, fantastique, légende, malédiction, dynastie, fortune, mort, menace, dangers, ingéniosité, déductions, humour, Bonne/très bonne lecture
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#Posté le vendredi 19 juin 2020 09:16

Modifié le mardi 23 juin 2020 04:12

FICHE LECTURE : Frieda

FICHE LECTURE : Frieda
• TITRE V.O. : Frieda: A novel of the real Lady Chatterley.
• AUTRICE : Annabel Abbs.
• ANNÉE : 2018 (ROYAUME-UNI) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Biographie romancée, roman historique.
• THÈMES : Destin de femme - XXème siècle - Allemagne - Munich - Londres - Attirance sexuelle - Oppression du mariage - Relation mère/enfants - Amour maternel - Relation passionnelle - Inspiration - Création littéraire - Fascination pour la nature - Famille - Intelligentsia allemande - Philosophie - Utopie d'un monde nouveau - Bonnes m½urs - Religion - Pudibonderie - Liberté...
• PAGES : 464.

Le destin d'une femme exceptionnelle. Une histoire d'amour qui est devenue synonyme de libération sexuelle.

En 1912, une jeune baronne allemande vivant à Nottingham commet l'irréparable : elle quitte son confortable foyer et ses trois adorables enfants pour vivre son amour. La décision de Frieda von Richthofen va donner naissance à l'un des plus grands scandales de son temps. Et sa relation avec D.H. Lawrence inspirera le très sulfureux roman L'Amant de lady Chatterley.

Inspiré d'une histoire vraie, Frieda raconte le destin d'une muse. Il explore les sentiments et les émotions complexes qui traversent une femme qui se bat pour être à la fois libre et mère. Qu'est-ce qui peut pousser une femme à quitter ses enfants ? Quel amour peut être plus fort que celui d'une mère ? Des questions qui résonnent encore aujourd'hui.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman Frieda : La véritable Lady Chatterley par l'autrice allemande Annabel Abbs. Je remercie infiniment les éditions Hervé Chopin pour ce sublime envoi.

Pour être tout à fait honnête avec vous, je n'ai jamais lu ce grand classique de la littérature anglo-saxonne à la réputation sulfureuse qu'est L'Amant de Lady Chatterley, et très sincèrement, je ne sais pas si je me plongerai dans ses pages au parfum de scandale (à tout le moins pour l'époque - et encore...) un jour. Quoique, je serais curieuse de découvrir la vision probablement idéalisée que l'auteur D.H. Lawrence pouvait avoir de sa relation indubitablement tumultueuse avec la baronne von Richthofen qui est justement le sujet central de cette biographie romancée signée Annabel Abbs.

Pourquoi ne suis-je pas tentée plus que ça de découvrir l'½uvre du prolifique écrivain qu'était D. H. Lawrence alors que l'autrice nous encourage fortement à le faire tout au long du récit ? Tout simplement parce que je n'ai pas supporté le caractère de ce dernier tel qu'Annabel Abbs nous le dépeint non sans sincérité, je n'en doute pas. Possessif, jaloux, hypocrite, colérique, la version fictionnelle de D.H. Lawrence avait tout pour me dégoûter et me faire en outre oublier la qualité de sa plume et la beauté de ses idéaux, ce qu'Annabel Abbs se permet ingénieusement de rappeler à notre bon souvenir au début de chacune des parties de l'intrigue.

Plus embêtant, l'ascendant que possède Lawrence sur Frieda, la toxicité (à mon sens) des sentiments qu'il éprouve à son égard m'a laissé un goût fort amer en bouche une fois que j'eus refermé ce livre et m'a ainsi empêcher d'apprécier ce dernier à sa juste valeur. Il ne manque pourtant certainement pas de qualités qui auraient pu le racheter à mes yeux, à savoir une plume extrêmement fluide, belle, agréable à lire, facile d'accès sans être pour autant trop simpliste et une multiplicité des points de vue qui permet de mieux comprendre la mentalité de ce début XXe siècle dans lequel Frieda vit et les regards divers que l'on pouvait alors porter sur cette dernière entre autres choses. Mais surtout, ce roman détient un atout imparable pour définitivement nous séduire, j'ai nommé Frieda, personnage éponyme de cette intrigue ; une héroïne forte, singulière, visionnaire pour son temps, tout ce qu'il y a de plus touchante, qui était parvenue à assumer sa sexualité, sa double nature en tant que mère et épouse.

En clair, Frieda, c'était une personnalité flamboyante que l'on a traité comme une paria à la façon de penser blasphématoire, comme un simple objet sexuel ou encore comme une inépuisable muse alors qu'elle était en réalité plus bien que cela selon moi. L'étroitesse d'esprit de ses contemporains, pas si éloignée de la nôtre quand on y réfléchit à deux fois, m'a mise hors de moi. Quel gâchis d'une vie qui aurait pu être bien plus lumineuse et heureuse si l'on n'avait pas sans cesse chercher à enfermer cette remarquable femme dans un carcan et a ainsi nuire à sa liberté ! Certes, Otto Gross reconnaissait sa vivacité d'esprit et Lawrence/Lorenzo sa grande intelligence en l'impliquant constamment dans ses travaux littéraires, et cela est une très bonne chose, mais la dépendance qui s'était développée entre Frieda et son second époux reste malsaine, c'est à tout le moins mon humble opinion. En fait, ce qui m'a particulièrement agacée avec ce livre, c'est que je l'ai terminé avec la très désagréable, pour ne pas dire dérangeante, impression que Frieda avait quitté sa cage dorée en tant que Mrs Weekley pour mieux en retrouver une autre en tant que Mrs Lawrence (et c'est à peu de choses près ce qu'elle déclare dans ce récit !). Au fond, on ne lui a jamais accordé le droit d'être pleinement elle-même et heureuse, on ne l'a toujours comprise que partiellement, voire pas du tout, et cela m'a fait tellement de peine pour elle parce qu'elle méritait infiniment plus que cela. Après, je sais pertinemment qu'Annabel Abbs ne pouvait pas modifier la réalité plus que nécessaire pour la bonne cohérence de son récit mais cela n'en amoindrit pas la souffrance et la frustration que j'éprouve encore actuellement pour autant, bien au contraire.

Pour conclure, je ne peux que vivement vous encourager à vous procurer Frieda. Pour ma part, même si ma lecture s'est achevée en demi-teinte comme vous l'aurez sans doute compris à la lecture de cette chronique, je ne regrette pas de m'être laissée tenter par ce titre, d'un part pour l'écriture tout simplement splendide d'Annabel Abbs et d'autre part pour la rencontre que j'y ai faite avec cette figure historique injustement demeurée dans l'ombre qu'était la sensuelle et éblouissante Frieda. Je ne manquerai assurément pas de dévorer à l'occasion le précédent roman de l'autrice, The Joyce Girl, qui traite lui aussi de l'incroyable histoire vraie d'une femme qui a malheureusement été oubliée de l'Histoire, ainsi que ses autres parutions à l'avenir ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Hervé Chopin, Frieda, Annabel Abbs, 2018, 2020, Littérature anglo-saxonne, Biographie romancée, Roman historique, destin de femme, XXème siècle, Allemagne, Munich, Londres, oppression du mariage, attirance sexuelle, relation mère/enfants, amour maternel, relation passionnelle, inspiration, création littéraire, fascination pour la nature, famille, intelligentsia allemande, philosophie, utopie d'un monde nouveau, bonnes moeurs, religion, pudibonderie, liberté, Bonne/très bonne lecture
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#Posté le jeudi 04 juin 2020 16:05

Modifié le jeudi 04 juin 2020 17:38

FICHE LECTURE : X ou Y

FICHE LECTURE : X ou Y

Sortie prévue le 23 octobre 2019.

• AUTRICE : Séverine de la Croix.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Young adult.
• THÈMES : Adolescence - Deuil - Traumatisme - Alcoolisme - Violence - Vie détruite - Famille brisée - Reconstruction - Renaissance - Quête d'identité - Secret - Solitude - Puberté - Rencontres - Amitié - Complicité - Humour - Amour - Pardon...
• PAGES : 243.

Résumé indisponible pour le moment. Il faudra attendre octobre pour découvrir de quoi il en retourne ;)

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un livre lu dans le cadre de l'opération Explorateurs Young Adult du site lecteurs.com que je remercie au passage infiniment de m'avoir sélectionnée et envoyé ce roman que je ne connaissais ni d'Eve, ni d'Adam jusqu'à présent. En même temps, rien d'étonnant au vu du fait que ce roman ne sort officiellement que le 23 octobre à l'occasion de la rentrée littéraire. N'hésitez pas à noter cette date dans vos agendas si jamais ma chronique vous donne envie de vous le procurer le jour J d'une quelconque façon ! Pour ma part, je remercie une fois de plus lecteurs.com pour leur générosité et j'ajouterais que cela fait près d'un an que ce site me permet de faire beaucoup de belles découvertes littéraires mais pas que (voir ma chronique du film Aïlo - Une odyssée en Laponie ici). Ce livre, X ou Y, en fait assurément partie ; cependant, mon avis sur ce dernier est bien plus mitigé que pour les précédentes expériences livresques que j'ai pu faire grâce au site. Je m'en vais de ce pas vous expliquer pourquoi.

Commençons si vous le voulez bien par le gros point positif de ce roman selon moi : il se lit extrêmement bien. Je ne sais pas vous mais personnellement, je n'aime pas qu'une lecture s'étale sur plusieurs jours. De mon côté, il faut que cela aille vite et bien. Cette déclaration peut sembler aller en totale contradiction avec le fait avéré que j'adore dévorer des pavés de 500 pages et plus mais l'un n'empêche pas l'autre à mes yeux, dans le sens où si l'écriture est fluide, entraînante, si les chapitres sont courts ou à tout le moins découpés correctement, d'après le même modèle, sans qu'il y ait de disparités, et si la pagination est suffisamment aérée, cela passe tout seul. Il faut aussi que les caractères du texte soient d'une taille convenable pour de petits yeux fatigués comme les miens (#teamlunettesdepuisquejaitroisansetquelques). Ce roman coche sans problème toutes ces cases et qui plus est, pour ceux à qui cela importe, il ne fait que 243 pages précisément. Pas de grosse pavasse indigeste en vue donc mais plutôt un joli petit récit tout ce qu'il y a de plus addictif qui s'engloutit à vitesse grand V et parfait pour mettre fin à une frustrante panne de lecture ou en guise de transition entre deux lectures laborieuses et conséquentes. Pour ma part, j'ai commencé ce bouquin un soir vers dix-huit heures et je l'ai fini à vingt-trois heures, sachant que j'avais fait deux longues pauses de près d'une heure chacune au cours de la soirée. En clair, je n'avais pas dévoré un roman aussi rapidement depuis longtemps et je peux vous garantir que ce type de lecture express (mais intense émotionnellement parlant malgré tout), cela fait un bien fou.

Un autre atout indéniable, flagrant de ce livre, ce sont ses personnages, en particulier Camille, Thomas, Sonia et Marc. Camille est une héroïne d'un courage sans failles, qui encaisse tout ce que la vie lui balance comme épreuves insurmontables pour le commun des mortels sans broncher et sa capacité à pardonner est tout bonnement admirable, exemplaire. Thomas, c'est le petit copain dont toutes et tous rêveraient : gentil, compréhensif, patient, à l'écoute... A l'image de son formidable père Marc, il a un c½ur en or massif. Ce garçon, c'est un véritable rêve éveillé en somme. Quant à Sonia, c'est la meilleure amie de choc, fidèle au poste à chaque instant, heureux comme mauvais. Elle est drôle, farouche, audacieuse, bref, tout simplement éblouissante et sa complicité instantanée avec Camille est extrêmement touchante. Même le personnage censé être tout à fait détestable de M. Bertholot est parvenu à m'émouvoir alors que c'était loin d'être gagné à la base. C'est vous dire à quel point ce roman est pétri d'humanité et de sincérité et l'autrice avait à mon sens les meilleures des intentions en l'écrivant. Et pourtant...

Passons désormais justement à ce qui fâche, à savoir tout d'abord ma méprise concernant l'interprétation du titre de ce roman, X ou Y. Si vous aussi vous pensiez, comme j'ai également pu le faire avant de véritablement me plonger dans la lecture de ce livre, qu'X ou Y fait directement référence à la question épineuse mais nécessaire à se poser et à considérer comme existante de la transsexualité, sachez que vous vous trompiez lourdement. Personnellement, moi qui m'attendais à un récit bouleversant et qui change la vie et notre perception du monde et des autres sur l'identité sexuelle et l'acceptation de soi, j'ai été amèrement déçue. Certes, Séverine de la Croix aborde dans son texte des thématiques dures et importantes mais la façon dont elle le fait m'a pour ainsi dire particulièrement déroutée. Afin de ne pas trop m'étendre sur le sujet, je vous dirais simplement qu'X ou Y, c'est un mélange assez détonant et surprenant entre le film She's the man pour le principe de départ, et de drama à la Grey's Anatomy et autres séries télévisées contemporaines qui cartonnent depuis un moment déjà, le tout saupoudré d'une bonne dose de désir adolescent et de la magie euphorisante et dégoulinante de bons sentiments du premier amour. Vous l'aurez compris, impossible de s'ennuyer avec une intrigue concoctée avec de tels ingrédients qui ne cesseront jamais de trouver leur public mais pour ma part, la mayonnaise n'a pas vraiment prise avec moi. En outre, j'ai trouvé qu'il manquait trop souvent de réelle crédibilité à ce scénario explosif et haletant pour véritablement me happer et me transcender. Après, j'ai bien conscience que la réalité dépasse fréquemment la fiction, et que cela atteint parfois des pics d'impensabilité qui nous coupent le souffle d'effarement. Cependant, cette certitude n'a pas réussi à me convaincre entièrement de me laisser embarquer par ce récit mouvementé. Toutefois, ce n'est là que mon humble opinion, je ne le répèterai jamais assez.

Dernier point négatif à souligner mais sur ce coup-là, je vais prendre des pincettes car, comme vous l'aurez sans doute compris en ayant pris connaissance de la date de sortie officielle de ce roman en tout début d'article, j'en ai lu en réalité les ENC, soit les épreuves non corrigées et non la version finalisée : les nombreuses coquilles que l'on rencontre dans ce livre, surtout durant la lecture des 100 premières pages. Ça, passe encore mais ce que je ne pardonne pas en revanche, c'est le changement de prénom de la mère du personnage principal en cours de route par exemple. J'avais vraiment l'impression à ce moment-là de lire un texte de bâclé et de mal fignolé qui ne prend pas son lecteur tout à fait au sérieux. Cela provoquait un effet "brouillon" très désagréable à mon sens. Néanmoins, ce qui m'a horripilée plus qu'autre chose, c'est le langage SMS fréquemment employé au cours de l'intrigue pour retranscrire les messages que s'envoient les différents personnages. Je sais que vous allez me prendre pour une mamie de la vieille école en disant cela mais, si tous les "jeunes" (dire que je m'exclus déjà de cette tranche d'âge alors que j'en fais encore partie...) rédigent à l'heure actuelle L'INTÉGRALITÉ de leurs textos comme ceux de cette histoire le font alors au secours ! Et encore, ce qui m'a véritablement le plus dérangée, ce n'est pas que l'orthographe soit purement et simplement atroce à lire lors de ces interludes cellulaires mais plutôt le fait que cet outrage à la langue française puissance dix mille n'était pas DU TOUT raccord avec la personnalité de la plupart des dits personnages, avec ce qui se dégageait intrinsèquement d'eux. Bref, tout ça pour dire que j'ai trouvé ça dommage de renvoyer cette image là des adolescents, mièvres sur les bords et insouciants de tout, même de leur français, alors que Thomas est censé être un crac en la matière, justement. Je sais bien que ce problème est réel, cette mode à écrire constamment en abrégé au point de presque en oublier l'orthographe des mots, mais que voulez-vous, cela me met hors de moi à chaque fois que je croise cela dans une fiction, ce qui arrive assez souvent en fin de compte, pour mon plus grand malheur. Pour en revenir à X ou Y en soi, j'ai in fine beaucoup de regrets par rapport à ce roman. Je n'arrive pas à poser le doigt dessus mais pour résumer très, très grossièrement mon ressenti sur ce livre, j'ai trouvé cette histoire très agréable à lire mais il en aurait fallu bien plus pour véritablement me séduire.

Pour conclure, je dirais que X ou Y est un roman YA qui se lit extrêmement bien, que l'autrice a un style d'écriture très naturel, plaisant et contemporain. Cependant, j'attendais mieux de ce roman et surtout radicalement autre chose. J'escomptais un roman pour ados/jeunes adultes qui traite enfin avec justesse, sensibilité et profondeur de la transsexualité, qui soit en clair au c½ur des interrogations de notre monde actuel, mais ce n'est pas pour maintenant, on dirait. Malgré le fait que j'étais carrément à côté de la plaque en matière d'expectations concernant ce roman (pour ma gouverne, le titre est assez trompeur, voire presque mensonger, et le livre n'a pas encore de quatrième de couverture - je ne pouvais donc qu'être dans le flou total lorsque j'ai reçu cet ouvrage), j'ai su bien apprécier ma lecture, même si les quelques facilités dans le schéma narratif et ce melting-pot improbable de tout ce qui marche depuis plusieurs années au niveau des livres et séries à succès laissent un peu à désirer au bout du compte. Je pense tout simplement que je suis de moins en moins indulgente face à tout ce qui est teen drama, et notamment à la française. Je ne suis pas cocorico pour deux sous à ce niveau-là mais j'avoue que ça a franchement du mal à passer. Après, libre à vous de vous faire votre propre opinion de ce roman ! Pour ma part, cela reste une bonne lecture qui frise parfois le très bon, qui aurait pu se démarquer et qui en avait le potentiel avec entre autres de petites étincelles de génie en terme d'écriture, de poésie, de philosophie et d'élaboration des personnages à certains moments mais qui reste in fine sans grand plus. ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, lecteurs.com, X ou Y, éditions du Rocher, Séverine de la Croix, 2019, Littérature française, Young adult, adolescence, deuil, traumatisme, alcoolisme, violence, vie détruite, famille brisée, reconstruction, renaissance, quête d'identité, secret, solitude, puberté, rencontres, amitié, complicité, humour, Amour ♥., pardon, Bonne/très bonne lecture
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#Posté le dimanche 04 août 2019 11:02

Modifié le lundi 05 août 2019 10:06

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