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FICHE LECTURE : Le Bureau des C½urs Trouvés - T1 : Lexie Melody

FICHE LECTURE : Le Bureau des C½urs Trouvés - T1 : Lexie Melody

• TITRE V.O. : The Lost & Found : Love from Lexie.
• AUTRICE : Cathy Cassidy.
• ANNÉE : 2018 (GRANDE-BRETAGNE, FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Amitié, famille, reconstruction, retrouvailles, quête, vide, absence, manque, questions, joie, partage, solidarité, engagement, motivation, musique, solitude, trouver sa voie, composition, douceur, entraide, soutien, bibliothèques, livres, combat, enthousiasme, passé, mystères, secrets, révélations, années soixante, adolescence, collège, sentiments complexes, amour de soi, s'accepter, confiance, créer tous ensemble, vie quotidienne...
• PAGES : 312.

Dès 10 ans | 15,95¤.

Au programme : amitié, musique et émotions !

La clé du succès de Cathy Cassidy : créer des univers réalistes, sensibles et émouvants, en totale résonance avec son large public.

Lexie, 13 ans, vit dans une famille d'accueil depuis que sa mère l'a abandonnée.
Ce qu'elle aime par-dessus tout, c'est sauver de l'oubli tout ce qu'elle peut : animaux,objets... Et si elle sauvait aussi les gens ?
Elle décide de créer un groupe de parole pour réunir les marginaux de son collège...qui se transforme vite en groupe de musique. Les Lost & Found sont nés !
Leur aventure sera émaillée de nouvelles amitiés et de romances, mais aussi de tensions, à mesure que chacun apprend à trouver sa place. Et lorsqu'il s'agit d'une bonne cause, comme sauver la bibliothèque locale de la fermeture, ils sont prêts à soulever des montagnes !

Après Les filles au chocolat, un nouvel univers où la musique permet à un groupe d'adolescents de se lier et d'exprimer leurs personnalités. Lexie, Sami, Sasha, Phoenix : des personnages attachants que l'on retrouve dans tous les livres, aux personnalités et aux trajectoires passionnantes, et qui seront chacun le héros d'un des quatre tomes de la série.
FICHE LECTURE : Le Bureau des C½urs Trouvés - T1 : Lexie Melody
ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman qui fait du bien, le premier tome d'une série qui s'annonce lumineuse et délicieuse comme un bonbon, agréable comme une douce musique à nos oreilles : Lexie Melody. Je remercie du fond du c½ur les éditions Nathan pour l'envoi de ce roman en exclusivité au cours de l'été 2018. Ça a été la lecture parfaite pour bronzer sur la plage et avoir aussi du soleil dans le c½ur et dans mes pensées. Je m'excuse sincèrement pour le retard que j'ai pris dans l'écriture de cette chronique. Ce genre de romans, tous ceux de Cathy Cassidy en général, sont de ceux qui vous laissent sans voix tant ils vous remplissent de sentiments positifs et sont porteurs de bonnes ondes. Il faut du temps pour assimiler toute cette positive attitude et la transmettre comme il faut. Je vous invite donc à toquer à la porte du Bureau des c½urs trouvés. Quelle belle appellation pour une saga qui recèle de joie de vivre et d'amour à revendre ! Prenez-vous un bon chocolat chaud, asseyez-vous bien confortablement et laissez-vous emporter par l'enthousiasme contagieux des Lost & Found !

Je peux vous assurer que ces collégiens ont du talent à revendre ! Leur don pour la musique est évident et surtout, c'est leur harmonie en tant que groupe soudé, à l'écoute les uns des autres, qui m'a le plus transportée. Cela me permet d'aborder ce qui m'a le plus touchée dans ce roman et que je trouve fondamental de mettre en avant : la beauté de la jeunesse, sa motivation et sa foi en l'avenir. Dans cette oeuvre-ci de Cathy Cassidy en particulier, j'ai trouvé que cette dernière nous donnait à voir un tableau très juste de jeunes têtes qui fourmillent d'idées, de projets pour leur futur plus ou moins proche, de jeunes gens qui se construisent eux même et qui apprennent à s'aimer ou à tout le moins qui sont sur la bonne voie. Cathy Cassidy a toujours mis un point d'orgue à nous présenter dans ses romans des personnages principaux qui vont de l'avant malgré les épreuves qu'ils ont déjà connues dans leur jeune vie, des enfants qui font des erreurs mais qui en tirent les bons enseignements et qui se battent pour les rêves qu'ils ont dans leur c½ur. Elle a toujours dépeint des personnages inspirants et parlant pour les enfants d'aujourd'hui comme ceux d'hier. Comme l'a si bien dit Nathan dans son communiqué de presse, elle sait s'adresser à un large public en pansant nos plaies, en nous remontant le moral et en traitant toujours dans ses intrigues de thématiques importantes, qui méritent qu'on s'y attarde et qu'on en discute. Sûrement parce que la saga du Bureau des C½urs trouvés se concentre sur une bande de collégiens qui veulent mener de front une entreprise commune et qui tiennent à faire entendre leur voix tous ensemble, j'ai trouvé que Cathy appuyait ici d'autant plus sur le fait que oui, la jeunesse peut être solidaire, engagée, qu'elle a la rage au ventre, des étoiles plein les yeux et un regard tourné vers l'horizon. Les Lost & Found est une petite équipe (enfin, façon de parler, ils sont quand même douze) fortement sympathique qui ne manque pas de combativité et d'espoir qu'elle insuffle dans ses musiques éclectiques et tour à tour émouvantes et entraînantes. Tous ces jeunes qui se battent pour une noble cause et pour que les autres ne sentent plus seuls et anormaux, cela brise des idées préconçues et cela nous procure une belle bouffée d'air frais qui réchauffe le c½ur et nous donne des ailes. Cela m'a rappelé l'un de mes Disney Channel Original Movies préférés, Lemonade Mouth, où de jeunes marginaux sont déterminés (Determinate ♫, comme ils le chantent si bien) à faire valoir leur droit de jouer de la musique et d'exprimer ce qu'ils ressentent, qui se battent contre l'injustice et la stupidité crasse de l'autorité à coups de solos de batteries, de guitares accordées et de voix qui se mélangent pour n'en former plus qu'une seule, celle de la sincérité et d'une énergie débordante qui nous consume tout entier. Les deux ½uvres sont bien distinctes, mais elles dégagent la même chaleur réconfortante, elles créent une atmosphère encourageante et pétillante. Cela nous donne juste envie de nous lever du bon pied et de se tenir prêt pour affronter chaque journée avec un sourire grand comme ça et une bonne dose de pep's qui coule dans nos veines ! C'est feel good à souhait et ça, c'est tout ce que j'aime ! La saga du Bureau des Coeurs Trouvés est certainement en passe de faire partie de mes romans doudous et je ne demande pas mieux.

Justement, je vous parlais plus tôt de personnages imparfaits mais qui tiennent à donner le meilleur d'eux-même et qui ont ainsi des intentions profondément bonnes, qui aboutissent à des choses merveilleuses. Pour ce qui est de Lexie, l'héroïne de ce récit, elle est entrée directement dans mon c½ur et fait désormais partie de mes héroïnes favorites créées par Cathy Cassidy. Comment ne pas craquer face à ce petit rayon de soleil qui se montre si avenant et compréhensif à l'égard de tous alors que Lexie elle-même a vécu un événement traumatisant qui aurait pu lui faire broyer du noir et l'empêcher de s'ouvrir aux autres ? Cela se serait compris qu'elle se renferme dans sa coquille et qu'elle soit profondément marquée par cette perte qu'elle a subie injustement si jeune, au point d'en perdre tout goût à la vie et tout espoir de trouver une solution. Mais Lexie est au contraire ressortie grandie de ce chamboulement inexplicable de son existence, et elle nous prouve que des solutions, figurez-vous qu'il en existe plein, même et surtout quand on croit que tout est perdu. J'ai vraiment adoré qu'elle soit typiquement le genre de fille qui va prendre soin de vous, être une véritable épaule sur laquelle vous reposer et verser vos larmes, qui va vous inviter à vous épancher tout votre soûl sur vos tracas, sur ce qui vous tient à c½ur, autour de bons muffins fait maison. Et pourtant, Lexie est la première à garder tout en elle afin de ne pas déranger les autres, de ne pas blesser quiconque. Elle met toujours autrui avant sa petite personne et je suis heureuse que, si c'est elle qui est à l'origine des Lost & Found, les autres membres du groupe vont lui permettre à elle aussi de dire ce qu'elle ressent et d'alléger sa peine en exprimant tout son talent de parolière sur le papier. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé que ce soit le personnage de Marley qui l'exhorte à exploiter pleinement son potentiel de savoir trouver les bons mots et à assumer tout ce qu'il y a de positif comme de négatif en elle. Leur relation m'a beaucoup surprise car je ne m'attendais pas à ce qu'elle prenne une telle direction. Je pense que c'est la première fois dans un roman de Cathy Cassidy (du moins, dans ceux que j'ai lus) qu'un tel retournement de situation se produit et c'est à la fois surprenant et réconfortant. Je suis ravie d'avoir été prise au dépourvu de cette façon, c'est très plaisant et cela fait chaud au c½ur, vraiment. Pour ce qui est de Marley, j'ai trouvé de prime abord ce garçon très déroutant ; on a en effet au départ beaucoup de mal à le suivre et à savoir où il veut vraiment en venir et cela peut sérieusement nous agacer si on ne perçoit pas certains détails dans son comportement qui parlent pour lui et qui expliquent tout. Une fois que l'on connaît l'histoire de Marley, l'envers du décor et ce qui anime son c½ur, on ne peut être que profondément ému par ce garçon blessé qui se prend pour un moins que rien alors que des qualités, il en a, beaucoup, et la passion qui le fait vibrer est juste merveilleuse et exaltante. Je me suis beaucoup reconnue dans le côté perfectionniste de Marley, dans le fait qu'il se mette constamment la pression et qu'il en devient presque (voire carrément à certains moments) désagréable. Cela me ressemble juste tellement que j'ai eu l'impression de me voir dans un miroir avec lui sur certains points. Et cela m'a appris dans un même temps à relativiser et à m'inonder d'amour au lieu de stress. C'est une leçon qu'on devrait tous retenir, je pense. Pour notre propre bien.

C'est simple, ce roman est une vraie bouffée d'air frais en ce qu'il nous pousse à nous regarder en face, à affronter nos problèmes à bras le corps et à leur répondre de façon créative et suffisamment forte pour faire trembler les fondations de nos peurs les plus enfouies et pour faire tomber les murs qui nous protègent d'un monde in fine peuplé de personnes qui ne nous veulent que du bien si l'on prend la peine de regarder autour de nous. Dans le cas de Lexie, je pense notamment à ses parents adoptifs, que l'on voit malheureusement très peu mais qui sont de vraies crèmes et je suis infiniment reconnaissante que de telles personnes existent sur cette Terre ; à Becky, la grande s½ur adoptive de Lexie qui renvoie une image de fille forte, intimidante et insensible, alors qu'elle veut juste préserver Lexie et l'accompagner du mieux qu'elle le peut dans ses projets qui vont révolutionner la surface de leur petit monde ; à Happi, qui ne pouvait pas mieux porter son nom tant elle est l'incarnation même de l'optimisme et de la bienveillance ; et je pense bien évidemment aux neuf autres membres du groupe, à qui Lexie va apporter une véritable famille de c½ur mais justement, ils vont devenir ses piliers à elle aussi, ils vont lui rendre au centuple tout l'amour qu'il lui manquait jusque là, et c'est d'une beauté renversante, les liens invisibles qui vont se nouer entre eux. Ce que ce roman m'a appris, c'est que, même si l'on a l'impression que personne ne nous voit et que l'on ne peut rien apporter de bénéfique à ce bas monde, il ne faut en réalité jamais se sous-estimer car on a tous en nous ce petit quelque chose qui fait que l'on est unique, cette petite étincelle que l'on doit laisser briller à son maximum d'éclat. Ne l'oubliez jamais : vous êtes intelligents, vous êtes beaux et vous êtes importants (merci Winnie l'Ourson, au personnage d'Aibileen dans le roman/film The Help, et merci Cathy Cassidy par la même occasion). Vous méritez tous que l'on prenne la peine de faire votre connaissance et que l'on apprenne à vous aimer.

Dernier point que je tenais à aborder et qui me tient immensément à c½ur : la cause que défend principalement les Lost & Found, à savoir l'avenir des bibliothèques. J'ai tout bonnement adoré le fait que l'intrigue soit centrée sur le sauvetage d'une bibliothèque de quartier. Je ne vais pas vous faire un plaidoyer sur le sujet car Cathy Cassidy le fait largement mieux que moi mais sachez que les bibliothèques/médiathèques ne sont pas que de simples banques d'emprunts de livres gratuits (même si, rien que ça, c'est un argument de poids vous vous encourager à les fréquenter et à les adorer de toutes vos forces !). Les bibliothèques sont de vrais lieux de vie, qui grouillent en effet d'animation ; ce sont des endroits qui sont propices au partage, à l'échange, à l'enrichissement. Ce sont de véritables puits de connaissance et de savoir qui méritent d'être chéris et protégés comme le plus précieux des trésors. À mes yeux, la bibliothèque est un endroit imprégné d'une magie insaisissable et qui opère instantanément dès que je pose le pied dans un de ces royaumes absolument enchanteurs et enchantés. Pour ma part, c'est un lieu qui m'a aidé à me construire en tant que personne et qui représente pour moi un véritable refuge quand mon moral est au plus bas et une source de joie encore plus intense quand je me sens apaisée. Vous l'aurez compris, préserver les bibliothèques, c'est important, et cela vaut autant pour les merveilleuses personnes qu'elles abritent, que ce soit les abonnés ou le personnel. Ce n'est pas Cathy Cassidy qui vous dira le contraire et, à l'heure où le numérique prend le plus en plus le pas sur le contact humain authentique, n'oublions pas que l'informatique est là pour être à notre service et non pour que l'on soit soumise à elle ! Ça, c'était mon petit message personnel. Et c'était aussi pour rappeler que les bibliothèques savent évoluer avec leur temps tout en gardant leur charme d'autrefois. Je vous le promets, ce livre vous donnera assurément envie d'élire la bibliothèque près de chez vous comme votre nouveau Q.G. officiel, celui qui verra se dérouler vos plus beaux souvenirs, qui verra naître vos plus brillantes idées et vos plus sincères émotions, où le son de vos éclats de rire (ou de vos sanglots avec nez qui renifle en prime, tout dépend du contexte) résonnera contre les murs. "Library is where the heart is", voici mon nouveau mantra.

Pour conclure, je vous recommande donc chaleureusement la lecture de ce premier tome du Bureau des C½urs Trouvés ! Comme prescription, je ne vois pas meilleure vitamine que celle-ci ! Ça va vous remettre d'aplomb instantanément et vous faire voir les choses sous un autre angle. La vie est constituée d'une infinité de petits imprévus qui nous laissent le c½ur brisé et avec le sentiment d'être totalement abandonnés, mais ces surprises fracassantes cachent aussi des opportunités que l'on doit absolument saisir car elles ne se représenteront pas deux fois tant elles peuvent faire basculer une existence dans la lumière la plus pure et la plus éclatante. J'ai été ravie de suivre les péripéties de ce groupe hétéroclite dont les membres vont devoir apprendre à s'apprivoiser afin de devenir de véritables âmes s½urs les uns pour les autres. Cela va passer par de la colère, de l'exaspération, de l'incompréhension, de la tristesse, des chamailleries incessantes dignes de gamins de maternelle et qui m'ont fait beaucoup rire, du désarroi aussi. Nos pré-adolescents vont suivre tout un processus d'acceptation de l'autre et de soi qui est difficile à digérer mais qui va in fine leur montrer le chemin qui leur correspond et faire ressortir toute la bonne volonté qui anime leur petit c½ur. C'est fini, l'ombre du passé et des mauvaises expériences qui vous englouti sans espoir de se sortir de ce cauchemar. Les Lost & Found ont trouvé LE rêve qui les caractérise et j'ai hâte de les retrouver dans le prochain tome car "the show must go on". Effectivement, c'est loin d'être terminé : mon petit groupe de musique chouchou est en pleine ascension et je compte bien être aux premières loges pour assister à leurs prochains concerts. Je suis leur fan number one autoproclamée, c'est du sérieux ! J'ai juste un pincement au c½ur à l'idée que Lexie ne sera pas le personnage central du prochain tome. J'avais envie de la suivre dans sa nouvelle vie qui s'annonce pleine de réjouissances mais je sais que je la laisse entre de très bonnes mains et qu'on se retrouvera. C'est tout ce qu'il me fallait pour lui dire au revoir le c½ur apaisé. Et puis, je suis très curieuse d'en apprendre plus sur le personnage de Sami, à qui le second tome sera consacré. Ce dernier m'intrigue juste énormément et je me suis particulièrement attachée à lui à la fin de ce premier tome, au moment où il commence à plus s'ouvrir et à dévoiler la beauté de son intelligence et de son c½ur. Bref, de quoi me rendre excitée comme une puce à l'idée de continuer cette saga digne de Cathy, avec comme ingrédients-clés : de l'humour, de la tendresse, des amitiés multiples et sincères, de la musique (j'aurais aimé qu'on ait la possibilité de pouvoir écouter réellement les morceaux mais rassurez-vous, notre imagination pallie à ce manque), du vintage, l'amour des livres, de l'être humain et de la nature, et du partage. Le petit péché mignon parfait, en somme ! Cathy ne déçoit jamais, et je suis ravie que cela se confirme au fur et à mesure de mes découvertes de ses titres, qui sont de vrais livres doudou, des valeurs sûres à mes yeux. Alors, déployez grand vos ailes et en avant toute vers votre destinée qui sent bon le soleil, le sucre et le chocolat ! Vous ne pouvez pas refuser une aventure aussi alléchante, je vous mets au défi de me dire non ! Pour le mot de la fin, je dirais juste un grand merci aux éditions Nathan de traduire tous les titres de Cathy Cassidy au fur et à mesure. Pour tous les petits et grands lecteurs, juste merci infiniment. Vous êtes géniaux ! Quant à vous, fidèles lecteurs de mes chroniques (#souscepavélaplage, même mes hashtags sont fatigués dis donc), vous savez ce qu'il vous reste à faire. Une jeune fille fabuleuse et sensationnelle vous attend pour que vous écoutiez ses sentiments mis en musique et que vous lui teniez la main jusqu'au bout... Il ne tient qu'à vous d'être cette musique salvatrice et cette main tendue pour ceux qui en ont besoin. Réfléchissez y !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Le Bureau des C½urs Trouvés - T1 : Lexie Melody
COUP DE FOUDRE ϟ pour ce groupe de musiciens en herbe juste électrisant et aux chansons absolument canon signées par le duo de choc Lexie et Marley !

« Je vais te dire un truc, Lexie : non seulement on fait avec, mais c'est notre arme secrète. Parce qu'on a vécu des choses difficiles, qu'on a souffert, qu'on s'est parfois sentis perdus ou incompris, on peut mettre de l'émotion dans notre musique. C'est de là que vient la magie ; de nos épreuves, de nos secrets, de notre tristesse. Enfin, c'est mon avis ! »
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Cathy Cassidy, éditions Nathan, 2018, Amitié, famille, reconstruction, retrouvailles, quête, vide, absence, manque, questions, joie, partage, solidarité, engagement, motivation, musique, solitude, trouver sa voie, composition, douceur, entraide, soutien, bibliothèques, livres, combat, enthousiasme, passé, mystères, secrets, révélations, années soixante, adolescence, collège, sentiments complexes, amour de soi, s'accepter, confiance, créer tous ensemble, vie quotidienne, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 17 janvier 2019 08:08

Modifié le vendredi 25 janvier 2019 08:59

FICHE LECTURE : 68 année zéro

FICHE LECTURE : 68 année zéro

« Cela ne s'était jamais vu. L'université est un sanctuaire, un lieu de savoir, sacré comme une église. La police pas plus que l'armée n'y pénètrent. Ce jour-là, la police y est entrée avec des matraques. Le 3 mai restera marqué d'une pierre blanche : le jour où la Sorbonne a été évacuée par les CRS, le parcours de la révolte a été écrit en lettres de feu au fronton de notre histoire. »

• AUTRICE : Paule du Bouchet.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Récit autobiographique.
• THÈMES : Mai 68, histoire, révolte, rébellion, jeunesse, solidarité, injustice, révolution, vent de liberté, expériences, sentiments, partage, introspection, lutte, droits, émancipation, changement, politique, années soixante, crise sociale, étudiants, savoir, combat, prolétariat, ouvriers, corps enseignant, souvenirs, chamboulement, mémorable, actualité, monde d'hier et d'aujourd'hui, agir, espoir, ardeur, détermination, manifestations, violence, tohu-bohu, dynamisme, insoumis, fierté, adolescence, enjeux de société, monde meilleur, égalité...
• PAGES : 208.

A partir de 13 ans | 9,90¤.

IL Y A CINQUANTE ANS
MAI 68

Paule du Bouchet, l'auteure du Journal d'Adèle et de A la vie, à la mort, se souvient de son « mai 68 ». Un récit autobiographique, qui mêle l'intime aux événements et restitue délicieusement le parfum d'une époque et son cri de révolte.

En ce début de 1968, Maud, seize ans, est loin de se douter qu'une nouvelle vie va commencer pour elle. À la fin de l'année scolaire, le bac l'attend. Si tout va bien. Mais dans les rues, la soif de changement est là. La colère des étudiants explose. Alors que le Quartier latin est à feu et à sang, que les barricades se montent sous les fenêtres, la jeune fille écoute les Beatles, voudrait se coiffer comme la chanteuse Sylvie Vartan, fantasme sur la photo d'un certain Dany le Rouge et rêve de descendre dans la rue...

L'AUTRICE : Passionnée de musique, Paule du Bouchet a enseigné la philosophie puis s'est orientée vers l'édition jeunesse et l'écriture. Responsable du département Musique de Gallimard Jeunesse et de la collection de livres lus « Écoutez-lire », elle a signé de nombreux romans (souvent recommandés par l'Éducation nationale), des documentaires et des albums pour les enfants, vendus à plus de 500 000 exemplaires chez Gallimard Jeunesse (source Sodis).

L'art est pour tous et par tous.

ஜ MON AVIS :

« Je me suis mise à lire Nietzsche. Me l'avait-on fourré entre les mains ? Quelque ami qui me voulait du bien parmi ceux qui fréquentèrent la rue Malebranche en cette folle, merveilleuse époque de mai ? Sans doute. Peut-être aussi à cause d'une phrase de Nietzsche recopiée à l'époque par une main inconnue sur un mur de Paris et qui m'avait bouleversée : "Il faut encore porter en soi un chaos pour mettre au monde une étoile dansante." Mai 68 est associé à des phrases immortelles. De celles qui marquent à tout jamais, surgissant de loin en loin dans notre souvenir pour dire que la vie, toute changeante soit-elle, est d'abord éternelle et que les mots des poètes sont là pour pouvoir le rappeler. »

♥

Bonjour mes petits amis et bienvenue pour cette nouvelle chronique ! Tout d'abord, je tiens à sincèrement remercier les éditions Gallimard Jeunesse pour cet envoi et par la même occasion pour leur soutien. Après tout, ce sont eux qui ont accepté de m'envoyer mes tout premiers SPs il y a quatre ans, à l'époque de mon ancien blog x-Miss-Beatles-Disney-x (paix à son âme...) et, venant de la maison d'édition qui m'a fait pleinement prendre conscience de mon amour pour la lecture quand j'étais enfant et qui n'a cessé de m'accompagner depuis, cette marque de confiance me touche énormément. Voilà, c'était la petite séquence émotion de l'introduction. Maintenant, place au livre !

Vous l'aurez compris, ce livre traite de l'année 68, qui se fait déjà cinquantenaire (on ne rajeunit pas, ma petite dame !). Cinquante ans après, c'est la plume pleine de sensibilité de la remarquable Paule du Bouchet qui nous livre ce témoignage bien vivant d'un passé loin d'être enterré. En effet, cette révolution assourdissante continue à nous faire vibrer et réfléchir, notamment car nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir vers un monde meilleur, plus juste et moins matérialiste et abrutissant, qui laisserait la libre place à nos sentiments et à notre ingéniosité en somme... Ce rêve des étudiants et autres manifestants de mai 68, presque idéaliste, est encore bien vivant cependant, et je remercie par ailleurs Paule du Bouchet pour la piqûre de rappel qu'elle nous offre avec ce roman : il ne faut jamais cesser de croire en ses idéaux, de se battre pour eux et de laisser notre imagination parler et refaire le monde à sa guise. La voie de notre c½ur est impénétrable et nous procure des ailes extraordinaires pour aller toujours plus haut et plus loin dans nos espoirs.

Sous les pavés, la plage.

Celles que Paule du Bouchet m'a confectionnées m'ont fait carrément voyager dans le temps, tout droit jusqu'aux années 60. Cette époque m'a toujours fascinée de par son ébullition constante et grandissante et de par sa jeunesse rutilante. Grâce à l'écriture authentique de Paule du Bouchet, j'ai eu véritablement l'impression d'y être, au beau milieu de ce tourbillon d'émotions et de cette bulle de fraîcheur. J'ai en effet vécu cette lecture comme une bouffée d'air frais libératrice. Ce qui me semblait être de prime abord un fossile du passé oppressant, étouffant, suffoquant, pétri de tensions et de colère, m'est apparu alors comme une réalité bien tangible qui nous secoue tous encore : celles de nos pensées, de notre liberté d'expression, de nos droits, de notre façon d'être. Je me suis rendue compte, tout en me sentant fort stupide face à cette constatation, que mai 68 n'était pas un événement grandiloquent figé dans le temps et l'espace, comme un souvenir couleur sépia, aussi belles les photographies d'antan puissent-elles être, mais une empreinte qu'on garde en nous et qui ne s'efface jamais. Cette marque indélébile, c'est celle de notre conscience, de la force qui nous anime tous, de notre humanité, de notre solidarité. Mai 68, au-delà d'un mois et d'une année certes symboliques, c'est ce que nous sommes, ce qui nous pousse à affronter, ou plutôt à embrasser, la lumière du soleil chaque matin afin de la rendre plus brillante encore. Parce que ça en vaut la peine, définitivement.

Il est interdit d'interdire.

Chose amusante : alors que le résumé nous présente l'héroïne de l'histoire comme étant Maud, jeune élève de terminale, je me suis dis au cours de ma lecture qu'il y avait dû avoir méprise, et que la ravissante jeune fille de cette révolte flamboyante de rêves et d'espoir répondait plutôt au doux nom de Paule. Rien ne peut l'affirmer ; néanmoins, je n'ai croisé à aucun moment le prénom "Maud", aussi joli soit-il, au cours de ma lecture. A moins que ma vue n'ait continué à diminuer, je crois que cette omission était tout à fait intentionnelle afin que la narratrice du récit devienne le Je-autrice aux yeux des lecteurs. C'est clairement Paule du Bouchet qui nous raconte son vécu, avec ses mots d'une grande tendresse, sagesse et émotion, une histoire vibrante de délicatesse, d'élégance, de naturel et d'honnêteté. Je la reconnais bien là, Paule. La fébrilité désarmante de ce joli petit brin de femme qu'est Maud/Paule se mêle à la force de caractère que cette adolescente aux yeux tournés vers l'avenir déploie au fil du récit. Sous les pavés, le printemps (slogan actuel de la marque du même nom que je me permets de reprendre ici), je confirme.

L'imagination au pouvoir.

« Je sentais qu'Avram avait raison, mais sa remarque me compliquait les choses. Tant qu'on se croyait les rois du monde, c'était assez simple. D'un coup, il fallait accepter qu'il existait des gens qui n'étaient pas d'accord avec nous sans pour autant être des salauds. »

Dans 68 année zéro, Paule du Bouchet nous offre à voir une jeunesse bourgeonnante, une jeunesse solidaire, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui ne se laisse pas figer dans l'injustice et la frustration. Il m'est apparu clairement que ce petit bourgeon de l'immense arbre-phénix de 68 qui renaît des cendres d'un passé de traumatismes et de collaboration qui ne passe pas, d'un passé obscur, honteux et qui fonctionne jusqu'alors comme une prison d'ignorance pour les parents des baby-boomers comme Maud, cette superbe fleur, ce papillon sorti tout droit de sa chrysalide, n'a jamais cessé de vivre en Paule du Bouchet, et en chacun de nous. Cette flamme inextinguible est bien là et nous embrase tout entier. Cette flamme de vouloir se battre, d'aller de l'avant, de regarder vers le haut, vers le ciel d'un bleu infini des grands rêveurs que nous sommes, d'avoir les yeux rivés sur de nouveaux horizons, un horizon commun, cette soif de savoir, de comprendre, d'en être, de prendre part à l'écriture de notre Histoire, ce besoin pressant et comme une évidence qui définit Maud, il nous caractérise tous. On peut en effet tous s'y retrouver, dans ce récit d'un autre temps, dans l'écriture de l'histoire et de l'épopée d'une autre génération. Paule du Bouchet a toujours réussi à nous conter d'extraordinaires histoires d'époques différentes qui nous en apprennent beaucoup sur notre héritage et sur ce que nous sommes, sur ce que nous valons, sur ce qu'il y a de plus beau au plus profond de nous, et sur comment le faire ressortir et briller de tout son éclat, comment le faire rayonner et inspirer les autres, le tout avec beaucoup de justesse et de pédagogie. 68 année zéro ne fait pas exception à cette règle.

Quand le temps va et vient, on ne pense à rien, malgré ses blessures...

Ne vous attendez pas à de l'action à tire-larigot avec Paule du Bouchet : mai 68 a certes été une période d'explosion, très intense (cela est un doux euphémisme), mais il y a cependant eu des moments de calme au beau milieu de cette tempête d'énergie et d'émotions qui était en train de ravager tout un monde à la façon de penser étriquée et fade. La couleur prend le pas sur la grisaille de la guerre, sur ce moment conformiste en noir et blanc. Il fallait bien des instants de grâce pour savourer ce changement immortel dont la magie était en train même d'opérer. Comme dans tous les récits grandioses d'humanité et d'intensité de cette remarquable autrice, j'ai retrouvé ces bulles de coton, telles de véritables cocons, suspendues dans le temps, inviolables, qui nous laissent le temps de prendre pleinement conscience des choses, de nous, des autres, de vivre en communion, en cette harmonie qui n'a pas d'âge, qui rassemble la jeunesse, révoltante et révoltée, décidément rebelle, qui doit encore écrire les pages de son histoire, et celle qui se fait déjà vieillissante, qui ne manque cependant pas d'audace et dont les nombreuses pages du livre ont été noircies par la mauvaise encre. Cependant, celle de Paule du Bouchet ne l'est pas, mauvaise, je peux vous l'assurer. Elle a le pouvoir d'adoucir tous les maux et de nous rassembler, de consolider tout ce qui rend l'être humain beau et honorable. Une magicienne de la réalité, en somme.

Car le temps de l'amour, c'est long et c'est court, ça dure toujours...

« J'ai demandé à Avram de quoi il allait parler avec ses étudiants à la rentrée, cela me semblait compliqué de se retrouver en cours alors que le mouvement avait échoué. Il s'est récrié :
- Mais il n'a pas échoué ! Tout commence, au contraire ! Je ne sais pas si tu te souviens d'une autre inscription qui disait : "Nous ne voulons pas d'un monde où la certitude de ne pas mourir de faim s'échange contre celle de mourir d'ennui." C'est de ça que je voudrais parler avec mes étudiants. Comment rendre le présent vivant ? Parmi les réponses possibles, il y en a une que mai a définitivement posée : interroger le présent, ne jamais considérer qu'il est acquis. Partir du principe que nous avançons dans l'échange et la responsabilisation de chacun, même si c'est parfois difficile... »

Pour conclure, je ne peux que vous engager à lire ce roman. J'en ai encore les yeux qui pétillent, le c½ur frémissant et brûlant d'une joie nouvelle, d'un amour tout neuf d'adolescente qui s'échappe dans ses rêveries et dans ses actes bien concrets d'humanité, de solidarité, de rébellion en marche et assumée et du feu ardent de la vie, malgré les blessures et les incertitudes de cette jeunesse, de cette société tout entière... qui finit par se trouver, par se retrouver, par se rassembler au nom d'un même combat, d'un même idéal, sur un pied de parfaite égalité. C'est tout un pan de notre Histoire que Paule du Bouchet nous raconte, dans la rapidité éclair d'un mois qui était tant attendu et qui a tout chamboulé dans l'existence des Français, et j'ai retrouvé dans ce récit la même sensation que j'avais ressentie avec Trois filles en colère d'Isabelle Pandazopoulos (ma chronique de ce roman ici) qui traite de cette même période où souffle un vent de liberté irrésistible qui emporte tout sur son passage : celle d'ouvrir une valise venant de ces années 60 que je considère comme étant si spéciales, avec ses superbes jeunes filles pouvant enfin assumer leur féminité, une jeunesse débridée de tout carcan, des musiques assourdissant nos oreilles à coups de riffs bien sentis, de yé-yé, ou bien de voix languissantes, tout à fait douces et charmantes qui susurrent des mots merveilleux à nos oreilles, comme celles de Françoise Hardy, de Sylvie Vartan ou encore de Marianne Faithfull. Ces deux femmes, Paule et Isabelle, nous ont chacune offert en cadeau leur relique éternelle du passé, leur trésor si précieux : l'une le souvenir de cette adolescente frondeuse, la tête haute, des papillons dans le ventre et avide de découvertes et d'expériences ; l'autre, celui de sa naissance lors des années mouvementées qui ont précédé celle du nouveau départ, celui de zéro, qui s'est préparé bien en amont de l'année fatidique 68. C'est comme si mes grands-parents, mes grands-oncles et tantes, tous ces êtres qui me sont chers et qui font partie de mon ADN, me racontaient l'histoire de leur jeunesse foudroyante qui est inscrite en eux à tout jamais, en moi aussi, et en nous tous. Je ne peux que vous laisser entre les pages de cet excellent livre pour vous le rappeler. Et aussi, retenez bien ceci : soyez réalistes, demandez l'impossible. Jouissez sans entraves !

Nanette ♥

P.S. : Le livre nous offre même dans ses premières pages une carte de Paris, et plus particulièrement du Quartier Latin et de la rue Malebranche où habitent Maud et sa famille, carte vers laquelle je n'ai pas hésité à revenir régulièrement afin de visualiser à quels endroits les différents événements du roman avaient lieu. J'ai trouvé que c'était un vrai plus au récit, simple et efficace. Les cartes sont bien trop souvent négligées de nos jours, tout ça pour leur préférer cette engeance qu'est le GPS... (Non, je ne commencerai pas ma croisade contre cette voix off démoniaque aujourd'hui.) Et puis, voici de quoi véritablement suivre le chemin de Maud et des manifestants pas à pas. Alors, êtes-vous prêts vous aussi à fouler les pavés de mai 68-?

FICHE LECTURE : 68 année zéro

★★★★★
Un roman délicieux à mettre entre toutes les mains !

✓ - Un récit très instructif, extrêmement vivant et vrai !
- Une ouverture sur l'univers coloré et détonnant des années 60. Voyage dans le temps garanti !
- Un livre dans lequel l'autrice livre beaucoup d'elle-même. Il est extrêmement touchant de découvrir l'adolescente qu'elle était et qu'elle est restée au plus profond de son c½ur.


✗ - Ce fut un peu trop court à mon goût... Mais pour les jeunes lecteurs, c'est une excellente entrée en matière sur mai 68. Et le petit nombre de pages n'empêche pas le récit d'être percutant, loin de là !

« A un moment, Lucie s'est mise à pleurnicher parce qu'elle ne voyait rien et Granny a demandé à Nico de la prendre sur ses épaules. Et tout à coup on s'est rendus compte qu'au lieu de crier : "Paix au Vietnam !", la petite Lucie criait : "Paix aux vieilles dames !". Autour de nous, tout le monde se marrait. »
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, 68 année zéro, Paule du Bouchet, récit autobiographique, 2018, anniversaire, mai 68, Jeunesse, histoire, révolte, rébellion, jeunesse, solidarité, injustice, révolution, vent de liberté, expériences, sentiments, partage, introspection, lutte, droits, émancipation, changement, politique, années soixante, crise sociale, étudiants, savoir, combat, prolétariat, ouvriers, corps enseignant, souvenirs, chamboulement, mémorable, actualité, monde d'hier et d'aujourd'hui, agir, espoir, ardeur, détermination, manifestations, violence, tohu-bohu, dynamisme, insoumis, fierté, adolescence, enjeux de société, monde meilleur, égalité, Très belle lecture
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#Posté le lundi 15 octobre 2018 08:04

Modifié le vendredi 05 juillet 2019 04:52

FICHE LECTURE : Ma reine

FICHE LECTURE : Ma reine

• AUTEUR : Jean-Baptiste Andrea.
• ANNÉE : 2017 (FRANCE).
• GENRE (S) : Roman, contemporain.
• THÈMES : Apprentissage, années soixante, fugue, été, aventure, passage de l'enfance à l'âge adulte, crise d'identité, différence, amitié, recherche de soi, compréhension de ses sentiments, relations humaines compliquées, marginalité, milieu familial, quête, rencontres, mysticisme...
• PAGES : 220.

Shell n'est pas un enfant comme les autres. Il vit seul avec ses parents dans une station-service. Après avoir manqué mettre le feu à la garrigue, ses parents décident de le placer dans un institut. Mais Shell préfère partir faire la guerre, pour leur prouver qu'il n'est plus un enfant. Il monte le chemin en Z derrière la station. Arrivé sur le plateau derrière chez lui, la guerre n'est pas là. Seuls se déploient le silence et les odeurs de maquis. Et une fille, comme un souffle, qui apparaît devant lui. Avec elle, tout s'invente et l'impossible devient vrai.

Jean-Baptiste Andrea livre ici son premier roman. Ode à la liberté, à l'imaginaire, et à la différence, Ma reine est un texte à hauteur d'enfants. L'auteur y campe des personnages cabossés, ou plutôt des êtres en parfaite harmonie avec un monde où les valeurs sont inversées et signe récit pictural aux images justes et fulgurantes qui nous immerge en Provence, un été 1965.

ஜ MON AVIS : Dans le désert estival de l'enfance incomprise...

Je sens que je ne vais pas épiloguer concernant mon avis sur ce roman, d'une part déjà, parce qu'il est très court et se lit de façon très claire et aérée, d'autre part parce qu'il s'agit de ce type de lectures assez atypiques et qui partent vers leur propre horizon, et qui me laissent... déconcertée. J'aimerais dire que j'ai grandement apprécié ce roman, qu'il m'a chamboulée mon petit c½ur en le retournant dans tous les sens et qui m'a fait vivre un voyage initiatique extraordinaire au travers d'une plume marginale tout comme le héros qu'elle peint et qui se démarque, qui a sa véritable patte qui sort du lot.

Et ce dernier point n'est pas tout à fait faux car j'ai été effectivement saisie par la plume de Jean-Baptiste Andrea qui, pour son tout premier roman, a déjà un style affirmé et qui porte son empreinte. A l'instar de Shell et de sa bergerie au beau milieu du plateau, désertique et désolant, l'auteur défend son territoire à l'aide d'une écriture très imprégnée de la réalité crue mais aussi d'un onirisme et d'une poésie sobre tour à tour drôle, touchante, désarmante, révoltante, esseulée et qui, dans tous les cas, sait nous parler et capter notre attention, page après page.

Pour ma part, la magie a fait mouche mais son effet étrangement addictif, presque planant sous le lourd soleil de cet été 1965, été où tout va changer pour notre petit héros, ne m'a pas fait oublier le goût amer que j'avais en bouche car je ne savais absolument pas où tout ça me menait et, malgré le fait que je me sois embarquée dans cette galère jusqu'au bout du bout, je ne sais toujours pas quoi en penser et ce qu'il en ressort, de tout ça.

Tous les ingrédients étaient pourtant réunis pour que je reste bouche bée à la suite de cette fugue éprouvante et de l'amitié pour le moins singulière qui en résulte. Shell, dont on ne saura jamais le prénom et par ailleurs c'est une stratégie très intelligente car on peut d'autant mieux s'identifier à lui et cela ajoute une nouvelle part de mystère à cette histoire déjà très mystifiée, peut-être trop quand on y pense, est un petit garçon qui semble tout ce qu'il y a de plus normal dans cette France des années soixante qui devient de plus en plus consommatrice, urbanisée et industrialisée.

Cependant, on se retrouve bien éloignée de tout ce chamboulement et de cette métamorphose à tous les niveaux car notre héros vit au milieu de nulle part. Cela crée une ambiance presque western sauf qu'on est pas chez les Amerloques sauveurs de l'Europe avec leurs G.I. Joe ici, mais en France, au vingt-et-unième siècle, avec un relief très plat et très "Diagonale du Vide" (bonjour les cours de géo en primaire).

Mais déjà, ce roman avait une aura forte et mystérieuse, et le fait que l'auteur avant son premier essai littéraire soit connu pour son travail de scénariste ne m'étonne en rien. La tension qui plombe le roman et le ressenti extrêmement visuel et lumineux, avec même un appel à l'utilisation de nos cinq sens, le rend presque digne d'un film au vu de l'ambiance dans laquelle il plonge le lecteur.

Néanmoins, j'avais la sensation de ma bulle de lecture usuelle ne m'était pas si confortable qu'habituellement. C'est comme si je souhaitais crever l'abcès d'un bouton dérangeant, ou comme si je me trouvais derrière un rideau noir sans jamais avoir le moyen de le soulever. Je suis bien consciente de l'étrangeté des images que j'invoque mais c'est pour vous dire à quel point cette intrigue m'a rendue perplexe et frustrée. Je suis incapable de mettre les bons mots sur ce que je ressens, j'en perds carrément mon latin.

Je pense que je vais en finir là, si cela continue, je vais m'en arracher les cheveux. Peut-être est-ce parce que j'ai lu ce roman à un moment qui n'était pas propice, à savoir durant ma période de partiels, autant vous dire que j'avais le cerveau qui était une vraie cocotte minute, que je n'ai pas su l'apprécier à sa juste valeur et recevoir pleinement la conscience de son potentiel. Pour moi, ce roman a des qualités, c'est certain.

La plume de l'auteur est au rendez-vous et ne déçoit pas, c'est même l'atout charme de ce livre selon moi, et l'univers que nous dépeint l'auteur est à la fois ancré dans une époque bien précise et qui me fascine, avec des éléments spatio-temporels et du mode de vie des sixities clairement définis, mais il se détache tout à la fois de ce qui est familier et bien connu pour nous offrir un récit plus ouvert d'esprit et qui s'élargit jusqu'aux frontières de l'imagination de l'écrivain et du lecteur et qui laisse la large place aux sentiments et réflexions de ce dernier.

Les personnages, bien que trop énigmatiques et renfermés sur eux même, sont attachants et on devient leurs compagnons de route le temps d'un été, on sent la crasse sur les vêtements, les cailloux dans les chaussures, la plante des pieds qui se corne et la faim et la soif nous tenailler le ventre avec eux. Viviane la reine, au prénom hérité d'une fée enchanteresse, m'a fascinée presque autant qu'elle fascine Shell à partir du moment fatidique de leur collision dans ce lieu incongru.

Même si on devine sa véritable nature très lisse et sans fioriture aucune, bien loin du château luxueux et de la magnificence, on a envie de partir avec elle dans ses délires afin que ses rêves d'enfant ne s'évanouissent jamais. J'ai aimé ces deux personnages, noyau de cette histoire invraisemblable mais qui me semblait pourtant vraie, ainsi que la figure réconciliatrice et réconfortante de Matti, berger bourru, taciturne et un peu porté sur l'alcool, mais qui a le c½ur gros comme ça et qui n'a besoin ni qu'on lui parle ni qu'il ouvre la bouche pour nous comprendre et se connecter à notre âme.

Même les parents de Shell, extrêmement effacés et fades, qui pourtant déclenche la révolte de leur petit dernier à vouloir prouver au monde entier qu'il est un homme, un vrai, au fond j'étais sûre qu'ils aimaient leur fils et qu'ils avaient leur raison d'agir de façon aussi détachée, presque cruelle. Chaque personnage, éphémère ou non, me sautaient au visage car ils me semblaient indubitablement réels, authentiques dans leur flagrante normalité.

Bref, pour conclure, Ma reine aurait du être un roman subjuguant et, si je puis dire, il l'a été dans un certain sens car il traite d'un sujet extrêmement sérieux et probablement très tabou pour cette époque encore très étriquée avec une certaine simplicité et magie enfantine qui nous désillusionne presque. Pourquoi ? Tout bonnement parce que l'horrible et incompréhensible réalité se cache derrière chaque petit espoir qui naît, chaque petit rayon de soleil qui berce le plateau, terre d'accueil de celui qui veut partir en guerre mais qui se rend compte qu'il veut juste échapper au monde entier et à leur jugement, leur enfermement physique et moral, à leur persécution constante. La guerre face à ça, c'est du suicide. Mieux vaut se terrer comme une autruche.

Ma reine est une fuite perpétuelle face à un monde qui déçoit, morne et sans saveur, pas comme la mayonnaise Amora, la meilleure de toutes (et non, ce n'est pas un placement de produit), face à des étrangers de toute part, face à un isolement permanent dès qu'un bref contact humain se crée. Autant rester seul dans une tête malade et qui se sent coupable.

Le mal de Shell, je ne vous le révélerai point mais mon gros ennui, c'est que je suis passée à côté tout du long. Je n'ai pas su voir ce que j'avais sous les yeux, je n'ai retenu que l'anecdotique et je n'ai pas su percevoir l'essentiel. Est-ce de ma faute parce que j'étais trop absorbée par autre chose et que mon contrat de lecture était erroné dès le départ ? Est-ce celle de l'auteur d'être trop parti dans l'implicite, l'imagé et l'absence d'explication et d'échanges ? Ce questionnement qui me ronge aura tôt fait de m'exaspérer.

N'empêche, passer à côté du message central d'un roman (il a fallu que je lise plusieurs autres avis de lecteur pour éclairer ma lanterne), ça me chiffonne franchement. Et puis la fin, nimbée du lever de soleil, m'aura certes éblouie mais une fois encore d'un point de vue purement visuel et esthétique. Quels seront les lendemains de Shell ? Va-t-il in fine le fêter cet anniversaire (qui est passé mais ça c'est une autre histoire) ? A quoi aboutit sa fugue ?

Je ne sais pas ce qu'on a cherché à me faire comprendre, mes pensées sont dans un brouillard complet et j'aimerais bien m'en dépêtrer sans que cela continue à me hanter encore. Je pense que je relirai ce livre à tête reposée, sans mes partiels pour m'envahir la tête, afin qu'on soit bien face à face et que j'écoute attentivement ce qu'il a à me dire. Ce deuxième entretien se passera mieux, il le faut, je ne peux pas rester sur cette opinion mitigée. En attendant, si vous souhaitez découvrir un titre de la rentrée littéraire intriguant et très dense et complexe à lire malgré son petit nombre de pages, je vous prie, faites vous plaisir avec celui-là.

... une pluie de toutes les couleurs, de rien, éclate soudain.

« J'étais triste, bien sûr. Mais d'une certaine façon, je me sentais mieux. Viviane avait laissé une lettre pour me prévenir qu'elle partait, elle ne m'avait pas abandonné. C'était moi qui avais tout gâché en la déchirant, si je ne l'avais pas fait j'aurais pu demander à Matti de me la lire plus tard. Je ne serais pas allé au château, je ne l'aurais pas démoli avec mon regard qui abîmait la magie. Tout cela, je l'acceptais, c'était mieux que de ne pas savoir, de demander à mon cerveau de comprendre quelque chose de trop grand pour lui. C'était moi qui avais trahi Viviane, pas l'inverse. Ça me rassure de savoir que c'était ma faute, parce que tout avait toujours été ma faute, que j'y étais habitué et que c'était aussi confortable que mon vieux pyjama en velours vert.-»
Tags : Fiche Lecture, éditions l'Iconoclaste, Rentrée Littéraire 2017, Jean-Baptiste Andrea, Roman, Contemporain, Apprentissage, années soixante, passage de l'enfance à l'âge adulte, crise d'identité, différence, amitié, recherche de soi, compréhension de ses sentiments, relations humaines compliquées, marginalité, milieu familial, quête, rencontres, mysticisme, fugue, été, aventure
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#Posté le mardi 23 janvier 2018 15:22

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