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FICHE LECTURE : Les Carnets de Cerise - T1 à 5 (intégrale)

FICHE LECTURE : Les Carnets de Cerise - T1 à 5 (intégrale)
• SCÉNARISTE : Joris Chamblain.
• ILLUSTRATRICE : Aurélie Neyret.
• ANNÉE : 2012, 2013, 2014, 2016, 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Bande dessinée, enfance, espièglerie, culot, audace, enquête, peinture, aventure, détective et romancière en herbe, passion, curiosité, secrets, mensonges, mystère, péripéties, amitié, famille, relation mère/fille, grandir, s'épanouir, rêves, animaux, gentillesse, bonté, générosité, humanité, tendresse, entraide, espoir, miracles, exploits, suspens, animaux, évasion, émerveillement, beauté des choses qui nous entourent, magie du quotidien, nature, saisons, éveil de conscience, sentiments, émotions, deuil, absence, introspection, nostalgie, pardon...
• PAGES : 408.

Résumé du tome 1 : « Il était une fois...

Quand j'étais petite, je me suis fait la promesse que si un jour, j'avais un journal intime, il commencerait comme ça.

Il était une fois... ben moi, Cerise !

J'ai dix ans et demi et mon rêve, c'est de devenir romancière. Mon truc à moi pour raconter les histoires, c'est d'observer les gens, imaginer leur vie, leurs secrets.

On a tous un secret enfoui que l'on ne dit pas, qui fait de nous ce que nous sommes... En ce moment, avec les copines, on observe quelqu'un de vraiment mystérieux... »

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la saga des Carnets de Cerise. Avant toute chose, je dois vous avouer que, des bandes dessinées, je n'en lis pas souvent, faute de temps à y consacrer (je privilégie toujours ou presque les romans dans mes envies lecture) et faute de n'en avoir généralement aucune dans ma PAL aussi. Je sais, c'est fort regrettable. Mais tout récemment, ou plutôt il y a un an et demi au vu de mon retard colossal dans la rédaction de cette chronique, j'ai dévoré intégralité de cette série de bandes dessinées fabuleuses que sont Les Carnets de Cerise et j'en ai juste eu les larmes aux yeux et le c½ur palpitant tout du long. Je vous avertis d'avance : cette intégrale n'est constituée que de cinq tomes seulement alors pas d'excuses et je veux que vous me l'ajoutiez fissa à votre wishlist, c'est un ordre (c'est décidément l'hôpital qui se fout de la charité, mais bon...)-! Désormais, permettez-moi de vous introduire au monde absolument magnifique, chaleureux, plein de vie et de couleurs douces (on remercie pour tout cela Aurélie Neyret, dont les dessins sont juste é-pous-tou-flants ♥ J'en reste encore sans voix rien que d'y repenser) de l'adorable et résolument curieuse Cerise. Vous me suivez ?

Dans l'univers de la jeune et toute mignonne Cerise, peintures, mystère, poésie, tendresse, amour et belles rencontres (non, ceci n'est pas une pub pour Meetic, rassurez-vous !) vous attendent. Autrement dit, tout un programme qui a pour objectif de vous bouleverser et de vous faire grandir et mûrir, et ce peu importe votre âge, comme cela va être le cas pour la plus si petite Cerise au fil de ces cinq magnifiques tomes. En effet, le désir insatiable de cette dernière, en véritable petite romancière dans l'âme qu'elle est déjà à son jeune âge, de découvrir les secrets qui pèsent sur les habitants de son charmant petit village dans un premier temps en échafaudant des stratagèmes délirants pour percer à jour les mystères autour des personnages que nous allons croiser en cours de route va donner naissance à des amitiés profondément touchantes et sincères et à des révélations juste à couper le souffle. Même si l'on peut trouver notre inoubliable héroïne un peu trop fouineuse et cachottière par moments, comme a tendance à le penser sa maman contrariée (et souvent à raison !), il n'empêche que Cerise va véritablement sauver de leur torpeur et de leurs étouffants regrets les personnes à qui elle invente d'incroyables histoires de tourments et de passion en les contemplant depuis sa fenêtre. Et la plupart du temps, la réalité va se révéler plus extraordinaire et émotionnellement intense et poignante que la fiction que Cerise peut se faire dans sa tête au fur et à mesure de l'avancée de ses trépidantes enquêtes.

C'est simple : à chaque fin de tome, je me retrouvais avec le c½ur qui battait la chamade, les yeux qui picotent et un authentique sourire fendant mon visage en deux. Il faut dire que celui peint sur la frimousse de Cerise est si solaire ! La candeur, l'optimisme et la détermination farouche à aider les autres à aller de l'avant de cette protagoniste unique en son genre nous donne tout bonnement le coup de fouet (entre sites de rencontres et sado-masochisme, on est bien avec cette chronique - vous ne trouvez pas ?) nécessaire pour prendre les rênes de notre destin en main et affronter comme il se doit les nombreux démons qui peuvent nous hanter. Partir à l'aventure avec l'espiègle Cerise, que ce soit dans les méandres de la somptueuse forêt bordant son splendide petit hameau dont elle est indubitablement une invitée de marque, dans les recoins saisissants de sa ravissante bibliothèque municipale, entre les murs d'un spectaculaire manoir hanté ou en haut d'une majestueuse falaise surplombant la mer, cela fait toujours l'effet d'ouvrir un cadeau de Noël... en mille fois plus magique et enchanteur. On se sent le compagnon privilégié d'une petite fille pas comme les autres à laquelle on s'attache instantanément et qu'on n'a plus envie de quitter quand il est temps de se dire au revoir. En clair, un tome des Carnets de Cerise, c'est un pur délice de tous les instants !

Néanmoins, aussi formidable et ingénieuse soit-elle, heureusement que Cerise peut compter également sur ses deux meilleures amies de toujours (enfin, c'est tout comme), à savoir la compréhensive et patiente Lindsey et la tout-feu tout-flammes et franche Erika pour l'accompagner dans ses petits (grands) délires de mystères non élucidés qui s'avèrent in fine tout ce qu'il y a de plus réels. Certes, Cerise va sans le vouloir leur faire du mal à force de cachotteries et de négligence afin de pouvoir aller jusqu'au bout de ses périlleuses enquêtes menées généralement de façon pas très orthodoxe. Mais malgré cela, Lindsey et Erika resteront toujours à ses côtés pour la soutenir dans ses folies qui finiront par payer, tels deux piliers inébranlables dont on aurait tous bien besoin dans notre vie de tous les jours afin que nos épaules ne s'affaissent pas sous le poids colossal du fardeau écrasant que constitue notre passé entre autres. Car, même si Cerise n'est encore qu'une toute jeune enfant, elle a déjà des traumatismes qui sommeillent en depuis longtemps en elle et des blessures béantes qui se dévoilent petit à petit pour nous offrir un final magistral et extrêmement poignant à cette saga de BDs juste incontournables. Préparez vos mouchoirs, vous en aurez probablement besoin plus que jamais !

Pour conclure, je dirais que c'est cela qui m'a le plus scotchée avec Les Carnets de Cerise : ce crescendo de la souffrance et de l'amertume d'une toute jeune enfant au c½ur si innocent et généreux qui cache bien des cicatrices et des blessures qui saignent encore, presque imperceptible jusqu'au moment fatidique de l'explosion d'un chagrin enfoui tout au fond d'un petit être aux souvenirs bienheureux entachés de tristesse. C'est seulement à ce moment-là que l'on se rend compte qu'à l'instar des personnes profondément émouvantes et magnifiques que Cerise a aidé tout au long de son histoire singulière et d'une beauté sans nom, elle aussi a besoin qu'on lui panse la plaie béante qui pèse sur son c½ur et sur son âme d'enfant meurtrie et encore sous le choc d'un événement de son passé qui ne passe pas (et cela se comprend parfaitement). Cette révélation foudroyante, celles qui s'en suivent et l'épanchement du c½ur de notre petite Cerise, l'apaisement de son esprit aussi malicieux que tourmenté, ça a été la cerise sur le gâteau à mes yeux, et cette célèbre expression (qui donne aussi très faim, veuillez me pardonner) ne pouvait pas être mieux appropriée qu'ici. En effet, Les Carnets de Cerise, c'est un véritable régal, un tourbillon d'émotions qui vous emporte puis qui vous repose sacrément ébranlé sur la terre plus si ferme que ça après avoir vécu une telle aventure humaine. Personnellement, en refermant le dernier tome, en en arrivant à la toute dernière page, ultime pierre à l'édifice de ce que je considère d'ores et déjà comme un monument de la bande dessinée jeunesse française, j'ai véritablement senti une page, ou plutôt tout un chapitre entier, se tourner dans mon petit c½ur sensible, ainsi qu'un saisissant sentiment de libération et d'amour à l'état pur m'envelopper. Je remercie pour cela infiniment Joris Chamblain et Aurélie Neyret. Merci pour ce petit bijou que sont Les Carnets de Cerise, juste MERCI ! COUP DE FOUDRE ϟ Les aventures de Cerise m'ont touchée en plein c½ur ! Je suis séduite !

Nanette ♥

✓ - La douceur, la tendresse, l'incomparable et indescriptible beauté qui se dégagent de chaque planche. Quand dessins et scénario se marient aussi bien pour créer une telle symbiose, une telle magnificence à eux deux, c'est selon moi juste du grand art ! Un immense BRAVO !
- Les personnages, profondément humains et inoubliables. Ils se sont faits à coup sûr une place dans mon c½ur vibrant d'amour débordant pour eux ainsi que dans ma mémoire !


✗ - NADA, NIET, NIENTE ! Allez lire fissa cette série de BDs, que diable !
Tags : Fiche Lecture, Les Carnets de Cerise, Tome 1 ♥, Tome 2 ♥, Tome 3 ♥, Tome 4 ♥, Tome 5 ♥, Intégrale, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Collection métamorphose, Soleil Productions, 2012, 2013, 2014, 2016, 2017, France, Jeunesse, Bande dessinée, enfance, espièglerie, culot, audace, enquête, peinture, aventure, détective et romancière en herbe, passion, curiosité, secrets, mensonges, mystère, péripéties, amitié, famille, relation mère/fille, grandir, s'épanouir, rêves, animaux, gentillesse, bonté, générosité, humanité, tendresse, entraide, espoir, miracles, exploits, suspens, évasion, émerveillement, beauté des choses qui nous entourent, magie du quotidien, nature, saisons, éveil de conscience, sentiments, émotions, deuil, absence, introspection, nostalgie, pardon, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 19 août 2019 17:21

Modifié le dimanche 25 août 2019 10:27

FICHE LECTURE : Le Bureau des C½urs Trouvés - T1 : Lexie Melody

FICHE LECTURE : Le Bureau des C½urs Trouvés - T1 : Lexie Melody

• TITRE V.O. : The Lost & Found : Love from Lexie.
• AUTRICE : Cathy Cassidy.
• ANNÉE : 2018 (GRANDE-BRETAGNE, FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Amitié, famille, reconstruction, retrouvailles, quête, vide, absence, manque, questions, joie, partage, solidarité, engagement, motivation, musique, solitude, trouver sa voie, composition, douceur, entraide, soutien, bibliothèques, livres, combat, enthousiasme, passé, mystères, secrets, révélations, années soixante, adolescence, collège, sentiments complexes, amour de soi, s'accepter, confiance, créer tous ensemble, vie quotidienne...
• PAGES : 312.

Dès 10 ans | 15,95¤.

Au programme : amitié, musique et émotions !

La clé du succès de Cathy Cassidy : créer des univers réalistes, sensibles et émouvants, en totale résonance avec son large public.

Lexie, 13 ans, vit dans une famille d'accueil depuis que sa mère l'a abandonnée.
Ce qu'elle aime par-dessus tout, c'est sauver de l'oubli tout ce qu'elle peut : animaux,objets... Et si elle sauvait aussi les gens ?
Elle décide de créer un groupe de parole pour réunir les marginaux de son collège...qui se transforme vite en groupe de musique. Les Lost & Found sont nés !
Leur aventure sera émaillée de nouvelles amitiés et de romances, mais aussi de tensions, à mesure que chacun apprend à trouver sa place. Et lorsqu'il s'agit d'une bonne cause, comme sauver la bibliothèque locale de la fermeture, ils sont prêts à soulever des montagnes !

Après Les filles au chocolat, un nouvel univers où la musique permet à un groupe d'adolescents de se lier et d'exprimer leurs personnalités. Lexie, Sami, Sasha, Phoenix : des personnages attachants que l'on retrouve dans tous les livres, aux personnalités et aux trajectoires passionnantes, et qui seront chacun le héros d'un des quatre tomes de la série.
FICHE LECTURE : Le Bureau des C½urs Trouvés - T1 : Lexie Melody
ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman qui fait du bien, le premier tome d'une série qui s'annonce lumineuse et délicieuse comme un bonbon, agréable comme une douce musique à nos oreilles : Lexie Melody. Je remercie du fond du c½ur les éditions Nathan pour l'envoi de ce roman en exclusivité au cours de l'été 2018. Ça a été la lecture parfaite pour bronzer sur la plage et avoir aussi du soleil dans le c½ur et dans mes pensées. Je m'excuse sincèrement pour le retard que j'ai pris dans l'écriture de cette chronique. Ce genre de romans, tous ceux de Cathy Cassidy en général, sont de ceux qui vous laissent sans voix tant ils vous remplissent de sentiments positifs et sont porteurs de bonnes ondes. Il faut du temps pour assimiler toute cette positive attitude et la transmettre comme il faut. Je vous invite donc à toquer à la porte du Bureau des c½urs trouvés. Quelle belle appellation pour une saga qui recèle de joie de vivre et d'amour à revendre ! Prenez-vous un bon chocolat chaud, asseyez-vous bien confortablement et laissez-vous emporter par l'enthousiasme contagieux des Lost & Found !

Je peux vous assurer que ces collégiens ont du talent à revendre ! Leur don pour la musique est évident et surtout, c'est leur harmonie en tant que groupe soudé, à l'écoute les uns des autres, qui m'a le plus transportée. Cela me permet d'aborder ce qui m'a le plus touchée dans ce roman et que je trouve fondamental de mettre en avant : la beauté de la jeunesse, sa motivation et sa foi en l'avenir. Dans cette oeuvre-ci de Cathy Cassidy en particulier, j'ai trouvé que cette dernière nous donnait à voir un tableau très juste de jeunes têtes qui fourmillent d'idées, de projets pour leur futur plus ou moins proche, de jeunes gens qui se construisent eux même et qui apprennent à s'aimer ou à tout le moins qui sont sur la bonne voie. Cathy Cassidy a toujours mis un point d'orgue à nous présenter dans ses romans des personnages principaux qui vont de l'avant malgré les épreuves qu'ils ont déjà connues dans leur jeune vie, des enfants qui font des erreurs mais qui en tirent les bons enseignements et qui se battent pour les rêves qu'ils ont dans leur c½ur. Elle a toujours dépeint des personnages inspirants et parlant pour les enfants d'aujourd'hui comme ceux d'hier. Comme l'a si bien dit Nathan dans son communiqué de presse, elle sait s'adresser à un large public en pansant nos plaies, en nous remontant le moral et en traitant toujours dans ses intrigues de thématiques importantes, qui méritent qu'on s'y attarde et qu'on en discute. Sûrement parce que la saga du Bureau des C½urs trouvés se concentre sur une bande de collégiens qui veulent mener de front une entreprise commune et qui tiennent à faire entendre leur voix tous ensemble, j'ai trouvé que Cathy appuyait ici d'autant plus sur le fait que oui, la jeunesse peut être solidaire, engagée, qu'elle a la rage au ventre, des étoiles plein les yeux et un regard tourné vers l'horizon. Les Lost & Found est une petite équipe (enfin, façon de parler, ils sont quand même douze) fortement sympathique qui ne manque pas de combativité et d'espoir qu'elle insuffle dans ses musiques éclectiques et tour à tour émouvantes et entraînantes. Tous ces jeunes qui se battent pour une noble cause et pour que les autres ne sentent plus seuls et anormaux, cela brise des idées préconçues et cela nous procure une belle bouffée d'air frais qui réchauffe le c½ur et nous donne des ailes. Cela m'a rappelé l'un de mes Disney Channel Original Movies préférés, Lemonade Mouth, où de jeunes marginaux sont déterminés (Determinate ♫, comme ils le chantent si bien) à faire valoir leur droit de jouer de la musique et d'exprimer ce qu'ils ressentent, qui se battent contre l'injustice et la stupidité crasse de l'autorité à coups de solos de batteries, de guitares accordées et de voix qui se mélangent pour n'en former plus qu'une seule, celle de la sincérité et d'une énergie débordante qui nous consume tout entier. Les deux ½uvres sont bien distinctes, mais elles dégagent la même chaleur réconfortante, elles créent une atmosphère encourageante et pétillante. Cela nous donne juste envie de nous lever du bon pied et de se tenir prêt pour affronter chaque journée avec un sourire grand comme ça et une bonne dose de pep's qui coule dans nos veines ! C'est feel good à souhait et ça, c'est tout ce que j'aime ! La saga du Bureau des Coeurs Trouvés est certainement en passe de faire partie de mes romans doudous et je ne demande pas mieux.

Justement, je vous parlais plus tôt de personnages imparfaits mais qui tiennent à donner le meilleur d'eux-même et qui ont ainsi des intentions profondément bonnes, qui aboutissent à des choses merveilleuses. Pour ce qui est de Lexie, l'héroïne de ce récit, elle est entrée directement dans mon c½ur et fait désormais partie de mes héroïnes favorites créées par Cathy Cassidy. Comment ne pas craquer face à ce petit rayon de soleil qui se montre si avenant et compréhensif à l'égard de tous alors que Lexie elle-même a vécu un événement traumatisant qui aurait pu lui faire broyer du noir et l'empêcher de s'ouvrir aux autres ? Cela se serait compris qu'elle se renferme dans sa coquille et qu'elle soit profondément marquée par cette perte qu'elle a subie injustement si jeune, au point d'en perdre tout goût à la vie et tout espoir de trouver une solution. Mais Lexie est au contraire ressortie grandie de ce chamboulement inexplicable de son existence, et elle nous prouve que des solutions, figurez-vous qu'il en existe plein, même et surtout quand on croit que tout est perdu. J'ai vraiment adoré qu'elle soit typiquement le genre de fille qui va prendre soin de vous, être une véritable épaule sur laquelle vous reposer et verser vos larmes, qui va vous inviter à vous épancher tout votre soûl sur vos tracas, sur ce qui vous tient à c½ur, autour de bons muffins fait maison. Et pourtant, Lexie est la première à garder tout en elle afin de ne pas déranger les autres, de ne pas blesser quiconque. Elle met toujours autrui avant sa petite personne et je suis heureuse que, si c'est elle qui est à l'origine des Lost & Found, les autres membres du groupe vont lui permettre à elle aussi de dire ce qu'elle ressent et d'alléger sa peine en exprimant tout son talent de parolière sur le papier. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé que ce soit le personnage de Marley qui l'exhorte à exploiter pleinement son potentiel de savoir trouver les bons mots et à assumer tout ce qu'il y a de positif comme de négatif en elle. Leur relation m'a beaucoup surprise car je ne m'attendais pas à ce qu'elle prenne une telle direction. Je pense que c'est la première fois dans un roman de Cathy Cassidy (du moins, dans ceux que j'ai lus) qu'un tel retournement de situation se produit et c'est à la fois surprenant et réconfortant. Je suis ravie d'avoir été prise au dépourvu de cette façon, c'est très plaisant et cela fait chaud au c½ur, vraiment. Pour ce qui est de Marley, j'ai trouvé de prime abord ce garçon très déroutant ; on a en effet au départ beaucoup de mal à le suivre et à savoir où il veut vraiment en venir et cela peut sérieusement nous agacer si on ne perçoit pas certains détails dans son comportement qui parlent pour lui et qui expliquent tout. Une fois que l'on connaît l'histoire de Marley, l'envers du décor et ce qui anime son c½ur, on ne peut être que profondément ému par ce garçon blessé qui se prend pour un moins que rien alors que des qualités, il en a, beaucoup, et la passion qui le fait vibrer est juste merveilleuse et exaltante. Je me suis beaucoup reconnue dans le côté perfectionniste de Marley, dans le fait qu'il se mette constamment la pression et qu'il en devient presque (voire carrément à certains moments) désagréable. Cela me ressemble juste tellement que j'ai eu l'impression de me voir dans un miroir avec lui sur certains points. Et cela m'a appris dans un même temps à relativiser et à m'inonder d'amour au lieu de stress. C'est une leçon qu'on devrait tous retenir, je pense. Pour notre propre bien.

C'est simple, ce roman est une vraie bouffée d'air frais en ce qu'il nous pousse à nous regarder en face, à affronter nos problèmes à bras le corps et à leur répondre de façon créative et suffisamment forte pour faire trembler les fondations de nos peurs les plus enfouies et pour faire tomber les murs qui nous protègent d'un monde in fine peuplé de personnes qui ne nous veulent que du bien si l'on prend la peine de regarder autour de nous. Dans le cas de Lexie, je pense notamment à ses parents adoptifs, que l'on voit malheureusement très peu mais qui sont de vraies crèmes et je suis infiniment reconnaissante que de telles personnes existent sur cette Terre ; à Becky, la grande s½ur adoptive de Lexie qui renvoie une image de fille forte, intimidante et insensible, alors qu'elle veut juste préserver Lexie et l'accompagner du mieux qu'elle le peut dans ses projets qui vont révolutionner la surface de leur petit monde ; à Happi, qui ne pouvait pas mieux porter son nom tant elle est l'incarnation même de l'optimisme et de la bienveillance ; et je pense bien évidemment aux neuf autres membres du groupe, à qui Lexie va apporter une véritable famille de c½ur mais justement, ils vont devenir ses piliers à elle aussi, ils vont lui rendre au centuple tout l'amour qu'il lui manquait jusque là, et c'est d'une beauté renversante, les liens invisibles qui vont se nouer entre eux. Ce que ce roman m'a appris, c'est que, même si l'on a l'impression que personne ne nous voit et que l'on ne peut rien apporter de bénéfique à ce bas monde, il ne faut en réalité jamais se sous-estimer car on a tous en nous ce petit quelque chose qui fait que l'on est unique, cette petite étincelle que l'on doit laisser briller à son maximum d'éclat. Ne l'oubliez jamais : vous êtes intelligents, vous êtes beaux et vous êtes importants (merci Winnie l'Ourson, au personnage d'Aibileen dans le roman/film The Help, et merci Cathy Cassidy par la même occasion). Vous méritez tous que l'on prenne la peine de faire votre connaissance et que l'on apprenne à vous aimer.

Dernier point que je tenais à aborder et qui me tient immensément à c½ur : la cause que défend principalement les Lost & Found, à savoir l'avenir des bibliothèques. J'ai tout bonnement adoré le fait que l'intrigue soit centrée sur le sauvetage d'une bibliothèque de quartier. Je ne vais pas vous faire un plaidoyer sur le sujet car Cathy Cassidy le fait largement mieux que moi mais sachez que les bibliothèques/médiathèques ne sont pas que de simples banques d'emprunts de livres gratuits (même si, rien que ça, c'est un argument de poids vous vous encourager à les fréquenter et à les adorer de toutes vos forces !). Les bibliothèques sont de vrais lieux de vie, qui grouillent en effet d'animation ; ce sont des endroits qui sont propices au partage, à l'échange, à l'enrichissement. Ce sont de véritables puits de connaissance et de savoir qui méritent d'être chéris et protégés comme le plus précieux des trésors. À mes yeux, la bibliothèque est un endroit imprégné d'une magie insaisissable et qui opère instantanément dès que je pose le pied dans un de ces royaumes absolument enchanteurs et enchantés. Pour ma part, c'est un lieu qui m'a aidé à me construire en tant que personne et qui représente pour moi un véritable refuge quand mon moral est au plus bas et une source de joie encore plus intense quand je me sens apaisée. Vous l'aurez compris, préserver les bibliothèques, c'est important, et cela vaut autant pour les merveilleuses personnes qu'elles abritent, que ce soit les abonnés ou le personnel. Ce n'est pas Cathy Cassidy qui vous dira le contraire et, à l'heure où le numérique prend le plus en plus le pas sur le contact humain authentique, n'oublions pas que l'informatique est là pour être à notre service et non pour que l'on soit soumise à elle ! Ça, c'était mon petit message personnel. Et c'était aussi pour rappeler que les bibliothèques savent évoluer avec leur temps tout en gardant leur charme d'autrefois. Je vous le promets, ce livre vous donnera assurément envie d'élire la bibliothèque près de chez vous comme votre nouveau Q.G. officiel, celui qui verra se dérouler vos plus beaux souvenirs, qui verra naître vos plus brillantes idées et vos plus sincères émotions, où le son de vos éclats de rire (ou de vos sanglots avec nez qui renifle en prime, tout dépend du contexte) résonnera contre les murs. "Library is where the heart is", voici mon nouveau mantra.

Pour conclure, je vous recommande donc chaleureusement la lecture de ce premier tome du Bureau des C½urs Trouvés ! Comme prescription, je ne vois pas meilleure vitamine que celle-ci ! Ça va vous remettre d'aplomb instantanément et vous faire voir les choses sous un autre angle. La vie est constituée d'une infinité de petits imprévus qui nous laissent le c½ur brisé et avec le sentiment d'être totalement abandonnés, mais ces surprises fracassantes cachent aussi des opportunités que l'on doit absolument saisir car elles ne se représenteront pas deux fois tant elles peuvent faire basculer une existence dans la lumière la plus pure et la plus éclatante. J'ai été ravie de suivre les péripéties de ce groupe hétéroclite dont les membres vont devoir apprendre à s'apprivoiser afin de devenir de véritables âmes s½urs les uns pour les autres. Cela va passer par de la colère, de l'exaspération, de l'incompréhension, de la tristesse, des chamailleries incessantes dignes de gamins de maternelle et qui m'ont fait beaucoup rire, du désarroi aussi. Nos pré-adolescents vont suivre tout un processus d'acceptation de l'autre et de soi qui est difficile à digérer mais qui va in fine leur montrer le chemin qui leur correspond et faire ressortir toute la bonne volonté qui anime leur petit c½ur. C'est fini, l'ombre du passé et des mauvaises expériences qui vous englouti sans espoir de se sortir de ce cauchemar. Les Lost & Found ont trouvé LE rêve qui les caractérise et j'ai hâte de les retrouver dans le prochain tome car "the show must go on". Effectivement, c'est loin d'être terminé : mon petit groupe de musique chouchou est en pleine ascension et je compte bien être aux premières loges pour assister à leurs prochains concerts. Je suis leur fan number one autoproclamée, c'est du sérieux ! J'ai juste un pincement au c½ur à l'idée que Lexie ne sera pas le personnage central du prochain tome. J'avais envie de la suivre dans sa nouvelle vie qui s'annonce pleine de réjouissances mais je sais que je la laisse entre de très bonnes mains et qu'on se retrouvera. C'est tout ce qu'il me fallait pour lui dire au revoir le c½ur apaisé. Et puis, je suis très curieuse d'en apprendre plus sur le personnage de Sami, à qui le second tome sera consacré. Ce dernier m'intrigue juste énormément et je me suis particulièrement attachée à lui à la fin de ce premier tome, au moment où il commence à plus s'ouvrir et à dévoiler la beauté de son intelligence et de son c½ur. Bref, de quoi me rendre excitée comme une puce à l'idée de continuer cette saga digne de Cathy, avec comme ingrédients-clés : de l'humour, de la tendresse, des amitiés multiples et sincères, de la musique (j'aurais aimé qu'on ait la possibilité de pouvoir écouter réellement les morceaux mais rassurez-vous, notre imagination pallie à ce manque), du vintage, l'amour des livres, de l'être humain et de la nature, et du partage. Le petit péché mignon parfait, en somme ! Cathy ne déçoit jamais, et je suis ravie que cela se confirme au fur et à mesure de mes découvertes de ses titres, qui sont de vrais livres doudou, des valeurs sûres à mes yeux. Alors, déployez grand vos ailes et en avant toute vers votre destinée qui sent bon le soleil, le sucre et le chocolat ! Vous ne pouvez pas refuser une aventure aussi alléchante, je vous mets au défi de me dire non ! Pour le mot de la fin, je dirais juste un grand merci aux éditions Nathan de traduire tous les titres de Cathy Cassidy au fur et à mesure. Pour tous les petits et grands lecteurs, juste merci infiniment. Vous êtes géniaux ! Quant à vous, fidèles lecteurs de mes chroniques (#souscepavélaplage, même mes hashtags sont fatigués dis donc), vous savez ce qu'il vous reste à faire. Une jeune fille fabuleuse et sensationnelle vous attend pour que vous écoutiez ses sentiments mis en musique et que vous lui teniez la main jusqu'au bout... Il ne tient qu'à vous d'être cette musique salvatrice et cette main tendue pour ceux qui en ont besoin. Réfléchissez y !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Le Bureau des C½urs Trouvés - T1 : Lexie Melody
COUP DE FOUDRE ϟ pour ce groupe de musiciens en herbe juste électrisant et aux chansons absolument canon signées par le duo de choc Lexie et Marley !

« Je vais te dire un truc, Lexie : non seulement on fait avec, mais c'est notre arme secrète. Parce qu'on a vécu des choses difficiles, qu'on a souffert, qu'on s'est parfois sentis perdus ou incompris, on peut mettre de l'émotion dans notre musique. C'est de là que vient la magie ; de nos épreuves, de nos secrets, de notre tristesse. Enfin, c'est mon avis ! »
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Cathy Cassidy, éditions Nathan, 2018, Amitié, famille, reconstruction, retrouvailles, quête, vide, absence, manque, questions, joie, partage, solidarité, engagement, motivation, musique, solitude, trouver sa voie, composition, douceur, entraide, soutien, bibliothèques, livres, combat, enthousiasme, passé, mystères, secrets, révélations, années soixante, adolescence, collège, sentiments complexes, amour de soi, s'accepter, confiance, créer tous ensemble, vie quotidienne, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 17 janvier 2019 08:08

Modifié le vendredi 25 janvier 2019 08:59

FICHE LECTURE : La belle étoile

FICHE LECTURE : La belle étoile

• TITRE VO : Dizzy.
• AUTRICE : Cathy Cassidy.
• ANNÉE : 2004 (GRANDE-BRETAGNE) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Adolescence, relation mère/fille, absence, pardon, road trip, vie de bohème, hippie, festivals, été, vacances, souffler, nature, famille, amitié, fraternité, amour, se trouver, complexité, comprendre, musique, s'enfuir, s'évader, famille recomposée, famille de c½ur, pays de Galles, rêves...
• PAGES : 252.

DES 11 ANS - 15,95¤.

Je m'appelle : Dizzy.

Mon âge : 12 ans.

Je suis : timide et organisée.

Mon style : jean et top à rayures.

J'aime : la vie avec mon père.

Je rêve : que ma mère m'emmène dans ses festivals de musique hippies.

Mon problème : mon rêve est en train de se transformer en cauchemar...

Dizzy avait quatre ans lorsque sa mère est partie vivre à Katmandou, la laissant seule avec son père. Elle ne l'a pas revue depuis, mais chaque année sa mère lui envoie une lettre ou un cadeau pour son anniversaire. Le jour de ses 12 ans, Dizzy attend donc le courrier avec impatience et reçoit... la visite d'une drôle de femme hippie : sa mère. La jeune fille est bouleversée, d'autant que sa mère lui propose de partir avec elle faire la tournée des petits festivals de musique. Son père s'y oppose. Mais Dizzy grimpe tout de même avec quelques affaires dans le camion bariolé de sa mère, direction l'aventure au grand air...

L'AUTEURE : Cathy Cassidy, ancien professeur d'art à l'école secondaire, se consacre maintenant à l'écriture. Elle a écrit de nombreux romans pour la jeunesse, donc plusieurs bestsellers au Royaume-Uni et en France. Elle vit aujourd'hui en Ecosse avec son mari et leurs deux enfants.

ஜ MON AVIS : Prendre des vacances totalement improvisées cinq semaines avant l'arrêt officiel des cours ? Après tout, ce n'est pas tous les jours que la mère qu'on attendait depuis presque dix ans frappe à notre porte...

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour ce superbe envoi ! J'avais loupé le coche avec les deux parutions inédites de one-shots de Cathy Cassidy l'an dernier, Rose givrée et Les cinq lettres du mot c½ur (il faut absolument que je corrige cette erreur par ailleurs). Par contre, j'ai eu l'immense chance qu'on me livre La belle étoile, disponible dans toutes les bonnes librairies (non, ceci n'est pas une incitation à l'achat !) depuis janvier 2018, et je n'ai donc pas laissé passer l'occasion de me jeter dessus et de le dévorer en me pourléchant les babines à chaque page !

Et puis, rien qu'à regarder la couverture d'un Cathy Cassidy, difficile de faire autrement... A chaque fois que je me suis plongée dans l'un de ses romans, que ce soit l'un des tomes de la saga déjà culte et alléchante à souhait des Filles au chocolat, ou l'un de ses one-shots sucrés et savoureux comme de vrais petits bonbons, je n'en suis jamais ressortie déçue. Un roman de CC, ça vous laisse toujours le souffle court, les yeux dilatés ou perdus dans le vide et le c½ur battant à tout rompre comme si vous veniez de faire un marathon. Ou d'avouer à votre crush vos sentiments.

Bref, cela vous fait toujours vivre intensément chaque tracas de la vie que les diverses héroïnes de Cathy, des adolescentes hautes en couleur, vives, à la personnalité douce ou flamboyante, singulière du moins, et délicieusement attachantes, doivent affronter. Et La belle étoile n'est guère une exception à la règle ; au contraire, elle brille fortement au firmament des ½uvres littéraires de CC.

La grande spécialité de l'autrice est de savoir enrober de chocolat ou de sucre candy les blessures les plus béantes, les sujets les plus tabous et qui font le plus mal, et qui n'épargnent personne, comme on peut le constater avec les personnages principaux féminins ou leurs boyfriends/love interests, dont l'âge est plus souvent situé dans la période de la pré-adolescence plutôt que l'adolescence avancée. Mais même si la médecine parvient à couler, la violence des événements et des sentiments qui vont envahir la vie des filles et de leurs proches nous parvient tout de même avec la force d'un coup de poing.

Ça réveille, ça fait mal et ça perturbe profondément. Tout ça pour vous dire que, même si Cathy a une plume qui se veut rassurante, réconfortante et amicale, tel un câlin qui vous embrasse, ou un docteur qui vous donne une sucette après que le mal ait été surmonté, elle ne fait certainement pas dans la dentelle. La réalité est tout simplement là, avec ses bons et ses mauvais côtés, et la collision des deux nous torture sacrément, et le c½ur, et l'esprit.

Dans le cas de Dizzy, cette jeune fille de douze ans absolument adorable, à la vie bien remplie entre ses devoirs, les cours, les activités extra-scolaires, ses meilleures amies déjantés, toujours là pour elle, branchées garçons et vernis pailletés, et sa soirée pizza d'anniversaire avec son père, malgré tout cela, notre mignonne petite héroïne ressent toujours un vide dans son c½ur : la place vacante que sa mère y a laissée, et la jeune collégienne ne veut pas que ce soit Lucie, la belle, féminine jusqu'au bout des ongles, compréhensive et trop parfaite petite amie de son père, qui occupe cette place maternelle au sein du foyer familial.

Ce que je peux parfaitement comprendre, l'ayant moi-même vécu au début du divorce de mes parents. Cathy Cassidy a toujours cet art de savoir nous faire nous identifier à ses divers personnages, nous parler et trouver des échos en chacun de nous à travers les différentes histoires très émouvantes et fortes qui ont jaillies des mains sur son clavier.

Même si sa mère réapparaît dans sa vie, tel un ouragan comme son surnom l'indique si bien, Storm, celle-ci est bien loin de l'idée de la conception de la famille parfaite et de la mère qu'elle espérait pour Dizzy et n'a nullement l'intention de rentrer gentiment au bercail. C'est pour mieux en repartir qu'elle débarque sans être annoncée, en embarquant sa fille déboussolée et en même temps complètement excitée comme si elle vivait un rêve éveillé.

L'illusion sera bien rapidement brisée cependant : Cathy Cassidy aborde ici le thème de l'irresponsabilité de certains adultes, qui n'arrivent notamment pas à remplir leur rôle de parent comme il faut. Storm en est l'incarnation vivante : si son piercing à l'arcade, ses cheveux teints d'une drôle de couleur et ras les pâquerettes, ses tenues dignes des années soixante-dix, sa façon de danser en tournoyant comme mille soleils, son van Volkswagen bariolé qui semble tout droit revenu de Woodstock et son art de maquiller les enfants et de faire des lanternes en récup' de cartons réussissent à la mystifier et à la rendre fascinante et attirante comme un aimant, sa capacité à remplir sa fonction de maman aimante et proche de sa fille laisse franchement à désirer.

C'est à se demander pourquoi elle a emmené sa fille avec elle dans un univers où cette dernière ne se sent d'abord pas à sa place, vu qu'à aucun moment Storm n'essaye de rattraper tout ce temps perdu et de mieux connaître son enfant unique. Tout au long de l'histoire, Storm restera une véritable énigme, une équation sans réponse, une mère irresponsable qui passe son temps à planer, à rester égoïste et à être cet électron libre sans attaches, ni un semblant de conscience. Je me suis sentie sincèrement désolée pour Dizzy, qui méritait d'avoir cette figure maternelle qui prenne soin d'elle, qui s'inquiète pour elle et qui respecte ses sentiments et ce qu'elle est.

Néanmoins, ce voyage totalement impromptu et décevant au niveau de l'amour maternel que Dizzy espérait trouver se révélera agréablement surprenant pour ce qui est des personnes que Dizzy va retrouver et rencontrer, des gens qu'elle n'avait pas vus depuis l'époque où ses parents étaient encore ensemble, avant que son père ne se range, abandonne sa crête iroquoise rouge vive pour devenir un papa à plein temps et digne de ce nom, pour offrir à sa fille autre chose que du pain rassis et l'odeur de beuh dans les tipis.

Le père de Dizzy m'a lui aussi fait beaucoup de peine d'ailleurs, car le tourbillon Storm crée de sacrés ravages dans la bulle sécurisante et aimante qu'il avait réussi à constituer autour de sa fille, malgré l'absence et le chagrin. Lui, au moins, s'est montré fort, courageux, honorable ; il a su surmonter l'incompréhension du départ sans précédent de son ex-épouse et il a fait face. Il ne méritait pas que Storm gâche tous ses efforts d'un coup de balai et qu'elle abuse ainsi de l'homme bon qu'il est.

Vous l'aurez compris, ce personnage de mère qui n'en est pas une, exceptée sur le plan biologique, m'aura beaucoup agacée et énervée de par sa manière de ne prendre en considération les sentiments de personne et de n'en faire qu'à sa tête. Mais pour en revenir à ce que je disais, grâce à elle, je le lui concède de mauvaise grâce, Dizzy pourra s'épanouir les pieds nus dans l'herbe fraîche, à l'air libre, au son d'une musique pleine de vie et qui a le pouvoir d'arrêter le temps, auprès de personnages aussi merveilleux que Finn, son ami d'enfance qui, comme tous les garçons de Cathy Cassidy, a le don d'être absolument irrésistible, beaucoup plus mature que beaucoup d'adultes du camp, et qui m'a fait fondre le c½ur comme du beurre chaud sur une tartine. Si seulement il était de quelques années plus âgées, je l'aurais admis dans mon harem de Book Boyfriends tout de suite. Allez, on va faire comme si !

J'ai également adoré la meilleure amie de Storm, Tess, qui est aussi formidable que son garçon, Finn. Dévouée à la vie du camp, maternant tous les enfants présents, elle est une véritable figure d'autorité et d'amour parental, elle, au moins. Elle ira même jusqu'à s'occuper du petit kleptomane en herbe Mouse, un petit garçon qui m'a absolument fait craquer et qui m'a brisé mon petit c½ur en deux de par son background tragique à un si jeune âge.

Son père, Zak, le copain de Storm, est un fieffé imbécile (je me retiens sérieusement d'utiliser un langage moins châtié) doublé d'un radin dégueulasse sans nom et d'un père indifférent et révoltant qui m'a donné envie de le secouer comme un prunier et de lui hurler dessus, tellement il est aveugle à la souffrance désarmante de son tout jeune fils. Dont la mère est en cure de désintoxication et ne peut même pas s'occuper de son petit. Quelle tristesse.

J'avais envie à chaque instant d'entrer dans le bouquin pour prendre Mouse dans mes bras et lui apporter cet amour et cette considération dont il manque cruellement. Heureusement que Tess et toute sa petite famille sont là ! Même moi, avec eux, je me suis sentie comme chez moi ! Ce roman nous présente une communauté qui m'était assez inconnue, celle des gens du voyage, sans jamais tomber dans le jugement ni faire de préjugés.

Je me rends compte que, si j'ai pu avoir du ressentiment vis-à-vis de Storm, je respecte néanmoins son mode de vie, proche de la nature, du contact humain spontané et éphémère et au gré des sensations éprouvées. Des gens comme Tess par exemple, savent apprécier ce type de vie et également un autre plus sédentaire et au sein d'un cocon familial. Storm a fait le choix de s'envoler loin du nid et je respecte celui-ci, même si je lui en veux encore beaucoup. Mais, après tout, Dizzy a su trouver sa famille et mère et fille continuent de s'aimer malgré les imperfections qui entachent cet amour complexe, ou, au contraire, le rendent peu commun.

Pour conclure, comme à chaque fois que je lis un Cathy Cassidy, je ne peux que chaudement vous recommander ce roman, qui sait viser juste, qui vous emmènera prendre une bonne bouffée d'air et vous faire reconnaître qui est votre véritable famille et quels sont les véritables désirs de votre c½ur tout au fond. Attention cependant, ce dernier risque de ne pas ressortir indemne de cette aventure : s'il va sûrement se gonfler de tendresse, l'indignation face à l'injustice, la tristesse, la rage, les remords et le désarroi ont de fortes chances de s'y faire aussi de la place, beware !

Mais, in fine, nous ne sommes tous qu'amour, et nous recherchons en levant les yeux au ciel notre belle et bonne étoile à suivre. Ma Dizzy a su trouver la sienne, et j'espère que ce sera aussi le cas de mon Mouse chéri et de son incroyable amour de chienne Leggit dans le roman L'étoile rebelle, à paraître en juin 2018 ! Je suis véritablement impatiente de retrouver ce duo inséparable et j'espère éprouver le même sublime COUP DE C¼UR ♥ que pour cet ouvrage-ci, mais je ne me fais pas trop de soucis là-dessus !

Un roman fort, sincère, poignant et émouvant, d'une luminosité sans pareille ! Une vraie pépite !

« Est-on jamais vraiment chez soi ? Avant, je pensais que oui. J'étais chez moi avec mon père, dans notre appartement de Birmingham. Et avec mes amies quand on faisait les folles, qu'on allait chez Dimitri, qu'on bronzait dans mon jardin, qu'on se téléphonait durant des heures. Mais depuis que Storm est venue me chercher, je ne sais plus où j'en suis. »
Tags : Fiche Lecture, service de presse, éditions Nathan, La belle étoile, Cathy Cassidy, 2018, Roman jeunesse, adolescence, relation mère/fille, absence, pardon, road trip, vie de bohème, hippie, festivals, été, vacances, souffler, nature, Famille ♥, amitié, fraternité, Amour ♥., se trouver, complexité, comprendre, Musique ♫, s'enfuir, S'évader ♥, Famille Recomposée ♥, Famille de Coeur ♥, Pays De Galles, Rêves♥, coup de coeur ♥
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#Posté le mardi 27 février 2018 09:22

Modifié le mardi 14 août 2018 11:11

FICHE LECTURE : Stony Bay Beach - T1 : Sam & Jase

FICHE LECTURE : Stony Bay Beach - T1 : Sam & Jase

• TITRE VO : My life next door.
• AUTRICE : Huntley Fitzpatrick.
• ANNÉE : 2012 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain, YA.
• THÈMES : Adolescence, collision des mondes, préjugés, jugement, amour, romance, premières fois, été, expériences, absence, passé, manque, secrets, amitié, famille, fraternité, entraide, joie, s'ouvrir aux autres, grandir, pardon, drame, passion, changements, tolérance, cocon familial, valeurs de la famille, différence, être là pour l'autre, sincérité, bravoure, maturité, relation mère/fille compliqué, émotions, espoir, classes sociales différentes...
• PAGES : 544.

Dès 14 ans - 17,95¤.

Les premières fois traitées avec un grand réalisme.

Samantha a 17 ans. Sa mère est une figure politique locale.
Leur maison est immense, immaculée, tout le contraire de celle des Garrett, les voisins que sa mère a en horreur. Ces derniers ont huit enfants et vivent dans un bouillonnant désordre organisé. Un jour d'été, alors que Sam les observe de son balcon, un garçon l'y rejoint ; c'est Jase, le troisième enfant des Garrett.
Commence alors pour Sam et Jase l'été des premières fois, mais aussi des secrets, qui ne peuvent rester bien longtemps gardés...

« L'excellent premier roman de Fitzpatrick capture avec émotion l'intensité du premier amour, les forces corruptrices du pouvoir. »

Publishers Weekly

L'AUTEURE : Huntley Fitzpatrick vit dans le Massachusetts avec son mari et ses six enfants. Elle a grandi dans une petite ville de la côte Est des Etats-Unis, qui ressemblait beaucoup à Stony Bay. Après ses études, elle a travaillé dans de nombreux domaines, de la publication universitaire à l'édition de romances. Sam & Jase est son premier roman publié en France.

ஜ MON AVIS : All I wanna do is get high by the beach / Get high by the beach get high / All I wanna do is get by by the beach / Get by baby, baby, bye bye...

Un grand merci aux éditions Nathan pour cet adorable envoi ! ♥ Le livre est paru au mois de janvier, donc vous pouvez d'ores et déjà vous le procurer si l'envie vous prend quand vous aurez fini de lire cette chronique. Après tout, c'est le but. Quant à moi, il était grand temps que je me plonge entre ces pages gorgées de soleil et qui sentent bon le sable chaud sous les pieds frémissants de plaisir. Après avoir passé deux mois mémorables le temps d'un long week-end de trois jours (la magie de la lecture de ne pas respecter les barrières du temps et de l'espace),-je peux vous dire que j'ai adoré mon escapade dans la petite ville fictive et balnéaire de Stony Bay, au côté de deux adolescents merveilleux et extrêmement attachants, qui n'en ont pas fini de grandir et de se trouver.

Je tiens à vous avertir que, même si la couverture laisse particulièrement à penser qu'on va pénétrer dans un lieu idyllique, rythmé au son des vagues et à la rengaine de coquillages et crustacés, ce roman n'est pas constitué que de ce côté détente et évasion, en attendant que l'été bien aimé et tant chéri pointe le bout de son nez, il va bien au-delà. Bien sûr, si vous souhaitez le lire tranquillement à la période estivale sur votre balcon en train de bronzer en maillot de bain (ce n'est absolument pas moi que je décris là) ou sur la plage à lézarder sur votre serviette, lunettes de soleil au nez, il n'y a pas de soucis. Au contraire, Stony Bay Beach sera le compagnon idéal. Sous son apparence de gros pavé, ce roman en réalité se lit extrêmement bien, grâce à sa police d'écriture parfaite pour ceux et celles qui ont des problèmes de vue comme votre humble Servante, grâce à ses chapitres aérés qui se lisent comme une bouchée de pain, et enfin grâce à l'écriture pétillante et pleine de mordant d'Huntley Fitzpatrick, qui nous happe jusqu'à la dernière page. Cependant, je n'aimerais pas que son premier ouvrage, extrêmement réussi qui plus est, en soit réduit à la simple et minimaliste étiquette de "lecture de plage détente", car les émotions et le message de tolérance et d'amour véhiculé sont très percutants et intenses. J'en ai été toute chamboulée. Une grande partie du roman va se concentrer sur la rencontre de Sam et Jase, deux héros aux univers complètement opposés qui, après des années d'attirance et de fascination mutuelles et inavouées, font enfin faire le premier pas l'un vers l'autre, pour le meilleur et pour le pire. Et, concernant le pire, je ne m'y attendais pas, mais alors pas du tout. Après avoir réchauffé mon petit c½ur de Bisounours avec la chaleur radieuse du soleil de la ravissante ville de Stony Bay, le choc fracassant se produit et comprime dès lors mon pauvre petit organe cardiaque dans sa cage thoracique, jusqu'à l'en étouffer. Tout l'optimisme du roman au sujet de l'ouverture aux autres, de la découverte de ceux qui nous entoure, de leurs valeurs et de leur Beauté propre malgré leurs différences au niveau du mode de vie et de leur façon de penser par rapport à la nôtre, tout cela, ce positivisme ambiant et bourré d'espoir, semble se ternir et ne prendre qu'un chemin désastreux, sans issue autre que le triomphe du pouvoir, de l'hypocrisie et de l'influence des gens dits "de bien",-j'ai nommé nos hommes et femmes politiques (humour *raclement de gorge étouffé*), et la douche froide. Mais c'est mal connaître Huntley Fitzpatrick car, avec elle, le soleil finit toujours par se lever.

J'ai énormément apprécié l'écriture de cette dernière, et cela ne m'a pas étonné, à la fin du roman, d'apprendre qu'elle était elle aussi mère de famille nombreuse, six enfants en tout, contre huit pour Mme Garrett, que la souffrance de l'accouchement et la vie éreintante de femme au foyer n'arrêtent en rien dans son désir de mettre inlassablement au monde le fruit de l'amour intarissable qu'elle éprouve pour son tendre et bienveillant mari, et réciproquement. En effet, la force de l'écriture de l'autrice est d'allier la vigueur, l'insouciance et l'humour parfois (souvent même)-presque cynique de cette jeunesse fougueuse et en pleine révolte (ah, les jeunes, de nos jours, tous des dévergondés !, dixit Mme Reed, maman maniaque de la propreté de Samantha) et l'esprit maternelle et protecteur, réconfortant comme une bulle de chaleur et d'amour, d'une femme qui n'a pas enfanté que la chair de sa chair, le sang de son sang, mais aussi des écrits, comportant notamment et pour la première fois en ce livre, des personnages d'encre et de papier. On sent la bienveillance,-la compassion et la tendresse de l'auteure envers ses personnages, même dans les pires moments de tourment et de douleur qu'elle leur fait vivre, même envers ceux qu'on pourrait trouver profondément antipathiques, elle les aime pour nous tous,-lecteurs incompréhensifs et au doigt accusateur, et cela se ressent à chacune des pages qui constitue cette première pierre à son édifice littéraire, qui va se révéler très beau et inspirant, j'en suis persuadée. Et Stony Bay Beach est un socle, une colonne vertébrale, à cette production littéraire dont elle peut se sentir fière et qui ne peut annoncer que d'autres belles ½uvres pour l'avenir, tant de belles choses que, nous les Français, nous avons encore à découvrir avec cette édition française qui ne fait que commencer. Tant d'amour pour la structure de son histoire, pour ses personnages fabuleux façonnés comme avec de l'argile et dans lesquels on se reconnait aisément ou où l'on reconnait des personnes de notre connaissance, ainsi que pour sa plume, qu'elle soigne et qu'elle améliore à chaque pas métaphorique en avant, cela force le respect et, pour que cela crève ainsi les yeux, c'est que Huntley Fitzpatrick est une écrivaine née, je vous le garantis. Elle ira loin, et je suis ravie que ses romans soient enfin traduits en France. On serait passés à côté d'une jolie perle sinon. Et cela aurait été fort dommage, qui plus est. Donc, encore merci aux éditions Nathan, cette fois pour avoir su déceler le talent et le potentiel émotionnel, intergénérationnel et littéraire de cette histoire qui m'a fait m'émerveiller face à l'épanouissement de nos deux jeunes amoureux, qui éclosent telles des fleurs qui n'étaient alors que de charmants bourgeons, mais aussi face à mes propres émois et moments d'adolescence, qui m'ont été rappelés à moi de façon foudroyante et assez désarmante, je le confesse. Ces instants de magie imparfaite se sont passés hier pour moi, c'est le cas de le dire ; je conseille néanmoins à tous les Sam et les Jase dans la fleur de leur âge, dix-sept ans allant sur dix-hui, à l'aube des tracas des adultes grincheux et irrationnels, de bien profiter de cette période où les papillons fleurissent dans votre ventre et où vous vous sentez pousser des ailes. Envolez-vous le plus haut possible, jusqu'au firmament des étoiles que Sam chérit tant grâce au télescope de son père, seule relique de cette absence paternelle terriblement pesante, qui la dépasse, et qui laisse des centaines de questions sans réponse, même pour nous, pauvres lecteurs frustrés. Nous avons tout de même un beau réconfort : la vue des constellations dans le ciel noir d'encre de la nuit infinie est juste magnifique et vaut le détour.

Cependant, ne soyez pas trop angoissés : si vous entretenez bien votre âme d'homme/femme enfant à l'aide de baisers tout doux ou au contraire chauds comme la braise, d'étreintes passionnées et ardentes et de sourires qui étirent vos lèvres comme un chewing-gum et qui vous font des rides de bonheur sur votre visage qui porte votre vécu, comme le font chaque jour de leur quotidien mouvementé mais unis dans l'amour de la famille et dans la joie de voir un nouveau jour se lever, tous ensemble, M et Mme Garrett, les parents jeunes, éclatants de santé et d'amour comme au premier jour, s'aimant comme des adolescents, mais toujours là pour soutenir leurs enfants et se montrer présent quoiqu'il arrive, comme tous les parents responsables et au c½ur bon devraient le faire, alors votre esprit rebelle et épris de liberté et d'envolées extraordinaires ne risquera rien lors de son passage compliqué (mais on y survit) à l'âge adulte assez rebutant. Je suis véritablement tombée en amour pour ce couple si attendrissant et touchant, qui nous rappelle que, oui, le véritable amour à la façon contes de fées, cela existe, et que la réalité peut même dépasser la fiction dans certains cas, comme celui flagrant des Garrett. « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. » n'a jamais été aussi vrai que dans ce roman. Bien sûr, le grand méchant n'a pas dit son dernier mot et essayera de troubler l'harmonie bruyante et si accueillante de cette famille paisible, dans tout son brouhaha, et qui n'a rien demandé à personne, ni qu'on les juge, ni qu'on leur fasse du tord. Même s'il y aura toujours des grands méchants loups cupides et avides de puissance et de triomphe, de gloire servie par la tromperie et de victoires injustes qui écrasent les plus faibles,-Huntley Fitzpatrick fait triompher la vérité sans fard et sans fioritures, le fait de savoir rester fidèle à soi même et de tenir debout face à l'opposant qui nous met constamment dans son ombre sans vaciller. Ne jamais abandonner, rester digne et garder la tête haute, les Garrett savent montrer leur bonté et leur magnanimité,-ils m'ont ébahie et inspiré mon plus profond respect, car, malgré le fait que les habitants de la ville leur crachent toujours leur venin en pleine face concernant leur façon d'être fertiles comme des animaux et d'avoir une telle ribambelle d'enfants, malgré leurs envies de meurtre (et les miennes), ils ne se laissent pas atteindre par un tel manque d'irrespect et ils montrent l'exemple. Ce sont mes héros.

N'ayez pas peur non plus face au nombre désarmant que sont les petites têtes blondes de la famille Garrett. Vous ne serez pas prêts de les oublier car, eux, ne vous oublieront jamais. A la façon de Samantha et de sa petite jupette bleue et veston sur les épaules assorti de son uniforme de Ohé Petit Déjeuner, vous êtes vous aussi des Sailor Moon en herbe qui vont devoir gérer des sessions de babysitting assez mouvementées. Mais cela va donner naissances à des moments inoubliables d'amour débordants, de rencontres qui vous bouleversent l'existence, et de drôlerie à vous faire exploser de rire et à vous redonner le sourire face à la franchise décapante des enfants Garrett qui prend toutes les formes : droit au but, langage peu châtié, premiers mots qui font sacrément originaux comme souvenirs dans l'album de bébé, ou encore babillage affirmé et convaincu d'enfant de quatre ans qui s'inquiète du danger de mort de chaque animal, fictif ou réel, de chaque être humain et de chaque chose qui puisse exister dès qu'il entend une information de grand grâce à ses oreilles curieuses ou qu'il interprète ses livres pour enfants et le contenu de Madame Télévision à sa sauce. Dès lors, impossible d'oublier l'un des enfants Garrett et sa personnalité qui lui est propre et qui le rend si unique et attachant : Joel et son côté gros bras-motard-cuir-cuir-cuir-moustache en mode taciturne et grande gueule dès que l'occasion se présente, mais qui cache certainement un c½ur en or de gros nounours battant très fort pour sa famille en dessous de tant de muscles de quarterback ; Alice, l'effrontée super sexy qui fait une grande s½ur de choc hyper-protectrice et sans langue de bois, qui sait aussi utiliser un jargon médical très impressionnant ; Andy, l'adorable adolescente fan de Jake Gyllenhaal qui connaît son premier amour et qui est juste beaucoup trop choupinette et attendrissante, on a juste envie d'être sa grande s½ur, de la conseiller du mieux qu'on peut et de la serrer dans nos bras comme une peluche, très, très fort ; Duff et Harry, les jumeaux, morfalou pour l'un, casse-cou, déroutant mais c'est ce qui le rend drôle, et amateur de télévision pour l'autre, de vraies piles électriques ces deux-là ; George, mon petit bébé chéri qui s'inquiète du bien-être de tout le monde et qui est une vraie crème à câliner sans le lâcher ; et Patsy, la petite dernière, qui ne jure que par le sein de sa maman et le caca (oui, j'ai ri à cet humour mimi cracra qui date de la maternelle, shame on me). Bien sûr, j'ai fait exprès de ne pas mentionner mon Jase chéri, qui rejoint officiellement mon harem de Book Boyfriends, bienvenue à toi, chaton ! Ce jeune homme a absolument tout pour lui : il est beau comme un Dieu, à sa façon 100% naturelle et authentique, avec ses yeux verts comme l'herbe fraîche, son physique d'Apollon (lui aussi fait du foot américain, en mode entraînement intensif sur la plage, oh yeah) et son sourire contagieux qui nous va droit au c½ur, il est pur, sincère, il est ami des animaux,-et justement, ce qui m'a le plus plu chez lui, c'est qu'il aime prendre soin de tout ce qui mérite de l'attention, c'est-à-dire tout, les êtres qui lui sont chers et tous ceux qu'il peut aider à aller de l'avant, tout ce qui a besoin de lui et de son don de trouver ce qui est cassé et de réparer les choses, même celles qui semblent être les plus élémentaires et signifiantes. C'est un aspect de sa personnalité qui m'a énormément plu et touchée. Et puis, il est tel qu'il est, sans fard, sans artifices, et il m'a éblouie sans rien faire d'autre. Ce jeune homme est une source perpétuelle d'émerveillement. Bon, je ne vais pas le piquer à Samantha car leur relation, malgré les problèmes qu'a causés la maniaque du sacro-saint contrôle, l'insupportable mais source d'empathie Grace Reed, est tellement parfaite, ils y vont pas à pas, ils s'écoutent, ils se comprennent, ils s'accompagnent et ils s'acclimatent à l'univers de l'autre. Et ils apprennent que le changement, même des choses qui nous semblaient nécessaires et immuables, telles que la présence d'une meilleure amie à nos côtés depuis toujours, qui a changé et qui a d'autres aspirations, sans vous, ou de ne plus gentiment obéir à votre mère, même si elle a fait du mieux qu'elle a pu pour vous élever mais qui a fait aussi de belles boulettes, et pas des moindres, eh bien, ça peut avoir du bon.

Pour conclure avec cette chronique qui m'en a fait mal aux doigts à force de taper, mais c'était pour une superbe bonne cause, je vous recommande du fond du coeur Stony Bay Beach, je pense que vous l'aurez compris sans problème. Je n'ai pas vu le temps passé dans le cadre splendide de Stony Bay et j'ai pu assister à la naissance d'une histoire d'amour d'exception et faire partie d'une des familles les plus merveilleuses du monde,-qui s'agrandit de jour en jour grâce à nous tous, les lecteurs joyeux et captivés de cette histoire dans le monde réel hors du commun. Je suis impatiente de la parution du tome deux cet été, même si mon c½ur se serre à l'idée de quitter Sam & Jase en tant que personnages centraux de l'intrigue. Néanmoins, je sais qu'ils n'en sont qu'au début de leur magnifique histoire à deux et je ne m'inquiète pas pour leur avenir, qui sera plein de promesses et radieux ensemble. J'ai donc hâte de voir Tim, l'ami d'enfance de Sam ex-toxico qui a fait de sacrés efforts, haut en couleur et qui devrait cesser d'avoir un langage de charretier (FAUX : ça me fait bien rire), et Alice, notre infirmière en devenir, se rapprocher dans ce second tome, même si je me demande comment Tim va bien pouvoir faire fondre notre femme fatale qui semble s'être construit un mur pour se protéger du véritable amour... Mystère et boules de gomme, la suite au prochain épisode à Stony Bay, prendrez-vous votre billet ? Le mien est déjà réservé, j'en redemande et j'espère bien retrouver toute la fratrie Garrett au complet, parents et voisines Reed inclus ! Ils me manquent déjà et Stony Bay est devenu ma destination de vacances coup de c½ur ♥ A vous de faire le voyage maintenant ! Et encore merci à Nathan pour le mien, je ne les remercierai jamais assez je pense !

Un roman drôle, lumineux, qui nous parle et qui nous bouleverse, le tout en faisant souffler un joli vent d'été plein de fraîcheur littéraire ! Un roman incontournable du YA selon moi !

« Finalement, l'occasion se présente le soir même, lorsque Mme Garrett, tout ébouriffée et en peignoir bleu saphir, demande à Jase d'aller lui acheter du Gatorade. Nous nous retrouvons donc au rayon contraception du magasin avec un chariot rempli de boissons énergétiques et les mains pleines de...
- Troyen, Ramsès, Magnum... Bon sang, c'est encore pire que les noms de grosses cylindrées, commente Jase.
- Ils ont l'air, euh, puissants.
Je retourne la boîte que je tiens à la main pour lire les instructions. Jase me sourit.
- Ne t'inquiète pas, Sam. On est entre nous.
- Je ne comprends pas la moitié de ces descriptions... C'est quoi, un anneau vibrant ?
- Ça me fait penser à la pièce qui se casse toujours dans les machines à laver. Et ultrasensible, ça veut dire quoi . C'est comme ça qu'on décrit George.
Je me mets à glousser. »
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#Posté le lundi 12 mars 2018 11:43

Modifié le lundi 12 mars 2018 15:50

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