Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Plus d'actions ▼
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 74 334 Visites
  • 5 355 Kiffs
  • 25 331 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche Lecture
  • Fiche lecture
  • grandir
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • secrets
  • service de presse

488 archives

  • FICHE LECTURE : Je ne voulais pas vous faire pleurer
  • FICHE LECTURE : A un cheveu
  • FICHE LECTURE : Réputation
  • FICHE LECTURE : Découvrir Tokyo en manga
  • FICHE LECTURE : 100 % Bio - T9 : Les femmes artistes, vues par une ado (et par sa s½ur)

654 fans

  • WhenDisneySpeaks
  • CarolinaBouquine
  • flowerroad
  • MusicPaintings
  • lucie-feerie

396 sources

  • MaddieCline
  • litterature-et-cinema
  • aespa
  • flowerroad
  • yingchun

Son morceau préféré

Parallel Heart

Jouer    Parallel Heart

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

9 articles taggés miracle

Rechercher tous les articles taggés miracle

FICHE FILM : Le Conte de la Princesse Kaguya

FICHE FILM : Le Conte de la Princesse Kaguya
FILM D'ANIMATION | 2013 | RÉALISÉ PAR ISAO TAKAHATA | 2 H 17 | LEGENDE, CONTE, JAPON, NATURE, MIRACLE, RICHESSE INTERIEURE, DRAME, FANTASTIQUE, ARISTOCRATIE, ARGENT, ETIQUETTE, BIENSEANCE, PRETENDANTS, CHAGRIN, NATURE, ESPIEGLERIE, ENFANCE, AMOUR, FAMILLE, SENTIMENTS, HUMANITE | AVEC LES VOIX ORIGINALES DE AKI ASAKURA, KENGO KORA, TAKEO CHII, NOBUKO MIYAMOTO...

➜ Un vieux coupeur de bambou trouve une mystérieuse et reluisante plante de bambou.
En la coupant, il tombe nez à nez sur un bébé minuscule, une petite fille de la taille d'un pouce. Il l'emmène chez lui et l'élève avec sa femme. La petite est surnommée Pousse de bambou par les autres jeunes villageois. Depuis ce jour, le vieux coupeur de bambou trouve des pépites d'or et de somptueuses etoffes chaque fois qu'il coupe un bambou, et devient ainsi très riche. Celle qui fut appelée Kaguya-hime suite à sa cérémonie de passage à l'âge adulte est devenue une belle jeune femme, si bien que les rumeurs sur sa beauté sont difficiles à étouffer et se répandent.
Cinq jeunes princes viennent la voir pour la demander en mariage, mais celle-ci leur réserve des tâches ardues...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un film d'animation que je souhaitais voir depuis fort longtemps déjà, j'ai nommé l'oeuvre-testament du grand réalisateur japonais Isao Takahata, Le Conte de la Princesse Kaguya.

Je ne vous cacherai pas que, si j'ai entre autres autant tardé à voir ce film, c'est en raison de sa technique animation pour le moins... particulière qui m'avait pas mal brusquée en visionnant la bande-annonce il y a de cela bien des années déjà. Et pourtant, dès les premières minutes du long-métrage, c'est que ce qui m'a séduite d'emblée. Je sais, je suis un être étrange... Personnellement, je suis tombée amoureuse de la façon dont les images prenaient vie telles des peintures ancestrales qui se réveilleraient de leur long sommeil pour nous raconter une poignante histoire d'autrefois. Car en effet, la légende de Kaguya est considérée comme la plus ancienne au Japon. Ce serait même elle qui justifierait l'existence du Mont Fûji, ou la montagne la plus sacrée de ce pays ! Une chose est sûre, j'ai été fascinée par la façon qu'Isao Takahata a choisi pour donner corps à ce conte aussi somptueux et envoûtant que triste et désarmant. Au niveau de l'animation, de la musique traditionnelle sélectionnée, de la technique employée pour exprimer au mieux la nature profonde des personnages, leurs sentiments, et captiver l'audience, rien à redire : ce film est un pur chef d'oeuvre.

Pour ce qui est de l'intrigue et des protagonistes en soi, je me suis instantanément attachée à la figure phare de Kaguya, cette princesse de c½ur éprise de liberté, de simplicité, dont l'unique désir est de ne faire qu'un avec le monde qui l'entoure et qui possède l'immense sagesse de percevoir et d'apprécier pleinement la beauté de toute chose. Ce film nous fait indéniablement passé un magnifique et vibrant message sur la valeur immesurable de ce qui justement ne s'achète pas, à savoir l'amour incommensurable d'un père et d'une mère, la chaleur d'un sourire, d'une amitié, la tendresse et le réconfort d'un premier amour et surtout l'importance fondamentale de notre libre-arbitre. Tout au long du film, Kaguya va aller à l'encontre de ses souhaits les plus ardents par souci de rendre heureux son père adoptif qui a absolument voulu l'élever au rang presque de déesse sur Terre et toutes ces effroyables concessions vont finir par la briser, ainsi que notre c½ur au passage. Je préfère vous prévenir, ce conte n'est pas une fable à la Disney où tout se termine pour le mieux - et après tout, j'ai envie de vous dire que ce n'est justement pas cela que l'on attend d'un film Ghibli ou d'animation japonaise en général, cet happy ending à l'américaine qui finit par résolument nous bercer d'illusion à la longue. Le dénouement de Le Conte de la Princesse Kaguya vous laissera au contraire une saveur particulièrement douce-amère dans la bouche et vous vous retrouverez avec le besoin irrépressible de crier tout votre soûl sur votre écran de télévision (ou d'ordinateur/portable/tablette, vous choisissez le média que vous voulez pour pouvoir visionné ce film, tant que vous le regardez) comme si cela pouvait arranger quelque chose. Néanmoins, ce que je retiendrai de ce film, c'est la magistrale leçon de vie qu'il nous donne : soyez en harmonie avec la Nature, montrez lui à quel point le bonheur qu'elle vous procure vous importe et elle vous rendra votre amour au centuple, prenez conscience d'à quel point l'innocence immaculée de votre enfance et les liens qui vous unissent à vos proches sont précieux, ne trahissez jamais votre être intérieur. Cela semble assurément plus simple à dire qu'à faire, je vous l'accorde, mais il est cependant vital de respecter ces principes à mon sens.

Pour conclure, je dirais qu'Isao Takahata a ici clôt sa carrière sur une superbe note de douceur et de majestuosité juste inouïe. 14 ans après son dernier film en date à l'époque, à savoir Mes voisins les Yamada (que je n'ai toujours pas vu par ailleurs, je sais, je devrais avoir honte, mais Netflix va m'aider à remédier à cela, encore une fois), et au bout de 40 années de réflexion et 8 de production pour mettre en oeuvre ce projet somme toute pharaonique, je peux pour ma part affirmer que Le Conte de la Princesse Kaguya valait définitivement la peine d'abattre tout ce dur labeur. Ce long-métrage est un petit bijou d'humanité que je ne suis pas prête d'oublier de sitôt. Merci du fond du coeur M. Takahata pour l'héritage inestimable que vous laissez derrière vous. ★★★★★

Nanette ♥

« Qu'est-ce que j'ai fait de bien sur cette terre ? »
FICHE FILM : Le Conte de la Princesse Kaguya
Tags : Fiche film, Le Conte de la Princesse Kaguya, film d'animation, 2013, Japon, Isao Takahata, Légende, conte, nature, miracle, richesse intérieure, drame, fantastique, aristocratie, argent, étiquette, bienséance, prétendants, chagrin, espiéglerie, enfance, Amour ♥., Famille ♥, sentiments, humanité, Aki Asakura, Kengo Kora, Takeo Chii, Nobuko Miyamoto, Excellent film !
​ 12 | 55 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.201.96.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 14 mars 2020 06:16

Modifié le dimanche 15 mars 2020 06:44

FICHE LECTURE : Circus Mirandus - T1

FICHE LECTURE : Circus Mirandus - T1
• AUTRICE : Cassie Beasley.
• ANNÉE : 2015 (ETATS-UNIS), 2015, 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, fantastique.
• THÈMES : Cirque - Magie - Miracle - Amitié - Famille - Enfance - Relation intergénérationnelle - Affection - Amour inconditionnel - Maladie - Vieillesse - Chagrin - Espoir - Courage - Entraide - N½uds - Merveilleux...
• PAGES : 368.

Ma chronique du tome 2 : ici.

Grand-père Ephraim a toujours aimé raconter à son petit-fils Micah les histoires extravagantes du Circus Mirandus, un cirque incroyable qu'il aurait visité étant enfant, où les tours de magie deviennent réalité.

Mais lorsque Grand-père Ephraim tombe gravement malade, il révèle la vérité à Micah : le Circus Mirandus existe bel et bien ! Il y a longtemps, L'Homme Qui Plie La Lumière a promis un miracle au jeune Ephraim.

Pour Micah, c'est certain, seul ce mystérieux magicien aux pouvoirs immenses peut sauver son grand-père. Malgré les avertissements de sa grand-tante, une femme stricte et sans imagination, il part en quête du Circus Mirandus accompagné de son amie, la rationnelle Jenny...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome de Circus Mirandus par Cassie Beasley éditée en grand format chez les éditions Auzou et en format poche chez PKJ. Je remercie infiniment les deux maisons d'édition pour ce merveilleux envoi !

Je ne vais pas vous le cacher, j'ai adoré ce premier tome d'emblée de jeu : j'ai d'abord fondu face à la complicité évidente et à l'amour incommensurable qui unit notre adorable, touchant et courageux jeune héros Micah et son si formidable et attendrissant grand-père Ephraïm, puis face à l'extrême sollicitude et gentillesse dont la brillante et incroyable Jenny fait preuve envers notre petit fabricant de noeuds. Puis, je suis tout bonnement tombée amoureuse des exubérances du Circus Mirandus, de sa magnifique vocation tout ce qu'il a de plus honorable et de tous les fabuleux individus que l'on peut y croiser. Mention spéciale à Big Jane ou le pachyderme le plus extraordinaire, intelligent et plein d'esprit au monde. Je l'adore et l'admire, un point c'est tout !

Au fond, je n'ai pas envie de vous en dire plus concernant le Circus Mirandus et ses habiles tours de magie, sur ce tome dans son ensemble afin de ne pas vous gâcher les ébouriffantes surprises qu'il vous réserve. Mais histoire de vous donner tout même quelque chose à vous mettre sous la dent, je dirais simplement que ce livre a véritablement su me mettre des étoiles plein les yeux tout du long. Il m'a également assurément fait battre le coeur plus fort au fil des péripéties sacrément prodigieuses de nos protagonistes diantrement hauts en couleurs et assurément très attachants. Enfin, je ne vous mentirai pas en affirmant que ce roman a manqué de me tirer des petites perles de larmes car ce serait d'une hypocrisie absolue. Très sincèrement, je me suis surprise à de nombreuses reprises à avoir les yeux qui piquent tant Cassie Beasley parvient à toucher notre corde sensible, sans mélodrame, sans artifices ou larmoiement, simplement en faisant remonter à la surface des souvenirs aussi douloureux que joyeux que nous partageons tous.

Pour conclure, je ne peux que vivement vous exhorter à vous procurer séance tenante un billet d'entrée pour le Circus Mirandus ! Je puis vous affirmer qu'il ne s'agit vraiment pas d'un spectacle comme les autres, croyez-moi ! De mon côté, j'ai été toute chamboulée par ce premier tome aussi déjanté et drôle que poignant et presque mélancolique par moments. À mon sens, c'est là un très joli hommage à l'innocence de l'enfance, à la beauté des relations intergénérationnelles et humaines en général, ainsi qu'à la magie de nos existences et de nos valeurs que l'autrice a réalisé là - un rudement beau miracle en somme ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Auzou, PKJ, Circus Mirandus, Cassie Beasley, Littérature américaine, Jeunesse, fantastique, cirque, magie, miracle, amitié, famille, enfance, relation intergénérationnelle, affection, Amour inconditionnel ♥, maladie, vieillesse, chagrin, espoir, courage, entraide, noeuds, merveilleux, coup de coeur ♥
​ 12 | 26 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.201.96.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 05 mars 2020 05:29

Modifié le lundi 15 juin 2020 09:59

FICHE SERIE : Anne with an E - Saison 3

FICHE SERIE : Anne with an E - Saison 3
ADAPTATION LIBRE DE ROMANS | 2019 | CREEE PAR MOIRA WALLEY-BECKET D'APRÈS LES RÉCITS DE LUCY MAUD MONTGOMERY | 10 EPISODES DE 45 MIN. | DRAME, CHEMINEMENT, IMAGINATION, INTELLIGENCE, POÉSIE, FÉMINISME, TENDRESSE, BONHEUR, LIBERTÉ D'EXPRESSION, DISCRIMINATION, TOLÉRANCE, ESPOIR, MIRACLE, FAMILLE, AMITIÉ, AMOUR | AVEC AMYBETH MCNULTY, LUCAS JADE ZUMANN, GERALDINE JAMES, R.H. THOMSON...

➜ L'histoire d'une jeune fille adoptée qui se bat envers et contre tout pour se faire accepter et gagner l'affection de son nouvel entourage. Dans les années 1890, une adolescente qui a été maltraitée des années durant en orphelinat et par un chapelet de familles d'accueil atterrit par erreur dans le foyer d'un frère et d'une soeur qui n'ont jamais quitté la demeure familiale, affectueusement nommée les Pignons Verts. Avec le temps, Anne, 13 ans, va illuminer leur vie et celle de leur petite communauté grâce à son esprit fantasque, sa vive intelligence et son imagination débordante.

Ma chronique du Bonheur au bout du chemin/Anne of Green Gables : ici.

ஜ MON AVIS : Très probablement l'une de mes programmes télévisés préférés de ces dernières années, pour ne pas dire le meilleur. Une série au savant goût de miracle qui me semble avoir été faite sur mesure pour moi et qui restera gravée dans ma mémoire pour toujours et à jamais.

Hier, j'ai terminé la saison trois d'Anne with an E. Je m'étais promis de visionner cette saison le plus lentement possiblement afin de pouvoir pleinement la savourer et ainsi digérer le fait qu'il s'agirait de la dernière. Mais comme toujours quand il s'agit de ma chère Anne, je n'ai pas pu résister et je me suis enfilée les épisodes sans même m'accorder le temps de dire « OUF ! ». Résultat : j'ai fini par littéralement fondre en larmes comme une belle loque encore incapable de se remettre de ce qu'elle vient de vivre à l'heure où elle vous écrit ces lignes.

J'ai hésité avant de rédiger cet article car Anne compte tellement pour moi et il me tenait ainsi tout spécialement à c½ur de réfléchir à ce que j'allais bien pouvoir vous dire et de trouver les bons mots pour rendre justice à cette remarquable série comme elle le mérite. Tout bien considéré, j'ai in fine décidé de laisser ma spontanéité et mon c½ur prendre le pas sur ma raison ou toute forme de solennité parce qu'au fond, Anne, c'est avant tout une histoire de sincérité - celle du c½ur, de l'esprit et de la pensée. Je vais donc m'accorder le droit de m'exprimer librement sans craindre de ne pas en faire assez ou assez bien.

Honnêtement, je vous le déclare sans détour : Anne with an E et plus particulièrement le domaine des Pignons Verts, c'est comme ma seconde maison. Cela a beau être un endroit fictif, tout comme l'ensemble du merveilleux petit village d'Avonlea, mais cela n'empêche pas qu'il s'agit de mon chez-moi, plus que n'importe quel recoin de cette grande et fabuleuse planète.

Le foyer et la communauté d'accueil de ma formidable Anne, c'est tout simplement le refuge de mon âme et cette saison trois me l'a confirmé d'autant plus que les deux précédentes. J'ai été entre autres profondément ébranlée de constater que nos écoliers d'Avonlea avaient bien grandi, qu'ils formaient désormais tous une véritable famille, une équipe soudée qui a su tirer le meilleur de chacun de ses membres, même des éléments les plus récalcitrants, dans le but de défendre des valeurs justes, nobles, fondamentales, que l'on prend aujourd'hui pour acquises alors que c'était et que cela reste loin d'être le cas. Si au départ, j'étais assez gênée que la réinterprétation faite du cheminement d'Anne par Moira Walley-Becket s'éloigne autant du canon originel tel qu'il avait été imaginé par Lucy Maud Montgomery, j'ai considéré par la suite qu'il s'agissait là d'une idée de pur génie que celle de faire se sentir concernés par nos thématiques sociétales actuelles Anne, ses amis et même les adultes de la bourgade, qui m'ont eux aussi épatés au cours de cette saison trois. Cette dernière m'a permis de réaliser d'à quel point tous les protagonistes de cette fantastique histoire, petits ou grands, avaient mûri, évolué, et surtout pris conscience de leur valeur respective, de l'importance de leur voix et de leurs idéaux. Personnellement, je me suis sentie extrêmement fière de chacun d'entre eux et définitivement appartenir à l'incroyable et résolument surprenante société d'Avonlea. Les adieux n'en furent que plus dur.

Sans vous mentir, j'ai eu l'impression que l'on m'arrachait le c½ur et qu'on me l'exposait hors de ma poitrine en regardant cette saison finale. Le tout dernier épisode m'a quant à lui purement et simplement achevée, réchauffé et brisé le c½ur tout à la fois pour des raisons que je ne peux expliciter ici. Ce n'est pas là mon rôle, c'est tout ce que je peux vous dévoiler.

Comme vous l'aurez certainement remarqué, telle une Anne bis, j'ai une légère tendance à l'exagération lyrique et depuis que je suis la série, je le revendique sans rougir. Le personnage indescriptible d'Anne (avec un "e", ne l'oublions pas) et son spectaculaire voyage initiatique m'ont fait comprendre la beauté inouïe, grandiose, d'être différent ou devrais-je dire particulièrement insolite. Ce qui me faisait autrefois me demander ce qui ne tourne pas rond chez moi me rend ainsi aujourd'hui indubitablement heureuse d'être telle que je suis. Je peux assurément me targuer avoir de nombreux points communs avec l'authentique fille du feu, la seule et unique pirate du lac aux mille miroirs, celle au c½ur fort et courageux, j'ai nommé Anne Shirley-Cuthbert et il s'agit très sincèrement de ma plus immense joie et fierté. Je vous le dis, cette série m'a apporté tellement de choses : le courage d'être moi, de ne pas avoir honte de mes goûts, de ma personnalité, de mes rêves et de mes opinions, de pouvoir le regarder dans la glace et de me sourire sans hypocrisie aucune. Lorsque ma Junette m'a annoncé la sortie de la première saison d'Anne with an E en mai 2017, j'ai failli m'en pincer tant cette opportunité inespérée de retourner me ressourcer au sein de la somptueuse bulle de romantisme et de poésie tragique d'Anne aka la princesse Cordélia me semblait être à ce moment-là pour ainsi dire irréelle, trop belle pour être vraie. Et pourtant, c'est devenu une réalité qui a su dépasser toutes mes espérances. Je ne remercierai jamais assez celle que je surnomme ma petite et incurable Dory de m'avoir introduite à l'extraordinaire épopée introspective et sentimentale de l'inénarrable et irremplaçable Anne, d'abord par le biais de la série de téléfilms Le Bonheur au bout du chemin puis avec cette production-ci signée CBS et distribuée à l'internationale par Netflix. De faire l'expérience d'une telle aventure à la fois romanesque et tout ce qu'il y a de plus humaine, cela n'a pas de prix.

À l'heure actuelle, je ne dirais pas qu'Anne with an E a pris la place du Bonheur au bout du chemin dans mon c½ur. Les deux adaptations à mon sens n'ont pas lieu d'être comparées car elles dégagent chacune leur propre aura, elles ont leur identité et leur impact bien distincts. Néanmoins, Anne with an E est celle des deux qui sera parvenue à véritablement me bluffer au fil des saisons car cette série a accompli la prouesse de sortir des sentiers battus du genre period drama (que j'aime infiniment, ne vous y trompez pas) pour nous proposer un contenu d'une pertinence, d'une justesse et d'une force absolument magistrale. Cette saison trois en particulier m'aura fait vivre d'authentiques instants de grâce d'une magnificence juste exceptionnelle, ahurissante. Rien que d'y repenser, j'en ai encore les bras ballants. Que cela est frustrant de ne rien pouvoir vous dire et de demeurer ainsi évasive ! Mais je ne tiens pas à vous gâcher toutes les somptueuses surprises que cette saison trois vous réserve, je ne le me pardonnerai jamais autrement.

Pour ce qui est mon tandem favori de la série, qui représente aussi indéniablement mon duo chouchou de tous les temps tout couples fictifs confondus, à savoir Anne et Gilbert, ces deux-là m'auront fait vivre de sacrés ascenseurs émotionnels au cours de cette troisième saison. J'ai bien failli y rester tant l'équipe scénaristique est parvenue à maintenir le suspens les concernant, et ce jusqu'au bout du bout ! Cependant, je leur pardonne mille fois sans aucune hésitation pour toutes les frayeurs qu'ils m'ont causée parce que leur admirable complicité, leur saisissante alchimie est tout bonnement. Ces deux-là sont faits pour être ensemble, il n'y a pas de doute à avoir. Pour ma part, je chéris ce ship de tout mon être. THEY ARE DEFINITELY ENDGAME (oui, en majuscules, en rouge, souligné et en gras pour que le message passe plus vite).

En bref, j'ai quitté mon couple favori Anne et Gilbert (Shibert pour les fans hardcore dont je fais résolument partie) ainsi que le reste des habitants d'Avonlea le c½ur lourd mais aussi empli de félicité et d'un amour débordant et incommensurable à l'égard de ce superbe microcosme de verdure, de magie et de vitalité. Par fidélité pour cette époustouflante série, je garde toujours espoir qu'elle soit reprise par un autre diffuseur et ainsi renouvelée pour une saison quatre qui serait assurément légitime au vu de tout le potentiel encore non développé des arcs narratifs que les showrunners ont dû clore dans la précipitation (mais avec toujours autant de minutie et de soin par respect pour la fandom et le reste des téléspectateurs) ; mais en attendant, le dénouement de cette saison trois m'a fait l'effet d'une page qui se tourne, d'un énième chapitre entier de ma vie qui s'achève afin de laisser la place à une nouvelle histoire qui commence déjà à s'écrire sans que j'en prenne forcément conscience pour le moment. Je croise fort les doigts pour qu'Anne with an E ait la suite qu'elle mérite. S'il y a bien une chose que cette série m'a inculquée, c'est qu'il faut croire aux miracles car ils existent, ils sont présents tout autour de nous sous de multiples formes et expressions. Donc à mes yeux cette sorte de mettre d'adieux équivaudrait plus à un au revoir tout ce qu'il y a de plus temporaire. De toute manière, quoiqu'il advienne, nos c½urs à Anne et moi resteront à tout jamais accrochés. Kindred spirits forever. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

PS : Promis, je vous posterai également mon avis sur les saisons 1 et 2. C'est en cours de rédaction !

FICHE SERIE : Anne with an E - Saison 3
Source gif : Broken inside (we♥it).
Tags : Fiche série, Anne with an E, Saison 3 ♥, adaptation de roman, 2019, Moira-Walley Becket, Anne aux pignons verts, Lucy Maud Montgomery, Drame, cheminement, imagination, intelligence, poésie, féminisme, tendresse, bonheur, liberté d'expression, discrimination, tolérance, espoir, miracle, Famille ♥, Amitié ♥, Amour ♥., Amybeth McNulty, Lucas Jade Zumann, Geraldine James, R.H. Thomson, Coup de foudre ♥
​ 2 | 9 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.201.96.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 11 janvier 2020 10:05

Modifié le samedi 18 janvier 2020 09:46

FICHE FILM : La Reine des Neiges II

FICHE FILM : La Reine des Neiges II
FILM D'ANIMATION | 2019 | RÉALISÉ PAR CHRIS BUCK ET JENNIFER LEE | FANTASTIQUE, CONTE DE FÉES, QUÊTE, FAMILLE, SORORITÉ, SECRET, AVENTURE, MYSTÈRE, BIENVEILLANCE, ESPOIR, CONFIANCE EN SOI, MAGIE, MIRACLE, AMOUR | AVEC LES VOIX FRANÇAISES DE CHARLOTTE HERVIEUX, EMMYLOU HOMS, DONALD REIGNOUX, DANY BOON...

➜ Pourquoi Elsa est-elle née avec des pouvoirs magiques ? La jeune fille rêve de l'apprendre. Avec Anna, Kristoff, Olaf et Sven, Elsa voyage bien au-delà des portes d'Arendelle à la recherche de réponses sur son passé et rencontre un Nokk, un esprit d'eau mythique prenant la forme d'un cheval, qui utilise le pouvoir de l'océan pour protéger les secrets de la forêt.
Dans La Reines des Neiges, Elsa craignait que ses pouvoirs ne menacent le monde. Dans La Reine des Neiges II, elle espère qu'ils seront assez puissants pour le sauver...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique consacrée à une suite cinématographique à ce point attendue que je me suis littéralement ruée en salle pour aller la voir avant de ne me faire spoiler. Vous l'aurez compris je pense, je vais vous parler du fameux second volet de La Reine des Neiges. Le Disney le plus espéré de l'année aura-t-il été à la hauteur de ses promesses de mon côté ? Réponse dans cet article avec embarquement immédiat pour Arendelle, cette fois-ci sous les somptueuses couleurs brun orangé de l'automne !

Aaaaah, Frozen the second... Six ans que l'on prenait notre mal en patience et ce temps s'est déjà écoulé, vous rendez-vous compte ? Personnellement, j'ai l'impression que c'était hier lorsque je suis allée à la séance de La Reine des Neiges premier du nom avec ma meilleure amie. En y repensant, c'est amusant que j'ai eu autant envie de visionner son successeur car je me souviens avoir eu un gros ras-le-bol lorsqu'il est devenu le plus grand succès de tous les temps signé Disney en matière de box office. Je trouvais qu'il ne le méritait absolument pas, bien que cela soit un chouette film d'animation, et j'avais eu également du mal à avaler les nombreuses incartades que l'adaptation avait faites vis-à-vis du conte originel dont je suis une fan invétérée. Désormais, je comprends résolument le parti pris de la compagnie aux grandes oreilles, beaucoup plus axée sur l'importance du féminisme et la sororité en ce bas monde que sur la soi-disant légitime suprématie de la religion chrétienne, catholique en particulier, croyances qui imprègnent profondément et sans aucun doute possible l'½uvre originelle d'Andersen. A l'heure où il est bon plus que jamais de prôner la laïcité, la liberté d'expression et de culte et le droit aux femmes à l'émancipation et de sortir des carcans préétablis pour elles, les choix de Jennifer Lee et Chris Buck ainsi que du reste de l'équipe se comprennent aisément. En bref, tout ça pour dire que j'ai pardonné à La Reine des Neiges sa prise de distance avec le conte qui l'a inspiré et que j'ai également accepté l'énorme succès de ce film et l'influence considérable, la place qu'il prend indubitablement dans la pop culture de nos jours et qu'il occupera encore longtemps je pense. En découvrant les premières bandes-annonces du deuxième film, j'avais donc pour ainsi dire "fait la paix" avec le premier et j'étais donc prête à laisser pleinement sa chance une seconde fois à l'univers de La Reine des Neiges, à Elsa notamment avec laquelle j'avais beaucoup de mal dans un premier temps pour des raisons qui restent inexpliquées (j'ai toujours été team Anna à 200%, c'est ainsi), et force est d'admettre que ces divers teasers m'avaient tout bonnement emballées, m'annonçant une aventure purement et simplement extraordinaire sous le signe de la magie la plus grandiose et de l'émotion à l'état pur à venir. Ce genre de paragraphe préambule était selon moi nécessaire pour que vous visualisiez bien mes expectations vis-à-vis de La Reine des Neiges II et pourquoi j'exprime in fine une opinion mi-figue mi-raisin par rapport à ce dernier.

Si vous le voulez bien, commençons par le positif ! La séquence introductive m'a tout d'abord énormément plu. Tout comme celle du premier film, elle m'a mis des étoiles plein les yeux et a fait battre mon petit c½ur plus fort. Celui-ci a été en effet soulevé par l'émotion vivace et sincère de revoir mes personnages adorés (oui, même Elsa désormais !). J'étais ravie de constater qu'ils allaient bien, qu'ils étaient restés fidèles à eux même depuis le dénouement du premier film mais qu'ils avaient aussi grandi et que leur merveilleuse évolution ne s'arrêterait certainement pas là. En clair, j'ai trouvé ces vingt premières minutes de film environ tout bonnement saisissantes et je me suis alors bêtement dit à ce moment-là que le tour était joué, que si le reste du long-métrage était du même acabit alors ce dernier allait largement surpasser le premier à mes yeux mais, vous l'aurez deviner, mon excitation de petite fille est vite retombée comme un soufflé. Mais ne versons pas aussi rapidement dans le négatif, j'ai encore plein de choses à vous dire qui sauront vous redonner le sourire et sauver l'atmosphère !

Comme je l'évoquais à l'instant, l'un des gros points forts de ce film, comme pour le premier, ce sont ses personnages. Notre petite clique m'avait tellement manquée et son alchimie palpable fait plaisir à voir ! Individuellement aussi, ils ont grandi, mûri, se sont assagis pour certains et font preuve dans ce second volet d'encore plus de courage, de détermination et de grandeur d'esprit. Pour ma part, Anna reste sans conteste ma petite chouchoute. Les scénaristes ont su conserver sa part de naïveté qui la rend si unique, formidable et attachante tout en ayant développé sa maîtrise de soi émotionnelle. Anna est ainsi devenue entre le premier et le second volet une jeune femme forte, prête à tout pour les siens et qui fait preuve désormais de plus de discernement. De mon côté, je me suis sentie encore plus proche d'elle qu'avant et je suis extrêmement fière de sa remarquable évolution. Cela vaut également pour Elsa qui m'a agréablement surprise dans cette suite... Quoique, son comportement et caractère restent dans la continuité de ce que l'on voit d'elle dans les courts-métrages de la licence sortis entre 2013 et 2017 et que j'avais tout bonnement adorés tant ils étaient adorables et exaltants. C'est simple : à partir du moment où Elsa avait accepté à la fin du premier d'assumer son rôle en tant que reine d'Arendelle et de faire confiance en ses incroyables capacités, elle ne pouvait que se libérer, se délivrer des démons de son passé pour mieux aller de l'avant. Et c'est indéniablement ce qu'elle fait dans cette suite : elle prend des risques pour accomplir ce qu'il lui semble être juste, elle s'appuie sur le soutien de sa s½ur et de sa famille de c½ur mais elle suit également son instinct et apprend ainsi à croire en elle comme elle aurait toujours dû le faire. Je comprends désormais pourquoi cette héroïne est autant aimée des petits que des grands ; elle est véritablement inspirante à mon sens. Quant à Olaf, Sven et Kristoff, je n'ai pas grand chose à ajouter sur ce trio de choc : Olaf est toujours autant à croquer, le travail remarquable de doublage de Dany Boon a su une fois de plus donner vie au bonhomme de neige le plus exceptionnel de tous, je fonds totalement et la magnifique complicité qui existe entre Kristoff et Sven n'a pas non plus manqué de m'émouvoir à nouveau. Au passage, j'aimerais énormément rencontrer un Kristoff pour de vrai, in real life, en avoir carrément un dans ma vie. Pour toujours. Forever and ever. Rien ne me ferait plus plaisir sous le sapin. Papa Noël, si jamais tu passes par là...

Niveau protagonistes donc, on est tout bon. Pour ce qui est des personnages secondaires, en revanche, j'aurais aimé qu'ils soient beaucoup plus creusés et que leur temps d'apparition à l'écran soit plus conséquent aussi. J'exagère sans doute mais tel est mon ressenti... Néanmoins, ce n'est pas cela qui m'a le plus gênée avec ce Disney, loin de là. Je m'en arrête là pour le moment car nous n'en sommes pas encore à la phase "ronchon" ; il me reste en effet à vous parler de la bande soundtrack avant ! Pour ce qui est du graphisme, je ne vais pas m'appesantir là-dessus : les décors sont tout plus sublimes les uns que les autres, les personnages et leur habillement sont extrêmement soignés (je suis raide dingue de la nouvelle robe d'Elsa - juste WAW !)... Histoire de simplifier mon propos, j'ai été éblouie et totalement conquise du début à la fin par l'esthétisme du film. Fin de la discussion. Concernant la musique, je ne vous cache pas qu'il s'agissait d'une de mes plus grandes craintes en allant voir ce film. Il faut me comprendre : celles du premier sont tellement intemporelles et marquantes qu'il est difficile de passer derrière. Très sincèrement, après avoir vu ce second volet, il faudrait sérieusement que je réécoute l'intégralité de ses musiques afin de pleinement les apprécier à leur juste valeur. Néanmoins, je peux d'ores et déjà vous dire qu'elles ne m'ont absolument pas transportées comme celles du un avaient pu le faire lorsque j'avais vu ce dernier pour la toute première fois. Le coup de foudre cette fois-ci n'aura pas eu lieu... à part peut-être pour la nouvelle chanson phare d'Elsa, j'ai nommé Dans un autre monde, dont je suis pour ainsi dire carrément accro. Je ne la connais pas encore pratiquement par c½ur comme Libérée, délivrée mais cela ne saurait tarder tant Dans un autre monde est aussi entêtante et envoûtante à mon sens que son illustre grande s½ur. Sinon, j'ai été beaucoup touchée par le titre Tout réparer chanté avec beaucoup de vulnérabilité, de douleur mais aussi de conviction et d'espoir par le personnage d'Anna. Cette chanson correspond tout à fait à son évolution dans ce film et aura failli me faire verser ma petite larme. Cependant, je terminerai ce paragraphe avec du rire et donc avec le numéro musical consacré à Kristoff et aux rennes que j'ai effectivement trouvé tout bonnement hilarant. La façon dont cette scène a été tournée rappelle étrangement les clips de boys band des années 90 et cette idée qu'ont eu là le duo de réalisateurs ainsi que les auteurs-compositeurs était et reste à mes yeux du pur génie !

Si l'on récapitule, La Reine des Neiges II, c'est un esthétisme de dingue, des musiques entraînantes et touchantes, des personnages en pleine tourmente auxquels je suis toujours autant attachée de mon côté... Mais alors, qu'est-ce qui a coincé ? Je dirais avant tout qu'il s'agit d'un gros problème de rythme. Personnellement, j'ai vécu la séquence d'introduction très intensément. Comme je vous l'expliquais un peu plus tôt, elle m'a emballée, transportée, bref, tous les adjectifs mélioratifs seraient bons pour la décrire. Une chose est sûre, c'est qu'elle prenait le temps de mettre en place les bases, de nous faire retrouver le royaume d'Arendelle six ans après de la façon la plus naturelle et évidente possible, avec beaucoup de douceur mais aussi un sentiment de grande fête qui nous submerge et nous enthousiasme. Bref, l'euphorie était clairement présente. Cependant, passé ce moment de second renouveau, l'excitation est retombée comme un soufflé, pour ma part du moins. J'ai tout simplement trouvé que tout allait beaucoup trop vite à mon goût, ce qui empêchait aux émotions véhiculées par les divers instants-clés du film de véritablement naître et fleurir dans nos c½urs. En comparaison, il y avait tel un arrêt sur image pour chaque grand moment du premier, qu'il soit joyeux, humoristique, plus léger ou au contraire sombre, éprouvant, plus dans l'intensité dramatique, ce qui nous permettait de véritablement prendre conscience de ce qui se déroulait sous nos yeux, d'assimiler totalement ce qui se passait, l'information qu'on nous apportait sur l'instant T, avant de passer à autre chose. Dans le second film, j'ai eu la très désagréable impression que c'était tout à fait l'inverse alors que le ton de ce deuxième volet est assurément plus sérieux avec des directions prises par l'intrigue qui avaient un sacré potentiel mais décidément pas suffisamment exploitées pour faire de cette Reine des Neiges II un film culte digne de ce nom comme c'est le cas du un. Je reste résolument frustrée par ce manque de contemplation, de profondeur... de lenteur, purement et simplement. J'aurais voulu une histoire plus transcendante, plus aboutie et surtout qui prenne le temps de faire les choses comme il faut et de nous laisser à nous spectateurs assimiler tout le contenu qu'on se prend dans la figure et gérer convenablement les émotions qui nous submergent dans ces moments-là. Ou du moins la maigre étincelle d'émotions vu qu'à peine allumée, elle s'était déjà éteinte chez moi, et ce à chaque fois. Vous pouvez peut-être penser que j'exagère ou que je chipote mais ce détail d'une grande importance aura suffi à me gâcher la merveilleux mayonnaise qu'aurait pu être Frozen II. I've said what I've said and I'm not taking it back.

Pour conclure, je dirais que La Reine des Neiges II était une suite nécessaire afin de mettre les points sur les i concernant les sentiments et l'histoire individuelle et commune de ces personnages qu'on aime tant mais qu'il aurait fallu beaucoup plus que ce que l'équipe du film nous a délivré là pour me convaincre. Je ne dis absolument pas que cette suite a été prise par-dessus la jambe ou envisagée, concrétisée pour une simple visée de marketing, ce n'est pas du tout le cas à mon sens. Simplement, j'aurais préféré que le résultat final de ces six années de dur labeur soit bien plus poli encore. Frozen II est donc un très bon film à mes yeux, j'ai passé un moment fort sympathique au cinéma en le visionnant mais je n'en reste pas moins déçue par rapport aux attentes que j'en avais. Comme quoi les bandes annonces m'avaient beaucoup trop vendu du rêve comparé à ce que le film m'a apporté. Après, vous connaissez certainement l'adage : on n'est jamais mieux servi que par soi-même. N'hésitez donc pas à visionner ce long-métrage d'animation si le c½ur vous en dit et à me faire ensuite part de votre avis, rien ne me ferait plus plaisir ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Disney ♥, Film d'animation, 2019, Chris Buck, Jennifer Lee, Fantastique, conte de fées, quête, Famille ♥, sororité, secret, aventure, mystère, bienveillance, espoir, confiance en soi, magie, miracle, amour, Charlotte Hervieux, Emmylou Homs, Donald Reignoux, Dany Boon, Très bon film, La Reine des Neiges II
​ 8 | 27 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.201.96.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 30 novembre 2019 13:08

Modifié le vendredi 13 décembre 2019 16:58

FICHE FILM : L'oiseau bleu

FICHE FILM : L'oiseau bleu
ADAPTATION DE PIECE DE THEATRE | 1940 | RÉALISÉ PAR WALTER LANG | FANTASTIQUE, CONTE DE FÉES, QUETE, FAMILLE, BONHEUR, EGOISME, SOUFFRANCE, ENFANCE, APPRENTISSAGE, GRANDIR, BIENVEILLANCE, MIRACLE, AMOUR | AVEC SHIRLEY TEMPLE, JOHNNY RUSSELL, GALE SONDERGAARD, EDDIE COLLINS...

➜ Mytyl et son frère Tyltyl partent à la recherche de l'Oiseau bleu du bonheur au cours d'un voyage fantastique à travers passé, présent et futur.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de mon dernier petit plaisir cinématographique qui va sans aucun doute rapidement devenir l'un de mes films doudous, j'ai nommé L'oiseau bleu de Walter Lang avec à l'affiche l'un des plus grands monstres sacrés du septième art à mes yeux, à savoir Shirley Temple.

En effet, j'ai toujours été fascinée par cette figure emblématique de l'âge d'or d'Hollywood sans que je puisse véritablement m'expliquer pourquoi. Il y avait quelque chose chez cette enfant star aux boucles innombrables et parfaites en tout point de différent, d'à part qui n'a jamais manqué de me subjuguer. Et puis, cette grande dame qu'était l'inoubliable Shirley a connu un extraordinaire destin qui ne peut que laisser sans voix. Mais c'est une autre histoire qui sera contée une autre fois (promis !)...

En bref, cela fait fort longtemps qu'il me tient à c½ur de visionner l'intégralité de la très dense (en pourtant si peu de temps) filmographie de cette grande actrice. Cet objectif m'a toujours trotté dans un coin de la tête sans jamais que je ne cherche à l'atteindre véritablement (c'est paradoxal, je sais). C'est ainsi que j'ai déniché inconsciemment, sans le vouloir, L'oiseau bleu sur YouTube (je vous mets le lien ici). Vous l'aurez deviné, je n'ai pas hésité un seul instant à regarder ce long-métrage et... grand bien m'en a pris. Ce film et moi étions fait pour nous rencontrer et le moment ne pouvait pas mieux tomber avec les fêtes de Noël qui approchent à grand pas. L'oiseau bleu est effectivement un véritable conte de fées, idéal pour une fin d'année réussie où il est important de prôner des valeurs magnifiques et essentielles telles que la générosité, la bonté, l'hardiesse, l'abnégation et surtout, l'humilité.

L'oiseau bleu va totalement dans ce sens, nous narrant l'histoire à la période de l'Avent de Mytyl, fillette capricieuse et égoïste qui se désespère chaque soir de ses mauvaises actions et de ses paroles vénéneuses et cherchant impitoyablement la clé du bonheur. Une marraine la Bonne fée va alors la mettre en quête de l'oiseau bleu, celui qui serait enfin capable de combler son désir le plus ardent de félicité absolue. Shirley Temple, qui était alors sans le savoir je pense au crépuscule de sa courte mais tout à fait honorable et exceptionnelle carrière au sein de l'univers plein de paillettes et de poudre aux yeux d'Hollywood, incarne avec brio la jeune Mytyl, personnage peu sympathique au demeurant de prime abord mais qui a su tout de même profondément me toucher au vu de la formidable évolution qu'il connaît au fil de l'intrigue. Et puis, au fond, difficile de jeter la pierre à cette fillette car nous lui ressemblons tous un peu : toujours éternellement insatisfaits sans se lasser, sans jamais essayer de prendre conscience de toutes les richesses que nous possédons en notre for intérieur, celles qui n'ont pas de prix, et de nous en contenter, rechignant à tendre la main vers l'autre et à le faire profiter de notre part de lumière. Tout comme pour Mytyl et ses drôles de compagnons, à savoir son adorable petit frère Tyltyl à l'innocence absolument charmante et désarmante, la fourbe et terrifiante chatte Tylette et le chien Tylo d'une fidélité exemplaire métamorphosés en êtres humains le temps d'un rêve tout bonnement extraordinaire, le film nous donne une sacrée bonne leçon en matière d'humanité, de dignité et de décence et on en ressort le c½ur fondu comme du beurre chaud sur une tartine (merci L'accro du shopping pour cette citation que j'adore réutiliser à toutes les sauces) et les yeux larmoyants (I'M NOT CRYING, YOU ARE). Je reconnais que le film a plutôt mal vieilli avec ses effets spéciaux des temps anciens (on était en 1940, ils ont fait comme ils ont pu, les pauvres, et ce n'était déjà pas si mal !), son esthétique imparable en mode "contes de Grimm et vêtements bavarois in the place" et sa représentation des enfants pas encore nés comme de véritables petits angelots en culottes extra courtes, c'est le cas ici de le dire, mais je me fiche totalement de son côté ultra kitsch. Bien au contraire, non seulement le charme a en réalité opéré sur moi à 200% mais en plus, cette façon très old-fashioned dans le fond et dans la forme de raconter des histoires n'empêche pas le message d'être limpide comme de l'eau de roche et d'être toujours aussi, et je dirais même plus que jamais, pertinent aujourd'hui.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à prendre votre ordinateur, à vous installer confortablement avec votre plaid sur les genoux et votre chocolat chaud à portée de main et à vous laisser emporter par L'oiseau bleu, dont la simplicité du propos émeut et donne fortement envie de se secouer afin de pas passer à côté de la vie et de ses beautés qui sont bien plus proches de nous qu'on ne pourrait le penser. En clair, un film sincère et merveilleux qui dégage une magie indescriptible, celle du cinéma d'antan comme on n'en fait guère plus ! COUP DE COEUR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche film, L'oiseau bleu, Adaptation de pièce de théâtre, 1940, Walter Lang, Fantastique, conte de fées, quête, famille, bonheur, égoïsme, souffrance, enfance, apprentissage, grandir, bienveillance, miracle, amour, Shirley Temple ♥, Johnny Russel, Gale Sondergaard, Eddie Collins, coup de coeur ♥
​ 7 | 24 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.201.96.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 08 décembre 2019 15:44

Modifié le dimanche 08 décembre 2019 16:27

  • 1
  • 2
  • Suivant

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (4 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile