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FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - T4 : Oviri

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - T4 : Oviri
• AUTEUR : Jean-François Chabas.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme...
• PAGES : 263.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.

Suite à la mort de son père, le prince Oviri devient roi des Trois Vagues. Mais son royaume est en guerre contre les forces du Mal. Sans nouvelles de sa s½ur Nara, retenue prisonnière par la sorcière Arlana, il est le seul capable de fédérer toutes les forces disponibles pour repousser des hordes de créatures maléfiques. Il doit surtout faire équipe avec Turi, malgré la méfiance qu'il éprouve envers le garçon aux cheveux bleus...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un quatrième tome qui m'a définitivement permis de me réconcilier avec la saga dont il est issu. Ou du moins, nous sommes résolument sur la bonne voie pour enterrer la hache de guerre toutes les deux. Je remercie une fois de plus les éditions Nathan pour ce très bel envoi.

Vous me connaissez bien désormais, j'ai toujours tendance à faire dans l'effusion de sentiments. Néanmoins, cela n'empêche pas qu'on s'était quittées plutôt mauvaises amies, Les Chroniques de Zi et moi, avec ce troisième tome qui restait certes très bien écrit et tout ce qu'il y a de plus addictif mais avec lequel je n'avais assurément pas accroché comme avec les deux précédents et en particulier comme avec le tome 1. J'attendais donc ce tome 4 au tournant et force est de constater que si ce dernier ne possède indubitablement pas la même magie que le début de la série à mes yeux, il a cependant un pouvoir ensorceleur qui lui est propre et qui m'a tout bonnement embarquée.

Attention, je tiens à vous prévenir, je ne vais faire de cadeau ni à votre âme sensible ni à votre petit c½ur innocent avec cette critique littéraire. Après tout, ce quatrième livre, Oviri, ne m'en a guère fait à moi non plus alors... à votre tour de souffrir ! Plus sérieusement, ce tome est vraisemblablement, c'est même un fait indéniable, le plus sombre et sanguinolent de la série.

Très sincèrement, on sent que c'est véritablement dans ce tome ci que les choses s'accélèrent à vitesse grand V. L'intrigue a pris une tournure à ce point tragique, atroce et profondément cruelle que chaque page en devenait une authentique torture à tourner. À plus d'un moment, j'ai honnêtement cru que cette lecture allait me faire suffoquer. Et pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher d'avancer chapitre par chapitre, de vouloir continuer à affronter les pires tourments auprès de personnages dont l'immense désarroi et la douleur physique et mentale purement et simplement insoutenable m'ont juste fait exploser le c½ur d'un chagrin incommensurable. Pour être tout à fait franche avec vous, je ne recommande pas du tout cette saga à de jeunes enfants. Laissons leur innocence encore intacte et lumineuse, ils auront largement le temps de découvrir l'immonde noirceur et injustice de notre monde et de celui de Zi plus tard.

En dehors du fait que j'ai adoré ressentir des peurs paniques pour les protagonistes de ce conte à proprement parler macabre qui tourne littéralement au cauchemar (mon esprit contradictoire, comme toujours), comme je le mentionnais plus haut, la fin approche à grands pas, à pas de géants je dirais même, et cela se fait vivement ressentir tout au long du récit. En outre, la révélation majeure que j'attendais depuis le premier tome est enfin survenue et je dois bien reconnaître qu'elle a eu le brio de me laisser le souffle coupé alors même que j'escomptais déjà qu'il en serait ainsi dans le tome 3. Certes, j'étais loin d'en avoir deviné tous les éléments mais j'avais pressenti l'essentiel. Mais voilà, je ressors les bras coupés par cette gigantesque inconnue à l'équation enfin résolue. Malgré tout, et c'est là où l'auteur fait selon moi extrêmement fort, il ne s'agit pas du plus grand et tonitruant mystère de cet ahurissant univers comme avais coutume de le penser dans le tome 1. Il reste encore à Jean-Francois Chabas un secret hors normes à nous dévoiler, j'en suis persuadée. Je me délecte d'avance comme je redoute fortement ce grand moment.

Pour conclure, je ne pourrais que vous engager à commencer cette saga dont vous ne sortirez pas indemnes, je vous le garantis. Si le tome trois m'avait fait connaître un sérieux coup de mou, ce tome quatre a su raviver la flamme dans mon c½ur de l'attachement particulier que j'éprouve pour cette série livresque. Cela me rend profondément triste de penser que le cinquième tome sera le dernier. Suis-je prête pour ce qui va suivre ? Probablement pas. ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Les Chroniques de Zi, Tome 4 ♥, Oviri, Jean-François Chabas, 2019, Littérature française, éditions Nathan, Jeunesse, Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme, Très bonne lecture
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#Posté le dimanche 17 novembre 2019 08:46

Modifié le samedi 25 avril 2020 15:17

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre III : Turi

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre III : Turi
• AUTEUR : Jean-François Chabas.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme...
• PAGES : 264.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Après sa trouble victoire sur l'Ogre, Turi décide avec Phelan de raccompagner la princesse Nara jusqu'à son royaume. mais l'ombre de la sorcière plane toujours au-dessus d'eux et les manifestations des forces obscures sont de plus en plus fréquentes. leur voyage se transforme en une véritable odysée, et la rivalité des deux garçons mettra leur amitié à rude épreuve. Malgré les dangers et les querelles, les compagnons de route parviendront-ils à atteindre le royaume des Trois Vagues ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome trois des Chroniques de Zi par Jean-François Chabas et que j'ai reçu de la part des éditions Nathan. Je les remercie infiniment pour ce très bel envoi. Avant toute chose, je dois bien avouer que j'étais extrêmement curieuse de découvrir Turi et en même temps, j'appréhendais fortement ce moment car ce que laissait présager la fin du tome précédent, Nara, n'augurait vraiment rien de bon, du moins de mon côté. Et je suis au regret de vous annoncer que malheureusement, ce pressentiment très désagréable avait résolument ses raisons d'être...

J'ai en effet ressenti une profonde amertume à la suite de ma lecture de ce troisième tome car je me suis rendue compte en refermant ce dernier que Les Chroniques de Zi me convainquait de moins en moins au fur et à mesure que l'on avançait dans la progression de son intrigue globale : si le premier livre avait été un véritable coup de c½ur qui avait su me faire retomber en enfance avec son atmosphère autant merveilleuse que terrifiante et le deuxième une excellente lecture même si, à mon sens, cela commençait déjà à partir en cacahouètes, pardonnez moi cette expression, ce troisième opus, Turi, m'a fait en revanche la très nette impression qu'il ne faisait qu'exacerber ce que je n'avais justement pas aimé chez son prédécesseur direct Nara, à savoir l'élaboration et le développement en profondeur du triangle amoureux Nara - Phelan - Turi, ou un procédé scénaristique que j'ai purement et simplement EN HORREUR (avec des majuscules, du caractère gras et en rouge afin que cela soit bien clair).

Et ne me demandez pas pourquoi mais autant cela ne me gênait pas que Phelan soit prêt à tout pour sauver tel un amoureux transi sa belle qu'il ne connait pourtant que de nom et de réputation dans le tome un, autant le fait que Turi s'y mette aussi dans ce tome-ci m'a tout particulièrement agacée. A vrai dire, ses pensées sont encore plus mièvres et ridicules que celles de Phelan qui lui au moins a le mérite d'être quelqu'un de pur, sincère et bien intentionné. Vous l'aurez compris, j'ai vraiment eu du mal avec Turi dans ce tome qui lui est consacré : ce dernier n'est pas quelqu'un de foncièrement mauvais mais il me sort tout de même résolument par les trous de nez. Pourtant, je sens qu'il y a quelque chose qui cloche, que Turi n'est pas lui-même et je ne devrais donc pas lui en vouloir ne peux pratiquement plus me le voir en peinture, c'est comme ça. Croyez bien que ça me désole...

Un autre aspect de ce récit qui m'a tout bonnement donné envie de m'arracher les cheveux, c'est le fait qu'on nous rappelle toutes les cinq minutes ou presque à quel point Nara est belle et surtout à quel point elle a une chevelure magnifique - au passage, on appelle ça une afro, pas un "nuage cotonneux" ou je ne sais plus comment ils dénnoment ça au cours de l'intrigue. Je sais que Nara est une héroïne formidable, même si j'ai encore du mal à véritablement m'attacher à cette dernière, mais franchement, tout cet amour fou dégoulinant que Turi et Phelan déploient à son égard m'a presque fait avoir pitié pour elle. Je n'aurais qu'une chose à lui dire : SAUVE-TOI MA FILLE PENDANT QU'IL EN EST ENCORE TEMPS !!! SAUVE-TOI !!!

In the end, je crois bien que le personnage qui m'intrigue le plus, c'est probablement celui qui est le moins présent, à savoir Zi. En effet, Zi n'est que très peu présente et autant vous dire que l'auteur maintient sacrément bien le suspens à son sujet. Il me tarde vraiment de savoir son rôle dans toute cette folle histoire !

Plus sérieusement, je crois que la seule véritable chose qui continue à toujours autant me séduire dans cette série littéraire, c'est son univers assurément riche et fabuleusement sombre. Très sincèrement, si j'avais lu ces romans petite, j'en aurais certainement parfois fait dans ma culotte, pardonnez ma familiarité !

Pour conclure, je dirais que Les Chroniques de Zi est une sage en laquelle j'ai indubitablement encore envie de croire mais il faudrait que le traitement des personnages soit bien meilleur dans les prochains tomes. Néanmoins, je reste enthousiaste à l'idée de lire le tome quatre car je garde en outre l'espoir de laisser enfin notre effarant triangle amoureux derrière nous et de retrouver cette magie indescriptible qui m'avait tant charmée dans le premier tome ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service Presse, éditions Nathan, Les Chroniques de Zi, Tome 3 ♥, Turi, 2019, Littérature française, Jeunesse, Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme, Jean-François Chabas, Bonne lecture
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#Posté le dimanche 03 novembre 2019 14:54

Modifié le samedi 25 avril 2020 15:13

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre II : Nara

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre II : Nara
• AUTEUR : Jean-François Chabas.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, ogre, malédiction, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, nains, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme...
• PAGES : 240.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

15,95¤.

Au c½ur des Monts Jaunes, la princesse Nara tente d'échapper à l'Ogre, créature immortelle qui cherche à la dévorer. Victime d'une terrible malédiction depuis sa naissance, elle ne peut compter que sur elle-même pour s'en sortir. En effet, quiconque lui apportera de l'aide la condamnera à une mort certaine ! Mais Nara ignore que deux jeunes guerriers sont en route pour la rejoindre, prêts à tout pour la secourir...

L'AUTEUR : Jean-François Chabas a écrit de nombreux romans, dont les principaux ont été publiés chez Casterman, L'Ecole des Loisirs, Thierry Magnier, Gallimard ou encore Didier Jeunesse : Les Secrets de Faith Green (entre autres Prix des Incos, Grand Prix de la PEEP, Prix Chronos et Prix Tam-Tam du salon de Montreuil), Aurélien Malte, Le Père Tire-Bras (Prix Sorcières), Prières (Prix de la Nouvelle Revue Pédagogique), Le Lutin du cabinet noir (Prix Imaginales des Écoliers), Les rêves rouges, La loi du Phajaan... Il est traduit en douze langues. Plusieurs de ses romans font partie de la liste de l'Education Nationale, et son travail est également salué par la presse.
FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre II : Nara
ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du second tome d'une saga de fantasy qui, jusqu'à présent, ne m'a fait vivre que de folles aventures : Nara, issu des Chroniques de Zi. Tout d'abord, je tiens à sincèrement remercier les éditions Nathan pour ce superbe envoi. Tout comme le premier tome, Nara possède une couverture sublime, qui représente par ailleurs très bien le personnage éponyme, avec cette jeune fille au centre, combattante, en tenue de cavalière et qui court droit vers son destin, à ses risques et périls. Avec sa peau sombre et sa coupe afro, ce personnage principal est bien loin de l'idée que l'on peut se faire d'une princesse traditionnelle. Bon, il y a bien Tiana de la Princesse et la Grenouille qui est passée par là mais, de rencontrer une telle héroïne dans un univers qui se veut inspiré du Moyen-Âge, ce n'est guère commun, vous me le concèderez. Tout de jaune et de brun vêtu, pour mon plus grand bonheur (ma déclaration d'amour à la couleur jaune n'est plus à faire), je savais que Nara allait m'entraîner à la rencontre d'une jeune fille extraordinaire et être à la hauteur de son illustre prédécesseur. Et je ne m'y suis pas trompée... sauf sur un point, peut-être. Mais nous en reparlerons plus tard.

Déjà, accordons notre attention à Nara. Après tout, c'est à elle qu'est consacré ce second tome. On avait déjà beaucoup entendu parler de cette jeune héritière dans le premier livre et cela avait fortement titillé ma curiosité. Il me tardait désormais de la rencontrer en chaire et en os ! À ce niveau là, je n'ai pas été déçue : même si Nara peut nous sembler un tantinet agaçante par moments, elle n'en reste pas moins une adolescente vaillante et qui ne manque pas de cran. Agaçante, pourquoi donc ? Tout simplement parce que c'est elle qui est allée s'embarquer dans une telle galère ! Elle savait très bien qui les Monts Jaunes abritaient et ce que cela signifiait pour elle et pourtant, elle a foncé droit dans la gueule du loup... ou devrais-je dire de l'ogre ! Mais en même temps, peut-on en vouloir à cette jeune fille victime d'une malédiction totalement injuste de vouloir braver les interdits et réaliser sa propre destinée ? Je ne crois pas, non. Au contraire, cela démontre selon moi la volonté de Nara de ne pas se laisser abattre, de ne pas accepter la fatalité du sort et de prouver qu'elle vaut mieux que ça, qu'elle possède ce qu'il faut pour survivre, qu'elle ne se laissera pas faire ! À mes yeux, Nara est un parfait modèle pour les petites filles, pour de toutes jeunes lectrices qui commencent à se questionner sur la place qu'elle ont en ce bas monde. Bon, modèle parfait, peut-être pas, mais justement, Nara fait avec ses qualités comme avec ses lacunes et c'est ce qui constitue sa force de caractère ! Elle sait se poser les bonnes questions quand il le faut et utiliser sa peur comme une arme. Elle nous démontre que nos craintes ne sont pas une faiblesse, mais le reflet de notre humanité et de notre lucidité. En revanche, il ne faut pas se laisser consumer par elles. Et croyez-moi, Nara n'a pas du tout envie de se laisser engloutir par le redoutable ogre dans son cas ! Vous l'aurez compris, cette jeune fille est dépeinte comme étant une jeune princesse qui sait se battre, défendre ses intérêts, qui a un libre arbitre, en qui l'on a confiance, comme un petit bout de femme aventureux, qui aime voyager, explorer, sortir de ses sentiers battus et relever des défis. Nara a en effet une vraie âme de compétitrice. Si vous vous retrouvez un jour face à elle, elle ne se laissera pas marcher sur les pieds et ne vous fera pas de cadeaux, soyez-en certains ! Cette jeune fille cherche à se surpasser constamment, à être la meilleure version d'elle possible. Alors oui, elle va très souvent dans ce tome-ci se retrouver dans des situations fort délicates, de son plein gré, et son inconscience pourrait nous faire lever les yeux au ciel mais, in fine, c'est l'admiration qui prime sur l'exaspération. Je suis très contente que Jean-François Chabas ait créé un tel personnage principal féminin, aussi déterminé et au c½ur ardent, telles les couleurs chaudes de la couverture du livre. Nara a toujours soif d'apprendre, de comprendre, de s'améliorer, de ne pas se reposer que sur ses acquis. En cela, je pense que toutes les petites filles pourront se reconnaître en elle, tout comme les petits garçons ont pu s'identifier à Phelan ou à Turi à partir du premier tome. En effet, Nara les rassure, est telle une grande s½ur réconfortante et exceptionnelle qui leur ouvre le chemin : celui d'un avenir où toutes les filles sont des princesses, même sans fanfreluches, où elles deviennent de véritables reines maîtresses de leur destin et sont enfin considérées comme les égales des hommes. Et je peux vous assurer que, face à des gaillards comme nos deux meilleurs amis bagarreurs et souvent immatures (pour le plus grand plaisir de nos zygomatiques), Nara a de la jugeote et un tempérament de feu ! Je dirais que, si notre jeune héritière était une citation, elle correspondrait parfaitement à la suivante : « Je suis une demoiselle, je suis en détresse, mais je vais me débrouiller seule, alors bon vent ! ». Les vrais savent de quoi je parle.

Ce qui m'a aussi énormément plu chez ce personnage, c'est le fait que notre héroïne soit une femme de couleur (ne me remerciez pas de vous avoir mis cette chanson dans la tête). Ce qui signifie que, non seulement Nara permet d'introduire lentement mais sûrement un jeune lectorat, filles comme garçons d'ailleurs, au concept du féminisme, mais elle incarne également le rêve de toutes les petites filles noires de peau : celui de contempler une enfant d'à peu près leur âge ou de quelques années plus âgée être actrice de sa propre vie, ne pas être jugée ou discriminée, mise à l'écart à cause de la minorité à laquelle elle appartient. Nara devient en quelque sorte leur super héroïne des temps anciens à partir du moment même où l'on apprend son existence dans le Livre I. Mieux encore : Phelan considère la jeune fille comme étant la plus ravissante qu'il ait jamais vue alors que sa peau est noire. Ici, la carnation n'est plus une disgrâce ou une honte, encore moins un complexe, mais un critère de beauté aux yeux d'un garçon sincèrement amoureux. Pour le formuler plus convenablement, Phelan estime que l'ensemble de ce qui constitue Nara, la préciosité de son âme, son intelligence brillante ainsi que son "enveloppe" pour l'appeler grossièrement, tout cela lui convient et force son respect, l'éblouit. À aucun moment la couleur de peau de Nara ne constitue une gêne ou un problème. Cette dernière est parfaite, comme tout le reste, et cela ne dérange personne, que ce soit notre apprenti chevalier transi d'amour ou le reste des habitants de ce royaume étranger à la jeune femme. Jamais celle-ci ne souffre d'une quelconque stigmatisation ou d'un quelconque rejet au cours du récit, elle est née naturellement ainsi et personne ne remet cela en question. Et cela fait du bien, un monde où l'on dépasse les idées préconçues, où l'on est accepté tel que l'on est. Alors certes, on ne peut pas plaire à tout le monde, mais c'est quand même agréable de constater que, dans l'univers inventé par Jean-François Chabas, chacun est libre d'être qui il veut et n'est pas systématiquement enfermé dans une case. D'ailleurs, j'ai remarqué que d'autres personnages, déjà bien présents dans le tome un, se démarquent eux aussi de par leur singularité : par exemple, Turi a les cheveux bleus et est typé asiatique, et le prince disparu (j'ai vraiment envie de savoir ce qu'il est devenu tiens, quand on parle du loup !) de l'épilogue était albinos. Je pense que cette saga nous inculque à notre insu de très belles valeurs et nous apprend, aux petits comme aux grands, que nous sommes tous différents et que ce qui nous rend unique n'est pas ce qui nous freine mais au contraire ce qui nous pousse à avancer et à nous battre de toutes nos forces.

Un autre aspect du récit que j'ai également juste adoré, c'est le fait que l'on prend la peine de nous faire découvrir le passif de Nara. Nous lecteurs apprenons ainsi à mieux la connaître car on se penche sur la question de ses origines, de ses motivations, de sa construction en tant qu'individu, de ce qui l'a menée là, dans ses Monts Jaunes qui auraient dû être totalement awesome (ils sont JAUNES, comment pouvait-il en être autrement ?) et qui se sont révélés être in fine si inhospitaliers. Au cours de quelques chapitres rétrospectifs, on découvre ainsi le royaume ensoleillé et tropical de Nara, celui des Trois Vagues, qui n'est pas sans rappeler le cadre exotique de l'île de Vaiana, Motonui, par exemple, sauf que je situerai plus les influences du royaume de notre héroïne comme étant antillaises que polynésiennes. Il y a un savant mélange de traditions ancestrales africaines et de coutumes de DOM-TOM désormais français dans tout ça. Mais c'est justement cette mixité qui m'a charmée, ce retour à de très belles et solides racines. Cela nous procure un enchantement sans pareil. Mer d'eau turquoise, sable fin, monstre légendaire, connexion avec la nature et avec notre instinct primitif, animal, proximité avec les autres êtres humains qui nous entourent aussi, avec chaque élément vivant, tant de choses qui m'ont émerveillée et parlé concernant l'îlot et le peuple de notre chère Nara. Cela m'a d'autant plus rappelé les doux souvenirs de mon enfance, ce décor tout en couleurs, en douceur, en senteurs, en motifs et en sensations digne d'un Michel Ocelot. C'est comme si l'on avait croisé l'atmosphère de Kirikou avec celle du dessin animé de Tiji Pépin trois pommes (toute ma jeunesse), je trouve cela formidable ! Pour en revenir au royaume de Nara, j'avais envie d'y rester pour toujours. Cette poignée de chapitres consacrés aux Trois Vagues étaient beaucoup trop courts à mon goût. Et surtout, ce qui m'a enthousiasmée plus que tout le reste, c'est le fait que les femmes aient une importance capitale au sein de la hiérarchie de ce peuple tribal. On les vénère, on les écoute, on prend en compte leurs conseils, leurs grandes sagesse, on leur fait véritablement prendre part à la vie du pays, que ce soit au niveau de l'artisanat ou de la politique. Elles ont pas juste bonnes à mettre au monde et à s'occuper des enfants et de la cuisine ! Au contraire, une femme accomplie est celle qui sait pratiquer l'art de la lutte et du combat corps-à-corps, qui sait se faire respecter et entendre, qui laisse toute sa puissance irradier d'elle. Alors, n'allez surtout pas parler à Nara d'enfanter et de devenir un jour la souveraine d'un royal époux, certainement pas, malheureux ! Eh oui, dites vous bien qu'au Moyen-Âge et même dans certaines régions du monde de nos jours, des filles de l'âge de Nara sont déjà mariées et occupées à pouponner et à diriger la maisonnée en l'absence de l'homme, souvent contre leur gré. Or, ce qui importe pour notre belle et courageuse princesse, c'est de protéger sa famille coûte que coûte et de préserver son honneur et sa dignité. J'ai trouvé qu'à travers ce personnage, Jean-François Chabas nous faisait une jolie piqûre de rappel sur le fait tragique mais malheureusement incontestable que beaucoup de jeunes filles et de femmes dans le monde sont loin d'être libres comme l'air, et aussi que certains pays et territoires de notre planète ont été privés de leurs richesses, de leur valeur, de leur beauté, à cause de pillages, de violences, de guerres, de ravages et de l'appât du gain, de l'ignorance aveuglante d'autres hommes qui ne supportent pas ce qui est différent d'eux, ce qu'ils ne connaissent et ne contrôlent pas. À bon entendeur...

Vous me direz alors : « Quel est le problème avec ce récit ? » Car oui, vous avez une très bonne mémoire (pas comme la fameuse Dory), donc vous vous souvenez que ce roman aurait pu me satisfaire autant que son prédécesseur sauf que... Pour commencer, maintenant que j'y repense, j'ai trouvé que la structure de l'intrigue de ce second Livre trop similaire à celle du premier. Les actions s'enchaînent de la même manière, au même rythme à peu près, et les éléments qui constituent l'histoire sont considérablement les mêmes. J'ai trouvé que ces nombreuses ressemblances desservaient le récit, qu'elles le rendaient moins marquant et efficace. Pour vous donner un exemple, j'ai trouvé la rencontre entre Nara et les nains beaucoup moins intense et pertinente que celle entre Phelan et la fratrie des voleurs dans le premier livre. Certes, il y a toujours autant de magie et l'humour truculent et peu scrupuleux est toujours au rendez-vous mais disons que leur effet s'en retrouve atténué vu que cela n'a plus rien de véritablement étonnant. Pour autant, ce n'est pas ce qui m'a particulièrement chafouinée dans ce roman car je prends toujours un grand plaisir à savourer la plume piquante de Jean-François Chabas et à tomber nez à nez avec les êtres les plus surprenants et culottés qui soit. Non, ce que je n'ai pas apprécié et qui a déçu mes attentes, c'est la fameuse rencontre entre Nara et Phelan qui a enfin lieu. J'étais excitée comme une puce à l'idée que les chemins de ces deux-là finissent par se rejoindre et... comment vous dire que mon exaltation est in fine retombée tel un soufflé. Bien sûr, je ne m'attendais pas à un cliché tout rose et tout lisse de contes de fées. Cela aurait été pire que tout et n'aurait absolument pas correspondu à la volonté de Jean-François Chabas de dévoiler la part de ténèbres des récits légendaires et traditionnels qui ont construit notre imaginaire à son lectorat, notamment aux enfants. Donc non, je n'escomptais pas quelque chose de mielleux et digne des Bisounours, loin de là... Il n'empêche que mon petit c½ur espérait quelque chose de plus épique, de plus grandiose et à couper le souffle au vu de l'importance que revêtait pour moi cette rencontre. Il s'agissait dans mes pensées d'un moment à marquer d'une pierre blanche et, in fine,... cela n'aura pas été le cas. Je suis probablement trop exigeante et j'exagère un peu mais une chose est sûre : Phelan ne méritait pas cela. My boy deserved better. Je suis là pour toi Phelan, je peux être ta princesse quand tu veux, où tu veux. J'ai vu la beauté de ton âme et de tes sentiments, moi. Surtout, ce qui m'a dérangée, c'est le changement qui s'opère chez le personnage de Turi. D'un côté, je suis heureuse que l'auteur ait réussi à me surprendre à ce point, et de l'autre, je me dis que ça sent franchement mauvais dans l'air. L'amour ne brille pas sous les étoiles cette fois, mes enfants, mais plutôt la haine et le ressentiment... Cela me donne à la fois vraiment envie de lire la suite et en même temps, cela me fait très, très peur. Du désir de savoir mêlé à beaucoup d'appréhension donc... Mais ne restons pas sur ce retournement de situation qui m'a laissé un goût mi-figue mi-raisin dans la bouche. Je préfère terminer sur une bonne note, à savoir les apparitions éclairs de la légendaire et captivante fée Zi, qui donne tout de même son nom à l'ensemble de la saga (quelle rôle va-t-elle in fine y jouer ? Je trépigne d'impatience qu'on nous dévoile la réponse de cette énigme insolvable pour le moment), et de la sorcière mangeuse d'enfants glaçante et tout aussi fascinante. J'ai trouvé leur arrivée et leur départ inopportuns extrêmement frustrants mais aussi tout à fait électrisants : cela nous promet des révélations ahurissantes en perspective. J'ai le flair pour ça.

Pour conclure, je ne peux que vous inviter chaleureusement à vous plonger dans la lecture des merveilleuses et trépidantes péripéties de nos jeunes héros, qui n'ont rien à envier aux adultes en matière d'hardiesse et de maturité. Bon, je ne vous cache pas que, des fois, on a sérieusement envie de les baffer sur les deux joues de par les inepties qu'ils profèrent et au vu de leur comportement de véritables bambins de cinq ans d'âge mental (et encore, c'est méchant pour les enfants de cinq ans) qui contraste singulièrement avec les lourdes responsabilités qui pèsent sur leurs épaules et ce dont ils sont réellement capables, mais enfin, n'oublions pas qu'ils ne sont que de jeunes âmes d'ores et déjà engagées sur une route bien périlleuse et inquiétante donc on ne peut que les accompagner et les encourager à faire de leur mieux ! Je sais que ce fantasque trio ne nous décevra pas, je le sens, j'en suis persuadée ! Même si j'avoue avoir été surprise de ne pas adorer ce tome deux autant que le premier, qui n'était pourtant qu'un tome d'introduction à l'univers ingénieusement bien construit par la plume épatante de Jean-François Chabas qu'est celui de Zi, force est de constater que je n'ai pas non plus boudé mon plaisir ! J'ai été ravie de pouvoir épauler Nara dans sa lutte acharnée face à un ogre ET un dragon ! Oui, vous avez bien lu, un DRAGON ! Si ça n'envoie pas du pâté, ça... Les dragons sont des créatures légendaires absolument somptueuses et mon petit c½ur a bondi de joie en tombant nez à museau avec l'un d'entre eux. Après tout, que serait un bon univers de fantasy sans ces mythiques cracheurs de feu ? Rien que cela, c'est un gage de qualité. Plus sérieusement, je n'invente que de bonnes excuses pour vous inciter à débuter et à continuer cette saga qui me fera définitivement rajeunir jusqu'au doux âge de mes premiers dessins animés jusqu'au bout... Pour ma part, il me tarde désormais le contenu du Livre III, dont l'histoire nous sera narrée du point de vue de Turi. Je me demande ce qui se passe actuellement dans cette caboche recouverte d'une éclatante et majestueuse crinière céruléenne. M'est avis que nous ne sommes pas au bout de nos peines...

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre II : Nara
★★★★★
Une très belle lecture à bien des égards ! Certes moins immersive que le premier tome mais tout aussi instructive et prometteuse nontheless !

« Tu sais que tu n'as peut-être pas tort, cousin ? Il me semble me souvenir, maintenant, qu'elle s'appelait effectivement Arlana.
- N'hésite pas à me demander, si tu as besoin d'un cerveau en état de marche.
- Il ne va pas l'être longtemps, en état de marche, après que je l'aurai écrasé à coups de pioche dans ta...
- Messieurs ! Messieurs ! Que sont devenus les trois autres ?
- Les trois... ? Tu veux parler de Fnall, Fnell et Fnoll ?
- Si c'est ainsi qu'ils se nommaient.
- L'Ogre les a mangés. Fnell, presque tout de suite après notre arrivée dans les Monts Jaunes. Un mois, tout au plus. C'est que notre cousin était d'un naturel très joueur, un peu immature, il faut le dire.
- Il a voulu lui montrer ses fesses.
- Oui, il a cru qu'il était assez rapide pour montrer ses fesses à l'Ogre.
- Mais il a mal calculé la distance, et... »
Tags : Fiche Lecture, editions nathan, Service Presse, Les Chroniques de Zi, Livre II, Tome 2 ♥, Nara, 2018, Jeunesse, Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, ogre, malédiction, sarcasme, cruauté, combat, noirceur, mystères, secrets, danger, menace, courage, fierté, traditions, valeurs, apprentissage, grandir, amitié, famille, royauté, contrées lointaines, amour, galanterie, royaume, fantasy médiévale, sorcellerie, princesse, chevalier, légende, sombre forêt, étendue, humour, entraide, nains, créatures fantastiques, petit peuple, maturité, rivalité, force, honneur, féminisme, Très bonne lecture
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#Posté le lundi 28 janvier 2019 09:46

Modifié le samedi 25 avril 2020 15:15

FICHE LECTURE : Harry Potter - T1 : Harry Potter à l'école des sorciers

FICHE LECTURE : Harry Potter - T1 : Harry Potter à l'école des sorciers

• TITRE V.O. : Harry Potter and the Philosopher's Stone.
• AUTRICE : J.K. Rowling.
• ANNÉE : 1997 (ROYAUME-UNI) ,1998 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique.
• THÈMES : École de sorcellerie, magie, créatures fantastiques, enfance, jeunesse, amitié, découvertes, aventure, menace, apprentissage, famille, merveilleux, courage, intelligence, ingéniosité, sortilèges, pierre philosophale, secret, mystère, extraordinaire, entraide, épreuves, malice, témérité, valeurs, rivalité, grandir, enchantement, renouveau, amour, quotidien morose, cohabitation sorciers/êtres humains...
• PAGES : 240.


ஜ MON AVIS : Chronique rédigée en 2014. /!\ Attention, cette chronique est truffée de spoilers ! En même temps, peut-on encore spoiler le premier tome d'une saga aussi internationalement connue et aimée que celle-là ? Franchement, j'en doute. Mais enfin bref, pour tous ceux qui n'auraient pas encore lu le début de l'histoire mythique d'Harry Potter, passez votre chemin ! Vous m'en excuserez, j'en étais à mes débuts vacillants en tant que toute jeune blogueuse littéraire quand j'ai rédigé cet avis, je ne savais pas trop encore comment il fallait procéder, donc soyez indulgents ! /!\

Aaaah, Harry Potter ! La saga devenue presque anthologique ("presque" ? Mais cette saga est carrément anthologique, oui !), autant en livres qu'en films ! Avec sa communauté de Potterheads plus passionnés les uns que les autres de Poudlard et de l'univers des sorciers ! Tandis que tous mes camarades de classe suivaient ardemment les sorties au cinéma et en livre, je crois bien que j'étais la seule qui ne s'intéressait pas à l'½uvre de J.K. Rowling ! Ma mère en était désespérée, elle ne comprenait pas pourquoi moi, avide de lectures et grande amatrice de tout ce qui était sorcières et qui baignait dans de la magie, je ne voulais pas lire Harry Potter. Après avoir entendu moult fois des élèves de ma classe au fil des années s'extasier devant cette saga, je me suis finalement décidée à la commencer (au grand dam de ma petite maman, qui a eu du mal à y croire tant elle avait abandonné cette idée !) ! C'est parti donc pour ma chronique du premier tome : Harry Potter à l'école des sorciers !

J'ai été plongée dans l'histoire dès le début. Ce petit bébé ayant survécu à l'attaque du grand et maléfique sorcier Tu-Sais-Qui n'est-il pas intriguant ? Après qu'il ait tué tant de personnes, dont les parents de l'enfant, comme le rappelle Mme McGonagall, il s'est fait vaincre par un bébé ? Voilà qui est très intéressant. Je me demandais quel pouvait être le grand pouvoir d'Harry et j'avais hâte de voir l'évolution de ses pouvoirs, pour découvrir ce qui avait pu faire au moins disparaître Voldemort. J'ai également découvert pourquoi ma très bonne amie Marie-Amélie appelait celui que j'aimais Voldemort. Je vous explique : il y a deux ans (déjà !), j'étais amoureuse d'un jeune garçon de ma classe et seule Marie-Amélie le savait. Alors, pour parler de lui sans que les autres sachent de qui on parlait (surtout lui !), je l'appelais Tu-Sais-Qui. Elle avait alors proposé de l'appeler également Voldemort dans ce cas. J'avais accepté, sans comprendre le lien entre Voldemort et le garçon que j'aimais alors. Maintenant, je sais ! Enfin bref, on s'éloigne du sujet là !

Je me suis de suite attachée au petit Harry. Le pauvre, avec la famille qu'il a, c'est horrible ! Son oncle, sa tante et son cousin sont vraiment horribles et détestables, ils me dégoûtent ! Ils le maltraitent, le font vivre dans un placard à araignées et surtout, ils ne lui disent rien sur la sorcellerie et refusent de le laisser s'en aller à Poudlard lors de son onzième anniversaire ! S'ils le haïssent autant, pourquoi le garder ? Il serait bien mieux à Poudlard, à étudier la magie, comme ses parents jadis. Ils le gardent avec eux juste pour le faire souffrir et c'est horriblement cruel et inhumain. Heureusement qu'Hagrid l'adorable géant est venu le chercher et lui offrir un cadeau (parce que, franchement, des vieilles chaussettes, ce n'est pas le top...). Une chouette, c'est beaucoup mieux ! J'ai beaucoup apprécié Hagrid, qui est très doux, gentil et serviable. On adorerait tous l'avoir pour ami je pense ! Et c'est lui qui a arraché Harry à son enfer sous l'escalier, sans amour familial ni considération. Rien que pour ça, on ne peut que l'apprécier ! On découvre également qu'il était autrefois sorcier, mais il ne l'est plus car il a commis une faute grave... Je me demande de quoi il s'agit... Mais on le découvrira bien assez vite dans le tome deux, comme je m'en rendrai compte plus tard...

L'achat des fournitures scolaires m'a subjuguée ! Autant l'achat des affaires pour la rentrée est assez ennuyeux chez les Moldus (chouette synonyme du mot "mortel", Mme J.K. Rowling !), autant pour les sorciers, c'est merveilleux ! Je me serais presque cru une petite sorcière issue d'une famille moldue (comme Hermione ♥), à acheter ma baguette, mes livres de sorcellerie et mon uniforme ! Durant ce passage, j'ai été intriguée par l'objet entouré de papier kraft qu'Hagrid va chercher pour Dumbledore à Gringotts, la banque des sorciers. Qu'est-ce que c'est ? Je me posais plein de questions et j'étais très curieuse vis-à-vis de cet objet. Le fait qu'Harry ait une baguette semblable à Voldemort m'a surprise également. Cela peut sembler anodin mais je pense que ça a une signification... Durant ce passage, on fait la connaissance de Drago Malefoy, le futur ennemi de Harry qui m'a été dès le départ très antipathique à dénigrer ainsi les sorciers issus de familles moldues.

Ensuite vient le départ pour la fameuse école de sorciers ! J'étais super excitée pour Harry et bien heureuse qu'il quitte enfin les Dursley ! Mais j'ai aussi eu très peur qu'Harry manque son train, vu qu'il se trouve entre la voie 9 et 10 et est invisible aux Moldus. Dieu soit loué, Mrs Weasley était là ! On fait alors la connaissance de Percy, le préfet de Gryffondor, de Fred et de George, les jumeaux farceurs, et de Ron, le futur meilleur ami de Harry ! Comme avec Harry, je n'ai eu aucun problème à m'attacher à Ron ! Ses grands frères Fred et George ne m'ont pas beaucoup plu au départ, à toujours taquiner leur petit frère mais ils sont gentils au fond. [Update : Non mais sérieusement, j'adooooore Fred et George, ce sont mes personnages préférés de la saga, qu'est-ce qui m'a pris d'écrire ça ?!] Et puis, tous les grands frères et s½urs font cela, ce n'est pas bien méchant. A mon avis, j'ai dû réagir ainsi car je ne suis pas habituée à cela vu que je suis fille unique ! On retrouve à nouveau Malefoy avec désormais ses deux acolytes Grabble et Goyle. Toujours aussi désagréable, je ne l'apprécie vraiment pas ! Harry m'a beaucoup touchée, Malefoy lui propose de choisir un camp et il préfère largement Ron, malgré le peu de fortune de sa famille, plutôt que Drago. Ce n'est pas tout le monde qui aurait réagi comme cela ! Une belle amitié est désormais née ♥ On rencontre également Hermione et Neville Londubat, un jeune garçon beaucoup plus courageux qu'il ne le croit et beaucoup plus fort qu'il ne le pense qui a perdu son crapaud. Cela doit être génial d'avoir un animal de compagnie original comme cela ! Bon, pas forcément un crapaud ! Mais j'adorerais avoir une chouette comme Hedwige, elle est tellement craquante ! J'ai plus qu'adoré Hermione : elle est pratiquement comme moi ! Le type Miss-Je-Sais-Tout qui énerve ses camarades de classe à force de tout savoir justement. Bon, je ne suis pas comme Hermione à réviser mes examens deux-trois mois à l'avance, mais je me suis beaucoup reconnue en elle : studieuse, appliquée et dévoreuse de livres à tout heure du jour et de la nuit. Je trouve qu'Hermione est un personnage extrêmement inspirant pour toutes les petites filles du monde entier : elle est brave, brillante, passionnée, elle ne s'en laisse pas conter et heureusement qu'elle est là pour aiguiller nos deux garçons, ils ne s'en seraient certainement pas sortis sans elle ! Je suis vraiment fan de ce trio d'or qui se serre les coudes quoi qu'il arrive et qui fait des prouesses ensemble grâce à leur travail d'équipe ! Tous les trois vont grandir et voir leur vision du monde changer grâce à ce que les deux autres leur apportent, c'est juste formidable !

Le passage du Choixpeau m'a pas mal étonnée : alors que le chapeau choisit dans quelle maison les élèves iront (Serpentard, Poufsouffle, Serdaigle ou Gryffondor), j'ai été bien surprise que le Choixpeau hésite à mettre Harry à Serpentard. Second point commun avec Tu-Sais-Qui ! Ce n'est pas une coïncidence ! Alors que j'étais sure qu'Harry allait directement être mis à Gryffondor avec Hermione et les Weasley (et non pas après hésitation du Choixpeau), il aurait pu être dans la maison des élèves malins et rusés, dont plusieurs ont mal tournés par la suite. Voldemort entre autres. Cependant, voilà une bonne occasion pour vous rappeler mes amis que la discrimination entre maisons, c'est mal ! Alors, on répète après moi : les Serpentards ne sont pas que de mauvaises engeances vicelardes, les Gryffondor ne sont pas que des pédants imbus de leur petite personne, les Serdaigle ne sont pas que des snobinards ennuyeux le nez constamment plongé dans leurs bouquins et la tête dans les études et enfin, NON, les Poufsouffle ne sont pas des mous du genou dont on peut abuser de la confiance ! Chaque maison de Poudlard représente des valeurs particulières et peut en être fière alors pas de préjugés et d'animosité entre sorciers je vous prie ! Cela vaut aussi pour l'origine sociale de tout un chacun (coucou Drago ou plutôt Lucius) !

Le mystérieux objet entouré de papier kraft revient ! On a en effet tenté de le dérober à Gringotts mais il n'y était plus et est bien gardé à Poudlard ! La mission de Harry, Hermione et Ron sera donc de découvrir qu'est-ce que c'est et pourquoi on veut à tout prix le voler. Et surtout qui veut le voler ! J'étais persuadée que c'était Severus Rogue qui voulait à tout prix s'en emparer. Ce professeur de potions représentant de Serpentard et aimant visiblement beaucoup Drago m'a été détestable dès le départ. [Re-update : lui aussi je l'adore maintenant, j'étais pas nette en février 2014, je vous le dis !] Toujours à vouloir faire baisser Gryffondor dans le classement de la Coupe des Quatre Maisons et à tenter de vouloir tuer Harry durant les matchs de Quidditch. Du moins, c'est ce que je pensais. Et je me suis lourdement trompée. Mais faisons une petite parenthèse sur le Quidditch d'abord ! Je suis devenue une grande fan de ce sport, qui m'a totalement fascinée. J'avais l'impression d'assister aux matches. Et j'ai de plus appris que des Potterheads jouaient même au Quidditch avec des balais, des uniformes et tout le reste l'équipement nécessaire ! Ce doit être super d'y jouer ! On a même en Lorraine une équipe baptisée les Brimbelles volantes ! C'est pas trop stylé, ça ? Vous pouvez d'ailleurs assister à des démonstrations de Quidditch moldu lors de salons littéraires comme les fameuses Imaginales vosgiennes si vous le voulez. Elle est pas belle, la vie ?

Reprenons le cours de l'intrigue ! Comme je vous le disais un peu plus tôt, l'amitié qui lie Ron, Harry et Hermione m'a vraiment touchée. Je me répète mais c'est le trio parfait, j'aurais tant voulu avoir de pareils amis (et je les ai en vrai, je pourrai toujours compter sur eux ♥) ! Le passage où leur amitié est scellée, à savoir quand Harry et Ron bravent tous les deux le danger et les interdits (enfreindre les règles ou la devise même du trio d'or) et assomme l'hideux troll introduit dans l'école afin de sauver Hermione, était très émouvant. J'en avais des étoiles pleins les yeux, quel courage ! Après cela, nos trois amis ne se sépareront plus. Enquêtant sur le fameux objet protégé par les professeurs - dont Rogue ! Mais je pensais que ce n'était qu'une ruse de sa part -, ils découvrent qu'il s'agit de la pierre philosophale, permettant à celui qui la possède d'obtenir la vie éternelle et de changer les métaux en or ou argent, et issue de la collaboration entre Dumbledore et Nicolas Flamel (qui a réellement existé ! Notre professeure de Physique-Chimie nous a expliqué que c'était un alchimiste français. Cocorico !). J'ai été sous le choc de découvrir qui voulait la pierre : il s'agit du professeur contre les forces du mal, Quirrell ! Le dernier à qui j'aurai pensé ! J'étais triste, je l'aimais bien moi ! En plus, Voldemort habite en lui - enfin, de l'autre côté de son crâne (et veut la Pierre pour vivre sans dépendre d'un autre corps) ! C'était effrayant, de quoi traumatiser les plus jeunes esprits ! Heureusement que Dumbledore arrive à temps ! J'ai vraiment eu peur ! Tout est bien qui finit bien ! Profitons-en car cela ne va guère durer et J.K. Rowling aura après l'âme d'une vraie serial killer en assassinant beaucoup de nos personnages favoris... Mon c½ur en saigne encore... Car Voldemort reviendra, ça, c'est sûr, et il frappera dur et fort... Une vraie sangsue, celui-là !

Le livre se finit avec la révélation de la fameuse raison pour laquelle Harry a été épargné lors du meurtre de ses parents. C'est grâce à sa mère, qui l'a protégée grâce à son amour si fort et puissant. J'en avais les larmes aux yeux, il devait vraiment avoir des parents exceptionnels ! Malgré le fait que j'ai soupçonné Rogue injustement, il ne me plait pas pour autant ! Détester le père d'Harry car celui-ci l'a sauvé de la mort, c'est invraisemblable ! Il est vraiment bizarre ! Mais je l'aime beaucoup quand même ! C'est complètement irrationnel car je reproche toujours énormément de choses à Rogue, des actes qu'il a commis, des paroles qu'il a eues et que je cautionne pas, loin de là... Cependant, je lui pardonne quand même et je lui reconnais certaines qualités ! Tout n'était pas perdu et pourri par la noirceur et le désespoir en lui ! C'est un personnage que je trouve très complexe et touchant in fine, avec une part de lumière insoupçonnée et bien plus grande que je ne me l'imaginais.

Conclusion : Quelle imagination ! Quelle originalité ! Je n'en reviens toujours pas ! J.K. Rowling m'a rendue accro à son univers de sorciers ! Un coup de foudre ! A tel point que j'ai été acheté l'adaptation cinématographique cet après-midi et je compte bien le regarder demain, j'ai hâte ! Quatre ans après, j'ai dû voir ce premier film magique un bon paquet de fois et le livre d'origine a subi le même traitement. Ce tome introducteur est celui qui incontestablement est le plus "innocent", celui qui regorge le plus de magie à l'état pure à tous les recoins. Il ne manquera pas de réveiller l'âme d'enfant qui sommeille en vous, peu importe la combientième fois que vous le relisez. Si vous n'avez toujours pas commencé cette saga, qu'est-ce que vous attendez ? Foncez ! Vous ne le regretterez pas !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Harry Potter - T1 : Harry Potter à l'école des sorciers
COUP DE FOUDRE ϟ comme la cicatrice emblématique qu'Harry a sur le front !

« Lee Jordan avait du mal à ne pas prendre parti.
- Donc, après cette scandaleuse tricherie...
- Jordan ! protesta le professeur McGonagall.
- Je voulais dire, après cette faute révoltante...
- Jordan, je vous préviens...
- D'accord, d'accord. Flint a failli tuer l'attrapeur de Gryffondor, ce qui aurait pu arriver à n'importe qui et donc Gryffondor bénéficie d'un penalty repris par Spinnet et c'est Gryffondor qui garde le Souafle. »
Tags : Fiche Lecture, Gallimard Jeunesse, Harry Potter, Tome 1 ♥, Harry Potter à l'école des Sorciers, J.K. Rowling ♥, 1997, 1998, Fantastique, Jeunesse, Littérature britannique, École de sorcellerie, magie, créatures fantastiques, enfance, jeunesse, amitié, découvertes, aventure, menace, apprentissage, famille, merveilleux, courage, intelligence, ingéniosité, sortilèges, pierre philosophale, secret, mystère, extraordinaire, entraide, épreuves, malice, témérité, valeurs, rivalité, grandir, enchantement, renouveau, amour, quotidien morose, cohabitation sorciers/êtres humains, Coup de foudre ♥
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#Posté le dimanche 09 décembre 2018 09:20

Modifié le lundi 28 janvier 2019 08:52

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre I : Phelan

FICHE LECTURE : Les Chroniques de Zi - Livre I : Phelan
• AUTEUR : Jean-François Chabas.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantasy, aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, guerre, combats, mystère, initiation, apprentissage, grandir, amitié, famille, amour, galanterie, royaume, village, fantasy médiévale, sorcellerie, prince, princesse, légende, histoires d'autrefois, voyous...
• PAGES : 224.

Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Dès 11 ans - 15,95¤.

Au royaume des Mille Lacs, une sorcière enlève le bébé princier. Elle s'apprête à le dévorer, quand, soudain, l'enfant l'interpelle...

Bien des années après, dans un village, Phelan, un adolescent expert au maniement de l'épée, tombe amoureux fou de la farouche princesse Nara. Il lui a suffi de l'apercevoir, alors qu'elle venait visiter les Mille Lacs depuis son lointain royaume des Trois Vagues. Or, le cheval de la princesse s'est emballé et l'a entraînée dans les Monts Jaunes, à la merci de l'Ogre qui y règne... Personne n'est jamais ressorti vivant de ces montagnes.
Mais Phelan ne peut abandonner l'amour de sa vie. Il se met en route pour sauver la princesse, accompagné de son meilleur ami Turi, aux cheveux bleus, dont la force n'a d'égale que la susceptibilité. Avant même d'atteindre les Monts Jaunes, leur route est truffée d'obstacles et de rencontres plus inquiétantes les unes que les autres.
Sans compter que, sur leur chemin, plane l'ombre d'une mystérieuse sorcière...

L'AUTEUR : Jean-François Chabas a écrit de nombreux romans chez Didier Jeunesse, Casterman et L'école des Loisirs, mais aussi chez Gallimard : Les Secrets de Faith Green (Prix des Incos 1998-1999), Aurélien Malte, Le Lutin du Cabinet noir, Les fourmis rouges, La loi du Phajaan... Plusieurs de ses romans font partie de la liste de l'Education Nationale. Son goût pour les voyages, la nature et l'ailleurs se retrouve dans ses romans, comme autant d'influences qui les nourrissent. Les Chroniques de Zi, sa première collaboration avec Nathan, n'y échappent pas.

ஜ MON AVIS : Il était une fois, dans un royaume fort, fort lointain...

Tout d'abord, un IMMENSE merci aux éditions Nathan de m'avoir fait cette jolie petite surprise la semaine juste avant Noël. C'est avec une grande joie et stupéfaction que j'ai reçu ce colis de rentrée littéraire hivernale 2018 trop choupinou ! Ce qui fait que j'ai pu lire un roman de 2018, mon premier paru en cette année, mais en 2017, la grande classe de lire un roman du futur (proche, mais bon ça c'est pas grave).

Et justement, en parlant de ça, je me rends compte que je vous parle de cette lecture faite en avant-première pile au bon moment, vu que ce roman tout beau tout nouveau, avec cette couverture dans les tons rouges, à la fois sombres et doux, lumineux, qui me fait rêver, est sorti hier (11 janvier 2018) ! Quel timing parfait, je m'épate ! Et ce n'est pas juste parce que c'est un "cadeau" que j'ai eu le privilège de recevoir que je vous dis ça,-mais n'hésitez pas à vous précipiter dessus si vous le voyez en librairie !!

En effet, si, comme moi, vous aimez quand on titille votre imagination et vos souvenirs de bonnes saveurs d'enfance, de légendes venant du plus profond des âges, de créatures terrifiantes gardant des montagnes majestueuses et solitaires, de vaillant chevalier partant à l'aventure, sans peur et sans reproche (enfin, ça se discute), dans le but de sauver la veuve et l'orphelin (pardon, ça n'a rien à voir mais j'avais trop envie d'utiliser cette expression), avec sur son chemin escarpé des forêts maléfiques et dont émanent une vie propre et vibrante de chaque être et élément, des bandits des quatre chemins qui n'auront aucun scrupule à vous tailler en pièces pour votre argent et pour le plaisir d'être pourris jusqu'à la moelle, et des sorcières impressionnantes et ancestrales qui laissent échapper leur magie menaçante et remplie de haine et de ranc½ur, alors ce roman est fait pour vous !

Ce début de saga aura su me mettre bien l'eau à la bouche avec une sorcière mangeuse de petits enfants et maléfique des pieds à la tête, mais qui néanmoins inspire le respect et la crainte (le mélange des deux,-on appelle ça l'admiration Anaïs), qui ouvre ce bal tumultueux et féerique, digne des contes de fées de ma plus tendre enfance et de cet enchantement provenant du genre Fantasy qui m'a toujours séduite et fait succomber, puis on continue des années plus tard en se focalisant sur le jeune et brave Phelan, un garçon fort sympathique au demeurant, dont l'amitié avec le tout feu tout flammes (bleues) Turi est touchante, drôle et amusante, qui n'aspire qu'à devenir un homme accompli, vertueux, qui rende fier sa magnifique et adorée mère, Venetia, ainsi que son respectable beau-père, Elgin, qui en a vu des vertes et des pas mûres à la guerre.

Bref, comment vous dire que je me suis immédiatement attachée à Phelan, qu'il m'a convaincue d'emblée d'embarquer dans son aventure insensée, lui qui n'a jamais eu de grands périls à affronter, malgré son aptitude au combat de cape et d'épée ?

Et pourtant, j'ai tout de suite cru en lui, en sa foi et sa conviction inébranlable de pouvoir sauver la jeune princesse qui a su capturer ses sentiments et dompter son c½ur insouciant. Un coup de foudre galant et chevaleresque comme je les aime, grâce auquel Phelan va décider de maîtriser son destin et de l'embrasser, quitte à se jeter dans la gueule du loup (ou devrais-je dire de l'ogre).

Si vous avez peur de lever les yeux au ciel à cause de cette histoire d'amour arriérée et symbolique de l'idéal du Moyen Age et de Chrétien de Troyes, n'ayez crainte mes bons compagnons, que nenni dans cette aventure rocambolesque que nous offre à vivre Jean-François Chabas. Au premier abord, l'aspiration et la détermination de Phelan à sauver cette gente dame en détresse dont il ne se sent pas digne, en tant qu'humble artisan, peuvent sembler fort innocentes et irréfléchies.

Cependant, ce n'est pas que pour les beaux yeux de la sublime héritière que Phelan désire lui porter secours, c'est avant tout par altruisme : c'est son devoir humain de délivrer et de porter assistance à autrui, de n'abandonner personne à quelque danger que ce soit, de se montrer bon et généreux, de donner de sa personne à l'autre, tout simplement. C'est un message puissant passé à la jeunesse,-et je suis bien heureuse que l'auteur l'ait fait.

A petit livre, petite chronique car, effectivement, ce premier tome ne fait que deux cent pages et quelques. Néanmoins, pour ce début de saga, je trouve justement cela parfait car tous les éléments du fantastique, du merveilleux, de l'action et du mystère sont vraiment bien dosés et nous procure juste ce qu'il faut pour devenir accro et avoir envie de savoir la suite, de voir cette épopée incroyable à travers les yeux d'autres personnages d'ores et déjà phares de cette saga littéraire, telle que la bravache princesse Nara par exemple (annoncée héroïne du tome deux par ailleurs), dont on se fait une esquisse d'idée que grâce au regard idéalisé et enamouraché de Phelan, non sans raison, j'en suis sûre ; mais aussi de s'immerger dans le point de vue du singulier et fidèle ami Turi, avec son adorable ânesse Neel, voire dans celui de cette sorcière si terrifiante...

Il nous reste bien des confins à explorer et des énigmes à résoudre, à foison, autant du côté de la sorcière et de la vérité concernant l'issue du kidnapping du prince, que de celui de Phelan et du sort réservé à sa bien-aimée, qui risque d'être dévorée elle-aussi, ou bien encore de la véritable histoire du père défunt de ce dernier ou du maléfice de bégaiement du beau-père, qui recèlent encore de points sombres et floutés...

En clair, Jean-François Chabas a encore plus d'un tour dans son sac grâce à cette saga qui s'annonce prometteuse et palpitante en tous points et je suis absolument ravie d'avoir pu découvrir sa plume fascinante et déjà renommée dans le monde de la littérature jeunesse, qui, je n'en doute pas, a déjà envoûté et donné le goût de la lecture à bien des enfants déjà depuis deux décennies, et ce n'est pas avec Les Chroniques de Zi que l'auteur s'arrêtera en si bon chemin, bien au contraire. Petits et grands ont de quoi être amplement satisfaits. COUP DE C¼UR ♥

... un garçon au c½ur pur et fort, prêt à se montrer digne de celle qu'il aime.

« - Pourquoi avez-vous décidé de me laisser aller ?
- P... parce que je t'aime autant que j'aime ma femme, Phelan. Parce que je te r... respecte, et que tu vas vers ton destin. »
Tags : Fiche Lecture, service de presse, éditions Nathan, rentrée littéraire hivernale, Les chroniques de Zi, Tome 1 ♥, Phelan, Jean-François Chabas, Jeunesse, Fantasy, Aventure, contes de fées, magie, sortilèges, monstres, guerre, combats, mystère, initiation, apprentissage, grandir, amitié, famille, amour, galanterie, royaume, village, fantasy médiévale, sorcellerie, prince, princesse, légende, histoires d'autrefois, voyous, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 12 janvier 2018 02:16

Modifié le samedi 25 avril 2020 15:15

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