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FICHE LECTURE : Le gang des prodiges - T2 : Ennemis jurés

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges - T2 : Ennemis jurés
• TITRE VO : Renegades, book 2: Archenemies.
• AUTRICE : Marissa Meyer.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, dystopie, YA.
• THÈMES : Super-héros, pouvoirs surnaturels, univers futuriste, aventure, action, danger, mystères, angoisse, sang, violence, méchants, complots, honorabilité, menaces, rivalité, confrontation, justice, valeurs, apprentissage, maturité, amitié, ambition, pièges, stratégie, secrets, s'endurcir, vengeance, duels, oppression, remise en question, amour, suspense, meurtres, guerre...
• PAGES : 544.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Audacieux. Courageux. Impartial.
Serez-vous capable de devenir un héros ?

La double vie de Nova est intenable. En tant que Renégate, elle travaille avec Adrian au maintien de l'ordre dans la ville. En tant qu'Anarchiste, son rêve est de détruire les Renégats. Si elle est démasquée, elle risque gros : perdre Adrian et faire souffrir la ville toute entière...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du deuxième tome de la saga Le gang des prodiges signée Marissa Meyer. Une fois n'est pas coutume avec cette autrice, j'ai juste adoré cette lecture !

En effet, il s'agit là d'une grande histoire d'amour entre Marissa Meyer et moi. Ennemis jurés était le seul roman d'elle qu'il me restait dans ma bibliothèque que je n'avais pas encore dévoré et je ne vous cacherai pas que je me sens désormais démunie à l'idée de ne plus avoir aucun de ses écrits à me mettre sous les dents. Très sincèrement, cette romancière n'a jamais cessé de m'épater. Tous les titres que j'ai pu découvrir d'elle jusqu'à présent m'ont purement et simplement transportée et fait éprouver une myriade d'émotions incomparables à aucune autre. En résumé, absolument tout ce qui est né de la plume magique et experte de cette autrice et qui a pu se retrouver en mes mains est spécial à mes yeux, pour des raisons qui me sont toutes personnelles. Et avec Le gang des prodiges, elle m'a prouvé qu'elle en avait encore résolument sous le pied.

Ce deuxième tome du Gang des prodiges en particulier est parvenu à produire un impact certain sur ma petite personne. Pour commencer, il a réussi à me sortir d'une panne de lecture indéniablement pénible, ce dont je lui suis infiniment reconnaissante. Il m'a ensuite permis de retrouver ma brigade de Renégats favorite, ces personnages que j'aime tant, profondément humains et complexes quel que soit leur camp, qui ne manqueront pas de vous captiver tous autant qu'ils sont. Vous les adorerez ou vous adorerez les détester, croyez-moi. Vous chercherez à sonder leur âme, à comprendre leurs motivations, tant l'ambiguïté de leur caractère respectif est fascinant. Pour ma part, mon duo chouchou formé par Nova et Adrian a définitivement fait battre mon coeur plus fort. J'ai été également été séduite par le nouveau personnage de Callum. Son pouvoir de prodige est sans conteste le meilleur qui soit : tellement simple et... merveilleux à la fois. J'aime ce personnage du plus profond de mon petit coeur et j'espère sincèrement que vous prendrez la peine d'aller à sa rencontre en vous procurant ce roman.

Sur ce, mon désir le plus cher étant de vous en dévoiler le moins possible sur cette intrigue tout ce qu'il y a de plus mouvementée et extraordinaire, je dirais donc simplement que, si vous comptez lire Le gang des prodiges un jour (le but est que vous le fassiez, bien entendu), attendez vous à de l'action, à des combats de super-héros sacrément stylés, à un épais voile de mystère qui ne fait qu'augmenter la tension au fur et à mesure que le récit progresse, à un univers extrêmement bien construit et qui rassemble indubitablement toutes les qualités pour vous embarquer et vous donner l'envie de ne plus le quitter malgré la nouvelle terrible guerre qui s'annonce... En toute honnêteté, je ne sais combien de tomes comportera cette saga : elle devait à la base être une duologie mais cela ne peut décemment plus être le cas au vu du cliffhanger tout bonnement abominable sur lequel l'autrice nous laisse ici. S'agira-t-il alors d'une trilogie ou même d'une tétralogie ? Une fois encore, je ne sais. Une chose est certaine, c'est que je vais clairement ronger mon frein dans l'attente de ce troisième tome qui promet d'être juste épique ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« Et une fois en possession de tous les pouvoirs, qu'est-ce qui nous empêchera de devenir à notre tour des super-vilains ? »
Tags : Fiche lecture, le gang des prodiges, Tome 2 ♥, pocket jeunesse, Littérature américaine, Marissa Meyer, 2018, 2019, Science-fiction, dystopie, Young Adult, Super-héros, pouvoirs surnaturels, univers futuriste, aventure, action, danger, mystères, angoisse, sang, violence, méchants, complots, honorabilité, menaces, rivalité, confrontation, justice, valeurs, apprentissage, maturité, amitié, ambition, pièges, stratégie, secrets, s'endurcir, vengeance, duels, oppression, remise en question, amour, suspense, meurtres, guerre, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 31 mars 2020 15:11

Modifié le mercredi 01 avril 2020 05:37

FICHE FILM : Kim Possible

FICHE FILM : Kim Possible

DISNEY CHANNEL ORIGINAL MOVIE | 2019 | ZACH LIPOVSKY, ADAM B. STEIN | ESPIONNAGE, LIVE ACTION, ADOLESCENCE, LYCÉE, INTÉGRATION, APPRENTISSAGE, GRANDIR, MÛRIR, AMITIÉ, COURAGE, FAMILLE, ENTRAIDE, VALEURS, ACTION, COMBATS, MÉCHANTS, COMPLOTS, SAUVER LE MONDE, AVENTURE | 1H22 | AVEC SADIE STANLEY, SEAN GIAMBRONE, CIARA WILSON, TAYLOR ORTEGA, TODD STASHWICK...

➜ Kim Possible est l'adolescente la plus célèbre d'Amérique car, en plus d'être une lycéenne normale, elle est aussi un agent ultra douée qui sauve le monde des plans diabolique de génies du mal. Avec son acolyte et meilleur ami, Robin Trépide, et son jeune associé, Wallace, elle forme l'équipe Possible. Mais cette année tous semble différent, Kim n'a plus l'impression d'être aussi douée et chanceuse qu'avant. Cette impression se renforce quand elle fait la rencontre d'Athena, une nouvelle élève qui va se joindre à son équipe. Parallèlement, le maléfique mais idiot Dr Drakken a été libéré de prison par son acolyte Shego. Prêt à tout pour se venger de Kim, le Dr Drakken va encore mettre en place un plan dans le but de devenir plus puissant. Il est temps pour Kim et son équipe de l'arrêter, une fois de plus.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un Disney Channel Original Movie que j'attendais avec grande impatience. En effet, la chaîne aux grandes oreilles a décidé pour la première fois de produire un reboot en live action d'un de leurs dessins animés phares et pas des moindres, j'ai nommé Kim Possible. C'est amusant car je vous reparlais il n'y a pas si longtemps dans l'une de mes dernières chroniques (pour la lire, c'est par ici que ça se passe) de cette série qui avait tout simplement bercé mon enfance, ainsi que celle de bien d'autres téléspectateurs de la génération 90. Si l'annonce de cette adaptation en téléfilm live avait sérieusement fait jaser, notamment du côté des Américains, pour ma part, j'étais extrêmement enthousiaste. Les deux jeunes acteurs principaux, jusqu'alors inconnus au bataillon, m'avaient inspiré confiance, leurs bouilles trop craquantes m'avaient fait fondre et fait sentir qu'ils étaient prêts à s'investir pour jouer ces personnages avec lesquels ils ont dû grandir également - j'ai été d'ailleurs choquée d'apprendre qu'ils étaient à peine plus jeunes que moi alors qu'en les voyant pour la première fois, je leur donnais 14 ans, pas plus. Allez, 15 comme leur personnage, pour la peine. Bref, j'avais un bon feeling avec eux, et j'avais été très contente qu'une ancienne star de Disney, à savoir Cole Sprouse, les défendent ardemment en demandant de ne pas les juger avant de les avoir vus à l'½uvre. Je trouvais qu'il avait tout à fait raison, qu'il fallait d'abord laisser sa chance à ces deux graines d'acteurs avant de cracher dans la soupe. « Ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué », telle est ma devise. Les premières images du film avec deux autres membres du casting sur le set et en costume avaient achevé de me convaincre : j'y découvrais un Dr Drakken et une Shego plus vrais que nature, au teint respectivement extraordinairement bleu électrique pâle et vert serpent particulièrement réussi. J'applaudis à deux mains l'équipe maquillage pour ce travail superbement réalisé ! À mes yeux, c'était un véritable défi à relever. En clair, toute cette longue introduction pour vous expliquer à quel point je soutenais ce projet mordicus... avant de visionner le résultat.

En effet, j'en ressors in fine très partagée. Selon moi, le téléfilm a un gros point fort et un gros point faible/lacune. J'aimerais tout d'abord souligner le positif car telle est ma nature. Qui plus est, c'est ce qui m'a sauté aux yeux dès les premières secondes du film, et cela ne s'est pas démenti par la suite : le film respecte totalement l'essence de Kim Possible. Il s'en dégage une atmosphère à la fois extrêmement bon enfant si caractéristique de la série animée d'origine que cela m'en a fait chaud au c½ur. C'est simple : pour moi, on ne peut pas dire ne pas aimer ce téléfilm si on est fan ou si l'on aime Kim Possible, c'est, et à juste titre, impossible à mes yeux. Cela m'a fait tellement plaisir de constater que les deux réalisateurs de ce DCOM avaient pris leurs rôles de successeurs aux deux créateurs géniaux de la série avec un grand sérieux. On sent une réelle passion qui émane de cet univers recrée en live action, une intense envie de transmettre l'adrénaline Kim Possible à de plus jeunes générations qui n'ont pas eu la chance de grandir avec ce dessin animé. Je crois même que les créateurs du Kim Possible originel sont les producteurs exécutifs de ce téléfilm, à revérifier mais c'est dire. Donc la volonté de faire quelque chose de bien était là, assurément.

Par ailleurs, j'aimerais souligner à quel point les décors sont bien faits et rappellent le design du dessin animé. Mention spéciale au Bueno Nacho, ou littéralement la seconde maison de nos deux acolytes et meilleurs amis, car c'est exactement comme ça que je m'imaginais cet antre de la gastronomie (Robin vous l'expliquera mieux que moi) en vrai. Honnêtement, ils n'auraient pas pu faire mieux. Pour la petite fille qui rêvait de goûter à un naco, cette invention culinaire de génie, dans ce lieu merveilleux, j'ai été gâtée. J'aurais même voulu qu'il y ait plus de scènes dans cet endroit tant je trouve le décor réussi. Mais je n'ai pas été déçue du reste, que ce soit la maison des Possible, le lycée Middleton, l'antre de Drakken et même le dojo de Nana Possible, la grand-mère experte en arts martiaux. On explore les lieux phares du dessin animé en à peine un téléfilm et le contrat est rempli à ce niveau là. Pour la peine, ils nous ont même refait le générique culte du dessin animé en raccourci, cette fois-ci chanté par Sadie Stanley aka la Kim de 2019, avec les mêmes scènes de légende : Robin qui s'accapare les pom-poms de Kim pour faire la cheerleader endiablée, le même Robin qui perd son pantalon en mission à cause d'un des nombreux grappins de Kim, la réplique incontournable « Quelle est la mission ? »... En clair, un générique 2.0 qui en jette et qui a fait battre plus fort mon c½ur de fan, à l'instar de la première fois où j'ai vu le Bueno Nacho en vrai !

Mais alors, qu'est-ce qui cloche avec ce Disney Channel Original Movie ? Je dirais que le gros du problème réside dans le scénario qui est, selon moi, pas assez étoffé. Tout va trop vite et cette intrigue n'a vraiment pas assez de consistance. J'avais l'impression de visionner un énième épisode de Kim Possible mais en beaucoup plus long et avec de vrais acteurs. Et en moins bien aussi. Cela m'amène à vous parler de ce qui me dérange véritablement avec ce reboot, ainsi qu'avec beaucoup d'autres : on n'y prend pas la peine de corriger le matériau d'origine et le remettre en valeur. Kim Possible est un dessin animé que j'estime beaucoup, certes, mais, et j'imagine que c'est parce que je suis désormais une adulte qui voit donc les choses différemment, je lui reconnais pas mal de défauts. Mais, à la rigueur, le dessin animé arrivait à les faire passer grâce à son humour, à ses scènes d'action, à son suspens, et à ce vent frais dans l'univers kitsch de l'espionnage qu'apportait alors des productions comme Kim Possible justement, mais aussi la saga des Spy Kids au cinéma ou encore les fameuses Totally Spies, qui mettaient en scène des enfants/ados courageux comme c'est pas permis et très ingénieux. Ici, ça sent clairement le réchauffé et, si j'ai beaucoup apprécié le petit hommage rendu tout au long du film aux ½uvres citées précédemment, avec cette ambiance générale qui oscille entre drame et bonhomie, et avec tous ces gadgets rétros que Kim utilise, le contenu du film en soi m'a semblé bien plat en comparaison. Pourtant, je vous l'ai dit, c'est du Kim Possible pur et dur donc je ne peux pas dire que la nature même du dessin animé et son atmosphère n'ont pas été respectés. Simplement, les réalisateurs n'ont utilisé que la base qu'ils avaient déjà avec le DA et ne sont pas allés plus loin. Honnêtement, je n'aurais été pas contre vingt minutes de film en plus, déjà que le téléfilm dure une heure vingt-deux au lieu de la durée d'une heure trente habituelle des DCOM, afin de donner plus de profondeur à leur script ! Et encore, je ne devrais pas leur accorder cette clémence car des films comme Z-O-M-B-I-E-S, diffusé à la même période en France l'an dernier sur Disney Channel, se contentent très bien des 1 h 30 impartis pour nous proposer quelque chose de véritablement intéressant et de bien construit ! Donc non, au fond, je ne comprends pas tant de vide et ce cruel manque de saveur... J'ai réussi à un moment donné à trouver le temps long devant un téléfilm d'1 h 20 tout de même ! Alors, est-ce vraiment l'intrigue élaborée par les scénaristes qui pêche, ou plutôt mes goûts qui ont à ce point changé ? Mystère...

Le réel souci que j'ai avec le Kim Possible de 2019, ce n'est pas qu'il se soit clairement reposé sur ses lauriers en se basant sur ce qui était déjà acquis, à savoir le dessin animé d'origine et la nostalgie de l'audience de Disney Channel à son égard. Non, ce qui m'embête profondément, c'est qu'il y a un énorme potentiel qui est là, juste sous nos yeux, mais que l'équipe du film n'a tout simplement pas exploité ! Ceux qui se sont chargés de ce reboot ont effectivement voulu insérer des changements. Le problème, c'est qu'ils ne servent à rien, ou à pas grand chose ! Quel est l'intérêt, dans ce cas ? Et le pire, c'est que, parfois, cela crée carrément des incohérences entre les scènes. Vous vous souvenez du fameux générique spécialement recrée pour ce téléfilm ? Eh bien, si Kim avait effectivement l'intention de tenter ses chances pour devenir pom-pom girl au lycée, il faut croire que là-bas, ils considèrent ça comme une activité sportive de femmelettes ! Du coup, exit les cheerleaders et place à l'équipe de foot féminine ! Cela aurait pu être super mais le problème, c'est qu'il n'y a aucun message important qui est passé à travers ce changement symbolique ! On voit juste Kim être discriminée et perdre sa confiance en soi à cause de ses coéquipières.

Et quand un semblant de sagesse et de valeurs fortes sont transmises par la grand-mère de Kim, on a à peine le temps de s'en rendre compte que ce moment de partage et d'épanchement est déjà passé. Je peux comprendre qu'ils aient voulu montrer des jeunes filles faisant un sport masculin pour aller avec l'idée que les femmes peuvent être supérieures aux hommes, notamment dans des domaines qui leur sont soi-disant prédestinés, mais, dans ce cas, ils auraient dû y aller à fond et le faire bien ! Par exemple, le DCOM Z-O-M-B-I-E-S, pour en revenir toujours à lui, avait très bien su le faire dans le sens inverse en nous montrant qu'un garçon pouvait très bien non seulement faire partie d'une équipe de cheerleaders, mais aussi en être le leader et s'en montrer extrêmement fier ! Vous l'aurez compris, Kim Possible aurait eu beaucoup à apprendre de ce DCOM précédent car, si ce dernier s'est révélé être une totale réussite pour ma part, Kim Possible commet bien des erreurs qu'il aurait pu s'éviter. Cela me peine de l'admettre, mais je ne peux faire autrement...

Pour terminer sur une note plus positive avant de passer à la conclusion, la plupart des acteurs ont su me convaincre grâce à leur proximité physique et de caractère avec leur personnage. Celui qui m'a le plus impressionnée, c'est Sean Giambrone qui joue Robin. Il n'est peut-être pas très présent et actif pour un protagoniste, quel dommage d'ailleurs, mais à mes yeux, il incarne à merveille ce personnage loufoque, tendre et si attachant que j'adore depuis l'enfance. Pour moi, je VOYAIS Robin en regardant ce DCOM. L'acteur a su s'approprier ses mimiques, sa gestuelle, son sourire et même son « BOUYAH » légendaire ! C'est simple, il était devenu Robin. J'en profite pour également féliciter le doubleur français, lui aussi totalement inconnu - du moins, de mon côté, pour son travail très fidèle à la version française d'origine de Robin. En effet, c'est le grand doubleur Donald Reignoux (qui se chargeait également de la voix VF de David Henrie pour Disney Channel, entre autres choses) qui se chargeait auparavant de la voix française de Robin mais le nouveau doubleur a su prendre la relève avec brio, tout en faisant cela à sa manière. À certains moments, j'avais véritablement l'impression d'entendre le Robin Trépide que j'ai toujours connu, notamment lorsqu'il crie « BOUYAH » à deux ou trois reprises dans le film. Je regrette presque que le film n'ait pas été centré sur Robin, cela aurait été tellement mieux ! En effet, j'ai eu un petit souci avec Sadie Stanley, qui interprète Kim. Elle est juste trop mignonne et le costume reconnaissable entre mille de Kim lui va comme un gant mais cela s'arrête là. J'exagère sûrement mais, honnêtement, j'ai eu la sensation tout au long du film de voir une actrice jouer Kim et non la véritable Kim-Kimmie-Kim.P, whatever you wish to call her, en action. Il m'a manqué un petit quelque chose pour que je sois un minimum convaincue. Et je ne parle pas du personnage d'Athéna, que j'ai quand même réussi à trouver plus touchante que Kim à un moment donné, même si, la plupart du temps, elle m'agaçait profondément. Enfin, pour véritablement clore cette chronique sur une bonne note, les deux autres acteurs que j'ai trouvés tout bonnement géniaux en dehors de mon Robin aux boucles d'or parfaites - une grande différence avec le dessin animé d'origine qui ne me gêne absolument pas, bien au contraire, ce sont ceux qui incarnent Shego et Drakken. Non seulement leur look à chacun est impeccable, mais ils ont su aussi respecter à merveille la personnalité et le comportement tout à fait absurde de leur personnage respectif. Ils sont déjantés, frappadingues même, et il y a une réelle complicité entre eux, bien plus flagrante que celle entre Kim et Robin, quasi inexistante, ou qu'entre ce dernier et Rufus, animal de compagnie juste unique et formidable dans Kim Possible premier du nom qui est ici juste là pour faire le deus ex machina.

Pour conclure, je dirais que Kim Possible est un Disney Channel Original Movie qui se regarde plutôt bien, que je revisionnerai certainement pour pouvoir me vider la tête ou pour faire plus attention aux détails des différentes scènes. On sent que ce téléfilm a été fait avec passion, avec l'envie d'être autre chose qu'un pur produit marketing, mais cela ne suffit pas. La preuve en est avec les audiences de démarrage désastreuses qu'il a connu Outre-Atlantique. Quand on voit le rendu, ce n'est effectivement pas étonnant. Il manque à Kim Possible un sérieux supplément d'âme qui lui aurait donné beaucoup plus crédibilité et d'intensité à mon sens. Les idées sont bien présentes mais elles ne sont pas exploitées, trop fugaces pour être mémorables : l'équipe de foot féminine, la crise d'identité de Kim, dans laquelle je me suis fortement reconnue à ce moment-là, le caméo de Christy Carlson Romano, ancienne star Disney Channel et voix originelle de Kim - forcément, nous en France, on ne pouvait pas le savoir... Bref, de la volonté, que de la volonté, mais les fruits de cet effort ne sont pas obtenus à l'arrivée. Selon moi, il aurait fallu essayer plus fort et prendre le temps de faire quelque chose de beaucoup plus abouti. Et ce n'est pas une question de budget à mes yeux mais clairement de scénario, donc il y a eu un problème là où il n'y aurait pas dû en avoir un. Disney Channel nous a habitués à beaucoup mieux que ça en matière de profondeur du script et de construction des personnages. Alors oui, selon moi, Kim Possible surpasse largement un autre reboot de la chaîne, son prédécesseur Freaky Friday, dont l'apport musical ne sert strictement à rien et vient même gâcher le film, qui aurait pu être potable sans cela mais qui reste quoiqu'il en soit tout à fait oubliable. Pour tout vous avouer, la fin de Kim Possible m'a même donné envie de voir la suite qu'il suggère ! Je considère donc que cela reste un relativement bon film, même si j'attends clairement mieux de la production Disney Channel suivante. Prochaine étape : Descendants 3 ! En espérant que la saga continue dans sa marge de progression et ne retombe pas dans les énormes clichés et facilités de ses tout débuts... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Kim Possible, live-action, téléfilm, Disney channel ♥, Disney ♥, 2019, DCOM ♥, Zach Lipovsky, Adam B. Stein, Espionnage, Live action, adolescence, lycée, intégration, apprentissage, grandir, mûrir, amitié, courage, famille, entraide, valeurs, action, combats, méchants, complots, sauver le monde, aventure, Sadie Stanley, Sean Giambrone, Ciara Wilson, Taylor Ortega, Todd Stashwick, Bon film
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#Posté le vendredi 03 mai 2019 15:08

Modifié le vendredi 10 mai 2019 15:51

FICHE LECTURE : Orage, petit seigneur des ténèbres

FICHE LECTURE : Orage, petit seigneur des ténèbres

• AUTEUR : Julien Hervieux.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantastique, contes de fées, pouvoirs magiques, méchants, héros, bien, mal, manichéisme, amitié, aventure, faire ses propres choix, tolérance, différence, acceptation de soi, grandir, individualité, avoir sa propre façon de penser, réflexion, maturité, liberté, mérité, justice, bienveillance, solidarité, entraide, ingéniosité, alliance, malice, enfance, intelligence, dangers, soutien, noirceur, terreur, dragon, identité sexuelle, propagande, manipulation des opinions, stratagème, légendes, affranchissement, briser les préjugés, aller au-delà des traditions, us et coutumes, changement, renouveau, crise d'identité, bravoure, gentillesse, humour, roman d'apprentissage...
• PAGES : 168.

Orage est un petit seigneur des ténèbres. Comme son père et son grand-père avant lui, son destin est tout tracé : il devra un jour enlever une princesse et perdre le combat contre le chevalier qui viendra la sauver. Tout ceci ennuie déjà beaucoup Orage, et plus encore les leçons interminables qu'il reçoit pour devenir un vrai méchant !

Son idée ? Enlever la princesse immédiatement pour être débarrassé et faire enfin ce qui lui plait !
FICHE LECTURE : Orage, petit seigneur des ténèbres
ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, je tiens à remercier du fond du c½ur les éditions Poulpe Fictions pour ce premier partenariat. Je suis véritablement comblée et j'avais juste hâte de me jeter sur ce petit livre jeunesse à la couverture si adorable. Chose dite, chose faite !

Ce très beau roman jeunesse signé Julien Hervieux dénonce le manichéisme, les clichés et la structure narrative répétitive et lassante que l'on retrouve dans presque tous les contes de notre enfance chérie : « Et ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps et eurent beaucoup d'enfants... » On la connaît bien, cette ritournelle ! Le but ici est au contraire de faire comprendre aux enfants qu'il n'y a pas de gentils ou de méchants pré-définis dans la vie, et qu'ils ne doivent pas laisser leur jugement être corrompu par la routine ou les préjugés. Ce que je ne peux qu'approuver !

« La silhouette pâle et élancée de la comtesse de Sombreflamme se pencha sans un mot sur son fils, lui déposa un baiser sur le front, et s'éloigna doucement vers la porte. Le jeune garçon tira sur ses draps, et bientôt ne dépassèrent plus du lit que ses deux yeux noirs, sous son épaisse tignasse brune. Il hésita d'abord puis, honteux, chuchota :
- Maman...
- Tu veux que je regarde s'il y a un monstre sous ton lit, n'est-ce pas ? demanda sa mère dans un sourire.
La comtesse se pencha gracieusement sous le lit de son fils, puis se redressa, satisfaite.
- Tu peux dormir en paix, mon chéri. Il y a bien un monstre sous ton lit.
- Ouais, chuis d'garde, fit une voix gutturale provenant du plancher.
Orage s'enfonça confortablement dans son oreiller. Plusieurs monstres-sous-le-lit vivaient au château. Mais Gérard était son préféré. Lorsque la comtesse souffla la dernière chandelle avant de refermer la porte derrière elle, Orage entendit la voix de Gérard dans l'obscurité :
- Bonne nuit, seigneur Orage. Dormez bien. Si l'moindre chevalier ou la moindre princesse essaie d'entrer pendant la nuit, j'les claque sévère. »

La figure de proue qui incarne cette lucidité nouvelle et cette lueur de bon sens bienvenue se prénomme Orage. En plus d'être un petit garçon absolument à croquer et extrêmement attachant dès les premières pages, ce petit seigneur des ténèbres a aussi bien plus de jugeote que les adultes et les créatures fantastiques de son monde : il ne veut pas que son destin soit ainsi tout tracé par son héritage sans qu'il ait son mot à dire ! S'il n'a pas envie de terroriser les villageois, ou au contraire envie de battre le chevalier servant à la loyale au lieu de s'écraser devant lui, sous prétexte que « c'est la tradition, c'est la loi, c'est comme ça », c'est son droit, non ? Je n'ai pu que lui donner raison sur toute la ligne.

« Il dévala les escaliers, comptant comme d'habitude le nombre interminable de marches qui le séparaient de la salle à manger. Une autre idée de son père : celui-ci affirmait que ces multiples escaliers devaient dissuader les vieux magiciens de venir l'ennuyer avec leurs histoires. Mais tout le monde savait que ce stratagème visait surtout la grand-mère d'Orage. Le comte de Sombreflamme aimait son calme bien plus que sa belle-mère. »

Certes, les traditions ont aidé à forger notre monde, sa façon de tourner dans le bon sens, elles constituent notre héritage, comme je l'énonçais plus tôt dans le cas d'Orage. En faire totale abstraction serait une bêtise. Mais ce que nous apprend ce roman, qui pour moi a tout bon, c'est qu'il ne faut pas hésiter à remettre en question le fondement de ces dites traditions, et à savoir ne plus en suivre les principes si nécessaires pour le bon fonctionnement éthique et moral de notre société, afin de mener sa vie dans le droit chemin, surtout dans le chemin que nous avons décidé.

« Le jeune garçon, de fort mauvaise humeur, déambula dans la tour sans savoir où il allait. A cette heure-ci, son père était probablement au travail, en réunion de seigneurs des ténèbres pour décider du prochain royaume à attaquer. Quant à sa mère, elle se trouvait certainement dans la grande bibliothèque, à lire des grimoires de sort, ou à faire semblant, du moins, pour relire en cachette cet exemplaire de Cinquante nuances de licorne qu'un marchand ambulant ogre lui avait déniché. »

Ainsi, Orage va défendre le droit de vivre comme on l'entend, de pouvoir choisir librement sa vocation et de ne plus se fier à nos préjugés, mais à ce qui nous semble juste. Le raisonnement de la princesse Regalia va aller dans le même sens, mais va être encore plus approfondi et soulever un autre point important : le fait que ce système pré-établi depuis des siècles d'un commun accord entre les Forces du Bien et celles du Mal, si on prend la peine d'y réfléchir à deux fois, mène à la manipulation des masses en se basant sur les sentiments alternatifs de peur et de gratitude qui découlent de ce stratagème des soi-disant "gens de bien". La brillante et perspicace jeune princesse va ainsi accompagner et soutenir le courageux petit seigneur de l'ombre Orage dans sa révolte face à cette injustice éhontée !

Ce duo de choc m'a beaucoup touchée, fait rire aussi, tout comme le reste des personnages, mais, surtout, j'ai adoré l'image qu'ils renvoyaient tous les deux : celle d'un petit garçon et d'une petite fille qui ne tombent pas forcément amoureux l'un de l'autre, mais entre lesquels naît une amitié sincère et réciproque. Ils entretiennent une relation saine, cohérente avec la personnalité de chacun et dans son évolution, d'entraide, de bienveillance et d'affection mutuelles, même si, lors des premières présentations, cela va être mouvementé car la princesse Regalia est loin d'être une demoiselle en détresse ! Elle ne se laisse pas faire et ne manque pas d'audace. Un vrai modèle pour les petites filles, qui se cherchent et qui ne devraient pas être sous-estimées !

Bref, à travers les yeux de ces deux jeunes enfants au c½ur empli de bienveillance et de tolérance, intrépides et à la soif de liberté et de justice d'être acceptés tels qu'ils sont, le jeune lecteur, et même la plupart des adultes oublieux de leurs leçons passées, apprend qu'il ne faut pas juger les personnes d'après les premières impressions qu'elles nous laissent, et leur laisser une chance, et même plusieurs, de prouver leur valeur.

Ainsi, le comte et la comtesse de Sombreflamme (jolie oxymore au passage !), parents du petit Orage, forts sympathiques au demeurant, ne sont au fond que d'honnêtes gens qui, eux aussi, se sont fait prendre au piège de cette stratégie machiavélique déployée par les "gens de bien" où, au vu de leur ascendance familiale, ils jouent le rôle de parias afin d'assurer la "pérennité" du royaume. De leur côté, le roi et chevalier mesquins et poltrons de ces terres, misogynes et au sens de l'honneur qui tire vers le 0 pointé, sont auréolés de gloire pour leurs vils mensonges, leur position en haut de cette hiérarchie savamment élaborée leur assurant protection, prospérité et sécurité. Cela ne vous rappelle-t-il pas un certain royaume de France ou même d'autres de nos contrées de par le monde ? Vous l'aurez compris : ne vous laissez jamais ranger dans des cases toutes faites, et n'acceptez pas de vous laisser faire écraser par ce qui vous semble totalement injuste et injustifié. JA-MAIS !

Je terminerai ma chronique sur un élément de cette histoire déjà de la mort qui tue qui apporte un vrai petit plus : les illustrations de Carine-M. Je ne connaissais pas le travail de cette artiste auparavant, mais je suis carrément tombée en amour devant ce qu'elle nous propose au fil des pages de cette savoureuse et pétillante histoire. Ses dessins en noir et blanc sont juste sublimes et regorgent totalement de cette magie de l'enfance qui fait mouche à chaque fois sur ma personne. Qui plus est, son trait de crayon s'accorde parfaitement à la plume pleine d'humour, de verve, de dynamisme et d'authenticité de Julien Hervieux. Pour en avoir un petit aperçu, c'est par ici que ça se passe ! (Blog de l'illustratrice)

Pour conclure, ce petit roman vaillant et qui nous dit tout ce qu'il y a de plus vrai aura su conquérir mon c½ur encore avide de contes de fées (oui, même à mon âge) qui, cette fois-ci, prend une toute autre direction. Effectivement, la vie n'est pas écrite à l'avance, toutes nos pages sont encore vierges et c'est à nous de choisir quelle type d'encre les noircira ! Le champ des possibles nous est ouvert !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Orage, petit seigneur des ténèbres

COUP DE C¼UR ♥ pour cette histoire qui redonne une bonne dose d'espoir et de courage !

✓ - Le message véhiculé pour les petits et pour les grands : n'entrez pas forcément dans le moule pré-conçu pour vous et menez vous propres combats loyalement !
- Le tandem écriture/illustrations apporte un vrai charme à ce livre qui a déjà beaucoup de qualités.


✗ - Le chevalier Lauriers, qui aurait mérité plus de baffes de la part de Gérard je trouve...

« Nous faisons le mal, mais nous le faisons bien. »
(Devise du comte de Sombreflamme, papa d'Orage)
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Orage petit seigneur des ténèbres, Julien Hervieux, Poulpe Fictions, 2018, Littérature française, Jeunesse, Fantastique, contes de fées, pouvoirs magiques, méchants, héros, bien, mal, manichéisme, amitié, aventure, faire ses propres choix, tolérance, différence, acceptation de soi, grandir, individualité, avoir sa propre façon de penser, réflexion, maturité, liberté, mérité, justice, bienveillance, solidarité, entraide, ingéniosité, alliance, malice, enfance, intelligence, dangers, soutien, noirceur, terreur, dragon, identité sexuelle, propagande, manipulation des opinions, stratagème, légendes, affranchissement, briser les préjugés, aller au-delà des traditions, us et coutumes, changement, renouveau, crise d'identité, bravoure, gentillesse, humour, roman d'apprentissage
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#Posté le mardi 25 septembre 2018 04:41

Modifié le lundi 01 octobre 2018 08:41

FICHE LECTURE : Les Descendants - Tome 1 : L'Île de l'Oubli

FICHE LECTURE : Les Descendants - Tome 1 : L'Île de l'Oubli

• TITRE VO : The Isle of the Lost.
• AUTRICE : Melissa de la Cruz.
• ANNÉE : 2015 (USA ; FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantastique, Disney, contes de fées revisités, pouvoirs magiques, méchants, héros, bien, mal, manichéisme, amitié, aventure, amour, romance, choix, tolérance, différence, acceptation de soi, grandir, maturité, solidarité, entraide, solitude, ranc½ur, défis, dangers, épreuves, soutien, noirceur, légendes, affranchissement, briser les règles, aller au-delà du quand-dira-t-on, crise d'identité, bravoure, gentillesse, humour...
• PAGES : 298.

Les mauvaises graines donnent-elles toujours de mauvais fruits ?

Il y a vingt ans, tous les Méchants des contes de fées de notre enfance ont été bannis du royaume des héros, Auradon, et réduits à vivre dans une prison sur une île désormais connue sous le nom d'Île de l'Oubli. Et quand on parle de Méchants, c'est vraiment de la crème de la crème de la méchanceté : Cruella d'Enfer, Maléfique, la Méchante Reine, Jafar et compagnie... Cette île est protégée par une force magique qui maintient les prisonniers et leurs enfants en captivité. La vie y est sinistre et monotone. C'est un endroit sale, qu'on laisse pourrir, oublié du reste du monde... Cependant, dans les profondeurs de la mystérieuse Forteresse Interdite, un ½il de Dragon est caché. Il est la clé de leur liberté. Or, seul le Descendant le plus intelligent, le plus mauvais et le plus diabolique pourra le trouver... à moins qu'il s'agisse d'une Descendante ?

Une quête pleine de danger puisque le pire risque d'arriver : même les Descendants peuvent faire preuve d'un peu de gentillesse !
Et contrairement à ce qu'ils pensaient, ça ne fait pas de mal...

Ma chronique du tome 2 ici.

ஜ MON AVIS : Chronique parue en 2015.

Dès sa sortie cet été, ce roman avait capté mon attention. En effet, en grande fan de Disney que je suis, cela faisait belle lurette que j'entendais parler du prochain Disney Channel Original Movie Descendants et que donc j'avais fortement envie de le voir. Depuis ma petite enfance, je suis passionnée par cet univers rempli de merveilles et Disney Channel ne m'a jamais vraiment quittée, je regarde toujours cette chaîne, même si je suis bien consciente que sa cible est plus les enfants et les prés-ados parfois. Pour moi, que ce soit Disney ou DC, c'est pour toute la famille. Ce nouveau DCOM me semblait très prometteur, original, j'adorais le concept de Disney revisitant ses classiques, avec la nouvelle génération qui débarque. Bon, ils ne font un peu que CA en ce moment, le renouveau des dessins animés de notre enfance dans leurs futurs projets (je pense notamment à Dumbo, Mulan, La Belle et la Bête et Le Livre de la Jungle en live-action...). Je ne vais pas me lancer là-dessus, ce n'est pas le sujet. Ce qui m'a bien surprise en voyant ce livre en librairie, c'est que je ne m'attendais pas à ce qu'ils fassent un roman baignant dans l'univers du téléfilm ! En général, les DCOM n'ont pas ce genre d'ouvrages leur étant consacré. Juste des petits livres de la Bibliothèque rose et des romans du film (aucun intérêt à mes yeux), à la rigueur... Du coup, j'étais perplexe. Ce livre en valait-il le coup ? J'avais très peur que le roman ne soit qu'une banale copie de l'histoire du film, ce qui n'aurait eu aucun intérêt pour moi (ou la vieille mémère qui radote, merci Anaïs...). L'auteure, Melissa de la Cruz, est certes très connue dans l'univers de la littérature jeunesse, et même pour ses romans jeunes adultes avec Les Sorcières de North Hampton, mais je n'avais jamais lu une de ses ½uvres, et cela ne me tentait pas plus que ça. J'avais tout simplement d'autres priorités en matière de lecture. J'adore Disney, certes, mais je craignais un roman fade, et trop enfantin, autant dans l'histoire, au niveau des personnages, que dans son style. Je chérissais beaucoup plus d'attentes au niveau du téléfilm. Du coup, je ne l'ai pas acheté et j'ai bien fait ! La bibliothèque municipale l'avait mis à ma disposition. In fine, ce fut une lecture sans prise de tête, et je reconnais que j'avais eu de petits préjugés !

L'histoire est intéressante, elle se situe juste avant l'action du téléfilm, ce que j'ai beaucoup apprécié car cela nous permet de découvrir véritablement l'Île de l'Oubli. Le Disney Channel Original Movie et le livre sont sur ce point très complémentaires. Descendants (le téléfilm) nous intègre à l'univers d'Auradon, et ce roman-ci (L'Île de l'Oubli) nous décrit bien le lieu d'habitation de tous les méchants. C'est bien détaillé, très précis, on se représente mentalement et très rapidement cet endroit pouilleux, un lieu d'exil sans aucun confort. Les actions s'enchaînent fluidement, il n'y a pas de longueurs, ou d'ennui. On est rapidement emportés dans l'histoire, comme si on se lisait tranquillement un conte de fées, mais à la sauce moderne. Le contenu de ce roman n'est pas transcendant, c'est certain, mais il nous entraîne dans une aventure agréable, toute mignonne, où courage, amitié, et découverte de soi sont de rigueur. Après, ce qui me dérange véritablement, et qui me faisait déjà tiquer dans le téléfilm, c'était le total manichéisme tout du long. OK, dans les Disney, Méchants versus Gentils = le Bien triomphe à la fin. Il n'empêche que, dans les dessins animés classiques, cela va plus loin que ça : il y a plus d'ambiguïté, de noirceur, de part sombre des personnalités de nos mémorables méchants. On peut les décrypter, les analyser au peigne fin, et il en découle une véritable réflexion. L'Île de l'Oubli est bel et bien adressé à un jeune public, pour moi, c'est mon ressenti, car les personnages sont caricaturés à l'extrême. C'était assez désagréable. Le roman regorge de nombreux personnages, de plein d'histoires différentes, il y a une belle diversité, contrairement au DCOM où on ne voit aucun habitant de l'Île de l'Oubli excepté Jafar, Maléfique, la Méchante Reine, Cruella et leurs enfants, bien évidemment. Mais à quoi sert ce pullulement de personnages qu'on aime tant, qu'on adore détester devrais-je dire, si c'est pour totalement les décrédibiliser et les tourner en ridicule ? Franchement, j'en étais effarée. Les méchants qui nous faisaient trembler, frissonner, voir même qui suscitaient notre admiration, sont juste pathétiques. Cela m'a affreusement déçue. Ils sont devenus complètement miteux, hystériques, lamentables. Du grand n'importe quoi ! Bon sang, j'avais envie de m'en frapper la tête avec mon oreiller en lisant cela. Les méchants commettent le mal (quelle logique !) mais ils ont plus de nuances que ça, plus de profondeur ! Quant aux gentils, on ne les voit que très peu, pour faire un parallèle (ce que j'ai trouvé comme étant une très bonne idée), et heureusement finalement qu'ils ne sont pas des personnages centraux car ils sont si niais, si insupportables ! Seul Ben m'a plu car il est altruiste, le c½ur sur la main, doux et sincère. Il va au-delà du cliché du prince fils à papa et souhaite véritablement changer les choses, assumer ses responsabilités royales et tendre vers un monde meilleur. Il relève sérieusement le niveau ! Malgré cette parodie de Disney de très mauvais goût, l'histoire se défend d'elle-même. Elle n'est pas pénible à lire, on avance progressivement sans accroc ou ennui, et on arrive à la fin du bouquin en se disant "Tiens, c'est déjà fini ?" Apparemment, il y aura un second tome, et si c'est le cas, je m'engagerai à le lire quand même, car l'intrigue a su se porter par elle-même, alors que ses personnages relèvent vraiment des lectures enfantines du primaire (et encore, c'est méchant pour les lectures du primaire). Rien que pour ça, je dis chapeau ! L'univers de l'Île de l'Oubli est à la fois cruel, sans amour, et en même temps, il y a des éléments qui gênent. Ne serait-ce que les aliments qu'ils mangent, comme dans les petits livres pour enfants, avec les sorcières qui mangent des choses rassies, ou de la morve de grenouille, vous savez, les trucs comme ça. C'est perturbant, car l'Île est plus que ce qu'elle paraît être, et en même temps, il y a des choses qui cassent l'intérêt qu'on lui porte. Cela me laisse mitigée. L'histoire est censée se passer au vingt-et-unième siècle, époque moderne, et je vois mal les ordinateurs de Carlos se mêler à des chips moisies avec des toiles d'araignée, cela n'a pas trop de sens. Le mélange monde magique du petit enfant/modernité, cela ne colle pas ensemble. Pas ici en tout cas.

Pour les personnages, je vais me focaliser essentiellement sur les quatre protagonistes. Ils sont attachants, et font preuve de bon sens et de jugeote contrairement à leurs parents, qui ont de sérieux problèmes dans leur petite tête. Ils forment un quatuor touchant, et on a plaisir à voir leur amitié évoluer progressivement. Au départ, ils sont totalement indifférents les uns envers les autres, voir hostiles entre eux, et finalement, on assiste à leur rapprochement : ils s'entraident et on les suit gaiement dans leur petite escapade, qui m'a fait penser aux aventures que je m'imaginais vivre quand j'étais enfant. Vous savez, la découverte d'un château plein d'épreuves et de mystères. Je ne saurais pas trop me prononcer concernant lequel des Descendants je préfère, les quatre ensemble forment un groupe soudé, qu'on affectionne facilement, ils ont tous quelque chose à apporter, et leurs propres qualités. J'étais juste prise un peu au dépourvu en faisant le lien avec le téléfilm, car, dans ce dernier, on a l'impression qu'ils ont un peu rétrogradé. Par exemple, dans le livre, Evie n'est pas autant obsédée par sa beauté physique que dans le DCOM. Elle en a marre de sa mère qui passe son temps à lui dire de se mettre de la crème de jour et est consciente qu'elle vaut plus que ça, même si elle a de gros doutes à un certain moment. Dans le téléfilm, qui se déroule pourtant après, on a l'impression d'avoir une remise à zéro pour tous les personnages, ce qui est embêtant. Ils ont vécu une sacrée aventure entre eux, qui leur a fait prendre conscience qu'ils n'étaient pas leurs parents, qu'ils avaient une autre consistance et valeur, et, dans le téléfilm, ils essayent de tout faire pour rendre leurs parents fiers de leur méchanceté alors qu'ils savent à la fin du roman que ce n'est pas ce qu'ils veulent au fond d'eux ! Voilà, c'est un peu bête du coup. Sinon, le caractère de chacun est bien approfondi dans le livre, cela apporte un joli plus au téléfilm, qui délimite les traits de caractère de nos quatre "héros" mais avec moins de détails. J'aurais aimé qu'on voit le côté petit génie de la matière grise de Carlos dans le téléfilm, car il y est présenté comme un geek assez timide, ce qui correspond au livre, mais on ne découvre à aucun moment sa facette de cerveau de la bande dans le DCOM. Pour les autres personnages, c'est cohérent. Les quatre m'ont beaucoup plu : Jay est amusant, charmant et drôle, j'aime sa complicité avec Mal (même s'ils ne se considèrent pas comme étant des amis, trop fidèles à leur "méchanceté") ; Evie est très gentille, amicale, et intelligente, elle montre que beauté extérieure peut aussi rimer avec beauté intérieure ; Carlos est tout mignon et sympathique ; Mal m'a été assez désagréable au tout début, elle fait très gamine et pas du tout peur avec ses graffitis "Vive le mal", et son caractère de garce qui veut prouver à tout le monde qu'elle est LA plus méchante. Mais au final, c'est elle qui évolue le plus dans l'histoire, car elle se découvre des sentiments, des qualités, et on perçoit sa fragilité, le désir qu'elle a de rendre sa mère fière d'elle, ce qui est compréhensible.

Ce qui m'a le plus surprise, et agréablement, c'est l'écriture. J'ai jugé Melissa de la Cruz bien trop vite car je pensais qu'elle aurait une écriture simpliste, pour les enfants de primaire/pré-ados, et, in fine, son style d'écriture embellit le récit ! Il est fluide, soigné, intelligent, et je suis très heureuse qu'elle ait été choisie pour rédiger cette histoire, cela rehausse la valeur de cet univers. Une écriture différente aurait rendu cela totalement détestable. Là, malgré les failles du scénario original avec cette parodie de bas étage, Melissa a su quand même sauver la mise, et je la respecte pour cela ! Chapeau bas, madame ! J'espère avoir l'occasion prochaine de lire d'autres de ses romans, sincèrement ! En clair, Descendants - Tome 1 a été une lecture mitigée : plus approfondie et intéressante que le DCOM, dont le seul véritable point fort à mes yeux est sa B.O. du tonnerre, difficile cependant de relever véritablement le niveau avec un scénario de base aussi plat et bourré de clichés. Néanmoins, Melissa de la Cruz l'a fait en nous offrant cette préquelle somme toutes surprenante et captivante. Les petits débutants en matière de lecture et les fans de Disney seront séduits ! ★★(★)★★

« Ce ne sont pas de simples histoires, avait-elle expliqué. Ce sont des royaumes ! Des empires ! Ces histoires t'ouvrent de nouveaux horizons que tu ne peux connaitre, puisque tu n'as pas vécu plusieurs vies. Elles valent de l'or. Aucun banquet, même royal, ne peut les égaler. Toi, le roi, tu devrais le savoir ! »
Tags : Fiche Lecture, Descendants ♥, Tome 1 ♥, l'île de l'oubli, Inspiré d'un téléfilm, Disney channel ♥, Disney Channel Original Movie ♥, 2015, préquelle, Jeunesse, Littérature américaine, Fantastique, [g]Disney[/g], contes de fées revisités, pouvoirs magiques, méchants, héros, bien, mal, manichéisme, amitié, aventure, amour, romance, choix, tolérance, différence, acceptation de soi, grandir, maturité, solidarité, entraide, solitude, ranc½ur, défis, dangers, épreuves, soutien, noirceur, légendes, affranchissement, briser les règles, aller au-delà du quand-dira-t-on, crise d'identité, bravoure, gentillesse, humour, Assez bonne lecture
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#Posté le jeudi 20 septembre 2018 07:32

Modifié le samedi 06 juillet 2019 07:46

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges
• TITRE VO : Renegades.
• AUTRICE : Marissa Meyer.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, dystopie, YA.
• THÈMES : Super-héros, pouvoirs surnaturels, univers futuriste, aventure, action, danger, mystères, angoisse, sang, violence, méchants, complots, honorabilité, menaces, rivalité, confrontation, justice, valeurs, apprentissage, maturité, amitié, ambition, pièges, stratégie, secrets, s'endurcir, vengeance, duels, oppression, remise en question, sentiments naissants, suspense, meurtres, guerre...
• PAGES : 603.

Ma chronique du tome 2 : ici.

Audacieux. Courageux. Impartial.
Serez-vous capable de devenir un héros ?

Il y a plus de dix ans, les Renégats, un groupe d'hommes et de femmes détenteurs de pouvoirs surhumains, ont vaincu les super-vilains.
Ils font désormais régner la paix et la justice. Cependant les super-vilains n'ont pas disparu... Parmi eux, Nova, qui continue à lutter contre les Renégats, responsables de la mort de sa famille.
Prête à tout, elle infiltre leur repaire. Mais lorsqu'elle se lie d'amitié avec le fils adoptif des deux principaux Renégats, ses certitudes vacillent...

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges

ஜ MON AVIS : Do you have what it takes ?

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Pocket Jeunesse pour le merveilleux concours Marissa Meyer qu'ils ont organisé. Cela fut une belle consolation, vu que je n'avais pas pu me rendre à Livre Paris pour rencontrer l'une de mes auteurs chouchoutes, alias Queen Marissa. Donc un énorme merci à PKJ, j'ai été comblée par ce lot incroyable qu'est ce fantastique roman et les superbes goodies à son effigie et à celui de la saga d'ores et déjà mythique des Chroniques Lunaires. Juste merci, merci, merci !

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges

J'avais tellement hâte de me jeter sur ce nouveau bébé signé Marissa Meyer. Déjà parce que tous les livres de cette dernière sont des valeurs sûres. Ensuit parce que ce premier tome d'une duologie (tiens, ça, c'est déjà un bon point), in the end trilogie à ce qu'on m'a soufflé dans l'oreillette (c'est bien aussi les trilogies, on fait durer le plaisir, miam), inédite n'est pas issue de la lignée ô combien extraordinaire des réécritures de contes à laquelle notre virtuose Marissa nous a habitués. J'étais impatiente de découvrir si ce roman à la pure sauce sci-fi allait être à la hauteur de l'excellence de Marissa. A quoi cela servait-il de douter ne serait-ce qu'une seule seconde, je vous le demande. La main de maître a pondu une autre pépite. J'ai été SUB-JU-GUÉE par cet univers ultra-futuriste qui a pu naître grâce au soulèvement des Prodiges, des citoyens dotés de super-pouvoirs (j'ai l'impression de parler des Super Nanas là, lol - mais ils sont tout aussi stylés alors...) face à l'injustice des institutions corrompues. Il en a également résulté la scission des dits Prodiges en deux clans bien opposés, qui veulent la même chose mais en ne l'obtenant pas de la même manière.

Mon magnifique exemplaire dédicacé (laissez moi fangirler un peu s'il vous plaît *kiyaaaah* Voilà, c'est bon...) était accompagné de deux badges représentant chacune des teams. Autant vous dire que j'arbore fièrement celui des Renégats ! Certes, leur système de protection de la population a bien des failles, mais ils font véritablement de leur mieux dans une situation qui est bien galère. Et puis eux, au moins, ont un code d'honneur. Entre équipiers, ils ne se font pas des coups de p**** (Ça, c'est dit !) Enfin, on ne compte pas l'équipe de débiles de Freezer ou je ne sais plus quoi. Des brutes épaisses à la méchanceté gratuite et à l'égo surdimensionné, je ne sais pas ce que ça fait chez la crème de la crème que sont les Renégats. Je les renie, sans vergogne. Nah.

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges
Honnêtement, les Renégats ont tout mon respect et ils méritent la vénération qu'on leur octroie, même si cela peut sembler un peu exagéré. L'être humain est connu pour sa décadence, que voulez-vous... Comme je vous le disais, au sein de mes Renégats d'amour, certains de leurs éléments donnent envie de les gifler pour leur stupidité crasse. Heureusement, ils vont bien se faire remettre à leur place, et par ce que j'appelle la classe infinie. Mais ne définissons pas une élite de super-héros badass et carrément déments à partir de quelques mauvaises herbes, car le gang des Prodiges en compte de jolies pépites pour compenser ce manque de désherbant (POH.POH.POH !)

« Sans peur, il n'y a pas de courage. »

A commencer par Adrian, fils adoptif de deux des plus grands renégats de l'Histoire, le Capitaine Chromium et le Gardien de la Peur. Ouais, un couple GAY chez les super-héros, c'est canon ! ♥ Déjà, le pouvoir d'Adrian est juste de la mort qui tue : tout ce qu'il dessine prend vie et marche (pas avec des pattes hein). De quoi se dessiner des armes et des pouvoirs du feu de Dieu tranquille pépère. Son talent va être lié à son grand secret, j'en dis pas plus... Mais surtout, Adrian, c'est un type bourré de charisme, au c½ur d'or, et qui a la véritable âme d'un héros ! Il me fait craquer comme c'est pas permis, je veux un coéquipier comme lui ♥ Avec un Oscar/Smokescreen et une Ruby/Tueuse rouge en accompagnement, please ! Ce trio est juste tellement fun, drôle, dynamique et attachant. La voilà, ma dream team, ma vraie team !

Le seul petit défaut que je pourrais trouver à Adrianounet, c'est qu'il est pas très perspicace concernant son crush... Je sais, je sais, l'amour rend aveugle. Mais quand même pas à ce point. D'ailleurs, il est loin d'être le seul à n'y voir que du feu. Autant Nova est une combattante hors-pair, redoublant d'efforts et de toujours plus d'ingéniosité, comme j'en ai peu vues, la fille est sincèrement juste WAW (on comprend aisément qu'Adrian-chou en soit complètement gaga). Mais alors, niveau agent double/infiltré, elle craint. Il y a un moment où elle se retrouve face à un détenu des Renégats qui est un de ses collègues anarchistes, qui a été incarcéré avant l'infiltration de Nova au sein du repaire renégat donc il n'est pas du tout au courant du plan le mec, et j'en ai éclaté de rire tellement Nova était grillée au niveau de sa couverture à ce moment-là. Et puis franchement, Nova chérie, tu es une petite novice (diantrement impressionnante, je te le concède) et tu poses déjà beaucoup trop de questions. Ton indiscrétion flagrante aurait dû te perdre dès le départ, et pourtant non. C'est sûrement le seul point négatif que j'ai à soulever concernant ce roman.

Cependant, même si elle fait une bien piètre espionne (apparemment, faut croire que non, vu qu'elle est toujours chez les Renégats), Nova n'en reste pas moins un personnage intéressant. Si son opinion envers les Renégats est assez peu amène au début du récit, le fait de se retrouver dans leurs chaussures une fois au sein de leur Q.G. va lui permettre de se rendre compte de leurs responsabilités, de voir les choses sous un autre angle. Nova a la lucidité d'esprit et l'intelligence de se remettre en question, sans pour autant approuver tout ce que les Renégats font. Par exemple, fragiliser les citoyens lambda en les rendant dépendants des héros et en les empêchant d'accomplir des actes héroïques du quotidien, d'aider la société à leur échelle. Bref, cette fille en a à revendre quand il s'agit d'améliorer la vie en communauté et rendre cela mieux pour tout le monde, avec chacun faisant des efforts et un geste considérable pour contribuer au bien être de la ville. Au fond, je pense que Nova a subi un bourrage de crâne de la part des Anarchistes depuis l'enfance et qu'elle reste avec eux plus sous l'effet de la menace d'un être en particulier qu'autre chose... Mais chuuuut ! En tout cas, j'ai adoré les liens que Nova tisse avec d'autres Renégats, que ce soit avec Adrian, qui la rend toute chose mais jamais elle n'avouera, non, non (c'est beaucoup trop meeeugnon), Oscar et Ruby, qui sont comme les meilleurs amis qu'elle n'a jamais eus (ça non plus, elle ne l'avouera pas, même sous la torture) ; ou encore avec Max, le petit frère adoptif phénoménal d'Adrian. Alors, ce gamin a un pouvoir colossal. Je pense que tout l'enjeu du second tome (qui ne sera pas le dernier comme je le pensais lorsque j'écrivais cette chronique, donc) reposera sur lui, et ça va grave envoyer du pâté, croyez en mon intuition. En même temps, ce gamin beaucoup trop choupinours me fait tellement de peine. Disons que, dans ce monde-là, certains parents n'acceptent pas la singularité exceptionnelle de leur progéniture, qu'ils voient comme étant monstrueuse. Je vous laisse imaginer comment ces véritables monstres s'en débarrassent. Ça me donne envie de vomir rien que d'y penser... Bref, c½ur sur Max ! P'tit bichoooon ! ♥

Au fond, Nova aussi a vécu une enfance traumatisante, d'une noirceur et d'une violence qu'aucun enfant ne devrait affronter. Forcément, elle s'est raccrochée comme à une bouée de sauvetage à la seule famille que la vie lui offrait alors : les Anarchistes. Si Honey m'a bien fait rire avec son attitude drama queen/queen Bee et si Winston m'a attendrie, quand bien même il soit une version creepy et dark du Chapelier Fou croisé avec un clown et Stromboli, Cyanide (je ne sais même plus si cela est son véritable nom de méchant) m'a fait ressentir pour lui une indifférence méprisante, tandis que Phobie a une aura de mystère sacrément flippante pour le coup et qu'Irene Thompson/Detonator est une psychopathe antipathique. Quelle team de choc : pas du tout fiables et aux stratagèmes complètement barges et foireux. Nova va l'apprendre à ses dépens...

« - Il est quoi, deux fois plus grand que toi ? fit observer Oscar. Et il doit peser trois fois plus lourd.
- Il n'est pas si impressionnant que ça, protesta Nova.
Oscar haussa les épaules.
- Oh moi je dis ça...Tu sais, je me demande si tu as bien choisi ton pseudo. " Insomnie", ça sonne trop neutre. Je vote pour le remplacer par "Velociraptor".
Ruby rit.
- Relativement petite, mais étonnamment féroce ?
- Exactement. Tout le monde est pour ? »

Quant à la fin de ce premier tome, autant vous dire que ce dénouement ne m'était jamais venu à l'esprit. I'M SHOOK GUYS, j'en suis tombée tout droit sur mes petites fesses. Quel cliffhanger de malade, c'est d'une cruauté absolue. Je suis censée attendre le tome deux comment moi ?!!!!

Nanette ♥

« La possibilité du mal était partout, et qu'un plus grand nombre de citoyens choisisse le bien, l'héroïsme était la seule manière de le combattre.
Pas la paresse. Pas l'apathie. Pas l'indifférence. »

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges

COUP DE FOUDRE DE LA FORCE DE CELUI DE THUNDERHEAD ϟ
Même Tsunami ne saurait éteindre mon amour ardent pour ce roman.

✓ - Pari réussi pour Marissa Meyer de nous immerger dans un univers entièrement de sci-fi. L'UNIVERS, BORDEL. Je suis fan ♥ I want to be a Renegade so badly !!
- Marissa Meyer, les gens. Ai-je besoin de me justifier ?


✗Nova, ma fifille, tu ne vaux pas un sou en tant qu'espionne. Je ne sais pas comment ils font pour ne pas te griller. Quoique... Si cela se produisait, il n'y aurait pas d'intrigue, suis-je bête !

« - Je dénombre aussi dix caméras de sécurité, deux extincteurs et cinq distributeurs, continua Nova, dont l'un ne propose que des sucreries, ce qui m'amène à m'interroger sur votre rapport à la diététique.
- Un point pour elle ! rugit Oscar. Attends d'avoir vu la cafétéria. On a un bar entier de macaronis au fromage !
Danna sourit. »
Tags : Fiche Lecture, pocket jeunesse, le gang des prodiges, Marissa Meyer ♥, 2018, Science-fiction, dystopie, YA, Super-héros, pouvoirs surnaturels, univers futuriste, aventure, action, danger, mystères, angoisse, sang, violence, méchants, complots, honorabilité, menaces, rivalité, confrontation, justice, valeurs, apprentissage, maturité, amitié, ambition, pièges, stratégie, secrets, s'endurcir, vengeance, duels, oppression, remise en question, sentiments naissants, suspense, meurtres, guerre, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 30 avril 2018 11:36

Modifié le mercredi 01 avril 2020 05:43

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