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FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T5 : Les Traîtres de la cour
• TITRE V.O. : Spellslinger, book 5: Queenslayer.
• AUTEUR : Sébastien de Castell.
• ANNÉE : 2019 (CANADA, USA) ; 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 4 : ici.

Kelen, le mage sans pouvoir, a commis un acte impardonnable. Il sera pendu haut et court... à moins qu'il parvienne à obtenir la grâce de la Reine de Darome. Mais le palais est un guépier où les alliés d'hier sont les ennemis de demain : pour sauver leur peau, Kelen et le féroce Chacureuil Rakis n'auront pas droit à l'erreur.

Complots machiavéliques, pouvoirs explosifs et dangereuses rencontres: un héros qui détonne au c½ur d'une grande fresque pleine d'humour et d'action.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la suite de saga que j'attendais sans doute le plus impatiemment cette année, j'ai nommé le tome cinq de L'Anti-Magicien, Les Traîtres de la cour, par Sebastien de Castell. Je remercie du fond du coeur les éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir fait parvenir ce cinquième opus en service de presse tout comme ses prédécesseurs. Depuis le tout début, cette série livresque a été une véritable révélation pour moi et je me surprends à chaque parution d'un nouveau tome à aimer ce dernier presque plus que le précédent, Les Traîtres de la cour ne faisant assurément pas exception à la règle.

Comme toujours avec un tome de L'Anti-Magicien, l'on a droit à une intrigue avec une entrée en matière tout bonnement tonitruante et une conclusion du même acabit. Entre les deux : une série de rebondissements chocs et de vérités éclatant au grand jour qui ont de quoi vous laisser sonnés. Une fois n'est pas coutume, Sebastian de Castell est parvenu à m'emporter dans son univers qui ne ressemble à aucun autre et à me faire vivre comme si j'y étais un récit des plus palpitants et sombres, le tout sans se dépareiller de son humour si caractéristique qui ne manque jamais de faire mouche (avec moi en tout cas).

En clair, j'ai retrouvé avec ce volume cinq tant espéré tous les ingrédients qui font de cette saga littéraire un authentique petit bijou à mes yeux. Pour autant, la partie n'était pas forcément gagnée d'avance : en effet, pendant un bon tiers, pour ne pas dire la moitié du récit, un sentiment désagréable me troublait sans que j'en puisse expliquer la raison. Puis j'ai réalisé "ce qui n'allait pas" (je mets cela entre guillemets car ce n'est pas un tort en réalité) : l'intrigue avait considérablement gagné en noirceur, en cynique avec ce cinquième opus ; cela se ressentait même jusque dans l'écriture et surtout dans les dialogues, beaucoup plus "clash". Le monde de l'Anti-Magicien n'était déjà pas un royaume de Bisounours à la base mais jusqu'à présent, il s'en dégageait toujours une certaine légèreté qui permettait de relâcher la pression ambiante. Là, malgré l'humour toujours omniprésent, la tension continuait à monter crescendo, sans nous accorder véritablement de répit, jusqu'à l'explosion finale qui m'a purement et simplement soufflée. Jusqu'alors, je parvenais toujours à m'émerveiller des aventures et exploits de Kelen, aussi dangereux soit-il, à trouver une certaine part de magie et de pureté dans cet univers essentiellement corrompu et au bord de l'implosion. Dans Les Traîtres de la cour, l'on sent que la fin d'une grande épopée est proche, que l'heure des révélations va bientôt sonner et que celles-ci ne vont probablement pas nous plaire. S'ajoute à cela que la Darome, contrée inspectée à la loupe dans ce récit, est sans conteste le royaume le plus hypocrite et froid de tout cet univers à mes yeux, et vous comprendrez aisément le sentiment de malaise et de suffocation que j'ai éprouvé pendant une bonne partie du récit. Sebastien de Castell nous prouve avec cet avant-dernier tome qui a déjà un déchirant goût d'adieu qu'il n'est pas là pour plaisanter et nous en mettre plein les mirettes mais au contraire pour aller jusqu'au bout de son histoire ayant pour coeur battant à 100/h une certaine ombre au noir dont la soit-disant propension à la cruauté et au mal n'a certainement rien à envier à la nature démoniaque et effarante de bien des actions perpertrées par les protagonistes principaux comme secondaires de cette remarquable fresque de fantasy.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette chronique sans vous parler du plus grand bouleversement que m'a procuré ce cinquième tome, à savoir l'évolution que connaît mon petit chouchou Kelen, au passage plus si petit que ça. Le tout jeune Jan'Tep de 15 ans avide d'amour et de reconnaissance de la part de sa famille comme de son peuple que je rencontrais dans le premier tome a effectivement laissé sa place à un jeune adulte de 18 ans beaucoup moins naïf et innocent, qui possède désormais un état d'âme d'homme, une maturité d'homme et qui nourrit aussi des désirs d'homme mûr (suivez mon regard, humhum). Cette constatation a été dure à encaisser car je voyais auparavant Kelen comme un petit frère, un petit garçon qu'il était de mon devoir de protéger de toutes mes forces. Il m'est maintenant impossible de porter un regard aussi candide, quasi maternel et attendri sur ce bout d'homme qui s'est sacrément endurci sans pour autant perdre ce qui fait qu'il est lui, cet anti-magicien à l'intelligence folle et au sarcasme ravageur dont je suis tombée éperdûment amoureuse dans ce cinquième tome. Au fond, j'avais toujours considéré Kelen comme un fictional crush potentiel malgré le fait que je ressentais à chaque fois le besoin irrépressible de le serrer dans mes bras comme je l'aurais fait d'un de mes petits-cousins ou d'un enfant apeuré et en cruel manque d'affection et de soutien dès qu'il se retrouvait déçu/en danger de mort/enragé/déséspéré, autrement dit à presque chaque page qui se tournait. Aujourd'hui, je peux affirmer haut et fort que Kelen fait partie de ce box tout ce qu'il y a de plus V.I.P. de mon petit coeur et je l'assume pleinement, même si je sens que je vais regretter cette décision avec le tome six qui s'annonce des plus mouvementés et déchirants...

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans la lecture de L'Anti-Magicien si ce n'est pas déjà fait. Au programme : de l'action, des combats à couper le souffle, un suspens insoutenable, des personnages complexes et captivants à suivre, une relation désarmante d'amour/haine à la magie, un humour aux petits oignons et des morceaux indénombrables de votre coeur qui s'éparpilleront le long du chemin jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, foi de Nanette. Alors, vous vous sentez d'attaque ? COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, L'Anti-Magicien, Tome 5, Les Traîtres de la couronne, hexalogie, Sébastien de Castell, Littérature américaine, Fantasy, Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, combativité, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement, Coup de foudre ♥, Les Traîtres de la cour
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#Posté le jeudi 06 août 2020 12:51

Modifié le mardi 01 septembre 2020 04:58

FICHE FILM : Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi

FICHE FILM : Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi
ADAPTATION DE ROMAN | 2003 | RÉALISÉ PAR PETER JACKSON | FANTASY, QUÊTE, AVENTURE, ACTION, GUERRE, AFFRONTEMENT FINAL, BIEN, MAL, COURAGE, DESTINÉE, AMITIÉ, CRÉATURES FANTASTIQUES, ESPOIR, ROYAUME, AMOUR | AVEC ELIJAH WOOD, VIGGO MORTENSEN, SEAN ASTIN, IAN MCKELLEN, ORLANDO BLOOM,...

Les armées de Sauron ont attaqué Minas Tirith, la capitale de Gondor. Jamais ce royaume autrefois puissant n'a eu autant besoin de son roi. Mais Aragorn trouvera-t-il en lui la volonté d'accomplir sa destinée ?
Tandis que Gandalf s'efforce de soutenir les forces brisées de Gondor, Théoden exhorte les guerriers de Rohan à se joindre au combat. Mais malgré leur courage et leur loyauté, les forces des Hommes ne sont pas de taille à lutter contre les innombrables légions d'ennemis qui s'abattent sur le royaume...
Chaque victoire se paye d'immenses sacrifices. Malgré ses pertes, la Communauté se jette dans la bataille pour la vie, ses membres faisant tout pour détourner l'attention de Sauron afin de donner à Frodon une chance d'accomplir sa quête.
Voyageant à travers les terres ennemies, ce dernier doit se reposer sur Sam et Gollum, tandis que l'Anneau continue de le tenter...

ஜ MON AVIS : Chronique rédigée en 2014. /!\ Attentions, spoilers /!\

Quel film, mais quel film ! Je reconnais que le premier, La Communauté de l'Anneau, reste mon petit chouchou sempiternel, mais en revoyant ce troisième et ultime volet, je me suis rendue compte à quel point ce dernier m'avait touché en plein c½ur et constituait à mon sens une fin magistrale (et encore, le mot est faible) à cette saga que je chéris tout particulièrement.

Comme dans Les Deux Tours, on jongle essentiellement entre les passages où l'on suit Frodon, Sam et Gollum et ceux mettant en scène le reste de la Communauté avec les Rohirims, mais on sent bien que tout est devenu plus intense, que l'Anneau pèse tellement sur la conscience et la volonté de notre Hobbit qu'il en est devenu un fardeau insoutenable. D'ailleurs, je me rappelle avoir porté ce fameux précieux tous les jours pendant un temps certain. La folie de l'Anneau unique avait dû s'emparer de moi à ce moment-là !

Je réalise en écrivant ces lignes que je n'arrive tout simplement pas à trouver les mots justes pour décrire que ce que j'ai ressenti devant ma télévision en regardant ce film, ce petit bijou, donc je vais faire on ne peut plus simple : j'ai été submergée par des émotions si fortes, tellement puissantes, comme la peur, l'angoisse, la tristesse extrême, l'effroi, le désespoir en visionnant ce pur chef d'½uvre ; rien ne m'avait préparée pour cette tourmente juste à couper le souffle ! Je ne vais pas vous mentir : j'avais l'impression que j'allais éclater en larmes à chaque instant tant j'étais purement et simplement subjuguée, complètement absorbée, par ce qui se déroulait sous mes yeux ahuris. Je me sentais véritablement appartenir à la Terre du Milieu. J'en viens à sérieusement me demander si Lord of the Rings n'est pas ma saga préférée de tous les temps, cinématographiquement parlant à tout le moins. Mon c½ur balance encore entre cette dernière, Harry Potter, Star Wars et The Chronicles of Narnia mais au fond, aucune des autres séries que je viens de citer ne m'a fait battre le c½ur aussi fort que Le Seigneur des Anneaux. Bon, il ne faut pas exagérer non plus, Narnia et LOTR continuent à se faire la guerre pour obtenir la première place dans mon petit c½ur d'artichaut, c'est sacrément serré entre deux ! Ne me forcez pas à choisir, c'est juste impossible à faire pour moi (quoique...).

Bien sûr, dois-je vous dire que le visuel est magnifique, que la musique est juste une pure merveille pour les oreilles, que tout y est : action, rebondissements, éléments fantastiques, histoire démentielle, personnages de légende, révélations chocs... Eh bien, in fine, je vous l'ai dit et ce n'est pas plus mal de clamer de nouveau l'évidence la plus flagrante !

Concernant ma scène favorite du film, cela restera celle où Aragorn se rend avec Legolas et Gimli sous la montagne. Je trouve ça tellement BADASS d'aller chercher les morts avec l'épée d'Isildur pour constituer une armée capable de défaire les rangs de Sauron. Tant de sexy attitude en mon Aragorn d'amour qui était assurément né pour être roi, vous ne pensez pas ? Bon OK, je le reconnais, je FANGIRL puissance 200% là. Je l'avoue, c'est grave à ce niveau-là mais cela ne m'empêche pas de l'assumer fièrement !

Quant à la scène de fin, celle où ils se retrouvent tous autour du lit occupé par Frodon m'a littéralement achevée. Comment pouvais-je ne pas craquer ? Cette amitié, cet amour inconditionnel entre l'ensemble des membres de la Communauté de l'Anneau (R.I.P. Boromir, on ne t'oublie pas), c'est juste indescriptible. Personnellement, je n'ai pas pu retenir de petites perles de joie devant cette scène, elle est tout bonnement parfaite de bout en bout, impossible de ne pas fondre comme neige au soleil en la regardant. Et c'est justement cette scène plus que n'importe quelle autre qui m'a confortée dans ma conviction que Le Seigneur des Anneaux, c'est la vie ; il s'agit d'une ½uvre créative, littéraire et cinématographique d'exception. Ça se mange sans fin quoi, pour résumer fort grossièrement à la façon d'une humaine tout ce qu'il y a de plus ordinaire amoureuse d'un univers et de protagonistes quant à eux indéniablement extraordinaires...

Et après avoir revu à maintes reprises les trois films constituant le Seigneur des Anneaux, je n'ai qu'une envie : revoir les The Hobbit (UPDATE : cela a été fait depuis l'écriture de cette mini-chronique et ce avec un plaisir non dissimulable) et relire tous les tomes pour me délecter encore un peu de la compagnie si agréable et tonitruante de mes quatre Hobbits favoris et revivre entre autres les aventures de Frodon Sacquet et de Sam le Brave sur le chemin du Mordor, sans oublier de faire un crochet par chez Tom Bombadil (l'un des grands effacés des films !) au début de cette formidable épopée. Qui serait partant ? Un challenge livresque du Seigneur des Anneaux serait-il une bonne idée ? Je prends tous les avis ! Ah oui, et j'oubliais : en conclusion, vous n'avez absolument pas d'excuses à mes yeux pour ne pas regarder ce film (et même la trilogie dans son ensemble), j'espère que vous l'avez bien compris ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥

« Des cendres, le feu sera ranimé.
De l'ombre, la lumière jaillira.
Reforgée sera la lame qui a été brisée.
Le sans couronne sera a nouveau roi. »

FICHE FILM : Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi
Tags : Fiche film, Le Seigneur des Anneaux: Le Retour du Roi, Peter Jackson, 2003, adaptation de roman, Fantasy, Quête, aventure, action, guerre, affrontement final, bien, mal, courage, destinée, amitié, créatures fantastiques, espoir, royaume, amour, Elijah Wood, Viggo Mortensen ♥, Sean Astin, Ian McKellen, Orlando Bloom, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 25 décembre 2019 18:06

Modifié le samedi 28 décembre 2019 10:30

FICHE LECTURE : Le Cycle d'Avalon - T1 : Les Dames du lac

FICHE LECTURE : Le Cycle d'Avalon - T1 : Les Dames du lac
• TITRE V.O. : The mists of Avalon: Mistress of magic.
• AUTRICE : Marion Zimmer Bradley.
• ANNÉE : 1983 (USA) ; 1986 (FRANCE).
• GENRE(S) : Fantasy.
• THÈMES : Légende arthurienne - Réécriture - Mythologie - Magie - Femmes - Fées - Paganisme - Chrétienté - Religion - Conflits - Amour - Aventure - Sorcellerie - Destinée - Druidisme - Épopée - Nature - Noirceur - Royaume - Dynastie...
• PAGES : 442.

La légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde n'avait, depuis longtemps, inspiré un roman d'une telle envergure, d'un pareil souffle. Merlin l'Enchanteur, Arthur et son invincible épée, Lancelot du Lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents mais ce sont ici les femmes qui tiennent les premiers rôles : Viviane, la Dame du Lac, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d'Arthur, son épouse Guenièvre, Morgane la fée, s½ur et amante du grand roi... Cette épopée envoûtante relate la lutte sans merci de deux mondes inconciliables, celui des druides et des anciennes croyances défendant désespérément un paradis perdu et celui de la nouvelle religion chrétienne supplantant peu à peu rites et mystères enracinés au c½ur de la Grande-Bretagne avant qu'elle ne devienne l'Angleterre.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique consacrée au tout premier tome du Cycle d'Avalon, j'ai nommé Les Dames du lac, que l'on doit à l'immense autrice américaine Marion Zimmer Bradley. Cette dernière étant en effet indéniablement l'un des plus grands noms de la littérature entre autres fantasy, il me tardait ainsi de découvrir ce qui est probablement son oeuvre la plus connue et estimée maintes et maintes fois encensée entre autres par l'une de mes booktubeuses préférées, à savoir Margaud Liseuse. Et force est de constater que toutes ces louanges étaient amplement méritées !

Très sincèrement, j'ai vécu une expérience de lecture incomparable à aucune autre grâce aux Dames du lac. Le fait que les légendes et récits d'antan et plus particulièrement tout ce qui tourne autour du royaume de Camelot me fascinent depuis fort longtemps a indubitablement pesé dans la balance, bien entendu, mais je pense néanmoins que ce livre a son propre pouvoir magique qui pourrait opérer sur n'importe qui exprimant un tant soit peu la volonté de se laisser embarquer dans cet univers aussi riche, majestueux et intemporel. Pour ma part, à peine les pages de ma très vieille et merveilleuse édition survivante des années 80 avaient-elles commencé à se succéder l'une l'autre que j'avais déjà voyagé vers la contrée du futur roi Arthur, immergée corps et âme que j'étais alors dans ce monde de légende au sein duquel l'Angleterre s'appelait encore Albion et où le christianisme n'avait pas encore supplanté les autres croyances existantes.

Par ailleurs, cette opposition constante et omniprésente, extrêmement marquée et soulignée, entre la religion du Christ et le paganisme des anciens peuples aurait pu profondément m'irriter au vu de ma propre foi en mon Seigneur et Dieu mais il n'en fut rien. En réalité, Marion Zimmer Bradley ne porte aucun jugement et ne fait que dépeindre ce qui s'est produit il y a de cela des millénaires, à l'orée de l'humanité telle que nous la connaissons et, malgré le fossé temporel colossal qui s'est creusé entre ces civilisations et celle de notre monde actuel, son discours, même appliqué à un univers (totalement ou presque) fictif, n'aurait pas plus être plus pertinent, criant de vérité et triste à pleurer que de nos jours.

Je vous le dis : la plume de Marion Zimmer Bradley, bien que très traditionnelle et donc généralement peu ragoûtante pour des individus issus de notre génération n'étant point habitués à ce type d'écriture et de lecture de façon globale (et je suis la première à le reconnaître et à le déplorer), vaut largement le détour car ses idées, elles, sont tout ce qu'il y a de plus contemporaines et brillantes, faisant ici la part belle à des femmes fortes, tourmentées, passionnées, vibrantes d'émotions et d'espoir (mention spéciale à la fée Morgane qui m'a tout bonnement époustouflée) ; à la beauté brute, sauvage, lumineuse et authentique de Mère Nature et à l'importance fondamentale du lien que nous entretenons avec celle-ci et qui se détériore un peu plus à chaque seconde qui passe. Et puis, je vous le déclare en toute franchise, la forme est, dans le cas présent, aussi précieuse et travaillée que le fond. Marion Zimmer Bradley est peut-être une romancière "à l'ancienne" mais c'est bien là ce qui fait tout le charme unique en son genre de sa voix minutieuse, poétique, emplie de sagesse, de vigueur et d'une ampleur sans commune mesure.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager de tout mon c½ur à vous laisser transporter entre les pages cornées, abîmées par le temps et les mains fébriles d'un nombre sûrement incalculable de lecteurs éparpillés dans le monde entier des Dames du lac. De mon côté, je suis fort aise de m'être enfin décidée à me procurer ce roman et à m'y plonger sans résistance. Ce livre aura purement et simplement réussi à me captiver de bout en bout, à faire battre mon c½ur assurément plus fort, à me faire craindre pour la vie et surtout le feu sacré de ses protagonistes résolument entrés dans la légende et à m'envelopper dans une atmosphère faite de dangers, de sueur, de sang et d'une sorte de fantasmagorie féerique pour le dire ainsi juste indescriptible. J'avais déjà eu l'occasion de découvrir un autre titre de l'autrice auparavant, bien trop sous-côté et relayé aux oubliettes à mon sens, La princesse de la nuit, qui m'avait diablement exaltée et avec Les Dames du lac, j'ai été d'autant plus comblée et ravie par le délicieux et trépidant moment de lecture que j'ai passé ! Rien que de songer à la grandiose et extraordinaire aventure complètement folle qui m'attend avec les autres tomes qui constituent le génial Cycle d'Avalon, j'en frémis d'avance d'une excitation non contenue... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Le Cycle d'Avalon, Les Dames du lac, Marion Zimmer Bradley, 1983, 1986, Littérature américaine, Fantasy, Légende Arthurienne, réécriture, mythologie, magie, femmes, fées, paganisme, chrétienté, religion, conflits, Amour ♥., aventure, sorcellerie, destinée, druidisme, épopée, nature, noirceur, royaume, dynastie, Excellente lecture !
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#Posté le lundi 23 décembre 2019 15:09

Modifié le lundi 23 décembre 2019 16:12

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2

FICHE LECTURE : Marquer les ombres - T2
• TITRE V.O. : Carve the mark, book 2: The Fates Divide.
• AUTRICE : Veronica Roth.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique, fantasy, science-fiction, YA, dystopie.
• THÈMES : Pouvoir - Tyrannie - Rébellion - Insurrection - Galaxie - Espace - Lutte - Survie - Courage - Amour - Désarroi - Combativité - Violence - Affrontement - Politique - Destinée - Acceptation de soi - Entraide - Solidarité - Générosité - Force physique et mentale - Psychologie - Manipulation - Mystère - Suspens - Guerre - Oracle - Famille - Communauté - Crise d'identité - Secret - Révélation - Bouleversement...
• PAGES : 464.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Elle tuerait pour lui.
Il mourrait pour elle.

Plus que jamais, les vies de Cyra Noavek et Akos Kereseth sont étroitement liées. Mais leurs peuples sont ennemis, leur planète est à feu et à sang, et les oracles ont prédit qu'Akos mourrait au service de la famille Noavek.
Cyra et Akos se lancent dans une tentative désespérée de mettre fin à la guerre. Quitte, pour Cyra, à tuer sa famille. Quitte, pour Akos, à donner sa vie. Ils vont découvrir à quel point leurs destins déterminent leurs vies, d'une manière qu'ils ne soupçonnaient pas .

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais avec une impatience folle, à savoir l'opus final de la duologie Marquer les ombres de l'autrice américaine Veronica Roth, avant tout connue pour sa trilogie Divergente qui, je dois vous l'avouer, m'avait laissée plutôt mi-figue mi-raisin (le fait que j'ai été spoilée au sujet dénouement de l'ensemble de la saga à la sortie VF du troisième et dernier tome a joué pour beaucoup). En revanche, Marquer les ombres est une série qui m'a totalement conquise et je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce merveilleux envoi !

Cependant, ne vous y trompez pas : les deux romans qui constituent Marquer les ombres laissent sur quiconque les lit une marque indélébile comme le suggère le titre VO de la série, Carve the mark ou littéralement "graver la marque" en français. En effet, la violence et la profonde noirceur de cette série vous entaille tel un couteau que l'on voudrait vous planter en plein c½ur. Et au bout du compte, le second tome de cette saga indéniablement poignante et palpitante, sanguinolente aussi et d'une brutalité sans pareille, finit par atteindre sa cible. Pour ma part, j'en garderai la cicatrice béante à tout jamais.

Néanmoins, malgré la souffrance déchirante, la plupart du temps insoutenable, que l'on éprouve tout au long de ce tome deux, impossible de se détacher de ce récit qui nous emporte telle la plus déchaînée des tempêtes. A de nombreuses reprises, j'ai ressenti le besoin de reposer mon livre afin d'assimiler les horreurs que je venais d'apprendre ou de penser, de voir sous mes propres yeux de lectrice innocente, et pourtant je ne l'ai pas fait car il fallait que je sache ce qui allait advenir de mes personnages bien-aimés, si leur plan pour ainsi dire suicidaire allait réussir. IL LE FALLAIT A TOUT PRIX.

D'ailleurs, en parlant des protagonistes de cette remarquable histoire, quel plaisir incommensurable j'ai eu à les retrouver - et ce en faisant fi des circonstances désastreuses avec lesquelles ils doivent composer. En écrivant cela, je pense notamment à mes Akos et Cyra d'amour qui, une fois encore, doivent affronter les épreuves les plus abominables que l'on puisse s'imaginer et qui pourtant s'en sortent avec un aplomb et une détermination, un espoir contagieux qui forcent l'admiration. Je les aime et les estime d'autant plus que dans ce tome, une révélation fracassante est faite à leur propos. Et, si l'on pouvait certes s'y attendre, j'en suis pour ma part tout de même restée sur mon séant et je leur dis CHAPEAU d'avoir su affronter ce cataclysme comme ils l'ont fait. Vous l'aurez compris, l'attachement et l'affection que j'éprouve à leur égard se passe résolument de mots.

Toutefois, je pense que le personnage qui m'a le plus surpris et saisi dans ce second tome, c'est indubitablement Cisi, ou la petite s½ur de mon Akos chéri (qui appartient à ma Cyra adorée, donc pas touche ! - oui, c'est plus à moi-même que je dis ça, humhum...). Personnellement, je ne comprends pas pourquoi cette protagoniste féminine qui connaît dans ce livre-ci une si spectaculaire évolution est autant honnie. En réalité, je le conçois mais je ne suis néanmoins pas du tout d'accord avec l'opinion générale la concernant. A mes yeux, Cisi est une fille et une s½ur d'exception, ainsi qu'une compagne attentionnée, extrêmement forte et profondément inspirante. Elle doit certes composer avec un don-flux qui se révèle généralement être une malédiction ou un puissant avantage en fonction de la manière dont elle décide de l'utiliser mais de mon côté, je perçois sa façon d'employer toute la noirceur dont elle recèle comme un véritable tour de force. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne point vous gâcher l'époustouflante surprise que ce personnage que j'ai pour ainsi dire totalement redécouvert ici vous réserve, mais je crois que le message est décidément passé : j'ai décidé d'aller à contre-courant de la majorité des avis en soutenant cet épatant petit bout de femme qu'est Cisi à 200% ! Et je vous mets au défi de parvenir à me faire retourner ma veste à son propos (vous n'y arriverez pas, c'est un fait avéré) !

Last but not least, il était selon moi essentiel, fondamental, bref, tous les adjectifs de cet acabit, que je vous parle de la nouvelle planète que ce livre nous fait découvrir, j'ai nommé Ogra qui, au passage, porte diantrement bien son nom. En effet, l'écosystème de cette dernière mène la vie dure aux êtres humains qui la peuple. Autant vous dire que, pour habiter Ogra, vous vous devez d'être extrêmement résistant et prêt à affronter tous les dangers que la vie peut vous mettre sur votre chemin. Personnellement, je suis restée admirative face à la persévérance des Ograns au sein d'un tel environnement alors qu'on aurait juste envie de prendre ses jambes à son cou et de se choisir un lieu de vie nettement plus agréable et sain dès qu'on pose le pied sur cette planète dont le maître mot est "auto-destruction". J'y ai vu là une très intelligente et pertinente double métaphore réalisée par l'autrice : selon moi, Ogra serait effectivement l'expression imagée et descriptive d'une Nature qui reprend ses droits après avoir été tant de fois exploitée et bafouée, à l'instar de notre Terre dont tous les éléments se déchaînent plus que jamais, au point d'en devenir toxique pour l'Homme (cette vision et anticipation des choses m'a beaucoup rappelée le film d'animation Nausicäa qui est un petit chef d'oeuvre de science-fiction pouvant devenir réalité à mon sens). D'autre part, Ogra est également l'incarnation de notre Humanité dans toute sa complexité, dans ce qu'elle est capable de pire comme de meilleur comme les Ograns nous le prouvent à maintes reprises au cours de l'intrigue. En clair, cette planète et surtout sa communauté m'a à proprement parler charmée, même si je n'y retournai probablement jamais. Pas de mon propre gré en tout cas.

Pour conclure, il est temps désormais pour moi de dire « Adieu » pour de bon à cette expérience de lecture tout bonnement unique et mémorable que fut de mon côté Marquer les ombres. Je ne vous le cacherai pas, j'ai longtemps repoussé l'écriture de cette chronique afin de ne pas mettre le point final à la relation très particulière et d'une sincérité qui ne se questionne nullement que j'entretiens avec cette duologie. Cela n'empêche pas qu'il fallait bien que ce jour arrive à un moment donné, et le voilà. Malgré ma tristesse de prendre congé d'une saga tant aimée et encensée, je ne me rappellerai que des bons souvenirs, c'est une certitude, et en tapant ces mots sur mon clavier, je pense notamment au dénouement épique, gravé dans le marbre, tout ce qu'il y a de plus ingénieux et vibrant d'émotions d'une intensité rare de l'ensemble de cette duologie qui aura su tenir ses promesses jusqu'au bout. J'ai énormément aimé ce soupçon de mystère que l'autrice est parvenue à distiller jusqu'au bout, qui nous laisse à penser qu'une suite aurait peut-être pu être possible alors que la boucle est définitivement bouclée. Cet alanguissement mêlé à un sentiment d'authentique satiété relève à mon sens du pur génie. J'en reste donc à ce que j'avais affirmé dans ma chronique du premier tome, à savoir que je préfère nettement Marquer les ombres à la fameuse Divergente, qui avait, et ce n'est là que mon humble opinion, perdu en qualité au fil des tomes. Ce sera mon dernier mot, Jean-Pierre. Il n'y a tout simplement rien à ajouter. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« Un c½ur aimant était un cadeau précieux, qu'il soit offert avec plaisir ou avec réticence, et j'étais bien décidée à ne plus jamais prendre cela à la légère. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Marquer les ombres, Tome 2 ♥, Duologie, Veronica Roth, 2017, 2018, Littérature américaine, fantastique, fantasy, science-fiction, Young Adult, dystopie, pouvoir, tyrannie, rébellion, insurrection, galaxie, espace, lutte, survie, courage, amour, désarroi, combativité, violence, affrontement, politique, destinée, acceptation de soi, entraide, solidarité, générosité, force physique et mentale, psychologie, manipulation, mystère, suspens, guerre, oracle, famille, communauté, crise d'identité, secret, révélation, bouleversement, éditions Nathan, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 08 octobre 2019 04:13

Modifié le vendredi 18 octobre 2019 02:44

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T4 : L'Abbaye d'ébène

FICHE LECTURE : L'Anti-Magicien - T4 : L'Abbaye d’ébène

• TITRE V.O. : Spellslinger, book 4 : Soulbinder.
• AUTEUR : Sébastien de Castell.
• ANNÉE : 2018 (CANADA, USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, érudition, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement...
• PAGES : 480.

Ma chronique du tome 1 : ici.
Ma chronique du tome 2 : ici.
Ma chronique du tome 3 : ici.
Ma chronique du tome 5 : ici.

Personne n'a jamais trouvé la mystérieuse Abbaye d'ébène. Cela n'empêche pas Kelen de partir à sa recherche. Son espoir : y trouver un remède contre le mal qui le ronge. En chemin, son complice, l'infernal Rakis, tombe dans une embuscade. Désormais seul, Kelen pourra-t-il sauver celui qui est devenu son meilleur ami... sans l'aide de Furia, la vagabonde, à qui il a tourné le dos ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de L'Abbaye d'ébène ou un tome quatre que j'étais absolument surexcitée de découvrir. Je remercie du fond du c½ur les éditions Gallimard Jeunesse pour cette magnifique surprise qu'ils m'ont faite là ainsi que pour leur remarquable travail éditorial, que ce soit avec cette extraordinaire saga qu'est L'Anti-Magicien ou avec le reste de leurs parutions. Une fois de plus, je n'ai pas été déçue ! En effet, ils nous délivrent un vrai travail de professionnels en matière d'objet-livre, comme d'habitude j'ai envie de dire. Sérieusement, cette couverture tout en surbrillance et en reliefs si agréable au toucher (je me suis permise de palper, caresser cette petite merveille pour vous grâce à l'exemplaire papier que j'ai en ma possession) n'est-elle pas juste absolument somptueuse ? Même vous en la voyant simplement sur votre écran d'ordinateur qui ne lui fait pourtant guère justice, je suis sûre que vous serez d'accord avec moi. Très honnêtement, les illustrateurs à l'½uvre pour la version française de cette série littéraire du feu de Dieu ne cesseront jamais de m'étonner... Et la cerise sur le gâteau dans tout ça, c'est que, comme toujours, le contenu est résolument à la hauteur de son contenant ! Allez, j'arrête de me perdre dans le méandre des innombrables éloges que je fais à chaque fois à cette série livresque d'exception, direction une abbaye franchement pas comme les autres, vous n'allez assurément pas en revenir !

Bon, je mets mes gros sabots et j'annonce d'emblée la couleur : ce quatrième tome est très probablement, pour ne pas dire certainement, mon préféré de la hexalogie pour le moment, même si c'est également celui qui m'a fait le plus souffrir (la sado-maso, le retour !). Vous l'aurez compris avec la désignation "quatrième tome" et ce mot fort intelligent qu'est "hexalogie" (j'adore chercher du vocabulaire nouveau pour enrichir mes chroniques, je trouve cela passionnant - fin de la parenthèse) qu'on en est déjà au quatrième tome sur six de cette série de bouquins si chers à mon c½ur (quelle tristesse...) et l'auteur donne le ton dès le départ : on en est désormais au début de la fin et on peut ainsi dire que les choses sérieuses commencent enfin. Cela peut sembler dingue mais, de mon côté, plus j'avançais dans l'intrigue complètement ahurissante de L'Abbaye d'ébène, plus j'avais la sensation incontestablement dérangeante, perturbante que tout ce que j'avais vécu auparavant, tout ce que j'avais traversé comme épreuves insoutenables auprès de mes personnages adorés n'avait été en réalité qu'une mise en bouche pour nous préparer à ce qui allait suivre. Sacrée mise en bouche dans ce cas, extrêmement savoureuse au demeurant, je le sais bien ! Et pourtant, cet opus-ci m'a juste ravagée, m'a purement et simplement donné des envies de meurtre, de laisser ma propre ombre au noir me submerger et de faire un véritable carnage (je vous assure que je suis tout à fait capable de cela dans mes plus mauvais jours...). Pour être tout à fait honnête avec vous, je ne sais pas encore (et je ne le saurai probablement jamais) comment je vais faire pour me remettre de cette lecture qui fut tout ce qu'il y a de plus dévastatrice pour mon petit c½ur sensible et meurtri. Très sincèrement, il m'est pour ainsi dire impossible de décrire les effets (autant mettre directement le mot au pluriel) que ce roman a eus sur moi. Le mieux que je puisse affirmer, c'est qu'il a sans aucun doute possible fait vaciller toutes mes fondations, tout ce que je pensais être certain avec cette saga. Avant toute chose, il m'a fait voir les choses et en particulier certains protagonistes de l'histoire sous un tout autre angle. L'auteur est selon moi un authentique marionnettiste : il nous amène là où il souhaite que l'on soit, il manipule et provoque nos émotions les plus extrêmes à loisir et sans aucun scrupule et il nous laisse à ramasser à la petite cuillère sur le bord de la route à la fin. Un véritable petit génie de l'écriture doublé d'un sadique sans nom. Enfin là, j'exagère clairement, car au fond, Sébastien de Castell ne fait que nous révéler l'immense cruauté de ce monde, autant celui de Kelen que le nôtre, et il nous montre les diverses routes d'abnégation et de courage qu'il nous est possible d'emprunter pour en faire un meilleur endroit et pouvoir encore se regarder dans le miroir chaque matin. Je n'irais pas jusqu'à vous garantir que Sébastien de Castell est un berger guidant ses brebis égarées, autrement dit nous ses fervents lecteurs, mais on n'en est franchement pas loin. Je suis sûre vous voyez l'idée car je ne fais que vous le rabâcher depuis ma chronique du premier tome que, si Kelen est un anti-magicien, son créateur est quant à lui le magicien par excellence. Sorcier des mots, enchanteur des valeurs, ensorceleur du c½ur et de l'âme. Pour ma part, j'ai totalement succombé à ses charmes et autres concoctions qui rendent L'Anti-Magicien si unique en son genre et absolument extraordinaire à lire.

Pour ce qui est des personnages, les membres de notre trio de choc voient leurs chemins se séparer dans ce tome-ci et autant vous dire que cette séparation forcée fut extrêmement rude à vivre de mon côté. J'ai notamment eu un mal de chien à couper le cordon avec ma Furia Perfax d'amour aka ma maman spirituelle. Je pense que cette dernière ne se perçoit pas du tout comme une potentielle mère et pourtant, j'ai l'impression que c'est ce type de lien résolument fusionnel, de respect et d'affection filial qui l'attache à notre petit Kelen qui devient au fur et à mesure de la saga et plus particulièrement dans L'Abbaye d'ébène un homme remarquable, j'en suis même persuadée. En effet, cette façon dont Kelen a de se rappeler Furia et ses préceptes, d'appliquer les leçons fondamentales qu'elle lui a enseignées et de s'imaginer ce qu'elle dirait dans telle ou telle situation critique m'a émue à un point que vous ne soupçonnez même pas. Dans ce quatrième tome, Sébastien de Castell fait clairement la distinction entre la relation qui unit notre honorable héros à son indescriptible et irremplaçable familier qu'est Rakis et celle qu'il partage avec notre baroudeuse du tonnerre et cela nous permet de pleinement prendre conscience de l'importance que ces deux-là ont dans la vie, dans le parcours et dans les choix réalisés par notre nouvellement Argosi au summum de son évolution. Pour la première fois, je ne voyais plus ces trois personnages comme un noyau compacte et indivisible mais plutôt comme deux électrons chacun reliés à un centre névralgique, à savoir Kelen. La complicité dont il jouit avec l'un comme avec l'autre est singulièrement différente, elle a une autre couleur et un autre visage mais elle n'en est pas moins authentique et splendide pour autant. L'auteur est véritablement parvenu à construire des personnages profondément intenses et beaux dans leur pléthore d'imperfections, qui ne versent certes pas dans le sentimentalisme de prime abord mais qui connaissent la saveur et la préciosité de l'Amour avec un grand A, celui que l'on éprouve pour ceux qui comptent vraiment et qui ne nous quitte jamais, et ce malgré la distance et l'absence. L'Anti-Magicien, c'est de l'explosivité et de grandes frayeurs à foison mais il y a toujours une superbe philosophie de vie qui se cache derrière. Je dirais sans trop me tromper que c'est une saga tout ce qu'il y a de plus complète et entière, et ce tant au niveau rebondissements, action à gogo et feux d'artifice émotionnels qu'au niveau humain et voie vers la maturité. Ce serait la cinquième voie des Argosi, celle de l'Argosi de Castell en tout cas. La voie du Chemin de la magie pernicieuse qui instruit, en somme. Je sais, je sais, j'invente même des noms d'Argosi qui en jette (oui, ça va les chevilles, je vous assure), mais le travail et l'univers de cet auteur sont si inspirants qu'il est difficile de ne pas se laisser porter par l'imagination débordante et presque miraculeuse de ce dernier. En tout cas, pour en revenir à mon Kelen-chou chéri qui se retrouve "seul" pour la toute première fois, je dirais très honnêtement qu'il m'a BLUFFÉE plus que jamais. Je me répète tel un disque rayé quand on en vient à lui mais j'aime ce garçon grand homme en devenir de tout mon être. Il a toujours le don d'utiliser ses indéniables qualités à très bon escient, même s'il ne nous en donne pas l'impression de prime abord (comme son "papa" Sébastien de Castell, il arrive à chaque fois nous mener à la baguette avec un brio et un culot qui force l'admiration), et surtout, SURTOUT, il sait tirer parti de ses pires défauts. Je reformule car m'est avis que ce que je viens d'écrire n'est pas très clair : il parvient à transformer ses défauts en force, à puiser le meilleur de chacun d'eux au lieu de s'apitoyer sur ce qui "ne va pas" chez lui. Il se débrouille comme il peut et il avance en faisant de ses chaînes qui l'entravent des armes pour le rôder face à l'existence et aux très nombreuses mauvaises surprises que cette dernière peut lui réserver. En clair, sous ses airs de petit garçon désespéré qui en appelle invariablement à ses ancêtres qu'il méprise (et ce à juste titre, rassurez-vous) dès qu'une situation qui paraît être inextricable au commun des mortels se présente, Kelen est un véritable badass en puissance et je suis juste TELLEMENT FIÈRE DE LUI. I'm a proud mama, guys ! ♥ (ou plutôt big sister, ce serait plus cohérent au vu de l'âge de ce grand garçon...) Un autre personnage qui fait désormais partie de mes favoris et que j'espère retrouver au fil des deux prochains tomes, c'est celui de Butelios. C'est le nouveau personnage introduit dans ce tome qui m'a le plus marquée. Je me suis en effet immensément identifiée et attachée à lui, il est l'empathie et la gentillesse incarnées. Comment ne pas l'adorer ? Je ne vous en dirai pas plus à son propos, si ce n'est que JE LUI SOUHAITE TOUT LE BONHEUR DU MONDE. C½ur sur mon Butelios d'amour ! ♥

Pour conclure, je dirais que L'Abbaye d'ébène est un roman qui m'a donné sérieusement envie de pleurer toutes les larmes de mon corps face à l'injustice criante de ce monde fictif auquel pourtant j'appartiens et crois de toutes mes forces, vis-à-vis duquel je me sens profondément concernée et impliquée dans son avenir, dans son combat contre l'obscurantisme et la haine de la différence d'autrui et dont les tenants et aboutissants me tiennent réellement à c½ur. Pour faire bref (haha, ce n'est clairement pas l'habitude de la maison mais on va essayer !), ce quatrième tome est à mon sens un volet charnière, déterminant pour la suite qui s'annonce définitivement épique et bouleversante. J'ai omis de le mentionner exprès dans la chronique afin de ne pas vous gâcher la surprise mais ce qui m'a avant tout plu avec cet opus juste démentiel, c'est que nous avons ENFIN plus d'explications concernant l'ombre au noir qui ronge le visage de notre cher ami Kelen même s'il reste encore une inconnue ESSENTIELLE (du moins à mes yeux) à ce propos afin de maintenir le suspens jusqu'au bout. Une chose est sûre, l'attente jusqu'en avril 2020 pour avoir le tome cinq, autrement dit le Saint Graal, de cette saga d'exception entre mes mains va être sacrément longue et je vais effectivement la ressentir comme une véritable torture ! A ce stade-là, c'est digne de la cruauté sans commune mesure des Jan'Tep de nous faire patienter comme cela ! Plus sérieusement, je remercie un milliard de fois Sébastien de Castell et les éditions Gallimard Jeunesse pour cette souffrance endurée dans ce tome-ci qui en vaut franchement la peine et dont j'ai tiré des enseignements salvateurs. Juste MERCI. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service de presse, Gallimard Jeunesse, L'Anti-Magicien, Sébastien de Castell, 2018, 2019, Littérature canadienne, Littérature américaine, Fantasy, L'Abbaye d'ébène, Tome 4 ♥, Magie, aventure, action, mystère, humour, cruauté, ignorance, légendes, mensonges, hypocrisie, secret, pouvoir, politique, puissance, sorts, malédiction, mépris, souffrance, guerre, féminisme, courage, intelligence, amitié, alliance, famille, fraternité, adolescence, maturité, grandir, s'endurcir, noirceur, magie noire, amour, créatures fantastiques, dignité, conscience, humanité, habileté, devenir soi-même, combat, espoir, générosité, bienveillance, érudition, pacifisme, savoir, connaissance, philosophie, destinée, volonté, détermination, révélation, affrontement, enseignement, cheminement, Coup de foudre ♥
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