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FICHE FILM : Dark Crystal

FICHE FILM : Dark Crystal
FANTASY | 1982 | RÉALISÉ PAR FRANK OZ, JIM HENSON | OPPRESSION, LUTTE DU BIEN CONTRE LE MAL, QUETE, APPRENTISSAGE, SAGESSE, RENCONTRE DECISIVE, ENTRAIDE, AVENTURE, RESTAURER L'HARMONIE DU MONDE | 1 H 33 | AVEC LES VOIX ORIGINALES DE STEPHEN GARLICK, LISA MAXWELL, BILLIE WHITELAW, JERRY NELSON, BARRY DENNEN...

➜ Un autre monde, un autre temps, à l'âge des miracles... Jen et Kira, seuls survivants de la race des Gelfings, partent à la recherche d'un éclat de cristal gigantesque, abîmé dans une commotion planétaire, qui donne force et puissance aux Mystiques, un peuple sage et pacifique. Ils doivent affronter les terribles et cruels Skekses qui tiennent ces derniers en esclavage.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un film culte de la fantasy, j'ai nommé Dark Crystal de Jim Henson et Frank Oz.

Personnellement, j'ai beaucoup apprécié ce long-métrage où absolument tout crie années quatre-vingt, à commencer par la conception des personnages avec ces marionnettes caractéristiques de l'½uvre de Jim Henson. Après avoir entre autres créé les mythiques Muppets, c'est tout un univers sombre et enchanteur que ce dernier a réussi à élaborer avec l'étroite collaboration de Frank Oz, interprète du légendaire Maître Yoda. Certes, les effets spéciaux de ce film ne sont clairement plus tout jeunes, c'est kitsch à souhait, mais c'est ce qui fait son charme selon moi. Cela contribue effectivement à mon sens grandement à l'ambiance du film ainsi qu'à son identité et esthétique reconnaissables entre mille. La bande soundtrack accompagne elle aussi à merveille l'intrigue et apporte ainsi sa pierre à l'édifice. Le tout donné un monde inventé de A à Z (même s'il reprend les codes classiques de la fantasy/conte de fée : un héros, une quête, des méchants à vaincre - quoique...) aussi hostile et dangereux que fascinant et ensorcelant. Je peux tout à fait comprendre pourquoi aujourd'hui on en parle encore !

Pourtant, l'on pourrait penser que d'employer des marionnettes comme essentielles, voire carrément comme seules et uniques protagonistes de l'histoire, disons le franchement, aurait pu rendre l'ensemble fort peu crédible, or, ce fut tout l'inverse de mon côté : j'ai en effet trouvé ces pantins articulés tout ce qu'il y a de plus vivants et attachants, j'ai ressenti les mêmes émotions qu'eux au fil de leurs tumultueuses péripéties et j'ai également craint sérieusement pour leur existence - du moins, pour ce qui est de nos deux personnages principaux Jen et Kira, du mignon tout plein petit peuple des Podlings, de la prophétesse qui n'a pas la langue dans sa poche Aughra et de l'adorable boule de poils de compagnie Fizzgig. Les Skesis et leurs serviteurs/mercenaires Garthim quant à eux m'ont fichée une sacrée frousse ! Très sincèrement, je pense que si j'avais vu ce film enfant, j'en aurais été traumatisée tant ils sont aussi répugnants à l'intérieur qu'à l'extérieur, ça, c'est certain ! Quant bien même j'ai adoré la façon dont ils sont tournés en ridicule et souligne leur vanité, cela a permis d'alléger considérablement l'atmosphère de mon côté...

Vous l'aurez compris, j'ai été tout simplement embarquée dans le monde ténébreux et si envoûtant de Dark Crystal. Ce fut là une bien jolie aventure que j'ai vécue au côté des Gelflings et des Skesis ! Il me tarde désormais de visionner la série Netflix Dark Crystal : L'âge de la Résistance qui m'a tout l'air d'être une préquelle assurément digne de son illustre film d'origine ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Dark Crystal, fantasy, 1982, Franz Oz, Jim Henson, oppression, lutte bien/mal, quête, apprentissage, sagesse, rencontre décisive, entraide, aventure, restaurer l'harmonie du monde, Stephen Garlick, Lisa Maxwell, Billie Whitelaw, Jerry Nelson, Barry Dennen, Excellent film !
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#Posté le dimanche 26 avril 2020 17:00

Modifié le vendredi 22 mai 2020 15:51

BB en Livre : La guerre dans la littérature jeunesse

BB en Livre : La guerre dans la littérature jeunesse

• TITRE VO : War Horse.
• AUTEUR : Michael Morpurgo.
• ANNÉE : 1982 (ROYAUME-UNI, FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Guerre, première guerre mondiale, campagne, Angleterre, France, amitié, relation maître/animal, chevaux, réquisition, armée, camps, boucherie, drame, séparation, traumatisme, deuil, mort, tuerie, camps, espoir, ténacité, fidélité, bienveillance, affection, tendresse, amour éperdu, combats, no man's land, sang, folie meurtrière, incompréhension, humanité, foi, espérance, solidarité, bonté, attachement, courage, survivre, cruauté...
• PAGES : 207.

Joey, le cheval de ferme, devient cheval de guerre en 1914. Il va alors vivre l'horreur des combats auprès des Britanniques, des Français, ou du côté des Allemands. Pour lui, les soldats, les paysans ou les vétérinaires ne sont pas des ennemis mais des hommes, chez qui il rencontre la bonté comme la méchanceté. Joey partage leurs souffrances et leurs peurs et sait leur redonner espoir.

Grâce à Joey, découvrez une très belle et bouleversante histoire d'humanité, racontée avec simplicité par un grand auteur pour la jeunesse.

L'AUTEUR : Michael Morpurgo, né le 5 octobre 1943 à St Albans, en Angleterre, est un auteur anglais, connu pour ses romans pour enfants. Il devient célèbre grâce au roman Cheval de guerre, inspiré d'une histoire vraie à propos d'un cheval nommé Warrior, "Guerrier" en français. En tout, il a écrit plus de cent-vingt livres, qui ont été traduit dans vingt-cinq langues. Parmi ses ½uvres les plus connues, on peut citer bien sûr Cheval de guerre mais aussi Soldat Peaceful, paru en 2003, Le Royaume de Kensuké (1999) ou encore Le Roi Arthur (1995). Michael Morpugo écrit principalement des livres pour enfants, mais aussi des romans pour adolescents. Il est un écrivain renommé et reconnu dans le monte entier. Il est aussi l'un des auteurs les plus aimés de son pays d'origine, dans lequel il a été nommé officier du British Empire par la reine Elizabeth II pour ses nombreuses ½uvres qui ont rendu service à la littérature anglophone. Il a aussi été fait chevalier des Arts et des Lettres en France, chose très rare pour un écrivain britannique. Il est marié à Clare Morpurgo et a trois enfants.
BB en Livre : La guerre dans la littérature jeunesse
ஜ MON AVIS : Pour accompagner votre lecture de cette chronique : ♫.

Afin de bien commencer cette chronique, je tiens tout d'abord à dire que je suis absolument ravie de participer ainsi à l'OFF de BB en Livre. Mais qu'est-ce donc ? BB en Livre, petite abréviation toute mignonne de Booktube et la Blogosphère en Livre, est une initiative lancée par Nathan de la chaîne YouTube Le Cahier de Lecture de Nathan et qui consiste à célébrer la littérature jeunesse tout au long de l'été. Comment ? En publiant chaque jour une vidéo ou un article durant la fête du livre jeunesse Partir en Livre, qui a lieu officiellement du 11 au 22 juillet. Ce sont les blogueurs/youtubeurs faisant partie de BB en Livre qui nous font alors découvrir chaque jour divers ½uvres jeunesse qui méritent largement ce petit moment d'attention. Quant à l'OFF, il nous permet de prolonger la fête un peu plus longtemps car on n'en a jamais assez de parler de littérature jeunesse ! Si jamais mes explications ne sont pas claires, n'hésitez pas à aller voir la vidéo explicative de Nathan ici, ou à consulter les divers pages BBenLivre, sur Facebook, Twitter et Instagram. Voilà, n'hésitez pas à foncer vous renseigner sur tout ça, car vous trouverez également le premier concours de cette quatrième édition BB en Livre suggéré par Nathan ici, ainsi qu'un merveilleux concours proposant de gagner plus de 100 livres jeunesse de diverses maisons d'édition trop géniales. Et n'oubliez pas aussi d'aller voir/lire les avis hyper intéressants et enrichissants des autres participants au projet sur une pléiade d'ouvrages jeunesse ! Mais avant cela, restez avec moi encore un peu, vous ne le regretterez pas !

Alors, il faut déjà savoir que la littérature jeunesse, personnellement, et je pense que c'est aussi le cas des autres blogueurs/youtubeurs de BB en Livre, je la célèbre toute l'année, elle rythme mon quotidien 365 jours par an, sept jours sur sept. Depuis que je sais lire, elle ne m'a jamais quittée au fond. Tout ça pour dire que je me demandais sérieusement ce que j'allais bien pouvoir vous présenter. Rien qu'avec mes dernières lectures, ma tête fourmillait d'idées. Et puis, tout d'un coup, l'illumination ! Il y a cinq ans, j'avais fait une fiche lecture pour le cours de français dont j'étais et reste particulièrement fière. Je vous le promets, rien de barbant ! Dans cette fiche, je défendais corps et âme la littérature jeunesse. Ce que j'avais écrit me représentait parfaitement, et c'est ce que je pense encore aujourd'hui. Je vais donc vous parler de la guerre dans la littérature jeunesse. Plus particulièrement de la guerre 14-18, dont j'avais commémoré le centenaire par le biais de cette fiche lecture.

Le livre que j'avais choisi de présenter d'instinct s'intitule Cheval de guerre. Et je suis toute fébrile à l'idée de vous en reparler car ce roman m'a marquée de façon indélébile, et je n'ai pas oublié les extraordinaires émotions qu'il m'a fait ressentir. J'en suis encore totalement imprégnée, c'est juste dingue. Laissez-moi vous conter cette histoire de guerre, basée sur des faits réels comme évoqué plus tôt dans la bio de l'auteur. Un auteur extraordinaire par ailleurs, dont je ne taris jamais d'éloges, car il n'hésite pas à visiter de nombreuses écoles et bibliothèques dans le monde entier, notamment en France (Cocorico !, et je mourrais d'envie de le rencontrer au passage), afin de défendre les valeurs de la littérature dite "enfantine", qui n'est pas niaise, contrairement à ce que la connotation appliquée à ce mot peut le suggérer. Je ne peux qu'applaudir le combat que Michael Morpurgo et sa femme n'ont jamais cessé de mener contre ces préjugés stupides qui ont la peau dure, et, quand on lit un livre tel que Cheval de guerre, ou Soldat Peaceful, qui traite lui aussi d'Histoire et de première guerre mondiale et que je ne peux que chaudement vous recommander également, on comprend que le mot "enfantine" désigne beaucoup de tendresse et de beauté, mais aussi des sujets et des émotions plus matures comme la souffrance, la haine, qui peuvent tout aussi bien parler aux adultes, comme Michael Morpurgo le prouve justement dans Cheval de guerre, où un cheval et son maître sont séparés à cause d'un affreux conflit et évoluent au sein d'un milieu hostile, dangereux et empli de cruauté. L'auteur met ainsi un point d'honneur à redonner ses lettres de noblesse à la littérature jeunesse, qui est bien trop souvent dénigrée et peu mise en avant à cause du public qu'elle vise essentiellement : les enfants. Un public particulièrement exigeant et gratifiant selon mon cher Roald Dahl, et je suis sûre que Michael Morpurgo approuverait ses dires. Ce jeune lectorat ne mérite pas d'être ainsi négligé et a même beaucoup de choses à nous apprendre.

L'auteur du remarquable Cheval de guerre prend donc sa tâche de satisfaire ce lectorat bien spécial très au sérieux, et il s'adresse en réalité à tous, aux véritables chérubins, tout comme à ceux qui n'ont jamais cessé de l'être, s'ils prennent la peine d'écouter cette âme magnifique qui vibre encore en eux. Dans Cheval de guerre, cette âme crie à nous en briser les tympans, que ce soit dans l'étendue de la campagne du Devon, où débute l'histoire en 1912, deux ans avant le déclenchement fatidique de cette guerre mémorable pour sa boucherie et son idiotie, et où l'auteur réside, ou dans celle française, dans laquelle se déroule la majeure partie de l'histoire, et qui contraste en temps de guerre singulièrement avec celle fort paisible de l'enfance du fameux cheval et de son bien-aimé maître.

L'un des partis pris de l'auteur, et qui fait selon moi toute la force de ce roman si inspirant et profondément beau dans la souffrance et la Bêtise humaine qu'il nous expose, mais aussi dans la grandeur, le courage, l'Humanité et l'espoir qui continuent de vivre dans le c½ur de chaque homme et de chaque bête mobilisé(e) au combat, c'est qu'il nous raconte l'histoire du point de vue de Joey... qui se trouve être le cheval désigné par le titre à la fois si magistral et minimaliste de l'½uvre. Sous cette appellation, toute la vie de ce cheval exceptionnel va se révéler être un hasard extraordinaire. Acheté sous l'effet de l'ivresse par un fermier sans le sou, Ted Narracott, Joey va alors devenir le cheval d'Albert, un jeune garçon qui l'a vu naître et grandir, et qui n'a jamais cessé de l'admirer avec des yeux brillants d'un amour qui le consumait avant même qu'il ne s'en rendre compte. In fine, c'est Albert qui va appartenir à Joey de façon irrémédiable, et à chaque fois que Joey appelait Albert son Albert, j'en avais le c½ur battant à tout rompre de cette émotion indescriptible qui me saisissait alors. Michael Morpugo nous montre que le lien entre un animal et son maître est inviolable, incassable, malgré tout ce que le destin peut nous réserver de bon ou de mauvais. Malheureusement, Joey va être arraché à son Albert de la pire des manières : en étant vendu à l'armée anglaise. Albert, en maître merveilleux, au c½ur pur et empli de bonté et d'amour à revendre qu'il est (certains devraient en prendre de la graine au lieu de lâchement abandonner leurs animaux, c'est une honte), se jure de s'engager dans l'armée pour retrouver Joey coûte que coûte, dès qu'il en aura l'âge. Et c'est ce qu'il fera. Rien ne l'arrêtera pour parvenir à ses fins, pas même la peur de la mort.

BB en Livre : La guerre dans la littérature jeunesse

Le fait que l'histoire soit narrée à travers les yeux de Joey, avec ses ressentis, ses sentiments, permet aussi à l'auteur de faire une analyse très intelligente, lucide de notre espèce humaine et de pointer tout ce qui ne va pas chez nous (parce que nous sommes des êtres sacrément tordus et étranges quand même !) de façon externe grâce au point de vue de notre cher Joey. Rassurez-vous, Joey ne va pas être témoin extralucide que de la cruauté et de la Bêtise humaine, de tout ce qui cloche dans le fonctionnement de ces êtres à deux pattes, il va aussi faire de superbes rencontres qui vont bouleverser son existence de magnifique cheval à la robe bai roux, à l'étoile blanche singulière et visible sur le front et avec quatre balzanes exactement assorties en bien. A commencer par Albert, qu'il reconnaît comme étant le seul maître qu'il ait jamais eu malgré le nombre de "propriétaires" qu'il va avoir au cours de ses péripéties et qui tous, unanimement, qualifient ce cheval d'exceptionnel et de "pas comme les autres". Propos que je ne peux qu'approuver en hochant vigoureusement de la tête. Joey est un cheval qui va affronter bien des épreuves douloureuses dès sa naissance et qui va toujours les surmonter avec sa prestance légendaire. Une rencontre avec un tel animal, cela ne se vit qu'une fois en plusieurs siècles. On ne l'oublie jamais, et on continue à ressentir ce privilège et cet émerveillement tout bonnement saisissants dans tout notre être même des années après. La preuve en est avec votre humble servante.

Je ne suis pas prête d'oublier Albert Naracott non plus. Que ce soit sa version papier ou cinématographique. Jeremy Irvine continue de hanter mes rêves six ans après que je sois sortie de ma séance de l'adaptation pleine de justesse et magistrale de Spielberg, humhum... Quoiqu'il en soit, je me suis immédiatement identifiée à ce personnage, à mon petit Bertie, un jeune garçon qui a sacrément du cran (tel maître, tel animal !) et qui est quelqu'un de naturellement gai et optimiste, qui adore fredonner des airs populaires et des chansons. Retenez bien cela, car quand Albert fait entendre sa belle voix joyeuse, c'est la plus belle des musiques qui résonne à nos oreilles. Quand Albert chante, on est saisi de frissons (encore plus que dans tout le reste du roman), cela fait naître un grand sourire sur nos visages béats et rayonnants, et on a presque envie d'en pleurer de joie. S'il y a bien une chose qu'il faut retenir de ma longue chronique, c'est que jamais je n'avais ressenti de telles émotions aussi fortement avant ma lecture de Cheval de guerre. Il y a eu un avant et un après ce livre, inexorablement.

Au cours de son horrible séparation d'avec Albert, Joey aura la chance de rencontrer des âmes toutes aussi belles et bienveillantes que celle de son maître sur son chemin semé d'embûches, que ce soit celle du grand étalon énorme d'un noir de jais éclatant, dont le port de tête est d'une dignité majestueuse et qui est luisant de santé qu'est Topthorn, qui deviendra son meilleur ami cheval. L'affection qu'ils éprouvent l'un pour l'autre est extrêmement belle à voir. Les rencontres que fera Joey l'aideront à tenir le coup jusqu'à son but ultime qui est de retrouver son cher Albert, et ce soutien sera réciproque. En effet, Joey va bouleverser les existences des personnes qui croiseront sa route, tout comme il a bouleversé la vie de son âme s½ur humaine dès sa naissance, et il parviendra, en ces temps de tourments, à apporter un grand réconfort à tous ces gens. Que ce soit au Capitaine James Nicholls, un artiste dans l'âme qui va décider de faire de Joey sa muse, et à la grande finesse et extrême sensibilité selon ce dernier ; au Cavalier Charlie Warren, un jeune soldat craintif qui prendra grand soin de Joey avec une attention extrêmement méticuleuse et fera de lui son confident pour épancher son c½ur brûlant d'amour pour sa Sally qui l'attend à la maison ; à la maladive et si attendrissante Emilie et à son grand-père, qui l'aime plus que tout au monde et qui jouera un rôle très important par la suite ; ou encore au vieux soldat allemand Friedrich, Friedrich-le-Fou qui se parle tout seul car il est le seul à se comprendre et à vouloir s'écouter, mais qui est en réalité un homme bon, plein de bon sens et doux qui partage une belle complicité avec Topthorn et qui lui voue une admiration sans bornes, Joey leur apportera à tous un bonheur certes éphémère mais sans condition. Il rallumera la flamme de l'espoir dans leur c½ur, et c'est bien le plus beau cadeau qu'il pouvait leur faire.

Pour ce que je vais dire à présent, il aurait été plus judicieux de l'évoquer en début de chronique, mais cela importe peu au fond. J'écris mes sentiments comme ils me viennent. C'est tel un flot ininterrompu qui s'écoule de mes doigts qui tapent frénétiquement sur le clavier, mais que je dois cependant organiser un tant soit peu. Pour commencer, avant de lire ce livre merveilleux, je savais d'ores et déjà qu'il me plairait. Pourquoi une telle certitude aussi hasardeuse ? Eh bien, une telle histoire d'amitié entre l'espèce humaine et celle animale ne pouvait que m'emballer et me séduire ! Et puis, j'avais déjà vu le film de Spielberg auparavant, à sa sortie en 2012 (j'ai encore l'impression que c'était hier !), et j'ai lu le livre un an plus tard dans le cadre scolaire donc. Pour vous en parler un peu, de ce film d'exception, il est rapidement devenu l'un de mes préférés, tant il est beau et émouvant. Forcément, lorsque j'ai pu faire une pierre deux coups en lisant le livre à la fois pour le centenaire et pour le plaisir (après tout, j'ai pu le choisir le livre sujet de ma fiche !), j'étais aux anges. Il faut savoir que je pense la plupart du temps que le livre est mieux que le film (et je ne suis pas la seule à avoir cette façon de raisonner je pense). Cette fois, il y a exception. Non pas que le film soit meilleur que le livre : il lui fait honneur. Je ne saurais choisir entre le livre et son adaptation cinématographique en y réfléchissant, tant ils sont captivants et émouvants tous les deux.

Pour en revenir au livre, sujet principal de cet article, il se lit très rapidement (il fait deux cent pages à tout casser en même temps) sans pour autant avoir un langage facile d'accès, comme on pourrait le croire si on se réfère à la cible qu'il vise, on le rappelle, les enfants. Au contraire, le langage employé dans le livre est très souvent familier, il reflète le patois des différentes régions d'où viennent les soldats, ce qui en rajoute à sa véracité et à son authenticité. En fonction du niveau personnel de chacun, je pense que certains enfants qui ont du mal dans l'apprentissage de la lecture auraient un peu de mal à le lire à cause de cela. Néanmoins, je pense tout de même que tout le monde peut lire Cheval de guerre car c'est un roman familial et universel qui peut tous nous toucher, de l'enfant de primaire à l'adolescent, jusqu'à la personne âgée de 77 ans, en passant par l'adulte père/mère de famille ou au jeune adulte. Avec ce roman, Michael Morpurgo nous montre en Albert et son cheval chéri Joey à quel point l'amitié est précieuse, qu'il faut se battre pour la garder tant elle est importante et unique. A travers cette amitié hors-du-commun, il nous donne une belle leçon de fidélité et d'amour, tant Albert serait prêt à n'importe quoi pour son Joey, même à aller dans les terribles tranchées. L'auteur nous décrit aussi l'horreur de la guerre, qui nous prend tout et nous fait oublier les choses les plus essentielles, comme l'amour et l'amitié. Il nous montre que les enfants, principaux lecteurs touchés, ne sont pas des faibles d'esprit ; non, les enfants ressentent les choses intensément eux aussi, si ce n'est plus, ils ne sont pas aveugles concernant les horreurs qui ont lieu quotidiennement dans le monde. Simplement, ils savent que la vie est belle malgré tout cela et qu'il faut s'attarder sur les moments de joie, pas ceux de malheur, et qu'il faut positiver et se rappeler les points positifs de chaque chose, chaque objet, chaque personne. Je pense que ce n'est pas l'enfant qui doit prendre exemple sur ses parents, mais l'inverse, car un enfant est un être pur qui connaît au plus profond de lui les vraies valeurs de la vie. Pour en revenir à Cheval de guerre concrètement parlant, je tiens juste à rappeler que ce livre défend ces mêmes valeurs et nous montre à quel point on a besoin de nos amis pour vivre, chose que je ne comprenais pas à une époque. Ce livre m'a vraiment ému (non, ça ne se voit pas du tout !), tant l'amitié d'Albert et de Joey est belle, tant on aimerait avoir un ami fidèle tel qu'Albert, qui ne nous lâchera jamais, peu importe les circonstances, et qui sera toujours là pour prendre soin de nous et pour nous aimer de toutes ses forces. Selon moi, Michael Morpurgo destine ce livre non pas aux enfants, mais surtout aux adultes, qui ont oublié leur enfance et que toute magie, joie et amour a quitté. Il veut leur rappeler le temps de l'insouciance et leur montrer que l'amour et l'amitié sont essentiels à la vie, qu'il faut savoir toujours sourire à celle-ci et se contenter de peu de choses, comme le font les enfants. Les choses essentielles sont les plus belles, comme me l'a appris mon chanteur préféré, Michael Jackson, et ce livre. Ce livre qui est parti à la guerre et qui a gagné. Il l'a gagnée. Pour résumer tout cela, Cheval de guerre est un livre qui sert à défendre l'amour et l'amitié, et à dire que les personnes fidèles existent, même si elles sont très rares, et que, justement, il faut s'accrocher à elles de toutes nos forces une fois qu'on les a trouvées, et ne jamais oublier que la vie est belle car on a de telles personnes à nos côtés sur qui compter. Le livre critique donc bien sûr la guerre, tout le contraire de l'amour et de l'amitié, qui ne sert qu'à nous faire du mal et à en faire aux autres, à nous rendre amer et cruel et à nous faire croire que la vie est noire, morose et vaine.

Pour terminer cette chronique que, j'espère, vous aurez eu le courage et l'envie de lire jusqu'au bout (si c'est le cas, vous avez ma gratitude éternelle), je vous conseille de lire ce livre, qui pour moi est juste un livre essentiel, à lire au moins une fois dans sa vie, et qui s'adresse à tous. Je vous recommande également chaudement le film qui, malgré certains détails discordants avec le roman, nous rend ces mêmes valeurs d'harmonie, de fidélité et d'amitié, qui fait pétiller nos yeux d'admiration, et qui rend l'amitié entre Joey et Albert encore plus belle et émouvante si cela est possible, et c'est ce qui compte vraiment. J'espère de tout mon c½ur, sincèrement, que ma chronique vous aura donné envie de lire ce livre, car il en vaut vraiment la peine.

Sur ce, rendez-vous demain sur la chaîne de Smelly Kat ! ♥

Nanette ♥

BB en Livre : La guerre dans la littérature jeunesse

COUP DE FOUDRE ϟ qui durera pour toujours !

« Moi, je vous le dis, mes amis ; je vous dis que je suis le seul homme sain d'esprit de ce régiment. C'est les autres qui sont fous, mais ils ne le savent pas. Ils font la guerre et ils ne savent pas pourquoi. C'est pas de la folie ça ? Comment un homme peut-il en tuer un autre, sans vraiment savoir pour quelle raison ? [...] Et c'est moi qu'on trouve fou ! »
Tags : Fiche Lecture, Gallimard Jeunesse, Folio junior, BBenLivre, Booktube et la Blogosphère en Livre, litterature anglaise, Michael Morpurgo, 1982, Cheval de Guerre♥♥♥, Jeunesse, La guerre dans la littérature jeunesse, guerre, première guerre mondiale, campagne, Angleterre, France, amitié, relation maître/animal, chevaux, réquisition, armée, camps, boucherie, drame, séparation, traumatisme, deuil, mort, tuerie, espoir, ténacité, fidélité, bienveillance, affection, tendresse, amour éperdu, combats, no man's land, sang, folie meurtrière, incompréhension, humanité, foi, espérance, solidarité, bonté, attachement, courage, survivre, cruauté, Coup de foudre ♥, <= absolu ♥♥♥♥
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