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FICHE LECTURE : Pourquoi pas nous ?

FICHE LECTURE : Pourquoi pas nous ?
• TITRE V.O. : What if it's us ?
• AUTEURS : Becky Albertalli, Adam Silvera.
• ANNÉE : 2018 (ETATS-UNIS, FRANCE).
• GENRE(S) : Young Adult.
• THÈMES : Amour - Romance - New York - Homosexualité - Amitié - Humour - Rupture - Souffrance - Rencontre décisive - Été - Avenir - Doutes - Espoir - Destin - Tendresse - S'apprivoiser...
• PAGES : 375.

Arthur est à New York pour l'été, en attendant de savoir s'il va être reçu à Yale. Lorsqu'il croise le chemin de Ben dans un bureau de poste, c'est le coup de foudre. Il y voit un signe du destin.
De son côté, Ben doute que le destin soit de son côté : il vient de rompre avec son petit ami, Hudson, et n'est pas vraiment prêt pour une nouvelle relation.
Pourtant, ni l'un ni l'autre ne parviennent à oublier cette première rencontre.
Et si l'univers était en train de leur donner une seconde chance à l'un comme à l'autre-? Et si c'était enfin à leur tour d'être heureux ?

ஜ MON AVIS : Un roman Young Adult qui m'a indéniablement remis du baume au c½ur !

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Pourquoi pas nous ?, livre écrit à quatre mains par deux auteurs dont j'avais jusque là entendu énormément de bien, j'ai nommé Becky Albertalli et Adam Silvera, et dont il me tardait de découvrir la plume respective. Et force est de constater que je suis tombée amoureuse de ce bébé d'encre et de papier qu'ils ont conçu ensemble !

Je ne vous en dévoilerai pas trop sur ce titre, si ce n'est qu'en vous déclarant qu'il m'a fait l'effet d'une authentique boule de tendresse irradiante de lumière et de beauté qui m'a enveloppée le temps de ma lecture et dont je continue de ressentir la chaleur humaine aujourd'hui encore. Cette histoire sortie tout droit de l'imagination conjointe de Becky Albertalli et d'Adam Silvera, dont les voix ne font ici véritablement qu'un, c'est celle de deux garçons comme les autres, qui cherchent leur place en ce bas monde et qui ont l'incommensurable espoir de trouver quelqu'un qui saura les chérir pour ce qu'ils sont arrimé au c½ur. Pour ma part, Arthur et Ben m'ont semblé être tels une lune et un soleil, deux astres inséparables qui se seraient enfin rejoints pour mieux rayonner ensemble et nous faire bénéficier de l'éclat pur et aveuglant de leur amour si évident. Je ne vous cache pas que la fin de cette intrigue si solaire et réconfortante m'aura laissé une saveur résolument douce-amère en bouche. Néanmoins, je n'en veux absolument pas aux deux auteurs car ce final est cohérent par rapport à ce qui s'est déroulé précédemment et de manière générale va dans l'ordre des choses. La vie est en effet truffée de surprises qui nous réjouissent comme elles peuvent nous prendre véritablement de court et nous contrarier. Il faut savoir faire avec et avancer, et c'est justement ce que ce roman m'a appris : d'aller de l'avant et surtout de ne jamais perdre foi en soi même, leçon fondamentale que je ne suis certainement pas prête d'oublier.

En bref, Pourquoi pas nous ? est un titre pétillant, au goût de doux miracle qui aura accompli l'exploit d'autant me faire rire aux éclats que de me donner l'irrépressible envie de me mettre en position du f½tus et de pleurer toutes les larmes de mon corps. C'est un roman qui ne laisse pas indifférent et qui nous pousse dans nos retranchements, qui nous fait embrasser nos émotions les plus intenses et qui agit tel un baume cicatrisant sur le c½ur et l'âme. Un exquis et délicat petit bonbon à déguster sans modération ! ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Hachette Romans, Pourquoi pas nous ?, Becky Albertalli, Adam Silvera, Roman à quatre mains, 2018, Littérature américaine, Young Adult, Amour ♥., Romance ♥, New York, Homosexualité ♥, Amitié ♥, humour, rupture, souffrance, rencontre décisive, été, avenir, doutes, espoir, destin, tendresse, s'apprivoiser, Excellente lecture !
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#Posté le dimanche 09 février 2020 10:34

Modifié le mercredi 12 février 2020 11:15

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T2 : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?

FICHE LECTURE : Strong Girls Forever - T2 : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?
• TITRE V.O. : The Spinster Club - Book 2: How Hard Can Love Be?
• AUTRICE : Holly Bourne.
• ANNÉE : 2016 (ANGLETERRE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Littérature ado.
• THÈMES : Adolescence, jeunesse, féminisme, acceptation de soi, amitié, famille, conflits, normalité, musique, pop culture, tranche de vie, confiance en soi, complexes, féminité, relations hommes/femmes, premiers émois, amour, attirance, doutes, interrogations, se remettre en question, humour, été, aller de l'avant, amertume, déception, espoir, courage, expériences de la vie, roman d'apprentissage, grandir, rêves, lutte contre le patriarcat, personnages hauts en couleur...
• PAGES : 448.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Amber, grande rousse et grande gueule, quitte l'Angleterre et ses amies du Club des Vieilles Filles pour l'été. Sa mission ? Renouer avec sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis deux ans, et qui est partie diriger un camp de vacances aux Etats-Unis. Une situation explosive, d'autant qu'Amber n'a jamais eu la langue dans sa poche. Heureusement qu'il y a Kyle, le beau gosse (à la réputation sulfureuse, hélas), pour lui redonner le sourire. Mais comment tomber amoureuse de l'archétype du mec parfait et irrésistible, lorsqu'on est une féministe convaincue et une fille complexée par son physique ?

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais juste avec une folle impatience au moment de sa sortie, j'ai nommé Strong Girls Forever : Comment ne pas devenir cinglée ? Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de ce fabuleux second tome qui a su me charmer au moins autant que son prédécesseur !

Pourtant, je ne vous cache pas qu'au départ, ça a failli être un peu (un tout petit peu) mal barré et ce pour deux principales raisons. La première, c'est que le personnage d'Amber, celui sur lequel se concentre ce tome deux de la saga, est la membre du Club des Vieilles Filles que j'avais le moins adoré dans le tome un, Comment ne pas devenir cinglée ? Je sais, c'est un comble lorsque l'on se rappelle qu'Amber est la fondatrice du dit Club ainsi que celle qui lui a donné son nom au concept absolument génial - reprendre un terme connoté très péjorativement quand appliqué aux femmes pour le rendre mélioratif. Amber est aussi la tornade rousse, l'authentique énergumène qui a su me faire avoir mes plus beaux et sincères fous rires dans le premier tome. Et encore ! Je crois bien que le pire dans cette histoire, c'est le fait que notre Anglaise à la crinière de lionne, au tempérament de feu et la langue résolument bien pendue a auparavant été la Strong Girl que j'appréciais le moins du lot alors qu'elle est au fond celle des trois qui me ressemble le plus ! Je pense avoir été un peu trop dure avec Amber a un moment donné tout simplement parce que j'ai su voir mes propres défauts en elle et que cela ne m'a guère plu. Comme je l'énonçais à l'instant même, Amber est une fille qui n'a assurément pas la langue dans sa poche et, si je m'efforce de déceler quand savoir me taire, force est de constater que j'aurais dû parfois tourner sept fois ma langue dans la bouche avant de parler. En effet, et contrairement à l'image que je renvoie ici, il m'arrive assez souvent, à l'instar d'Amber, de laisser mes émotions les plus négatives, telles que le désarroi, la jalousie, la rage, m'envahir, au point que ces dernières prennent le pas sur mes actions et paroles et que je finisse par amèrement le regretter. Quand on réfléchit à deux fois, Amber et moi sommes faites du même bois : nous nous sous-estimons constamment, que ce soit au niveau de notre beauté extérieure ou intérieure et cela peut nous rendre aigries et mauvaises bien plus que de raison. En outre, Amber se montre d'un fatalisme à toute épreuve dans le tome un vis-à-vis de l'amour. Je lui en voulais de quasiment considérer qu'une fille éperdument éprise de son bien-aimé ne puisse pas être foncièrement féministe à la fois. Je trouvais cette façon de penser rétrograde d'un ridicule ! Et pourtant, qui suis-je pour la juger ? Moi qui n'hésite pas aux périodes les plus sombres et creuses de mon existence à conspuer tous types de relations sexuelles et amoureuses entre autres car, comme Amber, je n'ai jamais pu contempler deux parents s'étant aimés véritablement, je ne suis définitivement pas digne de lui jeter la première pierre et je lui demande sincèrement pardon d'avoir osé songer à le faire. La seconde réside dans le titre : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ? Cela sonne indéniablement bateau et cliché comme appellation de roman, on est d'accord ? Et puis, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais, si je souhaitais ardemment qu'Amber ouvre enfin son coeur à un garçon ou une fille qui saurait la voir et la chérie pour ce qu'elle est vraiment, à savoir un remarquable grand bout de femme qui ne manque déjà pas de faire trembler son monde et qu'on adore pour cela, je ne voulais pas non plus qu'elle se transforme en Jane (voir le premier tome de la trilogie) numéro 2, non merci ! Mais in fine, Holly Bourne a su me démontrer avec brio que je n'aurais pas dû m'en faire car, dans ce tome dédié à ses rocambolesques et pour le moins mouvementées (et encore, le mot est faible) aventures d'été, Amber a su indubitablement rester fidèle à sa nature sauvage, mordante, méfiante et assurément irrésistible tout en se laissant porter par les ailes salvatrices de l'amouuuuur.

Très sincèrement, j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre qui m'a embarquée pour un séjour juste dingue, assurément fort en émotions, au sein d'une colonie de vacances définitivement pas comme les autres. Moi qui n'ai jamais vécu cette expérience estivale, que ce soit en tant qu'enfant ou qu'animatrice, j'avais véritablement l'impression d'y être : les soirées musicales et guimauves autour d'un feu de camp, les activités créatives et sportives telles que le dessin ou le canoë kayak... On peut dire que le dépaysement aura été total de mon côté et cela aura fait sacrément du bien ! Et puis, qui dit colo dit aussi été ! Le soleil, la canicule, la peau bronzée, les baignades, les expéditions en forêt... Vous l'aurez compris je pense, mais en lisant ce livre je me sentais tel un poisson dans l'eau ! S'ajoute à cela que l'intrigue se déroule en Californie dans la zone de San Francisco, ville que je rêverais le plus de visiter... En clair, il n'en fallait pas plus pour me faire complètement craquer, c'est le cas de le dire !

Ah si, des personnages touchants, solaires, complexes et à l'humour diantrement barré et décapant ! Comme je vous l'affirmais précédemment, je me suis définitivement réconciliée avec Amber. Certes, son comportement est souvent digne de celui d'une petite fille boudeuse et capricieuse au cours de l'intrigue mais, au vu de ce qu'elle a vécu, de tout ce dont elle a été privée alors que cela était son dû en tant qu'enfant innocente et victime collatérale de l'addiction de sa mère et de l'indifférence effarante de son père - qui, lui, a refait sa vie sans se soucier des besoins de sa progéniture, je l'ai pour ma part parfaitement comprise et ainsi soutenue. Elle était selon moi tout à fait dans son droit d'agir comme elle l'a fait, de se libérer de cet étau qui l'étouffait depuis si longtemps et qui faisait d'elle le témoin passif d'une destruction lente et tortueuse. J'avais juste constamment envie d'exploser à sa place, d'hurler sa douleur, son indignation et son incompréhension au monde entier. Et je suis extrêmement heureuse que des personnes comme Kyle et Whinnie (et Russ aussi) entrent dans sa vie, car c'est ce dont ma petite (façon de parler avec son mètre 80) Amber avait besoin : d'une amie qui soit prête à l'écouter, à être de bon conseil, à faire preuve de patience et d'empathie, tout simplement. Quant à Kyle, on peut dire qu'il s'agit du mec parfait à mes yeux : l'enveloppe est non seulement tout ce qu'il y a de plus agréable à imaginer mais ce n'est pas cela qui importe le plus, loin de là. Non, ce qui compte vraiment, c'est ce qu'il y a à l'intérieur, à savoir un jeune homme bon, attentionné, qui sait manier le second degré comme personne et qui est féru de comédies musicales et de biographies (je vous ai déjà dit que je l'aimais, ce type ?) ; un garçon au physique de golden boy qui a néanmoins sa propre personnalité, ses fêlures, des aspirations et aussi un cruel manque de confiance en soi. J'ai pris un immense plaisir à contempler de mes yeux ébahis deux êtres brisés qui restent pourtant des forces de la nature panser les blessures internes et externes de l'autre, le porter et lui donner la foi d'aller de l'avant, main dans la main. Je suis tombée folle amoureuse de leur histoire, inévitablement. Certes, cette dernière rend un peu trop euphorique et insouciant pour être vraie, mais je crois néanmoins que ce type d'amour lumineux, aveuglant, transcendant existe. Moi, en tout cas, je souhaite avoir foi en cette possibilité. Celle de s'échapper avec l'être qui nous convient, de ne pas se retourner, de juste penser à soi et à elle, cette âme s½ur inattendue qui nous trouve et nous bouscule au moment où l'on s'y attend le moins. Au fond, je ne veux pas seulement y croire ; j'en ai besoin. Kyle et Amber sont ceux qui ont insufflé cette nécessité en moi et je ne les remercierai jamais assez pour cela car il était grand temps que je me réveille, que j'abaisse le pont-levis afin que la princesse qui sommeillait jusqu'alors en moi se considère à sa juste valeur et se laisse enfin aller à être elle même, avec ses coups de génie, ses grosses colères et une frustration qui la ronge au plus profond. Ils m'ont donné cet élan vers cette liberté chérie qui n'attend encore que moi. Il me faudra en effet du temps pour que je l'embrasse enfin, mais ce n'est là que le début de ma grande aventure et je compte bien faire tout ce qu'il faut pour vivre cette dernière pleinement, sans barrières sur mon chemin ni tracas intempestifs.

Je vous présente toutes mes excuses si cette chronique a pris un détour pour ainsi dire... surprenant. C'est juste que ce roman m'a inspiré tellement de choses, comme le premier tome. À mon sens, toutes les jeunes filles (et garçons, je ne vous oublie pas) devraient le lire afin d'apprendre à s'aimer eux même, à sourire à l'existence, et surtout afin de comprendre que l'échec n'est pas une fatalité mais plutôt un renouveau, une source insoupçonnée d'espoir et d'opportunités.

Je pense m'en arrêter là, histoire de ne pas trop vous ennuyer avec mes élucubration philosophiques beaucoup trop poussées en cette soirée de réveillon de la Saint Sylvestre. Une nouvelle année nous ouvre grand les bras, effectivement, ravie de nous accueillir en son sein pour que nous puissions prendre un nouveau rebond. Février 2020 m'offrira également le troisième et dernier tome de Strong Girls Forever qui laissera cette fois la parole à Lottie. Jusqu'à maintenant, je n'avais pas encore mentionnée les deux amies de choc d'Amber, Evie et Lottie, dans cette critique et cela est tout bonnement impardonnable, inacceptable. D'autant plus que, si nos deux confidentes d'exception se retrouvent loin des yeux émeraude de notre héroïne tout feu tout flammes dans ce tome-ci, elles restent résolument proches de son c½ur, plus que jamais même. Entre Lottie qui m'a fait mourir de rire à m'en fendre la poire et Evie qui se montre d'une sollicitude et d'une tendresse juste désarmantes, comme à son habitude, comment ne pas fondre, se liquéfier même ? Je dirais qu'un sous-titre tel que Comment ne pas craquer pour les deux Vieilles Filles les plus formidables de la Terre ? aurait in fine encore mieux convenu que celui qui nous est proposé en français. Aucun des deux n'est véritablement subtil ni élégant, je vous l'accorde, mais ils sont en parfait raccord avec le contenu du roman so, whatever. Vous l'aurez compris, j'aime Lottie et Evie d'amour, plus encore que le séduisant et étourdissant Kyle ou que la spontanée et remarquable Whinnie, dont j'aurais voulu vous dire plus dans cette chronique mais j'ai in fine préféré éviter de m'étaler à son sujet car Whinnie ne peut pas être résumée. Ce type de personnes se rencontrent, elles ne se racontent pas. Retenez juste ceci : Whinnie, comme son singulier prénom l'indique, est la fan numéro 1 de Winnie l'Ourson. Whinnie, c'est un Winnie l'Ourson humain version femelle. Vous saisissez mieux désormais pourquoi j'ai instantanément accroché avec elle. Il nous faut à tous plus de nounours humains dans nos vies, définitivement.

Pour conclure, et je reprends là mon fil de pensée initial, il me tarde tout comme je redoute de découvrir l'ultime tome d'une trilogie qui pour le moment ne manque pas de m'enchanter, de m'éblouir et de me réchauffer le c½ur. Je suis impatiente d'entendre ce que Lottie a à nous dire, elle qui aussi vive et foudroyante qu'un éclair, et de nous plonger au c½ur du royaume certainement épatant de ses pensées les plus intimes et déchaînées. Une chose est sûre : je ne risque pas de m'ennuyer en explorant son subconscient. Tout comme je me suis délectée du voyage initiatique que j'ai vécu auprès d'Evie et d'Amber, je serai ravie de parcourir un autre bout de chemin avec notre indomptable brunette. En revanche, serais-je prête à lui dire au revoir ? Probablement pas. Pour être tout à fait honnête avec vous, Je me proclame d'ores et déjà membre exclusif du Club des Vieilles Filles et j'arborerai fièrement ce statut jusqu'à la fin de mes jours, aussi vrai que l'on me surnomme Nanette par ici. Je réitère l'invitation que j'avais lancée pour clore ma chronique du tome 1 : vous joindrez-vous à nous ? Vous verrez, nous avons à discuter de choses très intéressantes au Club des Vieilles Filles, je ne le répéterai jamais assez ; vous ne serez assurément pas déçus ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Strong Girls Forever, Tome 2 ♥, Comment ne pas craquer pour le mec parfait ?, trilogie, Holly Bourne, Littérature britannique, 2016, 2019, Littérature ado, Adolescence, jeunesse, féminisme, acceptation de soi, amitié, famille, conflits, normalité, musique, pop culture, tranche de vie, confiance en soi, complexes, féminité, relations hommes/femmes, premiers émois, amour, attirance, doutes, interrogations, se remettre en question, humour, été, aller de l'avant, amertume, déception, espoir, courage, expériences de la vie, roman d'apprentissage, grandir, rêves, lutte contre le patriarcat, personnages hauts en couleur, Coup de foudre ♥
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#Posté le vendredi 03 janvier 2020 04:58

Modifié le vendredi 10 janvier 2020 06:20

FICHE LECTURE : 20, allée de la danse - T14 : Sous les projecteurs

FICHE LECTURE : 20, allée de la danse - T14 : Sous les projecteurs
• AUTRICE : Elizabeth Barféty.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse - Roman d'apprentissage - Maturité - Amitié - Famille - Grandir - Découvertes - Expériences nouvelles - Cinéma - Rencontres - Doutes - Choix - Avenir - Tournage - Vocation - Dilemme - Caméras - Épanouissement - Envers du décor - Passion - Émerveillement - Confiance en soi...
• PAGES : 160.

Ma chronique du tome 13 : ici.

À l'École, les jeunes danseurs ne parlent que d'une chose : le tournage d'un film pour lequel le réalisateur va recruter des petits rats ! La plupart des rôles seront muets — et dansés bien sûr ! Mais il y a quand même des premiers rôles... et donc des auditions.
Colas les passe avec succès et décroche même le premier rôle ! Le tournage se déroule bien, et le garçon prend goût à la caméra. Très vite, un agent le remarque et lui propose de prendre en main sa carrière cinématographique, mais cela signifierait renoncer à l'École de danse...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du quatorzième tome d'une saga que j'affectionne tout particulièrement et qui plus est de plus en plus au fur et à mesure de sa publication. En effet, à chaque nouvelle parution d'un opus de 20 allée de la danse, l'excitation monte et mon amour débordant pour cette série livresque jeunesse et pour ses adorables personnages n'en fait que s'accroître. Je remercie pour cela du fond du c½ur les éditions Nathan ; merci de rallumer inlassablement et avec une efficacité sans failles cette flamme sacrée de l'enfance en moi et aussi de faire revivre ce rêve désormais fané, en réalité abandonné depuis belle lurette, de devenir danseuse un jour en me faisant me rendre à l'Opéra Garnier auprès de ma "bande de choc" qui me ressource et qui me remonte résolument le moral dès que je me plonge entre les pages de ces ravissants petits livres signés Elizabeth Barféty ! Juste MERCI. Sur ce, place à ma chronique littéraire sur ce nouveau volet des fabuleux aventures de nos petits rats qui se place cette fois-ci sous le signe des étoiles du septième art ! EEEEET... ACTION !

Vous l'aurez compris, comme l'indique le titre Sous les projecteurs, ce quatorzième tome se concentre sur le lien tout ce qu'il y a de plus ténu qui peut exister entre l'art de la danse et le milieu du cinéma et j'ai juste trouvé cela hyper intéressant et captivant de se pencher sur cette association artistique tout à fait pertinente à mes yeux car après tout, quand on danse, il est d'abord question d'incarner un rôle, de jouer un personnage et donc de devenir quelqu'un d'autre le temps d'une soirée de gala ou même d'un simple instant, le temps d'une simple mélodie aussi brève qu'intense. Un ballet comme peuvent en réaliser nos petits rats à longueur d'année, ça demande également un travail visuel et esthétique essentielle. Bref, à mes yeux, la danse et le cinéma peuvent tout à fait aller de concert, car les points communs entre les deux institutions sont plus nombreux qu'il n'y paraît de prime aborde, et ce roman nous le démontre bien. J'ajouterai en outre que la façon dont Elizabeth Barféty aborde ce sujet avec beaucoup de simplicité et de réalisme m'a vraiment convaincue et qu'il s'agit là selon moi d'une excellente porte d'entrée sur ces deux domaines aussi prestigieux que difficiles à véritablement appréhender mais je reviendrai un peu plus tard sur cet aspect-là de l'histoire en particulier. Je pense que le message est clairement passé : étant tout bonnement fascinée autant par la danse que par le cinéma de manière générale, je ne pouvais qu'être ravie à l'idée de suivre les folles péripéties de notre graine de star, dans le cas présent Colas, sous les feux de la rampe et je n'ai pas été déçue le moins du monde du contenu de ce tome lui étant consacré !

Justement, cela m'a fait vraiment plaisir que les projecteurs soient pour ainsi dire braqués sur Colas (avouez que je ne pouvais pas trouver meilleure expression !) avec ce tome-ci car, comme pour Maïna dans Le rêve américain, il s'agissait d'un personnage avec lequel je n'avais pas spécialement d'affinités, même si je le trouvais très mignon et amusant dans les deux titres précédents, voire même parfois un peu, pas mal enquiquinant dans Un pas de coté. In fine, j'ai encore plus aimé en apprendre plus à son propos que pour Maïna parce qu'avec cette dernière, je me doutais que le courant allait de suite bien passé une fois que j'en aurais découvert plus sur elle au vu de nos attitudes extrêmement similaires, tout en retenue et discrétion et avec cette farouche tendance à rester en retrait et à être prête à faire des concessions pour ceux que l'on aime. Et étant donné que Colas est une espèce de sacré boute-en-train au quotidien, le petit plaisantin de la bande en somme, toujours souriant et enjoué, sachant user de ses charmes de petit blondinet absolument mignon à croquer, tout ce qu'il y a de plus sociable et bavard mais ne manquant certainement pas de répondant et pouvant également se montrer assez cassant quand il le veut (je reconnais souvent user de ma voix de cette façon plus que de raison pour exprimer mes opinions aussi sombres que blessantes, j'essaye vraiment de faire attention à ce que je dis car cela ne se reprend pas mais des fois, c'est vraiment dur...), j'avais peur de ne pas suffisamment m'attacher à lui pour vouloir véritablement me sentir concernée par son avenir au sein de l'École de danse. Cependant, force est de constater que je me suis beaucoup identifiée à lui dans ce livre-ci en fin de compte. Je ne vais pas vous le cacher, je me suis surtout reconnue dans sa part beaucoup plus sombre de son être lumineux, à savoir son cruel manque de confiance en soi, ainsi que dans son besoin presque vital d'être rassuré, porté, flatté et vivement complimenté dans tout ce qu'il entreprend. Ce perpétuel sentiment de l'imposteur qui nous donne la vivace impression de ne pas être à notre place et d'être une moins-que-rien, je connais plus que bien, vous pouvez me croire. J'ai été extrêmement étonnée de me rendre compte que ce livre m'avait permis de me réconcilier avec mes vieux démons en quelque sorte, avec cette période bien précise de mon existence où je me sentais sombrer, où j'étais persuadée qu'absolument tout allait de travers alors qu'en réalité, tout n'était pas si catastrophique que cela et je ne prenais alors tout simplement pas la peine de me réjouir de mes quelques exploits et de mes progrès, même infimes, ni de savourer ces petites victoires pourtant si importantes que l'on obtient PETIT A PETIT. Je me permets d'écrire ces derniers mots en gras et en rouge souligné afin de pouvoir me rentrer ça dans le crâne une bonne fois pour toutes. Tout comme Colas dans Sous les projecteurs, j'ai appris au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue à me recentrer sur ce qui comptait vraiment, à porter un autre regard assurément plus indulgent et réfléchi sur mes nombreuses qualités qui surclassent mes éventuels défauts et à encore une fois, après ma lecture très enrichissante et libératrice du Rêve américain, à savoir m'écouter et ne pas être trop exigeante avec moi-même, à communiquer en disant notamment ce que j'avais sur le c½ur. C'est encore très dur pour moi de faire ainsi car j'ai toujours peur de déranger les autres et que mes sentiments, mes opinions ne leur plaisent pas, qu'ils n'aient pas envie d'entendre ce que j'ai à leur dire car cela bousculerait leur quotidien et leurs propres opinions pré-définies. Bref, je me pose toujours beaucoup trop de questions et il se trouve que Colas aussi. Peur de déranger, d'admettre ses faiblesses, de ne pas trouver sa voie, d'être couvert de honte à cause de ses sentiments négatifs et de son mal-être... Toutes ces thématiques nécessaires à aborder à un moment ou un autre sont traitées dans Sous les projecteurs. Tout n'est pas que glamour et paillettes dans cette intrigue in fine résolument terre-à-terre mais avec ses petits instants de pure féerie et de franche camaraderie aussi. L'exemple le plus flagrant que je puisse donner de ce dernier point, c'est le lien magnifique qui unit Colas et son grand frère Franz, déjà évoqué dans les tomes précédents, et plus particulièrement dans Un pas de côté si ma mémoire ne me joue pas des tours. Bref, j'étais extrêmement heureuse que la relation fraternelle de Colas et Franz ait été mise en avant comme elle le méritait dans ce tome-ci car, très sincèrement, ces deux-là m'ont autant fait rire aux éclats qu'ils ont su m'attendrir et m'inspirer à être plus chaleureuse et ouverte à la nouveauté et à la discussion. Le chemin sera encore long avant que je me sente totalement épanouie au sein de ce drôle de monde mais je suis bien décidée à faire des efforts et je remercie infiniment Elizabeth Barféty d'avoir su m'encourager à devenir une meilleure version de moi-même grâce à ce livre !

Dernier gros point fort de ce roman à souligner et que j'avais commencé à mentionner précédemment dans cette critique livresque, c'est le fait qu'Elizabeth Barféty ne cherche à aucun moment à idéaliser l'univers de la danse ou celui de l'acting. En effet, elle nous en dépeint autant les superbes et merveilleux avantages que les grands inconvénients, elle nous montre la réalité telle qu'elle est dans les deux cas, à la fois magique, grisante, insoutenable et extrêmement dure aussi par périodes. En clair, elle ne prend pas son lectorat principal, autrement dit les enfants, pour des jambons et ça, c'est grandement appréciable !

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à laisser sa chance à ce roman, ainsi qu'à l'ensemble de la saga 20, allée de la danse, qui se déguste telle une succulente petite douceur nappée de sucre glace assis dans un salon de thé aux apaisantes couleurs pastel. Oui, c'est très précis et assez bizarre comme comparaison, mais c'est cette image-là en particulier que m'évoque cette délicieuse série livresque jeunesse qui est très honnêtement en train de devenir pour moi une véritable madeleine de Proust dont on ne se lasse pas et qui fait franchement du bien au c½ur et à l'esprit. Vous en prendrez bien un bout, vous aussi ? Votre quatre-quart (oui, c'est bon, vous avez compris que j'étais un estomac sur pattes depuis longtemps maintenant...) de gloire vous attend ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Elizabeth Barféty, 20 allée de la Danse, Tome 14, 2019, Littérature française, Jeunesse, Danse, roman d'apprentissage, maturité, amitié, Famille ♥, grandir, découvertes, expériences nouvelles, cinéma, rencontres, doutes, choix, avenir, tournage, vocation, dilemme, caméras, épanouissement, envers du décor, passion, émerveillement, Confiance en soi, Excellente lecture !
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#Posté le samedi 31 août 2019 04:33

Modifié le samedi 31 août 2019 09:38

FICHE LECTURE : 20, allée de la danse - T13 : Le rêve américain

FICHE LECTURE : 20, allée de la danse - T13 : Le rêve américain
• AUTRICE : Elizabeth Barféty.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse - Roman d'apprentissage - Maturité - Amitié - Famille - Retrouvailles - Grandir - Découvertes - Amérique - États-Unis - Diversité - Rencontres - Doutes - Choix - Expériences nouvelles - Voyage - Épanouissement - Question de la représentation des minorités - Affirmer son opinion...
• PAGES : 160.

Les élèves de l'École de Danse sont surexcités : les voici à New York, où ils doivent donner deux représentations exceptionnelles ! Les petits rats en prennent plein les yeux : visites emblématiques, burgers et sodas géants, mais aussi découverte du New York City Ballet !

Ils y découvrent un style de danse athlétique qui les intrigue, au point que Maïna hésite à passer les auditions de la School of American Ballet...

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du treizième tome d'une série littéraire jeunesse pour laquelle je me suis sérieusement prise d'affection et dont j'avais juste hâte de retrouver ces si attachants personnages avec un plaisir non dissimulé. Aujourd'hui, je vais vous parler de la très belle et palpitante lecture que fut pour moi Le rêve américain (rien que le titre en jette et annonce déjà la couleur, vous ne trouvez pas ?) issu de la splendide et addictive saga livresque 20, allée de la danse et je remercie pour cela infiniment les éditions Nathan. Merci du fond du c½ur pour ce ravissant envoi qui m'a fait vivre une sacrée aventure humaine, un voyage aussi dépaysant qu'initiatique !

Ce tome 13 porte bien son titre car il nous fait nous évader aux Etats-Unis grâce au fabuleux voyage scolaire de nos petits rats et on suit avec exaltation et les yeux brillants, ronds comme des soucoupes, juste ébahis (c'est bon, je crois que vous avez saisi l'idée) leurs trépidantes aventures au sein de la Grosse Pomme. Personnellement, je ne suis jamais allée à New York et ce livre m'a résolument donné envie d'embarquer dans le premier avion ou paquebot se rendant à cette destination d'exception. Une chose est sûre : la curiosité insatiable et l'enthousiasme pétillant de notre bande de choc sont tout bonnement contagieux et je remercie (ça fait beaucoup de gratitudes si rapidement et en une seule chronique mais c'est tout ce qu'il y a de plus sincère) chaleureusement Elizabeth Barféty de m'avoir fait vivre leur palpitante épopée dans les rues et monuments grandioses et vibrants de vie et d'Histoire de la Big Apple grâce à ce merveilleux petit livre. Très sincèrement, c'est comme si j'y étais et je peux vous dire que j'en ai pris plein les mirettes (non, sérieusement ?) ! Mon c½ur aussi a loupé un battement plus d'une fois tant je m'y croyais, à arpenter les avenues, aveuglée et subjuguée, hypnotisée par la pléthore de néons publicitaires de Time Square, et à me créer des souvenirs impérissables au côté de mes danseurs favoris (avec ceux de Léna, rêve d'étoile bien sûr ! Je n'oublie pas ma crew du Blok ! ♥)

En dehors du fait que ce roman m'a mis des étoiles plein les yeux (je vais vous sortir toutes les expressions en rapport à la vue si ça continue...) et m'a tout simplement donné des envies de voyages et de découvertes de lieux extraordinaires à profusion, - par ailleurs, la simple mention de la Californie au cours d'une des nombreuses conversations de nos adorables et entreprenants, indéniablement inspirants protagonistes a fait battre mon c½ur plus fort, JE VEUX Y RETOURNER ♥♥ Voilà, il fallait que je pousse mon cri du c½ur, fin de la parenthèse - j'ai particulièrement apprécié cet opus de la saga car ce dernier est consacré au personnage de Maïna, ou l'un des membres les plus discrets mais aussi les plus gentils et attendrissants de notre bande incomparable à aucune autre de petits rats solidaires et meilleurs amis du monde. En effet, je suis extrêmement contente d'avoir pu en apprendre plus sur cette protagoniste aussi belle et rayonnante à l'intérieur qu'à l'extérieur car il s'agit d'une jeune fille tout bonnement formidable, assurément généreuse et compréhensive, qui met constamment les envies et besoins des autres avant les siens et qui souhaite par-dessus tout ne pas décevoir son entourage et se montrer à la hauteur de ses ambitions de future ballerine. Impossible de ne pas fondre face à ce personnage dont les deuxième et troisième prénoms pourraient être « abnégation » et « douceur » à mon sens. Pour autant, si Maïna sait être toujours à l'écoute d'autrui et prendre en compte ses considérations et diverses opinions, cela ne veut pas dire qu'elle ne sait pas faire preuve de répondant et d'assurance quand cela est nécessaire. Au cours de sa brève mais intense et décisive escapade new-yorkaise, Maïna va connaître une impressionnante évolution qui va lui permettre de grandir et de ne plus avoir peur de se forger son propre avis sur tel ou tel sujet. J'ai adoré la façon dont ce personnage a été traité, nous faisant ainsi passer un superbe message d'affirmation de soi. Elizabeth Barféty nous fait comprendre que, quelque soit notre âge, notre sexe ou nos origines, il ne faut jamais se laisser marcher sur les pieds et dicter ce qui serait bon pour nous ou non, ne jamais se laisser réduire à un abominablement frustrant silence, et ce même involontairement par les êtres qui comptent le plus à nos yeux, car on a tous une voix qui mérite de se faire entendre. La prise de conscience fulgurante mais indubitablement salvatrice de Maïna dans ce tome-ci nous apprend qu'il ne faut jamais cesser de croire en ses rêves, ce sont les souhaits de notre c½ur qui nous appartiennent ; ça ne regarde personne d'autre. D'où l'importance cruciale de pouvoir être capable de faire ses propres choix et de les assumer pleinement, qu'ils s'avèrent être in fine des échecs ou des réussites. C'est notre parcours à nous, nos épreuves à franchir, avec nos victoires comme nos erreurs en cours de route. Nous sommes les véritables maîtres de notre destin et on a le droit de faire comme on le sent, d'avoir peur et de prendre son temps avant de véritablement se lancer en outre. Non, je ne vous parle pas d'un ouvrage de philosophie mais bien d'un "simple" roman jeunesse. Vous voyez toute la force, la puissance à l'état brute que ce type de littérature peut avoir ? Moi, je la sens et je peux vous garantir que cela me donne des ailes la plupart du temps. Des ailes pour affronter les mauvaises surprises que notre existence peut parfois nous réserver, des ailes pour me rappeler ce que je vaux et ça, ça compte plus que tout. Pour en revenir à ce tome de 20, allée de la danse en particulier, j'ai aussi énormément aimé le fait qu'Elizabeth Barféty mette ici l'accent sur la nécessité vitale de savoir s'écouter et de ne pas avoir honte de comment on ressent les choses. Cette piqure de rappel fait juste un bien fou, vous pouvez me croire !

Pour conclure, je dirais que, même si vous ne vous sentez pas spécialement attirés par l'univers de la danse comme cela peut être mon cas, ce livre et la saga dans son ensemble peuvent parler à tout un chacun. En effet, impossible de ne pas pouvoir s'identifier à au moins un des personnages principaux, ou même secondaires, à leurs problèmes, à leurs doutes et à leurs moments de bonheur aussi. Ils traversent à peu de choses près les mêmes tracas et soucis que nous, ils sont profondément humains et vulnérables et ils avancent comme ils peuvent sur leur chemin de briques jaunes (vous comprendrez la référence si vous lisez ce roman) pavé de leurs bonnes intentions et de leurs jeunes espoirs encore pour la plupart irréalisés, avec énormément d'entrain, de courage et d'aplomb. Concernant Le rêve américain, malgré tout mon enthousiasme à son propos, il m'a cependant un poil moins séduite que son prédécesseur, Un pas de côté. Néanmoins, il m'a permis de mieux connaître l'une des fabuleuses, remarquables et prodigieuses héroïnes de cette saga juste géniale et revigorante qui sait comment vous rebooster à bloc. J'ai effectivement vécu un véritable petit moment de douceur et de réconfort avec cette lecture. Je me sentais comme dans un véritable cocon entre les pages de ce si joli petit livre. Je terminerai cette critique avec une mention spéciale à Magalie Foutrier, qui est celle à qui l'on doit les sublimes illustrations de chaque volet, et je dois dire qu'elle fait de véritables merveilles ! Son style tout en élégance et en féérie est selon moi juste parfait pour cette série ! Vous l'aurez compris, je vous recommande ce roman et par extension l'intégralité de la saga 20, allée de la danse de tout c½ur ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, 20 allée de la Danse, Tome 13, Le rêve américain, Littérature française, Elizabeth Barféty, 2019, Jeunesse, danse, roman d'apprentissage, maturité, amitié, Famille ♥, grandir, découvertes, Retrouvailles, Amérique, Etats-Unis, Diversité, Rencontres, doutes, choix, expériences nouvelles, voyage, épanouissement, question de la représentation des minorités, affirmer son opinion, Excellente lecture !
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#Posté le lundi 26 août 2019 05:07

Modifié le mercredi 19 février 2020 16:27

FICHE LECTURE : Le berceau

FICHE LECTURE : Le berceau

• AUTRICE : Fanny Chesnel.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Drame, deuil, accident, sédentarisme, ferme, campagne, ruralité, coupé du monde, famille, chagrin, solidarité, souffrance, douleur, tristesse, accablement, noirceur, morosité, routine, électrochoc, bouleversement, prise de conscience, rage, aventure, voyage, nouveaux horizons, Canada, Acadie, communauté, fierté, rencontre, quête, âme s½ur, petite-fille, espoir, renouveau, miracle, naissance, vie, lumière, amour, souvenirs, nostalgie, contemplation, avenir, doutes, incertitude, préjugés, enfermement, révolte, fête, célébration, révélation, liens, famille recomposée, jeunesse, vieillesse, énergie, joie, courage, promesse, aller de l'avant...
• PAGES : 263.

Joseph fabrique le berceau de sa première petite-fille, lorsqu'un coup de téléphone l'interrompt. Un crash d'avion : son fils dedans, son gendre aussi. Et la petite alors ? Sauve, bien vivante ! Prête à naître, car grandissant dans le ventre d'une mère porteuse canadienne choisie par le couple homosexuel. Joseph n'a jamais foutu les pieds hors de sa Normandie natale, il a passé sa vie dans une ferme, vendu ses vaches, enterré sa femme : il n'a plus que cette enfant en tête. Alors il part. À la rencontre de la minuscule promesse qui prolonge l'existence de son fils. À la rencontre de la jeune étrangère, farouche et indomptable, qui la couve. Rien n'est simple dans cette histoire, mais il se lance, à plein régime, dans une réinvention audacieuse et poignante de la famille contemporaine.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman contemporain lumineux et porteur d'espoir, d'un roman qui nous parle de la vraie vie et des sentiments humains avec beaucoup de fraîcheur, et une sincérité désarmante aussi. Je vais vous inviter avec ma critique à vous laisser emporter par Le berceau de Fanny Chesnel, une jeune autrice que j'ai découvert avec un immense plaisir grâce à ce livre qui sait nous prendre par la main et nous rassurer, sans pour autant nous bercer d'illusions. Comme je vous l'ai dit un peu plus tôt, ce titre nous parle de la réalité, sans chichis ni artifices. Cette réalité peut nous frapper de plein fouet, nous faire mal, nous forcer à nous réveiller et à faire face à un monde qui nous dégoûte, dans lequel on ne trouve généralement pas notre place. Mais elle peut aussi avoir un petit goût de miracle, qu'il faut prendre le temps de savourer à chaque seconde qui passe. Et je remercie infiniment le site lecteurs.com pour l'envoi de ce livre. Cette piqûre de rappel fut salvatrice.

Pour commencer, ce que j'ai énormément aimé avec ce roman, c'est la manière dont il est écrit. Non seulement on vit l'histoire à travers les yeux de Joseph, un retraité pas comme les autres qui s'est très vite fait une grande place dans mon petit c½ur, mais en plus, j'avais l'impression d'avoir constamment accès à ses pensées en temps direct. C'était comme si je lisais littéralement son flot de pensées, c'est le cas de le dire. Enfin, presque, car Fanny Chesnel y met tout de même les formes. Si cela avait été écrit de façon toute spontanée, sans même corriger le premier jet comme pouvaient le faire d'immenses auteurs comme Virginia Woolf ou James Joyce, qui ont justement instauré le fameux principe du "stream of consciousness", j'aurais trouvé cela brillant mais aussi sûrement passablement indigeste. Ici, on suit ce qui se passe dans la petite caboche tourmentée de mon cher Joseph sans que l'on se sente perdu ou agacé. Juste profondément fasciné par la manière de réfléchir de cet être humain d'apparence insignifiant mais qui va accomplir de grandes et belles choses.

En effet, Joseph pourrait être M. Tout-le-monde, et c'est justement le rôle qu'il a joué une bonne partie de sa vie durant. Ce qui fait toute la différence avec Le berceau, c'est qu'à aucun moment l'autrice ne se permet de juger le personnage principal de son intrigue, de faire preuve de condescendance. Au contraire, elle traite son évolution avec énormément de tendresse et de sensibilité. Joseph m'a fortement rappelé le protagoniste décrit dans la superbe chanson des Innocents, Un homme extraordinaire, exception faite que l'on délaisse ici la Bretagne, son Finistère et ses longues plages de silence pour la beauté brute de pomme et sans fard de la Normandie. Joseph est tel l'homme dépeint dans les paroles extrêmement vraies et pleines de justesse de ce morceau : on se demande sérieusement si l'on se souviendra un jour de lui, de cet homme dont le seul exploit a été de construire sa vie autour de sa famille et des bêtes dont il a toujours pris soin dans sa ferme qui sent bon l'amour du bien fait et du solide. Eh bien moi, je peux vous assurer que je ne suis pas prête d'oublier Joseph. Cela serait fortement difficile et je n'en ai même pas la moindre envie. Je suis tombée amoureuse de la simplicité d'être profondément touchante de ce vieil homme éprouvé par la vie et par la perte, comme tout un chacun, de son petit côté taciturne irrésistible dans lequel je me suis beaucoup reconnue, et surtout de la façon dont il se sert de ses cinq sens. Joseph, dans sa façon d'être, vit profondément les choses, même celles les plus élémentaires, et, à travers lui, j'avais la sensation que ma vue s'était accrue, que mon ouïe s'était affinée, que mon toucher était plus alerte, que mon odorat était plus éveillé, que les choses de l'existence avaient plus de saveur. C'était comme si mon environnement, ou plutôt le sien, me paraissait plus lumineux, plus attirant, plus vibrant, plus savoureux, plus palpable. Il y avait définitivement quelque chose en plus, quelque chose d'indescriptible que Joseph m'a permis de ressentir, comme si cet éclat de magie que l'on recherche tous à un moment donné était à portée de main au cours de ma lecture. Cela n'a duré qu'un bref instant, le temps que je dévore ce livre et que j'atteigne à vitesse grand V son point final, à regret, mais cette étincelle était là. Elle a brillé, j'ai pu l'apercevoir, la ressentir au plus profond de mon être. En réalité, elle a toujours été là, et c'est Joseph qui me l'a rappelé. Je lui en serai toujours infiniment reconnaissante.

Ce récit est aussi teinté de nostalgie, une nostalgie qui broie notre c½ur dans son étau mais qui panse aussi les blessures les plus béantes. Ces moments où Joseph se souvient de son fils qui était à la fois si différent de lui et dont il était tellement fier m'ont touchée en plein c½ur. J'ai trouvé cela très fort car ces flashbacks qui ont un goût amer de bonheur perdu à tout jamais sont notre unique moyen de nous rapprocher d'Emmanuel, le fils bien-aimé qui a rejoint les étoiles, ou plutôt les profondeurs insalubres de l'océan Atlantique. En effet, en tant que lecteur, on ne rencontrera jamais cet homme accompli et qui se préparait à être un père formidable en chair et en os, si je peux m'exprimer ainsi. Il ne vit qu'à travers les instantanées que Joseph garde précieusement de lui dans sa mémoire, ces moments de vie commune, ces instants capturés aussi puissants et captivants que la plus époustouflante des magies. Et cela suffit. Cela suffit à nous faire ressentir tout l'amour que ce père taciturne, un peu rabougri, profondément touchant avait, a toujours pour son fils prodige. Cela suffit pour que nous entrapercevions le véritable Emmanuel, l'enfant rêveur, meilleur ami des livres et de tout leur savoir, baroudeur-en-devenir au c½ur grand comme ça et à la volonté de titan. Surtout, cela nous rappelle l'amour qui nous étreint le c½ur quand l'on songe à sa propre famille et à la préciosité de ce lien qui nous unit à elle, un lien qui demande à être soigneusement entretenu car il peut se briser en un instant, qu'on l'ait décidé ou non.

Concernant les deux autres personnages principaux de ce récit, ils ne sont pas non plus en reste. J'ai tout simplement adoré ce trio de choc qui se consolide progressivement, dont les trois membres apprennent à se connaître petit à petit, à se pardonner aussi les erreurs que chacun a pu faire par le passé pour mieux regarder vers l'avenir ensemble. Si Abigail, la fameuse mère porteuse, m'a pas mal agacée au début, je me suis vite rendue compte que je me permettais de la juger sans aucun scrupule, alors que son estime de soi est déjà faible et qu'elle essaye de s'en sortir comme elle peut. Ce roman m'a aussi appris à regarder au-delà de mon petit nombril, et je pense que c'est un travail auquel on doit tous s'exercer chaque jour de notre vie, qui que nous soyons. Mon plus gros coup de c½ur va à l'enfant d'Abigail, Ava, cette petite fille qui est définitivement la chair de sa chair et qui m'a impressionnée de par sa déconcertante maturité, qui contraste singulièrement avec l'innocence et la joie de vivre qui se dégagent de ce si jeune être.

Pour conclure, je vous invite tous chaleureusement à plonger dans la lecture du Berceau, à faire la démarche de suivre Joseph, mon cher petit Bichon, dans son aventure trépidante en Acadie, région canadienne aux souches françaises que j'avais adoré étudier en cours et que j'ai été ravie de retrouver au c½ur de ce récit. Ce qui fait surtout plaisir à voir, c'est cette communauté unie qui continue de célébrer ses racines, ses traditions immuables qui rendent ses membres à part, qui construisent leur identité, qui leur apportent félicité et fierté au quotidien, même quand ils l'oublient, ce qui arrive bien trop souvent. Cela résume bien le principal message véhiculé par ce roman : ne jamais oublier d'où l'on vient, toujours garder l'esprit ouvert et se soutenir les uns les autres. Il y a toujours une famille qui nous attend quelque part... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, Lecteurs.com, Flammarion, 2019, Fanny Chesnel, Le berceau, Littérature française, Roman contemporain français, Drame, deuil, accident, sédentarisme, ferme, campagne, ruralité, coupé du monde, famille, chagrin, solidarité, souffrance, douleur, tristesse, accablement, noirceur, morosité, routine, électrochoc, bouleversement, prise de conscience, rage, aventure, voyage, nouveaux horizons, Canada, Acadie, communauté, fierté, rencontre, quête, âme s½ur, petite-fille, espoir, renouveau, miracle, naissance, vie, lumière, amour, souvenirs, nostalgie, contemplation, avenir, doutes, incertitude, préjugés, enfermement, révolte, fête, célébration, révélation, liens, famille recomposée, jeunesse, vieillesse, énergie, joie, courage, promesse, aller de l'avant, Très bonne lecture
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#Posté le dimanche 07 avril 2019 16:54

Modifié le samedi 13 avril 2019 09:54

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