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FICHE LECTURE : Léna rêve d'étoile - T4 à 6

FICHE LECTURE : Léna rêve d'étoile - T4 à 6 FICHE LECTURE : Léna rêve d'étoile - T4 à 6 FICHE LECTURE : Léna rêve d'étoile - T4 à 6
• AUTRICE : Elizabeth Barféty.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse - Passion - Rêve - Espoir - Voyage dans le temps - Opéra Garnier - Paris - Amitié - Complicité - Rencontres - Détermination - Course contre la montre - Science-fiction - Mystère - Amour - Humour...
• PAGES : 122 par tome.

Ma chronique des tomes 1 à 3 : ici.

Résumé du tome 4 : Alors qu'Henri tente de fabriquer un portail temporel pour ramener Léna en 1905, la jeune ballerine danse en duo avec le beau Max lors d'un cours. Cela provoque la colère et la jalousie de Théa, la petite amie de Max.
Pourtant, les deux rivales n'ont d'autre choix que de mettre leur animosité de côté lorsqu'elles doivent créer une chorégraphie ensemble.
Vont-elles y parvenir ?

Résumé du tome 5 : À l'École de Danse, le gala de mi-saison approche et Léna veut absolument obtenir un rôle : c'est peut-être sa dernière chance de danser sur la scène du Palais Garnier ! Mais sous pression, elle enchaîne les répétitions difficiles avec Max, jusqu'à se faire rétrograder au rang de doublure. Toujours motivé, le danseur élabore alors un plan pour récupérer leurs rôles et aider Léna à reprendre confiance en elle.

Résumé du tome 6 : Ayant raté son rendez-vous avec Henri, Léna doit retourner à l'École de Danse. Mais y a-t-elle encore sa place, après avoir gâché le gala de mi-saison-? Gabrielle Carré, la directrice, décide de l'expulser. Cependant, Léna ne se laisse pas décourager. La danseuse est bien décidée à lui prouver qu'elle mérite de rester au sein de l'École et se joint à ses camarades pour exécuter un numéro baroque, style qu'elle maîtrise parfaitement.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique des tomes 4, 5 et 6 d'une très sympathique petite série jeunesse que j'aime énormément, j'ai nommé Léna rêve d'étoile, ou la novélisation de la série télévisée Hulu/Disney Channel Find me in Paris dont je suis une grande fan par Elizabeth Barféty. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce très bel et généreux envoi de leur part, cela me touche énormément.

Au fond, je n'ai pas grand chose à ajouter de plus dans cette chronique par rapport à ce que je déclarais déjà dans ma critique des trois premiers tomes. Léna rêve d'étoile est une ravissante série de livres pour enfants vraiment bien pensée, très agréable à lire, avec une pagination aérienne, aux couleurs douces et lumineuses, qui correspond parfaitement à l'atmosphère légère et pétillante de la série TV. Personnellement, je prends un véritable plaisir à continuer ma lecture de ces petits tomes extrêmement pratiques pour me rafraîchir la mémoire concernant la saison un simultanément à mon visionnage hebdomadaire de la saison deux. Et je peux vous assurer que, loin de m'emmêler les pinceaux entre les intrigues des deux saisons, cette sorte de relecture format papier de la première me permet assurément de mieux savourer les épisodes de la seconde, tout simplement parce que j'ai beaucoup de souvenirs qui me reviennent en tête et qui se révèlent souvent éclairants au niveau des événements qui se déroulent dans la saison 2. Bref, je ne sais pas si c'est bien clair tout ça mais pour faire simple, ma lecture de Léna rêve d'étoile format papier allie l'utile à l'agréable et je ne peux donc qu'en être immensément satisfaite !

S'ajoute à cela que ces petits tomes, le 4, 5 et 6 en particulier dans le cas présent, m'ont permis de redécouvrir certaines scènes-clés de la série sous un ½il totalement nouveau et je me suis ainsi surprise à rire aux éclats suite à certaines répliques ou comiques de situation qui n'avaient eu aucun effet marquant sur moi lors de mon visionnage de la série et inversement. Comme quoi, s'imprégner d'un contenu, livresque comme audiovisuel, une seule et unique fois ne suffit pas sinon on se prive alors d'une palette de nuances dans le propos et dans la façon dont celui-ci est véhiculé (par le jeu d'acteur ou les tournures de phrase de l'auteur.trice en fonction du support) qu'on ne peut percevoir que si on laisse plusieurs fois sa chance à une ½uvre et à tout ce qu'elle a à nous offrir en matière de petits détails qui changent tout et d'émotions suscitées entre autres. Pour ce qui est de Léna rêve d'étoile en tout cas, je ne regrette absolument pas ma "relecture" de cette histoire mouvementée et savoureuse portée par des personnages principaux comme secondaires extrêmement attachants et hauts en couleurs qui allie passion pour la danse sous toutes ses formes avec fascination pour les voyages dans le temps avec un grand brio !

Pour conclure, je ne peux que chaleureusement vous recommander la lecture de cette série livresque Léna rêve d'étoile actuellement publiée aux éditions Nathan en étroite collaboration avec l'Opéra de Paris, lieu central de l'histoire de la série TV d'origine. C'est frais, c'est palpitant, trépidant, les personnages sont drôles, enjoués et passionnants à suivre dans leur quête de réussite au sein de l'univers très ardu mais indubitablement prenant de la danse et, qu'on aime ou non cette discipline, on ne peut qu'apprécier cette intrigue rocambolesque et délicieuse qui véhicule de très belles valeurs et des messages importants, notamment sur l'importance de croire en ses rêves, de ne pas se laisser marcher sur les pieds ni baisser les bras. Qui plus est, avec ses pages en papier glacé très agréables à la vue comme au toucher et ses sublimes photographies qui illustrent à merveille le récit, vos enfants (ou ceux de votre connaissance) ne pourront qu'adorer ! ★★★★(★)
Nanette ♥

FICHE LECTURE : Léna rêve d'étoile - T4 à 6
Tags : Fiche lecture, service de presse, Elizabeth Barféty, éditions Nathan, Littérature française, 2019, Léna rêve d'étoile, novélisation de série, Disney channel ♥, Jeunesse, Tome 4 ♥, Tome 5, Tome 6, Danse, passion, rêve, espoir, voyage dans le temps, opéra garnier, Paris, Amitié ♥, complicité, rencontres, détermination, course contre la montre, Science-fiction, mystère, amour, humour, Excellente lecture !
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#Posté le samedi 02 novembre 2019 18:37

Modifié le dimanche 03 novembre 2019 08:36

FICHE LECTURE : Léna, rêve d'étoile - T1, 2 et 3

FICHE LECTURE : Léna, rêve d'étoile - T1, 2 et 3 FICHE LECTURE : Léna, rêve d'étoile - T1, 2 et 3 FICHE LECTURE : Léna, rêve d'étoile - T1, 2 et 3

• AUTRICE : Elizabeth Barféty.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse - Passion - Rêve - Espoir - Voyage dans le temps - Opéra Garnier - Paris - Amitié - Complicité - Rencontres - Détermination - Course contre la montre - Science-fiction - Mystère - Amour - Humour...
• PAGES : 122 par tome.

Résumé du tome 1 : Léna, danseuse et princesse de la Russie de 1905, voyage dans le temps malgré elle et atterrit à l'Opéra de Paris de nos jours, où elle va devoir se faire passer pour une élève de l'École de Danse. La jeune fille laisse derrière elle son fiancé, Henri, qui cherche à la retrouver. Coincée à notre époque, Léna va découvrir le monde contemporain et les coulisses de l'Opéra.

Résumé du tome 2 : Poursuivie par les Collecteurs de Temps, Léna doit cacher qu'elle vient de 1905 et tente de se faire passer pour une élève normale de l'École de danse de l'Opéra de Paris. Mais ses camarades se posent des questions face à son comportement étrange. Heureusement, Léna peut compter sur Inès, sa colocataire de chambre et nouvelle amie pour la guider dans ce monde qu'elle ne connaît pas !

Résumé du tome 3 : Chaque nouvelle journée à l'École de Danse représente un défi pour Léna, qui doit s'adapter à toutes les nouveautés du XXIe siècle. Entre la découverte de Paris, les cours et les répétitions du Block, ce groupe secret de hip-hop dont elle fait partie, la jeune danseuse n'a pas le temps de souffler ! Mais lorsqu'un petit rat vient lui demander d'être sa marraine, Léna se lance dans une compétition acharnée avec Théa, sa rivale, pour en être digne.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique des trois premiers tomes d'une série de petits livres que j'étais juste impatiente de découvrir et de dévorer en tant que grande fan du programme éponyme proposé par Disney Channel et également diffusé sur France 4 pour ceux qui n'auraient pas la première chaîne. En effet, je suis Léna, rêve d'étoile, ou Find me in Paris pour son titre V.O., depuis plus d'un an maintenant et j'attends avec une immense impatience la saison 2. Ces "minis-romans" m'aident justement à ronger mon frein du mieux que je peux et je remercie par ailleurs les éditions Nathan pour leur incroyable générosité. Merci du fond du c½ur pour l'envoi du début de cette adorable série de livres, vraiment. J'ai ressenti un plaisir incommensurable à l'idée de retrouver mes personnages chéris d'amour, et je n'ai vraiment pas été déçue de ces retrouvailles sur papier glacé !

Avant toute chose, pour ceux qui connaissent déjà l'histoire par le biais du support visuel aka la série TV (coucou ma Junette), n'escomptez pas un approfondissement particulier de certains points du scénario ou du caractère et background des protagonistes. Ces derniers sont toujours fidèles à eux même et toujours aussi attachants (sauf Théa que je ne peux absolument pas supporter - et encore, je pèse mes mots, j'ai franchement envie de me montrer plus virulente à son propos) mais on n'apprend rien de plus sur eux que ce que la série nous a déjà révélé auparavant. Peut-être que le guide officiel qu'Elizabeth Barféty a élaboré pour Nathan et sorti il y a deux-trois mois de cela saurait se montrer plus généreux en matière d'informations et autres détails croustillants mais, ne l'ayant jamais ne serait-ce que parcouru, je ne peux pas vous l'affirmer. Une chose est sûre, ces trois premiers tomes, et les suivants aussi je suppose, s'apparentent plus à un excellent condensé de la série agrémenté de jolies photographies, la plupart extrêmement bien choisies pour illustrer les nombreux moments forts de l'adaptation de Léna à notre époque, qu'à un réel contenu inédit qui aurait pu se lire en complément consistant et clairement bienvenu de la série télévisée. Pour ma part, malgré le fait que j'ai ressenti un sentiment inévitable de déjà-vu en lisant ces trois premiers titres, cela m'a in fine été bénéfique de m'y plonger pour me souvenir de certains rebondissements ou déclarations que j'avais oubliés ou pour mieux comprendre quelques épisodes que j'avais visionnés en filigrane sans véritablement me rendre compte que je n'avais définitivement pas tout saisi et je ressors donc très satisfaite de ma lecture. Je dirais qu'il s'agit là d'un très beau et minutieux travail de novélisation réalisé par Elizabeth Barféty et, même si j'aurais voulu que cette intrigue dont j'étais déjà tombée sous le charme une première fois et qu'elle nous invite à (re)découvrir ici soit plus étoffée et surprenante, je reste sur un sentiment extrêmement positif d'émerveillement (quasi) total comme si c'était la toute première fois que je rencontrais Léna et ses amis et que je m'immergeai dans son monde fait de danse, d'aventures et de romantisme irrésistible (coucou Maxounet, mon bel hidalgo).

Néanmoins, je ne vous cacherai pas que je ressens une certaine forme de regret à plusieurs niveaux. Pour commencer, et cela reprend ce que je vous expliquais dans le paragraphe précédent, je trouve que la série télévisée est beaucoup plus développée et profonde, plus attrayante. Au fond, j'aurais aimé une retranscription rédigée moins littérale des événements qui s'y passent et surtout beaucoup moins abrégée, que l'on aille encore plus loin dans ce que le programme télévisuel avait à peine commencé à aborder dans la saison 1, à savoir le passif, les origines et les ambitions de chaque personnage, notamment le passé de Léna en Russie et plus particulièrement à l'Opéra de Paris, ses relations très complexes mais aussi passionnantes avec sa famille, la naissance de son histoire d'amour avec le ballet et Henri... Bref, il y avait franchement de quoi faire et creuser et pour tout vous avouer, ce qui aurait été mon rêve absolu de chez absolu, c'est un "véritable" roman (attention : dans le nombre de pages, pas pour ce qui est de l'écriture - à ce niveau-là, Elizabeth Barféty n'a rien à prouver ; j'ai par ailleurs particulièrement apprécié le style très entraînant et ravissant de sa plume, ou ce qui m'avait déjà fait craquer dans sa série livresque écrite en collaboration avec l'Opéra de Paris, 20, allée de la danse, entre autres choses), un beau bébé, un joli pavé, en clair, un préquel ou un midquel comme Hachette romans peut nous en proposer en ce moment sur des séries américaines telles que Riverdale, Les Nouvelles Aventures de Sabrina ou encore Stranger Things, une extension enrichissante de l'histoire et non une simple novélisation sous forme de roman-photo comme je pouvais en dévorer petite. Cependant, comme je l'ai évoqué précédemment, passée la micro-désillusion, je me suis régalée à revivre l'intrigue comme si c'était la première fois et je suis retombée en enfance avec délice.

Un autre point que j'ai trouvé fortement dommage et face auquel je m'attendais beaucoup moins à être déçue (en effet, en voyant le format et la structure de ces romans-photo-ci, je me suis doutée que mon roman-fleuve truffé de renseignements exclusifs n'était pas pour aujourd'hui), c'est l'humour. Il s'agit selon moi d'un des atouts majeurs de la série télévisée, d'autant plus que, lorsque j'ai commencé cette dernière, quelle ne fut pas pour moi la très agréable surprise de constater que l'on pouvait rire à ce point en la regardant ! Que ce soit face à Léna et à ses perpétuelles gaffes au sein d'un monde moderne qui n'est résolument pas le sien ou à la bouffonnerie absolument charmante des mignons tout pleins collecteurs de temps aka les méchants pas vraiment (carrément) pas crédibles de la sitcom, impossible de rester insensible. Nos zygomatiques ne peuvent qu'être titillées dans ces moments-là ! Et pourtant, cet humour si caractéristique, cette humeur bon enfant tout bonnement contagieuse perd de sa magie et de son petit effet ici. Je pense que cela est dû au changement de support et qu'Elizabeth Barféty pouvait difficilement reproduire cette association parfaite du doublage français, qui personnellement me plait énormément (pour une fois !), et des expressions faciales de nos jeunes acteurs très talentueux. Cela y est pour beaucoup dans l'espièglerie, cette euphorie enivrante, qui se dégage de la série et je n'ai ressenti cette émotion tout à fait spéciale que de façon très diminuée avec ces petits livres. C'est dommage, mais je me suis in fine rapidement habituée à ce "manque", pour les amateurs de la série TV que cela inquièterait.

Le dernier petit bémol que j'avancerais, mais je reconnais d'avance qu'il s'agit plus de chipotage qu'autre chose, c'est le fait que chaque personnage soit désigné par un espèce de sobriquet pour éviter les changements de désignation trop fréquents. Ainsi, Léna devient "la ballerine", Inès "la brune", Max "le beau brun", Théa "la starlette", et même chose pour Dash et Jeff avec leurs appellations respectives. D'un côté, je comprends le principe : cela permet de tout de suite repérer de qui l'on parle, de quel point de vue l'on se place. Les enfants notamment retiennent instinctivement à quel petit surnom chaque protagoniste est associé et cela leur facilite considérablement la lecture ; cela leur la rend plus fluide et agréable dans un certain sens, je n'en doute pas. Néanmoins, je pense que même pour un jeune lectorat, ce procédé peut être un peu, voire franchement, rébarbatif et agaçant à la longue. Personnellement, cela m'a fait lever les yeux au ciel trop souvent pour que j'en fasse le compte, mais j'ai bien conscience qu'à ce stade de la chronique, je pinaille et que je me retrouve ainsi dans mes propos à la limite de l'exagération. Cependant, il s'agit là de mon humble opinion et je n'en changerai pas. A vous désormais de me dire ce que vous en pensez si jamais vous avez lu ces trois premiers livres ou si vous avez l'intention de le faire.

Pour conclure, je dirais que Léna, rêve d'étoile version papier est une excellente série de très courts ouvrages que j'aurais tout simplement adoré petite fille. Quelques années plus tard (je viens juste de fêter mes vingt-et-un ans, huhu), je réalise que je suis forcément plus exigeante aujourd'hui et que mes attentes et réactions concernant mes lectures sont différentes, plus nuancées. Je me montre donc moins indulgente dans mes critiques. Néanmoins, je ressors tout de même séduite car l'essence de la série télévisée originelle est bien respectée, elle se fait toujours ressentir et la magie, même un tant soit peu atténuée par cette transition laborieuse mais réussie de la caméra de la société de productions Cottonwood à la plume d'Elizabeth Barféty, de l'extraordinaire aventure temporelle et émotionnelle de Léna opère envers et contre tout. Sur ce, je m'en vas faire une bouchée des tomes 4, 5 et 6 nouvellement parus ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Léna rêve d'étoile, Tome 1 ♥, Tome 2 ♥, Tome 3 ♥, 2019, Elizabeth Barféty, Jeunesse, Danse, passion, rêve, espoir, voyage dans le temps, Opéra Garnier, Paris, Amitié, Complicité, Rencontres, Détermination, course contre la montre, Mystère, Amour, Humour, Science-fiction, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 31 juillet 2019 04:46

Modifié le jeudi 01 août 2019 04:57

FICHE LECTURE : Nos éclats de miroir

FICHE LECTURE : Nos éclats de miroir

« Chère Anne,

Je n'ai pas le droit de me plaindre.
Toi, tu te plaignais si peu, Anne.
Parfois, j'ai même honte de vivre alors que tu es morte. Ai-je le droit d'aimer ?
J'ai honte aussi de faire partie de la même humanité que ceux qui t'ont tuée. »

Parution le 17 janvier 2019.

• AUTRICE : Florence Hinckel.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Journal intime, adolescence, Anne Frank, famille brisée, deuil, amertume, chagrin insurmontable, souffrance, douleur, fêlure, se réparer, recoller les morceaux, fugue, fuir la réalité, désillusion, abattement, lumière éteinte, manque de confiance en soi, doutes, tristesse, dépression, retrouvailles, renouveau, sourire à la vie, espoir, rencontres, bouleversement, chaleur humaine, trahison, foi en l'humanité, beauté de l'existence, amour, poésie, écriture, passion, rêve, croire,...
• PAGES : 176.

Dès 12 ans - 14.95¤.

Le nouveau roman de Florence Hinckel, un récit intime et sensible porté par une écriture magnifique.

Je m'appelle Cléo, et j'aurai bientôt 15 ans, 1 mois et 20 jours. Cette date est importante pour moi, car c'est à cet âge-là que tu es morte, ma chère Anne Frank. Tu es mon écrivaine préférée ! Alors j'ai décidé de m'adresser à toi dans ce nouveau carnet. Je vais te raconter ce qui m'interroge, me fait rire ou me bouleverse. Toutes ces choses que je n'oserais jamais dire à voix haute : le voile devant les yeux de ma mère ; ma meilleure et parfois cruelle amie Bérénice ; ma grande s½ur, si forte et déterminée ; Dimitri, mon amour d'enfance perdu de vue ; la complexité du monde. Mais aussi mon reflet, si mouvant qu'il m'échappe... ou parfois se brise.

Je vais te parler de nos éclats de miroirs.

Les tiens, les miens, les leurs.

L'AUTRICE : Florence Hinckel est née en 1973. Après une licence de programmation analytique, elle devient finalement professeure des écoles, métier qu'elle exerce à Marseille, en Guyane ou en Guadeloupe, avant de se consacrer entièrement à l'écriture, sa passion depuis l'enfance. S'adressant aux enfants comme aux plus grands, elle aime varier les genres, qu'ils soient humoristiques, intimistes, ou en demi-teintes.
Elle compte une quarantaine de romans à son actif, qui totalisent 30 prix littéraires.
On peut en apprendre davantage sur son site : http://florencehinckel.com/.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, on se retrouve pour la chronique d'une roman certes très court mais bouleversant et qui vise juste. J'ai le plaisir de pouvoir vous parler en avant-première du titre Nos éclats de miroir de Florence Hinckel, une grande autrice de la littérature française jeunesse que je découvre enfin avec un grand bonheur. Le roman sort en effet dans une quinzaine de jours (voir date de parution plus haut) et j'ai donc eu l'immense honneur de le recevoir en exclusivité de la part des éditions Nathan que je remercie chaleureusement. J'avais déjà eu la chance l'an dernier de m'être faite agréablement surprendre par la réception d'une très jolie boîte au design hivernal absolument ravissant et contenant deux très bons romans, le premier tome des Chroniques de Zi, Phelan, et Lise et les Hirondelles (voir mes chroniques ici et ici). Cette année, pour leur box de la rentrée d'hiver 2019, Nathan a choisi une splendide parure de rose pastel et de blanc mêlés pour être assortie à leur prochaine parution phare qu'ils défendent avec beaucoup de c½ur et d'attention. Afin d'être raccord avec la passion dévorante que le personnage a pour l'écriture, le colis comportait également un énorme carnet de pages blanches, proposé en collaboration avec la marque Bic, qui n'attend juste que de voir ses pages se noircir d'une encre délicieusement rose et lumineuse. Car un cahier sans stylo pour y écrire n'a pas de raison d'être, tout comme Cléo, la très attachante héroïne de cette incroyable histoire, a ce besoin vital de poser sur le papier tous ses états d'âme. Moi même, j'ai déjà commencé à rédiger dans mon carnet qui va me suivre pendant longtemps je pense (ils n'ont pas lésiné sur le nombre de pages, le cahier est très épais et je les en remercie !) tout ce qui me pèse sur le c½ur, ainsi que mes gratitudes envers le Seigneur pour tout ce que la vie a de beau à m'offrir. Un carnet, c'est un peu comme le miroir de l'âme, un témoin essentiel d'une existence vécue et bien remplie. Je ne remercierai jamais assez les éditions Nathan pour ce beau cadeau de Noël qu'ils m'ont fait avant l'heure du dernier carnet de Cléo, celui avant la date fatidique de ses 15 ans, 1 mois et 20 jours, ainsi que pour celui que je commence. Sans plus attendre, laissez-moi vous raconter l'histoire d'une jeune adolescence d'aujourd'hui admirative devant Anne Frank et qui, comme elle, va faire de nous lecteurs ses destinataires privilégiés et nous offrir un pan de sa vie, ses sentiments à fleur de peau.

Ce que j'ai énormément aimé avec ce roman, c'est l'ode à l'écriture et à la vie qui y est faite au travers des lettres que Cléo va rédiger à "son amie Anne". Cette forme épistolaire m'a conquise car cela rapproche le lecteur de l'héroïne à mon sens. En effet, si le personnage de Cléo fait d'Anne Frank son unique destinataire en apparence, le lecteur a la sensation tout au long de la lecture que ses lettres intimes, bouleversantes, qui dépeignent le quotidien mouvementé d'une adolescente perdue qui se cherche et qui n'arrive résolument pas à faire le deuil de son père décédé, lui sont également adressées. Le lecteur retrouve ce sentiment d'exclusivité et de confession privilégiée ressenti durant la lecture du fameux Journal d'Anne Frank. Tout du moins, cela a été mon cas. Cela peut paraître extrêmement cliché ce que je vais vous dire là, mais on est tous un peu Anne Frank d'une certaine façon. Certes, nous n'avons pas subi tout ce qu'elle a dû endurer au sein de l'Annexe, le fait de devoir se cacher à cause de sa religion, de devoir porter une étoile jaune cousue sur la poitrine tel un fardeau, d'expérimenter au quotidien l'ennui et l'abattement, de devoir regarder au travers d'une mince fenêtre la vie qui continue dehors, sans vous. Cependant, Anne Frank était avant tout une jeune fille comme les autres. Une adolescente avec ses défauts, ses doutes, ses espoirs aussi, ses rêves d'amour pur et simple, de journalisme, d'écriture, de dépeindre sa propre vision du monde avec ses mots, ses couleurs, ses convictions, son ressenti, sa propre lumière. Cette volonté inébranlable de changer les choses à sa propre échelle sans véritablement en être consciente, Cléo l'a aussi. Cette jeune fille du vingt-et-unième siècle est tel un miroir d'Anne Frank telle que nous la connaissons, c'est comme si une autre Anne Frank avait vécu à notre époque : Cléo est solaire, chamboulée aussi. Il y a beaucoup de choses qu'elle ne comprend pas, notamment au sein de sa propre famille et concernant sa relation somme toute malsaine avec sa meilleure amie Bérénice, des énigmes qu'elle cherche à cerner et à résoudre. Son énième carnet constitue sa catharsis, son exutoire et lui permet de se sentir moins seule. Tout comme Anne cherchait à tromper la solitude et l'ennui en rédigeant des lettres à son amie imaginaire Kitty, Cléo écrit également à son alter ego, à savoir Anne, fournissant à cette dernière les réponses qu'elle n'a jamais reçues de la part de "Kitty".

Le destin a malheureusement fait que les chemins d'Anne et de Cléo ne se croiseront jamais dans la réalité, ce qui est fort dommage car ces deux jeunes filles sont indubitablement des âmes s½urs, des kindred spirit comme le dirait si bien une autre Anne (avec un "e", elle y tient tout particulièrement) que j'affectionne énormément. Cependant, c'est par le biais de l'écriture que ces deux adolescentes magnifiques dans leurs imperfections seront réunies comme il se doit. Tout comme je m'étais fait d'Anne Frank une amie inestimable lors de ma lecture de son Journal il y a de cela quelques années maintenant, je me suis immédiatement attachée à Cléo, dès la lecture des premières pages. Comme je vous le disais précédemment, Cléo entretient une amitié empoisonnée avec sa meilleure amie d'enfance, Bérénice. Cette dernière représentait un phare dans la nuit, un soleil qui se lève enfin et qui irradie de lumière tout sur son passage, quitte à nous aveugler de son éclat trop perçant, au moment où notre petite Cléo avait le plus besoin d'elle, d'une présence humaine physique, qui s'impose, et non pas simplement du réconfort procuré par l'acte d'écrire. Poser tout ce qui lui pesait sur le papier ne lui suffisait plus, Cléo avait besoin d'une autre source de chaleur. Sauf que dans le cas de Bérénice, on pourrait plus parler de canicule non désirée. J'en ai souvent voulu à cette dernière de traiter Cléo comme elle le fait, comme si son amitié était quoiqu'il arrive garantie. En effet, Cléo est une bonne crème, une fille en or qui laisse passer beaucoup de choses à Bérénice afin de bénéficier d'une amitié qui n'en vaut in fine pas la peine. L'amitié ne devrait effectivement pas fonctionner ainsi, avec un qui donne et un qui prend tout ce qu'il y a de bon et de beau chez l'autre. Malheureusement, cela se déroule souvent de la sorte dans la réalité. J'ai beaucoup aimé le fait que Florence Hinckel mette cela en avant, le dénonce sans forcément entrer dans les détails, mais juste ce qu'il faut pour que le lecteur, en même temps que Cléo, puisse ouvrir les yeux et se rendre compte que, non, ça ne va pas. Ça ne va pas du tout même. Beaucoup de personnes formidables comme Cléo se font piétiner leur confiance en soi et leur dignité par un être qui leur est cher, important, alors qu'ils demandaient juste de l'amour et de la considération. J'ai trouvé cela vraiment navrant comme constat et je suis bien contente que Cléo ait réagi à temps. Il n'est jamais trop tard pour se dépêtrer d'une relation toxique, bien au contraire. Cela peut ne pas sembler grave, cela passe par de petits actes et paroles répétitifs qui prennent in fine une ampleur de géant, mais en réalité, si, c'est grave et cela ne doit pas être toléré. En aucun cas.

De manière générale, les messages que l'autrice a à nous transmettre nous sont envoyés de manière fluide, toute naturelle, très subtile. Chaque personnage incarne une thématique importante en affichant sans le vouloir ses blessures béantes. Bérénice, l'amie qui se montre sournoise, manipulatrice et blessante dans ses paroles et dans ses actes, parvient à faire vaciller notre si gentille et radieuse Cléo et à la faire douter d'elle-même, sans pour autant nous être totalement antipathique de par ses fêlures et ses propres incertitudes et erreurs. La figure de la mère, effondrée depuis la mort de son époux, a besoin de littéralement fuir cette réalité vide de sens au détriment de ses enfants. Enfin, la grande s½ur, Mélody, s'est enfermée dans sa propre douleur pour ne pas accabler encore plus sa mère et sa s½ur avec son propre chagrin. En effet, si Cléo, qui était toute petiote lorsque la mort de son père survint, souhaite résolument en apprendre plus si celui qui devait forcément être un bon père et un homme extraordinaire au vu de sa grande beauté et du fait qu'il manque à ce point aux femmes de sa vie, Mélody, étant plus âgée, a des souvenirs beaucoup plus précis de celui qui a laissé derrière lui un vide, un manque de la taille d'un gouffre. D'apparence très froide en ne jurant que par la réussite professionnelle et sociale, Mélody est sûrement celle qui m'a le plus surprise car elle constitue en soi un véritable iceberg : elle ne laisse quasiment rien transparaître de sa souffrance, seules des traces de cette dernière sont visibles tout au long du roman. Cependant, rien ne pouvait me laisser présager le twist qui allait se produire au niveau de la destinée de Mélody. Comme quoi, si ce roman m'aura bien rappelé une chose, c'est que même ceux qui semblent avoir la consistance du roc le plus solide peuvent se désagréger en des milliards de morceaux. Chaque individu mérite d'être considéré et qu'on prenne soin de lui un maximum. Dans le cas de Mélody, elle n'a cessé de prendre soin de sa petite s½ur si sensible et avide de réponses et de sa mère, aussi fragile et insaisissable qu'une feuille au vent, sans jamais se laisser aucun répit. Mon amie, tu peux te reposer maintenant. La complexité de l'être humain, sa dualité, sa faiblesse physique et morale, émotionnelle, sa sensibilité, sa douceur et sa sagesse aussi, sa générosité et son amour à revendre, sa capacité à se montrer des plus surprenants, dans le meilleur comme dans le pire de son être, toutes les couleurs de l'humanité avec un grand H sont utilisées par Florence Hinckel dans ce roman, à bon escient et à leur maximum d'éclat.

Avant de clore cette chronique, que je ne voudrais pas trop longue au vu du petit nombre de pages du roman, il me semble indispensable de mentionner que Cléo à son Peter à elle, celui qui, comme pour Anne, représente son premier et unique amour jusqu'à présent. Le personnage de Dimitri nous rappelle que certains chemins peuvent prendre des directions radicalement opposées, que deux personnes qui se trouvaient bien ensemble peuvent s'éloigner l'une de l'autre non par la distance mais par le c½ur, sans que l'on sache vraiment pourquoi. Ce constat a été fort amer à faire pour moi, mais qu'il est vrai dans bien des cas, malheureusement. Il n'y a rien de pire. C'est peut-être là mon seul petit bémol du roman : j'aurais voulu plus de Dimitri. Contrairement aux autres personnages que l'on va rencontrer, il m'a semblé beaucoup moins présent (en même temps, ça allait avec la logique de son histoire avec Cléo) et il a réussi à me manquer tout autant qu'à Cléo alors que, pour ma part, je le connaissais à peine. J'ai instantanément fondu face à Dimitri car, le bref instant qu'on l'aperçoit dans le passé avec Cléo telle une étoile filante, j'ai eu l'impression de revivre tous ces instants où mon c½ur a succombé face à un garçon, à son sourire, à son rire, à ses petits gestes, à l'éclat dans ses yeux, en une seule fois. J'ai profondément apprécié cet amour sans artifice, innocent, désintéressé, authentique, qui est tout simplement. Toutes ces petites formes d'amour qui sont parsemées dans le roman nous redonnent du baume au c½ur et de l'espoir. Anne Frank, du haut de ses 15 ans, 1 mois et 20 jours, croyait en l'amour. Peut-être de façon bien naïve selon vous mais au moins, elle y croyait de tout son c½ur et peu de gens peuvent en dire autant.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à lire Nos éclats de miroir. Je suis absolument ravie d'avoir pu enfin découvrir la magnifique plume de Florence Hinckel, si poétique et visant toujours droit au c½ur, sans jamais manquer sa cible. Le nombre de pages peut sembler relativement petit par rapport à l'ampleur de l'aura d'Anne Frank et par rapport à la pléiade de thèmes abordés, mais c'est en réalité juste ce qu'il fallait pour faire la lumière sur ce qui ne va pas en nous-mêmes et nous redonner le courage d'avancer, de regarder ce miroir droit dans ses yeux de verre, de ramasser les morceaux coupants quitte à ce que le c½ur en saigne de nouveau pour mieux se reconstruire et avoir pleinement conscience de notre valeur en ce bas monde. J'espère vous avoir convaincus de vous plonger dans la lecture des pages du dernier journal de Cléo, le commencement d'une nouvelle vie où notre héroïne va grandir, s'épanouir, le regard tourné vers l'avenir. Je peux maintenant affirmer sans problème que Florence Hinckel mérite sa réputation de grande autrice de la littérature jeunesse française. Sa vision du monde me plait énormément et elle a beaucoup de choses à nous apprendre sur nous-même, sur ce qui se passe autour de nous. Elle nous donne envie de prendre le temps de la réflexion et d'avoir les yeux plus brillants, le c½ur plus léger et confiant en l'humanité. De savoir que d'autres romans de cette autrice m'attendent dans ma bibliothèque me comble de joie !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Nos éclats de miroir
COUP DE C¼UR ♥ Florence Hinckel rend ici un sublime hommage à l'inoubliable âme lumineuse et si inspirante qu'était et que restera Anne Frank ainsi qu'à l'enfant qui vivait et respirait l'écriture qu'elle était dans ce court récit poignant et authentique.

« Un jour de ma vie, peut-être que dans mon pays on décidera que ma couleur de peau, ou de cheveux, ou d'yeux, n'est pas acceptable. Ou alors on condamnera ma façon de parler. Ou ma façon de penser. Ou encore d'écrire. Ce que je lis. Ce en quoi je crois. Ou ne crois pas. Ma démarche ? Mon prénom. Mon nom. Le nombre de mes dents. Leur emplacement. La mesure de l'espacement entre mes deux yeux. Entre mon nez et ma bouche. D'une oreille à une autre. Ma taille. Mon poids. Qui j'ai aimé. Qui j'aime. Qui je ne dois plus aimer. Où j'ai vécu. Ce qui se trouve dans ma poubelle. Les sites Internet que j'ai visités. Ce que je possède. Ce que je ne possède pas. Le lieu où je suis née. La date. La saison. L'heure. L'empreinte de mes doigts. Des orteils. Ma séquence ADN...
Cela peut arriver. Même si les fleurs de maman, ici, continuent à fleurir, à chatoyer, cela peut arriver. La seule chose à laquelle je puisse veiller, c'est de ne pas être parmi ceux qui décideront cela, ou qui obéiront à cela. »
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#Posté le mercredi 26 décembre 2018 09:27

Modifié le mercredi 09 janvier 2019 10:53

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