Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Plus d'actions ▼
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 74 344 Visites
  • 5 355 Kiffs
  • 25 331 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche Lecture
  • Fiche lecture
  • grandir
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • secrets
  • service de presse

488 archives

  • FICHE LECTURE : Je ne voulais pas vous faire pleurer
  • FICHE LECTURE : A un cheveu
  • FICHE LECTURE : Réputation
  • FICHE LECTURE : Découvrir Tokyo en manga
  • FICHE LECTURE : 100 % Bio - T9 : Les femmes artistes, vues par une ado (et par sa s½ur)

654 fans

  • Lady-Haddington
  • SonicAlliance
  • myumyu
  • CarolinaBouquine
  • mi-ange-mi-demon-04

396 sources

  • aespa
  • MaddieCline
  • The-Nexus
  • litterature-et-cinema
  • Critiquetoutgenre

Son morceau préféré

Parallel Heart

Jouer    Parallel Heart

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

142 articles taggés courage

Rechercher tous les articles taggés courage

FICHE FILM : Kim Possible

FICHE FILM : Kim Possible

DISNEY CHANNEL ORIGINAL MOVIE | 2019 | ZACH LIPOVSKY, ADAM B. STEIN | ESPIONNAGE, LIVE ACTION, ADOLESCENCE, LYCÉE, INTÉGRATION, APPRENTISSAGE, GRANDIR, MÛRIR, AMITIÉ, COURAGE, FAMILLE, ENTRAIDE, VALEURS, ACTION, COMBATS, MÉCHANTS, COMPLOTS, SAUVER LE MONDE, AVENTURE | 1H22 | AVEC SADIE STANLEY, SEAN GIAMBRONE, CIARA WILSON, TAYLOR ORTEGA, TODD STASHWICK...

➜ Kim Possible est l'adolescente la plus célèbre d'Amérique car, en plus d'être une lycéenne normale, elle est aussi un agent ultra douée qui sauve le monde des plans diabolique de génies du mal. Avec son acolyte et meilleur ami, Robin Trépide, et son jeune associé, Wallace, elle forme l'équipe Possible. Mais cette année tous semble différent, Kim n'a plus l'impression d'être aussi douée et chanceuse qu'avant. Cette impression se renforce quand elle fait la rencontre d'Athena, une nouvelle élève qui va se joindre à son équipe. Parallèlement, le maléfique mais idiot Dr Drakken a été libéré de prison par son acolyte Shego. Prêt à tout pour se venger de Kim, le Dr Drakken va encore mettre en place un plan dans le but de devenir plus puissant. Il est temps pour Kim et son équipe de l'arrêter, une fois de plus.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un Disney Channel Original Movie que j'attendais avec grande impatience. En effet, la chaîne aux grandes oreilles a décidé pour la première fois de produire un reboot en live action d'un de leurs dessins animés phares et pas des moindres, j'ai nommé Kim Possible. C'est amusant car je vous reparlais il n'y a pas si longtemps dans l'une de mes dernières chroniques (pour la lire, c'est par ici que ça se passe) de cette série qui avait tout simplement bercé mon enfance, ainsi que celle de bien d'autres téléspectateurs de la génération 90. Si l'annonce de cette adaptation en téléfilm live avait sérieusement fait jaser, notamment du côté des Américains, pour ma part, j'étais extrêmement enthousiaste. Les deux jeunes acteurs principaux, jusqu'alors inconnus au bataillon, m'avaient inspiré confiance, leurs bouilles trop craquantes m'avaient fait fondre et fait sentir qu'ils étaient prêts à s'investir pour jouer ces personnages avec lesquels ils ont dû grandir également - j'ai été d'ailleurs choquée d'apprendre qu'ils étaient à peine plus jeunes que moi alors qu'en les voyant pour la première fois, je leur donnais 14 ans, pas plus. Allez, 15 comme leur personnage, pour la peine. Bref, j'avais un bon feeling avec eux, et j'avais été très contente qu'une ancienne star de Disney, à savoir Cole Sprouse, les défendent ardemment en demandant de ne pas les juger avant de les avoir vus à l'½uvre. Je trouvais qu'il avait tout à fait raison, qu'il fallait d'abord laisser sa chance à ces deux graines d'acteurs avant de cracher dans la soupe. « Ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué », telle est ma devise. Les premières images du film avec deux autres membres du casting sur le set et en costume avaient achevé de me convaincre : j'y découvrais un Dr Drakken et une Shego plus vrais que nature, au teint respectivement extraordinairement bleu électrique pâle et vert serpent particulièrement réussi. J'applaudis à deux mains l'équipe maquillage pour ce travail superbement réalisé ! À mes yeux, c'était un véritable défi à relever. En clair, toute cette longue introduction pour vous expliquer à quel point je soutenais ce projet mordicus... avant de visionner le résultat.

En effet, j'en ressors in fine très partagée. Selon moi, le téléfilm a un gros point fort et un gros point faible/lacune. J'aimerais tout d'abord souligner le positif car telle est ma nature. Qui plus est, c'est ce qui m'a sauté aux yeux dès les premières secondes du film, et cela ne s'est pas démenti par la suite : le film respecte totalement l'essence de Kim Possible. Il s'en dégage une atmosphère à la fois extrêmement bon enfant si caractéristique de la série animée d'origine que cela m'en a fait chaud au c½ur. C'est simple : pour moi, on ne peut pas dire ne pas aimer ce téléfilm si on est fan ou si l'on aime Kim Possible, c'est, et à juste titre, impossible à mes yeux. Cela m'a fait tellement plaisir de constater que les deux réalisateurs de ce DCOM avaient pris leurs rôles de successeurs aux deux créateurs géniaux de la série avec un grand sérieux. On sent une réelle passion qui émane de cet univers recrée en live action, une intense envie de transmettre l'adrénaline Kim Possible à de plus jeunes générations qui n'ont pas eu la chance de grandir avec ce dessin animé. Je crois même que les créateurs du Kim Possible originel sont les producteurs exécutifs de ce téléfilm, à revérifier mais c'est dire. Donc la volonté de faire quelque chose de bien était là, assurément.

Par ailleurs, j'aimerais souligner à quel point les décors sont bien faits et rappellent le design du dessin animé. Mention spéciale au Bueno Nacho, ou littéralement la seconde maison de nos deux acolytes et meilleurs amis, car c'est exactement comme ça que je m'imaginais cet antre de la gastronomie (Robin vous l'expliquera mieux que moi) en vrai. Honnêtement, ils n'auraient pas pu faire mieux. Pour la petite fille qui rêvait de goûter à un naco, cette invention culinaire de génie, dans ce lieu merveilleux, j'ai été gâtée. J'aurais même voulu qu'il y ait plus de scènes dans cet endroit tant je trouve le décor réussi. Mais je n'ai pas été déçue du reste, que ce soit la maison des Possible, le lycée Middleton, l'antre de Drakken et même le dojo de Nana Possible, la grand-mère experte en arts martiaux. On explore les lieux phares du dessin animé en à peine un téléfilm et le contrat est rempli à ce niveau là. Pour la peine, ils nous ont même refait le générique culte du dessin animé en raccourci, cette fois-ci chanté par Sadie Stanley aka la Kim de 2019, avec les mêmes scènes de légende : Robin qui s'accapare les pom-poms de Kim pour faire la cheerleader endiablée, le même Robin qui perd son pantalon en mission à cause d'un des nombreux grappins de Kim, la réplique incontournable « Quelle est la mission ? »... En clair, un générique 2.0 qui en jette et qui a fait battre plus fort mon c½ur de fan, à l'instar de la première fois où j'ai vu le Bueno Nacho en vrai !

Mais alors, qu'est-ce qui cloche avec ce Disney Channel Original Movie ? Je dirais que le gros du problème réside dans le scénario qui est, selon moi, pas assez étoffé. Tout va trop vite et cette intrigue n'a vraiment pas assez de consistance. J'avais l'impression de visionner un énième épisode de Kim Possible mais en beaucoup plus long et avec de vrais acteurs. Et en moins bien aussi. Cela m'amène à vous parler de ce qui me dérange véritablement avec ce reboot, ainsi qu'avec beaucoup d'autres : on n'y prend pas la peine de corriger le matériau d'origine et le remettre en valeur. Kim Possible est un dessin animé que j'estime beaucoup, certes, mais, et j'imagine que c'est parce que je suis désormais une adulte qui voit donc les choses différemment, je lui reconnais pas mal de défauts. Mais, à la rigueur, le dessin animé arrivait à les faire passer grâce à son humour, à ses scènes d'action, à son suspens, et à ce vent frais dans l'univers kitsch de l'espionnage qu'apportait alors des productions comme Kim Possible justement, mais aussi la saga des Spy Kids au cinéma ou encore les fameuses Totally Spies, qui mettaient en scène des enfants/ados courageux comme c'est pas permis et très ingénieux. Ici, ça sent clairement le réchauffé et, si j'ai beaucoup apprécié le petit hommage rendu tout au long du film aux ½uvres citées précédemment, avec cette ambiance générale qui oscille entre drame et bonhomie, et avec tous ces gadgets rétros que Kim utilise, le contenu du film en soi m'a semblé bien plat en comparaison. Pourtant, je vous l'ai dit, c'est du Kim Possible pur et dur donc je ne peux pas dire que la nature même du dessin animé et son atmosphère n'ont pas été respectés. Simplement, les réalisateurs n'ont utilisé que la base qu'ils avaient déjà avec le DA et ne sont pas allés plus loin. Honnêtement, je n'aurais été pas contre vingt minutes de film en plus, déjà que le téléfilm dure une heure vingt-deux au lieu de la durée d'une heure trente habituelle des DCOM, afin de donner plus de profondeur à leur script ! Et encore, je ne devrais pas leur accorder cette clémence car des films comme Z-O-M-B-I-E-S, diffusé à la même période en France l'an dernier sur Disney Channel, se contentent très bien des 1 h 30 impartis pour nous proposer quelque chose de véritablement intéressant et de bien construit ! Donc non, au fond, je ne comprends pas tant de vide et ce cruel manque de saveur... J'ai réussi à un moment donné à trouver le temps long devant un téléfilm d'1 h 20 tout de même ! Alors, est-ce vraiment l'intrigue élaborée par les scénaristes qui pêche, ou plutôt mes goûts qui ont à ce point changé ? Mystère...

Le réel souci que j'ai avec le Kim Possible de 2019, ce n'est pas qu'il se soit clairement reposé sur ses lauriers en se basant sur ce qui était déjà acquis, à savoir le dessin animé d'origine et la nostalgie de l'audience de Disney Channel à son égard. Non, ce qui m'embête profondément, c'est qu'il y a un énorme potentiel qui est là, juste sous nos yeux, mais que l'équipe du film n'a tout simplement pas exploité ! Ceux qui se sont chargés de ce reboot ont effectivement voulu insérer des changements. Le problème, c'est qu'ils ne servent à rien, ou à pas grand chose ! Quel est l'intérêt, dans ce cas ? Et le pire, c'est que, parfois, cela crée carrément des incohérences entre les scènes. Vous vous souvenez du fameux générique spécialement recrée pour ce téléfilm ? Eh bien, si Kim avait effectivement l'intention de tenter ses chances pour devenir pom-pom girl au lycée, il faut croire que là-bas, ils considèrent ça comme une activité sportive de femmelettes ! Du coup, exit les cheerleaders et place à l'équipe de foot féminine ! Cela aurait pu être super mais le problème, c'est qu'il n'y a aucun message important qui est passé à travers ce changement symbolique ! On voit juste Kim être discriminée et perdre sa confiance en soi à cause de ses coéquipières.

Et quand un semblant de sagesse et de valeurs fortes sont transmises par la grand-mère de Kim, on a à peine le temps de s'en rendre compte que ce moment de partage et d'épanchement est déjà passé. Je peux comprendre qu'ils aient voulu montrer des jeunes filles faisant un sport masculin pour aller avec l'idée que les femmes peuvent être supérieures aux hommes, notamment dans des domaines qui leur sont soi-disant prédestinés, mais, dans ce cas, ils auraient dû y aller à fond et le faire bien ! Par exemple, le DCOM Z-O-M-B-I-E-S, pour en revenir toujours à lui, avait très bien su le faire dans le sens inverse en nous montrant qu'un garçon pouvait très bien non seulement faire partie d'une équipe de cheerleaders, mais aussi en être le leader et s'en montrer extrêmement fier ! Vous l'aurez compris, Kim Possible aurait eu beaucoup à apprendre de ce DCOM précédent car, si ce dernier s'est révélé être une totale réussite pour ma part, Kim Possible commet bien des erreurs qu'il aurait pu s'éviter. Cela me peine de l'admettre, mais je ne peux faire autrement...

Pour terminer sur une note plus positive avant de passer à la conclusion, la plupart des acteurs ont su me convaincre grâce à leur proximité physique et de caractère avec leur personnage. Celui qui m'a le plus impressionnée, c'est Sean Giambrone qui joue Robin. Il n'est peut-être pas très présent et actif pour un protagoniste, quel dommage d'ailleurs, mais à mes yeux, il incarne à merveille ce personnage loufoque, tendre et si attachant que j'adore depuis l'enfance. Pour moi, je VOYAIS Robin en regardant ce DCOM. L'acteur a su s'approprier ses mimiques, sa gestuelle, son sourire et même son « BOUYAH » légendaire ! C'est simple, il était devenu Robin. J'en profite pour également féliciter le doubleur français, lui aussi totalement inconnu - du moins, de mon côté, pour son travail très fidèle à la version française d'origine de Robin. En effet, c'est le grand doubleur Donald Reignoux (qui se chargeait également de la voix VF de David Henrie pour Disney Channel, entre autres choses) qui se chargeait auparavant de la voix française de Robin mais le nouveau doubleur a su prendre la relève avec brio, tout en faisant cela à sa manière. À certains moments, j'avais véritablement l'impression d'entendre le Robin Trépide que j'ai toujours connu, notamment lorsqu'il crie « BOUYAH » à deux ou trois reprises dans le film. Je regrette presque que le film n'ait pas été centré sur Robin, cela aurait été tellement mieux ! En effet, j'ai eu un petit souci avec Sadie Stanley, qui interprète Kim. Elle est juste trop mignonne et le costume reconnaissable entre mille de Kim lui va comme un gant mais cela s'arrête là. J'exagère sûrement mais, honnêtement, j'ai eu la sensation tout au long du film de voir une actrice jouer Kim et non la véritable Kim-Kimmie-Kim.P, whatever you wish to call her, en action. Il m'a manqué un petit quelque chose pour que je sois un minimum convaincue. Et je ne parle pas du personnage d'Athéna, que j'ai quand même réussi à trouver plus touchante que Kim à un moment donné, même si, la plupart du temps, elle m'agaçait profondément. Enfin, pour véritablement clore cette chronique sur une bonne note, les deux autres acteurs que j'ai trouvés tout bonnement géniaux en dehors de mon Robin aux boucles d'or parfaites - une grande différence avec le dessin animé d'origine qui ne me gêne absolument pas, bien au contraire, ce sont ceux qui incarnent Shego et Drakken. Non seulement leur look à chacun est impeccable, mais ils ont su aussi respecter à merveille la personnalité et le comportement tout à fait absurde de leur personnage respectif. Ils sont déjantés, frappadingues même, et il y a une réelle complicité entre eux, bien plus flagrante que celle entre Kim et Robin, quasi inexistante, ou qu'entre ce dernier et Rufus, animal de compagnie juste unique et formidable dans Kim Possible premier du nom qui est ici juste là pour faire le deus ex machina.

Pour conclure, je dirais que Kim Possible est un Disney Channel Original Movie qui se regarde plutôt bien, que je revisionnerai certainement pour pouvoir me vider la tête ou pour faire plus attention aux détails des différentes scènes. On sent que ce téléfilm a été fait avec passion, avec l'envie d'être autre chose qu'un pur produit marketing, mais cela ne suffit pas. La preuve en est avec les audiences de démarrage désastreuses qu'il a connu Outre-Atlantique. Quand on voit le rendu, ce n'est effectivement pas étonnant. Il manque à Kim Possible un sérieux supplément d'âme qui lui aurait donné beaucoup plus crédibilité et d'intensité à mon sens. Les idées sont bien présentes mais elles ne sont pas exploitées, trop fugaces pour être mémorables : l'équipe de foot féminine, la crise d'identité de Kim, dans laquelle je me suis fortement reconnue à ce moment-là, le caméo de Christy Carlson Romano, ancienne star Disney Channel et voix originelle de Kim - forcément, nous en France, on ne pouvait pas le savoir... Bref, de la volonté, que de la volonté, mais les fruits de cet effort ne sont pas obtenus à l'arrivée. Selon moi, il aurait fallu essayer plus fort et prendre le temps de faire quelque chose de beaucoup plus abouti. Et ce n'est pas une question de budget à mes yeux mais clairement de scénario, donc il y a eu un problème là où il n'y aurait pas dû en avoir un. Disney Channel nous a habitués à beaucoup mieux que ça en matière de profondeur du script et de construction des personnages. Alors oui, selon moi, Kim Possible surpasse largement un autre reboot de la chaîne, son prédécesseur Freaky Friday, dont l'apport musical ne sert strictement à rien et vient même gâcher le film, qui aurait pu être potable sans cela mais qui reste quoiqu'il en soit tout à fait oubliable. Pour tout vous avouer, la fin de Kim Possible m'a même donné envie de voir la suite qu'il suggère ! Je considère donc que cela reste un relativement bon film, même si j'attends clairement mieux de la production Disney Channel suivante. Prochaine étape : Descendants 3 ! En espérant que la saga continue dans sa marge de progression et ne retombe pas dans les énormes clichés et facilités de ses tout débuts... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Kim Possible, live-action, téléfilm, Disney channel ♥, Disney ♥, 2019, DCOM ♥, Zach Lipovsky, Adam B. Stein, Espionnage, Live action, adolescence, lycée, intégration, apprentissage, grandir, mûrir, amitié, courage, famille, entraide, valeurs, action, combats, méchants, complots, sauver le monde, aventure, Sadie Stanley, Sean Giambrone, Ciara Wilson, Taylor Ortega, Todd Stashwick, Bon film
​ 7 | 21 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.239.147.7) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 03 mai 2019 15:08

Modifié le vendredi 10 mai 2019 15:51

FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T4 : Orphéa Fabula et l'étoile de Saint-Pétersbourg

FICHE LECTURE : Orphéa Fabula - T4 : Orphéa Fabula et l'étoile de Saint-Pétersbourg

• AUTRICE : Marie Alhinho.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Russie, empire, vingtième siècle, danse classique, ballet, rigueur, raffinement, compétition, intégration, entraînement, ressources, déguisement, dissimulation, alliances, personnages historiques, quête, cristal, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, tensions politiques, conflits sociétaux, révolte, révolution, insurrection, colère, famille royale, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie...
• PAGES : 200.

9,95¤.

Ma chronique du tome 3 : ici.

Orphéa découvre la Russie impériale !

Cette fois, c'est dans la Russie des tsars qu'est envoyée Orphéa ! Projetée en 1903 à Saint-Pétersbourg dans un contexte politique tendu, elle se retrouve sous la protection de l'exigeant maître de ballet Marius Petipa. Malheureusement, cet allié inattendu pourrait bien lui mettre des bâtons dans les roues : il convoite l'Étoile du Soir, le cristal qu'est justement venu récupérer Orphéa ! L'aide de ses nouveaux amis danseurs ne sera pas de trop pour permettre à la jeune espionne de réussir sa mission...

L'AUTRICE : Marie Alhinho est une jeune autrice passionnée de littérature jeunesse et d'Histoire, dont le ton frais et contemporain nous fait voyager dans le temps avec une grande facilité !

L'ILLUSTRATRICE : Miss Paty est une illustratrice de bandes dessinées et de romans pour la jeunesse.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du quatrième tome d'une saga historique pour enfants pétillante et haute en couleurs, Orphéa Fabula ou une intrépide héroïne qui nous fait à chaque opus de ses aventures voyager dans le temps et de l'espace. Cette fois-ci, c'est pour Saint-Pétersbourg et la Russie tsariste de Nicolas II qu'elle nous embarque et je remercie infiniment les éditions Poulpe Fictions pour l'envoi de ce très beau roman qui fonctionne comme une véritable capsule temporelle !

Avant toute chose, je tiens à préciser que je n'avais pas lu les trois premiers tomes d'Orphéa Fabula avant d'entamer celui-ci. On m'avait assuré que les tomes étaient suffisamment indépendants les uns les autres, chacun nous proposant une mission inédite de la jeune espionne, pour être lus séparément, sans même forcément respecter un ordre. Et c'est effectivement le cas. Je ne me suis pas sentie perdue ou perplexe lors de ma lecture. J'avais plutôt la sensation très agréable de regarder l'épisode d'un de mes dessins animés d'enfance, au hasard, et j'ai simplement savouré ce pur instant de nostalgie que m'a offert ici Marie Alhinho, dont je découvrais alors la plume très dynamique et enjouée.

Par ailleurs, si je devais comparer ce livre à un dessin animé, ce serait certainement Kim Possible ! Les deux intrigues ont en effet beaucoup de points communs : une jeune héroïne, espionne, jolie, courageuse et ingénieuse, avec aussi ses tracas d'adolescente ; ses deux petits frères, des jumeaux qui sont de vraies piles électriques et qui lui mènent la vie dure ; des parents exemplaires mais qui font des cachotteries ; des gadgets à gogo mais surtout beaucoup de matière grise et d'agilité ; des contacts réguliers avec une société d'espionnage secrète par le biais d'un intermédiaire indispensable et tout aussi jeune que l'héroïne qui fait office d'associé, un animal de compagnie qui fait un super sidekick... Même la grand-mère délurée et incomparable à aucune autre est présente ! La seule différence majeure au fond, et qui fait qu'à mes yeux Orphéa est encore plus incroyable que ma chère Kim Possible, si cela est justement possible, c'est que la première voyage dans le temps (et qu'il lui manque un Robin Trépide bébé d'amour aussi) ! Si ce n'est pas trop stylé, ça ! Enfin, le voyage dans le temps bien sûr car, ne pas avoir son Robin Trépide, c'est triste...

Cependant, le but de cette chronique n'est pas de présenter Orphéa Fabula comme étant la pâle copie de Kim Possible car ce n'est pas la réalité. En effet, la patte de Marie Alhinho se ressent tout au long du récit. C'est son univers, son imaginaire, sa trame narrative qu'elle nous livre entre ces pages. Son écriture, tout comme l'héroïne de sa saga, a une réelle personnalité. Par ailleurs, j'ai ressenti au cours de ma lecture un réel lien entre Orphéa et sa créatrice, Marie Alhinho. Je ne connais pas cette dernière personnellement, bien sûr, mais je reste persuadée, et cette impression s'est renforcée avec mon "analyse" d'après-lecture que j'essaye d'effectuer avec chaque ½uvre dans laquelle je me suis plongée, que l'autrice a mis beaucoup d'elle-même dans la série littéraire qu'elle a créé, c'est juste indéniable. Orphéa et elle sont, je pense, très semblables : malicieuses, pleines d'énergie, captivantes et joliment culottées. Bref, elles ne sont pas comme les autres, elles ont leur personnalité bien affirmée et qui nous éblouit. Cela me donne d'autant plus envie de me délecter des autres ouvrages de l'autrice. Cela me plairait effectivement énormément de retrouver sa plume qui a le pouvoir de charmer petits et grands.

Avant d'aborder d'autres points de ma chronique, je tenais aussi à souligner que la comparaison que j'ai fait avec Kim Possible est à mes yeux très flatteuse car ce dessin animé m'a profondément marqué et a une petite place spéciale qui lui est attribué dans mon c½ur. Justement, ce parallèle que j'ai établi entre Orphéa Fabula et Kim Possible m'a permis de réaliser que j'aurais adoré lire une telle série livresque durant mon enfance. De l'aventure, des péripéties, des complots déjoués, des personnages attachants aux fortes personnalités, un brin d'humour juste ce qu'il faut pour égayer ma journée bénie de petite lectrice insouciante et toujours joyeuse, la tête dans les nuages et les yeux dans les étoiles... Que demander de plus ? Orphéa Fabula regorge de cette magie bienveillante et extraordinaire de l'enfance. Ce livre dégage une aura qui nous apaise et qui nous enferme comme dans un cocon de douceur. Il a un savant goût de nostalgie, telle une madeleine de Proust salvatrice qui viendrait nous rappeler nos jours heureux et notre innocence quand cela ne va pas. Je dis sûrement cela parce que j'ai lu ce roman à un moment où je me sentais patraque, tant physiquement que moralement, le premier état influant sur le second. Orphéa Fabula a agi sur moi à ce moment-là comme un pansement pour mes bobos de fillette en quête de palpitant et de compagnons de route qui lui ressemblent.

En effet, je me suis pas mal identifiée à Orphéa, ainsi qu'aux deux amis qu'elle va se faire au cours de son incroyable quête. Comment ne pas les aimer tous les trois ? J'avoue adorer particulièrement les grands yeux si expressifs que Miss Paty, une illustratrice fabuleuse dont je vais décidément suivre de très près le minutieux et adorable travail à partir de maintenant, a fait à Orphéa, qui est d'autant plus mignonne dans mon imaginaire grâce à elle, je trouve ! Mascha et Kostia (et non Mischka) sont eux aussi deux personnages absolument charmants, j'aurais voulu en savoir beaucoup plus sur eux ! J'ai trouvé cela dommage qu'ils n'aient pas un rôle plus important que ça mais, la discrétion d'Orphéa pour garder sa mission secrète oblige, il ne pouvait en être autrement.

Cela me permet d'aborder un des seuls "véritables" points négatifs que j'ai pu trouver au roman, si je peux le dire ainsi : son manque de contenu. Certes, c'est palpitant, l'histoire se boit comme du petit lait et m'a indéniablement fait retomber en enfance. Cependant, elle m'a aussi permis de réaliser qu'en tant qu'adulte, mes attentes étaient désormais différentes. Pourtant, j'ai souvent lu des livres jeunesse au nombre de pages certes petit mais ces dernières contenaient juste ce qu'il faut, à la bonne mesure, pour pleinement me satisfaire. Rien ne manquait et il n'y avait pas forcément besoin d'épiloguer davantage sur des pages et des pages, bien au contraire. Ici, j'ai trouvé que ce livre, L'étoile de Saint-Petersbourg, manquait de beaucoup d'informations sur la période qu'il couvrait, ainsi que sur les personnages historiques qu'il mettait en scène. Par ailleurs, en parlant de la fameuse étoile de Saint-Pétersbourg, à savoir la pierre précieuse qu'Orphéa doit aller chercher, on n'en parle in fine pas tant que ça ! On sait qu'il est urgent de la mettre en lieu sûr, entre de bonnes mains, mais on ne sait pas pourquoi ! Le mystère reste entier et j'imagine que, si j'avais lu les tomes précédents, j'aurais compris l'importance de ces artéfacts... Mea culpa.

J'ai aussi trouvé cela bizarre qu'Orphéa soit acceptée aussi facilement au sein des ballets russes. Car oui, la danse classique est au c½ur de l'histoire également et du coup, cela m'a fait d'autant plus plaisir de lire ce livre. Toutefois, je déplore la facilité de l'avancement de l'intrigue. Certes, on nous explique qu'Orphéa pratique régulièrement la gymnastique et a fait de la danse classique par le passé. Néanmoins, cela fait longtemps qu'elle ne s'y est pas remis et, si la gymnastique aide sûrement grandement à la pratique de la danse classique, l'un ne peut remplacer l'autre ! Surtout qu'Orphéa n'a jamais connu les conditions d'apprentissage au sein des ballets russes, ni ce qui y était clairement requis pour y assurer sa place. Or, elle arrive à s'intégrer avec une aisance déconcertante ! Cela m'a pas mal perturbée au début mais in fine, j'ai réussi à passer outre.

Malgré ces petits bémols que j'ai soulevé, je considère néanmoins que ce tome quatre, à défaut de pouvoir le comparer à ses prédécesseurs, est une jolie petite réussite. En effet, je suis d'avis que, si un livre parvient à allumer la flamme vibrante et vorace de l'insatiable curiosité dans l'esprit éveillé d'un jeune lecteur, ou même d'un moins jeune d'ailleurs, le combat est déjà gagné selon moi. Surtout qu'un roman, quelqu'il soit, n'est pas censé se substituer au thème/domaine qu'il aborde, ou ici à un livre d'histoire. J'aurais juste aimé un peu plus de profondeur et de détails mais je suis sûre que Marie Alhinho n'a pas lésiné en matière de recherches et de véracité. Elle a romancé son sujet de façon à le rendre attractif et vivant aux yeux de son lectorat, et c'est tout à son honneur car cela fonctionne très bien. Oui, j'en attendais plus, c'est certain. Néanmoins, je n'oublie pas le fait que ce roman a su me prendre par la main et me faire m'évader le temps de deux cent pages qui ont passé bien trop vite à mon goût, ni la volonté de Marie Alhinho d'insuffler de la fraîcheur et son petit grain d'écrivaine passionnée au sujet déjà bien sombre qu'est la naissance du communisme en Russie. Cela permet au moins aux jeunes lecteurs comme aux grands nostalgiques de ne pas avoir comme seule image des Romanov et de leur pays celle du film d'animation Anastasia, aussi belle, triste, grandiose, fantastiquement racontée soit-elle. En tout cas, j'espère que ce roman se basant sur un sujet d'histoire qui me fascine depuis toujours saura donner l'envie à quiconque de se renseigner par lui-même et d'élargir ainsi son champ de connaissances. Mais je ne m'inquiète pas trop pour ça !

Et puis, je suis assez médisante à ce niveau là car les pages de fin d'ouvrage nous offrent de beaux renseignements sur cette Russie tsariste qui a pris l'ampleur d'un véritable mythe au fil des décennies et sur laquelle il y aurait encore tant à dire.

Au fond, je dirais pour conclure que j'ai juste essayé de mettre à mal avec cette chronique un livre dans lequel j'aurais tout simplement souhaité rester beaucoup plus longtemps.
Trois cent, quatre cent, même cinq cent pages d'Orphéa Fabula ne m'auraient pas dérangées, bien au contraire. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et toutes mes histoires d'enfance, comme un opus d'Orphéa, se terminaient bien trop rapidement, au point que je m'y replongeais inlassablement. Ce sera sûrement le cas avec ce livre. Mais, avant cela, et avant de découvrir avec une excitation folle le cinquième tome de la saga, j'ai déjà trois missions spéciales qui m'attendent ! Et je suis prête à relever le défi à trois reprises avec panache et ferveur, comme Orphéa ! Cette héroïne colorée, très attirante, attachante, tellement bien dessinée par la brillante Miss Paty, dont je découvrais pour la première fois aussi le superbe travail, m'aura résolument séduite. Je la remercie infiniment d'être devenue l'héroïne de mes jours d'enfance alternatifs, dirons-nous. Mais l'enfance a-t-elle véritablement une fin ? Avec Orphéa, la réponse est indéniablement non. J'ai retrouvé avec ce livre le goût des chocolats chauds, de mes innombrables peluches qui m'entourent durant ma lecture, de mes rêves de voir la vie en grand et constellée de paillettes, de tout simplement ouvrir mon c½ur et mon esprit à l'aventure avec un grand A et de me montrer toujours courageuse et fidèle à mes valeurs. Eh oui, un petit livre comme celui-là a in fine beaucoup de choses à nous apprendre quand on y pense... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Poulpe Fictions, 2019, Orphéa Fabula, Tome 4 ♥, L'étoile de Saint-Pétersbourg, Marie Alhinho, Littérature française, Jeunesse, Espionnage, adolescente, intrépide, courage, aventure, voyage dans le temps, Russie, empire, vingtième siècle, danse classique, ballet, rigueur, raffinement, compétition, intégration, entraînement, ressources, déguisement, dissimulation, alliances, personnages historiques, quête, cristal, menace, danger, secrets, mystères, noirceur, tensions politiques, conflits sociétaux, révolte, révolution, insurrection, colère, famille royale, humour, chat, compagnon de route, action, monde moderne, double vie, gadgets, technologie, ingéniosité, interrogations, curiosité, famille, amitié, folie, dynamisme, énergie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, espièglerie, Bonne lecture
​ 7 | 23 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.239.147.7) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 08 avril 2019 17:24

Modifié le vendredi 28 février 2020 15:49

FICHE LECTURE : Les Travaux d'Apollon - T3 : Le piège de feu

FICHE LECTURE : Les Travaux d'Apollon - T3 : Le piège de feu

• TITRE V.O. : The Trials of Apollo, book 3 : The Burning Maze.
• AUTEUR : Rick Riordan.
• ANNÉE : 2018 (ETATS-UNIS, FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Dieux grecs et romains, divinités, mythologie grecque, empereurs, histoire, ennemis, dangers, menace, prophétie, quête, héroïsme, courage, bravoure, aventure, déchéance, faiblesse, fantasy, humour, action, amitié, servitude, grandir, apprentissage, humanité, maturité, solidarité, entraide, combats, souffrance, soumission, peur, angoisse, repentance, famille, retrouvailles, créatures fantastiques, surnaturel, poésie, nature, fanatisme, autorité, psychopathes, musique, deuil...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 4 : ici.

JE M'APPELLE APOLLON. AVANT, J'ÉTAIS UN DIEU.

NON. Je refuse de dévoiler cet épisode de ma vie. Tragédie. Catastrophe. Chagrin. Je ne vous en dirai pas un mot. Que faites-vous encore là ? Partez ! Hélas, je comprends que je n'ai pas le choix. Zeus veut sans doute que je vous raconte mon histoire, pour ajouter à mon châtiment.

Transformé en simple mortel par son père Zeus, Apollon doit affronter une épreuve surhumaine : libérer cinq oracles d'un trio d'empereurs romains maléfiques. Après une série de rencontres désopilantes et quasi fatales, Apollon arpente maintenant le Labyrinthe, un gigantesque réseau souterrain qui regorge de monstres et de pièges. Ses alliés ? Une demi-déesse lanceuse de fruits et un satyre. C'est long d'être mortel...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome trois d'une saga absolument fantastique : Les Travaux d'Apollon de Rick Riordan. Chaque année depuis maintenant presque trois ans, je me délecte à l'idée d'avoir ce petit graal qu'est un tome des aventures d'Apollon entre les mains. Cela me promet toujours de beaux instants de combats électriques et d'émotions qui me laissent complètement vidée.

Le Piège de feu ne fait pas exception à la règle. Rick Riordan a beau toujours utiliser les mêmes ingrédients, à savoir de l'action, du mystère, du travail d'équipe, de l'humour décapant en veux-tu en voilà, de la mythologie mêlée à de la pop culture entre autres, cela fait mouche. Pour tout vous dire, ce talent inné qu'il possède me laisse d'autant plus bouche bée quand je prends conscience que cela fait maintenant presque dix ans que je dévore ses livres issus de diverses merveilleuses sagas, Percy Jackson, les Héros de l'Olympe, Magnus Chase et donc Les Travaux d'Apollon (je n'ai pas encore eu l'occasion de me plonger dans ses romans traitant de la mythologie égyptienne, il me les faut !), avec la même avidité.

Impossible en effet de se lasser avec une recette aussi imparable : je prends de jeunes héros courageux, extrêmement attachants, bien construits, prêts à tout pour aller de l'avant, qui grandissent et évoluent avec le lecteur au fil de leur parcours, altruistes mais aussi avec leurs blessures béantes qui suscitent une sincère compassion chez mon lectorat passionné et toujours fidèle au rendez-vous, je leur fais vivre les pires châtiments qui soient face à des antagonistes aussi insupportables que délurés, absolument mémorables, qu'on adore du plus profond de notre petit c½ur de lecteur sensible et passionné détester, le tout en racontant ces insurmontables, du moins pour le commun des mortels, péripéties de façon extrêmement légère mais sans que mon propos en perde en intensité morale et émotionnelle, et voilà, le tour est joué ! Et encore, cela ne résume que bien sommairement la magie extraordinaire de la plume et de l'imaginaire de Rick Riordan. Je pense que je ne le dirai jamais assez mais ce que réalise cet auteur avec chacune de ses nouvelles parutions, c'est tout simplement du pur génie.

Il n'empêche que je n'ai pas envie que de vous chanter ses louanges, au Rickounet (oui, je me permets cet affront) car, si je me délecte de chacun de ses récits, il nous fait souvent du mal aussi ! Combien de bleus au c½ur dénombre-je depuis que j'ai lu le premier tome de Percy Jackson, à une époque bénie qui me semble à la fois fort, fort lointaine et pourtant si proche ? Sûrement trop pour pouvoir les compter.

Le Piège de feu, bien plus que les deux premiers tomes de la série, m'a rappelé à quel point la vie ne tient qu'à un fil, à quel point ce qui nous semble immuable et acquis peut disparaître de nos existences d'un seul coup, notamment des personnes exceptionnelles, sans que nous ayons pris véritablement conscience de la chance que nous avions eu de les connaître lorsqu'elles étaient encore là. Mais surtout, malgré les nombreux moments de chagrin, à divers degrés d'intensité, que m'a fait vivre ce livre, je retiens cette sensation bienfaisante, extrêmement puissante, de faire partie d'une famille. En effet, je me suis rendue compte à la fin de cette nouvelle aventure d'Apollon que c'est dans l'univers de demi-dieux de Rick Riordan, plus que dans n'importe quelle autre saga que je chéris pourtant aussi de tout mon c½ur, que j'ai éprouvé ce sentiment aussi intensément. Cela fait maintenant huit ans que j'ai amené le tout jeune Percy Jackson, ma petite tête d'algues chérie, à la colonie des sang-mêlés. Depuis, j'ai croisé sur ma route de demi-déesse (si, si, je me suis même créée une identité exprès ! C'est ça, la passion !) semée d'embûches une multitude de héros et d'héroïnes, de créatures surnaturelles, tout plus épatants, drôles, fabuleux et profondément humains les uns que les autres dans lesquels je me suis immédiatement reconnue, dans certains beaucoup plus que dans d'autres, bien sûr. Mais j'ai tissé avec chacun d'entre eux des liens pour ainsi dire incassables. À mes yeux, c'est ça le véritable pouvoir de la lecture, une magie impalpable, presque inexplicable, dont Rick Riordan sait user comme personne.

Et, s'il y a bien un personnage qui a su conquérir mon c½ur sans jamais me le rendre au sein de l'univers de Percy Jackson, c'est clairement Apollon. Il mérite amplement que je lui accorde un paragraphe entier en son honneur, surtout après tout ce qu'il a traversé dans ce troisième tome de ces travaux en particulier. Je regrette de ne pas avoir terminé la saga des Héros de l'Olympe avant de lire celle-ci car, si l'on peut en comprendre sans problème la plupart des tenants et aboutissants, m'est avis que si j'avais achevé les Héros de l'Olympe en prenant mon mal en patience, j'en aurais d'autant plus savouré ce qui allait suivre. Mais au fond, je ne m'excuse pas vraiment car Apollon valait la peine que je me montre impatiente pour lui. Alors que je viens tout juste de terminer le troisième livre de toutes les souffrances qu'il doit présentement affronter, je tiens tout simplement à lui dire à quel point je suis FIÈRE de lui. Si je me suis autant attachée à Apollon, c'est parce que j'adorais déjà le traitement que Rick Riordan lui réservait en tant que divinité, le dépeignant comme étant à la fois insupportablement arrogant et vaniteux mais aussi irrésistiblement attirant. La petite pré-adolescente impressionnable que j'étais alors était tombée sous le charme sans résistance aucune. Et ça n'a pas changé. D'autant plus que, désormais, et c'est cela avant tout qui fait qu'Apollon et moi, c'est une grande histoire d'amour, je peux affirmer que ce dernier est sans aucun doute le personnage de Rick Riordan qui a connu la plus belle des évolutions. En tant que mortel, Apollon aka Lester Papadopoulos a appris à faire preuve d'abnégation, de compassion, d'un courage à toute épreuve. Je sais que cela peut sembler tout à fait bizarre de dire cela d'un dieu majeur qui existe depuis des millénaires mais il a considérablement mûri grâce à son humanité nouvellement acquise. J'ai traversé une foule d'émotions tout à fait extraordinaires avec lui. Et, même si je l'adulais déjà auparavant, aujourd'hui, cette admiration est toute différente car j'associe désormais ce personnage comme aucun autre avant tout au mot « authenticité ». Contrairement à Apollon, je suis incapable d'inventer des haïkus aussi improbables que tout ce qu'il y a de plus adéquats mais disons que ce paragraphe est la déclaration d'amour la plus sincère et stupéfiante que je puisse lui faire à mon niveau.

Et ce qui est encore plus fort, c'est que son créateur, pas Zeus, mais Rick, obviously, a grandi avec lui, c'est indéniable. Ses récits sont plus sombres, plus profonds, ses personnages encore plus approfondis et denses qu'avant. En clair, c'est du grand art, un tel degré de perfection.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à lire du Rick Riordan, à vous immerger dans cet univers reconnaissable entre mille, en commençant bien évidemment par Percy Jackson, en continuant par les Héros de l'Olympe et en vous lançant ensuite dans Les Travaux d'Apollon et Magnus Chase. Ne paniquez pas : le nombre de tomes, de personnages, de rebondissements, de révélations et de pages est tout bonnement impressionnant mais honnêtement, c'est que du bonheur. Et des larmes, beaucoup de larmes aussi, mais n'en parlons pas. Je dois avouer que, pour l'instant, Les Travaux d'Apollon est ma petite saga chouchoute au sein de ce formidable carré d'or. Il me tarde de retrouver mon petit chéri dans le quatrième tome de ses mésaventures ! J'aimerais que sa quête phénoménale ne prenne jamais fin, mais il faudra bien qu'un jour, ses tourments cessent. Mais hors de question que je déprime à l'avance, ah ça non ! Mais avant qu'Apollon ne m'éblouisse de nouveau grâce à sa gloire légendaire, je vais accomplir un devoir que j'aurais déjà dû avoir fini : les Héros de l'Olympe n'attendent que moi... et que vous aussi ! Lancez vous sans inquiétude dans cette épopée rocambolesque, ses personnages inoubliables en valent bien la peine ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« - Bonjour Wah Wah, ai-je dit. Nous cherchons les chaussures magiques de l'empereur, tu sais, celles qui lui permettent de circuler dans le Piège de Feu. Tu nous ferais gagner beaucoup de temps si tu nous disait où elles sont rangées.
- Jamais ! a-t-il crié en se débattant furieusement.
- Ou alors, je laisse mon amie Piper les chercher et pendant ce temps, je te donne la sérénade avec mon ukulélé désaccordé. Est-ce que tu connais "Petit papa Noël" ? "Petit papaaa Noëeel..." ?
Dans une convulsion de terreur, Wah Wah a bredouillé :
- Pont deux, bâbord, troisième porte ! S'il te plaît, pas "Petit papa Noël" ! Pas "Petit papa Noël" !»
Tags : Fiche lecture, Les Travaux d'Apollon, Albin Michel (Wiz), Albin Michel Jeunesse, Rick Riordan, 2018, Tome 3 ♥, Jeunesse, Dieux grecs et romains, divinités, mythologie grecque, empereurs, histoire, ennemis, dangers, menace, prophétie, quête, héroïsme, courage, bravoure, aventure, déchéance, faiblesse, fantasy, humour, action, amitié, servitude, grandir, apprentissage, humanité, maturité, solidarité, entraide, combats, souffrance, soumission, peur, angoisse, repentance, famille, retrouvailles, créatures fantastiques, surnaturel, poésie, nature, fanatisme, autorité, psychopathes, musique, deuil, Coup de foudre ♥
​ 8 | 23 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.239.147.7) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 21 avril 2019 17:44

Modifié le mercredi 03 juin 2020 06:39

FICHE LECTURE : Catwoman - Soulstealer

FICHE LECTURE : Catwoman - Soulstealer

• AUTRICE : Sarah J. Maas.
• ANNÉE : 2018 (ETATS-UNIS) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Young Adult.
• THÈMES : Super-héros, super-vilaines, alliances, action, femme fatale, courage, combats, traumatisme, souffrance, lutte, abnégation, bravoure, quête, secrets, mystères, dissimulation, voleuses, braquages, culot, malice, panache, traque, menace, danger, assassins, noirceur, famille, maladie, misère, espoir, richesse, chic, amitié, confiance, folie, adrénaline, bien, mal, police, crimes, dépendance, solidarité, entraide, romance, amour, complicité, humour, rapprochement, identité secrète, découvrir l'autre, attirance, origin story, univers de comics...
• PAGES : 500.

Issue des quartiers pauvres de Gotham City, la jeune Selina Kyle est devenue assassin de la Ligue. De retour sous l'identité de la mystérieuse et riche Holly Vanderhees, elle endosse le costume de Catwoman pour semer le chaos chez les nantis de la ville à l'aide des criminelles Poison Ivy et Harley Quinn. En l'absence de Batman, le justicier Batwing tente de l'arrêter. Mais Catwoman a une mission secrète qu'elle entend mener à bien. Les deux ennemis parviendront-ils à trouver un terrain d'entente ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman qui décoiffe : Catwoman - Soulstealer, écrit par la géniale Sarah J. Maas. Parés à arpenter les rues sombres de Gotham auprès d'un personnage légendaire du DCU ?

En effet, Catwoman est une super-méchante/héroïne qui a toujours eu la côte au sein de la pop culture. Personnellement, m'y connaissant mal en comics et n'ayant vu que très peu de films se déroulant dans l'univers du Chevalier noir, j'avais donc forcément très peu d'affinités avec ce personnage féminin avant de me lancer dans la lecture de ce roman. Par ailleurs, je tiens à souligner que je trouve cela super qu'on nous propose une telle saga littéraire qui nous fait ainsi découvrir la jeunesse de super-héros et héroïnes du DCU, avec des tomes qui sont qui plus est indépendants les uns des autres. Pour l'instant, je n'ai lu que Catwoman - Soulstealer, mais je compte bien dévorer les autres parutions de cette série livresque tant j'ai été emballée par ce titre-ci !

Sinon, s'ils pouvaient faire la même chose pour le MCU, j'en serais fort aise ! Voilà, le message est passé, au cas où une maison d'édition passerait par là... On peut toujours rêver...

En même temps, avec une autrice telle que Sarah J. Maas pour nous narrer les incroyables aventures de la très complexe et fascinante femme-chat, il était difficile d'en être autrement. J'ai été totalement captivée par la version qu'elle nous propose de l'origin story de Selina Kyle. J'ignore si cela est fidèle aux comics d'origine mais une chose est sûre, sous la plume de Sarah J. Maas, Catwoman en voit des vertes et des pas mûres dès son plus jeune âge et fait preuve d'un immense courage et d'une volonté de fer à chaque instant de son existence. Un vrai exemple à suivre - ou presque...

Honnêtement, je ne peux qu'encourager toutes les jeunes filles, et même les jeunes garçons, à se plonger la tête la première dans la lecture de ce roman. Selina est une jeune femme qui m'a tout bonnement impressionnée, et pas que grâce à son extrême souplesse et à son talent indéniable de combattante. C'est même, je dirais, ce qui m'a le moins marquée chez elle, les scènes de combats n'étant pas ma tasse de thé. Cela peut sembler totalement paradoxal vu que j'adore l'univers des super-héros, que ce soit Marvel ou DC (membres des deux fandoms, je vous en prie, faites la paix, pas la guerre !), mais personnellement, ce qui me plaît dans ces histoires-là, c'est le nombre infini de thématiques fortes qui y sont traitées en profondeur. Et, avec Catwoman - Soulstealer, on est servis : la maladie, la violence, le fait de grandir dans un quartier difficile, la misère, la rage, les inégalités sociales, les relations toxiques, l'écologie... J'ai énormément apprécié l'intensité émotionnelle de ce récit, sa proximité avec le monde réel et tout ce que ce dernier a à affronter, et donc sa crédibilité. Selina, ce n'est pas qu'une guerrière aguerrie du côte obscur au physique de rêve qui nous met de la poudre aux yeux comme je pouvais le penser avant d'entamer ce livre, c'est même tout le contraire. Elle m'a laissée stupéfaite face à sa grande maturité, à son abnégation qui force l'admiration et à un bon nombre de qualités qu'il serait trop long d'énumérer ici. Et ses imperfections la rendent encore plus belle. Je dirais que je mettrais ce titre entre les mains de n'importe quel jeune lecteur car une figure féminine si forte telle que Catwoman ne pourra que l'inspirer à toujours se surpasser et à rester fidèle à ses valeurs.

Si c'est ma chère Selina qui est clairement sous les feux des projecteurs (c'est littéralement le cas, je puis dire !) dans ce récit, les autres personnages pourraient sérieusement lui faire de la concurrence ! Une chose qui m'avait rendue toute excitée avant même de commencer ma lecture était la mention de Poison Ivy et d'Harley Quinn dans le résumé. Rien que de voir leur nom, j'en avais le c½ur qui battait la chamade ! Et à raison. A ce niveau-là, Sarah J. Maas ne m'a pas déçue non plus : quel plaisir de retrouver ces deux magnifiques femmes auprès de ma féline ! J'ai adoré le fait qu'elle ne nous dépeigne pas Selina comme une figure solitaire. Certes, cette dernière a dû faire face à énormément de choses seule et, dans ces moments-là, elle a dû tout garder en elle, de peur de blesser ceux qu'elle aime. Cependant, au contact d'Ivy et d'Harley, elle va s'ouvrir et apprendre à compter sur les autres, non sans difficulté. Je n'ai pu que m'identifier à elle dans ces moments-là et cela me donnait envie de faire un réel travail sur moi-même, sur mon attitude envers autrui, de réfléchir sur ma place en ce bas monde. Cela peut sembler très philosophique et exagéré dit comme ça, mais je le pense sincèrement. Ce n'est peut-être que le début d'une réflexion très importante mais ce livre a fait naître cela en moi, notamment car ces trois personnages eux-même, malgré leur excentricité et leur grain de folie, prennent la peine de se remettre en question. Et cet effet que ce livre a eu sur ma petite personne, ça compte. Je dirais que ce qui m'a le plus touchée avec ce trio de choc, c'est la profonde humanité de chacune de ces trois super nanas. C'est l'autre aspect de l'univers super-héroïque qui m'attire irrésistiblement à chaque fois et qui me parle : le fait que ces personnages d'encre et de papier, ou de pellicule pour les films, ne sont pas juste là pour nous mettre des étoiles pleins les yeux et nous faire ouvrir grand la bouche comme un poisson hors de l'eau. Je suis convaincue qu'ils sont en réalité une énorme allégorie de tout ce qui nous constitue : nos forces, nos faiblesses, nos sentiments, la complexité de notre caractère, nos erreurs, nos exploits. Et c'est totalement ce que j'ai ressenti avec Catwoman, Ivy et Harley : j'ai éprouvé leur peine, leurs doutes, j'ai partagé avec elle cette intimité unique et bienveillante qu'elles entretiennent toutes les trois, j'ai compris leurs angoisses et j'ai vécu leurs victoires comme si c'étaient les miennes. Elles m'ont chacune agréablement surprise dans bien des domaines. Je les ai trouvées à la fois fidèles à elles-même d'après l'image dont je me faisais d'elles et en même temps, leur grande sensibilité et leur nature à fleur de peau m'ont laissées en grand désarroi. J'avais envie de les rejoindre dans le livre pour leur faire de gros câlins, à mes chéries d'amour - et pour parfois enguirlander Harley aussi, même si elle sait que je l'adore ! Bref, j'ai adoré apprendre à mieux connaître ces trois-là au cours de ma lecture, ce fut un réel bonheur.

Quant au seul personnage principal masculin de l'histoire, autant lui faire un petit paragraphe exclusivement pour lui ! Surtout qu'il en vaut largement la peine. Je connaissais le personnage de Batman, obviously, ainsi que Robin et Batgirl... mais pas un de ses autres sidekicks, Batwing. Mea culpa. Laissez-moi vous dire que j'ai été tout simplement ravie de faire sa connaissance. A bien des égards, Luke de son petit nom m'a rappelé mon Adrian adoré du Gang des Prodiges (voir ma chronique ici) : altruiste, extrêmement attirant à tous les niveaux et qui fait toujours ce qui lui semble juste, quel que soient les circonstances. Bref, je suis indéniablement tombée sous le charme. Et j'ai tout bonnement adoré le développement de sa relation très particulière avec Selina, leur évidente et remarquable complicité. C'est tellement bien amené par l'autrice, sans précipitation. Elle laisse en effet à ses personnages le temps de se connaître, de s'apprivoiser (autant rester dans la métaphore animale, avec cette chatte et cette chauve-souris), de se voir l'un l'autre sous un autre angle et l'on assiste à cela à travers leurs yeux ! Vous l'aurez compris, j'ai littéralement fondu !

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander Catwoman - Soulstealer, que vous soyez fans d'aventures de super-héros/super-méchants ou non, que vous soyez même amateurs de DC Comics en particulier ou non. Pas besoin d'être incollable sur cet univers pour comprendre tous les tenants et aboutissants de ce récit, par ailleurs, si c'est cela qui vous inquiète ! Ayez confiance, vous ne pourrez qu'adorer ce titre qui se place sous le signe de la femme fière de qui elle est et d'où elle vient, foi de Nanette ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Catwoman, Soulstealer, Sarah J. Maas, Bayard jeunesse, 2018, 2019, Littérature américaine, Young Adult, Super-héros, super-vilaines, alliances, action, femme fatale, courage, combats, traumatisme, souffrance, lutte, abnégation, bravoure, quête, secrets, mystères, dissimulation, voleuses, braquages, culot, malice, panache, traque, menace, danger, assassins, noirceur, famille, maladie, misère, espoir, richesse, chic, amitié, confiance, folie, adrénaline, bien, mal, police, crimes, dépendance, solidarité, entraide, romance, amour, complicité, humour, rapprochement, identité secrète, découvrir l'autre, attirance, origin story, univers de comics, coup de coeur ♥
​ 10 | 17 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.239.147.7) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 18 avril 2019 12:09

Modifié le dimanche 21 avril 2019 17:56

FICHE FILM : Aïlo - Une odyssée en Laponie

FICHE FILM : Aïlo - Une odyssée en Laponie

DOCUMENTAIRE | 2019 | GUILLAUME MAIDATCHEVSKY | LAPONIE, NEIGE, SAISONS, CYCLE, RENNES, NATURE, BEAUTÉ, CONTE INITIATIQUE, APPRENTISSAGE, ESPOIR, SURVIE, GRANDIR, COURAGE, MIGRATION, FAMILLE, ÊTRES VIVANTS, AVENTURE, ANIMAUX | NARRE PAR ALDEBERT

➜ Aïlo : une odyssée en Laponie raconte le combat pour la survie d'un petit renne sauvage, frêle et vulnérable face aux épreuves qui jalonnent la première année de son existence. Son éveil au monde sauvage est un véritable conte au c½ur des paysages grandioses de Laponie.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film absolument sublime, Aïlo : Une odyssée en Laponie. Mais tout d'abord, je tiens à remercier infiniment le site lecteurs.com de m'avoir permis à moi, ainsi qu'à ma maman, de voir ce film au cinéma car il mérite vraiment d'être vu en salles. On en apprécie d'autant mieux l'incroyable expérience qu'il nous offre à vivre. Merci donc du fond du c½ur et, sans plus attendre, entrons dans le vif du sujet !

Pour commencer, je tiens à souligner la beauté de la réalisation de ce film. Comme je le disais à l'instant, je suis tout bonnement ravie d'avoir pu voir Aïlo en salle car je pense que cela n'aurait pas du tout été la même chose si je l'avais visionné tranquillement à la maison sur mon petit écran... Bon, pas si petit que ça mais, comparé à celui d'une salle obscure, cela n'a rien de comparable, vous le concéderez. Certes, le film sera toujours autant à couper le souffle avec ses magnifiques étendues aux mille et une couleurs au fil des saisons, que ce soit en DVD ou au cinéma. Il n'empêche qu'à mes yeux, certains films valent la peine qu'on paye une séance pour eux, et Aïlo en fait résolument partie. Même ma maman est d'accord avec moi donc vous pouvez aisément prendre ça pour parole d'évangile - si, si, je vous assure !

Je ne connaissais pas le travail de Guillaume Maidatchevsky avant de regarder ce film et je suis extrêmement contente d'avoir pu découvrir ce réalisateur grâce à Aïlo. La façon dont sa caméra pose son regard sur les immenses paysages de Laponie nous retransmet véritablement la magnificence de cette nature. C'est comme si l'on y était. Dès les premières minutes du long-métrage, on se retrouve transportés en Laponie et laissez-moi vous dire que l'on n'a pas envie de quitter cette superbe contrée une fois que le film touche à sa fin. On sent naître en nous des envies de voyages, de contempler pendant une heure trente, les yeux grands écarquillés ne voulant pas en perdre une miette, cette faune et cette flore époustouflantes.

Cela nous rappelle aussi d'une façon certes pédagogue mais parfaitement claire que cette nature qui ne cesse jamais de nous surprendre est plus que jamais en danger et que nous, les hommes, devons une fois pour toutes assumer les conséquences de nos actes. Je ne m'y attendais absolument pas mais, à un moment donné, le réalisateur nous montre l'intervention de l'homme au sein de la nature, ce processus de destruction qu'il engrange à cause de sa cupidité et de son ignorance. Je ne vous en dirai pas plus, si ce n'est que j'ai trouvé cette séquence tout à fait adéquate. Elle correspond malheureusement parfaitement à notre situation actuelle, qui est tout bonnement alarmante, en venant ainsi briser le cycle naturel du film, de la vie des êtres vivants. Elle survient d'un coup dans le récit, tel un loup se jetant sur sa proie, et cela ne peut que nous ébranler au plus profond de nous même, nous rendre confus avant que l'on ne réalise que nous avons tous notre part de responsabilités dans ce qui se produit sous nos mirettes, dont l'éclat d'émerveillement laisse alors place à l'épouvante. Selon moi, ce film a été conçu de façon très intelligente, car il sait nous montrer, nous déployer toutes les richesses de la nature, tout en nous lançant par moments des sortes de piques, avec beaucoup de délicatesse, certes, mais cela n'enlève rien à leur effet. Par le biais d'une poignée de secondes, de quelques images marquantes, Guillaume Maidatchevsky nous donne envie de sérieusement nous secouer et de tirer des leçons de nos actions, ou justement de nos actes manqués. Rester passif face à ce que la Terre subit, ce n'est certainement pas la bonne leçon.

Cela n'est pas clairement dit dans le film mais je pense que le réalisateur nous invite à prendre conscience de ce que l'on a et de tout ce que l'on pourrait perdre si l'on ne fait rien pour empêcher le massacre des espèces vivantes et de leur environnement perpétré par les hommes. Passé l'ébahissement, c'est notre réflexion et nos méninges qui sont mises à contribution. En nous offrant une histoire très inspirante et puissante, contée avec un grand brio par le chanteur Aldebert, dont la voix emplie de bienveillance et de malice m'a littéralement bercée (j'avais l'impression de retomber en enfance, à l'époque bénie où je me faisais conteuse pour mes petits camarades de classe - aaaah, le bon vieux temps...), je pense que l'on souhaite nous faire passer le message que ce n'est pas qu'une fiction qui va marquer notre rétine baignée de lumière avec ce film, nos oreilles délectées par la somptueuse musique du compositeur Julien Jaouen et laisser son empreinte sur notre c½ur, faire appel à nos émotions les plus fortes, mais une réalité - une réalité qu'il ne tient qu'à nous de chérir et de préserver.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous rendre dans votre cinéma le plus proche, en famille, entre amis, en couple, ou même seul, s'il en est ainsi, pour faire la connaissance d'Aïlo, un adorable et courageux petit renne qui ne pourra que vous faire fondre. Les petits comme les grands sauront y trouver leur compte. Difficile en effet de faire la fine bouche face à tout ce que cet incroyable film a à nous apporter : douceur, frissons, émotions intenses, humour bête comme chou mais qui fait résolument mouche, grandeur - même et surtout dans les choses les plus élémentaires, immense sagesse et encore une bonne dose de tendresse par-dessus tout cela ! Comment dire non face à une recette qui fonctionne à merveille comme celle-là ? Vous ne pourrez qu'être sensibilisé, ou d'autant plus si vous l'êtes déjà, à la cause de l'écologie après le visionnage de ce film qui prône un tel amour vorace de la vie, je vous le garantis ! Voilà une rencontre qui change notre existence à tout jamais... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Lecteurs.com, Documentaire, Aïlo - Une odyssée en Laponie, 2019, Guillaume Maidatchevsky, Laponie., Neige ♥, conte initiatique, saisons ♥, cycle, rennes, nature, beauté, apprentissage, espoir, survie, grandir, courage, migration, Famille ♥, êtres vivants, Aldebert, aventure, animaux, Très beau film ! ♥
​ 12 | 15 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.239.147.7) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 16 avril 2019 11:14

Modifié le mercredi 17 avril 2019 17:47

  • Précédent
  • 1 ...
  • 17
  • 18
  • 19
  • 20
  • 21
  • 22
  • 23
  • 24
  • 25
  • ... 29
  • Suivant

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (4 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile