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FICHE LECTURE : Forestelle - T2 : Preciosie

FICHE LECTURE : Forestelle - T2 : Preciosie
• AUTRICE : Aline Maurice.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Aventure - Forêt - Quête - Courage - Dangers - Noirceur - Cruauté - Désarroi - Magie - Équilibre menacé - Féerie - Nature - Monde parallèle - Amitié - Entraide - Mystère - Complot - Drame - Révélation - Adolescence - Grandir - Amour - Espoir...
• PAGES : 528.

Deux ans après son départ de Forestelle, Coline ne sait pas si elle sera un jour en mesure d'y revenir. Mais, lorsqu'elle reçoit une invitation de la part des plus hautes sphères du pouvoir de ce monde parallèle, sa mère finit par accepter de lui rendre le Mantel dont elle a besoin pour retourner là-bas.
Accompagnée d'Esteban, elle retrouve un monde qui n'est pas aussi accueillant que dans son souvenir. Des fanatiques hostiles aux Terriens seraient à l'origine de la disparition de la Liante de Preciosie, cité aussi froide que les pierres précieuses qu'elle produit. Très vite, ils comprendront que dans l'ombre se trament de bien sinistres complots.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du second tome d'une saga pour le moment juste extraordinaire à mes yeux, j'ai nommé Forestelle.

Dans ce tome deux, Aline Maurice nous embarque de nouveau dans son univers incomparable à aucun autre et tout bonnement enchanteur. Sauf que, cette fois-ci, direction Preciosie comme le titre de l'ouvrage l'indique ! Et si dans un premier temps, j'étais aussi excitée qu'une puce à l'idée de m'aventurer dans les rues d'une autre grande Cité d'un monde imaginaire que j'aime tant, force est de constater que j'ai vite déchanté car l'accueil et la gentillesse, ce n'est définitivement pas le propre de cette ville qui serait plutôt l'incarnation parfaite de la corruption, de la cupidité et de la cruauté. De quoi avoir envie d'y séjourner, donc.

Néanmoins, malgré toutes les épreuves en apparence purement et simplement insurmontables que nos protagonistes vont devoir affronter dans ce tome-ci, je ne ressors pas dégoûtée de Forestelle avec ce tome deux, loin de là ! Au contraire, je suis à ce point tombée amoureuse de ce monde soi-disant parallèle au nôtre (j'aimerais tellement que ce soit vrai, croyez-moi) que tout au long de ma lecture, mon seul et unique désir était de protéger cette formidable et époustouflante contrée de toutes mes forces contre les nombreux dangers qui se révèlent dans ce second tome et qui annoncent une guerre sans merci entre le bien et le mal. Vous devinez aisément quel camp j'ai choisi, je suppose ! Bref, ce que j'essaye de vous expliquer avec toute ma touchante (n'est-ce pas ?) maladresse, c'est que Forestelle est un endroit d'une magie et d'une consistance telles à nos yeux qu'il fait naître en nous au fil des pages qui se tournent le désir impérieux de se battre pour sa survie et sa sécurité, de déployer toutes les armes à notre disposition, si maigres en nombre soient elles, pour préserver sa beauté pure et sa singularité, ce qui rend son existence nécessaire, pour ne pas dire vitale. Personnellement, j'ai vu la menace pesant sur Forestelle comme une vaste allégorie des propres tourments qu'est en train de subir notre propre planète bleue à cause de la surproduction, de l'exploitation massive et indécente de ses précieuses ressources, tout ça pour une histoire d'économie qui doit tourner, en clair pour une affaire d'argent, encore et toujours d'argent, ou celui qui régit le c½ur et les ambitions des grands comme des petits hommes de ce monde et qui nous empêche de comprendre que tout ce qui brille n'est pas forcément d'or (merci J.R.R. Tolkien pour cette parole d'une immense sagesse), ou plutôt que le véritable or, le seul dont nous devrions véritablement nous soucier, est en réalité essentiellement vert, brun et bleu. À l'image de Forestelle, en somme, qui place la Nature au centre de toute chose. Ce récit épique, ce n'est pas juste celui de héros aux incroyables mantels devant assurer la sauvegarde d'un monde fantasmagorique dont la grandeur et la splendeur dépasse nos rêves les plus fous ; c'est avant tout la bataille rudement menée pour leur terre et leurs valeurs par des êtres humains à la base tout ce qu'il y a de plus ordinaires, qui possèdent comme nous leurs doutes, leurs failles, leurs angoisses, en outre une peur panique et dévorante de ne pas être à la hauteur. Et pourtant, ils parviennent à faire preuve d'imagination, d'ingéniosité, d'entraide et ainsi à se surpasser, à surmonter les obstacles et à accomplir leur destinée au mieux. À nous désormais, authentiques Terriens, de faire de même.

Bon, passons la leçon de morale et la réflexion philosophique profonde et parlons des personnages de cette folle aventure. C'est simple : je les adore tous autant qu'ils sont ! Rien d'étonnant à cela, vu que l'on retrouve ici la plupart des protagonistes du premier tome. Et ces derniers, vous l'aurez sans doute compris, sont toujours aussi intéressants à suivre. Il faut dire en même temps qu'ils sont tellement bien construits, les "gentils" comme les "méchants" étant chacun dotés d'une personnalité très marquée et complexe, avec sa part d'ombre et de lumière plus ou moins dominante en fonction des individus. Pour ma part, si j'ai été absolument ravie de retrouver mes petits Colline et Esteban chéris, qui ont résolument bien grandi et dont l'improbable relation au départ n'a fait que se développer pour se transformer en une solide complicité qui a su me toucher en plein c½ur, ce ne sont cependant pas eux qui m'ont le plus agréablement surprise et conquise mais en réalité, le personnage qui est parvenu à accomplir ce miracle est celui dont j'attendais tout simplement le moins, autant en terme de prise de conscience que de comportement. Celle (car oui, il s'agit d'une femme) qui aura donc réussi à me faire décrocher la mâchoire et à me prouver que je l'avais clairement mal jugée d'après mes aprioris forgés suite à ma lecture du premier tome, c'est Jehanne ! En effet, il m'avait été tout ce qu'il y a de plus difficile de tolérer l'attitude extrêmement condescendante et hostile de la jeune adolescente envers notre pauvre Colline dans le tome un. Mais force est d'admettre que Jehanne a bien changé, et pour le mieux, fort heureusement ! Très sincèrement, j'avais peur qu'Aline Maurice nous la fasse basculer du côté obscur mais il n'en fut in fine rien. Dans ce tome-ci, Jehanne va apprendre à embrasser son destin d'enchanteresse, autrement dit une vie qui ne promet d'être des plus joyeuses et aisées au vu de la lourde tâche reposant sur les épaules de telles magiciennes, à savoir garantir la paix et l'harmonie, la survie tout simplement, du monde de Forestelle et de son âme entre autres choses. Sujettes au mépris et à la méfiance d'autrui alors que les enchanteresses savent se montrer indispensables en de moult occasions, traitées comme des parias quand on est bien soulagés de les avoir sous la main pour nous porter secours dès que le besoin s'en présente (autant dire souvent), je pouvais ainsi tout à fait comprendre que Jehanne ne veuille pas d'un tel fardeau pour tout quotidien. Je me suis donc retrouvée sur la même longueur d'onde que notre belle et fougueuse citoyenne de Civerte tout au long de l'intrigue. J'ai éprouvé son chagrin, sa révolte, et j'ai également été extrêmement fière de constater de mes propres yeux son épanouissement total dans l'art de la magie suite à sa prise de conscience quant à la nécessité de sa position et du rôle crucial qu'elle pourrait jouer à l'avenir dans la préservation de Forestelle. En clair, Jehanne est à mon sens un sacré petit bout de femme qui n'en a pas fini de nous surprendre positivement, retenez bien ces paroles. Un autre personnage qui m'a aussi fascinée tant par l'effroi glaçant qu'il a suscité en moi que par l'étonnante empathie et compréhension que j'ai pu éprouver pour lui à certains moments donnés, c'est Isarn. Comme pour dans le premier tome, je ne sais absolument pas comment me positionner vis-à-vis de ce personnage. Dois-je le haïr ? Le blâmer ? Ou au contraire, le plaindre ? Les sentiments que j'éprouve à son égard sont à ce point opposés que je ne sais plus quoi en penser. Je suis purement et simplement perdue quand on en vient à Isarn. Une chose est sûre, c'est qu'on ne sait jamais à quoi s'attendre avec un énergumène de cet acabit ! Pour tout vous avouer, je n'ai absolument aucune idée de comment son histoire va se terminer, de quelles décisions il va prendre lors du dénouement final et je suis juste impatiente de le découvrir...

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous plonger dans la lecture de cette prodigieuse série livresque qu'est Forestelle ! Non seulement les couvertures signées Tiphs sont juste magnifiques et représentent à merveille cet univers unique en son genre tel que je me l'imagine mais l'histoire en vaut également indéniablement le détour. Aline Maurice a su créer un monde et des protagonistes juste saisissants et qu'on ne voudrait jamais quitter. De mon côté, je redoute déjà la lecture du troisième et dernier tome quand il sortira car je sais d'avance que mon c½ur ne s'en remettra pas. Forestelle fait désormais partie de mes sagas chouchoutes, incontournables, que je porterai en moi pour toujours et à jamais. Et si jamais c'est l'épaisseur des livres qui vous freine dans votre découverte de cette ensorceleuse saga, rassurez-vous, ils se lisent en réalité comme on avalerait une bouchée de pain, foi de Nanette ! C'est là entre autres le pouvoir magique de la plume d'Aline Maurice : les pages se tournent toutes seules avant même que vous ayez le temps de dire "OUF !" Faites confiance à votre vieille Nanette, vous ne le regretterez pas ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service de presse, Forestelle, Tome 2 ♥, Au Loup éditions, Aline Maurice, 2019, Littérature française, Fantasy, aventure, forêt, quête, courage, dangers, noirceur, cruauté, désarroi, magie, équilibre menacé, Féerie ♥, nature, monde parallèle, Amitié ♥, entraide, mystère, complot, drame, révélation, adolescence, grandir, Amour ♥., espoir, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 19 novembre 2019 06:33

Modifié le dimanche 29 décembre 2019 08:02

FICHE FILM : Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi

FICHE FILM : Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi
ADAPTATION DE ROMAN | 2003 | RÉALISÉ PAR PETER JACKSON | FANTASY, QUÊTE, AVENTURE, ACTION, GUERRE, AFFRONTEMENT FINAL, BIEN, MAL, COURAGE, DESTINÉE, AMITIÉ, CRÉATURES FANTASTIQUES, ESPOIR, ROYAUME, AMOUR | AVEC ELIJAH WOOD, VIGGO MORTENSEN, SEAN ASTIN, IAN MCKELLEN, ORLANDO BLOOM,...

Les armées de Sauron ont attaqué Minas Tirith, la capitale de Gondor. Jamais ce royaume autrefois puissant n'a eu autant besoin de son roi. Mais Aragorn trouvera-t-il en lui la volonté d'accomplir sa destinée ?
Tandis que Gandalf s'efforce de soutenir les forces brisées de Gondor, Théoden exhorte les guerriers de Rohan à se joindre au combat. Mais malgré leur courage et leur loyauté, les forces des Hommes ne sont pas de taille à lutter contre les innombrables légions d'ennemis qui s'abattent sur le royaume...
Chaque victoire se paye d'immenses sacrifices. Malgré ses pertes, la Communauté se jette dans la bataille pour la vie, ses membres faisant tout pour détourner l'attention de Sauron afin de donner à Frodon une chance d'accomplir sa quête.
Voyageant à travers les terres ennemies, ce dernier doit se reposer sur Sam et Gollum, tandis que l'Anneau continue de le tenter...

ஜ MON AVIS : Chronique rédigée en 2014. /!\ Attentions, spoilers /!\

Quel film, mais quel film ! Je reconnais que le premier, La Communauté de l'Anneau, reste mon petit chouchou sempiternel, mais en revoyant ce troisième et ultime volet, je me suis rendue compte à quel point ce dernier m'avait touché en plein c½ur et constituait à mon sens une fin magistrale (et encore, le mot est faible) à cette saga que je chéris tout particulièrement.

Comme dans Les Deux Tours, on jongle essentiellement entre les passages où l'on suit Frodon, Sam et Gollum et ceux mettant en scène le reste de la Communauté avec les Rohirims, mais on sent bien que tout est devenu plus intense, que l'Anneau pèse tellement sur la conscience et la volonté de notre Hobbit qu'il en est devenu un fardeau insoutenable. D'ailleurs, je me rappelle avoir porté ce fameux précieux tous les jours pendant un temps certain. La folie de l'Anneau unique avait dû s'emparer de moi à ce moment-là !

Je réalise en écrivant ces lignes que je n'arrive tout simplement pas à trouver les mots justes pour décrire que ce que j'ai ressenti devant ma télévision en regardant ce film, ce petit bijou, donc je vais faire on ne peut plus simple : j'ai été submergée par des émotions si fortes, tellement puissantes, comme la peur, l'angoisse, la tristesse extrême, l'effroi, le désespoir en visionnant ce pur chef d'½uvre ; rien ne m'avait préparée pour cette tourmente juste à couper le souffle ! Je ne vais pas vous mentir : j'avais l'impression que j'allais éclater en larmes à chaque instant tant j'étais purement et simplement subjuguée, complètement absorbée, par ce qui se déroulait sous mes yeux ahuris. Je me sentais véritablement appartenir à la Terre du Milieu. J'en viens à sérieusement me demander si Lord of the Rings n'est pas ma saga préférée de tous les temps, cinématographiquement parlant à tout le moins. Mon c½ur balance encore entre cette dernière, Harry Potter, Star Wars et The Chronicles of Narnia mais au fond, aucune des autres séries que je viens de citer ne m'a fait battre le c½ur aussi fort que Le Seigneur des Anneaux. Bon, il ne faut pas exagérer non plus, Narnia et LOTR continuent à se faire la guerre pour obtenir la première place dans mon petit c½ur d'artichaut, c'est sacrément serré entre deux ! Ne me forcez pas à choisir, c'est juste impossible à faire pour moi (quoique...).

Bien sûr, dois-je vous dire que le visuel est magnifique, que la musique est juste une pure merveille pour les oreilles, que tout y est : action, rebondissements, éléments fantastiques, histoire démentielle, personnages de légende, révélations chocs... Eh bien, in fine, je vous l'ai dit et ce n'est pas plus mal de clamer de nouveau l'évidence la plus flagrante !

Concernant ma scène favorite du film, cela restera celle où Aragorn se rend avec Legolas et Gimli sous la montagne. Je trouve ça tellement BADASS d'aller chercher les morts avec l'épée d'Isildur pour constituer une armée capable de défaire les rangs de Sauron. Tant de sexy attitude en mon Aragorn d'amour qui était assurément né pour être roi, vous ne pensez pas ? Bon OK, je le reconnais, je FANGIRL puissance 200% là. Je l'avoue, c'est grave à ce niveau-là mais cela ne m'empêche pas de l'assumer fièrement !

Quant à la scène de fin, celle où ils se retrouvent tous autour du lit occupé par Frodon m'a littéralement achevée. Comment pouvais-je ne pas craquer ? Cette amitié, cet amour inconditionnel entre l'ensemble des membres de la Communauté de l'Anneau (R.I.P. Boromir, on ne t'oublie pas), c'est juste indescriptible. Personnellement, je n'ai pas pu retenir de petites perles de joie devant cette scène, elle est tout bonnement parfaite de bout en bout, impossible de ne pas fondre comme neige au soleil en la regardant. Et c'est justement cette scène plus que n'importe quelle autre qui m'a confortée dans ma conviction que Le Seigneur des Anneaux, c'est la vie ; il s'agit d'une ½uvre créative, littéraire et cinématographique d'exception. Ça se mange sans fin quoi, pour résumer fort grossièrement à la façon d'une humaine tout ce qu'il y a de plus ordinaire amoureuse d'un univers et de protagonistes quant à eux indéniablement extraordinaires...

Et après avoir revu à maintes reprises les trois films constituant le Seigneur des Anneaux, je n'ai qu'une envie : revoir les The Hobbit (UPDATE : cela a été fait depuis l'écriture de cette mini-chronique et ce avec un plaisir non dissimulable) et relire tous les tomes pour me délecter encore un peu de la compagnie si agréable et tonitruante de mes quatre Hobbits favoris et revivre entre autres les aventures de Frodon Sacquet et de Sam le Brave sur le chemin du Mordor, sans oublier de faire un crochet par chez Tom Bombadil (l'un des grands effacés des films !) au début de cette formidable épopée. Qui serait partant ? Un challenge livresque du Seigneur des Anneaux serait-il une bonne idée ? Je prends tous les avis ! Ah oui, et j'oubliais : en conclusion, vous n'avez absolument pas d'excuses à mes yeux pour ne pas regarder ce film (et même la trilogie dans son ensemble), j'espère que vous l'avez bien compris ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥

« Des cendres, le feu sera ranimé.
De l'ombre, la lumière jaillira.
Reforgée sera la lame qui a été brisée.
Le sans couronne sera a nouveau roi. »

FICHE FILM : Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi
Tags : Fiche film, Le Seigneur des Anneaux: Le Retour du Roi, Peter Jackson, 2003, adaptation de roman, Fantasy, Quête, aventure, action, guerre, affrontement final, bien, mal, courage, destinée, amitié, créatures fantastiques, espoir, royaume, amour, Elijah Wood, Viggo Mortensen ♥, Sean Astin, Ian McKellen, Orlando Bloom, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 25 décembre 2019 18:06

Modifié le samedi 28 décembre 2019 10:30

FICHE LECTURE : Fingus Malister - T1 : Feux follets, mandragore et cadavre frais

FICHE LECTURE : Fingus Malister - T1 : Feux follets, mandragore et cadavre frais
• AUTEUR : Ariel Holzl.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, fantastique.
• THÈMES : Magie - Sorcellerie - Nécromancie - Alchimie - Solitude - Exclusion - Marginalisation - Amitié - Complicité - Gentillesse - Courage - Altruisme - Espoir - Humour noir - Seigneur des ténèbres - Manichéisme...
• PAGES : 186.

« Préparez une soupe de mandragore avec 120 g de sève de mandragore et 80 g d'or des fous. Mélangez les ingrédients dans un bocal à élixir et faites mijoter une journée à feu follet. Une fois la soupe terminée, il suffit de la répandre sur tout cadavre frais pour qu'il revienne à la vie en quelques minutes. Et le rituel de zombification est accompli ! »
Apprenti seigneur maléfique, Fingus Malister sait comment il va éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l'aide d'une sorcière plus têtue que lui...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique dédiée au premier tome de Fingus Malister, une saga jeunesse à l'atmosphère résolument sombre, ensorcelante et déjantée signée Ariel Holzl (oui, je découvre ENFIN la plume de cet auteur, il était temps !)

C'est simple, ce livre, c'est typiquement le genre de lecture que j'aurais adoré avoir lorsque j'étais enfant. Il possède en effet tous les attributs pour séduire un très jeune lectorat... mais aussi les plus grands : un univers tout bonnement fascinant qui a sa propre identité (le patelin de Bedlam est à mes yeux un personnage à lui tout seul), une histoire palpitante qui devient de plus en plus folle et abracadabrante au fil des pages qui se tournent, de la magie tourneboulante qui suinte de chaque mot, de chaque phrase, du mystère, des aventures complètement ahurissantes qui s'enchaînent sans discontinuer, un rythme effréné au niveau de l'action qui nous embarque dans un tourbillon de folie (l'influence des 7 vies de Léo Belami et de ses ravissantes années 80 se fait encore ressentir chez moi, visiblement), une plume pétillante et malicieuse et last but not least un humour décapant, irrévérencieux et qui redonne assurément le sourire, voilà tous les ingrédients nécessaires pour la recette de Fingus Malister, premier du nom à tout le moins. Cependant, je ne doute pas que la suite de la saga sera du même acabit. Je fais confiance à l'auteur les yeux fermés au sujet de cette question-là !

Mais surtout, ce qui m'a le plus séduite dans cette histoire, ce sont ses protagonistes. J'ai trouvé en effet que Fingus était un jeune héros indubitablement inoubliable et extrêmement attachant, et ce justement parce qu'il est aux antipodes du personnage enfant traditionnel acteur de sa propre épopée qui essaye sans relâche de prendre les bonnes décisions et de faire ce qui lui semble juste en prônant l'altruisme et l'hardiesse au quotidien. Pour ce qui est du courage, Fingus n'en manque certes pas, toujours prêt à foncer tête baissée dans les pires magouilles possibles et imaginables ; et encore, s'il pouvait éviter de se coltiner le sale boulot, ça l'arrangerait (d'où tout l'intérêt d'avoir une Polly dans son entourage). En revanche, en ce qui concerne la question de la générosité et du bien-être d'autrui... Disons que notre apprenti seigneur du mal n'a pas un mauvais fond mais faire dans la charité et l'abnégation, ce n'est résolument pas sa priorité. Y'a encore du travail à réaliser là-dessus !

Vous l'aurez compris, Fingus n'est pas exempt de défauts et au sein de sa propre histoire, il est automatiquement placé du côté obscur par les habitants de son village. C'est à mon sens ce qui nous permet de véritablement ressentir de l'empathie pour lui : Fingus n'a jamais pu choisir son destin, abandonné de tous dans un manoir définitivement peu reluisant et salubre (le reste du bourg ne vaut pas mieux, vous me direz) et, alors qu'il a pourtant grandi et gagné son indépendance à la force des épreuves que la vie a placées sur sa route, il continue à jouer le rôle que l'on attend de lui, à savoir celui du grand méchant de l'histoire. J'ai éprouvé beaucoup de peine à l'égard de ce petit bonhomme qui n'a jamais eu d'autre choix que de se conformer à l'image exécrable que l'on se fait de lui depuis sa naissance, celle de seigneur des ténèbres (pas celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, hein), comme si on lui avait gardé sa place bien au chaud et qu'on attendait qu'une chose : qu'il redevienne l'affreux vilain à abattre comme le furent les membres de sa famille avant lui. Le fait que Fingus soit placé au centre du récit et non en personnage secondaire comme c'est le cas de l'antagoniste dans les contes/récits pour enfants traditionnels permet de casser le manichéisme ambiant et de se rendre compte que personne n'est ni tout blanc ni tout noir dans cette bourgade crasseuse indéniablement austère, peu accueillante et attirante pour qui a un peu de bon sens et de respect pour l'hygiène de soi (je vous jure, en lisant ce roman, j'avais envie de m'enlever de la boue et de la poussière imaginaires incrustées sous mes ongles et de prendre plusieurs douches d'affilée - c'est dingue, n'est-ce pas ?). Par exemple, Ammonia, qui est censée exécrer Fingus pour tout ce qui le constitue, lui ressemble beaucoup et a notamment les mêmes objectifs que lui. J'ai pour ma part énormément apprécié ce personnage féminin qui ne manque pas de culot et d'aplomb, qui cache aussi bien son jeu sous ses beaux airs (la propreté, c'est pas son fort non plus), et qui m'aura fait me gausser à moult reprises.

Cependant, celle qui méritait incontestablement son paragraphe pour elle toute seule, c'est bien Polly Parsley ! J'ai trouvé cela très drôle qu'elle s'appelle ainsi car elle m'a justement rappelée une autre héroïne prénommée Polly, celle issue du tout premier tome de Narnia, Le neveu du magicien. Comme cette dernière, Polly est loin d'être une simple acolyte du héros principal qui est là pour faire office de figurante. Elle a au contraire une véritable influence positive sur celui-ci et est celle des deux qui fait sans doute le plus montre de jugeote, d'intelligence et d'ingéniosité. Encore une fois, que seraient les garçons sans les filles ? Rien, cela me semble être une évidence qui ne se démontre et ne se conteste même plus. Une chose est sûre à propos de Polly, c'est que sous ses apparences de girl next door ringarde et rabat-joie sur les bords se cache un c½ur en or et une sorcière d'exception. La crème de la crème, quoi !

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous procurer ce premier tome de Fingus Malister séance tenante. Quelque soit votre âge, vous ne pourrez que tomber sous le charme de ce pouilleux et mémorable petit coin de monde magique qu'est Bedlam ainsi que de ses habitants pour le moins... singuliers et tonitruants. Ce n'est pas mon petit chouchou de Fingus Malister qui vous dira le contraire, ça, c'est certain-! Alors, tous à bord de votre balai volant, les ennuis en cascade vous attendent ! Et ils ne font que commencer... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions Rageot, Fingus Malister, Tome 1 ♥, Littérature française, 2019, Ariel Holzl, Jeunesse, fantastique, Magie, Sorcellerie ♥, nécromancie, alchimie, solitude, exclusion, marginalisation, Amitié ♥, complicité, gentillesse, courage, altruisme, espoir, humoir noir, seigneur des ténèbres, manichéisme, Excellente lecture !
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#Posté le mercredi 27 novembre 2019 05:39

Modifié le dimanche 13 décembre 2020 05:46

FICHE LECTURE : Les 7 vies de Léo Belami

FICHE LECTURE : Les 7 vies de Léo Belami
• AUTEUR : Nataël Trapp.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Thriller, YA.
• THÈMES : Adolescence - Meurtre - Enquête - Mystère - Secrets - Suspens - Révélation - Voyage dans le temps - Passé - Années 80 - Amour - Amitié - Famille - Pop culture - Crise identitaire - Philosophie - Courage - Humour...
• PAGES : 356.

Demain je vais mourir... et ce ne sera pas la première fois.

Léo, 17 ans, jeune homme solitaire et sans histoires, compte les heures avant la fin des cours. Il se prépare pour la fête du lycée, organisée cette année en hommage à Jessica Stein, une élève assassinée trente ans auparavant.
Mais lorsqu'il se réveille le lendemain matin, c'est dans la vie d'un autre, dans la maison d'un autre... en 1988.
Au gré d'allers-retours entre 1988 et 2018 dans des corps différents, Léo va tout tenter pour empêcher ce meurtre et découvrir l'identité du tueur. Pourra-t-il changer le destin ?

À la croisée de Riverdale et de Stranger Things, Les 7 Vies de Léo Belami est un thriller dont vous ne ressortirez pas indemne !

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Les 7 vies de Léo Belami écrit par Nataël Trapp que j'ai reçu dans le cadre de l'opération masse critique Babelio autour de la littérature jeunesse/ado/Young Adult. Je les remercie infiniment ainsi que les éditions Robert Laffont/Collection R et Versilio pour ce superbe envoi ! Ce roman m'intriguait énormément ; il me semblait en effet avoir été conçu sur mesure pour ma petite personne et ce sentiment s'est renforcé au fil de ma lecture qui s'est in fine révélée être un pur bonheur de bout en bout. Alors, vous me laissez vous embarquer dans ma DeLorean personnelle, en mode "retour vers le passé" ? C'est parti !

Vous l'aurez sans doute compris, ce qui m'a tout d'abord fortement attirée avec ce livre, c'est son pitch complètement dingue et palpitant qui nous promettait un voyage dans le temps des plus exceptionnels vers la fin des années quatre-vingt, le tout avec une cold case à résoudre au fil de l'intrigue. Il n'en fallait pas plus pour me tenter et le résultat fut résolument à la hauteur de mes attentes !

Pour commencer, je dirais que c'est justement la fonctionnalité "3 en 1" de ce roman qui m'a séduite. Nous avons affaire à une histoire de science-fiction/fantastique mêlée a du roman YA avec tout ce que cela implique : crise identitaire, réflexions existentielles, thématiques actuelles (sempiternelles, même) qui gravitent généralement autour de la question de l'acceptation de la différence et de notre place en ce bas monde... et bien sûr, on n'oublie pas la partie thriller/suspens, absolument cruciale à toute bonne investigation policière de ce nom mais qui ne surplombe pas le reste pour autant !

J'ai effectivement été agréablement surprise par le fait que tout ce qui se rapporte au meurtre de Jessica Stein fasse office de solide fil rouge au récit mais qu'à aucun moment, cela ne prenne le dessus par rapport à l'évolution du personnage principal ou au développement des autres protagonistes et du message fondamental que ce roman a à nous faire passer. L'enquête palpitante et sacrément risquée de Léo fait office d'arrière-plan, ne quitte jamais notre esprit et nous fait avoir juste ce qu'il faut de sueurs froides tout du long, telle une horloge au tic-tac assourdissant qui égrènerait inlassablement chaque minute qui passe avant l'instant fatidique, pour que l'on soit véritablement happés et en apnée presque à chaque page qui se tourne, mais ce n'est cependant pas ce qui m'aura le plus marquée dans Les 7 vies de Léo Belami.

Je vous l'avoue tout de go : si j'avais l'envie irrésistible de me plonger dans la lecture des 7 vies de Léo Belami, ce n'était pas tant pour son suspens insoutenable (qui m'a tout de même diablement bien eue à la fin) et pour sa mystery story rondement bien ficelée (j'ai l'impression de vous parler d'un jambonneau, là, mais tant pis : j'adore cette expression, "être rondement bien ficelé(e)", il fallait donc que je la case ! Quelle histoire mes aïeux...), mais plutôt pour son ambiance du tonnerre et sa reconstitution à mon sens impeccable de cette décennie d'anthologie qu'ont été les années 80. Alors oui, je n'ai pas grandi durant cette période dorée pour tout ce qui tournait autour des films blockbusters/cultes, de la musique et de la mode oh so chic (l'humour toujours !) du fluo et des permanentes à gogo donc je suis clairement mal placée pour juger si la façon dont Nataël Trapp dépeint les fameuses eighties est la plus authentique et crédible possible ou non mais personnellement, j'ai choisi de lui faire confiance les yeux fermés. Et quoiqu'il en soit, une chose est sûre, c'est que quand on lit ce livre, l'immersion est TOTALE. Sérieusement, c'est comme si j'y étais, sur "cette autre planète" que Léo nous décrit au fil de ces pérégrinations trente ans en arrière pour lesquelles je l'ai beaucoup, beaucoup envié (même si cela ne devait résolument pas être simple à vivre), mon rêve absolu étant de pouvoir un jour remonter dans le temps afin de rencontrer mes parents adolescents dans les années 80, voir comment ils étaient à l'époque ainsi que ma ville, les lieux marquants de mon existence... Très sincèrement, je ne pourrais espérer mieux que d'accomplir ce lifegoal unique qui reste au stade de pur fantasme onirique pour le moment. Néanmoins, grâce à la plume très minutieuse, appliquée et vivace de Nataël Trapp, j'ai pu vivre ce fol espoir par procuration en quelque sorte et j'en ai éprouvé une allégresse infinie, une euphorie telle que je m'en suis retrouvée incapable de reposer le livre avant de l'avoir terminé, cela m'était tout bonnement impossible ! Il fallait que je parcoure de nouvelles chambres d'adolescents, que je scrute chacun de leurs posters, chaque recoin de leur vie privée (voyeurisme inapproprié bonjour - quand est-ce que le voyeurisme est approprié au fait ? Pas la peine de répondre à cette question) au rythme de leurs chansons favorites qui égrainent le récit et ont été un pur régal pour mes petites oreilles amoureuses du son si particulier des années 80. Je me suis targuée toute seule comme une grande de pouvoir reconnaître chaque référence faite ou presque à cette époque bénie de la jeunesse de mes parents et ce dans de nombreux domaines : musique, cinéma, télévision, nourriture, tendances capillaires et vestimentaires... Tout y passe, rien n'est épargné, ce qui fait que le portrait que l'on se dresse de cette génération 80 généralement portée aux nues (et à raison à mon sens) est extrêmement complet et fascinant à étudier sous tous les angles. Mais du coup, je pense qu'il est difficile de pouvoir pleinement apprécier ce roman à sa juste valeur si les années 80 ne nous intéressent guère, voire nous rebutent. De mon côté, je ne conçois pas comment l'on peut faire pour ne pas aimer ou rester insensible à cette époque d'innovation créatrice juste folle mais je peux tout de même le comprendre après mûre réflexion. Il faut dire que la nostalgie des années 80, on nous la sert désormais à toutes les sauces (coucou Stranger Things, mon amour) et on en abuse certainement allègrement. Cependant, Les 7 vies de Léo Belami n'est pas que du pur concentré de nostalgie pour faire de la nostalgie (je ne sais pas si je suis bien claire en écrivant cela). Certes, il s'agit d'une jolie ode à cette période bien-aimée de la part d'un enfant devenu grand (et qui a un bel avenir de figure majeure de la littérature française, j'en suis persuadée) qui y a fait ses premiers balbutiements et expériences culturelles et humaines qui vous forgent un être et qui restent gravées pour toujours mais Les 7 vies de Léo Belami est en réalité bien plus que ça.

C'est là que j'en viens à la plus belle surprise que ce roman a pu me faire, à savoir son inattendue dimension philosophique. Comme je vous le disais à l'instant, Les 7 vies de Léo Belami n'est pas là pour faire naître en vous de la nostalgie (car oui, on peut éprouver un sentiment de nostalgie, profonde même, pour une époque que l'on n'a pas vécue soi-même, c'est véridique) pour le simple plaisir de susciter de votre part cette réaction. Il y a tout un fondement derrière cela : les voyages dans le temps de Léo lui permettent en effet de prendre conscience de notre capacité à tous de faire changer les choses, à courber le destin sous la force de notre volonté si tel est notre désir. Nous ne sommes pas prédéfinis à la naissance, nous pouvons tous faire prendre à notre chemin de vie la direction que l'on souhaite si l'on s'en donne les moyens. Bien sûr, il faudra parfois, voire très souvent, faire montre de patience mais le résultat et surtout le cheminement en valent la peine. Je ne m'attendais pas à ce que ce roman recèle d'une sagesse si bien cachée entre les lignes dans un premier temps puis qui finit par se révéler dans toute sa splendeur sur la fin pour mieux nous éblouir de son éclat et de sa pertinence et ce beau cadeau que l'auteur nous fait n'en a rendu ce moment que plus délectable et porteur de splendides valeurs et de leçons importantes à méditer !

Au fond, je dirais que la seule chose qui m'a éventuellement frustrée avec ce titre, c'est sa fin : je suis pour le coup restée un peu sur ma faim car j'aurais franchement voulu savoir ce qu'il était advenu de l'ensemble des sept vies (la sienne comprise) que Léo a bouleversées lors de son improbable traversée du temps. On a certes tous les éléments de réponse qu'il nous faut pour Léo lui même, héros extrêmement attachant et qui nous ressemble, avec ses fêlures, ses peurs, ses doutes mais aussi sa puissante humanité qu'il transcende au sein de cette intrigue, ainsi que pour son entourage direct mais je m'étais pour ma part prise d'affection pour l'ensemble des personnages et j'ai été donc un peu déçue en me rendant compte que la boucle n'avait pas été bouclée pour eux tous. J'imagine qu'ils vont bien, je fais confiance à 200% à l'auteur encore une fois, mais j'aurais voulu que la fin de leur histoire soit écrite noir sur blanc afin d'être totalement satisfaite et soulagée. Je sais, je pousse le pinaillage à l'extrême, c'est plus fort que moi. Néanmoins, cela ne m'a pas empêcher de tout de même trouvée ce dénouement fort à mon goût. Je n'en dirai pas plus afin de maintenir le suspens jusqu'au bout du bout. Ce serait injuste de vous gâcher la surprise, n'est-ce pas ? D'autant plus qu'elle en vaut largement la peine, vous verrez.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander Les 7 vies de Léo Belami. Ce livre m'a mis dans tout mes états : il m'a rendue accro à son atmosphère incomparable a aucune autre, à ses personnages profondément humains, imparfaits, merveilleux à leur manière et proches de nous, à son humour décapant, à son énergie contagieuse, à sa joie survitaminée digne de celle contenue dans un Pschit (pour ceux qui passent par là et qui auraient connu cette boisson, j'ai le besoin vital de savoir quel goût elle a, please), à sa bande son impeccable et à son brio pour nous glacer les sangs pile quand il faut sans jamais faillir, comme tout bon thriller qui se doit I suppose. En bref, je n'ai fait qu'une bouchée de ce roman savoureux, pétillant et extrêmement bien écrit auquel je ne peux que vous conseiller à force cris de donner sa chance ! Vous ne le regretterez pas ! ★★★★★ (♥)

P.S. : Et, que vous soyez fans des eighties ou non, cette capsule temporelle de choc trouvera le moyen de vous embarquer à son bord et de vous persuader qu'il n'y a rien de plus chouette qu'une coupe mulet et des vêtements en licra, foi de Nanette !

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Masse critique Babelio, Nataël Trapp, 2019, Littérature française, Thriller, YA, Adolescence, Meurtre, Enquête, mystère, secrets, suspens, révélation, voyage dans le temps, passé, Années 80 ♥, Amour ♥., Amitié ♥, Famille ♥, pop culture, crise identitaire, philosophie, courage, humour, Excellente lecture !, Mini coup de coeur
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#Posté le samedi 23 novembre 2019 16:02

Modifié le lundi 25 novembre 2019 14:24

FICHE LECTURE : Ailleurs meilleur

FICHE LECTURE : Ailleurs meilleur
• AUTRICE : Sophie Adriansen.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Immigration - Périples - Dangers - Déracinement - Changement - Rencontres décisives - Courage - Détermination - Injustice - Exploitation - Discrimination - Solidarité - Entraide - Générosité - Espoir...
• PAGES : 167.

Je m'appelle Alassane, j'ai 15 ans et déjà je dois quitter ma famille et mon pays. M'en aller me fend le c½ur, mais depuis la mort de mon père et la perte des terres que nous cultivions, je n'ai plus d'avenir ici. Je m'en vais donc en trouver un ailleurs.
Le chemin jusqu'à la France promet d'être long et semé d'embûches, entre les passeurs qui demandent toujours plus d'argent et les murs de barbelés érigés aux portes de l'Europe. Pourtant ma décision est prise : je pars pour un ailleurs meilleur.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un merveilleux petit roman à la saveur d'authentique et gigantesque miracle, j'ai nommé Ailleurs meilleur écrit par Sophie Adriansen, qui m'avait déjà résolument conquise par le biais de sa plume sincère, d'une grande franchise et sensibilité, avec ses précédentes parutions Lise et les Hirondelles et surtout le tout bonnement magnifique Papa est en bas. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour cet envoi qui s'est une fois plus révélé être une belle réussite de mon côté !

Tout comme Sophie Adriansen dans sa façon de manier sa plume d'autrice définitivement en accord avec son temps, j'irai droit au but : j'ai trouvé l'essence, la direction de ce roman tout simplement inspirante et irradiante d'une lumière pure et porteuse d'espoir.

En effet, Alassane, personnage principal de ce récit de vie juste extraordinaire (mais en réalité pas tant que ça, vous allez vite comprendre pourquoi), et en particulier son parcours qui dépasse l'entendement, sa détermination inébranlable malgré toutes les épreuves que ce jeune homme va devoir traverser, m'a bouleversée outre mesure. Il est l'incarnation vibrante de tous ces êtres qui cherchent purement et simplement un coin de paix et de sûreté, d'accueil et de bienveillance, où exister et se sentir à leur place.

Ailleurs meilleur, c'est l'histoire d'un périple que personne ne devrait jamais entreprendre et pourtant, ils sont légion à devoir le faire car ils n'ont pas d'autre choix. Aucune échappatoire à l'horreur de leur quotidien ne s'offre à eux si ce n'est partir, se déraciner. Selon moi, il n'y a guère acte plus courageux que celui-là : celui d'aller de l'avant malgré tous les obstacles qui se dressent devant nous, à commencer par nos propres doutes et angoisses, et ne jamais quitter son objectif des yeux, au sens propre comme métaphorique du terme. C'est là l'exploit que va accomplir Alassane au cours du roman, et ce avec beaucoup de bonne volonté et d'humilité.

Et ce qui m'émeut d'autant plus profondément avec ce livre, c'est qu'il prend ses racines d'une véritable rencontre qui a changé la vie autant de Sophie Adriansen que de ses deux lecteurs pas comme les autres qui lui ont inspiré la douloureuse mais aussi instructive épopée d'Alassane. J'ai trouvé que l'intrigue était ainsi d'autant plus ancrée dans le réel qu'elle est imprégnée de l'expérience bouleversante et singulière de deux admirables êtres humains en chair et en os.

Pour conclure, Ailleurs meilleur, c'est ce genre d'écrit qui vous donne une sacrée claque, certainement pas volée, et qui vous rappelle la chance inouïe que vous avez d'entre qui vous êtes dans le pays où vous vous trouvez, au sein duquel vous êtes généralement nés et grandi, et en lequel vous savez que vous pouvez avoir toute confiance et fierté... Enfin, plus ou moins, mais n'ouvrons pas ici le débat sur la question ou on y sera encore demain. Vous l'aurez compris, si j'ai autant aimé cette histoire, c'est parce qu'elle m'a ébranlé et donné l'envie d'agir, pour moi-même et pour les autres, de garder mon esprit et mon c½ur ouverts au monde et à ceux qui en ont le besoin vorace et effarant comme certains des protagonistes le font avec une immense ardeur, farouche, indomptable et franchement admirable. Pour résumer efficacement, ce livre, c'est un appel vibrant à ce que notre humanité a de meilleur, c'est un cri d'amour et de solidarité envers ceux qui sont différents, qui viennent de loin et qui n'ont pas démérité pour obtenir le droit de vivre une vie normale, saine, pour avoir le quotidien de Monsieur-tout-le-monde. Pour citer la phrase d'accroche d'une publicité qui m'avait marquée, « Rien, c'est parfois la meilleure chose qui puisse vous arriver ». Il serait peut-être grand temps de prendre conscience du réconfort que nous apporte notre routine et de cesser de se plaindre pour tout et n'importe quoi dès que la moindre petite chose nous contrarie. C'est ce que l'humilité et la robustesse mentale d'Alassane face à tant d'injustice et de tourments m'ont appris entre autres et je ne suis certainement pas prête d'oublier ma leçon. ★★★★★ (♥)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Ailleurs meilleur, Sophie Adriansen, 2019, Jeunesse, immagration, périples, dangers, déracinement, changement, rencontres décisives, courage, détermination, injustice, exploitation, discrimination, solidarité, entraide, générosité, espoir
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#Posté le jeudi 07 novembre 2019 03:43

Modifié le vendredi 08 novembre 2019 08:50

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