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FICHE LECTURE : Si loin de l'arbre

FICHE LECTURE : Si loin de l'arbre
• TITRE V.O. : Far from the tree.
• AUTRICE : Robin Benway.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Young adult.
• THÈMES : Famille - Adolescence - Retrouvailles - Fratrie - Adoption - Espoir - Amour - Miracle - Soutien - Aller de l'avant...
• PAGES : 368.

Grace, 16 ans, a passé une année difficile au lycée : elle est tombée enceinte, a donné naissance à une fille le jour du bal de promo, puis l'a faite adopter. Elle-même adoptée, elle décide alors de retrouver sa mère biologique. Mais ce qu'elle trouve, c'est une soeur et un frère. Maya, avec son tempérament explosif et sa famille d'adoption au bord de la crise de nerfs. Joaquin, la douceur incarnée, qui a été malmenée par la vie.
Trois adolescents dont les vies se mêlent, tissant un portrait remarquable de la famille sous toutes ses formes.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman que j'avais reçu de façon totalement impromptue de la part des éditions Nathan, Si loin de l'arbre, et je les remercie du fond du coeur pour cette magnifique surprise qui change une vie (j'exagère à peine). Peut-être est-ce justement pour cela que j'ai laissé ce livre patienter si longtemps dans ma bibliothèque avant d'enfin aller à sa rencontre, parce que je savais au plus profond de moi que ce moment-là où je m'y plongerais vraiment constituerait un point de non retour dans mon existence et que j'en ressortirais à jamais changée. Et je ne m'y suis pas trompée (comme toujours, j'ai envie de dire ! - oui, ça va les chevilles, je vous assure).

Si loin de l'arbre est un roman pétri d'humanité et d'amour à l'état pur, souvent brutal, asphyxiant mais aussi nécessaire que l'air que l'on respire. Ses personnages m'ont ému à un point que je ne pensais pas être possible. Joaquin, Grace et Maya sont aussi réels que des êtres de chair et de sang à mes yeux. Leur extraordinaire complicité qui se tisse au fur et à mesure, leurs fêlures, leurs souffrances, leurs espoirs et leurs joies m'ont parus tout ce qu'il y a de plus crédibles et tangibles.

Chacun des personnages de ce récit a su faire naître en moi une véritable boule d'amour à son égard (mention spéciale à mon Raph adoré, ou probablement le meilleur être qui soit - une véritable crème). Certains ont beau avoir été plus agaçants que d'autres, tous ont su me montrer que, malgré leurs mauvaises décisions, malgré leurs pétages de plomb qui prennent des proportions démesurées parfois, ils parvenaient à aller de l'avant et à se réjouir des petits riens fondamentaux de l'existence. Notre trio d'or en particulier a su me faire rire aux éclats, me donner envie de pleurer recroquevillée en boule sur moi-même, m'inspirer à voir au-delà du négatif pour me concentrer sur ce qui compte vraiment, à commencer par les personnes autour de moi qui me veulent du bien, entre autres ma famille.

Je crois que c'est bien la première fois qu'un roman ait parvenu à me faire prendre conscience de la beauté et de la préciosité des mots "maman" et "papa". Ces mots, nous les prononçons tous un nombre incalculable de fois par jour depuis notre naissance mais l'on oublie aisément que beaucoup d'enfants des quatre coins du monde n'ont pas cette chance exceptionnelle de les susurrer ne serait-ce qu'une fois au cours de leur vie en en savourant pleinement toute l'importance et la magnificence. Désormais, je ne prendrai plus ces cinq et quatre lettres à la légère. Plus jamais.

Pour conclure, Si loin de l'arbre est un roman sublime en tout point qui m'a assurément conquise. Il aborde des thèmes extrêmement forts tels que l'adoption, la recherche de ses origines, la reconstruction de soi et la quête du bonheur menée par chaque être humain avec un brio et une sensibilité qui force l'admiration et il m'a rappelé à quel point il est essentiel de se rapprocher de ceux que l'on aime et de ne pas avoir peur de s'ouvrir aux autres et de s'appuyer sur eux. Le chemin vers la lumière n'est jamais aussi simple qu'il le semblerait à arpenter mais il vaut largement la peine que l'on prenne pour lui tous les risques. Je suis sincèrement heureuse que Joaquin, Grace et Maya m'aient montré cette voie-là et m'aient permis de réaliser qu'on mérite tous de trouver notre place au sein de ce drôle de macrocosme qu'est notre planète Terre, témoin de toutes sortes de miracles qui en illumine sa surface. Si loin de l'arbre est définitivement l'un d'eux et je ne peux ainsi que vous recommander cette petite pépite, à mon sens sérieux équivalent de la superbe série télévisée This is Us en format papier et pour adolescents/jeunes adultes. En clair, si vous cherchez une histoire intimement réaliste, avec des personnages et des émotions qui valent plus que tout l'or du monde, alors foncez sur Si loin de l'arbre-! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

“That's what parents do. They catch you before you fall. That's what family is.”
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Si loin de l'arbre, Robin Benway, 2017, Littérature américaine, Young Adult, Famille ♥, Adolescence, Retrouvailles, Fratrie, Adoption, Espoir, Amour, miracle, soutien, aller de l'avant, Coup de foudre ♥
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#Posté le mercredi 30 octobre 2019 05:27

Modifié le jeudi 31 octobre 2019 18:52

FICHE LECTURE : Le Goût du Bonheur

FICHE LECTURE : Le Goût du Bonheur
• AUTRICE : Angéline Michel.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Amour, romance, romantisme, amitié, travail, famille, projet de vie, île, dépaysement, Italie, Angleterre, Sicile, Londres, distance, secret, passé, révélation, courage, détermination, entraide, soutien, humour, espièglerie, enthousiasme, bonheur, spontanéité, aller de l'avant, oser, espoir, voyage, aventure, expériences, joie, ravissement, bien-être, confiance, affection, attachement, défi, risques, solidarité, inspiration...
• PAGES : 288.

Valentina coule des jours paisibles sur sa petite île au large de l'Italie avec son fidèle acolyte à quatre pattes, Ferdinand, et travaille dans un bar.

À Londres, Laure fait ses premiers pas en tant que journaliste, et tous les moyens sont bons pour épater le rédacteur taciturne qui la chaperonne.

Tout oppose les deux jeunes femmes jusqu'à l'apparition inopinée d'une seule et unique photographie qui va bouleverser leurs existences à jamais...

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman au titre extrêmement attrayant, Le Goût du Bonheur, et à l'histoire qui me promettait entre autres du dépaysement en veux-tu en voilà, notamment en me faisant voyager en Italie, terre de mes racines maternelles ; une aventure humaine tout ce qu'il y a de plus poignante et bouleversante et de l'Amour (oui, avec un grand A, carrément) et de la Joie (avec un grand J aussi - pourquoi pas ?) à profusion. Et je peux désormais confirmer que ce roman a su tenir toutes ses promesses de mon côté du moins. Je remercie infiniment les éditions J'ai Lu pour ce ravissant envoi accompagné d'un tote-bag résolument pratique car large et résistant. Parfait pour transporter une multitude de livres en tous genres donc ! Et puis, je peux balader ma sincère affection pour ce roman en particulier partout comme ça avec ce sac en toile à son effigie. Plus sérieusement, merci du fond du c½ur à la maison d'édition et à la community manager pour leur patience et leur gentillesse. Maintenant que les remerciements sont faits en bonne et due forme, place à ma critique sur ce livre au charme juste ravageur !

Très honnêtement, je me demande encore à l'heure actuelle pourquoi je n'ai pas lu ce bouquin plus tôt. J'ai en effet un peu relayé ce SP aux oubliettes à l'époque, plus que de raison je dois l'avouer. Mea culpa. Et non seulement j'ai manqué à tous mes devoirs à cette période particulière de mon année 2019, tiraillée que j'étais en mes études, mon petit boulot et le blog, mais j'avais d'autant plus tort sur toute la ligne car ce roman n'aurait pas du tout été contraignant à lire à cet instant précis de ma vie étudiante vu qu'il se lit pour ainsi dire à vitesse grand V. Pour ma part, je l'ai trouvé tout bonnement « impossible à lâcher », c'est clairement le mot. Si vous cherchez un titre qui vous fera vivre un véritable moment d'évasion et de détente, foncez sans hésiter sur celui-ci ! Pour ma part, j'avais la sensation indéniablement jouissive, euphorisante, grisante (bref, tous les synonymes de ces adjectifs s'appliquent ici) d'être comme enveloppée dans une bulle réconfortante, dans un plaid bien douillet et extrêmement agréable en le lisant, ou devrais-je dire en le dévorant goulument telle l'une des succulentes et si alléchantes pâtisseries de Lisbeth (quel magnifique prénom au passage, J'ADORE ! ♥) - et pourtant, je n'aime absolument pas ça (les pâtisseries) de base alors juste CHAPEAU à l'autrice pour m'avoir ne serait-ce que de donner envie de goûter aux petites merveilles de cette auto-entrepreneuse de talent qu'est ma Lili d'amour (quand je commence à donner des surnoms aux personnages du récit, c'est que ça sent très bon dans l'air) !

Cette transition parfaite, bien que tout à fait involontaire, me permet d'aborder la question des protagonistes de cette fabuleuse histoire que j'ai tous trouvés profondément humains et indubitablement attachants. On adorerait avoir une telle famille de sang et de c½ur qui nous donne assurément envie de nous secouer, de garder espoir et d'ouvrir les yeux face aux petites beautés de la vie qui changent en réalité tout une fois qu'on en prend conscience, ça, je peux vous le garantir. A ce niveau-là, j'ai notamment énormément apprécié le fait que l'autrice ait su contourner habilement la plupart des clichés propres à ce genre de la littérature dite feel good de laquelle je suis fort peu coutumière à cause des fameux stéréotypes caractéristiques de ce type de publications, également souvent empreintes du libellé "romance" (ce n'est pas au c½ur de l'intrigue dans les romans feel good mais j'ai remarqué en voulant me penchant un peu plus sur ce sujet que ça y jouait tout de même un rôle important la plupart du temps), justement. Pour en revenir à mon propos, malgré la présence de quelques schémas narratifs inévitables avec ce type d'histoire qui, comme je l'évoquais à l'instant, fleurent généralement bon le romanesque et le fleur bleue, Angéline (quel joli prénom là encore !) Michel a su me conquérir grâce à son écriture pétillante, tout ce qu'il y a de plus rafraîchissante et chaleureuse à la fois (ce qui démontre à mon sens la complexité sous-jacente et la beauté de sa plume), d'une sincérité désarmante, touchante et grandement appréciable qui donne à ce récit beaucoup moins prévisible et mièvre, naïf, qu'il ne peut l'y paraître de prime abord tout son sel et son supplément d'âme. Je dirais que ce que je retiendrai le plus du Goût du Bonheur, c'est qu'il m'a donné le besoin irrépressible de croire de toutes mes forces en ce qu'il me racontait, à savoir une histoire d'amour sous toutes ses formes extraordinaire imprégnée d'une gaieté et d'un romantisme à l'état pur qui me semblaient avoir disparu à tout jamais. A tout le moins, qui me paraissaient avoir été dilués, presque décolorés, dans la morosité et la noirceur de notre présent. Angéline Michel est parvenue à me prouver avec un aplomb sans failles qu'il n'en était rien en m'offrant à lire un roman à la lumière aussi éblouissante, douloureuse que salvatrice. Pourquoi, douloureuse ? Tout simplement parce que le plus difficile, ce n'est pas d'appréhender ce qui est le meilleur pour nous mais d'agir, de laisser le rêve prendre le pas sur l'implacable (en apparence seulement, l'autrice me l'a bien fait comprendre) réalité. En clair, j'avais besoin qu'Angéline Michel éclaire ma lanterne sur comment vaincre les ombres qui menacent à chaque seconde de submerger nos existences à tous, mais il n'empêche que cela fait mal dans un premier temps. Le réveil fut effectivement très dur et, même si la partie est loin d'être terminée en ce qui concerne ma victoire face à mes propres ténèbres, Le Goût du Bonheur m'a rappelé à mon optimisme premier et à tous ces petits bonheurs qui parsèment le chemin de notre vie et qui nous donnent l'insatiable désir de voir un autre jour se lever encore.

Pour vous parler un peu plus de la délicieuse écriture de l'autrice, ce qui m'a aussi immensément séduite à ce niveau-là, c'est l'indéniable évidence de tout l'amour débordant qu'Angéline Michel porte à ses "enfants" d'encre et de papier. Cela se sent définitivement qu'elle ne leur souhaite rien de moins que tout le bonheur et l'or du monde et elle leur en fait cadeau avec une tendresse et une justesse infinies. Valentina et Laure, les deux irrésistibles héroïnes solaires de ce récit, ne rechignent jamais à la tâche. Elles se tracassent souvent (comme je me reconnais bien dans ce trait-là de leurs personnalités respectives - et dans beaucoup d'autres, d'ailleurs !), vont devoir prendre des décisions semblant être difficiles au commun des mortels, y compris bien entendu à elles mêmes, mais qui sont en réalité bêtes comme choux (il suffit de suivre la voie/voix de son c½ur - plus facile à dire qu'à faire, j'en ai parfaitement conscience), et elles vont faire cela progressivement, en prenant en effet petit à petit la peine d'écouter leur être intérieur tout en restant fidèles à leurs principes. Vous l'aurez compris, rien n'est jamais véritablement facile. Néanmoins, quand on fait son petit bonhomme de chemin avec le sourire et toujours la main tendue vers les autres, il ne peut nous arriver que du bon. Tout est question de patience et d'efforts, c'est ce que les parcours très différents l'un de l'autre mais amenés au bout du compte à ne faire qu'un de Laure et Valentina nous enseignent, entre autres choses. Ce qui est certain, c'est que le c½ur d'Angéline Michel déborde d'amour pour chacun des nombreux personnages de ce récit hors du commun et que cette déferlante de douceur, d'espièglerie et de bonté est purement et simplement contagieuse. Au fond, je dirais que mon seul minuscule regret avec Le Goût du Bonheur concerne son côté "dépaysement", ou ce qui m'avait justement le plus attiré quand j'avais lu le communiqué de presse réalisé pour sa promotion. J'aurais effectivement aimé des descriptions plus poussées et en longueur des deux lieux de vies de nos adorables héroïnes, en particulier de La Maddalena, le coin de Sicile si idyllique où vit notre superbe Valentina et le meilleur chien du monde, j'ai nommé Ferdinand. Je pense que j'aurais aimé que ce livre soit beaucoup plus porté sur le contemplatif comme cela avait pu être le cas avec La Maison au bord de la nuit de Catherine Banner (voir ma chronique ici) qui nous dépeint avec moult détails méticuleux la magnificence de l'île Santa Lucia, en Sicile toujours. Après, si Angéline Michel avait procédé de cette manière, on aurait totalement perdu l'intérêt du roman feel good qui est d'avancer rapidement dans l'intrigue sans s'appesantir et avant toute chose sans se prendre la tête. Et puis, ce livre m'a permis de découvrir l'exceptionnel archipel qu'est La Maddalena en effectuant les recherches adéquates pour en apprendre beaucoup plus sur cet authentique paradis sur Terre et c'est tout ce qui compte !

Pour conclure, je dirais que Le Goût du Bonheur est un livre qui porte décidément bien ce nom. Ce premier roman signé Angéline Michel est à mes yeux une très jolie réussite qui m'a définitivement mis des étoiles plein les yeux et des rêves plein la tête. En outre, cette parution sous le signe du courage, de la persévérance, de la bonne humeur et de la joie de vivre nous donne une sacrée leçon de vie et respire la positive attitude à plein nez. Pour ma part, il m'a permis de déstresser un bon coup juste avant ma rentrée en master 1 (une nouvelle grande étape de ma vie de jeune femme qui s'annonce !) et cela m'a fait un bien fou. De quoi me remettre sereinement sur les rails d'une quatrième année d'études intensives qui commence et que je suis désormais d'autant plus impatiente d'attaquer ! L'obstination et les encouragements l'une envers l'autre de Laure et Valentina auront eu raison de moi. Et ne me demandez pas pourquoi, mais je suis persuadée qu'Angéline Michel est à l'image de ses héroïnes de choc, aussi vivante, enjouée et avenante ! A défaut de rencontrer les fantastiques habitants de La Maddalena, j'adorerais la rencontrer ! Encore un rêve à inscrire sur ma checklist des choses à absolument faire longue comme le bras ! Mais ce sont toutes ces petites/grandes espérances qui nous rendent encore plus pressés de vivre intensément fort et de croquer la pomme à pleines dents, n'est-ce pas ? ★★★★★ (♥)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Éditions J'ai Lu, Le Goût du Bonheur, Angéline Michel, 2019, Littérature française, Contemporain, Amour, romance, romantisme, amitié, travail, famille, projet de vie, île, dépaysement, Italie, Angleterre, Sicile, Londres, distance, secret, passé, révélation, courage, détermination, entraide, soutien, humour, espièglerie, enthousiasme, bonheur, spontanéité, aller de l'avant, oser, espoir, voyage, aventure, expériences, joie, ravissement, bien-être, confiance, affection, attachement, défi, risques, solidarité, inspiration, Mini coup de coeur
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#Posté le dimanche 08 septembre 2019 07:28

Modifié le dimanche 08 septembre 2019 11:58

FICHE LECTURE : Léna, rêve d'étoile - T1, 2 et 3

FICHE LECTURE : Léna, rêve d'étoile - T1, 2 et 3 FICHE LECTURE : Léna, rêve d'étoile - T1, 2 et 3 FICHE LECTURE : Léna, rêve d'étoile - T1, 2 et 3

• AUTRICE : Elizabeth Barféty.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Danse - Passion - Rêve - Espoir - Voyage dans le temps - Opéra Garnier - Paris - Amitié - Complicité - Rencontres - Détermination - Course contre la montre - Science-fiction - Mystère - Amour - Humour...
• PAGES : 122 par tome.

Résumé du tome 1 : Léna, danseuse et princesse de la Russie de 1905, voyage dans le temps malgré elle et atterrit à l'Opéra de Paris de nos jours, où elle va devoir se faire passer pour une élève de l'École de Danse. La jeune fille laisse derrière elle son fiancé, Henri, qui cherche à la retrouver. Coincée à notre époque, Léna va découvrir le monde contemporain et les coulisses de l'Opéra.

Résumé du tome 2 : Poursuivie par les Collecteurs de Temps, Léna doit cacher qu'elle vient de 1905 et tente de se faire passer pour une élève normale de l'École de danse de l'Opéra de Paris. Mais ses camarades se posent des questions face à son comportement étrange. Heureusement, Léna peut compter sur Inès, sa colocataire de chambre et nouvelle amie pour la guider dans ce monde qu'elle ne connaît pas !

Résumé du tome 3 : Chaque nouvelle journée à l'École de Danse représente un défi pour Léna, qui doit s'adapter à toutes les nouveautés du XXIe siècle. Entre la découverte de Paris, les cours et les répétitions du Block, ce groupe secret de hip-hop dont elle fait partie, la jeune danseuse n'a pas le temps de souffler ! Mais lorsqu'un petit rat vient lui demander d'être sa marraine, Léna se lance dans une compétition acharnée avec Théa, sa rivale, pour en être digne.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique des trois premiers tomes d'une série de petits livres que j'étais juste impatiente de découvrir et de dévorer en tant que grande fan du programme éponyme proposé par Disney Channel et également diffusé sur France 4 pour ceux qui n'auraient pas la première chaîne. En effet, je suis Léna, rêve d'étoile, ou Find me in Paris pour son titre V.O., depuis plus d'un an maintenant et j'attends avec une immense impatience la saison 2. Ces "minis-romans" m'aident justement à ronger mon frein du mieux que je peux et je remercie par ailleurs les éditions Nathan pour leur incroyable générosité. Merci du fond du c½ur pour l'envoi du début de cette adorable série de livres, vraiment. J'ai ressenti un plaisir incommensurable à l'idée de retrouver mes personnages chéris d'amour, et je n'ai vraiment pas été déçue de ces retrouvailles sur papier glacé !

Avant toute chose, pour ceux qui connaissent déjà l'histoire par le biais du support visuel aka la série TV (coucou ma Junette), n'escomptez pas un approfondissement particulier de certains points du scénario ou du caractère et background des protagonistes. Ces derniers sont toujours fidèles à eux même et toujours aussi attachants (sauf Théa que je ne peux absolument pas supporter - et encore, je pèse mes mots, j'ai franchement envie de me montrer plus virulente à son propos) mais on n'apprend rien de plus sur eux que ce que la série nous a déjà révélé auparavant. Peut-être que le guide officiel qu'Elizabeth Barféty a élaboré pour Nathan et sorti il y a deux-trois mois de cela saurait se montrer plus généreux en matière d'informations et autres détails croustillants mais, ne l'ayant jamais ne serait-ce que parcouru, je ne peux pas vous l'affirmer. Une chose est sûre, ces trois premiers tomes, et les suivants aussi je suppose, s'apparentent plus à un excellent condensé de la série agrémenté de jolies photographies, la plupart extrêmement bien choisies pour illustrer les nombreux moments forts de l'adaptation de Léna à notre époque, qu'à un réel contenu inédit qui aurait pu se lire en complément consistant et clairement bienvenu de la série télévisée. Pour ma part, malgré le fait que j'ai ressenti un sentiment inévitable de déjà-vu en lisant ces trois premiers titres, cela m'a in fine été bénéfique de m'y plonger pour me souvenir de certains rebondissements ou déclarations que j'avais oubliés ou pour mieux comprendre quelques épisodes que j'avais visionnés en filigrane sans véritablement me rendre compte que je n'avais définitivement pas tout saisi et je ressors donc très satisfaite de ma lecture. Je dirais qu'il s'agit là d'un très beau et minutieux travail de novélisation réalisé par Elizabeth Barféty et, même si j'aurais voulu que cette intrigue dont j'étais déjà tombée sous le charme une première fois et qu'elle nous invite à (re)découvrir ici soit plus étoffée et surprenante, je reste sur un sentiment extrêmement positif d'émerveillement (quasi) total comme si c'était la toute première fois que je rencontrais Léna et ses amis et que je m'immergeai dans son monde fait de danse, d'aventures et de romantisme irrésistible (coucou Maxounet, mon bel hidalgo).

Néanmoins, je ne vous cacherai pas que je ressens une certaine forme de regret à plusieurs niveaux. Pour commencer, et cela reprend ce que je vous expliquais dans le paragraphe précédent, je trouve que la série télévisée est beaucoup plus développée et profonde, plus attrayante. Au fond, j'aurais aimé une retranscription rédigée moins littérale des événements qui s'y passent et surtout beaucoup moins abrégée, que l'on aille encore plus loin dans ce que le programme télévisuel avait à peine commencé à aborder dans la saison 1, à savoir le passif, les origines et les ambitions de chaque personnage, notamment le passé de Léna en Russie et plus particulièrement à l'Opéra de Paris, ses relations très complexes mais aussi passionnantes avec sa famille, la naissance de son histoire d'amour avec le ballet et Henri... Bref, il y avait franchement de quoi faire et creuser et pour tout vous avouer, ce qui aurait été mon rêve absolu de chez absolu, c'est un "véritable" roman (attention : dans le nombre de pages, pas pour ce qui est de l'écriture - à ce niveau-là, Elizabeth Barféty n'a rien à prouver ; j'ai par ailleurs particulièrement apprécié le style très entraînant et ravissant de sa plume, ou ce qui m'avait déjà fait craquer dans sa série livresque écrite en collaboration avec l'Opéra de Paris, 20, allée de la danse, entre autres choses), un beau bébé, un joli pavé, en clair, un préquel ou un midquel comme Hachette romans peut nous en proposer en ce moment sur des séries américaines telles que Riverdale, Les Nouvelles Aventures de Sabrina ou encore Stranger Things, une extension enrichissante de l'histoire et non une simple novélisation sous forme de roman-photo comme je pouvais en dévorer petite. Cependant, comme je l'ai évoqué précédemment, passée la micro-désillusion, je me suis régalée à revivre l'intrigue comme si c'était la première fois et je suis retombée en enfance avec délice.

Un autre point que j'ai trouvé fortement dommage et face auquel je m'attendais beaucoup moins à être déçue (en effet, en voyant le format et la structure de ces romans-photo-ci, je me suis doutée que mon roman-fleuve truffé de renseignements exclusifs n'était pas pour aujourd'hui), c'est l'humour. Il s'agit selon moi d'un des atouts majeurs de la série télévisée, d'autant plus que, lorsque j'ai commencé cette dernière, quelle ne fut pas pour moi la très agréable surprise de constater que l'on pouvait rire à ce point en la regardant ! Que ce soit face à Léna et à ses perpétuelles gaffes au sein d'un monde moderne qui n'est résolument pas le sien ou à la bouffonnerie absolument charmante des mignons tout pleins collecteurs de temps aka les méchants pas vraiment (carrément) pas crédibles de la sitcom, impossible de rester insensible. Nos zygomatiques ne peuvent qu'être titillées dans ces moments-là ! Et pourtant, cet humour si caractéristique, cette humeur bon enfant tout bonnement contagieuse perd de sa magie et de son petit effet ici. Je pense que cela est dû au changement de support et qu'Elizabeth Barféty pouvait difficilement reproduire cette association parfaite du doublage français, qui personnellement me plait énormément (pour une fois !), et des expressions faciales de nos jeunes acteurs très talentueux. Cela y est pour beaucoup dans l'espièglerie, cette euphorie enivrante, qui se dégage de la série et je n'ai ressenti cette émotion tout à fait spéciale que de façon très diminuée avec ces petits livres. C'est dommage, mais je me suis in fine rapidement habituée à ce "manque", pour les amateurs de la série TV que cela inquièterait.

Le dernier petit bémol que j'avancerais, mais je reconnais d'avance qu'il s'agit plus de chipotage qu'autre chose, c'est le fait que chaque personnage soit désigné par un espèce de sobriquet pour éviter les changements de désignation trop fréquents. Ainsi, Léna devient "la ballerine", Inès "la brune", Max "le beau brun", Théa "la starlette", et même chose pour Dash et Jeff avec leurs appellations respectives. D'un côté, je comprends le principe : cela permet de tout de suite repérer de qui l'on parle, de quel point de vue l'on se place. Les enfants notamment retiennent instinctivement à quel petit surnom chaque protagoniste est associé et cela leur facilite considérablement la lecture ; cela leur la rend plus fluide et agréable dans un certain sens, je n'en doute pas. Néanmoins, je pense que même pour un jeune lectorat, ce procédé peut être un peu, voire franchement, rébarbatif et agaçant à la longue. Personnellement, cela m'a fait lever les yeux au ciel trop souvent pour que j'en fasse le compte, mais j'ai bien conscience qu'à ce stade de la chronique, je pinaille et que je me retrouve ainsi dans mes propos à la limite de l'exagération. Cependant, il s'agit là de mon humble opinion et je n'en changerai pas. A vous désormais de me dire ce que vous en pensez si jamais vous avez lu ces trois premiers livres ou si vous avez l'intention de le faire.

Pour conclure, je dirais que Léna, rêve d'étoile version papier est une excellente série de très courts ouvrages que j'aurais tout simplement adoré petite fille. Quelques années plus tard (je viens juste de fêter mes vingt-et-un ans, huhu), je réalise que je suis forcément plus exigeante aujourd'hui et que mes attentes et réactions concernant mes lectures sont différentes, plus nuancées. Je me montre donc moins indulgente dans mes critiques. Néanmoins, je ressors tout de même séduite car l'essence de la série télévisée originelle est bien respectée, elle se fait toujours ressentir et la magie, même un tant soit peu atténuée par cette transition laborieuse mais réussie de la caméra de la société de productions Cottonwood à la plume d'Elizabeth Barféty, de l'extraordinaire aventure temporelle et émotionnelle de Léna opère envers et contre tout. Sur ce, je m'en vas faire une bouchée des tomes 4, 5 et 6 nouvellement parus ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Léna rêve d'étoile, Tome 1 ♥, Tome 2 ♥, Tome 3 ♥, 2019, Elizabeth Barféty, Jeunesse, Danse, passion, rêve, espoir, voyage dans le temps, Opéra Garnier, Paris, Amitié, Complicité, Rencontres, Détermination, course contre la montre, Mystère, Amour, Humour, Science-fiction, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 31 juillet 2019 04:46

Modifié le jeudi 01 août 2019 04:57

FICHE ANIME : Violet Evergarden

FICHE ANIME : Violet Evergarden
FICHE ANIME : Violet Evergarden
Source des images : 67.media.tumblr, Wikipédia.

« Un être cher prendre toujours soin de vous. »

DRAME | 2018 | TAICHI ISHIDATE | APPRENTISSAGE, TRANCHE DE VIE, GUERRE, AMOUR, HUMANITÉ | 1 SAISON | 14 ÉPISODES...

➜ L'histoire se déroule autour d'une jeune fille qui effectue le métier de « poupées de souvenirs automatiques » : des poupées initialement créées par le professeur Orland pour aider sa femme aveugle Mollie à écrire ses romans, et plus tard louées à d'autres personnes qui avaient besoin de leurs services. Le terme se réfère aux personnes qui remplissent la fonction d'écrivain public, dont le but est de retranscrire la parole et les sentiments des gens. Suite à quatre ans de guerre acharnée, cette jeune fille au lourd passé tente non sans mal de reconstruire son avenir, à commencer par l'exercice de ce métier. Cependant, parmi toutes les blessures qui lui auront été infligées au cours de la guerre, une semble ne pas vouloir se refermer. Les mots d'un être cher résonnent encore dans son c½ur, sans que la jeune fille en sache la véritable raison. Elle veut savoir, comprendre leur signification. Ainsi commence la quête de Violet Evergarden, apprentissage mêlé de lettres, de rencontres et d'émotions variées...
FICHE ANIME : Violet Evergarden
ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! C'est un immense bonheur pour moi que de vous parler aujourd'hui de cet anime que tout le monde devrait voir au moins une fois dans sa vie. Oui, mesdames et messieurs, Violet Evergarden (prononcé Vai-o-let à l'anglaise, c'est tellement plus joli je trouve) est un must see, soit un incontournable que vous devez regarder fissa. Connectez-vous sur Netflix (si vous y êtes abonnés, bien sûr), installez-vous confortablement sur votre canapé, préparez-vous à y rester des heures, partagez cette expérience visuelle et émotionnelle unique avec quelqu'un que vous aimez et n'hésitez pas à vous servir de cette personne comme mouchoir en vous enfouissant dans ses bras si le besoin s'en fait ressentir... Et ce sera sûrement le cas, ma maman d'amour peut en témoigner. Rien de tel que la chaleur humaine face à une telle rafale de sentiments... Violet Evergarden ne vous épargnera en rien : la musique est un véritable délice pour les oreilles, les images et leurs couleurs sont à couper le souffle et l'histoire et ses personnages sont si riches, puissants et vrais. Violet Evergarden est une pure merveille à tous les niveaux. Je comprends mieux désormais les avis dithyrambiques qui m'ont donné envie de voir cet anime et je les approuve à 100%. Cette première saison est un vrai petit bijou du début jusqu'à la fin.

L'histoire se passe dans un univers entièrement inventé, ou du moins calqué sur le nôtre en matière de hiérarchie et de fonctionnement de la société, constitué de divers royaumes qui viennent juste de faire la paix entre eux. Peu importe au fond le nom de ces monarchies et qui fait la guerre contre qui. A la fin, il y a toujours des conflits qui se terminent en boucheries et qui impliquent des êtres humains qui ont chacun une identité, une famille, des amis, des sentiments, des craintes, des rêves et des espoirs, qui ont une importance en ce bas-monde. Et chacune de ces âmes se retrouvent bafouées et terrassées par une guerre sanguinolente, affamée, une chose insensée qui se nourrit de néant, de souffrance et de chaire à canon et qui les rend au centuple. Violet Evergarden, notre héroïne, va en faire les frais en période d'après-guerre. Cette adolescente de quatorze ans qui n'aurait jamais dû se retrouver sur le front va pourtant y être à un moment donné, se battre et tuer mieux que n'importe quel homme. Privée de ses deux bras, cette jeune femme en devenir au passé inconnu et à l'expérience totalement incongrue, inimaginable, de la vie, va entamer sans s'en rendre compte le dur processus du deuil et devenir enfin libre...

Alors que la guerre est enfin finie et que Violet souhaite se rendre de nouveau utile, elle décide d'acquérir toutes les compétences nécessaires afin d'occuper la fonction de poupée de souvenirs automatique. Ces poupées sont des dactylographes qui ont pour objectif de rendre service à leurs clients en retranscrivant leurs sentiments, sur lesquels ces derniers n'arrivent pas à mettre des mots, dans des lettres qui seront envoyées à des êtres chers. L'anime va constamment jouer sur la désignation de "poupée de souvenirs automatique", qui fait immédiatement référence à un être robotique dans notre esprit et non à une personne humaine à mes yeux. Les bras en titane articulés de Violet et son faciès figé renforcent cette ambiguïté et cette impression de "mécanisme vivant". Cependant, malgré cette hésitation que l'anime laisse planer pendant une bonne partie de l'intrigue, je n'ai jamais douté de l'humanité réelle de Violet, de sa nature indubitable d'être humain.

Au contraire, je trouve Violet d'autant plus belle, forte et humaine au vu de tout ce qu'elle a vécu. Elle a grandi sans aucune famille (d'après le peu que l'on sait), livrée à elle même, elle ne vient de nulle part, elle ne se souvient de rien avant la guerre, elle a pris part à une boucherie indicible et pourtant, l'objectif de sa vie à présent, son plus grand désir, c'est de savoir ce que "je vous aime" signifie. Comment ne pas être bouleversé face à l'âme si pure et sans filtre de Violet ? Alors que, comme de nombreux enfants à travers le monde à l'heure actuelle, Violet a regardé l'Horreur avec un grand H droit dans les yeux, elle a réussi à trouver dans son c½ur la force d'aller de l'avant, de préserver son innocence et d'apporter du bonheur aux personnes qui l'entourent et qu'elle va rencontrer au fil de ses magnifiques voyages. Elle ne cesse au cours de l'intrigue d'épauler les autres en ignorant sa propre douleur ; elle panse leurs blessures grâce à son écriture qui s'améliore splendidement de mission en mission et, en échange, ses âmes s½urs de l'existence lui révèlent petit à petit la réponse à sa question cruciale, par le biais de l'expression de l'amour entre un frère et une s½ur, entre un père et une fille, entre un fiancé et sa bien aimée, entre une mère et son enfant unique aussi... Par ailleurs, ce dernier épisode que je viens de citer est particulièrement émouvant, alors be warned. Les larmes vont couler à flots ; personnellement, mes vannes se sont ouvertes sans que je ne puisse rien y faire. L'accumulation d'émotion brute et à fleur de peau au fil des épisodes aura eu raison de moi à ce moment-là. Bref, vous l'aurez compris, c'est l'Amour sous toutes ses formes que Violet va découvrir et in fine ressentir, après avoir été abandonnée, traitée comme un chien, un objet, une arme de destruction massive et considérée comme une marginale inhumaine... Je suis extrêmement fière de tout le chemin que notre héroïne a parcouru. De voir cette palette d'émotions s'exprimer sur et illuminer son si beau et rassurant visage fut la plus belle des récompenses à mes yeux. Violet Evergarden est une jeune fille qui s'est construite pratiquement toute seule. Certes, ses collègues poupées et son attachant patron/tuteur l'y ont aidé et ont su eux aussi évoluer et se montrer aimants et attentionnés envers elle, en particulier Cattleyla, cette sublime femme au fort caractère qui est juste formidable et qui va être un vrai modèle et soutien pour Violet. Néanmoins, c'est à l'ensemble de cette joyeuse et inspirante que je me suis attachée in the end, au drôle et espiègle Benedict, à la déterminée et susceptible Erika, à la douce, timide et compréhensive Iris et à Claudia (c'est lui le boss !), à la remarquable chef d'équipe des poupées Cattleyla et enfin, last but not least, à ma magnifique Violet. Cette team de choc est composée de personnalités hautes en couleur, singulières, de personnages qui ont eux aussi leur culpabilité, leurs échecs, leur passé douloureux enfouis dans leur c½ur, mais qui ne manquent cependant pas de courage au quotidien et de foi en leur avenir. Ils arrivent chaque jour à déceler les rêves, les espoirs et les aspirations qui animent leurs clients et à les rendre réels de la façon la plus authentique et simple qui soit : avec des mots d'une sincérité et d'une beauté infinie, qui réussissent à briser les murs des c½urs esseulés et perdus. J'aime profondément chacun des membres de cette fine équipe, si différents les uns des autres soient-ils mais réunis par une bien noble cause : celle de rassembler les gens et de leur donner la paix chérie qu'ils attendaient depuis si longtemps. Mais vous l'aurez compris, c'est tout particulièrement Violet qui occupe désormais une place importante dans mon petit c½ur.

Je remercie infiniment Gilbert Bougainvillea d'avoir été le premier à prendre tant soin de Violet, à lui apprendre que non, elle n'était pas une simple arme à sa disposition, en son état de major, mais un être humain à part entière, doté de sentiments et d'un libre-arbitre, digne d'être respecté et qu'il SE respecte et s'aime lui-même. Merci Gilbert, d'avoir ouvert les yeux de Violet sur la beauté de la vie et sur sa liberté, qui existe bel et bien. Merci Gilbert, de l'avoir enveloppé de tout ton amour et d'avoir fait comprendre à cette jolie fleur d'edelweiss encore en plein épanouissement qu'elle n'avait à suivre les ordres de personne pour donner un sens à sa vie, que c'était à elle de choisir son propre chemin et de vivre libre, sans se laisser oppresser par les préjugés et le quand-dira-t-on. Qu'elle n'avait à se mettre à genoux devant PERSONNE. Qu'elle avait, elle aussi, et même plus que quiconque, une âme et une conscience. Merci Gilbert. Juste MERCI. Ton regard émeraude transperçant est aussi magnifique, clairvoyant et profond que ta bonté et ton c½ur. Je ne t'oublierai pas.

Pour conclure, je ne saurais que vous conseiller de prendre le temps de regarder cet animé qui vous réjouira les yeux, les oreilles mais aussi et surtout votre c½ur, qui ne sera jamais prêt pour ce qui l'attend. A défaut d'avoir une saison deux pour le moment, un film d'animation est d'ores et déjà prévu pour 2019 (in fine 2020). Cette nouvelle fait briller mes yeux de joie et d'excitation dès que j'y pense. Surtout après la fin à laquelle on a eu droit lors du dernier épisode de la saison une. Elle nous laisse dans un suspens insoutenable, quoique, en y réfléchissant à deux fois, je me dis que c'était surtout un moyen extrêmement habile de rapprocher encore plus cet anime de son public. Réponse l'an prochain dans tous les cas. Il me tarde !!

Nanette ♥

PS : Tout récemment, Netflix a mis en ligne un épisode spécial de Violet Evergarden d'une trentaine de minutes disponible à part, en dehors de la saison 1. Il s'agit d'un épisode midquel, une autre mission de notre Violet en tant que poupée de souvenirs automatique, où notre héroïne adorée va se voir assigner l'écriture d'une lettre bien particulière. Je ne vous en dis pas plus afin de ne pas vous gâcher le plaisir de la surprise, mais attendez-vous à en avoir les yeux tout mouillés à la fin du visionnage. Vous n'aurez même pas le temps de dire ouf que votre nez se transformera en robinet qui fuit, que vos yeux en seront rougis et que votre c½ur se mettra à battre plus fort. Comme à chaque fois, cet épisode de Violet Evergarden passe à une telle vitesse que l'on n'en revient pas que cela soit déjà fini. En tout cas, une chose est sûre, c'est que cet univers, ces personnages, cette musique, ce graphisme magnifique, les émotions que cet anime me procurent, tout cela m'avait manqué à un point. J'en ai les poils qui se dressent rien que d'y penser. J'espère de tout c½ur qu'une saison deux sera annoncée. Pour l'instant, seul un film d'animation est prévu et je suis juste impatiente de le voir ! Et encore, c'est un bel euphémisme ! Il n'y a plus qu'à attendre 2020 pour le voir débarquer sur nos écrans et cela va être une véritable torture de devoir ainsi patienter...

« Plus personne ne doit mourir. »
FICHE ANIME : Violet Evergarden
COUP DE FOUDRE ϟ aussi brillant, ensorcelant et précieux que la fameuse broche de Violet !

✓ - Tout, absolument tout ! Les images, les couleurs, la musique qui nous transporte ; un message intense, véhiculé de façon extrêmement intéressante qui ne peut que nous parler ; l'ensemble des personnages, qui dégagent tous une vulnérabilité profondément touchante et qui se font une place dans notre c½ur et dans notre mémoire... Un sans-faute pour moi ! En nous montrant aussi bien l'imperfection comme la beauté des êtres humains, Violet Evergarden en devient un véritable petit bijou ! A voir et à revoir !

✗ - La monstruosité de la guerre, qui n'épargne rien ni personne, qui ravage tout sur son passage...

« Il y a des gens dans le monde qui ne peuvent pas vivre sans une guerre, j'imagine. »
Tags : Fiche anime, Violet Evergarden, Taichi Ishidate, Drame, tranche de vie, Guerre, Vie quotidienne, Animation Japonaise, 2018, 1 saison, 14 épisodes, Amour, humanité, Coup de foudre ♥
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#Posté le dimanche 30 décembre 2018 11:20

Modifié le mardi 15 janvier 2019 16:22

FICHE LECTURE : Les Sorcières du clan du Nord ~ T2 : La reine captive

FICHE LECTURE : Les Sorcières du clan du Nord ~ T2 : La reine captive

• TITRE VO : The Hawkweed Legacy.
• AUTRICE : Irena Brignull.
• ANNÉE : 2017 (GRANDE-BRETAGNE) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique.
• THÈMES : Amour, amitié, sorcières, forêt, vie urbaine, paranormal, passé, séquelles, traumatisme, souffrance, douleur, déchirement, révélation, drame, deuil, envol, liberté, pouvoirs, fantômes, prophétie, maternité, secret, destinée, rivalité entre clans, quête identitaire, magie, société matriarcale, traditions, fardeau, possession...
• PAGES : 368.

Ma chronique du tome 1 : ici.
/!\ Attention, le résumé ci-dessous spoile des éléments du tome 1 /!\

Certaines histoires d'amour ne s'oublient pas. Certaines amitiés résistent à la distance. Et certains ennemis ne meurent jamais... Irena Brignull signe une suite envoûtante.
Alors qu'elle doit devenir reine des sorcières, Poppy s'est enfuie en Afrique. Là-bas, elle est retenue prisonnière par Mma, une guérisseuse, jusqu'à ce que l'amour de Léo la rappelle à lui. Tiraillée entre ses sentiments et son destin, le retour de Poppy est loin d'être simple... D'autant que le fantôme de Crécerelle rôde toujours et attend de se venger. La lutte pour le trône n'est pas encore achevée.

Scénariste, Irena Brignull a écrit l'adaptation au cinéma du Petit Prince, réalisée par Mark Osborne.

FICHE LECTURE : Les Sorcières du clan du Nord ~ T2 : La reine captive

ஜ MON AVIS :

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir fait l'agréable, la ravissante même, surprise de m'avoir directement envoyé le tome final de cette duologie. Je suis extrêmement touchée de cette attention. Merci infiniment !

Ce que j'ai beaucoup, beaucoup (beaucoup !) aimé dans ce tome-ci, ce sont pour commencer ces plongées fréquentes dans le passé, qui sont très bien réalisées et qui permettent de mieux comprendre le comportement des divers personnages de l'intrigue dans le présent, au fur et à mesure des révélations qui sont délivrées au lecteur. Là où le tome un n'était presque essentiellement que linéarité, son successeur, au lieu de nous perdre et de nous plonger dans la confusion et la perplexité la plus totale avec ses nombreux flashbacks, apporte une nouvelle dynamique à l'histoire. A chaque pièce du puzzle qui s'imbrique, tout devient plus clair mais aussi plus captivant car c'est alors un autre mystère qui s'offre à nous, et ce jusqu'au dénouement final. Irena Brignull sait définitivement nous tenir en haleine et, encore une fois, sa réflexion, sa structure narrative, la tessiture de son récit et sa façon de procéder en tant que scénariste se ressentent fortement. Je verrais totalement la saga Les Sorcières du clan du Nord adaptée en deux volets cinématographiques, ce serait le genre de films tout public, pour toute la famille, de sept à soixante-dix sept ans, mais avec une petite profondeur et noirceur de plus qui ne le rendraient pas entièrement compréhensible de tous, que je courrais voir dès sa sortie (cette phrase était d'ailleurs très longue, j'ai eu l'impression d'écrire un marathon en l'écrivant). Néanmoins, là où je ne voyais que cet aspect scénaristique dans le premier tome, j'ai l'impression que ce tome deux est l'équivalent d'un conte oral mélangeant récits et traditions ancestraux, la nuit des temps et temps moderne, et ce progrès dans l'écriture m'a énormément plu.

Le personnage-clé de cette intrigue fait une entrée bouleversante et des plus captivantes dans cet univers de société matriarcale instaurée entre s½urs sorcières aux traditions profondément ridicules, rétrogrades et ancrées. On en découvre plus sur ce mode de vie qu'ont les sorcières, uniquement entre femmes, depuis la nuit des temps et sur leur rejet obtus, sans même qu'elles sachent elles-mêmes véritablement pourquoi, de ce qui incarne la différence à leurs yeux de femmes à l'esprit étriqué, à savoir : les mâles et les êtres dépourvus de magie (oui, nous, pauvres mortels), tous deux des aberrations de la nature selon elles. Leur injustice effarante et leur cruauté sans limites, c'est Badiane (le personnage dont je parlais plus haut) qui en fera les frais et c'est à travers la façon dont elle est traitée par ses paires qu'on se rend véritablement compte que la manière de raisonner des sorcières est totalement infondée, anormale et malsaine. J'ai adoré les passages dans le passé où on apprenait à découvrir, connaître cette jeune femme proche de la nature, à l'esprit aussi libre que son faucon adoré volant tout haut dans le ciel, au-dessus des nuages gris de la colère des sorcières, et à l'humanité juste magnifique qui ne survivra malheureusement pas à un tel orage. En effet, cette pureté si touchante et précieuse sera irrémédiablement brisée par des sorcières au c½ur de pierre de la trempe de l'infâme Crécerelle (oui, encore celle-là ! Qu'elle est casse-bonbons !). Cela m'a fait horriblement mal de voir ainsi Badiane souffrir, mais cela était nécessaire pour que tout se fasse jour dans ma tête (rassure-toi Badiane, j'apprécie le sacrifice, vraiment) : les sorcières, leurs coutumes et leur mentalité, le comportement des personnages, leur passé qui ne passe pas et qui restait jusque là un mystère entier. Tout s'éclaire et s'imbrique ensemble avec un rythme si bien calculé et maîtrisé qu'on ne peut que tourner une page après l'autre, impossible de s'arrêter. Pour tout vous dire, ce livre m'a fait mes sept heures de trajet de train du sud vers le nord (le nord des sorcières, tiens !) et je l'en remercie infiniment : je ne me suis pas ennuyée un seul instant et j'en ai même eu la boule au ventre de refermer le livre tant j'avais vécu une belle et grande histoire. Avec son lot de souffrances, certes, mais cela n'en a rendu le dénouement final que plus grandiose à mes yeux.

Cette lecture aura réussi à m'emmener dans des contrées lointaines géographiquement parlant, avec la migration fort mouvementée d'une hirondelle bien particulière en Afrique, mais elle m'aura fait plonger également dans les méandres d'un passé aux nuages bien noirs à l'horizon. Cependant, n'oubliez jamais qu'une éclaircie finit toujours par percer l'obscurité... Gardez bien cela à l'esprit, c'était le conseil de votre miss météo d'un jour. Le dépaysement, vous l'aurez compris, aura donc été total de mon côté, et je suis très heureuse d'avoir pu vivre cette aventure d'affrontement de clans, d'ascension au pouvoir mais aussi éprise de liberté et d'amour vécu au grand jour (le rayon de soleil, mes amis, le rayon de soleil !). J'en ai eu le c½ur qui battait tout fort dans ma poitrine, les paumes moites (ça, ce n'est pas une nouveauté chez moi, en même temps #instantglamour), et l'esprit embrouillé de nappes de confusion, qui ont fini par s'évaporer au fur et à mesure que la lumière se faisait sur les événements et les sentiments des divers personnages. Je remercie du fond du coeur Irena Brignull, et Gallimard Jeunesse pour la traduction en français, de m'avoir permis de m'évader dans cet univers magique et aussi fascinant que dangereux, et de vivre cette histoire unique et hors du temps. C'est le c½ur à la fois lourd et serein (#narmol) que je tourne une autre page de ma propre histoire avec la littérature...

Nanette ♥

PS : Je me rends seulement compte (un an après, il m'a fallu du temps pour me réveiller) que même Laini Taylor (l'autrice incroyable, extraordinaire, fantastique du Faiseur de Rêves) avait encensé cette duologie. Alors, qu'est-ce que vous attendez pour foncer vous aussi ?

FICHE LECTURE : Les Sorcières du clan du Nord ~ T2 : La reine captive

COUP DE FOUDRE ϟ
Gravé à tout jamais dans la pierre de prophétie des sorcières !

✓ - Un mélange d'histoire survenue de la nuit des temps et de conte moderne absolument exquis
- Un mix aussi d'espoir transcendant et de dangerosité et de noirceur tout aussi délicieux
- Des personnages qui vous font trembler de tous vos membres ou qui vous inspirent une vive compassion : en clair, des personnages plein de vie et qui vous font vibrer


✗ - La cruauté des sorcières. Bouuuuuh, vilaines !!!
- La naïveté assez stupide des plus jeunes du clan aussi face à la société humaine, façon Wonder Woman, l'humour en moins. C'est le côté enfantin du roman qui ressort, mais bon je chipote, il faut savoir l'avouer

"“Come on,” she said. “These candles, this celebration, are for us. We have turned seventeen this winter. Not her. It is us who will be yoking for the first time tomorrow.”

“It is our night,” Charlock admitted, gazing out at the candles they had lit. She felt a sudden shiver of nerves and the flames seemed to flicker in response. “Do you ever doubt it though?” she whispered. “That we are ready?”

Betony didn't hesitate. “I want an adventure, Charlock. I want to see something new.”"
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, Les sorcières du clan du Nord, Tome 2 ♥, Duologie, La Reine captive, Irena Brignull, Littérature britannique, 2018, Fantastique, Amour, amitié, sorcières, forêt, vie urbaine, paranormal, passé, séquelles, traumatisme, souffrance, douleur, déchirement, révélation, drame, deuil, envol, liberté, pouvoirs, fantômes, prophétie, maternité, secret, destinée, rivalité entre clans, quête identitaire, magie, société matriarcale, traditions, fardeau, possession, Coup de foudre ♥
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#Posté le vendredi 15 juin 2018 03:15

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