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FICHE LECTURE : Moi, Arthur, maître du royaume perdu - T2 : Retour à Groaar

FICHE LECTURE : Moi, Arthur, maître du royaume perdu - T2 : Retour à Groaar
• TITRE V.O. : Return to Roar.
• AUTRICE : Jenny McLachlan.
• ANNÉE : 2020 (ROYAUME-UNI ; FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, fantastique.
• THÈMES : Magie - Amitié - Famille - Enfance - Grandir - Maturité - Affection - Amour inconditionnel - Danger - Mystère - Noirceur - Imaginaire - Angoisses - Espoir - Courage - Entraide - Merveilleux - Dragons - Sorciers - Épouvantails - Corbeaux - Sirènes...
• PAGES : 300.

Arthur et Rose le savent désormais : le monde imaginaire qu'ils s'étaient inventés enfants, Groaar, est réel. Cela inclut les pommes au goût de caramel, les licornes, les dragons, les sorcières-sirènes, mais aussi... Crowky, le terrible épouvantail corbeau.

Alors qu'ils retournent à Groaar pour les vacances, leurs projets de chevaucher des licornes et d'observer les étoiles filantes sont ternis par la réapparition d'un de leurs jeux d'enfants, Le Carton. Le Carton peut donner vie à leurs pires peurs, et s'ils craignaient les clowns et les gros chats étant petits, ils ont grandi, et leurs craintes également...

Crowky est donc bien déterminé à s'emparer du Carton, d'autant qu'il sait maintenant qu'il y a un moyen d'aller dans le monde réel...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du second tome de la saga jeunesse fantastique Moi, Arthur, maître du royaume perdu par l'autrice britannique Jenny McLachlan. Je remercie infiniment les éditions Auzou pour ce sublime envoi que j'attendais impatiemment et qui m'a fait passer un moment de pure enchantement !

Comme nous l'indique le titre de ce deuxième opus, Retour à Groaar, nos jumeaux favoris Arthur et Rose sont loin d'en avoir fini avec l'extraordinaire monde imaginaire qui a bercé leur enfance et surtout avec leur némésis Crowky, le terrible corbeau-épouvantail qui cherche depuis des années à envahir le monde des humains et qui cette fois-ci pourrait bien y parvenir. Une fois n'est pas coutume, le royaume de Groaar m'a mis des étoiles plein les yeux, même si Jenny McLachlan nous rappelle à raison que tout est loin d'y être aussi rose et idyllique qu'il n'y paraît. C'est l'un des points qui me fait apprécier le plus cette saga : Groaar est à l'image des rêves et des sentiments, qu'ils soient positifs ou négatifs, de nos protagonistes. C'est un véritable microcosme rassemblant toutes leurs pensées, leurs souvenirs et leurs émotions, joie comme angoisse, excitation comme tristesse. Une introspection vivante en somme.

Je pense qu'il s'agit là d'un excellent moyen pour les enfants comme pour les plus grands de s'y retrouver dans leur micmac émotionnel, de faire le tri et avant toute chose de parvenir à prendre à bras le corps leurs problèmes, d'affronter ce qui les épouvante les yeux dans les yeux. A ce niveau-là, la métaphore du Carton que l'on refuse à tout prix d'ouvrir était toute trouvée. Qui n'a jamais repoussé le moment fatidique d'ouvrir sa propre boîte de Pandore par peur d'en découvrir et assumer le contenu ? Quelque soit notre âge, on peut tous s'identifier à la peur du rejet, du passage à l'âge d'adulte, à cette angoisse de ne jamais véritablement être à la hauteur pour quoi que ce soit que ressentent ardemment Rose et Arthur au cours du récit. Pour ma part, j'ai eu l'impression troublante mais aussi immensément réconfortante que ce roman avait été écrit pour moi, qu'il m'encourageait à surmonter mes peurs et à avoir foi en mes capacités et en mes alliés. Il m'a été une fois de plus extrêmement difficile de quitter Rose, Arthur, Soninja, Sisi et tous les autres jusqu'à ce que nos pas nous ramènent une troisième fois à Groaar, espérons-le. Après tout, « jamais deux sans trois » comme on dit.

En conclusion, ce deuxième tome, tout comme son prédécesseur, parvient sans peine à nous embarquer dans une aventure purement et simplement magique qui prône l'importance de l'amitié, de la famille et cette fois-ci en plus de l'estime de soi, un trait du récit que je ne pouvais que particulièrement apprécier. Vous l'aurez compris, je recommande toujours aussi vivement la lecture de cette merveilleuse saga ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Auzou, Moi Arthur maître du royaume perdu, Tome 2 ♥, Retour à Groaar, Jenny McLachlan, 2020, Littérature britannique, Jeunesse, Fantastique, magie, Amitié ♥, Famille ♥, Enfance, grandir, maturité, affection, Amour inconditionnel ♥, danger, mystère, noirceur, imaginaire, angoisse, espoir, courage, entraide, merveilleux, dragons, sorciers, épouvantails, corbeaux, sirènes, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 18 juin 2021 05:37

Modifié le vendredi 18 juin 2021 07:45

FICHE LECTURE : L'étrange garçon qui vivait sous les toits

FICHE LECTURE : L'étrange garçon qui vivait sous les toits
• AUTEURS : Charlotte Bousquet, Christine Féret-Fleury, Fabien Fernandez.
• ANNÉE : 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse, historique, fantastique.
• THÈMES : France - Confinement - COVID - Adolescence - Relations intergénérationnelles - Années 1940 - Seconde Guerre mondiale - Occupation - Régime de Vichy - Antisémitisme - Déportation - A la croisée des époques - Passé - Souffrance - Deuil - Pardon - Justice - Vérité - Quête - Espoir - Secrets - Homosexualité - Entraide - Confiance - Famille - Amour...
• PAGES : 144.

Lorsque son père médecin l'envoie chez Arlette, une ancienne infirmière de 93 ans à l'internet vacillant, Nina est persuadée qu'elle va vivre le pire des confinements. Mais bientôt, alors qu'elle fouille dans la cave pour tromper son ennui, la jeune fille découvre dans une malle la photo jaunie d'un garçon... qu'elle a déjà croisé dans l'escalier.
Ce portrait replonge Arlette dans un douloureux passé, celui de la guerre, d'un amour interdit et d'une blessure jamais refermée. Nina a-t-elle vraiment pu rencontrer Natan, cet adolescent juif qui a vécu caché dans l'immeuble pendant la Seconde Guerre mondiale ? Sauront-ils tous les deux dénouer les fils des sombres événements qui se sont déroulés 78 ans plus tôt ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de L'étrange garçon qui vivait sous les toits que l'on doit à trois grands auteurs de la littérature jeunesse contemporaine : Charlotte Bousquet, Christine Féret-Fleury et Fabien Fernandez. Je remercie infiniment les éditions Slalom pour ce très touchant envoi !

Dès que j'ai découvert l'existence de ce livre, je savais qu'il ne pourrait qu'immensément me plaire. Un parallèle entre notre premier confinement COVID de mars 2020 et le "confinement" subi par les Juifs durant la Seconde Guerre mondiale ? Il n'en fallait pas plus pour m'attirer et ainsi me plonger dans la lecture de l'incroyable histoire, aussi cruelle que profondément émouvante, de Nina, Natan et Arlette, nos trois protagonistes et narrateurs formant un ch½ur des plus harmonieux nous contant ce que l'humanité a de plus beau comme de plus terrible et tragique.

Dans un premier temps, j'ai immédiatement adoré la dimension intertemporelle et -générationnelle de ce récit. Près de quatre vingt années ont beau séparer Nina et Natan, nos deux jeunes adolescents d'époques différentes vont parvenir à se trouver et à s'aider mutuellement à avancer. Avec leur brillante idée d'intrigue, notre trio d'auteurs purement et simplement magiques et ingénieux nous permet de prendre conscience que, même dans les pires moments de désespoir, d'angoisse et d'inertie, les êtres humains, s'ils le veulent vraiment, sont capables de faire ressortir le meilleur d'eux-mêmes et de faire preuve d'une gentillesse, d'une générosité, d'une compassion et d'une détermination qui savent surmonter les plus périlleux obstacles.

C'est du moins la magnifique leçon que m'aura donné la quête de vérité de nos trois héros qui s'est par ailleurs achevée de façon assez abrupte. Après, il n'y avait plus grand chose à ajouter et je sais pertinemment que je fais là la fine bouche. Simplement, j'avais envie de rester plus longtemps auprès de ces personnages auxquels je me suis si rapidement attachée et que j'ai dû quitter à contrec½ur tout aussi vite. L'appartement au rez-de-chaussée d'Arlette, cette vieille dame si brave, indépendante et ouverte d'esprit, me semblait en effet tel un havre de paix malgré les horreurs de son passé qui resurgissent ; je n'avais absolument pas envie de partir et de dire au revoir à Nina, cette adolescente un peu bougonne mais bien intentionnée dont la blessure de son c½ur d'enfant est encore béante et les rêves de cinéma tout ce qu'il y a de plus louables et inspirants ; à Natan, cette ombre du passé qui constitue la véritable lumière de ce récit et surtout à Line et à Arlette, ces deux femmes fortes, incomprises et bafouées par une société étriquée et bouillonnante de haine, aveuglée par l'ignorance pure, qui n'a au fond pas tant changée que cela, à notre grand malheur.

Cependant, hors de question de clore cette critique sur cette note maussade et déprimante, non mais ! Plus sérieusement, ce fabuleux livre jeunesse est une véritable ode à la vie, au pardon, à l'amour sous toutes ses formes et à la solidarité. Je ne peux que vous conseiller de le dévorer ; cela ne vous prendra pas beaucoup de temps mais ce qu'il vous apportera en échange sera digne d'une malle au trésor que vous conserverez dans le grenier de votre âme pour le restant de votre existence. Pour ma part, je sais que je prendrai grand soin de tout ce que ce roman m'aura appris et je tâcherai d'appliquer cela au quotidien, c'est une promesse solennelle. Merci du fond du c½ur aux trois auteurs ainsi qu'à la maison d'édition pour ce petit livre aux grands enseignements que je n'oublierai assurément pas de sitôt. ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Slalom, L'étrange garçon qui vivait sous les toits, Charlotte Bousquet, Christine Féret-Fleury, Fabien Fernandez, Littérature française, 2021, Jeunesse, Roman historique, Fantastique, France, Confinement, COVID, Adolescence, Relations intergénérationnelles, Années 1940, Seconde Guerre Mondiale, Occupation, Régime de Vichy, antisémitisme, Déportation, à la croisée des époques, passé, souffrance, deuil, pardon, justice, vérité, quête, espoir, secrets, Homosexualité, entraide, confiance, Famille ♥, Amour ♥., Très belle lecture
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#Posté le mardi 15 juin 2021 10:53

Modifié le jeudi 17 juin 2021 06:17

FICHE LECTURE : Notre-Dame des Loups

FICHE LECTURE : Notre-Dame des Loups
• AUTEUR : Adrien Tomas.
• ANNÉE : 2014 ; 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique.
• THÈMES : Amérique du Nord - 19ème siècle - Ruée vers l'or - Veneurs - Traque - Wendigos - Lycanthropes - Mythologie - Loups - Nature sauvage - Hiver - Mystère - Suspens - Western - Horreur - Sang - Croyances - Sorcellerie - Inimitié - Haine - Meurtre - Courage - Chasse - Indigènes - Mission - Volonté - Affrontement...
• PAGES : 206.

En 1868, Jack, Würm, Evangeline, Jonas et les autres sont des Veneurs, des chasseurs de loups-garous. Ils ne peuvent plus être définis autrement, ils ont renoncé à tout le reste afin d'accomplir leur devoir : décimer les meutes, protéger les colons, et surtout, pourchasser celle par qui tout a commencé, la légendaire Notre-Dame des Loups.

A travers une Amérique glaciale, battue par les vents et couverte de neige, insensibles au froid, à la fatigue et au découragement, les Veneurs avancent, encore et toujours. Guidés par des chiens de guerre, équipés d'armes crachant des balles d'argent, protégés du Mal par la mystérieuse sorcellerie de leurs amulettes, ils pourchassent, malmènent, et acculent les loups-garous, qui n'ont d'autre choix que les affronter... et mourir.

Mais l'ennemi n'est pas le seul à dissimuler sa véritable nature...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Notre-Dame des Loups par Adrien Tomas. Je remercie infiniment les éditions Mnémos pour ce sublime envoi !

Pour tout vous avouer, il s'agissait là du premier roman de l'auteur que je lisais. J'avais bien sûr déjà beaucoup entendu parler de ses ½uvres, notamment de Zoomancie et d'Engrenages et sortilèges, et toujours en bien. J'avais même eu l'opportunité d'assister à l'une des tables rondes et rencontres auxquelles il participait lors du salon des Imaginales 2019 et il m'avait alors paru tout ce qu'il y a de plus sympathique, ce qui d'autant plus encourageant, vous me le concèderez. Cela faisait donc un petit bout de temps que je souhaitais ardemment découvrir l'un de ses récits par moi-même et pour le coup, je n'ai pas du tout été déçue, loin de là !

Pour autant, je ne vous cache pas qu'au départ, j'émettais certaines réserves vis-à-vis de ce titre et plus particulièrement de son nombre assez réduit de pages. A peine 200 pour la fan de pavés que je suis, ça me semblait un tant soit peu... léger, et peu à même de me rassasier. J'ai in fine eu bien tort de m'inquiéter de la sorte car autant vous dire Notre-Dame des Loups comporte tout ce qu'il faut comme il le faut. Tout nous est clairement expliqué et bien développé, la traque, le caractère, background et comportement de chaque personnage, l'origine de la fameuse Dame maudite et de ses enfants lycanthropes... Rien n'a été laissé au hasard ni mis injustement de côté. De cette façon, l'intrigue tient résolument la route sans partir dans d'interminables longueurs et arrivé au dernier point de l'ouvrage, tout est proprement bouclé, tel un Colt faisant feu. Pas de tergiversations, ni de bavures.

Enfin, pas de bavures... Façon de parler, hein. En effet, Adrien Tomas ne nous épargne pas les détails quand il s'agit de nous décrire la mise à mort des wendigos. Les protagonistes de cette impitoyable chasse à l'homme-loup ne font certainement pas dans la dentelle et leurs répliques cinglantes sont plus fatales qu'une balle de revolver prise entre les deux yeux par-dessus le marché. Coups de sang indéniablement effrayants, langage digne d'un authentique charretier, morale relayée aux oubliettes... Les "héros" de cette folle aventure ne sont pas faits pour être attachants et pourtant, d'une certaine manière, ils le sont. Leur courage impressionne, leurs accès de colère et autres crises de nerfs nous les rendent vulnérables et plus humains, leur détermination fait peur autant qu'elle captive et sans avoir eu le temps de dire "ouf", on réalise que nous lecteurs faisons aussi partie de cette joyeuse (oh, douce ironie) troupe de Veneurs pour le meilleur et surtout pour le pire, sans savoir ce qui nous attend au tournant.

Pour ma part en tout cas, je n'avais absolument rien vu venir, je me suis complètement laissée mener par le bout du nez et cela ne m'a réservé que de très, très agréables (et aussi particulièrement éprouvantes) surprises. Le style de l'auteur, grinçant à souhait et diantrement efficace, ce suspens insoutenable, ce découpage tout ce qu'il y a de plus simple et ingénieux de l'histoire, ce mélange de western à la Tarantino et d'une sacrée cuillère à soupe de fantastique... Tous ces excellents ingrédients auront donné naissance à Notre-Dame des Loups, un récit sombre, sanglant, surprenant, déroutant, que je ne peux que vous inciter à dévorer à pleines dents (ou crocs, plutôt !) ★★★★★(♥)

Nanette ♥

« Ca fait un paquet d'années que votre race a commencé à empoisonner cette terre. Depuis, on a largement eu le temps d'apprendre votre langue et vos coutumes. Mais si ça vous fait bander, je peux vous appeler Visage Pâle et menacer de vous scalper...'»
Tags : Fiche lecture, Notre-Dame des Loups, Adrien Tomas, service de presse, Editions Mnémos, Littérature française, 2014, 2021, Fantastique, Amérique du Nord, 19ème siècle, Ruée vers l'or, veneurs, traque, wendigos, lycanthropes, mythologie, loups, nature sauvage, hiver, mystère, suspens, western, horreur, sang, croyances, sorcellerie, inimitié, haine, meurtre, courage, chasse, indigènes, mission, volonté, affrontement, Mini coup de coeur
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#Posté le lundi 14 juin 2021 16:22

Modifié le mercredi 16 juin 2021 01:32

FICHE LECTURE : Encens

FICHE LECTURE : Encens
• AUTRICE : Johanna Marines.
• ANNÉE : 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Young adult, steampunk.
• THÈMES : Nouvelle-Orléans - Jazz - Meurtres - Enquête - Angoisse - Mystère - Cartomancie - Voyance - Traumatisme - Adoption - Orphelinat - Passé - Oubli - Drame - Famille - Amitié - Psychologie - Automates - Secrets...
• PAGES : 500.

Nouvelle Orléans, 1919.

Alors que le tueur à la hache sème la terreur dans les rues et nargue les enquêteurs, le corps mutilé d'une jeune femme est découvert en ville. Que signifient ces notes de musique retrouvées sur sa peau et ces étranges plumes métalliques plantées dans son dos ?

Pour les inspecteurs Perkins et Bowie, une nouvelle enquête s'ouvre. Se pourrait-il qu'un deuxième meurtrier soit à l'½uvre ?

Plongez au c½ur des Bayous aux côtés de Grace, une intrépide cartomancienne et démêlez les ficelles de cette enquête musicale aux multiples rouages...

Mais prenez garde, écouter du jazz pourrait bien vous coûter la vie...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'Encens, le dernier one-shot signé Johanna Marines. Je remercie infiniment les éditions Snag Fiction pour ce sublime envoi.

Par où commencer avec ce titre ? Il y a tellement de choses à en dire... Déjà, l'illustration de couverture est tout bonnement CA-NON, on ne va pas se mentir. Là encore, le très talentueux Aurélien Police a réalisé un excellent travail, non seulement très réussi sur le plan purement esthétique mais correspondant qui plus est parfaitement à l'atmosphère du roman, je peux désormais en attester.

En effet, à l'image de cette silhouette de femme pour le moins mystérieuse et attirante, l'intrigue nous emmène dans une ville réputée pour son brassage de cultures, ses saveurs et ses couleurs accentuées mais aussi pour son aura de mystère et son ésotérisme qui fascine autant qu'il déconcerte, j'ai nommé la Nouvelle-Orléans. Pour ma part, j'ai toujours rêvé de visiter cet endroit qui ne manque assurément pas de charme, de personnalité et de secrets à percer et grâce à Encens, c'est comme si j'y étais. Je pouvais visualiser cette cité qui ne dort jamais, oscillant entre style classique vénérable et modernité exacerbée avec ses automates plus vrais que nature qui ont intégré tous les domaines de notre société sans que l'on sache véritablement comment les considérer : égaux des humains ? Créatures inférieures ? Grâce à son univers steampunk savamment bien construit, Johanna Marines nous invite à nous poser beaucoup de questions sur la frontière entre la robotique et l'humanité mais aussi sur la psyché humaine. A bien des moments, ce livre aura su me glacer d'épouvante. Pour autant, rien n'y est ni tout noir, ni tout blanc, ce qui le rend à mon sens aussi déroutant que réaliste. Le propre de l'esprit humain n'est-il effectivement pas d'être particulièrement complexe à saisir ? De mon côté, je sais que ma lecture d'Encens risque fort de me hanter pendant encore longtemps tant ce livre nous pousse à une intense réflexion sur de nombreux aspects du monde qui nous entoure.

Ce qui m'aura également fait profondément apprécié ma lecture aussi sombre et intelligent que résolument haletant et autant endiablé et envoûtant qu'un bon air de jazz, ce sont ses protagonistes avec lesquels j'aurai vécu bien des tourments. Assurément, je me suis le plus attachée à Grace, notre charismatique héroïne affirmant fièrement son indépendance et sa singularité tout en faisant preuve d'une certaine vulnérabilité qui sera parvenue à me bouleverser et à me parler au plus haut point. Grace, c'est une femme, une fille, une amie pleine et entière dans ce qu'elle est et dans ses sentiments, qui ne fait pas dans la dentelle ni dans la concession. J'ai été infiniment triste de devoir la quitter ainsi que le reste des personnages une fois le roman refermé. Tous, à leur façon, auront su me captiver et me toucher, comme si nos destins s'étaient véritablement croisés, ce qui a, au fond, été le cas.

Pour conclure, je ne peux que chaleureusement vous encourager à laisser sa chance à Encens. Pour ma part, cela aura été une lecture tout ce qu'il y a de plus intense à vivre, effrayante, grinçante, profondément émouvante aussi, qui m'aura indéniablement bien fait me triturer les méninges ; bref, une lecture comme on les aime, une intrigue prenante, dynamique, écrite par une plume habile et passionnée. Je compte désormais bien lire d'autres romans de Johanna Marines, soyez-en assurés ! ★★★★(★)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Snag Fiction, Johanna Marines, 2021, Littérature française, Encens, Young adult, Steampunk, Nouvelle-Orléans, Jazz, Meurtres, Enquête, Angoisse, Mystère, Cartomancie, voyance, traumatisme, adoption, Orphelinat, Passé, Oubli, Drame, Famille, Amitié, Psychologique, Automates, secrets, Très bonne lecture
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#Posté le vendredi 11 juin 2021 14:53

Modifié le lundi 14 juin 2021 04:36

FICHE LECTURE : Le cerf-volant

FICHE LECTURE : Le cerf-volant
• AUTRICE : Lætitia Colombani.
• ANNÉE : 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Inde - France - Destin de femme - Reconstruction - Redécouverte de soi - Drame - Deuil - Résilience - Amour - Amitié - Courage - Education - Volonté - Rêves - Espoir - Famille - Enfance - Innocence - Traditions - Mariages arrangés - Précarité - Solidarité - Générosité - Bienveillance - Combativité - Renaissance...
• PAGES : 224.

Ma chronique de La Tresse : ici.
Ma chronique des Victorieuses : ici.

Brisée par un drame personnel, Léna abandonne la France et son poste d'enseignante pour partir en Inde, au bord du golfe du Bengale. Un matin, alors qu'elle nage dans l'océan, elle manque de se noyer. Une petite fille qui jouait au cerf-volant court chercher de l'aide.
Comment la remercier ? Agée de dix ans, la petite travaille dans un restaurant et ne sait ni lire, ni écrire. Entourée d'un groupe de filles du village et de leur cheffe, la tumultueuse Preeti, Léna se lance dans un incroyable projet : fonder une école pour tous les enfants du quartier qui en sont privés.
Au c½ur d'une Inde tourmentée commence une aventure où se mêlent l'espoir et les désillusions, la volonté face aux traditions, et le rêve de changer la vie par l'éducation.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du Cerf-Volant, la dernière petite pépite contemporaine signée par Laëtitia Colombani. Je remercie infiniment les éditions Grasset pour ce merveilleux envoi !

Dès que j'ai appris qu'un nouvel ouvrage de Laëtitia Colombani allait paraître, je n'ai pas hésité une seconde : il me le fallait absolument entre les mains, j'en avais pour ainsi dire un besoin presque vital. Ayant déjà dévoré et été complètement chamboulée par les deux précédents titres de l'autrice, je savais d'ores et déjà que Le cerf-volant n'allait lui non plus pas me laisser de marbre, qu'il allait au contraire provoquer en moi un véritable raz-de-marée - tsunami, ouragan, appelez cela comme vous le souhaitez, et ça n'a effectivement pas loupé.

Laëtitia Colombani a en effet à chaque fois l'art et la manière de déclencher en mon fort intérieur un maelström d'émotions extrêmement intenses qui me laissent en fin de lecture toujours lessivée mais aussi pleinement rassasiée.

Rassasiée de quoi, me direz-vous ? Rassasiée d'humanité, d'amour inconditionnel pour mes semblables, rassasiée de détermination, revigorée de cette énergie miraculeuse dont seule l'autrice sait invariablement me recharger pour mieux arpenter mon chemin et allumer mon propre feu de Bengale. Une fois n'est pas coutume, je me suis profondément retrouvée dans ce récit empreint de souffrance mais aussi de joie et d'abnégation qui défend avec toujours autant de justesse et de sincérité brute mais aussi d'une douce et touchante pudeur des valeurs qui me sont chères et qui devraient nous être à tous fondamentales : la solidarité, l'entraide, le partage des ressources matérielles et spirituelles, l'accès à l'éducation à tous et toutes quelque soit notre sexe, notre couleur de peau ou notre extraction sociale ; pour que chacun puisse mener sa barque comme il l'entend et changer le monde à sa façon, le rendre plus beau grâce à sa propre existence et ce qu'il a décidé d'en faire.

Enfin, ce roman m'a bouleversée outre mesure de par la magnifique connexion qui se tresse, c'est le cas de le dire, entre lui et La tresse, premier écrit de l'autrice juste magistrale et à la popularité largement méritée. Cela peut vous sembler idiot mais je n'avais pas forcément fait le rapprochement entre les deux titres au départ. Je m'étais jetée les yeux fermés dans la lecture du Cerf-volant en faisant l'impasse sur ce détail pourtant essentiel. Laissez-moi vous dire qu'une fois que je me suis rendue compte du lien entre les deux ½uvres, cela a été pour moi un authentique enchantement autant qu'une douloureuse blessure qui se réouvre. Je ne vous dirai pas en quoi Le cerf-volant et La tresse se rejoignent, ce sera à vous de le découvrir par vous-même.

Vous l'aurez compris sans doute, ce voyage inoubliable au large du golfe du Bengale valait amplement le détour à mes yeux, même s'il aura réouvert d'anciennes blessures issues de mes précédentes rencontres avec la plume de l'autrice, toujours aussi remarquable de sagesse et de tendresse, et brisé une énième fois mon petit c½ur sensible et indigné face à autant d'injustice, de cruauté et d'ignorance. Cependant, la plus belle des leçons que l'autrice nous donne, c'est ce que ces fléaux peuvent être battus ; il nous faudra certainement encore bien de la patience mais nous ne devons sous aucun prétexte abandonner le combat. Une chose est sûre : avec des livres aussi beaux et importants que ceux de Laetitia Colombani, je ne risque pas de déserter. C'est dans ces moments-là en particulier que je me dis que je suis fière d'être une lectrice car les livres sont des puits de savoir et de connaissance qui nous rappellent à quel point les êtres humains et le monde en général valent la peine que l'on se batte pour eux, encore et toujours. Sur cette déclaration d'amour à la lecture et ces paroles fleurant bon la philosophie (je lance ce sujet, vous avez quatre heures), je rends l'antenne. J'espère que ma chronique aura su vous convaincre, chers visiteurs, de laisser sa chance à ce roman et surtout, un grand merci à Laetitia Colombani. Votre plume me redonne sincèrement foi en l'humanité. Merci pour tout. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Éditions Grasset, Le cerf-volant, Laetitia Colombani, 2021, Littérature française, Contemporain, Inde, France, destin de femme, reconstruction, redécouverte de soi, drame, deuil, résilience, amour, Amitié ♥, courage, éducation, volonté, rêves, espoir, Famille ♥, Enfance, innocence, traditions, mariages arrangés, précarité, solidarité, générosité, bienveillance, combativité, renaissance, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 07 juin 2021 03:26

Modifié le vendredi 11 juin 2021 04:12

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