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FICHE LECTURE : Ports autour du monde

FICHE LECTURE : Ports autour du monde

• AUTRICE : Mia Cassany.
• ILLUSTRATEUR : Victor Medina.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Livre illustré - Aventure - Vie quotidienne - Villes - Cosmopolitisme - Mers - Océans - Voyage - Dépaysement - Pays - Monde - Ethnicité - Diversité des cultures et des traditions - Ouverture d'esprit - Beauté et richesses de notre monde - Fleuves - Faune et flore - Continents - Climat - Découvertes - Album-jeu...
• PAGES : 40.

Un grand voyage autour de la Terre, avec escales !

Es-tu prêt à embarquer pour un voyage extraordinaire ? Ce livre t'invite à sillonner les mers à la découverte de la diversité des pays du monde et de ses habitants. Ports de mer, ports fluviaux, ports urbains, ports de plaisance, ports de commerce, ports de pêche... Les ports sont des lieux de vie et de rencontres prodigieux, animés du mouvement incessant des bateaux et des gens qui y passent ou y travaillent.

16 escales en images présentent des grandes villes maritimes comme Hong Kong, Hambourg, Barcelone, et des ports plus discrets ou sauvages d'Hawaï, du fleuve Congo, du pôle Nord, du Nil ou de la côte Atlantique. A chaque escale, un texte explicatif et un jeu de cherche et trouve t'aideront à mieux connaitre le pays et à repérer les détails insolites.

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un superbe album intitulé Ports autour du monde et paru aux éditions Nathan que je remercie par ailleurs infiniment pour ce très bel envoi.

Je vous annonce d'ores et déjà la couleur : cet ouvrage est une splendide invitation au voyage adressée aux jeunes lecteurs comme aux moins jeunes. Qui plus est, il s'agit là d'un fort bel objet de collection. L'album n'est certes pas très pratique à avoir en main car sa taille est somme toutes assez considérable et contraignante mais cette sensation désagréable est rapidement balayée dès que l'on plonge entre ses pages colorées et pétillantes de vie, fourmillant de détails, car on a alors véritablement l'impression d'être enveloppé dans un cocon douillet, d'être embarqué par une authentique bulle de réconfort et ce dès que l'on ouvre ce livre. L'effet est pour ainsi dire instantané : c'est comme si notre quotidien morne et sans saveur était subitement éclairé par une lumière nouvelle, chaleureuse et bienveillante, qui nous prend par la main et qui nous invite à voir les choses sous un autre angle, à porter un regard plus optimiste et émerveillé sur le monde qui nous entoure. S'ajoute à cela qu'il s'agit du titre parfait à savourer pelotonné dans son lit, enroulé dans sa robe de chambre et sa couverture, en mode histoire ambiance du soir accompagnée d'un chocolat chaud. Il convient aussi à merveille pour les journées caniculaires à dégouliner et à lézarder sur sa chaise longue ; après tout, il est sorti de base en juin et nous fait explorer des recoins du monde tout ce qu'il y a de plus exotiques. En bref, retenez que ce livre s'adapte et s'accorde à n'importe lequel de vos moments de détente, c'est là tout ce qu'il est nécessaire de savoir à son propos.

Plus sérieusement, Ports autour du monde nous donne l'envie folle de découvrir ces capitales éparpillées dans le monde entier de nos propres yeux à l'aide de doubles planches d'illustrations regorgeant de vie et d'animation, de couleurs et de malicieuses péripéties de la vie de tous les jours. L'autrice et l'illustrateur incitent tout bonnement leur lectorat, peu importe son âge, son sexe ou ses origines, à croquer la vie à pleines dents, à faire des rencontres peut-être éphémères mais décisives pour le cours de l'existence de quiconque, à prendre connaissance et à assimiler des civilisations, des us et coutumes différents de ceux qui nous sont propres, à faire preuve d'ouverture d'esprit envers le mode de vie et les traditions d'autrui. Cela n'est pas explicitement dit mais ça transparaît clairement dans le travail méticuleux et absolument charmant fourni par ce très talentueux et tout ce qu'il y a de plus cosmopolite tandem. Les deux sont en effet connus pour leur amour vorace des cultures et de la diversité qui peuple notre belle planète et n'hésitent donc pas à le faire intensément ressentir par le biais de leurs différentes ½uvres. C'est également là l'occasion pour eux de transmettre de superbes valeurs d'humanité, de bienveillance et de tolérance à qui est un tant soit peu réceptif à cette initiative. Pour ma part, le message est passé comme une lettre à la poste avec Ports autour du monde.

Dernier petit argument qui devrait en convaincre plus d'un : de mon côté, cet ouvrage m'a fortement rappelé les mythiques Où est Charlie ? qu'on a tous parcouru au moins une fois dans notre vie et pour lesquels, personnellement, je suis toujours enthousiaste à l'idée de m'y replonger afin de chercher du regard, et du doigt, ce fameux bonhomme à la marinière rouge et blanc. En effet, la ressemblance entre les deux ½uvres m'a parue somme toute assez frappante au vu des pages fourmillant de détails (bon, pas autant que dans Où est Charlie ?, loin s'en faut, mais j'ai justement particulièrement apprécié le fait que je ne me sois pas sentie complètement noyée dans les illustrations de Victor Medina ici) à profusion et de couleurs dans lesquelles on pourrait se perdre en totale contemplation pendant des heures et des heures de Ports à travers le monde. Dans les deux cas, le défi nous est lancé d'ouvrir notre ½il de lynx et d'observer très attentivement tout ce qui peut entrer dans notre champ de vision. Personnellement, je ressentais à chaque page qui se tournait une certaine excitation et une joie anticipée à la simple pensée de parvenir à trouver l'élément auquel l'autrice fait référence dans chacune de ses 16 consignes. J'ai trouvé qu'il s'agissait là d'un jeu résolument amusant qui nous permet à tous de nous instruire et d'y prendre un véritable plaisir. In fine, je dirais que le seul petit bémol du livre a été que je n'ai pas été particulièrement sensible à son graphisme. J'admire certes la minutie de Victor Medina ainsi que la justesse avec laquelle il a réussi à dépeindre la beauté et la magnificence de notre monde mais force est de reconnaître qu'il a tout de même fallu que je prenne le temps de m'habituer à sa patte singulière et à son trait de crayon très géométrique. Après, tout dépend de vos goûts en matière d'expression artistique, cela varie en fonction des gens et des sensibilités.

Pour conclure, je dirais que Ports autour du monde est un très bel ouvrage qui nous apprend inconsciemment à aimer notre monde tel qu'il est et à en apprécier les nombreuses richesses à leur juste valeur. En revanche, pour les férus de géographie et d'anthropologie, je tiens à vous prévenir que ce titre n'équivaut absolument pas à un amas de connaissances concernant la surface de notre globe et ses habitants et qu'il vous paraîtra par conséquent infiniment léger voire superficiel au vu de vos expectations pour ce qui est de ces domaines bien précis. Néanmoins, cela reste une excellente première approche pour les enfants, le tout en s'amusant. Pour ma part, je me suis franchement bien divertie avec ce livre et je suis fière de le posséder ! ★★★(★)★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Album-jeu, livre illustré, Ports autour du monde, Mia Cassany, Victor Medina, 2018, Jeunesse, aventure, vie quotidienne, villes, cosmopolitisme, océans, mers, voyage, dépaysement, pays, monde, ethnicité, diversité des cultures et des traditions, ouverture d'esprit, beauté et richesses de notre monde, fleuves, faune et flore, continents, climat, découvertes, Très bonne lecture
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#Posté le mercredi 14 août 2019 07:29

Modifié le samedi 17 août 2019 11:11

FICHE LECTURE : Raison et sentiments

FICHE LECTURE : Raison et sentiments

• TITRE V.O. : Sense and Sensibility.
• AUTRICE : Jane Austen.
• ANNÉE : 1811 (GRANDE-BRETAGNE).
• GENRE(S) : Grand classique.
• THÈMES : Dix-neuvième siècle - Angleterre - Société - M½urs - Femmes - S½urs - Satire sociale - Sentiments - Amour - Raison - Romantisme - Dévotion - Gentry - Courtoisie - Faire la cour - Bals - Vie à la campagne - Humour - époque de la Regency - Espoir...
• PAGES : 382.

Injustement privées de leur héritage, Elinor et Marianne Dashwood sont contraintes de quitter le Sussex pour le Devonshire, où elles sont rapidement acceptées par la bourgeoisie locale étriquée et à l'hypocrisie feutrée. L'aînée, Elinor, a dû renoncer à un amour qui semblait partagé, tandis que Marianne s'éprend bien vite du séduisant Willoughby. Si Elinor, qui représente la raison, dissimule ses peines de c½ur, sa cadette étale son bonheur au grand jour, incapable de masquer ses sentiments. Jusqu'au jour où Willoughby disparaît...

ஜ MON AVIS : Chronique rédigée en 2014. /!\ Contient des spoilers /!\

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler de mon second roman préféré de Jane Austen, qui a pendant un certain temps occupé la première place sur mon podium (et non, Orgueil et Préjugés n'est pas mon number one, même si je l'aime d'amour lui aussi). Néanmoins, malgré le fait que Sense and Sensibility ait été relégué à la place d'argent, il occupe toujours une place importante dans mon cours, cela va de soi.

On suit tout au cours du roman nos deux personnages principaux, deux s½urs âgées de respectivement dix-neuf et dix-sept ans, Elinor et Marianne (quels jolis prénoms elles ont, vous ne trouvez pas ?), qui représentent respectivement la « Raison » et les « Sentiments » du titre (du moins, celui en français). Ce qui fait d'Elinor la grande s½ur le bon sens et Marianne la cadette la sensibilité en V.O. On maintient donc la balance du ying et du yang dans les deux cas. L'événement déclencheur de l'histoire se trouve être la mort au tout début du livre du père d'Elinor et de Marianne, Henry, qui est aussi le géniteur de leur petite s½ur Margaret, qui n'apparaît que très peu dans le roman du fait, je pense, qu'elle n'a que treize ans et ne vit pas encore de relation amoureuse et qu'elle est surtout considérée comme trop jeune pour être "introduite dans le monde", et de leur demi-frère, John Dashwood. Pas très joyeux comme début, je vous l'accorde, mais cela sera plus joyeux par la suite ! Alors que Mr. Dashwood fait promettre sur son lit de mort à son fils aîné John, issu d'un premier mariage, de s'occuper de ses trois demi-s½urs, ce dernier ne semble pas être disposé à le faire. C'est très mal à mon sens de ne pas tenir ses promesses, très très mal, surtout celles faites à un être cher qui se meurt. En effet, John Dashwood et en particulier sa femme Fanny ne sont pas fort sympathiques au demeurant et s'intéressent essentiellement à l'argent. Ah, l'argent, on en revient toujours au même, et ce peu importe l'époque ! Cela ne changera jamais, malheureusement... Ne pas donner le moindre sou à sa belle-mère et à ses demi-s½urs, cela me semble un peu exagéré, surtout après la promesse qui a été faite. Je ne dis pas que "prendre soin d'elles" signifie obligatoirement "leur donner de l'argent" mais tout de même, ils osent déjà s'installer chez elles en leur volant leur maison, qui revient à l'héritier mâle du patriarche décédé, et à les faire se sentir indésirables pour qu'elles s'en aillent. Ce n'est pas parce qu'ils ont hérité de la dite maison qu'ils peuvent se croire tout permis ! Les jeunes filles et leur mère méritaient au moins un peu d'argent pour se trouver et s'acheter une petite maison, vu qu'on les chasse implicitement ! Eh bien non, rien, niet, nada, le message est clair, elles doivent se débrouiller toutes seules. Les pauvres, ce n'est vraiment pas convenable de les traiter ainsi ! Vous l'aurez compris, John et Fanny Dashwood sont véritablement exécrables, heureusement qu'on ne les voit pas beaucoup durant le roman, ils ne m'ont vraiment pas manqué, ça c'est sûr ! A vrai dire, je considère John comme un homme faible et très influencé par sa femme Fanny (c'est elle qui l'a dissuadé de donner de l'argent ou une rente annuelle à ses demi-s½urs et sa belle-mère) qui, quant à elle, est avide d'argent et très froide. En bref, je ne les aime pas tous les deux. John n'aidera même pas sa famille à déménager et ne fera rien pour elle. C'est vraiment ignoble de ne pas avoir respecté sa promesse, surtout que la parole d'honneur, c'est quelque chose que je prends extrêmement à c½ur. Il coupera même les arbres que chérissait tant Marianne pour en faire une serre hors de prix. C'est bien cruel ça, il les chasse de chez elles et ne respecte même pas leurs précieux souvenirs et l'harmonie de la nature, quelle tristesse, quelle odieuse méchanceté !

Heureusement que Sir John Middleton, un parent à elles, sera là pour leur offrir un toit, Barton Cottage, tout près de chez lui et pour les accueillir avec bon c½ur et hospitalité. Certes, lui, sa femme et Mrs. Jennings, sa belle-mère, sont des gens assez exubérants à avoir notamment sans cesse des personnes à dîner chez eux mais ils ont un très bon fond et seront très affectueux envers nos deux s½urs, les appréciant réellement à leur juste valeur et leur étant de très bonne compagnie ! Du coup, je les aime beaucoup ! Même Charlotte Palmer, l'autre fille de Mrs. Jennings, se révélera être quelqu'un de très plaisant à mes yeux, malgré sa frivolité et son hilarité envers toute chose de l'existence (bien que ce second trait de caractère qui est le sien me corresponde en réalité plutôt bien...) ! On ne la voit pas beaucoup mais j'ai beaucoup apprécié sa présence, elle m'est très sympathique, contrairement à Mr. Palmer, son mari, qui semble prendre tout son entourage de haut. J'ai horreur des personnes comme ça ! Tout le contraire de sa femme, c'est le cas de le dire ! Mais maintenant que j'y repense en écrivant ces lignes, je crois sincèrement que Mr Palmer est juste quelqu'un de très timide, qui se montre assez avare en matière d'expressions de ses sentiments mais qui ne manque pas de c½ur. Je sais bien que les Middleton, Mrs. Jennings et sa propre femme ne sont pas les meilleurs personnes avec qui parler culture, livres et musique mais il ne faut pas se montrer hautain avec eux pour autant à mon sens. Mais Mr. Palmer a effectivement une face bien cachée, un aspect de sa personnalité généreux et aimant qu'il m'a énormément plu de découvrir ! Cela fut vraiment une agréable surprise. Vu que je suis en train de traiter des personnages en profondeur, parlons justement d'Elinor et Marianne, nos deux protagonistes ! Pour ma part, je me suis un peu retrouvée dans chacune des deux s½urs : dans Elinor par rapport à sa réserve, le fait de montrer très peu ses sentiments et le fait qu'elle fasse toujours passer les autres avant elle, et dans Marianne par rapport à son amour inconditionnel des livres et de la musique et dans les deux pour leur attachement puissant à leur mère et leur reconnaissance envers leurs amis. J'ai préféré cependant Elinor à son adorable cadette ; en effet, sa dignité et son immense courage m'ont énormément touchée. Du côté de ceux qui ont conquis les c½urs de nos deux jeunes filles, ma préférence va à Edward : beau, jeune, intelligent, cultivé, sérieux, de très agréable compagnie mais aussi timide et désirant accomplir une très noble vocation, celle d'entrer dans les ordres. Il m'a de suite beaucoup plu et je comprends tout à fait Elinor d'être tombée amoureuse de lui. J'en aurais fais de même et je ne cache pas que j'aimerais bien rencontrer un tel jeune homme dans la vraie vie ! Je ne suis attirée que par les garçons de fiction, je vous le dis ! Ce n'est pas juste ! Ils devraient tout droit sortir du papier, ce serait cool !! Bon, cessons de fantasmer... Quant à John Willoughby, eh bien... Dès le départ, je ne l'ai pas apprécié. Il me semblait trop parfait : trop soigneux de son apparence, trop charmeur et mielleux en outre. Je sentais que quelque chose n'allait pas chez lui, même si j'aurais bien sûr aimé qu'il en fut autrement. De plus, sa rencontre avec Marianne, où il s'est comporté comme un vrai chevalier servant accourant au secours de sa dame, m'a paru trop romanesque, trop belle pour être authentique. Je lui préférais dès le début le colonel Brandon pour Marianne : certes, le colonel a trente-cinq ans et Willoughby dix ans de moins (donc plus issu de la tranche d'âge de notre jolie jeune femme), mais Brandon est généreux, calme, certes renfermé mais très avenant. Je me suis tout de suite attachée à lui. Cela m'a fait beaucoup de peine de voir que Marianne ne partageait pas ses sentiments. Je ne voulais pas la forcer à l'aimer mais au point qu'elle le déteste et l'évite sans arrêt, cela m'a vraiment agacée ! Il ne méritait certainement qu'elle se comporte ainsi avec lui, surtout pour l'unique et stupide raison que Marianne le considère comme "vieux" ! C'en était vraiment du n'importe quoi, si vous me pardonnez de m'exprimer ainsi !

La fin m'a cependant laissé un goût amer. Certes, les s½urs restent toujours ensemble malgré leurs mariages mais justement, le mariage entre Marianne et le colonel Brandon ne m'a pas semblé très sincère. Du côté du colonel Brandon, cela ne fait aucun doute, il aime Marianne comme un fou mais elle... Elle l'a trouvé insupportable durant tout le roman et in the end, elle se marie avec lui. J'ai trouvé cet enchaînement trop rapide à mon goût et j'ai eu l'impression qu'elle aimait toujours Willoughby et que le colonel Brandon était un lot de consolation. Je regrette d'avoir eu un tel ressenti sur la fin, ma vision des choses peut paraître vraiment noire mais elle est ainsi.

Pour conclure, Raison et sentiments est un superbe roman de Lady Jane, dont l'écriture est tout simplement exquise. Cette dernière nous dépeint un tableau très véridique de la société anglaise du début dix-neuvième siècle et de ses contemporains. Jane Austen a su m'emporter dans son histoire et me passionner des amours de ses deux héroïnes grâce à sa prose magnifique et à son talent d'auteure hors norme. L'Angleterre peut être fière de sa Lady Austen. Un classique comme je les aime et que je recommande à tous, malgré mon sentiment désagréable sur la fin, qui a fini par s'estomper au fil du temps. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions 10/18, Raison et sentiments, Jane Austen, 1811, Grande-Bretagne, grand classique, dix-neuvième siècle, Angleterre ♥, moeurs, femmes, soeurs, satire sociale, sentiments, Amour ♥., raison, romantisme, dévotion, gentry, courtoisie, faire la cour, bals, vie à la campagne, humour, époque de la Régence anglaise, Regency, espoir, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 15 août 2019 09:41

Modifié le samedi 17 août 2019 08:27

FICHE LECTURE : L'Héritage - T1 : Eragon

FICHE LECTURE : L'Héritage - T1 : Eragon

• TITRE V.O. : Inheritance, book 1 : Eragon.
• AUTEUR : Christopher Paolini.
• ANNÉE : 2003 (ÉTATS-UNIS) ; 2004 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Heroic fantasy - Aventure - Magie - Roman d'apprentissage - Guerre - Tyrannie - Dragons - Légendes - Famille - Amitié - Courage - Bravoure - Quête - Combats - Hardiesse - Action - Épopée - Espoir - Évolution - Noirceur - Mystère - Secrets - Suspens - Créatures fantastiques - Elfes - Nains - Trolls - Ombres - Cruauté - Violence - Persévérance - Lutte bien/mal - Nature - Univers d'inspiration médiévale...
• PAGES : 679.

Ma chronique du tome 2 : ici.

Un garçon...
Un dragon...
Une épopée...

Voilà bien longtemps que le mal règne dans l'Empire de l'Alagaësia... Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au c½ur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l'emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n'imagine pas alors qu'il s'agit d'une ½uf, et qu'un dragon, porteur d'un héritage ancestral, aussi vieux que l'Empire lui-même, va en éclore... Très vite, la vie d'Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s'engage dans une quête qui le mènera aux confins de l'Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.
Eragon n'a que quinze ans, mais le destin de l'Empire est désormais entre ses mains !

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'une saga incomparable à aucune autre, j'ai nommé L'Héritage de Christopher Paolini. Cela fait des lustres que je dois rédiger cette critique littéraire (pour ma défense, je n'avais pas encore de blog lorsque j'ai lu ce livre) et il me faut vous avouer que j'ai mis des années avant même de commencer cette exceptionnelle série livresque. La raison à mon rechignement est simple : j'avais tout bonnement peur d'être déçue au vu de l'engouement suscité par cet univers fantastique incomparable à aucun autre et puis, pour être tout à fait honnête, je n'avais pas envie de "suivre le mouvement" non plus et d'apprécier ce qui faisait déjà vibrer les autres tel un gentil petit mouton (l'argument en carton, je sais). In fine, vous l'aurez compris, j'ai mis beaucoup de temps à laisser sa chance à L'Héritage et, cela va paraître très cliché ce que je vais dire (écrire, plutôt) là, mais je me demande encore sincèrement pourquoi je ne me suis pas lancée plus tôt. Une chose est sûre, c'est que la réputation de Christopher Paolini le précède et on comprend clairement pourquoi lorsque l'on découvre l'extraordinaire monde de son remarquable héros d'encre et de papier, Eragon. En réalité, j'aurais dû me plonger immédiatement dès la sortie du premier tome (bon, j'avais six ans à l'époque, c'était peut-être un peu tôt et encore, je savais déjà lire et cela aurait éveillé instantanément mon appétit pour les romans et notamment pour les gros pavés pour sûr - mais le passé est le passé, on ne le changera pas #instantphilosophie) dans la lecture de cette série de formidables bouquins de fantasy les yeux fermés et me laisser transporter en Alagaësia sur le dos de la somptueuse et majestueuse Saphira, aka MY QUEEN FOREVER. Bref, tout ça pour vous dire que la saga L'Héritage, c'est une véritable tuerie et que je vais vous expliquer dans un très court instant plus en détails pourquoi (même si, à mon avis, la plupart d'entre vous s'en doutent déjà...) !

Je vous l'annonce d'entrée en jeu : je ne vais pas épiloguer pendant des milles et des cents sur toutes les innombrables qualités de ce premier tome. En effet, la saga L'Héritage dans son ensemble n'a guère plus besoin de faire ses preuves depuis fort longtemps donc vous savez déjà un peu près ce que je vais souligner au cours de cette chronique et puis, force est de constater que mes souvenirs de ma lecture d'Eragon ne sont plus tout frais non plus étant donné que cette dernière remonte à un peu près 2013-2014 ou mon année scolaire préférée de toute mon existence, la période bénie de la classe de seconde 3 - j'ai suffisamment pleuré et fait mon deuil de ces instants de grâce pour ne pas encore larmoyer en tapant ces lignes. Cependant, malgré la quantité d'eau considérable qui a coulé sous les ponts, cette lecture et celles des deux tomes qui ont suivi (je n'ai pas encore lu le quatrième et ultime opus, honte à moi...) m'ont laissée avec une trace indélébile gravée dans mon c½ur et ma mémoire. Il faut dire que la magie indescriptible d'Eragon opère dès les toutes premières pages. Je me souviens m'être retrouvée éberluée, béate d'admiration face à la prodigieuse créativité de l'auteur qui, rappelons-le, n'avait que 19 ans seulement lorsque ce premier tome est paru. J'ai pu me rendre compte au cours de cette lecture et de celles qui lui ont succédé à quel point son génie était monstrueux et le succès de L'Héritage amplement mérité à mon sens. Pour ma part, j'ai été immédiatement charmée et tout bonnement impressionnée par la richesse exponentielle de l'univers d'Alagaësia (au passage, j'aime tellement ce nom et les autres appellations proposées dans les divers langages inventés par l'auteur, je trouve cela juste magnifique et fascinant), royaume aussi enchanteur que dangereux (on ne te remercie pas, Galbatorix) qui ne semble pas avoir de fin. A tout le moins, notre émerveillement vis-à-vis de lui n'est pas prêt de cesser, comment se lasser d'un microcosme fantastique pareil ? C'est simple : en Alagaësia, il y a toujours quelque chose à découvrir, un secret à déceler, un combat à mener, une contrée époustouflante à parcourir. Il faut s'armer de bravoure et de patience car le chemin nouvellement arpenté par Eragon est extrêmement rude et semé d'embûches et autres nombreux tourments mais on en prend également plein les yeux au cours de cette exceptionnelle aventure. Mon c½ur a aussi loupé un battement plus d'une fois mais, une fois encore, je ne vous apprends rien, sauf si vous n'avez toujours pas lu au moins le premier tome de cette saga résolument enchanteresse. Dans ce cas-là, je ne peux que vous exhorter à vous procurer les volets de cette série livresque de n'importe quelle manière possible et à les dévorer. Vous verrez, ce n'est vraiment pas compliqué : une fois qu'on est dedans, on ne peut que vibrer avec les personnages, trembler face à la pléthore d'épreuves qu'ils doivent affronter au cours de leur insoutenable périple et retenir constamment son souffle (la lecture est une activité tout ce qu'il y a de plus risquée, vous ne le saviez pas encore ?). En clair : on vit intensément le récit.

Un autre aspect de l'intrigue qui rend ce livre si addictif et attrayant, ce sont ses protagonistes que je trouve pour ma part extrêmement bien construits et intéressants, tant au niveau de leur personnalité que de leur histoire personnelle. L'auteur a pris la peine de creuser le passif de chacun et cela se ressent de façon flagrante, même si cela ne nous est révélé qu'en filigrane au fil des pages afin de nous tenir en haleine jusqu'au bout. Par ailleurs, Eragon est certainement l'un des livres dont les pages se tournent le plus facilement que j'ai pu lire jusqu'à présent. Ça a beau être une belle briquette, on en redemande encore une fois le livre refermé ! Cela passe tellement vite et personnellement, je n'étais pas rassasiée après avoir fini ma lecture. J'avais certes vécu un trop plein d'émotions (comment en aurait-il pu être autrement ?) avec ce livre et en même temps, j'avais envie de rester entre ses pages pour toujours et ne plus m'en déloger. Oui, avec la menace Galbatorix qui plane comme une épée de Damoclès au-dessus des têtes de nos trois jeunes héros, il faut être franchement sadomaso pour vouloir continuer à vivre dans l'angoisse la plus totale à leurs côtés ! Mais, et cela me permet justement d'en revenir à nos chers personnages (parfois, quand j'écris des chroniques sur des romans qui m'ont mise sens dessus dessous, il m'arrive de sérieusement m'égarer), impossible de faire et de vouloir autrement car on grandit véritablement avec Eragon au fur et à mesure de sa remarquable quête initiatique, on t'attache à lui et on ressent une profonde compassion et connexion à son égard, comme lui peut la vivre avec Saphira, que j'adore autant, si ce n'est plus (quoique, difficile de battre mon Eragon-chou dans mon c½ur - je suis un être faible et superficiel, je sais), que son maître, comme vous l'aurez sûrement compris au tout début de cette chronique. Quoiqu'il en soit, le lien qui unit ces deux êtres est à mon sens juste tout bonnement magnifique et saisissant. Il n'y a pas de mots assez forts selon moi pour décrire leur extraordinaire relation entre dragonne et dragonnier. Il faut assister à cette rencontre d'anthologie et vivre leur évolution spectaculaire en tant que tandem de choc pour le comprendre. Pour ma part, je suis assurément tombée littérairement amoureuse du duo si puissant et complémentaire qu'ils forment. Pour ce qui est du reste des personnages, je les ai tous énormément appréciés de façon générale, sauf Galbatorix, Durza et tous les partisans de l'Empire, bien évidemment. Mais même les figures les plus détestables, pour ne pas dire haïssables, parviennent à captiver notre attention. Personnellement, j'ai été autant fascinée qu'effarée face au pouvoir colossal et à la cruauté sans limites de Galbatorix et de son Ombre. Cependant, malgré le fait qu'ils paraissent tout ce qu'il y a de plus redoutables, les jeunes guerriers qui se retrouvent avec le lourd fardeau sur les épaules de devoir les affronter et les vaincre ne sont pas en reste non plus ! En dehors d'Eragon qui m'a juste fait fondre le c½ur, j'ai ressenti une grande tendresse également pour Murtaugh, un valeureux jeune homme qui va en quelque sorte le prendre sous son aile et devenir une sorte de grand frère à son égard (si seulement j'avais su à ce moment-là à quel point j'étais proche de la vérité, j'en aurais eu moins le c½ur brisé par la suite... ou pas). Quant à Arya ou le seul personnage féminin qui se distingue dans ce premier tome, si l'on ne compte pas Saphira, bien évidemment (ne t'en fais pas ma dragonne adorée, je ne t'oublie pas !), on tombe aisément sous son charme : elle est sublime, badass, pleine de ressources et heureusement qu'elle est là (avec Saphira, toujours) sinon les garçons ne s'en sortiraient pas tout seuls, je vous le dis, moi ! GIRL POWER ! Mais je reparlerai plus tard de cette question de la représentation féminine au sein des ½uvres de Christopher Paolini, en particulier dans ma critique livresque du tome trois, vu qu'il s'agit du titre de la saga que j'ai lu le plus récemment et dont je me souviens le mieux, donc, vous pouvez compter sur moi !

Pour conclure, Christopher Paolini nous fait vivre avec ce premier tome les prémices d'une aventure épique dont on ne ressortira résolument pas indemnes. L'histoire du jeune Eragon et de l'ensemble du territoire d'Alagaësia est digne des plus grandes légendes. Certes, il faut prendre le temps en tant que lecteur tout ce qu'il y a de plus terrestre, lambda et mortel de s'acclimater à ce nouvel environnement qui transpire la magie, l'adrénaline et la menace par tous ses pores mais une fois les cent premières pages dévorées, il devient à proprement parler impossible de lâcher ce livre. C'est juste palpitant, épatant, extrêmement grisant et grandiose. Qui plus est, on sent que l'auteur y a mis énormément de lui-même, de ses influences en matière de fantasy et de littérature au sens large et de sa passion vorace et contagieuse pour les cultures anciennes et les différents types de mythologies entre autres choses. Pour ma part, je lui suis sincèrement reconnaissante pour le travail phénoménal qu'il a accompli avec l'écriture ne serait-ce que d'Eragon et je lui tire même mon chapeau. Un immense BRAVO, Monsieur ! Et ce n'était là que le tout début d'une saga qui a bercé l'enfance et l'adolescence de millions de lecteurs et qui continue aujourd'hui encore à séduire un public extrêmement diversifié qui comprend en outre tous les âges. Je ne sais pas pour vous mais pour moi, cela veut dire beaucoup. Sur ces paroles tout ce qu'il y a de plus véridiques et pensées du fond du c½ur, je vous laisse et vous dis à très vite (plus vite que vous ne le pensez, par ailleurs) pour le prochain épisode, à savoir : L'Aîné ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Bayard jeunesse, Littérature américaine, L'Héritage, Tétralogie, Eragon, Christopher Paolini, 2004, Jeunesse, Heroic Fantasy., Aventure, Magie, Roman d'apprentissage, Guerre, Tyrannie, Dragons, Légendes, Famille, amitié, courage, bravoure, quête, combats, hardiesse, action, épopée, espoir, évolution, noirceur, mystère, secrets, suspens, créatures fantastiques, elfes, nains, trolls, ombres, cruauté, violence, persévérance, lutte bien/mal, nature, univers d'inspiration médiévale, coup de coeur ♥
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#Posté le dimanche 11 août 2019 10:24

Modifié le jeudi 05 septembre 2019 09:07

FICHE LECTURE : Emma et le monde en couleurs

FICHE LECTURE : Emma et le monde en couleurs
• AUTRICE : Geneviève Brisac.
• ILLUSTRATEUR : Bruno Salamone.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Roman illustré - Petite histoire - Aventure - Magie - Couleurs - Routine - Enfance - Innocence - Pouvoir de l'imagination - Positivisme - Voir les choses sous un autre angle - Force de l'amitié - Quotidien morne et gris - Changement - Humour - Animaux parlants - Merveilleux - Enthousiasme - Spontanéité - Joie...
• PAGES : 48.

Emma s'ennuie. Elle a pourtant plein d'idées, mais le monde est si gris... En sortant dans son jardin, elle découvre deux inconnus intrigants : Micha, un petit garçon étrangement lumineux et Plouk, une sorte de koala qui parle. Et justement, ces deux-là ont pour mission de redonner au monde ses couleurs ! Emma part avec eux à l'aventure et, bien vite, la magie opère : quand ils sont ensemble, tout est possible !

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un petit livre jeunesse qui nous propose de vivre une histoire absolument adorable et à la couverture et au titre extrêmement attrayants, j'ai nommé Emma et le monde en couleurs. Je remercie infiniment les éditions Poulpe Fictions de m'avoir permis de découvrir le tout premier titre de leur nouvelle collection Mini-Poulpe avec ce ravissant envoi qui ne déçoit résolument pas : dépaysement garanti au pays de l'imagination et des couleurs !

Dès les premières lignes, j'ai été happée et je savais que j'allais garder ce joli petit moment de douceur et d'innocence dans ma mémoire pendant longtemps. Ce charmant petit livre, aussi mignon que pratique à transporter et agréable à tenir en main de par sa reliure assurément souple (oui, je tente mon petit démarchage tranquillement, sans scrupule aucun...), m'a fait l'effet d'une bulle tout ce qu'il y a de plus réconfortante. Je me sentais si bien au creux de ses pages parsemées de mille et une étoiles et de toutes les teintes de l'arc-en-ciel. J'ai de suite adoré la plume pétillante et chaleureuse de Geneviève Brisac, qui s'allie à merveille a l'incroyable talent de dessinateur de Bruno Salomone. J'ai été tout bonnement ravie de découvrir l'écriture délicieuse et malicieuse de l'une et les ensorceleuses, joyeuses et affriolantes illustrations de l'autre qui réunies produisent une magie tout simplement exceptionnelle. C'est véridique : leurs dons indescriptibles dans leurs domaines respectifs créent ensemble une authentique alchimie qui nous enveloppe. On a la sensation que l'on nous prend par la main et qu'on embellit notre monde d'extraordinaires couleurs au fur et à mesure de la lecture. Cet intelligent et judicieux petit récit m'a pour ma part véritablement inspirée et remise d'aplomb.

Pour ce qui est du trio de choc formé par nos trois personnages principaux, je me suis instantanément attachée et identifiée à Emma en particulier : en effet, son cerveau fourmille constamment d'idées, n'arrête jamais de carburer et elle ressent comme moi ce besoin viscéral de se sentir utile. Je pense qu'on aurait beaucoup de choses à se dire, tous les deux. On se pose indéniablement beaucoup trop de questions pour notre bien, cela nous torture réellement l'esprit et nous empêche de profiter naturellement de la simplicité magnifique de la vie. Vous l'aurez compris, la connivence que j'ai ressentie pour cette protagoniste a été tout ce qu'il y a de plus sincère et évidente. Cependant, mon véritable coup de c½ur dans ce récit fut le personnage de Micha avec ses époustouflants yeux brillants comme mille soleils ; mais ce sont pas que ses mirettes qui sont d'or : son c½ur l'est également. Ce petit garçon d'une bonté et générosité sans pareils m'a indubitablement fait fondre. J'ai aussi énormément apprécié sa franchise à toute épreuve, parfois un peu trop brutale mais cela fait du bien au fond de se sentir un tant soit peu secoué dans ses fondations. Quant à Plouk, j'ai trouvé ce koala tout à fait singulier résolument rigolo et mignon. Oui, tout est mignon dans ce minuscule bouquin, je n'ai que ce mot à la bouche (aux touches de mon clavier ?) depuis j'ai commencé à rédiger cette chronique, qu'est-ce que j'y peux ? Ce n'est là que la pure et simple vérité établie universellement (enfin, au sein de l'univers de Nanette, en tout cas) : ce livre est mignon, c'est son deuxième prénom, voilà. Et si vous aussi, vous aimez tout ce qui est attendrissant et empli de bons sentiments, alors cette lecture est sans aucun doute faite pour vous ! Pour en revenir aux personnages et clore ce sujet, je dirais que ce qui m'a in fine le plus plu chez eux, c'est le fait qu'ils aient chacun une personnalité bien palpable et définie. Il y en aura forcément au moins un des trois dans lequel vous saurez vous reconnaître (s'il agit de Plouk, je rirai, et fort - je plaisante : si vous répondez cela, ça voudra dire que vous êtes quelqu'un d'unique et de précieux). Une chose est sûre, c'est qu'ils ne se laissent pas facilement oublier. De mon côté, je leur ai fait une petite place bien confortable dans mon c½ur dès le départ et il ne sera pas aisé de les en déloger, je pense. C'est pour ainsi dire même certain.

Pour conclure, je dirais que, pour le premier titre d'une collection toute belle toute neuve, Poulpe fictions fait franchement très fort et je les remercie encore une fois chaleureusement pour cet envoi qui fut selon moi digne d'une rêve et qui annonce une série de titres bariolés, fascinants, féériques et abracadabrants adressés aux bambins tout ce qu'il y a de plus prometteuse. Pour ma part, Emma et le monde en couleurs est une bien jolie réussite et je ne manquerai pas de suivre désormais de près le travail méticuleux et saisissant de Geneviève Brisac et Bruno Salamone, en solo comme en duo (en espérant qu'ils refassent une nouvelle collaboration ensemble, je croise fort les doigts !), ainsi que l'exquise collection Mini-Poulpe ! ★★★★★ (♥)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Service de presse, Poulpe Fictions, Collection mini-poulpe, Littérature française, Geneviève Brisac, Bruno Salamone, 2019, Jeunesse, roman illustré, petite histoire ♥, aventure, magie, couleurs, routine, enfance, innocence, pouvoir de l'imagination, positivisme, voir les choses sous un autre angle, force de l'amitié, quotidien morne et gris, changement, humour, animaux parlants, merveilleux, enthousiasme, spontanéité, joie, Excellente lecture !, Mini coup de coeur
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#Posté le dimanche 11 août 2019 04:30

Modifié le dimanche 11 août 2019 09:31

FICHE LECTURE : La Voix des Ombres

FICHE LECTURE : La Voix des Ombres

• TITRE V.O. : A Skinful of Shadows.
• AUTRICE : Frances Hardinge.
• ANNÉE : 2017 (ROYAUME-UNI) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantasy - Gothique - Historique - Fantômes - Angleterre - Guerre civile - Souffrance - Soumission - Bestialité - Intelligence - Famille - Pouvoir - Cupidité - Religion - Politique - Croyances - Confiance - Alliances - Manipulation - Cruauté - Humour - Deuil - Culpabilité - Désarroi - Libre-arbitre - Survie - Courage - Ingéniosité - Féminisme...
• PAGES : 512.

La jeune Makepeace avait pourtant appris à se défendre contre les fantômes. Mais aujourd'hui, un esprit habite en elle. Il est sauvage, fort, en colère... et il est aussi son seul rempart contre la cruelle dynastie de son père. Dans un pays déchiré par la guerre, Makepeace va devoir faire un choix difficile : la liberté ou la vie.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman qui avait tout pour me plaire : écrit par l'autrice Frances Hardinge, véritable petit génie de la littérature jeunesse britannique actuelle, avec un titre qui me promettait une histoire tourmentée, mystérieuse et magnifiquement ténébreuse et enfin paré d'une couverture absolument magistrale, tout bonnement exquise, La Voix des Ombres s'annonçait d'ores et déjà comme une valeur sûre de ma bibliothèque avant même que je ne me plonge entre ses pages. Je remercie du fond du c½ur les éditions Gallimard jeunesse pour cet envoi résolument gothique et juste irrésistible et sans plus attendre, place à ma critique livresque sur cette petite pépite !

Ce que j'ai tout d'abord énormément aimé avec ce livre, c'est le fait que, tout comme avec le précédent roman de l'autrice, L'île aux mensonges (voir ma chronique ici), l'intrigue prend le temps de nous dévoiler ses divers atouts au fil des pages afin de mieux nous séduire. Comme je vous le disais précédemment, j'ai senti immédiatement que ce livre était fait pour moi, mais il a tout de même fallu que je le laisse m'embarquer, me prendre par la main et me mener à la baguette afin que j'en ressorte véritablement satisfaite. A mon sens, le pouvoir magique et indescriptible de Frances Hardinge, c'est celui de parvenir à inventer des histoires qui viennent à notre rencontre et qui se soucient de nous apprivoiser en nous délivrant leurs secrets un par un, telle une fleur qui se fanerait pétale par pétale pour finir à nue avec toute sa vulnérabilité visible au grand jour. C'est comme lorsque l'on fait la connaissance d'une personne nouvelle au sein de notre microcosme intime dans la vraie vie : on ne lui déballe pas le pot-aux-roses instantanément, il faut s'armer de patience et de compréhensions afin de construire un lien tenace et aussi évident que l'air que l'on respire qui résistera aux affres du temps et des changements qui peuvent s'opérer dans nos vies et en nous même. Eh bien, avec les deux titres de Frances Hardinge que j'ai lus jusqu'à présent, c'est exactement la même chose : il s'agit là d'un livre qui se savoure et qui ne s'en laisse pas conter. Il faut prendre la peine d'emprunter le sentier sinueux et semé d'embûches qu'il nous demande d'arpenter afin de véritablement en saisir toute la subtilité et la beauté. Et puis, très honnêtement, cela n'en rend la destination finale que plus épatante et éblouissante, croyez-moi. En clair, ce livre ne vous fera pas de cadeaux tout au long de la route que vous suivrez avec lui ; comme le personnage principal du récit qu'il vous propose de vivre, vous aurez l'impression étouffante, insoutenable que vous ne retrouverez jamais plus le chemin qui mène à la lumière et à la liberté. Vous aurez également la sensation très désagréable et angoissante d'évoluer au sein d'un univers extrêmement hostile et sombre semblable à une purée de pois indigeste et aveuglante. Rien ne vous facilitera la tâche de la lecture, qui s'en retrouvera dans un premier temps ralentie et fastidieuse et par la suite, votre tête vous paraîtra abriter de nombreux fantômes elle aussi, ce qui vous procurera un sentiment de panique et d'emprisonnement au sein de votre propre corps et esprit. Le titre V.O. traduit entre outre sublimement cet état d'ébriété et de trop-plein avec le terme "skinful" qui désigne une conséquente dose d'alcool ingurgité. A mon sens, c'est exactement l'effet que La Voix des Ombres produit sur nous le temps que nous restons entre ses pages : celui d'être constamment groggy, brinquebalé d'un événement marquant à un autre, et de perdre pour une période qui nous semble interminable nos repères. Difficile alors d'en trouver ce roman sympathique et d'y voir un énième ami d'encre et de papier à chérir de tout notre être. Et pourtant, c'est ainsi que j'ai fini par le considérer : comme une nouvelle âme s½ur indispensable au bon cours de mon existence, qui a su me faire capituler face à la puissance magnétique de son essence.

Qui plus est, notre association avec Makepeace, l'héroïne de cette grande et mémorable histoire, est purement et simplement inévitable : sa lutte contre les nombreux oppresseurs du libre-arbitre et de la vérité qui peuplent les bourgades anglaises de ce récit devient la nôtre. Selon moi, c'est cette jeune femme fictive mais aux motivations profondément palpables et solides qui fait la force de ce roman avant toute chose. Makepeace est en effet une protagoniste remarquable, qui grandit et apprend à faire ses armes au sein d'un monde dangereux, sans pitié et d'une famille tout ce qu'il y a de plus toxique et malsaine. Cette fillette de prime abord craintive (et il y a de quoi) mais résolue également dès le départ à se faire entendre va aiguiser son immense intelligence telle la plus fine des lames ou encore... le plus pointu des bâtons. Tout au long de l'intrigue, elle porte un regard extrêmement lucide et avisé sur son environnement direct comme plus large et ce que j'ai particulièrement apprécié dans sa façon d'agir, c'est le fait qu'elle ne fonce jamais tête baissée comme la plupart des héros et héroïnes des romans adolescents/young adult ont tendance à inévitablement le faire. Certes, notre héroïne va devoir prendre une pléthore de risques car les enjeux sont entre autres de taille mais elle va faire preuve d'une ingéniosité sans failles en considérant justement d'abord les défauts que ses divers plans peuvent avoir avant leur éventuelle réussite. Quand je vous parlais de patience et également de persévérance à mots couverts, car c'est en effet clairement la manière dont ce livre parvient à conquérir notre c½ur éprouvé, en persévérant de toutes ses forces sans jamais rechigner à l'effort, je peux vous affirmer sans me tromper que Makepeace est la championne dans ce domaine. Sa technique, c'est de courber l'échine devant l'ennemi dans un premier temps pour mieux triompher de lui par la suite, le tout sans malice ni malveillance aucune. Je vais éviter d'aller plus loin à ce sujet afin de ne pas vous gâcher la ravissante surprise que fut pour moi le caractère et la robustesse stupéfiante de Makepeace mais je dirais simplement que cette dernière m'a à proprement parler juste BLUFFÉE. S'ajoute à cela que sa grande sensibilité et générosité n'entrave en rien sa puissance féminine et qu'au passage, ce personnage est tout bonnement une allégorie de la force brute de la femme résolument DINGUE. Il faut le lire et le découvrir par soi-même pour le comprendre, je n'irai pas plus avant sur la question du féminisme flagrant et tout à fait inattendu de ce bouquin, plus que L'île aux mensonges en tout cas ; ça, c'est certain.

Pour ce qui est du reste des personnages, je n'ai pas grand chose à en dire car c'est véritablement Makepeace qui porte le récit et qui en est l'incontestable vedette. Cependant, pour ne pas trop vous en dévoiler, attendez-vous à ce qu'eux aussi vous surprennent et vous émeuvent intensément. Pour ma part, je suis tout simplement allée de surprise en surprise avec cette lecture et je ne vous cache pas que j'ai refermé le roman le c½ur serré avec l'envie que cela continue, que je ne quitte jamais Makepeace, son demi-frère aussi agaçant qu'attendrissant et attachant (si, si, c'est possible - mon esprit de contradiction, bonjour) James et l'ensemble des fantômes qui habitent les différentes boîtes crâniennes de membres de leur illustre et abominable famille. Je soulignerai par ailleurs que la note d'humour apportée par les personnages spectres est franchement bienvenue au vu de toute la tension qui pèse sur les épaules de l'héroïne et par extension de ce roman au cours du déroulement de l'intrigue. C'est simple : ces personnages qui ont tous leur importance au sein de la quête fondamentale de Makepeace pour le choix d'une vie insurgée et peu convenable pour une fille de son siècle, le dix-septième, sauront tour à tour vous faire rire, pleurer et vous exaspérer aussi par moments mais cela pour mieux vous faire prendre conscience de leur superbe évolution à chacun à la fin. L'alliance improbable entre Makepeace et les revenants qu'abrite son esprit permet également de mettre en avant l'extraordinaire humanité de la plume de Frances Hardinge, qui s'est révélée être une nouvelle fois un véritable régal : poétique, empreinte d'une saisissante et somptueuse mélancolie et toute en justesse et en sensibilité. Il n'y a rien à ajouter, c'est du grand art à l'état pur. Personnellement, j'aime à comparer (je me fatigue avec mes comparaisons à tout va mais je trouve quand même cela plus éloquent qu'une flopée de mots) son écriture à un bijou finement ciselé : impossible de ne pas rester bouche bée face à une telle merveille.

Pour conclure, je dirais qu'avec ce nouveau roman, Frances Hardinge nous prouve une fois de plus à quel point son apport à la littérature jeunesse actuelle est conséquent : ses généralement jeunes personnages apprennent à faire face à la monstruosité épouvantable du monde et à se frayer leur propre voie au milieu de toutes ces immondices, cette hypocrisie et de ce manque flagrant de décence et de bonté. Qui plus est, les figures centrales de ses récits sont féminines et savent se montrer redoutables et ingénieuses, sans avoir besoin d'un homme ou d'une quelconque romance superflue au bon enchaînement des événements pour les sauver, les faire vibrer ou les rendre dignes d'intérêt, et pour ça, je dis ALLÉLUIA, ENFIN ! Le seul petit regret que je peux avoir concernant La Voix des Ombres et dont j'ai sciemment évité de traiter au cours de ma chronique car ce point-là du roman me laisse encore sincèrement et assurément confuse, c'est le fait que la période historique durant laquelle il se déroule, à savoir le règne de Charles Ier et l'éclatement de la première révolution en Angleterre, qui en mènera à une deuxième et à l'avènement du fameux Cromwell (ce qui n'est tout de même pas rien, vous le concèderez), sert plus de toile de fond au récit qu'autre chose. Certes, Frances Hardinge nous appelle à émettre une réflexion éminemment passionnante et essentielle sur les thèmes particulièrement complexes de la religion et des machinations politiques ; cependant, je ne saurais vous expliquer pourquoi mais je reste convaincue que le roman aurait pu se passer à n'importe quelle époque que cela n'en aurait pas changé la substantifique moelle. Je ne sais si cela est une bonne chose ou non mais pour ma part, j'aurais voulu que le côté historique de l'ouvrage ait plus de poids dans l'intrigue, qu'on en apprenne plus sur le fonctionnement de la vie politique et sociale de cette période bien spécifique de l'Histoire de l'Angleterre. Mais il s'agit là de l'unique point noir que j'ai pu soulever, et encore, il s'en retrouve bien vite oublié face aux innombrables qualités de cette trame extrêmement bien ficelée et prenante, vous verrez. De mon côté, je ne suis absolument pas déçue de l'aventure ahurissante que ce roman m'a vivre et cela m'a résolument donné envie de découvrir le tout premier livre de cette remarquable autrice, Le Voyage de Mosca, même si la suite de ce dernier n'a jamais été traduite en français (coucou Gallimard jeunesse, c'est à vous que je m'adresse). Je remercie une fois de plus infiniment la maison d'édition pour cet envoi d'exception et j'espère sincèrement vous avoir persuadés de laisser leur chance aux romans de Frances Hardinge, ce sont là des expériences inoubliables de lecture à ne pas louper ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, La Voix des Ombres, Littérature britannique, Frances Hardinge, 2017, 2019, Jeunesse, fantasy, historique, fantômes, Angleterre ♥, guerre civile, souffrance, soumission, bestialité, intelligence, famille, pouvoir, cupidité, religion, politique, croyances, confiance, alliances, humour, deuil, culpabilité, désarroi, libre-arbitre, survie, courage, ingéniosité, féminisme, manipulation, cruauté, roman gothique, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 09 août 2019 05:18

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