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FICHE MINI-SÉRIE : Hollywood

FICHE MINI-SÉRIE : Hollywood
DRAME HISTORIQUE | 2020 | CRÉÉE PAR RYAN MURPHY ET IAN BRENNAN | UCHRONIE, AGE D'OR HOLLYWOODIEN, CINÉMA, INDUSTRIE DU RÊVE, AMBITION, TALENT, APPRENTISSAGE, TRAVAIL D'ÉQUIPE, DISCRIMINATION, RACISME, HOMOPHOBIE, SEXISME, VULNÉRABILITÉ, ABUS DE POUVOIR, ESPOIR | 7 ÉPISODES DE 44 A 55 MINUTES | AVEC DAVID CORENSWET, DARREN CRISS, LAURA HARRIER, PATTI LUPONE...

➜ Dans le Hollywood de l'après-Seconde Guerre mondiale, un groupe de jeunes acteurs et cinéastes pleins d'ambition ne recule devant rien pour percer dans le showbiz.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la dernière série signée Ryan Murphy et Ian Brennan et diffusée actuellement sur Netflix, j'ai nommé Hollywood. Étant en outre fascinée par l'industrie du cinéma et par l'Amérique des années 40-50, il me tardait de découvrir ce que cette série avait dans le ventre, persuadée que j'étais que cette dernière était juste faite pour moi, il ne pouvait en être autrement. Je me suis donc pour ainsi dire jetée dessus dès sa sortie tout début avril et je dois désormais bien reconnaître que si beaucoup d'aspects de la série m'ont énormément plu, d'autres ont sérieusement peiné à me convaincre. Explications.

Commençons par le positif. Dès le départ, la série nous séduit par le biais d'une atmosphère chaleureuse et exaltante, délicieusement rétro au vu de la période historique figurant en arrière-plan de l'intrigue, et d'une description tout ce qu'il y a de plus appropriée et sincère de l'American Dream qui faisait à ce moment-là fantasmer la planète toute entière et qui aujourd'hui encore continue à nous en mettre plein les mirettes. Dès le premier épisode, on est happés par cet univers de strass, de paillettes et de glamour où la place que l'on peut se faire au soleil coûte extrêmement chère.

À l'instar des personnages, jeunes, ambitieux et des étoiles plein les yeux, on se laisse totalement entraîné par le rythme effréné de la vie au sein d'un studio de production. À ce niveau là, j'ai trouvé le découpage de la série très bien pensé dans le sens où, avec ses sept épisodes d'un peu près d'une heure, elle nous laisse guère le temps de souffler : on est en effet embarqué par un tourbillon de folie créatrice du début à la fin, convaincus que nous sommes du bien fondé du projet porté par nos protagonistes vis-à-vis duquel l'on ne souhaite qu'une chose : le voir aboutir tant il est merveilleux et porteur d'espoir. Tiens d'ailleurs, en parlant de protagonistes, j'ai pour ma part été complètement séduite par le casting de la série au sein duquel j'ai pu dénicher de sacrées pépites tant parmi les "jeunes" que les plus âgés dont je ne manquerait pas d'aller découvrir l'ensemble de la filmographie.

Vous l'aurez compris, Hollywood semblait avoir in fine tout pour me séduire comme je le présageais avant même de véritablement la visionner : une réalisation impeccable, des personnages bourrés de talent et tout ce qu'il y a de plus attachants et humains, un casting cinq étoiles, un rythme soutenu, maîtrisé, un scénario captivant, un charme inénarrable propre à l'époque de l'âge d'or du cinéma... Bref, tout y était pour faire de cette série l'un de mes coups de c½ur. Mais il y a toujours un mais et malheureusement, celui-ci est de taille dans le cas présent et il s'agit du suivant : si j'ai trouvé le message de tolérance et d'ouverture d'esprit véhiculé par la série absolument magnifique, nécessaire et transcendant, la façon dont cela a été fait en revanche, surtout dans les deux derniers épisodes, ne m'a franchement pas emballée. Pour faire simple, disons qu'à vouloir dénoncer une industrie hypocrite qui n'est que poudre aux yeux et qui nous vend du rêve mièvre alors que la réalité est toute autre, Hollywood finit par en faire de même avec notamment des personnages pour certains pervers narcissiques, cupides et tyranniques qui finissent subitement par ouvrir les yeux et changer de façon radicale et fort peu réaliste. Au vu de la teneur des premiers épisodes, je m'attendais à un dénouement plus crédible et poignant que cela. Au lieu de quoi, j'ai l'impression qu'on nous fait passer de "le monde, il est cruel, le monde, il est méchant" à "le monde, il est tout beau, le monde, il est gentil" en un claquement de doigts et j'exagère à peine ! Je comprends l'intérêt de reproduire les schémas typiquement hollywoodiens dans le but de les dénoncer mais je m'attendais cependant à quelque chose de plus brute de pomme avec cette série, surtout venant de la part de Ryan Murphy qui, avec ses collaborateurs, ne nous a pas habitués à faire dans la dentelle, vous me le concéderez. Bien sûr, ils nous dépeignent Hollywood et même la société en général telle qu'elle devrait l'être, telle qu'elle aurait toujours dû l'être, et c'est peut-être toute la noirceur de ce bas monde qui obscurcit le jugement que j'émets présentement, chose qui est d'une tristesse affligeante, mais j'aurais néanmoins aimé qu'ils nous délivrent leur point de vue visionnaire sur le monde de manière plus authentique, moins facile et évidente. J'ai également trouvé que, en voulant défendre toutes les causes (ethniques, homosexuelles, féministes, religieuses, sociales) en même temps, la série s'emmêlait parfois un peu les pinceaux et que cela pouvait donner un gloubi boulga assez informe que l'on nous fait qui plus est engloutir en quatrième vitesse dans le cas présent.

Pour conclure, je dirais que Hollywood est une uchronie (fait de réécrire le passé et de suggérer les conséquences que tel ou tel événement aurait pu avoir si cela s'était déroulé autrement) porteuse de magnifiques et de fondamentales valeurs qu'il est capital de continuer à défendre bec et ongles dans un monde rongé par l'injustice tel que le nôtre, servie par un merveilleux casting et une réalisation lumineuse somme toute au poil mais qui reste trop gentillette et confuse à mon goût. À vouloir attaquer tous les problèmes sociétaux sur le même front et mélanger le réel et le fictif ainsi de façon quasi inextricable, le propos de la série en perd de sa puissance et de sa pertinence à mon sens. Après, il ne s'agit là que de mon humble avis. Si vous souhaitez vous aussi vous faire votre propre opinion, sachez que la série se dévore comme une bouchée de pain. Vous ne risquez pas de perdre votre temps en regardant ses quelques malheureux sept épisodes, je puis vous l'assurer ! Plus sérieusement, malgré les défauts que j'ai pu lui trouver, Hollywood reste une série importante à regarder. Elle nous montre qu'un monde régi par la bienveillance et le respect d'autrui est possible. Il suffit de se battre pour cela mais la route sera longue... Une chose est sûre, cette série m'a conforté dans ma foi en l'humanité et en ce qu'elle est capable de meilleur et c'est bien là tout ce qui compte ! ★★★★★

Nanette ♥
FICHE MINI-SÉRIE : Hollywood
Tags : Fiche mini-série, Hollywood, Netflix, Drame historique, 2020, Ryan Murphy, Ian Brennan, Uchronie, âge d'or hollywoodien, Cinéma, industrie du rêve, ambition, talent, apprentissage, travail d'équipe, discrimination, racisme, homophobie, sexisme, vulnérabilité, abus de pouvoir, espoir, David Corenswet, Darren Criss, Laura Harrier, Patti Lupone, très bonne/excellente série
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#Posté le mardi 16 juin 2020 08:13

Modifié le mardi 16 juin 2020 10:13

FICHE LECTURE : Disney Grands Classiques Story

FICHE LECTURE : Disney Grands Classiques Story
• AUTEUR : Marc Aumont.
• ILLUSTRATEUR : Bunka.
• ANNÉE : 2017 (FRANCE).
• GENRE(S) : Beau-livre.
• THÈMES : Disney - Cinéma - Industrie du rêve - Personnages emblématiques - Films d'animation - Grands classiques - Magie - Aventure - Contes de fées - Fiches techniques...
• PAGES : 128.

De la sortie de Blanche-Neige et les Sept Nains en 1937 à celle de Vaiana, la légende du bout du monde en 2017, Walt Disney a donné aux amoureux du cinéma, grâce aux films d'animation, des centaines d'heures de magie. Des générations de téléspectateurs ont ainsi pu découvrir de fabuleux personnages, attachants et émouvants, des chansons inoubliables et d'incroyables histoires d'amour et d'amitié, de rêves et d'aventures !

Alors tournez la page et entrez dans le monde magique de Disney ! Découvrez ou redécouvrez 53 films considérés comme des classiques de l'animation, synthétisés sous forme d'infographie pour, en un clin d'½il, contempler toutes les informations indispensables sur chacune de ces½uvres.

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de l'ouvrage Disney Grands Classiques Story par Marc Aumont que ma Junette m'a gracieusement offert il y a de cela deux ans maintenant.

Sans entrer forcément dans les détails, j'ai tout d'abord immensément aimé l'esthétisme du livre et notamment son graphisme pixellisé très réussi et absolument adorable. Le travail d'édition a également été superbement réalisé et cela donne à mon sens une véritable aura à cette encyclopédie Disney, un cachet qui la rend reconnaissable entre mille au premier coup d'½il. À tout le moins, cela fait immédiatement naître en nous le désir de la posséder tant elle est belle et imposante de visu ! Cependant, pour ce qui est de son contenu, je suis loin d'avoir être convaincue, malheureusement. Le postulat de départ de proposer une fiche technique par film Disney dans l'ordre chronologique de leur sortie était simple comme bonjour et rondement efficace mais je déplore néanmoins l'absence de certains longs-métrages majeurs à mes yeux ainsi que des fautes d'orthographe et d'informations laissées telles qu'elles qui sont à mon sens impardonnables quand on sait que la publication a dû probablement être corrigée plusieurs fois. Après, l'erreur est humaine me direz-vous...

Pour conclure, je dirais que Disney Grands Classiques Story est un fort joli objet de collection que je reste fière de posséder. Cependant, j'en attendais quelque chose de résolument moins sommaire et je demeure donc un tantinet déçue. ★★★★★

Nanette ♥
Tags : fiche lecture, Disney Grands Classiques Story, Hachette, Marc Aumont, Bunka, 2017, Beau-livre, Disney ♥, Cinéma, industrie du rêve, Personnages emblématiques, films d'animation, grands classiques, magie, aventure, contes de fées, Fiches techniques ♥, bonne lecture
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#Posté le mercredi 29 avril 2020 16:42

Modifié le lundi 04 mai 2020 08:05

In My Mailbox : semaine du 24/02/20

In My Mailbox : semaine du 24/02/20
In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.

Ce que j'ai acheté/reçu/emprunté cette semaine :
In My Mailbox : semaine du 24/02/20 In My Mailbox : semaine du 24/02/20
Tags : in my mailbox, Semaine du 24/02/20, Books ♥, Mangas ❤, PASSION ♥, emprunts bibliothèque, services de presse, lecture pour les cours, Théâtre, Cinéma, Mythologie grecque, Musique ♫, Tchaikovski, Sleeping Beauty, Casse-noisette et les quatre royaumes
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#Posté le dimanche 15 mars 2020 17:05

~ Ma petite actu' culturelle du moment #1

Ohayo mina-san ! ✿ Une idée m'a subitement venue à l'esprit et je me suis dis que ce serait top de lui consacrer un petit article ! Je vais ici vous présenter mes découvertes du moment, que ce soit au niveau des sorties cinéma, des films, des séries, des animes, de la musique, des jeux vidéos... Il y en aura pour tous les goûts ! N'hésitez surtout pas à me dire ce que vous en pensez et à me faire part de vos péchés mignons actuels, je serais ravie d'aller y jeter un coup d'½il. Sur ce, lets-a-go !

Ma sortie cinéma du mois

~ Ma petite actu' culturelle du moment #1
Moi qui suis ravagée de comédies musicales où le film est une chanson perpétuelle, je ne pouvais qu'être irrésistiblement attirée par celui-là. Et je peux le dire : je ne regrette pas d'être allé le voir ! Bon sang, quel film ! J'en ai encore des frissons et le cerveau en compote. Je m'attendais à ce que cela me plaise et me fasse passer un agréable moment. La réalité, c'est que je me suis pris une sacrée claque ! A plusieurs reprises, j'avais les larmes aux yeux et le c½ur battant à tout rompre. L'histoire incroyable mais vraie de P.T. Barnum, légende du cirque, est racontée ici de façon spectaculaire, à l'image de ce personnage haut en couleurs, plein d'ambition et de rêves plus grandioses les uns que les autres. Hugh Jackman joue ce rôle de grand visionnaire avec brio, il l'a vraiment dans la peau, et le reste du casting n'est pas en reste. J'ai adoré le personnage de Charity, la femme de Barnum, dévouée à son adorable famille et soutenant la vision extravagante que son mari a du monde coûte que coûte. Elle est tout bonnement merveilleuse, tout comme son interprète Michelle Williams. Et la troupe que rassemble Barnum, tous ces gens différents qui sont considérés comme des bêtes de foires et qui n'ont jamais été acceptés même par la chair de leur chair, est si bouleversante et attachante. Une vraie famille de c½ur, dont on a l'impression de faire partie.

Ce film vous donnera envie de chanter tout du long, de voir les choses en grand et en beau, de sourire jusqu'aux oreilles, d'aimer intensément, c'est un concentré de bonne humeur et d'espoir ! Un chef d'oeuvre, une merveille !

"The noblest art is of making others happy."
P.T. Barnum

Ma dernière série à jour

~ Ma petite actu' culturelle du moment #1
Je l'attendais avec tellement d'impatience celle-là ! Phénomène Raven-ayant fait toute mon enfance, je ne pouvais que regarder sa spin-off avec le grand retour de Raven & Chelsea, aka les deux meilleures BFF du monde mondial (merci Soy Luna lol). Mes appréhensions étaient somme toutes minimes et dès le premier épisode, elles ont vite été balayées. Ce qui est absolument formidable avec cette suite, c'est qu'elle a gardé exactement la même atmosphère que la série d'origine, mais quinze ans après. Elle regorge de petits clins d'½il qui sont un vrai régal pour les fans et nostalgiques de la série mère, sans pour autant tomber dans du copier-collé. C'est comme si on n'avait jamais véritablement quitté la formidable Raven, ici toujours fidèle à elle-même, c'est-à-dire : unique en son genre, complètement déjantée, et d'une force comique juste de dingue ! Je l'aime de tout mon petit c½ur, ainsi que l'adorable et gaffeuse Chelsea. Quant à leur progéniture, qui était quand même LA grande nouveauté au sein de cet univers, les jeunes acteurs castés sont excellents et choupinours à croquer. Booker est un phénomène sur pattes, il arrive toujours à me surprendre et il forme un tandem de choc avec sa singulière mère, on voit de qui tient le fils. Nia, sa jumelle, est plus dans l'ombre que les trois autres enfants, ce que je trouve un peu dommage, mais je pense que ce sera résolu dans la saison 2 (d'ailleurs, alléluia à cette grande nouvelle), patience. En effet, elle est plus calme et réservée, je m'identifie pas mal à elle et puis, un peu de maturité au sein de cette famille patchwork merveilleuse, ce n'est pas plus mal. Levi est juste une bouille d'amour ♥. Quant à Tess, elle m'a agréablement surprise au cours de cette saison bien trop courte à mon goût. J'en veux encoooooore !

Ma série en cours

~ Ma petite actu' culturelle du moment #1
Je n'ai vu que trois épisodes de la première saison de cette série événement aux USA et qui a déjà conquis le c½ur de bien des gens, et pourtant je suis déjà mordue moi aussi, et j'ai entraîné mes parents avec moi. C'est époustouflant ce que cette série est bien construite, l'alternance entre le passé et le présent est parfaitement maîtrisée et à aucun moment on ne se sent perdu face à ce jeu de ping-pong continuel entre les flashbacks qui nous permettent de savoir ce que les personnages présents ont vécu et les instants de notre époque, où les protagonistes doivent vivre avec le poids de ce passé commun sur les épaules et avancer comme ils le peuvent dans la vie. This Is Us, c'est d'une puissance émotionnelle et humaine qui vous coupe la chique. En trois épisodes à peine, j'ai été sciée de découvrir le lien qui relie ces divers personnages,tous plus attachants et profonds les uns que les autres, la narration de cette série est juste excellente. Elle nous embarque, elle met les moments de suspens pile où il faut (pour notre plus grand malheur, car on souhaite tellement avoir la suite, des explications), elle nous foudroie en plein c½ur et nous donne l'occasion d'accompagner sur leur chemin de vie des personnes d'exception.

Je suis déjà tombée en amour pour ces personnages par ailleurs : le tandem détonnant formé par les jumeaux Kate et Kevin ; l'une, obèse et juste sublime (ma maman et moi la trouvons superbe) et obsédée par l'image qu'elle renvoie à cause de son poids, avec lequel elle a des problèmes depuis l'enfance ; l'autre, le corps sculpté comme un mannequin et devenu grâce à ce physique avantageux star d'une sitcom franchement débile sur les bords et qui aspire à beaucoup plus, à être un acteur reconnu qui propose une performance de qualité à son audience. Ces deux-là, extrêmement fusionnels et toujours là l'un pour l'autre, m'ont extrêmement touchée. Cependant, ma mention spéciale va au troisième membre de la fratrie, Randall. Cet homme est l'incarnation même de l'abnégation, il a un c½ur grand comme ça et sa storyline est celle que je trouve la plus captivante pour le moment. Et, comme le dit si bien sa femme, il n'est pas juste un homme bon : il est parfait. Je ne vais pas vous en dire plus, juste que je vais attendre chaque mercredi soir avec impatience pour avoir ma dose de limonade This Is Us ! Je me demande ce que les scénaristes de cette série me réservent car, en trois épisodes de début de série, c'est tout simplement démentiel alors j'ose pas imaginer la suite ! Rendez-vous donc tous les mercredis soir devant 6ster (et ces pubs interminables, fléau de presque toutes les chaînes de télévision *soupir*) !

Mes animes en cours

~ Ma petite actu' culturelle du moment #1
CardCaptor Sakura : Clear Card est un anime qui m'a fait exactement le même effet que Raven. Les deux ont en effet un point commun, à savoir : ce sont des continuations d'une série/anime culte qui s'est terminée il y a fort, fort longtemps (bon, pas tant que ça, mais on se prend un coup de vieux quand même) et qui a encore aujourd'hui une large fanbase. Fanbase qu'on a pas intérêt de décevoir en faisant connaître à ces univers tant chéris et inoubliables un véritable revival. Le défi est de taille et, dans les deux cas, il a été relevé pour moi ! Je pense qu'avec Sakura, ça a été encore plus facile de se replonger dans le bain car je m'étais maté tous les épisodes du DA des années 90, le c½ur gonflé d'amour, de tendresse et de nostalgie pour ces dessins animés de mon enfance, et notamment ceux très girly avec des magical girls hyper kawaii et attachantes qui me mettaient des étoiles dans les yeux. Avec cette célébration des vingt ans de l'anime (et de mes vingt ans cette année au passage...), on peut dire que les Japonais ont fait sacrément fort parce que, chaque dimanche grâce à Wakanim, je me prends une bouffée de fraîcheur dans la figure et j'ai l'impression de retourner au temps béni de l'enfance heureuse, assise sur le canapé familial à m'extasier devant mes fictions préférées, le c½ur joyeux et enchanté.

Tout comme avec Raven, j'ai la sensation de ne jamais avoir quitté ces personnages que j'aime tant, qui m'ont fait rire aux éclats, qui m'ont émue, dont j'ai été la compagne de route dans mes rêves les plus doux, et leur agréable petite ville. Qui plus est, le nouveau design de l'anime est absolument à tomber, cette luminosité et ce trait clair et lisse convient parfaitement à l'atmosphère de ce shojo manga, c'est un plaisir à regarder. Et bien sûr, je me régale des nouvelles aventures de la si formidable Sakura, qui n'est pas au bout de ses peines, avec ses Sakura Cards inutilisables car leur motif est devenu transparent, et les nouvelles cartes qui lui donnent du fil à retordre. Ainsi que le mystérieux personnage encapuchonné qui trouble son sommeil... Que d'inquiétudes et de suspens mais heureusement, Tomoyo est là pour dédramatiser la situation, avec son fangirlisme imparable, et Shaolan me fait juste fondre le c½ur d'amour, même si je sens qu'il cache quelque chose à sa Sakura adorée. Mais je ne me fais pas trop de soucis, ces deux-là, c'est pour la vie ! Tout comme ma passion inexorable pour l'ancien anime et le nouveau !

~ Ma petite actu' culturelle du moment #1
Slow Start est un anime que j'ai commencé tout à fait au hasard. Je n'en avais jamais entendu parler et puis, Wakanim l'a proposé dans son service de streaming alors je me suis dis pourquoi pas. La bouille mignonne de ce groupe de meilleures amis m'invitait à suivre leur tranche de vie toute mignonne et aux couleurs pastel. Et je ne regrette pas d'avoir commencé cet anime ! C'est mon petit bonbon du dimanche après-midi. Frais, coloré, adorable à souhait, je passe des moments barrés et uniques avec ces quatre héroïnes attachantes et atypiques ! Eiko est la fille populaire du lycée, qui s'entend bien avec les filles de toutes les classes, qui est une rousse attirante et bienveillante et qui a un potentiel de séduction assez... impressionnant ! J'en dis pas plus ! Tama est une petite obsédée qui va loin dans ses idées (mais alors, c'est du niveau "vers l'infini et l'au-delà"), mais qu'est-ce que je l'adoooore ♥ Au premier abord, on pourrait croire que ce n'est qu'une petite écervelée complètement à côté de la plaque, mais c'est justement cette folie spontanée et sans frontières qui donne du sel, du mordant à ce personnage, qui est le plus intéressant des quatre. Et puis, la plupart des gens biens sont fous. Au fond, Tama est une vraie perle une fois qu'on la connait, un vrai trésor (son prénom vient de là), elle cherche seulement à rayonner dans la vie des personnes qu'elle aime, à les atteindre et à leur donner du bonheur.

Kamuri est la fille la plus choupette des quatre, une vraie petite princesse adorable qui porte bien son prénom, qui provient d'une espèce d'aigle ayant une sorte de couronne sur la tête en forme de houppette. Bien que lycéenne, on pourrait aisément la prendre pour une écolière tant elle est petite et a des traits enfantins qui me mettent des c½urs à la place des yeux dès que je la vois. De plus, sa grande timidité refait surface dès qu'Eiko, sa meilleure amie de toujours, n'est pas dans les parages, ce qui est beaucoup trop meugnon et touchant à souhait. On sent qu'il y a un très beau lien qui lie ces deux-là, ça ne s'explique pas et cette relation presque fusionnelle me parle beaucoup. Ainsi que le fait que Kamu mange à une vitesse de deux de tension lol. Comme moi quoi, mais Kamu, c'est un vrai carnage ! (Exagération, quand tu nous tiens).

Quant à Hana, l'héroïne centrale, celle-ci va faire de gros efforts après son année de maladie afin de se réintégrer dans l'environnement scolaire, au sein d'élèves qui lui sont complètement inconnus vu qu'elle a décidé de prendre un nouveau départ dans la ville de sa cousine, l'accueillante et généreuse Shion. Généreuse également au niveau du fan service, hum hum... Les Japonais nous ont habitués et puis, dans le cas présent, ce n'est pas outrancier et exagéré, juste un détail qui se fond dans le décor (dit-elle), donc ça passe. Le nouveau départ de la trop mignonne Hana, à laquelle je me suis rapidement identifiée au vu de sa nature timide et réservée, se fait en douceur, comme l'indique le titre, mais chaque chose en son temps ! Je suis vraiment fière d'elle car, malgré le coup dur qu'elle a subi, Hana n'a jamais baissé les bras, elle est restée fidèle à sa nature studieuse et appliquée sans que cela la renferme sur elle-même, elle s'ouvre à ses nouvelles amies telle une fleur qui éclot, et j'ai hâte de voir cette amitié si belle s'épanouir entre nos quatre fifilles ! Je vous recommande vraiment cet anime qui vous promet un bon moment de détente, de rigolade et d'amitié féminine et touchante à chaque épisode !

~ Ma petite actu' culturelle du moment #1
Hakumei to Mikochi est un anime absolument adorable, et qui me procure un sentiment de sérénité proche du zen. De quoi faire mon bonheur le plus total, quiétude et apaisement sont au rendez-vous dans cette histoire qui nous plonge en pleine nature japonaise. On pourrait croire que cette dernière ne joue qu'un rôle d'arrière-plan, mais que nenni : c'est Mère Nature qui est mise à l'honneur à chaque plan, chaque dessin, chaque couleur. L'environnement sauvage et profondément beau dans lequel ces deux lilliputiennes de dix centimètres vivent est à couper de le souffle, j'en ai les yeux qui brillent à chaque épisode. Et les photographies qui nous sont proposés dans l'opening à la musique tout à fait charmante et traditionnelle du pays nippon nous font rendre compte que la réalité est encore infiniment plus belle que la représentation en images, très fidèle et honorable cependant. C'est bien simple, cet anime est une ode au Japon d'antan, à ses racines profondes et encore vénérées aujourd'hui par les us et coutumes des Japonais, ces origines qui ont fait du Japon ce qu'il est, un pays à part avec sa propre beauté et singularité, que j'adorerais visiter avec nos deux choupinettes amies au fil de leurs grandes aventures et des si belles rencontres humaines et animales qu'elles vont faire.

Me rendre dans les petits marchés qui proposent toutes sortes de nourritures improbables et cependant alléchantes au vu de leur exotisme, sur les quais baignés du coucher de soleil, avec les pêcheurs chantant la fin de la journée, leurs c½ur et leurs voix remplies d'allégresse et du plaisir d'être ensemble, boire le café délicieux et moulu avec amour du patron (même si je ne bois jamais de café)... Entendre Mikochi, la petite brunette, chanter de sa voix divine qui résonne comme la plus belle mélodie à mes oreilles, rire du sans-gêne et de la spontanéité de la flamboyante Hakumei et partager avec elles cette amitié si essentielle à elles deux, que ça en devient comme l'air qu'on respire, une évidence. Cette petite vie artisanale et au contact de la nature, tout en restant proche du monde civilisé des petits hommes et des animaux (si, si, ces derniers parlent et vivent avec nous en harmonie dans Minuscule - nom du manga d'origine en VF), cela m'enchanterait. Et ce que j'aime par-dessus tout, c'est que cette nature, ce côté sublime de la vie nous sont présentés à travers les yeux et le point de vue de tous petits êtres face à l'immensité de cette verdure et de la Terre. Ce qui nous remet bien à notre place, nous pauvres mortels face à l'infiniment grand et l'infiniment beau (qu'on est en train de gâcher en beauté au passage). La citadine que j'étais anciennement (il y a quelques années de cela) a été définitivement conquise par la luminosité, le charme fou et le message puissamment écologique mais aussi human-friendly (vivons tous en paix !) de cet anime. Et Hakumei to Mikochi m'apporte résolument cette bouffée de forêt dont j'ai tant besoin en attendant les jours meilleurs et les randonnées qu'il me tarde de faire. Je suis prête à vivre la Tiny little life in the woods moi aussi, du moins je peux le faire par procuration chaque dimanche grâce aux créateurs formidables de cet anime !

~ Ma petite actu' culturelle du moment #1
Mitsuboshi Colors, c'est l'histoire de trois gamines complètement tarées mais absolument craquantes, Yui, Sacchan et Kotoha, qui se sont autoproclamées justicières de leur ville (les "Colors") et qui occupent ainsi leurs vacances estivales à trouver des moyens totalement loufoques et dénués de tout sens logique pour rendre la vie de la ville meilleure et protéger ses habitants, notamment contre leur grand ennemi, le jeune officier de police blasé Kaitô. Je prends toujours un grand plaisir chaque semaine à suivre les péripéties assez folles et hautes en couleur, les "Colors" représentant chacune une couleur vive et pétillante, en l'occurrence le bleu, le rouge et le jaune, souvent provoquées par un marchant de la rue commerçante très attaché aux trois petites filles et qui va donc se démener pour leur concocter des énigmes à résoudre et des dangers à affronter pour assurer le bien être des habitants de cette petite ville comme une autre au Japon. Je trouve ça juste adorable de faire ressentir aux filles qu'elles sont importantes et que leur rêve de supers héroïnes n'est pas si irréaliste que ça : c'est-à-dire que leur âme d'enfant insouciante et ne laissant aucune limite à l'imagination fait vraiment du bien à cette ville, ce regard neuf à travers des yeux enfantins l'embellit et la rend plus amusante, pleine de vie et excitante.

Cet anime me donne tout simplement la banane, me remplit le c½ur d'allégresse et de tendresse, me fait éclater de rire face aux absurdités spontanées qui dépassent l'entendement que peuvent proférer les fillettes ou encore face à leur caractère pas si innocent que ça, en particulier pour l'une, particulièrement sadique, et pourtant quel bonheur !! (oui, oui, je vais très bien) Bref, Mitsuboshi Colors, c'est de la légèreté, de la solidarité entre habitants d'une charmante petite ville, de l'énergie vibrante de la jeunesse et de la joie de vivre en barre ! C'est donc avec une impatience non dissimulée que je retrouve mon trio féminin en compagnie de leur chat-panda d'amour que j'aime trop chaque semaine ♥ Toutes ces mignonneries auront raison de moi en douze épisodes, c'est sûr !!

De la musique en vrac

~ Ma petite actu' culturelle du moment #1
LA chanson que je m'écoute en boucle en ce moment, c'est Eva ♪ de Lisandro Cuxi. Grande fan de l'Eurovision, j'ai bien entendu suivi le programme Destination Eurovision, dont je soutenais à 200% la démarche de laisser leur chance à de talentueux artistes encore assez méconnus et de permettre aux Français de les découvrir et de voter pour leur favori. Certes, ce n'est pas mon chouchou qui nous représentera à Lisbonne mais il a définitivement conquis mon c½ur avec ce titre rythmé, résolument moderne et authentique, dédié à toutes les mères du monde entier. Je suis accro à cette voix, à ce morceau, je suis tombée sous le charme ♥ L'autre titre pour lequel j'appuie sans cesse sur replay actuellement, c'est Secrets ♪ de The Weeknd. Cela fait quelques années déjà que j'adore ce chanteur et, à chaque nouveau single, ça fait mouche, il se retrouve direct dans mes coups de c½ur. Abel Tesfaye est presque devenu une valeur sure pour moi, c'est clair.

Ici, tout y est, une fois de plus : la musique, ce côté rétro so eighties, la rythmique, le grain de voix... C'est bon ça, tout ce que j'aime ! I'm in love guys ! L'album qui tourne dans ma chaîne hi-fi en ce moment, c'est Addictions d'Amir mais là, je ne vous apprends rien. Je vais juste vous inviter à aller écouter sur les plateformes de streaming les deux chansons de cet album qui me font kiffer le plus ces jours derniers, bien qu'elles sont toutes génialissimes à mes yeux (ou bien tout l'album si vous le souhaitez, faites vous plaisir) : Sors de ma tête et Laisse la vie faire. Enfin, après avoir vu le splendide The Greatest Showman, que je vous invite urgemment à aller voir, je m'écoute bien évidemment sa magnifique B.O. en boucle, en particulier les chansons This is Me ♪ et A Million Dreams ♪. Ma maman a un faible particulier pour Never Enough ♪, que je vous partage aussi (en même temps, toutes les chansons du film sont de vraies pépites, alors...). Et un an presque après avoir été éblouie par La La Land, je me surprends à réécouter la chanson d'intro, Another Day of Sun ♪, morceau déjà culte dans la Bande Soundtrack de ma vie et qui me fout la banane pour le restant de la journée, et je sens que l'ensemble de la B.O. magistrale de ce film fabuleux va y repasser. Et j'allais oublier mon petit chéri Charlie Puth et ses deux derniers hits, Attention ♪, qui a fait mon été et continue d'ensoleiller mes jours d'hiver mornes et gris, et How Long ♪, qui donne envie de sérieusement se remuer le popotin avec style. Voilà, voilà.
Tags : Mon actu' culturelle du moment ♥, Act One, Cinéma, Séries, Animes ♥, Musique ♫, Jeux vidéos ♥, and other stuff ♥
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#Posté le dimanche 28 janvier 2018 11:12

Modifié le mercredi 07 février 2018 03:36

FICHE LECTURE : Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?

FICHE LECTURE : Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?

THRILLER | HENRY FARRELL | 1960 | SUSPENS, S¼URS, GLOIRE D'ANTAN, NOSTALGIE, RANC¼UR, CINÉMA, VENGEANCE, JALOUSIE, FOLIE, DRAME, HUIT-CLOS, HORREUR PSYCHOLOGIQUE, NOIRCEUR, SUSPENS, DESTIN TRAGIQUE, ENFERMEMENT, ÉTOUFFEMENT, ANGOISSE, TERREUR, EFFROI, ACCIDENT, RUMEURS...
368 pages | 22¤.

Le roman qui a inspiré le film culte avec Bette Davis et Joan Crawford

➜ Jane et Blanche se haïssent. Anciennes comédiennes, ces deux s½urs vivent recluses dans leur vieille demeure de Beverly Hills. Ex-enfant star tombée dans l'oubli, Baby Jane jalouse sa s½ur Blanche qui, elle, a connu la gloire à Hollywood.
A présent, Blanche est clouée dans un fauteuil roulant. Ce dont Jane profite afin d'asseoir sa tyrannie.
De ce huit clos tissé de ranc½urs et de frustrations, Robert Aldrich a tiré un film réunissant deux monstres sacrés : Bette Davis et Joan Crawford.
Trois nouvelles inédites complètent ce recueil : Qu'est-il arrivé à cousine Charlotte ?, Les Débuts de Larry Richards et L'Oeuf d'Orvil. Toutes mettent en scène des personnages psychologiquement torturés, manipulateurs et pervers.
Inclus la préface de Mitch Douglas, agent littéraire d'Henry Farrell, qui présente la genèse du roman.

L'AUTEUR : Après son premier roman L'Otage (1959), Henry Farrell (1920-2006) se fait connaître du grand public grâce au thriller psychologique Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (1960), que Robert Aldrich adapte au cinéma deux ans plus tard avec Joan Crawford et Bette Davis. L'auteur et le réalisateur collaboreront une nouvelle fois pour Chut... chut, chère Charlotte-en 1964, film inspiré de son scénario (devenu une nouvelle) Qu'est-il arrivé à cousine Charlotte ?, pour lequel Farrell recevra le Prix Edgar Allan Poe en 1965. Un autre de ses romans a inspiré le film Une belle fille comme moi (François Truffaut, 1972).

FICHE LECTURE : Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?
Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? est le second livre que j'ai reçu de la part des éditions L'Archipel, que je remercie infiniment, peu après Sissi, impératrice malgré elle (ma chronique ici). Tout comme le 'sujet Sissi', ce roman me faisait sacrément de l'½il au vu de la série d'anthologie Feud, que j'avais dévoré en début d'année. Si la nouvelle production de Ryan Murphy se centrait sur la 'querelle' dévastatrice entre deux monstres sacrés du cinéma, il faut dire que cette inimitié flagrante a pris des proportions dantesques lorsque deux des femmes ayant fait les beaux jours de l'âge d'or du cinéma se sont retrouvés face à face sur le même plateau. Or, ce lieu de tournage, c'était celui de l'adaptation de Baby Jane,-best-seller d'Henry Farrell au début des années 60, où le grand public est avide de frissons, d'épouvante, d'actes inavouables et de sueurs froides. Et de rivalités inextricables aussi. Si la lecture de l'oeuvre originelle m'intéressait au départ pour mieux creuser la relation Davis/Crawford, dont le parallèle avec celle des deux s½urs au c½ur de l'intrigue est tout bonnement inouïe, j'ai in fine été emportée par la spirale infernale de ce livre qui va finir par vous faire tourner la tête et l'estomac à vous rendre fou. Et on ne peut pas dire que la rampe d'escalier soit bien solide pour se raccrocher à quelque chose ; au contraire, elle vous ferait presque peur...

FICHE LECTURE : Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?
Dès les premières pages, l'auteur arrive à nous placer dans une ambiance bien glauque, à l'atmosphère irrespirable de désolation à perte de vue, à vous fendre le c½ur et l'âme. L'air vicié des ficelles de cette histoire font aussi embaumer d'une saveur âcre de jalousie et de haine poussée à son paroxysme la mansion luxueuse et à l'amer parfum d'une époque définitivement révolue. Certes, Feud nous a présenté des scènes clés de l'existence gâchée de Blanche et Jane, sous la perspective des sentiments empoisonnés par leur art et par la misogynie et le goût du scandale du tout Hollywood qu'éprouvaient l'une pour l'autre Betty et Joan, mais rien ne me préparait à ce qui allait me sauter à la gorge, à m'asphyxier,-et ce dès les premières pages.

FICHE LECTURE : Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?
Ne vous fiez pas aux apparences : le roman est certes court avec "seulement" 250 pages, et on pourrait donc penser qu'une telle longévité de rancune cordiale ne serait pas assez développée sur une quantité de chapitres noircis à l'échelle disproportionnée. Détrompez vous : chaque page tournée transpire la terreur que nous inspire l'immonde et burlesque Jane, la pitié qui nous serre le c½ur dans un étau pour la malheureuse Blanche, la nausée qui monte telle la marée lorsque la journée morne et empoussiérée s'est écoulée et en annonce une nouvelle qui nous réserve de malencontreuses surprises quand la nuit tombe. Chaque phrase, chaque mot, est pesé et empreint d'une telle intensité émotionnelle.

FICHE LECTURE : Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?
Le risque d'en avoir des hauts-le-c½ur est élevé et même dangereux. On a l'impression que le désespoir hagard et coriace de Blanche, qui s'accroche de façon admirable à sa survie, nous colle à la peau, ainsi que la folie délirante et dévorante de Baby Jane. On se sent engloutis dans un siphon sans fin tandis que les deux s½urs se donnent la petite mort dans leur maison lourde d'un passé empoissonnant, la présence absente. Les autres personnages qui gravitent autour du quartier ne sont pas en reste : Edna Stitt est la seule dont l'âme est noble et saine, une femme de ménage comme il faut qui a l'esprit vif et aiguisé et le c½ur généreux face au quotidien révoltant de Blanche, traitée comme une malpropre et une tare par sa propre s½ur. La seule petite parcelle d'espoir de cette fresque abracadabrantesque de débauche, d'avilissement et d'une tristesse à pleurer sera incarnée par cette petite bonne femme, campée sur ses pieds, au courage qui ne vacille pas et à la bonté et au bon sens aveuglants.

FICHE LECTURE : Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?
Et ce dans les deux sens... Edwin est quant à lui un jeune homme qui a laissé son talent s'émousser par manque de confiance en lui et en une ère navrante, et son c½ur s'alourdir, devenir fat.-Résultat des courses : il représente l'être salvateur qui s'échappe à lui-même et en devient aussi insupportable que l'ensemble des personnages, qui ont les oreilles bouchées, les yeux clos et la bouche muette face à cette maison assourdissante et à son incurable ivrognesse. Il n'y a pas d'issue de secours face au tourment dans lequel sont empêtrées les deux s½urs depuis le succès éclair de Jane il y a déjà plus de cinquante ans. La plume incisive de l'auteur dans les méandres de la psychologie étriquée de ses personnages torturés entre vertu, décence d'un côté et violence, abomination de l'autre fait mouche, elle est pertinente, elle s'immisce tel un serpent dans nos incertitudes, nos peurs et elle nous provoque des sueurs froides qui hérissent les poils. Ce n'est que lors de ma traversée mouvementée des dernières pages, le climax foudroyant d'une Jane qui perd complètement la boule et d'une Blanche à l'abandon, que je me suis rendue compte que j'avais retenu ma respiration pendant un certain temps déjà.

FICHE LECTURE : Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?
Rien de tel que ce roman pour vous faire faire une petite séance d'apnée improvisée. En bref, je vous recommande chaudement la lecture de cet ouvrage, bien qu'il risque de faire singulièrement baisser la température de votre corps, prenez garde. Les trois autres nouvelles, d'apparence plus "gentillettes",-ne vous laisseront en réalité pas en reste car la plume de Farrell est toujours aussi captivante et abrutissante de par sa dextérité à capturer la complexité de l'âme humaine, si fragile, tordue et tentée par les méandres du néant. La préface m'a également marquée parce-qu'elle m'a beaucoup touchée. On ressent l'admiration de Mitch Douglas pour l'auteur dont il était l'imprésario. Il avait une foi réelle en lui, en son potentiel d'écriture, de raconter des histoires indémodables et à vous donner la chair de poule, sans sombrer dans le vulgaire ou l'irréaliste. Ses propos lui faisant honneur n'ont que mieux mis en lumière l'héritage d'Henry Farrell, une oeuvre inscrite noir sur blanc dans le panthéon de la littérature, une nuance particulière entre le gris de l'existence gâchée, le noir de nos sentiments les plus sombres et inavouables, et le blanc de la lueur d'humanité qui réside en chacun de nous, à divers degrés.

Celle qui fait de tout un chacun un être à part, un personnage unique en son genre. Henry Farrell devait en être un sacré, et j'aurais bien voulu en discuter avec lui. Ses trop peu nombreux écrits parlent pour lui et je serais enchantée de les lire tous. Celui-là, en tout cas, est un COUP DE FOUDRE ϟ

« Il commença à fouiller dans le tas, mais il s'arrêta brusquement, le regard attiré par une photo glissée entre deux paquets de cahiers de musique. Il la sortit d'une main hésitante.
Il regarda avec ahurissement le visage pâle à peine visible entre les épais traits de crayon rouge. Il s'agissait d'une femme et, d'après ce qu'il pouvait en juger, blonde et jolie. Mais la personne qui avait maculé la photo était sûrement en proie à une crise de haine sauvage. La pointe émoussée du crayon avait profondément creusé le papier, laissant d'épais traits cramoisis en travers de la bouche et du nez. Des traits plus courts et légers recouvraient entièrement le visage, comme si on avait voulu non seulement le saccager mais aussi le cacher.-»

Sources : Editions L'Archipel, iamveryawesome, airdcarol, davidmbuisan, feudsource, we♥it, Feud (FX, Ryan Murphy, Jaffe Cohen et Michael Zam).

FICHE LECTURE : Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?
Tags : Fiche Lecture, Service Presse, Henry Farrell, 1960, Littérature américaine, Editions l'Archipel, Suspens, Soeurs, gloire d'antan, nostalgie, Rancoeur, Cinéma, vengeance, jalousie, folie, drame, huit-clos, roman d'horreur psychologique, noirceur, suspens, destin tragique, enfermement, étouffement, angoisse, terreur, effroi, accident, rumeurs, trois nouvelles inédites, Coup de foudre ♥
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