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FICHE LECTURE : Les Travaux d'Apollon - T4 : Le tombeau du tyran

FICHE LECTURE : Les Travaux d'Apollon - T4 : Le tombeau du tyran
• TITRE V.O. : The Trials of Apollo, book 4: The Tyrant's Tomb.
• AUTEUR : Rick Riordan.
• ANNÉE : 2019 (ETATS-UNIS, FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Dieux grecs et romains, divinités, mythologie grecque, empereurs, histoire, ennemis, dangers, menace, prophétie, quête, héroïsme, courage, bravoure, aventure, déchéance, faiblesse, fantasy, humour, action, amitié, servitude, grandir, apprentissage, humanité, maturité, solidarité, entraide, combats, souffrance, soumission, peur, angoisse, repentance, famille, retrouvailles, créatures fantastiques, surnaturel, poésie, nature, fanatisme, autorité, psychopathes, musique, deuil, guerre...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 3 : ici.

Zeus est vraiment excessif dans ses châtiments, non ? Faire de moi, Apollon, un simple mortel, passe encore. M'imposer deux trois petites épreuves avant de regagner l'Olympe, pourquoi pas ? M'envoyer protéger le Camp Jupiter d'une armée de morts-vivants et affronter une deuxième fois le redoutable Python, je dis stop, je ne joue plus.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du quatrième tome de la saga Les Travaux d'Apollon signée Rick Riordan. Ou quand le maître de la fantasy mythologique (je ne sais pas si cela existe mais si c'était le cas, Rick Riordan en serait assurément le maître) nous pond encore un chef d'oeuvre d'humour et d'émotion !

Comme vous le savez sûrement, j'éprouve une tendresse toute particulière pour le personnage divin d'Apollon tel qu'il est traité par Rick Riordan. Ce dernier a en effet su insuffler au Dieu du soleil, de la musique, de la poésie et de la médecine entre tant d'autres choses une humanité à fleur de peau qui ne cesse jamais de m'émouvoir. Néanmoins, et en dépit de tout l'amour qui je ressens à son encontre, ce tome encore plus que les autres m'a rappelé qu'en tant que divinité, Apollon, comme l'essentiel des autres dieux du panthéon gréco-romain, a accompli dans le passé bien des actes condamnables et qu'il s'agissait donc là d'un personnage nettement plus nuancé qu'il n'y paraissait, avec en outre une zone d'ombre résolument conséquente pour un Dieu du soleil. Pour ma part, cela m'a fortement embêtée que l'on me rappelle ainsi de la même manière qu'on me foutrait une belle poire en pleine figure que le monstre vert qu'est la jalousie, bien pire que n'importe quelle créature mythologique un tant soit peu affamée qu'Apollon a pu et peut encore et toujours rencontrer au cours de ses folles péripéties, a souvent eu raison de mon génie du tir à l'arc et que les actions abominables dont le soleil de mes jours livresques (oui, en amour, il n'y a assurément pas de limites, surtout en matière de petits surnoms affectueux tout ce qu'il y a de plus ridicules et pompeux) a été à l'origine, même si elles ont été perpétrées il y a de cela plus de 4000 ans, restent irréversibles. Cela a considérablement noirci mon tableau concernant cette lecture et surtout mon rapport très spécial à la divinité des prophéties (il a tellement d'attributs mon Apollon, c'est juste fou - c'est le meilleur en même temps) dans un premier temps. Cependant, j'ai très vite réalisé que Rick Riordan n'y pouvait rien de rien : en effet, il ne peut pas réécrire les mythes en en modifiant la substantifique moelle, cela est impossible et même sacrilège, en particulier pour un professeur d'histoire comme lui. En revanche, il peut s'approprier des personnages mythologiques tels qu'Apollon (mais pas que lui, loin s'en faut) et en tirer les bons enseignements. Malgré ses crimes (à ce stade là, ce ne sont plus de simples erreurs, ce serait un euphémisme éhonté), Apollon va nous prouver qu'il est digne de son statut de dieu, de héros central de sa propre saga épique, notamment en se remettant constamment en question et en avançant pas à pas sur le chemin de sa rédemption. Même si cela était déjà le propre des écrits de Rick Riordan dans leur ensemble, Le tombeau du tyran met particulièrement l'accent sur des valeurs et des qualités telles que le courage, la sagesse, l'entraide, l'estime de soi et l'abnégation et nous apprend avant toute chose qu'il est possible de changer, que cela, contrairement à tout le reste, est tout sauf un mythe et qu'un être ne naît pas foncièrement mauvais. Il ne tient qu'à nous de faire les bons choix en choisissant entre autres de ne jamais emprunter la voie la plus facile. Il y aura certes bien des embûches en apparence insupportables tout au long du chemin mais le voyage comme la destination en vaudront largement la peine comme ce quatrième tome me l'a habilement prouvé.

Autre point que je souhaitais rapidement aborder : comme dans les tomes précédents, la rocambolesque quête d'Apollon nous permet de renouer avec des protagonistes issus des Héros de l'Olympe, pour mon plus grand bonheur. Ces derniers m'avaient tellement manqué, tout autant qu'ils sont, et cela m'a procuré une immense fierté de découvrir ce qu'ils sont devenus, à savoir des guerriers redoutables qui ne baissent jamais les bras quelque soit le combat à affronter et qui nous donnent ainsi de formidables leçons de vie qui de mon côté resteront gravées, en plus de constater qu'ils vont tous à peu près bien - enfin, façon de parler dans les romans de Rick Riordan. Par ailleurs, je ne vous remercie pas de m'avoir flanqué la plus grosse trouille de ma vie de lectrice, monsieur ! Je risque d'avoir diantrement du mal à vous pardonner, vous savez... Plus sérieusement, Rick Riordan a le don de vous faire à chaque fois vivre de véritables ascenseurs émotionnels sans en éprouver le moindre remords. C'est tout lui, ça, et cela finira bien par causer un jour ma perte...

Pour conclure, je ne vous recommanderai jamais assez la saga des Travaux d'Apollon. De l'action, de l'aventure, un humour ravageur qui vous fera rire aux éclats (ou à tout le moins vous donnera le sourire jusqu'aux oreilles) à presque chaque ligne, un suspens souvent à la limite de l'insoutenable... Tout y est pour vous faire passer un moment de lecture absolument mémorable ! Désormais, il me tarde de dévorer le tome cinq car oui, la saga ne sera pas une tétralogie comme cela avait été auparavant annoncé, oh joie ! En même temps, Rick Riordan n'aurait pas pu nous laisser sur une telle fin, c'était tout bonnement impensable de clore la série de cette effroyable façon... Je vais donc maintenant ronger mon frein en attendant la parution française de ce cinquième et normalement ultime tome qui à n'en pas douter sera encore meilleur que le précédent, comme toujours avec un auteur d'exception tel que Rick Riordan. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« Comment reconnaître un cauchemar d'un simple rêve ? Si on y brûle des livres, c'est sans doute un cauchemar. »
Tags : Fiche lecture, Les travaux d'Apollon, Le Livre de Poche Jeunesse, Tome 4 ♥, Littérature américaine, Rick Riordan, 2019, Jeunesse, Dieux grecs et romains, divinités, mythologie grecque, empereurs, histoire, ennemis, dangers, menace, prophétie, quête, héroïsme, courage, bravoure, aventure, déchéance, faiblesse, fantasy, humour, action, amitié, servitude, grandir, apprentissage, humanité, maturité, solidarité, entraide, combats, souffrance, soumission, peur, angoisse, repentance, famille, retrouvailles, créatures fantastiques, surnaturel, poésie, nature, fanatisme, autorité, psychopathes, musique, deuil, guerre, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 25 mai 2020 08:07

Modifié le mercredi 03 juin 2020 06:31

FICHE LECTURE : La Voix des Ombres

FICHE LECTURE : La Voix des Ombres

• TITRE V.O. : A Skinful of Shadows.
• AUTRICE : Frances Hardinge.
• ANNÉE : 2017 (ROYAUME-UNI) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Fantasy - Gothique - Historique - Fantômes - Angleterre - Guerre civile - Souffrance - Soumission - Bestialité - Intelligence - Famille - Pouvoir - Cupidité - Religion - Politique - Croyances - Confiance - Alliances - Manipulation - Cruauté - Humour - Deuil - Culpabilité - Désarroi - Libre-arbitre - Survie - Courage - Ingéniosité - Féminisme...
• PAGES : 512.

La jeune Makepeace avait pourtant appris à se défendre contre les fantômes. Mais aujourd'hui, un esprit habite en elle. Il est sauvage, fort, en colère... et il est aussi son seul rempart contre la cruelle dynastie de son père. Dans un pays déchiré par la guerre, Makepeace va devoir faire un choix difficile : la liberté ou la vie.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman qui avait tout pour me plaire : écrit par l'autrice Frances Hardinge, véritable petit génie de la littérature jeunesse britannique actuelle, avec un titre qui me promettait une histoire tourmentée, mystérieuse et magnifiquement ténébreuse et enfin paré d'une couverture absolument magistrale, tout bonnement exquise, La Voix des Ombres s'annonçait d'ores et déjà comme une valeur sûre de ma bibliothèque avant même que je ne me plonge entre ses pages. Je remercie du fond du c½ur les éditions Gallimard jeunesse pour cet envoi résolument gothique et juste irrésistible et sans plus attendre, place à ma critique livresque sur cette petite pépite !

Ce que j'ai tout d'abord énormément aimé avec ce livre, c'est le fait que, tout comme avec le précédent roman de l'autrice, L'île aux mensonges (voir ma chronique ici), l'intrigue prend le temps de nous dévoiler ses divers atouts au fil des pages afin de mieux nous séduire. Comme je vous le disais précédemment, j'ai senti immédiatement que ce livre était fait pour moi, mais il a tout de même fallu que je le laisse m'embarquer, me prendre par la main et me mener à la baguette afin que j'en ressorte véritablement satisfaite. A mon sens, le pouvoir magique et indescriptible de Frances Hardinge, c'est celui de parvenir à inventer des histoires qui viennent à notre rencontre et qui se soucient de nous apprivoiser en nous délivrant leurs secrets un par un, telle une fleur qui se fanerait pétale par pétale pour finir à nue avec toute sa vulnérabilité visible au grand jour. C'est comme lorsque l'on fait la connaissance d'une personne nouvelle au sein de notre microcosme intime dans la vraie vie : on ne lui déballe pas le pot-aux-roses instantanément, il faut s'armer de patience et de compréhensions afin de construire un lien tenace et aussi évident que l'air que l'on respire qui résistera aux affres du temps et des changements qui peuvent s'opérer dans nos vies et en nous même. Eh bien, avec les deux titres de Frances Hardinge que j'ai lus jusqu'à présent, c'est exactement la même chose : il s'agit là d'un livre qui se savoure et qui ne s'en laisse pas conter. Il faut prendre la peine d'emprunter le sentier sinueux et semé d'embûches qu'il nous demande d'arpenter afin de véritablement en saisir toute la subtilité et la beauté. Et puis, très honnêtement, cela n'en rend la destination finale que plus épatante et éblouissante, croyez-moi. En clair, ce livre ne vous fera pas de cadeaux tout au long de la route que vous suivrez avec lui ; comme le personnage principal du récit qu'il vous propose de vivre, vous aurez l'impression étouffante, insoutenable que vous ne retrouverez jamais plus le chemin qui mène à la lumière et à la liberté. Vous aurez également la sensation très désagréable et angoissante d'évoluer au sein d'un univers extrêmement hostile et sombre semblable à une purée de pois indigeste et aveuglante. Rien ne vous facilitera la tâche de la lecture, qui s'en retrouvera dans un premier temps ralentie et fastidieuse et par la suite, votre tête vous paraîtra abriter de nombreux fantômes elle aussi, ce qui vous procurera un sentiment de panique et d'emprisonnement au sein de votre propre corps et esprit. Le titre V.O. traduit entre outre sublimement cet état d'ébriété et de trop-plein avec le terme "skinful" qui désigne une conséquente dose d'alcool ingurgité. A mon sens, c'est exactement l'effet que La Voix des Ombres produit sur nous le temps que nous restons entre ses pages : celui d'être constamment groggy, brinquebalé d'un événement marquant à un autre, et de perdre pour une période qui nous semble interminable nos repères. Difficile alors d'en trouver ce roman sympathique et d'y voir un énième ami d'encre et de papier à chérir de tout notre être. Et pourtant, c'est ainsi que j'ai fini par le considérer : comme une nouvelle âme s½ur indispensable au bon cours de mon existence, qui a su me faire capituler face à la puissance magnétique de son essence.

Qui plus est, notre association avec Makepeace, l'héroïne de cette grande et mémorable histoire, est purement et simplement inévitable : sa lutte contre les nombreux oppresseurs du libre-arbitre et de la vérité qui peuplent les bourgades anglaises de ce récit devient la nôtre. Selon moi, c'est cette jeune femme fictive mais aux motivations profondément palpables et solides qui fait la force de ce roman avant toute chose. Makepeace est en effet une protagoniste remarquable, qui grandit et apprend à faire ses armes au sein d'un monde dangereux, sans pitié et d'une famille tout ce qu'il y a de plus toxique et malsaine. Cette fillette de prime abord craintive (et il y a de quoi) mais résolue également dès le départ à se faire entendre va aiguiser son immense intelligence telle la plus fine des lames ou encore... le plus pointu des bâtons. Tout au long de l'intrigue, elle porte un regard extrêmement lucide et avisé sur son environnement direct comme plus large et ce que j'ai particulièrement apprécié dans sa façon d'agir, c'est le fait qu'elle ne fonce jamais tête baissée comme la plupart des héros et héroïnes des romans adolescents/young adult ont tendance à inévitablement le faire. Certes, notre héroïne va devoir prendre une pléthore de risques car les enjeux sont entre autres de taille mais elle va faire preuve d'une ingéniosité sans failles en considérant justement d'abord les défauts que ses divers plans peuvent avoir avant leur éventuelle réussite. Quand je vous parlais de patience et également de persévérance à mots couverts, car c'est en effet clairement la manière dont ce livre parvient à conquérir notre c½ur éprouvé, en persévérant de toutes ses forces sans jamais rechigner à l'effort, je peux vous affirmer sans me tromper que Makepeace est la championne dans ce domaine. Sa technique, c'est de courber l'échine devant l'ennemi dans un premier temps pour mieux triompher de lui par la suite, le tout sans malice ni malveillance aucune. Je vais éviter d'aller plus loin à ce sujet afin de ne pas vous gâcher la ravissante surprise que fut pour moi le caractère et la robustesse stupéfiante de Makepeace mais je dirais simplement que cette dernière m'a à proprement parler juste BLUFFÉE. S'ajoute à cela que sa grande sensibilité et générosité n'entrave en rien sa puissance féminine et qu'au passage, ce personnage est tout bonnement une allégorie de la force brute de la femme résolument DINGUE. Il faut le lire et le découvrir par soi-même pour le comprendre, je n'irai pas plus avant sur la question du féminisme flagrant et tout à fait inattendu de ce bouquin, plus que L'île aux mensonges en tout cas ; ça, c'est certain.

Pour ce qui est du reste des personnages, je n'ai pas grand chose à en dire car c'est véritablement Makepeace qui porte le récit et qui en est l'incontestable vedette. Cependant, pour ne pas trop vous en dévoiler, attendez-vous à ce qu'eux aussi vous surprennent et vous émeuvent intensément. Pour ma part, je suis tout simplement allée de surprise en surprise avec cette lecture et je ne vous cache pas que j'ai refermé le roman le c½ur serré avec l'envie que cela continue, que je ne quitte jamais Makepeace, son demi-frère aussi agaçant qu'attendrissant et attachant (si, si, c'est possible - mon esprit de contradiction, bonjour) James et l'ensemble des fantômes qui habitent les différentes boîtes crâniennes de membres de leur illustre et abominable famille. Je soulignerai par ailleurs que la note d'humour apportée par les personnages spectres est franchement bienvenue au vu de toute la tension qui pèse sur les épaules de l'héroïne et par extension de ce roman au cours du déroulement de l'intrigue. C'est simple : ces personnages qui ont tous leur importance au sein de la quête fondamentale de Makepeace pour le choix d'une vie insurgée et peu convenable pour une fille de son siècle, le dix-septième, sauront tour à tour vous faire rire, pleurer et vous exaspérer aussi par moments mais cela pour mieux vous faire prendre conscience de leur superbe évolution à chacun à la fin. L'alliance improbable entre Makepeace et les revenants qu'abrite son esprit permet également de mettre en avant l'extraordinaire humanité de la plume de Frances Hardinge, qui s'est révélée être une nouvelle fois un véritable régal : poétique, empreinte d'une saisissante et somptueuse mélancolie et toute en justesse et en sensibilité. Il n'y a rien à ajouter, c'est du grand art à l'état pur. Personnellement, j'aime à comparer (je me fatigue avec mes comparaisons à tout va mais je trouve quand même cela plus éloquent qu'une flopée de mots) son écriture à un bijou finement ciselé : impossible de ne pas rester bouche bée face à une telle merveille.

Pour conclure, je dirais qu'avec ce nouveau roman, Frances Hardinge nous prouve une fois de plus à quel point son apport à la littérature jeunesse actuelle est conséquent : ses généralement jeunes personnages apprennent à faire face à la monstruosité épouvantable du monde et à se frayer leur propre voie au milieu de toutes ces immondices, cette hypocrisie et de ce manque flagrant de décence et de bonté. Qui plus est, les figures centrales de ses récits sont féminines et savent se montrer redoutables et ingénieuses, sans avoir besoin d'un homme ou d'une quelconque romance superflue au bon enchaînement des événements pour les sauver, les faire vibrer ou les rendre dignes d'intérêt, et pour ça, je dis ALLÉLUIA, ENFIN ! Le seul petit regret que je peux avoir concernant La Voix des Ombres et dont j'ai sciemment évité de traiter au cours de ma chronique car ce point-là du roman me laisse encore sincèrement et assurément confuse, c'est le fait que la période historique durant laquelle il se déroule, à savoir le règne de Charles Ier et l'éclatement de la première révolution en Angleterre, qui en mènera à une deuxième et à l'avènement du fameux Cromwell (ce qui n'est tout de même pas rien, vous le concèderez), sert plus de toile de fond au récit qu'autre chose. Certes, Frances Hardinge nous appelle à émettre une réflexion éminemment passionnante et essentielle sur les thèmes particulièrement complexes de la religion et des machinations politiques ; cependant, je ne saurais vous expliquer pourquoi mais je reste convaincue que le roman aurait pu se passer à n'importe quelle époque que cela n'en aurait pas changé la substantifique moelle. Je ne sais si cela est une bonne chose ou non mais pour ma part, j'aurais voulu que le côté historique de l'ouvrage ait plus de poids dans l'intrigue, qu'on en apprenne plus sur le fonctionnement de la vie politique et sociale de cette période bien spécifique de l'Histoire de l'Angleterre. Mais il s'agit là de l'unique point noir que j'ai pu soulever, et encore, il s'en retrouve bien vite oublié face aux innombrables qualités de cette trame extrêmement bien ficelée et prenante, vous verrez. De mon côté, je ne suis absolument pas déçue de l'aventure ahurissante que ce roman m'a vivre et cela m'a résolument donné envie de découvrir le tout premier livre de cette remarquable autrice, Le Voyage de Mosca, même si la suite de ce dernier n'a jamais été traduite en français (coucou Gallimard jeunesse, c'est à vous que je m'adresse). Je remercie une fois de plus infiniment la maison d'édition pour cet envoi d'exception et j'espère sincèrement vous avoir persuadés de laisser leur chance aux romans de Frances Hardinge, ce sont là des expériences inoubliables de lecture à ne pas louper ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Gallimard Jeunesse, La Voix des Ombres, Littérature britannique, Frances Hardinge, 2017, 2019, Jeunesse, fantasy, historique, fantômes, Angleterre ♥, guerre civile, souffrance, soumission, bestialité, intelligence, famille, pouvoir, cupidité, religion, politique, croyances, confiance, alliances, humour, deuil, culpabilité, désarroi, libre-arbitre, survie, courage, ingéniosité, féminisme, manipulation, cruauté, roman gothique, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 09 août 2019 05:18

Modifié le samedi 10 août 2019 06:53

FICHE LECTURE : Les Travaux d'Apollon - T3 : Le piège de feu

FICHE LECTURE : Les Travaux d'Apollon - T3 : Le piège de feu

• TITRE V.O. : The Trials of Apollo, book 3 : The Burning Maze.
• AUTEUR : Rick Riordan.
• ANNÉE : 2018 (ETATS-UNIS, FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Dieux grecs et romains, divinités, mythologie grecque, empereurs, histoire, ennemis, dangers, menace, prophétie, quête, héroïsme, courage, bravoure, aventure, déchéance, faiblesse, fantasy, humour, action, amitié, servitude, grandir, apprentissage, humanité, maturité, solidarité, entraide, combats, souffrance, soumission, peur, angoisse, repentance, famille, retrouvailles, créatures fantastiques, surnaturel, poésie, nature, fanatisme, autorité, psychopathes, musique, deuil...
• PAGES : 512.

Ma chronique du tome 4 : ici.

JE M'APPELLE APOLLON. AVANT, J'ÉTAIS UN DIEU.

NON. Je refuse de dévoiler cet épisode de ma vie. Tragédie. Catastrophe. Chagrin. Je ne vous en dirai pas un mot. Que faites-vous encore là ? Partez ! Hélas, je comprends que je n'ai pas le choix. Zeus veut sans doute que je vous raconte mon histoire, pour ajouter à mon châtiment.

Transformé en simple mortel par son père Zeus, Apollon doit affronter une épreuve surhumaine : libérer cinq oracles d'un trio d'empereurs romains maléfiques. Après une série de rencontres désopilantes et quasi fatales, Apollon arpente maintenant le Labyrinthe, un gigantesque réseau souterrain qui regorge de monstres et de pièges. Ses alliés ? Une demi-déesse lanceuse de fruits et un satyre. C'est long d'être mortel...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome trois d'une saga absolument fantastique : Les Travaux d'Apollon de Rick Riordan. Chaque année depuis maintenant presque trois ans, je me délecte à l'idée d'avoir ce petit graal qu'est un tome des aventures d'Apollon entre les mains. Cela me promet toujours de beaux instants de combats électriques et d'émotions qui me laissent complètement vidée.

Le Piège de feu ne fait pas exception à la règle. Rick Riordan a beau toujours utiliser les mêmes ingrédients, à savoir de l'action, du mystère, du travail d'équipe, de l'humour décapant en veux-tu en voilà, de la mythologie mêlée à de la pop culture entre autres, cela fait mouche. Pour tout vous dire, ce talent inné qu'il possède me laisse d'autant plus bouche bée quand je prends conscience que cela fait maintenant presque dix ans que je dévore ses livres issus de diverses merveilleuses sagas, Percy Jackson, les Héros de l'Olympe, Magnus Chase et donc Les Travaux d'Apollon (je n'ai pas encore eu l'occasion de me plonger dans ses romans traitant de la mythologie égyptienne, il me les faut !), avec la même avidité.

Impossible en effet de se lasser avec une recette aussi imparable : je prends de jeunes héros courageux, extrêmement attachants, bien construits, prêts à tout pour aller de l'avant, qui grandissent et évoluent avec le lecteur au fil de leur parcours, altruistes mais aussi avec leurs blessures béantes qui suscitent une sincère compassion chez mon lectorat passionné et toujours fidèle au rendez-vous, je leur fais vivre les pires châtiments qui soient face à des antagonistes aussi insupportables que délurés, absolument mémorables, qu'on adore du plus profond de notre petit c½ur de lecteur sensible et passionné détester, le tout en racontant ces insurmontables, du moins pour le commun des mortels, péripéties de façon extrêmement légère mais sans que mon propos en perde en intensité morale et émotionnelle, et voilà, le tour est joué ! Et encore, cela ne résume que bien sommairement la magie extraordinaire de la plume et de l'imaginaire de Rick Riordan. Je pense que je ne le dirai jamais assez mais ce que réalise cet auteur avec chacune de ses nouvelles parutions, c'est tout simplement du pur génie.

Il n'empêche que je n'ai pas envie que de vous chanter ses louanges, au Rickounet (oui, je me permets cet affront) car, si je me délecte de chacun de ses récits, il nous fait souvent du mal aussi ! Combien de bleus au c½ur dénombre-je depuis que j'ai lu le premier tome de Percy Jackson, à une époque bénie qui me semble à la fois fort, fort lointaine et pourtant si proche ? Sûrement trop pour pouvoir les compter.

Le Piège de feu, bien plus que les deux premiers tomes de la série, m'a rappelé à quel point la vie ne tient qu'à un fil, à quel point ce qui nous semble immuable et acquis peut disparaître de nos existences d'un seul coup, notamment des personnes exceptionnelles, sans que nous ayons pris véritablement conscience de la chance que nous avions eu de les connaître lorsqu'elles étaient encore là. Mais surtout, malgré les nombreux moments de chagrin, à divers degrés d'intensité, que m'a fait vivre ce livre, je retiens cette sensation bienfaisante, extrêmement puissante, de faire partie d'une famille. En effet, je me suis rendue compte à la fin de cette nouvelle aventure d'Apollon que c'est dans l'univers de demi-dieux de Rick Riordan, plus que dans n'importe quelle autre saga que je chéris pourtant aussi de tout mon c½ur, que j'ai éprouvé ce sentiment aussi intensément. Cela fait maintenant huit ans que j'ai amené le tout jeune Percy Jackson, ma petite tête d'algues chérie, à la colonie des sang-mêlés. Depuis, j'ai croisé sur ma route de demi-déesse (si, si, je me suis même créée une identité exprès ! C'est ça, la passion !) semée d'embûches une multitude de héros et d'héroïnes, de créatures surnaturelles, tout plus épatants, drôles, fabuleux et profondément humains les uns que les autres dans lesquels je me suis immédiatement reconnue, dans certains beaucoup plus que dans d'autres, bien sûr. Mais j'ai tissé avec chacun d'entre eux des liens pour ainsi dire incassables. À mes yeux, c'est ça le véritable pouvoir de la lecture, une magie impalpable, presque inexplicable, dont Rick Riordan sait user comme personne.

Et, s'il y a bien un personnage qui a su conquérir mon c½ur sans jamais me le rendre au sein de l'univers de Percy Jackson, c'est clairement Apollon. Il mérite amplement que je lui accorde un paragraphe entier en son honneur, surtout après tout ce qu'il a traversé dans ce troisième tome de ces travaux en particulier. Je regrette de ne pas avoir terminé la saga des Héros de l'Olympe avant de lire celle-ci car, si l'on peut en comprendre sans problème la plupart des tenants et aboutissants, m'est avis que si j'avais achevé les Héros de l'Olympe en prenant mon mal en patience, j'en aurais d'autant plus savouré ce qui allait suivre. Mais au fond, je ne m'excuse pas vraiment car Apollon valait la peine que je me montre impatiente pour lui. Alors que je viens tout juste de terminer le troisième livre de toutes les souffrances qu'il doit présentement affronter, je tiens tout simplement à lui dire à quel point je suis FIÈRE de lui. Si je me suis autant attachée à Apollon, c'est parce que j'adorais déjà le traitement que Rick Riordan lui réservait en tant que divinité, le dépeignant comme étant à la fois insupportablement arrogant et vaniteux mais aussi irrésistiblement attirant. La petite pré-adolescente impressionnable que j'étais alors était tombée sous le charme sans résistance aucune. Et ça n'a pas changé. D'autant plus que, désormais, et c'est cela avant tout qui fait qu'Apollon et moi, c'est une grande histoire d'amour, je peux affirmer que ce dernier est sans aucun doute le personnage de Rick Riordan qui a connu la plus belle des évolutions. En tant que mortel, Apollon aka Lester Papadopoulos a appris à faire preuve d'abnégation, de compassion, d'un courage à toute épreuve. Je sais que cela peut sembler tout à fait bizarre de dire cela d'un dieu majeur qui existe depuis des millénaires mais il a considérablement mûri grâce à son humanité nouvellement acquise. J'ai traversé une foule d'émotions tout à fait extraordinaires avec lui. Et, même si je l'adulais déjà auparavant, aujourd'hui, cette admiration est toute différente car j'associe désormais ce personnage comme aucun autre avant tout au mot « authenticité ». Contrairement à Apollon, je suis incapable d'inventer des haïkus aussi improbables que tout ce qu'il y a de plus adéquats mais disons que ce paragraphe est la déclaration d'amour la plus sincère et stupéfiante que je puisse lui faire à mon niveau.

Et ce qui est encore plus fort, c'est que son créateur, pas Zeus, mais Rick, obviously, a grandi avec lui, c'est indéniable. Ses récits sont plus sombres, plus profonds, ses personnages encore plus approfondis et denses qu'avant. En clair, c'est du grand art, un tel degré de perfection.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à lire du Rick Riordan, à vous immerger dans cet univers reconnaissable entre mille, en commençant bien évidemment par Percy Jackson, en continuant par les Héros de l'Olympe et en vous lançant ensuite dans Les Travaux d'Apollon et Magnus Chase. Ne paniquez pas : le nombre de tomes, de personnages, de rebondissements, de révélations et de pages est tout bonnement impressionnant mais honnêtement, c'est que du bonheur. Et des larmes, beaucoup de larmes aussi, mais n'en parlons pas. Je dois avouer que, pour l'instant, Les Travaux d'Apollon est ma petite saga chouchoute au sein de ce formidable carré d'or. Il me tarde de retrouver mon petit chéri dans le quatrième tome de ses mésaventures ! J'aimerais que sa quête phénoménale ne prenne jamais fin, mais il faudra bien qu'un jour, ses tourments cessent. Mais hors de question que je déprime à l'avance, ah ça non ! Mais avant qu'Apollon ne m'éblouisse de nouveau grâce à sa gloire légendaire, je vais accomplir un devoir que j'aurais déjà dû avoir fini : les Héros de l'Olympe n'attendent que moi... et que vous aussi ! Lancez vous sans inquiétude dans cette épopée rocambolesque, ses personnages inoubliables en valent bien la peine ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« - Bonjour Wah Wah, ai-je dit. Nous cherchons les chaussures magiques de l'empereur, tu sais, celles qui lui permettent de circuler dans le Piège de Feu. Tu nous ferais gagner beaucoup de temps si tu nous disait où elles sont rangées.
- Jamais ! a-t-il crié en se débattant furieusement.
- Ou alors, je laisse mon amie Piper les chercher et pendant ce temps, je te donne la sérénade avec mon ukulélé désaccordé. Est-ce que tu connais "Petit papa Noël" ? "Petit papaaa Noëeel..." ?
Dans une convulsion de terreur, Wah Wah a bredouillé :
- Pont deux, bâbord, troisième porte ! S'il te plaît, pas "Petit papa Noël" ! Pas "Petit papa Noël" !»
Tags : Fiche lecture, Les Travaux d'Apollon, Albin Michel (Wiz), Albin Michel Jeunesse, Rick Riordan, 2018, Tome 3 ♥, Jeunesse, Dieux grecs et romains, divinités, mythologie grecque, empereurs, histoire, ennemis, dangers, menace, prophétie, quête, héroïsme, courage, bravoure, aventure, déchéance, faiblesse, fantasy, humour, action, amitié, servitude, grandir, apprentissage, humanité, maturité, solidarité, entraide, combats, souffrance, soumission, peur, angoisse, repentance, famille, retrouvailles, créatures fantastiques, surnaturel, poésie, nature, fanatisme, autorité, psychopathes, musique, deuil, Coup de foudre ♥
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#Posté le dimanche 21 avril 2019 17:44

Modifié le mercredi 03 juin 2020 06:39

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