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FICHE LECTURE : La Guerre de Catherine

FICHE LECTURE : La Guerre de Catherine
• AUTRICE : Julia Billet.
• ANNÉE : 2012, 2020 (FRANCE).
• GENRE (S) : Roman d'apprentissage, historique.
• THÈMES : Seconde Guerre mondiale - XXe siècle - France - Résistance - Photographie - Antisémitisme - Shoah - Nazisme - Occupation - Fuite - Survie - Solidarité - Entraide - Générosité - Espoir - Amitié - Amour...
• PAGES : 368.

Rachel Cohen s'appelle désormais Catherine Colin. Elle doit oublier son ancien nom et celui de ses parents. Mais aussi sa vie d'avant, quand il n'y avait pas la guerre et que les Juifs ne devaient pas se cacher. Et puis il faut partir. Dans sa fuite, Catherine emporte son Rolleiflex et des films. Pour tenir, pour résister, elle fait des photos.

« Je sors mon appareil et prends une photo d'Hélène, au moment où elle me fait un signe de main. Je devine que j'ai saisi chez ma compagne de route un mouvement infime, entre tristesse pesante et force que donne la nécessité d'agir. Ce simple geste de femme qui soulève sa valise est la première image qui me restera de mon long périple dans la guerre. »

Julia Billet à propos de son livre : « Cette histoire s'inspire donc de faits du réel, de personnages ayant existé et à qui je souhaite rendre hommage. [...] mais La Guerre de Catherine reste avant tout un roman, un roman qui s'inscrit dans une période de l'histoire et vient rappeler que, même quand les loups hurlent à la mort, des femmes et des hommes savent rester fidèles à leur humanité. »

La Guerre de Catherine a été adapté en BD chez Rue de Sèvres.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du roman La Guerre de Catherine signé Julia Billet paru pour la première fois en 2012 et réédité cette année dans cette sublime édition poche à la superbe couverture que l'on doit à la talentueuse illustratrice Julia Billet. Ayant tout bonnement adoré l'adaptation en bande dessinée de cet ouvrage, il me tardait d'en découvrir le roman d'origine... et quel bonheur mes agneaux, quel bonheur !

Que vous dire sur ce livre ? Il s'agit là véritablement d'une ode à la vie, à l'amour, à l'humanité ; d'un tourbillon d'espoir et de lumière qui vous emporte et ne vous relâche qu'une fois le roman terminé. Pour ma part, j'ai pris un réel plaisir à redécouvrir les pérégrinations de Rachel/Catherine comme si c'était la toute première fois, à revoir la guerre à travers ses yeux de photographie amateur d'ores et déjà aguerris, qui parviennent à déceler l'indicible et à transformer les petits instants du quotidien en véritables capsules de magie sur la pellicule.

Plus qu'une intrigue captivante et poignante sur fond de Seconde Guerre mondiale, La Guerre de Catherine est une authentique leçon de vie qui vous apprend au fil des pages qui se tournent à un rythme effréné tant la plume est belle et entraînante à voir les choses sous un autre angle et à contempler la beauté de l'existence.

De mon côté, je suis tombée amoureuse de la personnalité de l'héroïne, un joli petit bout de femme si courageux, généreux, altruiste, brillant, qui va devoir en affronter des épreuves au cours de cette guerre, connaître bien des déchirures et malgré tout s'en relever avec brio. Ce roman et ses protagonistes en général sont pétris de bienveillance et de tendresse. L'autrice a réussi selon moi l'exploit de nous faire ressentir le plus intensément possible toute l'horreur de cette guerre, de cette période d'occupation qui a fait des ravages tout bonnement impardonnables, tout en démontrant qu'au fond, l'étincelle d'espoir en chacun n'a jamais cessé de briller. Julia Billet nous fait tout simplement passer avec ce titre un magnifique message de combativité, de tolérance et d'amour inconditionnel de son prochain. A nous désormais de tirer les bons enseignements de sa plume débordant de bon sens et d'intelligence.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous plonger dans la lecture de ce roman qui ne manquera certainement pas de vous faire fondre et de s'emparer de votre c½ur pour ne jamais vous le rendre. Il est de ces lectures qui ne s'oublient pas et La guerre de Catherine en fait assurément partie. COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Ecole des Loisirs, Médium +, La Guerre de Catherine, Julia Billet, 2012, 2020, Littérature française, roman d'apprentissage, Roman historique, Seconde Guerre Mondiale, XXe siècle, France, Résistance, Photographie, antisémitisme, Shoah, Nazisme, occupation, fuite, survie, solidarité, entraide, générosité, espoir, amitié, amour, Coup de foudre ♥
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#Posté le lundi 08 juin 2020 04:02

Modifié le lundi 08 juin 2020 05:46

FICHE FILM : La Grande Vadrouille

FICHE FILM : La Grande Vadrouille
COMEDIE | 1966 | RÉALISÉ PAR GERARD OURY | 2 H 04 | SECONDE GUERRE MONDIALE, RESISTANCE, FUITE, ENTRAIDE, ANGLAIS, OCCUPATION ALLEMANDE | AVEC BOURVIL, LOUIS DE FUNES, TERRY-THOMAS, CLAUDIO BROOK...

➜ En 1942, un avion anglais est abattu par les Allemands au-dessus de Paris. Les trois pilotes sautent en parachute et atterrissent dans différents endroits de la capitale. Ils sont aidés par deux civils français, un chef d'orchestre et un peintre en bâtiment qui acceptent de les mener en zone libre; ils deviennent ainsi, malgré eux, acteurs de la Résistance.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un authentique monument du cinéma français, j'ai nommé La grande vadrouille signé Gérard Oury... que je n'avais encore jamais vu avant que nous entrions dans cette période de confinement. Oui, il aura fallu que nous nous retrouvions dans cette situation tout bonnement exceptionnelle qui est actuellement la nôtre pour que je regarde ENFIN ce film ! Et je puis vous garantir que je n'ai sans conteste pas regretté ce visionnage !

Très sincèrement, j'ai passé un moment juste délicieux devant ce long-métrage. Pour commencer, sa remasterisation est à mon sens purement et simplement époustouflante ; on pourrait presque croire que cela a été tourné à notre époque. Cependant, la qualité de cette oeuvre cinématographique ne réside pas qu'en son aspect esthétique et technique extrêmement soigné, bien au contraire : c'est selon moi la simplicité et l'ingéniosité tout à la fois de son scénario qui fait assurément sa force. Faire se rencontrer deux invidus à l'extrême opposé l'un de l'autre qui vont malgré eux devenir les protecteurs et alliés de trois pilotes anglais résolument hauts en couleur, c'était là une idée de génie dont l'efficacité est restée intacte aujourd'hui. En effet, La Grande Vadrouille n'a indéniablement pas pris une ride et je peux comprendre pourquoi ce film a bercé des générations de Français et continuera sans aucun doute à le faire !

L'autre atout évident de ce film, c'est bien évidemment son casting ! Personnellement, j'ai trouvé que chaque acteur et actrice présent dans ce film était parvenu à interpréter son rôle à merveille. En effet, dans l'ensemble, tous les comédiens jouent à ce point leur personnage à la perfection qu'on ne fait guère de différence entre ces derniers et la véritable personne qui se cache derrière. Sinon, ai-je besoin de vous préciser que Bourvil et Louis de Funès forment un duo indubitablement exceptionnel et irrésistible ? Je ne crois pas, non. Ces deux-là réunis font d'uniques étincelles, que dis-je, un pétaradant feu d'artifices (oui, j'assume totalement ce pléonasme que je trouve nécessaire ici) dont l'éclat ne s'affaiblira jamais. Pour ma part, je me suis délectée avec un plaisir non dissimulable de leur humour respectif reconnaissable entre mille et définitivement indémodable. Qu'on ne s'en lasse jamais, je veux bien le croire, assurément.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander ce film au charme franglais manifestement imparable si, comme moi, vous viviez jusqu'à présent dans une grotte diantrement sombre vous empêchant de découvrir ce chef d'oeuvre du cinéma français comme il se doit. De mon côté, je me suis laissée embarquée sans résistance aucune dans ce périple résolument mouvementé vers la France libre (avec au passage un petit crochet tout ce qu'il y a de plus appréciable, magnifiquement divin, par les Hospices de Beaune, qu'il vous faut à tout prix aller visiter si cela n'est point déjà fait) et je repartirai résolument bien pour un tour de planeur et autres moyens de transports somme toute insolites au côté de notre improbable couple de formidables zigotos et leur joyeuse petite troupe ! ★★★★★

Nanette ♥

« - You come with me to pick up Peter.
- Nan, you, you come with me to pick Mac Hintosh.
- No, you.
- I beg your pardon but I don't understand.
- And if you don't come, I... I... Oh merde alors comment on dit !
- Mais comment ça « merde alors » ! But alors, you are French!
- You are not English? »
Tags : Fiche film, La grande vadrouille, film français, comédie, 1966, Gérard Oury, Seconde Guerre Mondiale, résistance, fuite, entraide, Anglais, occupation allemande, Bourvil, Louis de Funès, Terry-Thomas, Claudio Brook, Excellent film !
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#Posté le lundi 23 mars 2020 08:13

Modifié le lundi 23 mars 2020 17:46

FICHE LECTURE : Moon Brothers

FICHE LECTURE : Moon Brothers
• TITRE V.O. : Moonrise.
• AUTRICE : Sarah Crossan.
• ANNÉE : 2017 (IRLANDE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE(S) : Contemporain.
• THÈMES : Famille - Adolescence - Précarité - Drame - Fuite - Quête d'un ailleurs - Couloirs de la mort - Fraternité - Amour - Rage - Honte - Injustice - Culpabilité - Cruauté - Sadisme - Suspens - Espoir - Complicité - Pardon...
• PAGES : 372.

Joe Moon a dix-sept ans. Il vient de quitter New York pour aller vivre un temps au Texas. Son frère aîné, Ed, est en prison là-bas. Jugé coupable du meurtre d'un policier, il attend son exécution dans le couloir de la mort. Or, la date approche. Alors Joe veut être là, aider son frère à affronter ces dernières semaines. Car sinon, Ed sera tout seul. Mais voilà qu'un nouvel avocat reprend la défense du condamné... et il a l'air d'y croire. Joe osera-t-il espérer encore ?

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du dernier titre paru en France de Sarah Crossan, une autrice irlandaise de grand talent toujours traduite avec autant de brio que d'authenticité par la toute aussi merveilleuse Clémentine Beauvais. Aujourd'hui, je vais vous parler de Moon Brothers.

Je n'irai pas par quatre chemins : ce roman m'a purement et simplement bouleversée. J'ai envie de dire qu'il ne pouvait en être autrement parce que Sarah Crossan a à chaque fois le chic pour aborder des thématiques fortes, sensibles telles que le lien complexe et puissant qui existe entre des siamoises, l'acceptation de la différence, l'immigration ou ici la question particulièrement épineuse des condamnés à mort aux États-Unis avec beaucoup de sensibilité et de poésie au vu de la rédaction de ses intrigues qui se fait en vers libres sans pour autant décolorer la réalité. Au contraire, le contraste saisissant qui est dressé entre le fond et la forme fait ressortir de façon éclatante la noirceur qui émane de ses récits. Autrement dit, les histoires que nous conte Sarah Crossan au fil des rimes ne sont pas là pour amuser la galerie, même si une pointe d'humour est susceptible d'émerger à un moment donné afin de nous procurer un bref instant de répit et de joie spontanée, mais pour traiter de problèmes inhérents à notre société, de sujets d'actualité concrets, de dossiers brûlants qui avaient résolument besoin d'être remis sur le tapis. Et la manière dont Sarah Crossan a choisi de le faire est tout bonnement brillante et unique, je lui tire sincèrement mon chapeau.

Une fois de plus, je me suis retrouvée à dévorer ce roman à la vitesse de l'éclair tant sa mise en page aérée et sa rédaction en vers en facilite la lecture. Honnêtement, si vous souhaitez un bouquin à lire d'une fluidité incomparable à aucune autre et sans que cet aspect pratique de l'histoire n'empiète sur son intensité dramatique ou sur sa véracité, alors foncez sur Moon Brothers ! Pour ma part, je ne vous cache pas que cette façon expéditive d'absorber le contenu du livre et d'en éprouver les émotions véhiculées me laisse toujours un peu perplexe après coup, avec ce sentiment désagréable de ne pas avoir accordé aux personnages et à leur vécu autant de temps et d'attention qu'ils l'auraient mérité. Cependant, je trouve également que cela traduit parfaitement la rapidité à laquelle notre vie à tous avance, à laquelle aussi nos sentiments évoluent, et que cela en souligne du coup leur préciosité. Voilà, fin de ma petite envolée philosophique (quand je suis inspirée, ça peut partir très loin !).

Pour ce qui est de Moon Brothers, plus que jamais cette importance de chérir chaque jour qui passe de toutes nos forces est mise en exergue avec cette dénonciation nécessaire et criante de vérité du système carcéral américain et de son dysfonctionnement à tous les points de vue, tant sur le plan purement judiciaire qu'humain. Sans pour autant entrer dans les détails les plus sordides et traumatisants que l'on peut cependant aisément s'imaginer en arrière-plan, Sarah Crossan nous dépeint avec une maestria rare toute l'horreur et l'aberration d'une mécanique bien huilée qui fait souvent fi de l'innocence présumée de ses victimes comme si leur passage tout ce qu'il y a de plus éphémère sur cette Terre ne pesait pas dans la balance alors que l'existence d'êtres humains tels qu'Ed, Angela, Joe, tante Helen et Nell, tout aussi insignifiants et pathétiques paraissent-ils aux yeux des hautes sphères intrinsèquement viciée et malhonnête, vaut justement tout l'or du monde. À mes yeux, on ne peut pas discuter du sort de quelqu'un, quelqu'il soit, comme on le ferait d'une minuscule broutille, ce n'est tout simplement pas possible - le superbe film 12 Hommes en colère et surtout la remarquable performance d'acteur d'Henry Fonda me l'ont très bien enseigné. Bien sûr, notre monde n'est pas ni tout noir ni tout blanc et cela s'applique également à ses individus, mais la vie, ses beautés et surtout la force de notre humanité prévaudra toujours sur la part de noirceur de tout un chacun à mon sens. C'est à tout le moins ce que ce roman de Sarah Crossan, aussi lumineux que triste, aussi réconfortant que crève c½ur, m'aura appris : la vérité et l'amour inconditionnel qui lie les gens les uns aux autres valent toujours la peine que l'on se batte pour eux, quitte à y laisser notre coeur en mille morceaux et la pureté de nos âmes. Attention, je ne dis pas qu'il faut être prêt à employer des moyens tous sauf légaux pour ceux qu'on aime (on n'est pas dans You, ici), mais que le monde dans lequel nous vivons ne cessera malheureusement jamais de nous décevoir et de ternir, entacher notre innocence. Il faut faire preuve de lucidité et ainsi accepter cette part d'ombre qui sommeille en nous malgré toute la bonne volonté de la plupart des gens comme vous et moi. Cependant, nous nous devons de notre côté de lutter sans relâche contre cette cruauté foudroyante qui caractérise notre société actuelle afin de ne pas laisser les mauvais jours gagner. En bref, il faut savoir embrasser la douleur et nos faiblesses pour mieux les surmonter. Plus facile à dire qu'à faire, mais le cheminement comme la finalité en valent largement le détour au bout du compte, la famille Moon me l'a sacrément bien prouvé.

Pour conclure, je ne peux que vivement vous encourager à découvrir Moon Brothers. Vous n'en ressortirez certainement pas indemnes ; plutôt à ramasser à la petite cuillère à dire vrai, mais le message véhiculé et ses protagonistes désarmants de vulnérabilité et de réalisme méritent amplement que l'on porte le poids de leur souffrance et leurs espérances avec eux jusqu'au bout. COUP DE COEUR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, éditions Rageot, Moon Brothers, Sarah Crossan, Littérature irlandaise, 2017, 2019, contemporain, Famille ♥, Adolescence ♥, drame, fuite, quête d'un ailleurs, couloirs de la mort, précarité, fraternité, Amour ♥., rage, honte, injustice, culpabilité, cruauté, sadisme, suspens, espoir, complicité, pardon, coup de coeur ♥
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#Posté le jeudi 30 janvier 2020 16:11

Modifié le vendredi 31 janvier 2020 16:07

FICHE LECTURE : La Malédiction de Manderley

FICHE LECTURE : La Malédiction de Manderley
• TITRE V.O. : Mrs de Winter.
• AUTRICE : Susan Hill.
• ANNÉE : 1993 (ROYAUME-UNI, FRANCE).
• GENRE (S) : Thriller, roman.
• THÈMES : Malédiction - Passé - Mystère - Repentance - Culpabilité - Revenants - Fantômes - Drame - Fuite - Quête éperdue - Espoir - Secrets - Suspens - Obsession - Noirceur - Angoisse...
• PAGES : 395.

« J'ai rêvé l'autre nuit que je retournais à Manderley... » Ainsi commence Rebecca, l'inoubliable roman de Daphné du Maurier immortalisé par le célèbre film d'Alfred Hitchcock. Manderley, c'est le magnifique château des de Winter, toujours habité par le souvenir obsédant de Rebecca, la première femme de Maxim ; Manderley, ravagé par les flemmes dans les dernières pages du roman. L'incendie n'était-il qu'un accident ? L'ombre maléfique de Rebecca sera-t-elle toujours un obstacle à leur bonheur ?
Comme des millions de lecteurs, Susan Hill, l'une des plus grandes romancières anglaises actuelles, a longtemps été hantée par le chef-d'oeuvre de Daphné du Maurier. Recréant avec un talent étonnant l'atmosphère mystérieuse de Manderley, elle devient à son tour la douce Mme de Winter, la narratrice de cette fascinante histoire, pour nous dévoiler enfin dans La Malédiction de Manderley les secrets de Rebecca.

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du roman que vous m'avez choisi comme lecture du mois d'octobre 2019, à savoir La Malédiction de Manderley de Susan Hill, considéré comme suite approuvée du roman culte de Daphné du Maurier, j'ai nommé Rebecca ou un véritable petit bijou de la littérature anglaise alliant avec une maestria folle policier, gothique et fantastique selon moi. Vous l'aurez compris, étant une grande fan de ce livre d'anthologie ainsi que de sa superbe adaptation cinématographique signée Hitchcock, tous deux d'immenses chefs d'½uvres à mon sens, j'espérais autant que je redoutais ces retrouvailles impromptues et malgré tout tant escomptées avec mon couple bien aimé des de Winter. La Malédiction de Manderley aura-t-il été à la hauteur de ma fascination pour cette histoire absolument mythique en tout point ?

Eh bien, je suis au regret de vous informer que non, loin de là. Mais au fond, est-ce véritablement surprenant ? Après tout, Susan Hill n'est pas Daphné du Maurier et je pense qu'elle n'a jamais eu la prétention de vouloir être perçue comme étant son égal, surtout quand on en vient à la question de Rebecca ou l'un des romans britanniques les plus estimés de tous les temps. Je dois bien le reconnaître, je m'attendais à pire avant de débuter La Malédiction de Manderley au vu de tous les avis négatifs que j'avais pu en lire. Néanmoins, cet art presque trop beau pour être réel de créer l'atmosphère aussi ensorcelante qu'étouffante, indubitablement sombre et tout bonnement indescriptible, de l'inoubliable demeure de Manderley, de nous faire avoir d'authentiques sueurs froides à certains moments-clés de l'intrigue juste insoutenables tant sur le plan physique que psychologique et à tout jamais gravés dans le marbre, seuls Daphné du Maurier et Hitchcock le possédaient dans le cas de Rebecca à mes yeux.

Susan Hill parvient cependant à attiser petit à petit notre curiosité au fil des cent premières pages et, passé ce cap un tant soit peu douloureux, à faire grimper la tension jusqu'à ce que le lecteur se laisse véritablement submerger par une angoisse sans nom et à ce que le calme apparent qui régnait jusqu'à alors soit complètement balayé par le twist final, qui fut de mon côté totalement imprévisible et qui m'a fait éprouvé une souffrance indicible. En cela, La Malédiction de Manderley fait office de parfait thriller, au rythme peut-être un tantinet inégal, les trois cent cinquante premières pages préparant largement le terrain pour l'ultime ouragan des révélations tant escomptées et in fine a demi déclarées (comprenez : énormément de questions restent sans répons ; pour ma part, j'ai horreur de ça) qui emporte tout sur son passage bien trop rapidement et brutalement à mon goût, mais qui a le mérité d'être porté par une écriture fluide et efficace qui fait habilement le travail et nous mène résolument par le bout du nez. En tout cas, la lectrice fort peu habituée à tout ce qui ressort du thriller/policier que je suis s'est assurément laissée prendre au jeu et risque de passer une très désagréable nuit, hantée qu'elle est encore par les personnages reconnaissables entre mille de Daphné du Maurier, en particulier par l'horripilante et terrifiante Mrs Danvers.

Pour conclure, je dirais que La Malédiction de Manderley tient essentiellement sa force et l'impact qu'il produit indéniablement sur son lecteur du talent de romancière et d'imagination de Daphné du Maurier et de l'influence fondamentale que le chef d'oeuvre de cette dernière, Rebecca, a su dans sa création. En clair, c'est l'essence de Rebecca dont La Malédiction de Manderley est décidément imprégné qui change la donne ; c'est ce fantôme du passé, de cette femme à la beauté glacée redoutable, qui encore et toujours mène la danse et nous impose sa présence telle une chape de plomb qui nous tomberait sur la tête. Pour être tout à fait honnête avec vous, cette volonté de transmettre l'héritage de Du Maurier et de son incontournable écriture se fait à ce point ressentir que je me demande si je n'aurais pas mieux fait de relire Rebecca plutôt de vouloir me frotter à La Malédiction de Manderley. Susan Hill a voulu reprendre ce flambeau sacré avec lequel il est diablement aisé de se brûler les ailes mais j'aurais très sincèrement mieux aimé faire la connaissance de sa plume avec un titre qui soit intégralement son oeuvre. Je pense que le message est clair : Manderley n'aurait dû selon moi jamais renaître de ses cendres, surtout si c'était pour nous offrir un tel dénouement que je renie farouchement car il m'a purement et simplement brisé le c½ur en mille morceaux ! Un bon roman rondement bien mené dont je reconnais les qualités dans l'écriture et le sentiment d'addiction, de frénésie dans les pages qui se tournent, qu'il produit chez son lecteur mais qui souffre de l'aura légendaire de celui qui a inspiré sa rédaction, dont la réputation est beaucoup trop ancrée, immuable, pour véritablement faire le poids face à un tel mastodonte littéraire, et qui a in fine bien plus le mérite de nous rappeler à quel point son prédécesseur est une oeuvre de génie, à lire et à relire sans modération aucune, qu'autre chose. ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, France Loisirs, La Malédiction de Manderley, Mrs de Winter, Susan Hill, 1993, Littérature britannique, Thriller, roman, malédiction, passé, mystère, repentance, culpabilité, revenants, drame, fuite, fantômes, quête éperdue, secrets, suspens, obsession, noirceur, angoisse, plutôt bonne lecture
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#Posté le lundi 28 octobre 2019 17:02

Modifié le mardi 29 octobre 2019 07:08

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs

« Notre vaste univers abrite un nombre impressionnant de religions et de philosophies qui seront toujours une source de tensions et de disputes. Rien de ce que nous pourrons dire ou faire ne changera cette réalité. Aujourd'hui, je me tiens devant ce conseil en toute bonne foi. Je n'ai pas la volonté de changer Fontis ou Kalu, seulement l'espoir de construire la paix. Travaillons main dans la main. Respectons nos différences, ne cherchons pas à les éliminer. Mettons la peur et la méfiance derrière nous. Développons une technologie commune pour nos cubes, afin de faciliter la coopération et la communication. Finissons-en avec la guerre, pour que les générations futures ne connaissent plus que la paix.»
- L'empereur Ta'an, lors de la signature du traité d'Urnew.

• TITRE VO : Empress of a Thousand Skies.
• AUTRICE : Rhoda Belleza.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, YA.
• THÈMES : Bataille spatiale, space opera, pouvoir, complot, coup d'état, course poursuite, aventure, vengeance, galaxies, mercenaires, empire galactique, impératrice, dynastie, fuite, survie, espace, assassinat, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, bouc-émissaire, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, robotique, manipulation, science avancée, contrôle, télé-réalité, propagande, bourrage de crâne, deuil, drame, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, discrimination, hypocrisie, faux semblants...
• PAGES : 384.

Dès 14 ans | 17,95¤.

Deux fugitifs, une même quête : la vengeance.

Une trépidante série en deux tomes, avec les ingrédients d'un très bon space-opera : luttes de pouvoir entre empires galactiques, complots, trahisons, course-poursuite... Un page-turner très accessible et captivant.

Seule survivante de sa dynastie, Rhiannon échappe de justesse à une tentative d'assassinat la veille de son couronnement. Cependant, aux yeux du monde, la princesse, désormais en fuite, est déclarée morte.

Le jeune Alyosha, star d'un programme de DroneVision, est accusé de son meurtre et recherché dans tout l'empire.

Malgré les complots et les menaces de guerre qui pèsent sur la galaxie, Rhiannon et Alyosha sont tous deux décidés à faire éclater la vérité.

Une lutte de pouvoir sans merci aux confins de l'univers.

L'AUTEURE : Rhoda Belleza a passé son enfance à Los Angeles, où elle a grandi en imaginant des fanfictions sur la série X-Files. Elle est éditrice dans une maison d'édition jeunesse et écrit dans un appartement ensoleillé de Brooklyn, rempli de vélos et de chaussures. Quand elle ne travaille pas sur ses livres, Rhoda regarde des tutoriels sur le nail art, visionne des films de kung-fu et s'amuse à coudre des vêtements. Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs est son premier roman.
FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs
ஜ MON AVIS : Honneur, courage, loyauté.

« "Une course-poursuite", pensa Aly. Les gens pensaient que c'était quelque chose de fréquent, et pourtant ça ne l'était pas du tout. Quatre-vingt-dix pour cent des vaisseaux obtempéraient quand l'Uniforce les arrêtait. Mais les producteurs leur avaient expliqué que les spectateurs adoraient les courses-poursuites, laissant entendre qu'il fallait en provoquer. Parfois, ils engageaient même des navires marchands pour jouer les bandits. »

Tout d'abord, je tiens une fois de plus à remercier les éditions Nathan, cette fois-ci pour ce roman interstellaire qui m'a envoyée tout droit dans les étoiles !

✨ ☆ ✨

« Tout un coup, l'impossible était devenu une réalité. »

Pour commencer, ce que j'ai adoré, c'est la carte très détaillée de l'univers qui nous est proposée au tout début de l'ouvrage et qui nous plonge d'entrée de jeu dans les confins les plus reculés de cette galaxie. On sent que l'autrice a bien pris le temps de construire son univers, les différentes planètes où se passe l'histoire, de peaufiner tout ça, et j'ai pris un grand plaisir à retourner fréquemment à cette carte quand je ne me souvenais plus de telle planète ou de son emplacement. Qui plus est, l'application gratuite Nathan Live permet, grâce à un scan, de voir la dite carte en couleurs. Ce n'est peut-être pas grand chose pour vous mais pour moi, ça veut dire beaucoup (ça veut dire qu'il était libre, heureux d'être là malgré tout... ♫ HUM.HUM.). Cela permet de s'immerger encore mieux dans l'univers et l'ambiance de la saga, j'adore les petits compléments de ce type. Je sais bien que certains lecteurs aiment de suite avoir les clés en main de l'univers et en comprendre et retenir tous ses noms, ressorts et aboutissants ; quant à moi, je préfère être patiente et assimiler ce que j'ai (et ce qu'on offre) à savoir au fur et à mesure, et faire de petites pauses dans mon avancée afin de pouvoir explorer ce que je découvre par moi-même et de prendre mon temps. Chacun son mode de lecture mais je préfère prévenir que Le Trône des étoiles offre à lire une histoire où il faut avancer à son rythme et ne pas vouloir se précipiter afin de mieux en profiter (ce n'est pas tous les jours que l'on vit une course-poursuite intergalactique à la dangerosité très élevée !) et de bien tout saisir.

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« - Ma'tan sarili, articula-t-elle, la voix pleine de solennité.
C'était une salutation kalusiane courante, qui exprimait bien plus que "bonjour" ou "au revoir". On pouvait la traduire par "grandeur intérieure". Par ces mots, on faisait la promesse d'être la meilleure personne possible. Rhi jura ainsi courage et loyauté en l'honneur de l'homme qu'elle avait connu, le père de Julian.
- Il est loin de mériter un tel geste, dit le Fontisian.
Rhi fut surprise qu'il en connaisse le sens. C'était une vieille tradition parmi les guerriers kalusians. La première fois qu'on ôtait la vie, on devait faire offrande d'une partie de soi - une mèche de cheveux ou quelques gouttes de sang. On appelait ça "l'acte d'attrition". »

Notre histoire commence donc dans une galaxie fort, fort lointaine qui m'a vite complètement subjuguée. La future impératrice de la planète-mère de ce système a bien du pain sur la planche : non seulement la paix instaurée par feu son père est sérieusement ébranlée, mais, en plus, l'adolescente est menacée par l'assassin même de sa famille. Bref, de quoi vivre des aventures mouvementées où le simple fait d'en ressortir indemne est un véritable miracle. Un pur concentré d'adrénaline et de frissons en somme ! Même si, forcément, je me suis sentie indécise et sur le qui-vive une bonne partie du roman. Jusqu'à la dernière page même ! J'avais véritablement l'impression de faire partie de cette histoire où tout un monde est au bord de l'implosion et d'avoir mon petit rôle à y jouer. Mais, justement, j'aime ressentir cette exaltation qui a un goût différent de celle de la vie de tous les jours. Il n'y a que la fiction et le pouvoir magique des écrivains pour nous procurer cela et nous le faire ressentir dans nos veines et jusqu'au plus profond de nos os.

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« Aly fit de son mieux pour cacher sa surprise. "C'est trop mignon : le premier mensonge de mon petit bout de chou de droïde !" »

C'est sur Nau Fruma que nous rencontrons Rhiannon, qui porte sur ses épaules le lourd fardeau de la couronne de la dynastie des Ta'an. Exilée depuis des années, rongée par la haine et le chagrin, Rhiannon est un esprit et un électron libre consumé par l'idée de vengeance. Ce que je ne cautionne pas, mais que je peux comprendre, surtout venant d'une jeune enfant qui a été meurtrie si tôt par le deuil ineffaçable de l'ensemble de sa famille adorée. Malgré le fait que le cube (un implant dans le cerveau qui "trie" vos souvenirs) pourrait permettre à notre jeune héroïne d'enfermer ces affreux souvenirs littéralement dans un placard et d'en jeter la clé, celle-ci ne veut certainement pas altérer sa mémoire et se raccroche de toutes ses forces à ce passé douloureux mais aussi aux instants de bonheur qu'elle a vécus avec ses proches et qui ont fait d'elle qui elle est à présent. Et, cependant, malgré sa soif intarissable de vengeance, Rhiannon (laissez-moi un instant pour savourer ce prénom ravissant issu d'une de mes chansons préférées de tous les temps, Rhiannon ♫ du groupe Fleetwood Mac) va elle même prendre conscience d'à quel point elle a été aveuglée pendant de longues années par sa souffrance. Elle va faire beaucoup d'erreurs et s'en mordre les doigts, mais elle cherche toujours à faire ce qui est juste et à se montrer à la hauteur de sa tâche, de ses ancêtres, de son peuple et de ses défunts. En revanche, son compagnon de route fontisian, Dahlen, ne me semble guère fiable... Même s'il me fascine totalement et que j'ai envie de tout savoir sur son passé et sur ses motivations (je suis une vraie petite curieuse, je sais), je n'arrive pas à déterminer sur quel pied danser avec lui. Il me perturbe au plus haut point. De toute manière, aucun des personnages n'est ni tout noir ni tout blanc dans cette histoire. Excepté un seul d'entre eux, peut-être. Ils ont en effet tous des secrets et une part sombre (sauf l'exception, qui s'y est carrément laissée sombrer), ainsi qu'une autre de lumière. Difficile de savoir à qui vraiment se fier dans tout ça, mais cela ne rend ces individus que plus réels, captivants et attachants.

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« Quel choirtoi [idiot] il avait été, de vouloir oublier son passé. Il aurait bien aimé jeter ses souvenirs douloureux à la poubelle, mais il était bien conscient que son passé faisait de lui qui il était. »

Un personnage que j'ai particulièrement adoré, en plus de ma Rhi d'amour, est celui d'Alyosha, dit "Aly" pour les intimes. Faisant partie de l'armée kalusienne de l'Uniforce et star d'une émission de télé-réalité créée et programmée par cette même armée, Aly est en réalité un immigré wraetan. Il est donc natif de la planète autrefois ennemie de Kalu (ou la planète de Rhiannon, Nau Fruma étant une planète satellitaire de cette dernière, qui a servi à la jeune héritière de planète d'exil), et est de ce fait encore victime de discrimination tenace à cause de la défaite du peuple wraetan et ce, malgré toutes les ressources de leur planète, qui sont fort utiles à l'ensemble de la galaxie. J'ai trouvé que les questions épineuses de la discrimination ainsi de la xénophobie dans le cas présent, et du déplacement de population, étaient très bien traitées au travers du personnage d'Aly, qui sert clairement et de façon outrageuse d'outil de propagande de la soi-disant "tolérance" totalement hypocrite de Kalu au sein de l'émission "A bord du Révolution", un vaisseau qui n'a rien à envier au très admiré, et d'ailleurs aussi par moi-même, Faucon Millénium. Par la suite, mon pauvre Aly va carrément servir de bouc-émissaire dont la tête va être mise à prix dès que les choses vont se gâter et qu'il faut trouver sa "race"/"engeance" coupable de tous les maux... Face à cette spirale infernale, Aly s'est montré tour à tour charmant, bourré d'humour (même si, à ce niveau-là, son adorable droïde Pavel le bat à plat de coutures), il ne va jamais baisser les bras face à l'injustice désastreuse et révoltante dont il fait l'objet. Je le considère comme un modèle, malgré ses faiblesses, qui font in fine sa force. Et puis, j'en ferais bien un de mes book boyfriends, miam miam...

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« Vinz et lui étaient restés hors ligne, progressant vers les tréfonds intergalactiques en échappant aux radars de l'UniForce. Kalu venait d'instaurer la loi martiale sur toutes ses planètes et à travers l'espace aérien. Du même coup, les frontières avaient été renforcées - elles étaient aussi fermées que le régent Seotra était coincé du vous-savez-quoi. »

L'autre personnage principal féminin de cette histoire est Kara. Cette jeune femme est superbe, extrêmement courageuse, une vraie âme forte, même si, à mes yeux, elle n'arrive pas à la cheville de, j'ai nommé, la "Rose de la Galaxie", ma RhiRhi chéri. Mais, bien sûr, cela ne m'empêche pas d'aimer Kara très fort aussi. Elle est dotée d'un sang-froid impressionnant et va devoir, dans ce premier tome, faire face à des épreuves particulièrement difficiles à surmonter et encaisser bien des révélations dures à avaler concernant son passé et qui elle est réellement. Bref, je l'admire beaucoup, elle ne se laisse pas démonter alors qu'elle pourrait bien s'effondrer sous le poids de tout ce qu'elle doit accepter comme étant une réalité à regarder droit dans les yeux.

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« - Merci, dit-il en calant la cagette dans le creux de son bras.
Il posa son gros pouce sur la paume du garçon. C'était une salutation traditionnelle chez les familles wraetanes, une manière de communiquer des sentiments impossibles à traduire, un geste qui transmettait amour et gratitude, et qui disait quelque chose comme : "Ma vie est entre tes mains". Aly, Vinz et Jeth s'étaient échangés cette salutation lors de leur dernier jour à l'école militaire. Ils formaient sa seule famille.
Vinz devait être en train de l'attendre aux docks.
Que le garçon ait compris le geste d'Aly ou pas, il l'approuva d'un hochement de tête. "Un de ces enfants à l'âme fatiguée", pensa-t-il. Il descendit par la fenêtre, atterrit en douceur sur la planche et rejoignit le balcon d'en face. »

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller d'embarquer dans la fusée de Rhoda Belleza. Attendez-vous à de l'action, à des rencontres singulières avec des hommes-renards, un fanatique et une impératrice, et d'autres aventures et personnages extraordinaires. Il y aura aussi de l'amouuuur au tournant, de l'indignation, une amitié belle, sincère, et touchante, et plein d'autres ingrédients qui rendent la plume de Rhoda Belleza si addictive. Quant à moi, je vous donne rendez-vous pour le second et dernier tome (une petite duologie des familles, ça fait franchement du bien !), dont je suis d'ores et déjà impatiente de la sortie !!

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Le Trône des étoiles ~ T1 : Fugitifs
COUP DE C¼UR ♥ du rouge éclatant et intense de la rose de la galaxie !

✓ Une histoire de science-fiction comme je les aime, avec des personnages intenses, une réflexion intéressante qui s'impose sur différents sujets (le brainwashing, la propagande de masse, la discrimination, l'exode de certaines populations, la question de la dignité humaine et du respect de nos valeurs, etc.)... En clair : une intrigue qui décoiffe !

✗ La stupidité et l'asservissement de certains peuples, et la cruauté et l'avidité de pouvoir de leurs leaders.

« - On n'a pas discuté de ce qu'on fera si on échoue.
- Ta foi en moi me réchauffe le c½ur, répondit-elle. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, éditions Nathan, Le trône des étoiles, Tome 1 ♥, Fugitifs, 2017, 2018, Rhoda Belleza, Science-fiction, YA, Bataille spatiale, aventure, vengeance, galaxies, mercenaires, empire galactique, impératrice, dynastie, fuite, survie, espace, assassinat, guerre, responsabilités, culpabilité, famille, amitié, entraide, méfiance, suspense, bouc-émissaire, combat, ambition, politique, action, grandir, révélations, quête, technologie, deuil, drame, souffrance, amour, reconnaître ses erreurs, faiblesse, héritage, force, honneur, courage, injustice, discrimination, hypocrisie, faux semblants, robotique, manipulation, science avancée, contrôle, télé-réalité, propagande, bourrage de crâne, space opera, pouvoir, complot, course-poursuite, coup d'état, coup de coeur ♥
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#Posté le vendredi 31 août 2018 03:30

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