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FICHE LECTURE : Bleu espoir

FICHE LECTURE : Bleu espoir

• TITRE V.O. : Driftwood.
• AUTRICE : Cathy Cassidy.
• ANNÉE : 2005 (ANGLETERRE) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Harcèlement, amitié, famille, adoption, abandon, mystères, secret, dépression, manque de confiance en soi, conflits, rupture, déception, services sociaux, espoir, amour, attirance, affection, tendresse, solidarité, aide, soutien, singularité, différence, amour de soi, acceptation de soi, railleries, désarroi, violence verbale et physique, collège, pré-adolescence, roman d'apprentissage, quitter l'enfance, grandir, arts, musique, dessin, couleurs, nouveau chemin, auto-mutilation, noirceur, s'intégrer...
• PAGES : 224.

15,95¤.

Un nouveau roman plein d'émotions

Joey et Hannah sont deux amies de 12 ans que tout oppose. Hannah est aussi timide que Joey est rebelle. Lorsque Paul, garçon de 13 ans abandonné par sa mère, est recueilli par les parents de Joey, les filles le prennent sous leur aile et demandent à Kit, le grand frère d'Hannah et petit ami de Joey, de veiller sur lui.

Mais Paul, par son look et ses extravagances, attire les foudres des amis de Kit, et l'amitié se transforme en harcèlement. Plutôt que de demander de l'aide, Paul s'isole car il a peur des services sociaux. Il faudra l'aide des deux filles et des parents pour éviter qu'il n'aille trop loin...

L'AUTRICE : Cathy Cassidy, ancien professeur d'art à l'école secondaire, se consacre maintenant à l'écriture. Elle a écrit de nombreux romans pour la jeunesse, donc plusieurs bestsellers au Royaume-Uni et en France. Elle vit aujourd'hui en Écosse avec son mari et leurs deux enfants.

LA TRADUCTRICE : Anne Guitton a traduit tous les titres de Cathy Cassidy.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de Bleu Espoir de Cathy Cassidy. Je tiens à sincèrement remercier les éditions Nathan pour ce superbe envoi, dont la couverture nous fait rêver de gourmandises et d'évasion. Ne mentez pas, je vous ai vus baver devant ces tartelettes bleu océan ! Comme toujours, je pense que vous connaissez désormais bien la rengaine : qui dit roman de Cathy Cassidy dit tendresse, blessures, sensibilité, amour sous toutes ses formes et authenticité. D'où le fait que je trépigne à chaque fois d'impatience et d'excitation à l'idée de dévorer l'un de ses nouveaux ouvrages, que ce soit un tome de saga ou un one-shot. Je profite par ailleurs de cette réitération de ma déclaration d'amour en introduction pour les livres de Cathy pour remercier une fois de plus les éditions Nathan pour leur formidable travail avec les objets-livres de ses romans. Ils ont su nous proposer des couvertures reconnaissables entre mille qui n'existent que chez nous et qui sont selon moi les plus belles, sans vouloir me montrer chauvine, bien sûr. Et je ne les remercierai sans doute jamais assez de traduire petit à petit tous les romans de cette grande autrice britannique pour la jeunesse en France ! Il en reste d'ailleurs deux qui ne sont pas encore sortis dans l'Hexagone et cela me procure un bonheur incommensurable car je sais que, à chaque découverte que je fais d'une histoire signée Cathy, mon petit c½ur fond et vit de sacrés chamboulements. Et Bleu espoir n'a pas fait exception à la règle !

En effet, on y retrouve tout ce qui fait un bon Cathy Cassidy : des personnages très attachants, hauts en couleur et profondément humains, auxquels on parvient sans problème à s'identifier ; des situations de la vie quotidienne décrites avec beaucoup de justesse et qui ne peuvent que nous parler ; et toute une palette de sentiments d'une grande intensité qui nous traversent au cours de la lecture.

Pour commencer, j'ai adoré l'ensemble des personnages, à l'exception de Kit et surtout de sa bande, bien évidemment. Mais, même eux, l'autrice parvient à nous les dépeindre de façon à ce que leur logique tordue puisse nous être compréhensible. Cela ne pardonne pas leurs actes et paroles ignobles, c'est certain, mais cela nous fait les percevoir comme des êtres humains qui expriment leurs sentiments de manière... assez singulière, dirons-nous. Quant à Kit, le "leader" de cette joyeuse troupe (oh, ironie, ma tendre amie) cela m'a fait mal de voir un garçon portant un tel prénom/diminutif être aussi stupide. Non pas à cause de notre cher Kit Harrington mais plutôt à cause d'un certain prince charmant dans Cendrillon, le live-action Disney de 2015. Mais, vu que ce dernier est interprété par Richard Madden, on peut dire que « Chassez GoT, elle reviendra au galop »... Bref, tout ça pour dire que Kit, celui de Cathy j'entends, aurait de sérieuses leçons de politesse et de courtoisie envers les autres êtres humains à prendre auprès de mon beau chevalier servant de Disney ! Mais, in fine, ce que je retiendrai surtout de ce roman, ce ne sont pas que les moments atroces que Paul, notre personnage principal stigmatisé par ses soi-disant "amis", a dû endurer, même s'ils ont profondément marqué mon inconscient et ma rétine de façon indélébile, mais avant tout le fait indéniable qu'il y a une part de lumière en chacun de nous. Même chez ses personnages les plus sombres, et notamment dans ce récit-ci et pas forcément qu'en termes de cruauté gratuite, Cathy Cassidy a su sublimer l'infime étincelle de lumière en eux et la rendre aveuglante.

Je pense que c'est cela au fond qui me plait tant chez cette autrice : elle dépeint la complexité de l'être humain et chacune de ses imperfections avec une maestria inouïe tout en arrivant à nous les faire voir sous un bon jour. C'est-à-dire que, grâce à Cathy, je suis parvenue au fil du temps à ne plus voir mes défauts et mes erreurs comme des échecs ou une source de déception, mais plutôt comme des marqueurs de mon évolution, de ma capacité à rebondir, de ce qui fait qui je suis. Dans ce roman, chacun de ces jeunes personnages va se laisser submerger par ses propres démons : Hannah par sa réserve et son besoin d'être aimée, Joey par son envie dévorante de liberté, d'adrénaline et d'appartenir au monde des grands, Kit par sa testostérone et sa peur de perdre des amis qui n'en sont pas vraiment mais qui restent néanmoins les seuls qu'il aie, et Paul par sa souffrance qui, à un tel stade, le consume tout entier. Tout au long du récit, chacun des quatre va se faire du mal de diverses façons : en se murant dans le silence, en prenant tout à la rigolade, en refusant de voir la douloureuse vérité en face, en érigeant des barrières autour de son c½ur et de sa conscience, en se montrant agressif et éc½urant... ou par le simple biais d'un sourire. Un sourire dont la lumière et la joie purement artificielles cache la douleur la plus insurmontable, des cicatrices physiques et morales qui démangent mais qui resteront sacrément bien dissimulées jusqu'au bout.

M'est avis que le personnage auquel je me suis le plus identifié est Hannah. Malgré la différence d'âge (c'est d'ailleurs amusant car, le roman ayant été publié en 2005, c'est Hannah qui est logiquement plus âgée que moi), Hannah est une jeune fille qui me ressemble énormément : timide, effacée, mais qui essaye justement de sortir de sa bulle et de dépasser ses angoisses. Elle a également un c½ur en or et une très belle façon de penser. Je suis très fière de l'évolution qu'elle a connue au cours de ce récit.

L'autre personnage dans lequel je me suis beaucoup retrouvée, c'est Paul, qui est véritablement au c½ur de l'intrigue. Il m'a tout simplement bouleversée car il a déjà à son très jeune âge un passif lourd à porter et personne ne veut accepter sa différence, excepté Hannah, qui éprouve pour lui un amour tout simplement magnifique et extrêmement pur. Selon moi, leur relation à eux deux transcende toutes celles que les humains peuvent normalement nouer entre eux. C'est là aussi toute la magie de la plume de Cathy Cassidy : nous prouver qu'il y a autre chose qui nous dépasse et d'une splendeur inouïe au-delà de ce que l'on peut voir. Cela m'a fortement rappelé une citation du Petit Prince, si simple et pourtant si véridique : « On ne voit bien qu'avec le c½ur, l'essentiel est invisible pour les yeux. » Quelque part, les romans de Cathy Cassidy comportent tous, à leur manière, une part de cette sagesse élémentaire et éternelle, de cette beauté qui n'a pas de prix ni de nom et qui réside en chacun des personnages de l'autrice. Moi, en tout cas, j'ai su voir celle de Paul. J'ai admiré le courage que ce jeune garçon avait à porter fièrement ses couleurs, à sa façon, à apprendre à s'aimer dans un monde loin de lui faciliter la tâche. Mais le combat en vaut largement la peine, Cathy et ses héros et héroïnes me l'ont déjà prouvé bien des fois.

Le dernier point que je souhaite aborder et qui a fait naître un petit sourire empreint de nostalgie sur mes lèvres, c'est l'époque à laquelle se passe le roman. Alors oui, ce n'est pas flagrant de prime abord, mais l'on peut sentir que ce livre est l'un des plus anciens de Cathy. Il suffit de payer attention à certains détails, comme la mention récurrente et avec beaucoup d'humour à chaque fois du groupe Good Charlotte, à l'époque très en vogue, en particulier en Grande-Bretagne, mais aussi à l'absence justement de ces derniers, notamment concernant les smartphones et internet. En effet, il n'est nullement question de cyber-harcèlement dans ce récit (Cathy abordera le sujet plus tard dans un des titres de sa bibliographie), ni de réseaux sociaux à foison comme l'on peut en trouver de nos jours. Bien sûr qu'internet et les téléphones existaient déjà en 2005, mais ils n'avaient alors pas une place aussi importante qu'aujourd'hui. Avec ce roman, c'est bête à dire, mais j'ai véritablement eu l'impression de me déconnecter et de me recentrer sur ce qui compte vraiment : notre amour et notre soutien envers notre famille, les gens que l'on aime en général, notre animal de compagnie (qui plus est, Cathy a toujours le don d'imaginer des compagnons à quatre pattes qui ont presque toujours plus d'importance que les personnages principaux humains à nos yeux tant ils sont attachants !), notre ouverture d'esprit, notre générosité, nos combats pour ce qui nous semble juste. Notre espoir.

(oui, je voulais boucler la boucle en faisant référence au si joli titre français de ce livre. C'est habilement fait, non ?)

Pour conclure, tout ce que je peux vous rassurer, c'est que les poules auront des dents le jour où un livre de Cathy Cassidy me décevra. Bien sûr, j'ai des titres que je préfère à d'autres mais force est de constater que je les adore tous ! Cathy fait partie de ces rares auteurs/autrices qui sont à mes yeux de réelles valeurs sûres (coucou Rick Riordan, Marissa Meyer, Victor Dixen et Cassandra Clare, pour ne citer qu'eux). Et je suis extrêmement contente que les éditions Nathan aient pris la peine de publier ses plus anciens romans, comme celui-ci, car on sent une réelle évolution au fil des années, même si Cathy reste indubitablement fidèle à elle-même à chaque fois. C'est comme si son talent d'écrivain était une véritable gemme qu'elle polissait un peu plus à chaque nouvel ouvrage. C'est juste merveilleux. Prochaine étape sur ma route aux mille et unes couleurs et saveurs sucrées pavée par Cathy : le tome deux du Bureau des c½urs trouvés. J'ai tellement hâte ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Cathy Cassidy, Bleu espoir, éditions Nathan, 2019, Littérature britannique, Jeunesse, 2005, Driftwood, Harcèlement, amitié, famille, adoption, abandon, mystères, secret, dépression, manque de confiance en soi, conflits, rupture, déception, services sociaux, espoir, amour, attirance, affection, tendresse, solidarité, aide, soutien, singularité, différence, amour de soi, acceptation de soi, railleries, désarroi, violence verbale et physique, collège, pré-adolescence, roman d'apprentissage, quitter l'enfance, grandir, arts, musique, dessin, couleurs, nouveau chemin, auto-mutilation, noirceur, s'intégrer, coup de coeur ♥
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#Posté le lundi 29 avril 2019 09:45

Modifié le dimanche 05 mai 2019 08:04

FICHE LECTURE : Nos éclats de miroir

FICHE LECTURE : Nos éclats de miroir

« Chère Anne,

Je n'ai pas le droit de me plaindre.
Toi, tu te plaignais si peu, Anne.
Parfois, j'ai même honte de vivre alors que tu es morte. Ai-je le droit d'aimer ?
J'ai honte aussi de faire partie de la même humanité que ceux qui t'ont tuée. »

Parution le 17 janvier 2019.

• AUTRICE : Florence Hinckel.
• ANNÉE : 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Journal intime, adolescence, Anne Frank, famille brisée, deuil, amertume, chagrin insurmontable, souffrance, douleur, fêlure, se réparer, recoller les morceaux, fugue, fuir la réalité, désillusion, abattement, lumière éteinte, manque de confiance en soi, doutes, tristesse, dépression, retrouvailles, renouveau, sourire à la vie, espoir, rencontres, bouleversement, chaleur humaine, trahison, foi en l'humanité, beauté de l'existence, amour, poésie, écriture, passion, rêve, croire,...
• PAGES : 176.

Dès 12 ans - 14.95¤.

Le nouveau roman de Florence Hinckel, un récit intime et sensible porté par une écriture magnifique.

Je m'appelle Cléo, et j'aurai bientôt 15 ans, 1 mois et 20 jours. Cette date est importante pour moi, car c'est à cet âge-là que tu es morte, ma chère Anne Frank. Tu es mon écrivaine préférée ! Alors j'ai décidé de m'adresser à toi dans ce nouveau carnet. Je vais te raconter ce qui m'interroge, me fait rire ou me bouleverse. Toutes ces choses que je n'oserais jamais dire à voix haute : le voile devant les yeux de ma mère ; ma meilleure et parfois cruelle amie Bérénice ; ma grande s½ur, si forte et déterminée ; Dimitri, mon amour d'enfance perdu de vue ; la complexité du monde. Mais aussi mon reflet, si mouvant qu'il m'échappe... ou parfois se brise.

Je vais te parler de nos éclats de miroirs.

Les tiens, les miens, les leurs.

L'AUTRICE : Florence Hinckel est née en 1973. Après une licence de programmation analytique, elle devient finalement professeure des écoles, métier qu'elle exerce à Marseille, en Guyane ou en Guadeloupe, avant de se consacrer entièrement à l'écriture, sa passion depuis l'enfance. S'adressant aux enfants comme aux plus grands, elle aime varier les genres, qu'ils soient humoristiques, intimistes, ou en demi-teintes.
Elle compte une quarantaine de romans à son actif, qui totalisent 30 prix littéraires.
On peut en apprendre davantage sur son site : http://florencehinckel.com/.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, on se retrouve pour la chronique d'une roman certes très court mais bouleversant et qui vise juste. J'ai le plaisir de pouvoir vous parler en avant-première du titre Nos éclats de miroir de Florence Hinckel, une grande autrice de la littérature française jeunesse que je découvre enfin avec un grand bonheur. Le roman sort en effet dans une quinzaine de jours (voir date de parution plus haut) et j'ai donc eu l'immense honneur de le recevoir en exclusivité de la part des éditions Nathan que je remercie chaleureusement. J'avais déjà eu la chance l'an dernier de m'être faite agréablement surprendre par la réception d'une très jolie boîte au design hivernal absolument ravissant et contenant deux très bons romans, le premier tome des Chroniques de Zi, Phelan, et Lise et les Hirondelles (voir mes chroniques ici et ici). Cette année, pour leur box de la rentrée d'hiver 2019, Nathan a choisi une splendide parure de rose pastel et de blanc mêlés pour être assortie à leur prochaine parution phare qu'ils défendent avec beaucoup de c½ur et d'attention. Afin d'être raccord avec la passion dévorante que le personnage a pour l'écriture, le colis comportait également un énorme carnet de pages blanches, proposé en collaboration avec la marque Bic, qui n'attend juste que de voir ses pages se noircir d'une encre délicieusement rose et lumineuse. Car un cahier sans stylo pour y écrire n'a pas de raison d'être, tout comme Cléo, la très attachante héroïne de cette incroyable histoire, a ce besoin vital de poser sur le papier tous ses états d'âme. Moi même, j'ai déjà commencé à rédiger dans mon carnet qui va me suivre pendant longtemps je pense (ils n'ont pas lésiné sur le nombre de pages, le cahier est très épais et je les en remercie !) tout ce qui me pèse sur le c½ur, ainsi que mes gratitudes envers le Seigneur pour tout ce que la vie a de beau à m'offrir. Un carnet, c'est un peu comme le miroir de l'âme, un témoin essentiel d'une existence vécue et bien remplie. Je ne remercierai jamais assez les éditions Nathan pour ce beau cadeau de Noël qu'ils m'ont fait avant l'heure du dernier carnet de Cléo, celui avant la date fatidique de ses 15 ans, 1 mois et 20 jours, ainsi que pour celui que je commence. Sans plus attendre, laissez-moi vous raconter l'histoire d'une jeune adolescence d'aujourd'hui admirative devant Anne Frank et qui, comme elle, va faire de nous lecteurs ses destinataires privilégiés et nous offrir un pan de sa vie, ses sentiments à fleur de peau.

Ce que j'ai énormément aimé avec ce roman, c'est l'ode à l'écriture et à la vie qui y est faite au travers des lettres que Cléo va rédiger à "son amie Anne". Cette forme épistolaire m'a conquise car cela rapproche le lecteur de l'héroïne à mon sens. En effet, si le personnage de Cléo fait d'Anne Frank son unique destinataire en apparence, le lecteur a la sensation tout au long de la lecture que ses lettres intimes, bouleversantes, qui dépeignent le quotidien mouvementé d'une adolescente perdue qui se cherche et qui n'arrive résolument pas à faire le deuil de son père décédé, lui sont également adressées. Le lecteur retrouve ce sentiment d'exclusivité et de confession privilégiée ressenti durant la lecture du fameux Journal d'Anne Frank. Tout du moins, cela a été mon cas. Cela peut paraître extrêmement cliché ce que je vais vous dire là, mais on est tous un peu Anne Frank d'une certaine façon. Certes, nous n'avons pas subi tout ce qu'elle a dû endurer au sein de l'Annexe, le fait de devoir se cacher à cause de sa religion, de devoir porter une étoile jaune cousue sur la poitrine tel un fardeau, d'expérimenter au quotidien l'ennui et l'abattement, de devoir regarder au travers d'une mince fenêtre la vie qui continue dehors, sans vous. Cependant, Anne Frank était avant tout une jeune fille comme les autres. Une adolescente avec ses défauts, ses doutes, ses espoirs aussi, ses rêves d'amour pur et simple, de journalisme, d'écriture, de dépeindre sa propre vision du monde avec ses mots, ses couleurs, ses convictions, son ressenti, sa propre lumière. Cette volonté inébranlable de changer les choses à sa propre échelle sans véritablement en être consciente, Cléo l'a aussi. Cette jeune fille du vingt-et-unième siècle est tel un miroir d'Anne Frank telle que nous la connaissons, c'est comme si une autre Anne Frank avait vécu à notre époque : Cléo est solaire, chamboulée aussi. Il y a beaucoup de choses qu'elle ne comprend pas, notamment au sein de sa propre famille et concernant sa relation somme toute malsaine avec sa meilleure amie Bérénice, des énigmes qu'elle cherche à cerner et à résoudre. Son énième carnet constitue sa catharsis, son exutoire et lui permet de se sentir moins seule. Tout comme Anne cherchait à tromper la solitude et l'ennui en rédigeant des lettres à son amie imaginaire Kitty, Cléo écrit également à son alter ego, à savoir Anne, fournissant à cette dernière les réponses qu'elle n'a jamais reçues de la part de "Kitty".

Le destin a malheureusement fait que les chemins d'Anne et de Cléo ne se croiseront jamais dans la réalité, ce qui est fort dommage car ces deux jeunes filles sont indubitablement des âmes s½urs, des kindred spirit comme le dirait si bien une autre Anne (avec un "e", elle y tient tout particulièrement) que j'affectionne énormément. Cependant, c'est par le biais de l'écriture que ces deux adolescentes magnifiques dans leurs imperfections seront réunies comme il se doit. Tout comme je m'étais fait d'Anne Frank une amie inestimable lors de ma lecture de son Journal il y a de cela quelques années maintenant, je me suis immédiatement attachée à Cléo, dès la lecture des premières pages. Comme je vous le disais précédemment, Cléo entretient une amitié empoisonnée avec sa meilleure amie d'enfance, Bérénice. Cette dernière représentait un phare dans la nuit, un soleil qui se lève enfin et qui irradie de lumière tout sur son passage, quitte à nous aveugler de son éclat trop perçant, au moment où notre petite Cléo avait le plus besoin d'elle, d'une présence humaine physique, qui s'impose, et non pas simplement du réconfort procuré par l'acte d'écrire. Poser tout ce qui lui pesait sur le papier ne lui suffisait plus, Cléo avait besoin d'une autre source de chaleur. Sauf que dans le cas de Bérénice, on pourrait plus parler de canicule non désirée. J'en ai souvent voulu à cette dernière de traiter Cléo comme elle le fait, comme si son amitié était quoiqu'il arrive garantie. En effet, Cléo est une bonne crème, une fille en or qui laisse passer beaucoup de choses à Bérénice afin de bénéficier d'une amitié qui n'en vaut in fine pas la peine. L'amitié ne devrait effectivement pas fonctionner ainsi, avec un qui donne et un qui prend tout ce qu'il y a de bon et de beau chez l'autre. Malheureusement, cela se déroule souvent de la sorte dans la réalité. J'ai beaucoup aimé le fait que Florence Hinckel mette cela en avant, le dénonce sans forcément entrer dans les détails, mais juste ce qu'il faut pour que le lecteur, en même temps que Cléo, puisse ouvrir les yeux et se rendre compte que, non, ça ne va pas. Ça ne va pas du tout même. Beaucoup de personnes formidables comme Cléo se font piétiner leur confiance en soi et leur dignité par un être qui leur est cher, important, alors qu'ils demandaient juste de l'amour et de la considération. J'ai trouvé cela vraiment navrant comme constat et je suis bien contente que Cléo ait réagi à temps. Il n'est jamais trop tard pour se dépêtrer d'une relation toxique, bien au contraire. Cela peut ne pas sembler grave, cela passe par de petits actes et paroles répétitifs qui prennent in fine une ampleur de géant, mais en réalité, si, c'est grave et cela ne doit pas être toléré. En aucun cas.

De manière générale, les messages que l'autrice a à nous transmettre nous sont envoyés de manière fluide, toute naturelle, très subtile. Chaque personnage incarne une thématique importante en affichant sans le vouloir ses blessures béantes. Bérénice, l'amie qui se montre sournoise, manipulatrice et blessante dans ses paroles et dans ses actes, parvient à faire vaciller notre si gentille et radieuse Cléo et à la faire douter d'elle-même, sans pour autant nous être totalement antipathique de par ses fêlures et ses propres incertitudes et erreurs. La figure de la mère, effondrée depuis la mort de son époux, a besoin de littéralement fuir cette réalité vide de sens au détriment de ses enfants. Enfin, la grande s½ur, Mélody, s'est enfermée dans sa propre douleur pour ne pas accabler encore plus sa mère et sa s½ur avec son propre chagrin. En effet, si Cléo, qui était toute petiote lorsque la mort de son père survint, souhaite résolument en apprendre plus si celui qui devait forcément être un bon père et un homme extraordinaire au vu de sa grande beauté et du fait qu'il manque à ce point aux femmes de sa vie, Mélody, étant plus âgée, a des souvenirs beaucoup plus précis de celui qui a laissé derrière lui un vide, un manque de la taille d'un gouffre. D'apparence très froide en ne jurant que par la réussite professionnelle et sociale, Mélody est sûrement celle qui m'a le plus surprise car elle constitue en soi un véritable iceberg : elle ne laisse quasiment rien transparaître de sa souffrance, seules des traces de cette dernière sont visibles tout au long du roman. Cependant, rien ne pouvait me laisser présager le twist qui allait se produire au niveau de la destinée de Mélody. Comme quoi, si ce roman m'aura bien rappelé une chose, c'est que même ceux qui semblent avoir la consistance du roc le plus solide peuvent se désagréger en des milliards de morceaux. Chaque individu mérite d'être considéré et qu'on prenne soin de lui un maximum. Dans le cas de Mélody, elle n'a cessé de prendre soin de sa petite s½ur si sensible et avide de réponses et de sa mère, aussi fragile et insaisissable qu'une feuille au vent, sans jamais se laisser aucun répit. Mon amie, tu peux te reposer maintenant. La complexité de l'être humain, sa dualité, sa faiblesse physique et morale, émotionnelle, sa sensibilité, sa douceur et sa sagesse aussi, sa générosité et son amour à revendre, sa capacité à se montrer des plus surprenants, dans le meilleur comme dans le pire de son être, toutes les couleurs de l'humanité avec un grand H sont utilisées par Florence Hinckel dans ce roman, à bon escient et à leur maximum d'éclat.

Avant de clore cette chronique, que je ne voudrais pas trop longue au vu du petit nombre de pages du roman, il me semble indispensable de mentionner que Cléo à son Peter à elle, celui qui, comme pour Anne, représente son premier et unique amour jusqu'à présent. Le personnage de Dimitri nous rappelle que certains chemins peuvent prendre des directions radicalement opposées, que deux personnes qui se trouvaient bien ensemble peuvent s'éloigner l'une de l'autre non par la distance mais par le c½ur, sans que l'on sache vraiment pourquoi. Ce constat a été fort amer à faire pour moi, mais qu'il est vrai dans bien des cas, malheureusement. Il n'y a rien de pire. C'est peut-être là mon seul petit bémol du roman : j'aurais voulu plus de Dimitri. Contrairement aux autres personnages que l'on va rencontrer, il m'a semblé beaucoup moins présent (en même temps, ça allait avec la logique de son histoire avec Cléo) et il a réussi à me manquer tout autant qu'à Cléo alors que, pour ma part, je le connaissais à peine. J'ai instantanément fondu face à Dimitri car, le bref instant qu'on l'aperçoit dans le passé avec Cléo telle une étoile filante, j'ai eu l'impression de revivre tous ces instants où mon c½ur a succombé face à un garçon, à son sourire, à son rire, à ses petits gestes, à l'éclat dans ses yeux, en une seule fois. J'ai profondément apprécié cet amour sans artifice, innocent, désintéressé, authentique, qui est tout simplement. Toutes ces petites formes d'amour qui sont parsemées dans le roman nous redonnent du baume au c½ur et de l'espoir. Anne Frank, du haut de ses 15 ans, 1 mois et 20 jours, croyait en l'amour. Peut-être de façon bien naïve selon vous mais au moins, elle y croyait de tout son c½ur et peu de gens peuvent en dire autant.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à lire Nos éclats de miroir. Je suis absolument ravie d'avoir pu enfin découvrir la magnifique plume de Florence Hinckel, si poétique et visant toujours droit au c½ur, sans jamais manquer sa cible. Le nombre de pages peut sembler relativement petit par rapport à l'ampleur de l'aura d'Anne Frank et par rapport à la pléiade de thèmes abordés, mais c'est en réalité juste ce qu'il fallait pour faire la lumière sur ce qui ne va pas en nous-mêmes et nous redonner le courage d'avancer, de regarder ce miroir droit dans ses yeux de verre, de ramasser les morceaux coupants quitte à ce que le c½ur en saigne de nouveau pour mieux se reconstruire et avoir pleinement conscience de notre valeur en ce bas monde. J'espère vous avoir convaincus de vous plonger dans la lecture des pages du dernier journal de Cléo, le commencement d'une nouvelle vie où notre héroïne va grandir, s'épanouir, le regard tourné vers l'avenir. Je peux maintenant affirmer sans problème que Florence Hinckel mérite sa réputation de grande autrice de la littérature jeunesse française. Sa vision du monde me plait énormément et elle a beaucoup de choses à nous apprendre sur nous-même, sur ce qui se passe autour de nous. Elle nous donne envie de prendre le temps de la réflexion et d'avoir les yeux plus brillants, le c½ur plus léger et confiant en l'humanité. De savoir que d'autres romans de cette autrice m'attendent dans ma bibliothèque me comble de joie !

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Nos éclats de miroir
COUP DE C¼UR ♥ Florence Hinckel rend ici un sublime hommage à l'inoubliable âme lumineuse et si inspirante qu'était et que restera Anne Frank ainsi qu'à l'enfant qui vivait et respirait l'écriture qu'elle était dans ce court récit poignant et authentique.

« Un jour de ma vie, peut-être que dans mon pays on décidera que ma couleur de peau, ou de cheveux, ou d'yeux, n'est pas acceptable. Ou alors on condamnera ma façon de parler. Ou ma façon de penser. Ou encore d'écrire. Ce que je lis. Ce en quoi je crois. Ou ne crois pas. Ma démarche ? Mon prénom. Mon nom. Le nombre de mes dents. Leur emplacement. La mesure de l'espacement entre mes deux yeux. Entre mon nez et ma bouche. D'une oreille à une autre. Ma taille. Mon poids. Qui j'ai aimé. Qui j'aime. Qui je ne dois plus aimer. Où j'ai vécu. Ce qui se trouve dans ma poubelle. Les sites Internet que j'ai visités. Ce que je possède. Ce que je ne possède pas. Le lieu où je suis née. La date. La saison. L'heure. L'empreinte de mes doigts. Des orteils. Ma séquence ADN...
Cela peut arriver. Même si les fleurs de maman, ici, continuent à fleurir, à chatoyer, cela peut arriver. La seule chose à laquelle je puisse veiller, c'est de ne pas être parmi ceux qui décideront cela, ou qui obéiront à cela. »
Tags : Fiche Lecture, service de presse, Rentrée littéraire hiver 2018, éditions Nathan, Littérature française, 2019, à paraître, Florence Hinckel, Contemporain, Journal intime, adolescence, Anne Frank, famille brisée, deuil, amertume, chagrin insurmontable, souffrance, douleur, fêlure, se réparer, recoller les morceaux, fugue, fuir la réalité, désillusion, abattement, lumière éteinte, manque de confiance en soi, doutes, tristesse, dépression, retrouvailles, renouveau, sourire à la vie, espoir, rencontres, bouleversement, chaleur humaine, trahison, foi en l'humanité, beauté de l'existence, amour, poésie, écriture, passion, rêve, croire, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 26 décembre 2018 09:27

Modifié le mercredi 09 janvier 2019 10:53

FICHE LECTURE : Les Filles au chocolat - Tome 2 : C½ur guimauve

FICHE LECTURE : Les Filles au chocolat - Tome 2 : C½ur guimauve

• TITRE V.O. : Marshmallow Skye.
• AUTRICE : Cathy Cassidy.
• ANNÉE : 2011 (ROYAUME-UNI), 2012, 2014 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : Famille, amour, amitié, chocolat, entreprise familiale, famille recomposée, s½urs, jumelles, adolescence, quête d'identité, romance, premier amour, béguin, passé, passion, vintage, fantôme, histoire familiale, mystère, secrets, manque de confiance en soi, acceptation de soi, conflit, querelle, être à l'écoute, douceur, tendresse, gitans, révélation, histoire, réconciliation...
• PAGES : 250.

Je m'appelle : Skye Tanberry
Mon âge : 12 ans
Je suis : sentimentale et passionnée
Mon style : chapeaux et robes vintage
J'aime : les histoires romantiques, l'astrologie
Je rêve : d'être aussi populaire que ma s½ur jumelle
Mon problème : je ne suis pas faite pour les garçons d'aujourd'hui...

FICHE LECTURE : Les Filles au chocolat - Tome 2 : C½ur guimauve
ஜ MON AVIS :

Ayant lu le premier tome il y a plus de deux ans, il semblerait que je n'étais pas pressée de continuer. Pourtant, j'avais adoré le tome d'introduction à la saga consacrée à Cherry, la première des Filles au chocolat. Cela avait été une très agréable surprise, alors que je m'attendais à un roman trop jeunesse et surtout trop girly pour moi parce que, vous le savez, la littérature jeunesse et moi, c'est une grande histoire d'amour. En fait, à bas les préjugés ! J'avoue que ce qui me motive encore plus pour lire le reste de la saga aujourd'hui, c'est le fait que c'est la saga chouchoute de ma Junie d'amour (voir son blog juste génial ici). Je me demande pourquoi j'ai pris autant de temps pour lire le tome 2 de cette saga (Avec tous les livres et mangas dans ma PAL, ce n'est pas évident ... Mea culpa.), car, s'il manquait au tome 1 un petit quelque chose pour que je sois entièrement conquise, le tome 2, lui, y a réussi ! Explications !

Reprendre la lecture d'une saga deux ans après, ce n'est pas toujours simple, au contraire. Cependant, avec Chocolate Box Girls, je n'ai eu aucun souci à me replonger dans le quotidien de cette famille recomposée fabricante de chocolats. Il faut dire que chaque tome étant consacré à une Fille au Chocolat, c'est beaucoup plus simple pour s'y retrouver. Ce tome à la couleur bleuté (encore plus beau que le tome 1, et pourtant je suis une fana du rose) est ainsi consacré à Skye, l'une des deux jumelles de la grande famille Tanberry. Si je m'étais déjà beaucoup attachée à Cherry Costello, la nouvelle demi-s½ur des filles Tanberry et héroïne du tome 1 (quoique, elle était un peu agaçante parfois dans mes souvenirs mais je suis parvenue à comprendre la raison de son comportement), j'ai clairement adoré Skye. Elle est juste adorable, trop chou ! Elle a aussi un style très vintage, ce à quoi je ne peux qu'adhérer. Skye est le genre de filles coupées de son époque, qui a l'impression qu'elle aurait dû vivre dans un autre temps, et c'est totalement ce que je ressens. En parallèle de l'histoire de Skye (dont le prénom provient de l'île de Skye, ce qui est absolument charmant je trouve. Ce sera notre première destination en Écosse, Junie !), nous avons donc celle de Clara Travers, une ancêtre de la famille Tanberry qui a vécu dans les années vingt et qui va fasciner notre héroïne, au point qu'elle en a des rêves la nuit. Cela donne un côté mystique et presque fantastique au roman je trouve, cela le rend envoûtant et tout simplement captivant. Je ne pouvais plus décrocher du livre tant que je n'avais pas le fin mot de l'histoire concernant Clara, celui de ce soi-disant drame qui va obséder notre héroïne qui veut à tout prix connaître les détails de tout ça et la vérité. Et je me suis embarquée dans cette petite enquête et dans tout cet engouement moi aussi ! J'étais happée, je m'imaginais les robes, les jupons, le manteau de Clara que Skye porte tout au long de l'histoire (au grand désarroi de sa s½ur jumelle Summer), son gramophone, et j'étais émerveillée par ces objets des années folles, de cette période Gatsby que j'aurais adoré connaître. Skye est une jeune fille portée sur le romantisme, qui ne s'intéresse pas aux garçons tant qu'elle n'aura pas trouvé le bon, le grand amour, celui avec lequel elle se sentira tout simplement bien, sans se forcer, et je la comprends parfaitement. J'ai beaucoup de points communs avec elle, je suis passionnée d'histoire et de vieux objets comme elle, et, même s'il me reste à découvrir le point de vue de trois autres Chocolate Box Girls, elle reste ma petite favorite pour le moment !

Comme pour le premier tome, l'écriture de Cathy Cassidy est véritablement délicieuse ! Ça se mange comme du chocolat je dirais, haha ! Du coup, j'ai savouré ce roman un maximum. Il faut dire que le roman fait moins de trois cent pages ; de plus, le découpage des chapitres, l'espacement entre les lignes et la taille d'écriture font qu'il est très bien aéré, donc ça se lit en une journée même pas, mais j'ai essayé de prendre mon temps pour me délecter de chaque bouchée de ce chocolat succulent. Cathy Cassidy a vraiment une écriture alléchante, appétissante, fraîche et pétillante, à l'image de ses cinq héroïnes ou encore mieux : à l'image des remarquables chocolats de Paddy, miam miam ! J'en salive rien que de l'écrire ! C'est un régal et comme me le disait ma Junie c'est parfait pour cette période estivale ! Et même à n'importe quelle période de l'année d'ailleurs ! Avouez que je vous ai donné envie, n'est-ce pas ? En tout cas, c'est un sacré truc que vous loupez si vous ne lisez pas cette saga merveilleusement addictive et à s'en pourlécher les babines qu'est Les Filles au chocolat ! Vous êtes prévenus !

Vous l'aurez compris, ce second tome m'a définitivement conquise, là où le tome 1 avait échoué (même s'il reste excellent). Ce tome est tout à fait ensorcelant, avec une petite touche de magie, de romantisme, et son parfum guimauve entêtant. Je m'imaginais la guimauve enrobée de chocolat fondant dans ma bouche, haha (quelle morfale celle-là !). C'est la sensation que j'ai eu en lisant ce roman. Alors, je vous invite tous à le goûter, vous aussi ! Skye est une héroïne qu'on ne peut qu'adorer et j'espère qu'elle aura la fin heureuse qu'elle espère et qu'elle mérite. J'ai déjà une petite idée d'avec quel garçon ce sera, mais je n'en dis pas plus ... Il vous faut désormais partir explorer les rêves de Skye, sur les traces de Clara, et découvrir par vous même la fin parfaitement belle et enchanteresse que nous offre Cathy Cassidy, et qui s'ouvre sur un futur radieux, fort en chocolat (la blague pourrie ! Oui, je m'auto-critique, et alors ?) de notre jolie Skye. Mon aventure avec les Chocolate Box Girls ne fait que commencer et je compte bien croquer dans chaque tome de cette saga ! Rendez-vous au prochain épisode avec C½ur Mandarine, qui sera sans aucun doute consacré à Summer, la jumelle de Skye, fille de l'été, qui m'a passablement exaspérée dans ce tome-ci mais qui saura tout bonnement me bouleverser et m'attendrir dans le prochain ! Préparez-vous à une chronique d'un c½ur mandarine au goût amer tout simplement renversant !

Nanette ♥

PS : Pour le test à la toute fin du livre, je suis Skye, et c'est juste parfait ♥♥ Sinon, je suis Cherry !

FICHE LECTURE : Les Filles au chocolat - Tome 2 : C½ur guimauve
COUP DE FOUDRE ϟ La personnalité de Skye et ses goûts très semblables aux miens m'ont séduite ! Je redemande du chocolat si spécial au c½ur guimauve de Paddy !

« Pour moi, l'Histoire c'est un ensemble de causes et de conséquences saupoudrés d'une bonne dose de hasard. [...] L'Histoire façonne le présent et crée notre avenir. »
Tags : Fiche lecture, éditions Nathan, Cathy Cassidy, Les filles au chocolat, Tome 2 ♥, Coeur Guimauve, Littérature britannique, Jeunesse, 2011, 2012, Famille, amour, amitié, chocolat, entreprise familiale, famille recomposée, s½urs, jumelles, adolescence, quête d'identité, romance, premier amour, béguin, passé, passion, vintage, fantôme, histoire familiale, mystère, secrets, manque de confiance en soi, acceptation de soi, conflit, querelle, être à l'écoute, douceur, tendresse, gitans, révélation, histoire, réconciliation, Coup de foudre ♥
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#Posté le mercredi 05 décembre 2018 03:20

Modifié le vendredi 28 décembre 2018 03:10

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