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FICHE MANGA : Chocola & Vanilla - T1

FICHE MANGA : Chocola & Vanilla - T1

Série en 8 tomes.

• TITRE V.O. : Sugar Sugar Rune, book 1.
• MANGAKA : Moyoco Anno.
• ANNÉE : 2004 (JAPON) ; 2007 (FRANCE).
• GENRE (S) : Shojo.
• THÈMES : Magical girl, magie, amitié, sorcellerie, sorcières, compétition, royauté, rivalité, conquête, séduction, garçons, school life, fantastique, aventure, humour, découverte de la mortalité, monde parallèle, pouvoirs, apprentissage, courage, effronterie, culot, difficultés, charme, timidité, douceur, compagnons, créatures fantastiques, tutorat, excentricité, exubérance, paillettes, glamour, extravagance, couleurs, bizarreries, folie, événements extraordinaires, amour impossible, mystère, noirceur, menace...
• PAGES : 216.

Chocola et Vanilla, deux charmantes sorcières, débarquent dans le monde des humains ! Toutes deux prétendantes au trône du royaume magique, elles vont s'affronter dans un combat romantique pour les c½urs des humains.
Laquelle sera la plus populaire ?

ஜ MON AVIS :

Coucou les amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'un manga dont l'adaptation animée fait partie de celles qui ont le plus marquées mes souvenirs d'enfant, j'ai nommé Chocola & Vanilla. C'est en effet l'un des dessins animés pour lequel je ressens à l'heure actuelle le plus de douce et enivrante nostalgie alors que, pour être tout à fait honnête avec vous, je n'étais pas si assidue que ça au niveau de sa diffusion à l'époque sur Canal J, ou l'une des chaînes qui a littéralement bercé ma petite enfance (avec Tiji, la base !). Je me rappelle qu'effectivement, je le suivais plutôt en filigrane, sans véritablement me soucier des épisodes que j'avais vus ou non et donc de l'ordre dans lequel ils se succédaient, et je n'en ai même jamais vu la fin, c'est dire. Pourtant, l'envie ne m'en a jamais manqué, je puis vous l'assurer. Mais en attendant de revisionner ce programme chère au c½ur de la petite fille que j'étais alors dans son intégralité, place à mon avis sur le manga d'origine que j'ai découvert à l'adolescence et qui m'a fait retrouver ma prime jeunesse !

Première chose que je tiens tout d'abord à souligner, ce sont la beauté et la singularité des dessins de Moyoco Anno. Ils peuvent paraître très kawaii et assez enfantins à première vue mais personnellement, je trouve qu'il s'en dégage un certain magnétisme, une vivacité qui surprend et qui attire immédiatement le regard. C'est comme si les personnages prenaient vie sous nos yeux à partir du moment où on les regarde. J'ai aussi trouvé que le style de la mangaka était très psychédélique et prometteur, pour ainsi dire ensorcelant (ha, ha !) ; il est à mon sens bien plus poussé et épatant, stupéfiant que ce que l'on pourrait s'attendre du graphisme habituellement jugé "simple" d'un manga adressé aux enfants, et plus particulièrement aux "fillettes". Pour ma part, j'ai été agréablement surprise et séduite par le grain de folie qui se faisait ressentir des différentes planches, mais aussi de l'attitude globale des personnages. Quand mignonnerie et extravagance se rencontrent d'une telle façon, moi, j'achète !

Et ce trait de crayon absolument unique en son genre s'accompagne de l'élaboration très intelligente de protagonistes à la personnalité clairement bien définie, surtout celle de Chocola ou l'une de mes héroïnes de mangas/animes favorites depuis que mon monde est monde en somme. Plus sérieusement, qu'est-ce que je l'aime cette jeune sorcière irrévérencieuse à souhait, à la langue résolument bien pendue, au caractère bien trempé, qui ne se laisse ainsi nullement marcher sur les pieds, et ce même si les autres personnages considèrent qu'elle est généralement en tort. De mon côté, je les trouve tous (excepté ses deux complices dans le crime que je trouve juste géniaux ! Je les adore, ce sont les meilleurs, comme Chocola Meilleure, huhu ♥) la plupart du temps bien trop injuste avec elle et je ne cesserai jamais de la défendre, peu importe ses incessantes et ingénieuses magouilles, ses divers caprices et nombreux défauts. I've said what I've said. Vous l'aurez compris, si dans ce premier tome, Chocola a assurément bien des soucis pour se démarquer dans la course à la royauté du pays des sorciers et sorcières (ou plutôt des sorcières et sorciers, au vu de la société assurément matriarcale de ce peuple formidable et haut en couleurs), elle peut au moins se targuer d'être depuis sa naissance probablement la reine incontestable des bêtises et autres coups fourrés ! En clair, il s'agit d'une forte tête que l'on oublie pas facilement, ça, je peux vous le garantir. Une chose est sûre, je trouve ma brunette chérie et tempétueuse bien plus fascinante et attachante que sa prétendue meilleure amie Vanilla. Je trouve en effet le charme soi-disant ravageur et irrésistible de cette dernière, beaucoup trop lisse et mièvre, indubitablement surestimé à mon goût, sorry, not sorry pour ses plus fervents partisans et défenseurs. Et puis, tout le monde le sait : le chocolat est une bien meilleure (OK, j'arrête) saveur que la vanille. End of the discussion. Pour ce qui est du reste des personnages, je les ai globalement tous trouvés très attendrissants et intéressants à suivre. Au niveau des personnages secondaires, j'ai trouvé le culot et la nonchalance pétillante de Lovin' et l'hilarante indignation constante de Duke tout bonnement délicieux. C'est juste un véritable régal que de vivre presque au jour le jour les petits (grands) délires et autres folles aventures de ces personnages décidément pas comme les autres.

Quant au pitch de base, à savoir une histoire de rivalité plus ou moins forcée entre deux BFFs à la sauce fantastique, il peut sembler de prime abord assez rudimentaire et classique pour un shojo manga mais malgré son apparente simplicité, il se révèle en réalité être indéniablement accrocheur une fois que l'on se plonge pour de bon dans la lecture. Ce qui m'a énormément plu en particulier, c'est le fait que le trône du royaume des sorcières doit s'obtenir en fonction du mérite, des réelles aptitudes de la candidate victorieuse et non de l'hérédité. Si l'on prend l'exemple de nos deux très jeunes compétitrices, Vanilla a beau être la fille de la souveraine en fonction au début de l'intrigue, souveraine qui est par ailleurs bien plus intrigante et admirable que sa progéniture (promis, j'arrête de casser du sucre sur le dos de cette pauvre Vanilla dès maintenant, pour le coup, j'exagère franchement), cela ne change rien au fait qu'elle doit faire ses preuves et montrer qu'elle est ainsi digne de succéder à sa mère, le sang royal coulant dans ses veines important fort peu. Je ne pouvais qu'approuver ce principe de totale égalité entre nos deux amies devenues rivales le temps d'une cruciale lutte pour le pouvoir. Et puis, force est de reconnaître que l'on se prend vite au jeu de l'acquisition du plus de cordis possibles afin d'acheter des artéfacts magiques et absolument somptueux dignes des meilleurs magical girl qui ont fait briller mes yeux ébahis telle une gamine face à ses cadeaux de Noël. Très honnêtement, j'ai trouvé que la compétition était dès le départ très intense et palpitante, on se sent instantanément dans le feu de l'action dès que l'on ouvre le manga et qu'on commence à lire, c'est juste fulgurant. Je vous laisse deviner dans quel camp je suis (mon Dieu que c'est dur...) !

Pour conclure, je dirais que ce premier tome était juste palpitant à découvrir, avec entre autres choses une trépidante quête pour la couronne du monde des sorcières (on en oublie les sorciers à ce stade-là, pauvres hères...) donnant déjà lieu à des situations tout ce qu'il y a de plus rocambolesques et amusantes et qui suscite aussi directement de nombreuses interrogations. En bref, il s'agit du début d'une saga de mangas fantastiques aux personnages et au design uniques en leur genre et à l'humour décapant qui s'annonce extrêmement prometteuse et que je ne peux que vous recommander à 100% ! Pour ma part, je n'ai absolument pas été déçue par ce tome introducteur ! COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche manga, 8 tomes, Tome 1 ♥, éditions Kurokawa, Sugar Sugar Rune. ♥, Book 1, Moyoco Anno, 2004, 2007, Shojo ♥, Magical girl, School life, magie, amitié, sorcellerie, sorcières, compétition, royauté, rivalité, conquête, séduction, garçons, fantastique, aventure, humour, découverte de la mortalité, monde parallèle, pouvoirs, apprentissage, courage, effronterie, culot, difficultés, charme, timidité, douceur, compagnons, créatures fantastiques, tutorat, excentricité, exubérance, paillettes, glamour, extravagance, couleurs, bizarreries, folie, événements extraordinaires, amour impossible, mystère, noirceur, menace, coup de coeur ♥
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#Posté le mercredi 28 août 2019 05:19

Modifié le jeudi 29 août 2019 05:35

FICHE FILM : Rocketman

FICHE FILM : Rocketman
BIOPIC | 2019 | DEXTER FLETCHER | DRAME, MUSICAL, ELTON JOHN, ANNÉES 70, ROCK, POP, SHOW-MAN, ADDICTIONS, CRISE IDENTITAIRE, ACCEPTATION DE SOI, AMITIÉ, HOMOSEXUALITÉ, EXUBÉRANCE, DÉCADENCE, EXCENTRICITÉ, COMPOSITION, RELATION TOXIQUE, LÉGENDE DE LA CHANSON, RELATIONS FAMILIALES COMPLIQUÉES, DÉPRESSION, RENAISSANCE | 2H01 | AVEC TARON EGERTON, JAMIE BELL, RICHARD MADDEN, BRYCE DALLAS HOWARD...

➜ Rocketman nous raconte la vie hors du commun d'Elton John, depuis ses premiers succès jusqu'à sa consécration internationale.
Le film retrace la métamorphose de Reginald Dwight, un jeune pianiste prodige timide, en une superstar mondiale. Il est aujourd'hui connu sous le nom d'Elton John.
Son histoire inspirante – sur fond des plus belles chansons de la star – nous fait vivre l'incroyable succès d'un enfant d'une petite ville de province devenu icône de la pop culture mondiale.

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film que j'étais juste impatiente de voir à sa sortie, Rocketman. En tant que grande fan de biopics, j'étais extrêmement curieuse de découvrir ce long-métrage consacrée à une véritable légende vivante de la musique, j'ai nommé Sir Elton John, et si ce dernier serait à la hauteur du monstre sacré qu'est devenu ce grand compositeur-interprète au fil des décennies. Force est de constater après visionnage que je suis loin de forcément partager l'engouement général qu'a suscité cette adaptation haute en couleurs de la vie de ce monument musical anglais.

Mais commençons d'abord par l'un des qualités indéniables du film et ce qui m'a frappée d'emblée de jeu, à savoir la qualité de la réalisation. Je n'ai franchement à redire là-dessus : l'image est extrêmement nette et propre, la luminosité, la photographie et la colorimétrie de l'ensemble du film sont impeccables et je n'ai pas à déplorer de faux-raccords ou autres erreurs de montage gros comme une maison tels que ceux que j'avais pu remarquer dans Bohemian Rhapsody (je risque de comparer les deux ½uvres cinématographiques assez souvent dans cette critique, vous êtes prévenus) du même réalisateur. J'applaudis également à deux mains les costumiers, artistes-coiffeurs et maquilleurs car les divers looks qu'Elton arbore au cours de son immense carrière sont plus flamboyants et plus vrais que nature les uns que les autres. J'avais parfois l'impression d'avoir le véritable Elton sous mes yeux, à tel point que c'en était véritablement troublant. Toute cette équipe très investie et appliquée a grandement contribué à l'impressionnante métamorphose de Taron Egerton en Elton John ainsi qu'à la création de cette atmosphère si particulière qui se dégage du film et qui nous donne la sensation juste saisissante et fabuleuse d'avoir voyagé dans le temps et dans l'espace pendant environ deux heures, et je l'en remercie infiniment. L'immersion est totale ; ça, je ne peux pas dire le contraire.

Le détail crucial qui permet à la magie pétillante et euphorique de Rocketman d'opérer, c'est bien entendu la musique de Sir Elton qui, que nous soyons d'authentiques fans ou non de celui-ci, fait indéniablement partie de la bande soundtrack de nos existences à tous. Le film regorge ainsi de morceaux de l'artiste qui correspondent à merveille à chaque moment-clé de sa vie. Préparez-vous à chanter à tue-tête pendant l'intégralité du film si jamais vous le regardez un jour ! Le seul petit regret que je puisse avoir à ce niveau-là, c'est le manque cruel d'importance accordé à Candle in the wind ou probablement la chanson la plus connue, à tout le moins la plus vendue, ça, c'est certain, du chanteur. De voir ce titre réduit à un simple thème musical durant une poignée de secondes m'a fait mal au c½ur, je ne vous le cacherai pas. Mais au vu du choix central scénaristique qui a été fait de ne traiter essentiellement que la première partie du parcours tumultueux de cette vedette anglo-saxonne, il aurait fallu au moins une bonne heure de plus de film pour qu'il soit in fine question de l'ampleur que cette chanson bien précise a prise à un moment particulièrement douloureux de la vie de Sir Elton et même de tout le peuple britannique. En clair, je comprends cette non mise en valeur de ce morceau car il était techniquement impossible d'évoquer la signification profonde qui lui a été donnée plus de vingt ans après sa production originelle, et notamment à cause de circonstances tout ce qu'il y a de plus tragiques, avec le peu de temps dont disposait l'équipe du film, mais cela m'amène à vous parler de ce qui m'a le plus "gênée" avec Rocketman en réalité.

Comme je vous le disais un peu plus tôt, j'ai trouvé que chaque chanson d'Elton John entendue dans ce film s'accordait parfaitement avec la scène qui lui avait été attribuée. Cependant, j'ai eu la sensation assez désagréable que le film ne se reposait que sur ça pour donner des explications aux différentes images que l'on voit défiler au cours du long-métrage, qu'il se contentait purement et simplement de s'appuyer sur ses acquis. Certes, les somptueuses paroles signées Bernie Taupin suffisent à comprendre les divers états d'âme qu'a traversé son fidèle ami et compagnon d'écriture toute sa vie durant, mais j'aurais tout de même voulu que le propos du film soit beaucoup plus creusé et élaboré. Il y a là un clair manque de consistance à mon sens. Et là où l'on reprochait à Bohemian Rhapsody son effet trop "juxebox" avec cette succession incessante de tubes en puissance du célèbre groupe de rock britannique servant de véritable colonne vertébrale au film, au risque que l'on en retienne uniquement que cela, ces pistes d'anthologie que l'on peut écouter partout ailleurs, c'est justement plus avec Rocketman que j'ai eu ce ressenti-là de trop-plein de musique pour masquer les éventuels instants de flottement.

Un autre point vis-à-vis duquel j'ai un sentiment mi-figue mi-raisin, c'est l'option narrative qui a été privilégiée par Dexter Fletcher et Lee Hall, le scénariste derrière les films d'exception que sont Billy Elliot et Cheval de guerre, magnifique adaptation du livre du même nom (voir ma chronique ici). Rocketman se base sur un savant mélange entre confession à fleur de peau du personnage principal et ambiance digne d'une réelle comédie musicale. La comparaison faite entre la vie de l'artiste et un authentique musical est selon moi très intelligente et percutante, tout comme la sincère ambition du film d'être la hauteur de l'énergumène Elton John à tous les niveaux mais, si cela est joliment réussi pour ce qui est de la forme, le fond, quant à lui, ne suit pas. On en revient toujours à ce sérieux problème de travail d'approfondissement qui n'a pas été réalisé comme il l'aurait fallu, auquel s'ajoute une chronologie tout à fait bancale des événements survenus dans la vie de la star qui prête à confusion, surtout quand on prend la peine d'aller chercher plus loin à ce sujet. Cependant, Rocketman n'a certainement rien à envier à Bohemian Rhapsody en la matière, bien au contraire, ce dernier étant champion des omissions et de déformation de la réalité.

Afin de terminer cette chronique sur une note résolument positive, venons-en à LA révélation de ce film à mes yeux, que dis-je, son astre, sa pierre angulaire, j'ai nommé Taron Egerton. Cet acteur me convainc de plus en plus à chacune de ses nouvelles performances, et son ascension spectaculaire dans l'univers du cinéma n'est pas prête de s'arrêter, j'en suis persuadée. Ici, il crève littéralement l'écran en faisant corps avec son personnage avec une simplicité juste déconcertante ; il rayonne et on ne voit que lui, tout le reste autour nous semble superflu face à son magnétisme, son charisme singulier et imparable. J'ai été épatée par son talent naturel à jouer ce rôle si complexe et exigeant qui semble pourtant avoir été taillé sur mesure exprès pour lui. Cela peut sembler cliché, mais il était fait pour ça, il n'y a aucune doute là-dessus de mon côté. J'ai également été extrêmement satisfaite de son interprétation des chansons du film. Comme l'a si bien dit le maestro Elton avec ses propres mots, le comédien n'a pas cherché à l'imiter mais est parvenu à capturer une partie de lui-même. Il a su s'emparer de son feu sacré, de cette étincelle de folie et d'émotion à l'état brute qui constitue Elton, qui le rend unique en son genre et proprement indescriptible. Comme j'aime souvent à le dire, voilà deux âmes s½urs, deux c½urs accrochés qui se sont bien trouvés. Tout comme Elton et Bernie l'avaient fait par le passé. Jamie Bell fait ici parfaitement le job en incarnant un meilleur ami sur qui l'on peut compter très touchant et honnête dans chacun de ses actes et de ses paroles, un homme extraordinaire de l'ombre qui méritait clairement d'être sous les feux des projecteurs lui aussi. C'est ici chose faite avec une peinture très juste et toute en subtilité de cette amitié au goût d'éternité qui se passe de mots pour qu'on en ressente la solidité au plus profond de notre être.

Pour conclure, Rocketman est un biopic très propre sur lui à la réalisation tout à fait maîtrisée, malgré une narration pas assez claire et une frontière entre l'imagination et la réalité assez floue à certains moments qui nous laisse perplexe. Taron Egerton est celui qui rend le film véritablement digne d'intérêt en livrant une prestation sans faute mais, au vu de l'énorme potentiel du long-métrage, je m'attendais à un matériau beaucoup plus consistant et travaillé que cela en matière de contenu. Je me monte sûrement très sévère au vu du fait que j'ai eu le COUP DE FOUDRE ϟ pour Bohemian Rhapsody, alors que celui-ci équivaut plus à une réécriture de faits réels, une fiction inspirée d'une histoire vraie, contrairement à Rocketman qui se veut résolument plus crédible, mais je déplore justement que BoRhap soit à mon sens beaucoup plus étoffé, dynamique et poignant que Rocketman, me faisant ainsi accepter sa multitude de défauts alors qu'il est pourtant construit sur des piliers branlants, truffé comme il l'est d'informations essentiellement fausses. En fait, Rocketman n'a pas réussi à me faire vibrer comme je l'escomptais. Certes, j'ai été embarquée et captivée pendant les deux heures que dure le film mais, quand il a fallu redescendre de la fusée, je me suis retrouvée avec un goût désagréable d'inachevé et de gâchis dans la bouche. C'était un très beau film qui aurait pu avoir l'étoffe d'un chef d'½uvre mais il n'est pas allé jusqu'au bout pour en devenir un. Si j'avais accepté le fait que BoRhap ne soit pas un authentique biopic mais un semi-mensonge que j'ai avalé consciemment en le visionnant, je n'ai pas toléré cette seconde duperie de la part de Dexter Fletcher, à savoir : un film avec des éclats de génie, qui véhicule notamment un très fort message d'amour de soi dont je me souviendrai à tout jamais et que je conserverai ainsi précieusement, mais qui est loin de tenir toutes ses promesses à mon sens. Du moins, ce n'est là que mon humble opinion et je vous invite donc chaleureusement à vous faire votre propre avis sur la question ! ★★★(★)★

Nanette ♥

FICHE FILM : Rocketman
Source gif : stevnrcgrs (tumblr).
Tags : Fiche film, Rocketman, 2019, Dexter Fletcher, Biopic, Drame, musical, Elton John, années 70, rock, pop, show-man, addictions, crise identitaire, acceptation de soi, amitié, Homosexualité, exubérance, décadence, excentricité, composition, relation toxique, légende de la chanson, relations familiales compliquées, dépression, renaissance, Taron Egerton ♥, Jamie Bell, Richard Madden, Bryce Dallas Howard, Très bon film
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