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FICHE LECTURE : Notre-Dame des Loups

FICHE LECTURE : Notre-Dame des Loups
• AUTEUR : Adrien Tomas.
• ANNÉE : 2014 ; 2021 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantastique.
• THÈMES : Amérique du Nord - 19ème siècle - Ruée vers l'or - Veneurs - Traque - Wendigos - Lycanthropes - Mythologie - Loups - Nature sauvage - Hiver - Mystère - Suspens - Western - Horreur - Sang - Croyances - Sorcellerie - Inimitié - Haine - Meurtre - Courage - Chasse - Indigènes - Mission - Volonté - Affrontement...
• PAGES : 206.

En 1868, Jack, Würm, Evangeline, Jonas et les autres sont des Veneurs, des chasseurs de loups-garous. Ils ne peuvent plus être définis autrement, ils ont renoncé à tout le reste afin d'accomplir leur devoir : décimer les meutes, protéger les colons, et surtout, pourchasser celle par qui tout a commencé, la légendaire Notre-Dame des Loups.

A travers une Amérique glaciale, battue par les vents et couverte de neige, insensibles au froid, à la fatigue et au découragement, les Veneurs avancent, encore et toujours. Guidés par des chiens de guerre, équipés d'armes crachant des balles d'argent, protégés du Mal par la mystérieuse sorcellerie de leurs amulettes, ils pourchassent, malmènent, et acculent les loups-garous, qui n'ont d'autre choix que les affronter... et mourir.

Mais l'ennemi n'est pas le seul à dissimuler sa véritable nature...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Notre-Dame des Loups par Adrien Tomas. Je remercie infiniment les éditions Mnémos pour ce sublime envoi !

Pour tout vous avouer, il s'agissait là du premier roman de l'auteur que je lisais. J'avais bien sûr déjà beaucoup entendu parler de ses ½uvres, notamment de Zoomancie et d'Engrenages et sortilèges, et toujours en bien. J'avais même eu l'opportunité d'assister à l'une des tables rondes et rencontres auxquelles il participait lors du salon des Imaginales 2019 et il m'avait alors paru tout ce qu'il y a de plus sympathique, ce qui d'autant plus encourageant, vous me le concèderez. Cela faisait donc un petit bout de temps que je souhaitais ardemment découvrir l'un de ses récits par moi-même et pour le coup, je n'ai pas du tout été déçue, loin de là !

Pour autant, je ne vous cache pas qu'au départ, j'émettais certaines réserves vis-à-vis de ce titre et plus particulièrement de son nombre assez réduit de pages. A peine 200 pour la fan de pavés que je suis, ça me semblait un tant soit peu... léger, et peu à même de me rassasier. J'ai in fine eu bien tort de m'inquiéter de la sorte car autant vous dire Notre-Dame des Loups comporte tout ce qu'il faut comme il le faut. Tout nous est clairement expliqué et bien développé, la traque, le caractère, background et comportement de chaque personnage, l'origine de la fameuse Dame maudite et de ses enfants lycanthropes... Rien n'a été laissé au hasard ni mis injustement de côté. De cette façon, l'intrigue tient résolument la route sans partir dans d'interminables longueurs et arrivé au dernier point de l'ouvrage, tout est proprement bouclé, tel un Colt faisant feu. Pas de tergiversations, ni de bavures.

Enfin, pas de bavures... Façon de parler, hein. En effet, Adrien Tomas ne nous épargne pas les détails quand il s'agit de nous décrire la mise à mort des wendigos. Les protagonistes de cette impitoyable chasse à l'homme-loup ne font certainement pas dans la dentelle et leurs répliques cinglantes sont plus fatales qu'une balle de revolver prise entre les deux yeux par-dessus le marché. Coups de sang indéniablement effrayants, langage digne d'un authentique charretier, morale relayée aux oubliettes... Les "héros" de cette folle aventure ne sont pas faits pour être attachants et pourtant, d'une certaine manière, ils le sont. Leur courage impressionne, leurs accès de colère et autres crises de nerfs nous les rendent vulnérables et plus humains, leur détermination fait peur autant qu'elle captive et sans avoir eu le temps de dire "ouf", on réalise que nous lecteurs faisons aussi partie de cette joyeuse (oh, douce ironie) troupe de Veneurs pour le meilleur et surtout pour le pire, sans savoir ce qui nous attend au tournant.

Pour ma part en tout cas, je n'avais absolument rien vu venir, je me suis complètement laissée mener par le bout du nez et cela ne m'a réservé que de très, très agréables (et aussi particulièrement éprouvantes) surprises. Le style de l'auteur, grinçant à souhait et diantrement efficace, ce suspens insoutenable, ce découpage tout ce qu'il y a de plus simple et ingénieux de l'histoire, ce mélange de western à la Tarantino et d'une sacrée cuillère à soupe de fantastique... Tous ces excellents ingrédients auront donné naissance à Notre-Dame des Loups, un récit sombre, sanglant, surprenant, déroutant, que je ne peux que vous inciter à dévorer à pleines dents (ou crocs, plutôt !) ★★★★★(♥)

Nanette ♥

« Ca fait un paquet d'années que votre race a commencé à empoisonner cette terre. Depuis, on a largement eu le temps d'apprendre votre langue et vos coutumes. Mais si ça vous fait bander, je peux vous appeler Visage Pâle et menacer de vous scalper...'»
Tags : Fiche lecture, Notre-Dame des Loups, Adrien Tomas, service de presse, Editions Mnémos, Littérature française, 2014, 2021, Fantastique, Amérique du Nord, 19ème siècle, Ruée vers l'or, veneurs, traque, wendigos, lycanthropes, mythologie, loups, nature sauvage, hiver, mystère, suspens, western, horreur, sang, croyances, sorcellerie, inimitié, haine, meurtre, courage, chasse, indigènes, mission, volonté, affrontement, Mini coup de coeur
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#Posté le lundi 14 juin 2021 16:22

Modifié le mercredi 16 juin 2021 01:32

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges - T2 : Ennemis jurés

FICHE LECTURE : Le gang des prodiges - T2 : Ennemis jurés
• TITRE VO : Renegades, book 2: Archenemies.
• AUTRICE : Marissa Meyer.
• ANNÉE : 2018 (USA) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Science-fiction, dystopie, YA.
• THÈMES : Super-héros, pouvoirs surnaturels, univers futuriste, aventure, action, danger, mystères, angoisse, sang, violence, méchants, complots, honorabilité, menaces, rivalité, confrontation, justice, valeurs, apprentissage, maturité, amitié, ambition, pièges, stratégie, secrets, s'endurcir, vengeance, duels, oppression, remise en question, amour, suspense, meurtres, guerre...
• PAGES : 544.

Ma chronique du tome 1 : ici.

Audacieux. Courageux. Impartial.
Serez-vous capable de devenir un héros ?

La double vie de Nova est intenable. En tant que Renégate, elle travaille avec Adrian au maintien de l'ordre dans la ville. En tant qu'Anarchiste, son rêve est de détruire les Renégats. Si elle est démasquée, elle risque gros : perdre Adrian et faire souffrir la ville toute entière...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du deuxième tome de la saga Le gang des prodiges signée Marissa Meyer. Une fois n'est pas coutume avec cette autrice, j'ai juste adoré cette lecture !

En effet, il s'agit là d'une grande histoire d'amour entre Marissa Meyer et moi. Ennemis jurés était le seul roman d'elle qu'il me restait dans ma bibliothèque que je n'avais pas encore dévoré et je ne vous cacherai pas que je me sens désormais démunie à l'idée de ne plus avoir aucun de ses écrits à me mettre sous les dents. Très sincèrement, cette romancière n'a jamais cessé de m'épater. Tous les titres que j'ai pu découvrir d'elle jusqu'à présent m'ont purement et simplement transportée et fait éprouver une myriade d'émotions incomparables à aucune autre. En résumé, absolument tout ce qui est né de la plume magique et experte de cette autrice et qui a pu se retrouver en mes mains est spécial à mes yeux, pour des raisons qui me sont toutes personnelles. Et avec Le gang des prodiges, elle m'a prouvé qu'elle en avait encore résolument sous le pied.

Ce deuxième tome du Gang des prodiges en particulier est parvenu à produire un impact certain sur ma petite personne. Pour commencer, il a réussi à me sortir d'une panne de lecture indéniablement pénible, ce dont je lui suis infiniment reconnaissante. Il m'a ensuite permis de retrouver ma brigade de Renégats favorite, ces personnages que j'aime tant, profondément humains et complexes quel que soit leur camp, qui ne manqueront pas de vous captiver tous autant qu'ils sont. Vous les adorerez ou vous adorerez les détester, croyez-moi. Vous chercherez à sonder leur âme, à comprendre leurs motivations, tant l'ambiguïté de leur caractère respectif est fascinant. Pour ma part, mon duo chouchou formé par Nova et Adrian a définitivement fait battre mon coeur plus fort. J'ai été également été séduite par le nouveau personnage de Callum. Son pouvoir de prodige est sans conteste le meilleur qui soit : tellement simple et... merveilleux à la fois. J'aime ce personnage du plus profond de mon petit coeur et j'espère sincèrement que vous prendrez la peine d'aller à sa rencontre en vous procurant ce roman.

Sur ce, mon désir le plus cher étant de vous en dévoiler le moins possible sur cette intrigue tout ce qu'il y a de plus mouvementée et extraordinaire, je dirais donc simplement que, si vous comptez lire Le gang des prodiges un jour (le but est que vous le fassiez, bien entendu), attendez vous à de l'action, à des combats de super-héros sacrément stylés, à un épais voile de mystère qui ne fait qu'augmenter la tension au fur et à mesure que le récit progresse, à un univers extrêmement bien construit et qui rassemble indubitablement toutes les qualités pour vous embarquer et vous donner l'envie de ne plus le quitter malgré la nouvelle terrible guerre qui s'annonce... En toute honnêteté, je ne sais combien de tomes comportera cette saga : elle devait à la base être une duologie mais cela ne peut décemment plus être le cas au vu du cliffhanger tout bonnement abominable sur lequel l'autrice nous laisse ici. S'agira-t-il alors d'une trilogie ou même d'une tétralogie ? Une fois encore, je ne sais. Une chose est certaine, c'est que je vais clairement ronger mon frein dans l'attente de ce troisième tome qui promet d'être juste épique ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥

« Et une fois en possession de tous les pouvoirs, qu'est-ce qui nous empêchera de devenir à notre tour des super-vilains ? »
Tags : Fiche lecture, le gang des prodiges, Tome 2 ♥, pocket jeunesse, Littérature américaine, Marissa Meyer, 2018, 2019, Science-fiction, dystopie, Young Adult, Super-héros, pouvoirs surnaturels, univers futuriste, aventure, action, danger, mystères, angoisse, sang, violence, méchants, complots, honorabilité, menaces, rivalité, confrontation, justice, valeurs, apprentissage, maturité, amitié, ambition, pièges, stratégie, secrets, s'endurcir, vengeance, duels, oppression, remise en question, amour, suspense, meurtres, guerre, Coup de foudre ♥
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#Posté le mardi 31 mars 2020 15:11

Modifié le mercredi 01 avril 2020 05:37

FICHE LECTURE : 100% Bio - T5 : La mythologie grecque vue par deux ados

FICHE LECTURE : 100% Bio - T5 : La mythologie grecque vue par deux ados
• AUTEUR : Tristan Pichard.
• ANNÉE : 2020 (FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse.
• THÈMES : Biographie, mythologie grecque, divinités, Zeus, adolescence, amitié, famille, complicité, entraide, tendresse, duo de choc, gringalets, popularité, high school life, conquérir le monde, chaîne YouTube, enthousiasme, humour, vivacité, enrichissement, amour, costumes, titans, hécatonchires, nymphes, sirènes, exploits, récits épiques, guerres, sang, violence, tragédie, fatalité, destin, humanité, dieux de l'Olympe, immortalité, anecdotes truculentes...
• PAGES : 240.

Ma chronique du tome 4 de la série 100% Bio : ici.

La mythologie grecque, version drôle et illustrée !

Depuis que Théo a lancé sa chaîne 100% Bio pour impressionner Sophia, son quotidien, c'est un peu les 12 travaux d'Héraclès... Au collège, il va devoir faire preuve d'autant d'astuce qu'Ulysse et de courage qu'Achille pour parvenir à gagner le c½ur de celle qu'il aime et te convaincre, par la même occasion, que la mythologie, c'est aussi passionnant que la vraie vie !

Entre anecdotes, tutos de culture générale et documents historiques, Théo (et ses copains) te racontent les mythes grecs comme si tu y étais. Le bonus ? Grâce aux illustrations BD, les dieux et héros eux-mêmes commentent leurs exploits !

#potinsdesdieux #lavraieviedeshéros #lestutosQG #humour

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de La mythologie grecque vue par deux ados signé Tristan Pichard, illustré par Julie Staboszevski et paru aux éditions Poulpe Fiction que je remercie du fond du c½ur pour ce superbe envoi. J'en profite pour également sincèrement remercier le duo de choc auquel on doit ce livre pour leur dédicace qui m'a tout bonnement agréablement surprise et fait chaud au coeur. Merci pour tout !

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : dès les premières pages, je savais que ce roman/puits de connaissances concernant la mythologie grecque allait immensément me plaire.

Je vous vois tout de suite venir : cela parle de mythologie, forcément que notre Nanette ne pouvait qu'être conquise dès le départ ! Mais ce n'est pas là que l'unique point fort de cet ouvrage. En effet, non seulement La mythologie grecque vue par deux ados est un livre extrêmement enrichissant qui nous narre les plus belles et périlleuses histoires de la mythologie grecque avec beaucoup d'humour et de panache, mais en plus il nous fait rencontrer les deux meilleurs amis les plus formidables du monde, j'ai nommé l'incorrigible Théo et son acolyte d'exception, l'irremplaçable et mignon tout plein Anatole.

À mon sens, c'est cela qui a fait toute la différence : le fait que l'on prenne autant de plaisir à suivre l'évolution des personnages, le bon déroulé de leur propre histoire que le développement de leur chaîne YouTube 100% Bio.

Je ne dis pas que l'on ne s'attache pas instantanément aux autres héros hyper enthousiastes et passionnés des précédents tomes de la collection mais disons que c'est différent. J'ai effectivement remarqué que dans les titres qui nous étaient proposés par Cécile Alix, Natasha Quentin et même Tristan Pichard justement, on ne nous donnait à voir que des fragments de la vie de nos petits YouTubers en herbe qui n'étaient pas particulièrement creusés ou poussés plus avant comme cela est le cas ici. S'ajoute à cela que le tandem du tonnerre (promis, je n'ai pas fait exprès ! - Trop forte, la Nanette n'empêche...) s'est évertué, en particulier pour le final singulièrement émouvant de ce tome (mais je ne vous en dis pas plus, huhu), à dresser des parallèles entre nos deux gringalets de compét' et les mythes qu'ils nous présentent avec tant de dynamisme et de chaleur et j'ai trouvé cela hyper bien trouvé de leur part. Cela donne d'autant plus envie aux petits comme aux grands de s'immerger non pas à 100% mais plutôt à 200%, voire 1000% (tant qu'à faire !) dans ce fabuleux récit résolument épique.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous encourager à vous plonger dans la lecture de La mythologie grecque vue par deux ados, ou un ouvrage captivant qui a énormément de choses à nous apprendre à de nombreux niveaux (pour aller se coucher moins bête le soir), magnifiquement illustré par la remarquable Julie Staboszevski dont je suis absolument fan du coup de crayon et écrit par un auteur-conteur de grand talent, j'ai nommé Tristan Pichard ! Autrement dit, un tome assurément à la hauteur de Mozart vue par une ado (et par son chat) et même des trois autres tomes précédents que je suis pour ma part diantrement fière de posséder ! COUP DE FOUDRE ϟ (plus tonitruant encore que celui originel de Zeus - baaaam !)

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, service de presse, Poulpe Fictions, 100% Bio, tome 5, La mythologie grecque (vue par deux ados), Tristan Pichard, Littérature française, 2020, Jeunesse, Biographie, mythologie grecque, divinités, Zeus, adolescence, amitié, famille, complicité, entraide, tendresse, duo de choc, gringalets, popularité, high school life, conquérir le monde, chaîne YouTube, enthousiasme, humour, vivacité, enrichissement, amour, costumes, titans, hécatonchires, nymphes, sirènes, exploits, récits épiques, guerres, sang, violence, tragédie, fatalité, destin, humanité, dieux de l'Olympe, immortalité, anecdotes truculentes, Coup de foudre ♥
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#Posté le jeudi 05 mars 2020 05:30

Modifié le mercredi 11 mars 2020 17:23

FICHE LECTURE : Le Destin d'Orïsha - T1 : De Sang et de Rage

FICHE LECTURE : Le Destin d'Orïsha - T1 : De Sang et de Rage

• TITRE V.O. : Legacy of Orïsha - Book I : Children of Blood and Bone.
• AUTRICE : Tomi Adeyemi.
• ANNÉE : 2018 (ETATS-UNIS) ; 2019 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Magie, Young Adult, Afrique, traditions, racines, origines, discrimination, division, noirceur, cruauté, massacre, sang, meurtres, guerre, conflits, tensions, électricité, renouveau, énergie, karma, espoir, courage, férocité, hardiesse, ingéniosité, stratégie, famille, soutien, solidarité, communauté, joie, fête, rassemblement, vengeance, royaume, aventure, religion, foi, dieux et déesses, paganisme, traumatisme, drame, amour, lumière, attirance, royauté, richesses, étiquette, arrogance, autorité, sévérité, obéissance, esclavage, camps de concentration, différence, se soulever, élever sa voix, combattre, force, volonté, persévérance, détermination, racisme, injustice, rébellion...
• PAGES : 559.

Ils ont tué ma mère.
Ils ont pris notre magie.
Ils ont voulu nous éliminer.
À présent, dressons-nous.

Il fut un temps où la terre d'Orïsha était baignée de magie. Mais une nuit, tout a basculé, le roi l'a fait disparaître et a asservi le peuple des majis. Zélie Adebola n'était alors qu'une enfant. Aujourd'hui, elle a le moyen de ramener la magie et de rendre la liberté à son peuple - même si face à elle se dresse le prince héritier du trône, prêt à tout pour la traquer.

Dans une Afrique imaginaire où rôdent les léopardaires blancs et où les esprits ont soif de vengeance, Zélie s'élance dans une quête périlleuse...

ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman-événement, je pense que je peux le formuler ainsi. En effet, depuis sa sortie outre-Atlantique l'an dernier, j'entends énormément parler de ce titre, et j'en entends qui plus est beaucoup, beaucoup de bien. J'étais donc déjà fortement attirée par ce roman en V.O. mais, in fine, c'est grâce aux éditions Nathan que j'ai eu l'occasion de me plonger dans ce livre en français. Je les en remercie du fond du c½ur et désormais, je ne peux que vous recommander de vous jeter sur cet ouvrage dès qu'il sera disponible en librairie le 2 mai !

Mais d'abord, laissez-moi vous expliquer pourquoi vous ne devez pas hésiter à laisser sa chance à ce livre quand il se retrouvera entre vos mains. Déjà, regardez-moi cette couverture : c'est exactement la même que celle en version originale et j'ai envie de dire tant mieux ! Car, honnêtement, il n'y avait rien à changer tant elle correspond bien à son contenu extrêmement intriguant et palpitant et tant elle nous met l'eau à la bouche. Je sais, c'est très superficiel de souhaiter lire un livre à cause de sa sublime couverture mais, quand l'enveloppe est aussi plaisante que ce dont elle recèle, c'est d'autant plus plaisant, non ? En tout cas, ce que je peux vous assurer, c'est que la magnifique apparence de ce livre n'est pas juste là pour vous mettre de la poudre aux yeux, bien au contraire.

En effet, De Sang et de Rage va bien nous parler d'un peuple pas comme les autres, d'êtres à la peau très sombre et aux impressionnants cheveux blancs et bouclés, indomptables, comme leur volonté d'être enfin considérés comme des citoyens égaux en libertés et en droits au sein de leur nation, et non plus comme des sujets esclaves et opprimés.

Dès les premières pages du roman, j'en avais la boule au ventre car on réalise immédiatement que les magis, la communauté représentée avec brio sur la couverture, et leurs enfants appelés des devins, des magis encore non accomplis en quelque sorte, n'ont jamais été traités avec le respect élémentaire dus aux êtres humains et même à tout être vivant. Ils ont été depuis des années rabaissés au rang de cafards, un terme utilisé de façon récurrente au cours du récit et qui m'a laissé un amer goût dans la bouche.

Ce que j'ai d'abord tout simplement adoré avec ce livre, c'est le fait que l'autrice y rende hommage à ses origines africaines, à ce folklore si riche, rempli de couleurs et à l'histoire qui date de la nuit des temps et qui m'a toujours profondément fascinée. Tomi Adeyemi a su m'immerger dans une Afrique imaginaire empreinte d'éléments réels, de coutumes, de senteurs, et cela m'a fortement rappelé Black Panther (voir ma chronique ici) tant ce fut une expérience visuelle extrêmement marquante. En effet, au fil de ma lecture, je voyais le pays fictif d'Orïsha naître sous mes yeux ébahis, avec ses paysages très variés et singuliers et ce fut un véritable bonheur que de vivre ce périple et ces extraordinaires découvertes au côté des protagonistes de ce récit. Tomi Adeyemi a réussi le pari de créer un univers fantastique très complexe, avec l'histoire d'une nation reconnaissable entre mille (malgré le schéma de la tyrannie qui, lui, est somme toute assez basique en fantasy) qui s'est bâtie dans la terreur et le massacre, son passé douloureux, ses traditions, sa hiérarchie sociale bien particulière, tout en y insufflant une magie colossale qui dépasse notre entendement sans que cela en perde en crédibilité.

Un autre point commun avec Black Panther, c'est la place des femmes dans le récit. Alors oui, par rapport au grandiose Wakanda, il y a encore du chemin à faire pour que toutes les femmes du royaume soient traitées avec les égards qu'elles méritent. Beaucoup d'entre elles, notamment les nobles, sont encore considérées comme de simples objets qui feraient mieux de se taire et de laisser les hommes se charger des questions importantes du pays. Cependant, j'ai adoré le fait que ce soit justement celles qui paraissent être les plus faibles qui se révèlent en réalité les plus surprenantes et les plus fortes et armées pour renverser ce patriarcat injuste et ignoble et changer ainsi la donne. Je suis en effet certaine que, par exemple, la reine d'Orïsha sera un personnage-clé du second tome, que je suis d'ores et déjà impatiente de dévorer quand il sera paru. Aux premiers abords, elle peut paraître tout bonnement insupportable mais je suis persuadée que, sous cette façade de femme fragile et raffinée, se cache un tempérament de guerrière et de mère qui serait prête à tout pour défendre les intérêts de ces enfants.

D'ordre général, je vous invite à ne pas juger les personnages de ce récit trop vite. Cela me permet d'aborder le second point de ce roman qui m'a énormément plu : le développement des protagonistes. Je les ai tous trouvés extrêmement bien construits, même si les réactions de chacun peuvent parfois être particulièrement agaçantes. Je peux d'ailleurs comprendre que cela ait empêché certains lecteurs de véritablement s'attacher aux divers personnages principaux du récit car il est vrai que leur comportement s'est révélé être à certains moments tout à fait déroutant.

Pour ma part, loin de considérer cela comme un défaut, j'y ai vu un souci du réalisme particulièrement frappant. J'exagère sûrement mais il faut se rendre à l'évidence : des personnalités parfaites et toutes lisses, cela n'existe pas. Pas plus que d'avoir un comportement tout à fait rationnel en toute circonstance. Je suis la première à me plaindre régulièrement de l'attitude de tel ou tel personnage que je croise au cours de mes lectures, parfois à raison mais généralement à tort, car je me permets de juger leur agissement dans des situations dans lesquelles je ne me suis souvent moi-même jamais retrouvée. J'ai appris au fur et à mesure à voir les lacunes de certains comme des imperfections tout bonnement belles parce qu'elles font d'eux ce qu'ils sont. Nos défauts sont en effet révélateurs de notre identité et c'est ce que l'on en fait qui indique si nous sommes aptes à nous regarder en face et à nous remettre en question. Dans le cas de De Sang et de Rage, la plupart des personnages vont avoir le courage d'affronter leurs démons et d'aller de l'avant, même si cela va prendre le temps qu'il faut. En effet, je suis convaincue qu'on ne change pas du jour au lendemain, qu'il faut traverser des étapes de diverses natures avant d'atteindre son idéal. Nous sommes humains après tout et commettre des impairs constitue notre première caractéristique.

Chaque personnage de ce récit traîne son lot d'erreurs avec lui, a son revers de la médaille peu reluisant : Zélie, l'héroïne au c½ur de cette extraordinaire quête pour reconquérir la magie des dieux, est farouche, tout ce qu'il y a de plus badass, mais elle est aussi pas mal susceptible et têtue. Je ne peux pas l'en blâmer car on se ressemble à ce niveau-là, et même à de nombreux points de vue. Zélie est une vraie combattante, passionnée par la cause qu'elle défend et prête à tout pour protéger sa famille et tous les êtres qui lui sont chers. Je l'ai trouvée très inspirante car elle va notamment apprendre de ses nombreux échecs, et ses compagnons de route ne seront pas non plus en reste.

En effet, Tsain, le frère de notre intrépide héroïne, et Amari, sont tous les deux des personnages qui ont su me toucher en plein c½ur. Tsain vaut bien plus que l'éternel cliché du grand frère trop protecteur et moralisateur. C'est un être profondément généreux, dont l'abnégation donne envie de se surpasser et d'en prendre exemple. Quant à Amari, notre princesse échappée de sa prison dorée, elle a sûrement connu l'évolution la plus remarquable de tout le roman. Martyrisée dès son plus jeune âge, elle ne s'est pour autant jamais mis à genoux, n'a jamais ployé face à l'humiliation et à la souffrance, n'a jamais renié les valeurs qu'elle porte au plus profond d'elle. Une vraie lionne dans toute sa splendeur.

J'aurais encore certainement beaucoup de choses à dire sur ce formidable premier tome, notamment sur Inan, qui a su capturer mon c½ur malgré les doutes incessants qui l'assaillaient et qui ne manquaient pas de me faire lever les yeux au ciel ; sur son père aussi, roi abominable d'une nation qui mérite un milliard de fois mieux. Mais je vais vous laisser la surprise car même l'infâme tyran d'Orïsha saura faire naître en vous une once de pitié, même si l'on s'attend à tous sauf à ça de lui. En même temps, lui même a un background bien chargé et qui explique ses décisions d'une cruauté sans nom. Cela ne se pardonne pas, bien sûr, mais ça suit une certaine logique, une cohérence indéniable.

Je terminerais juste sur l'écriture de l'autrice, que j'ai trouvé extrêmement fluide. Je n'ai franchement rien à redire car j'ai lu ce roman d'une traite, sans voir le temps passer. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas retrouvée à ce point absorbée par ma lecture et c'est un sentiment qui est honnêtement extrêmement agréable. Plus rien ne semble exister à part ce que l'on vit grâce au livre et une chose est sûre : Tomi Adeyemi ne nous épargne en rien, tant au niveau des sentiments qui ébranlent les différents personnages que des obstacles qu'ils vont devoir surmonter. Sa plume est acérée, sincèrement engagée, elle défend la cause des plus faibles avec beaucoup de panache et de férocité. Je ne peux que soutenir cette jeune autrice au c½ur aussi vaillant que celui de son inoubliable héroïne, qui se fait la voix de personnes comme elle, issues de minorités injustement discriminées, même encore aujourd'hui en 2019. C'en est d'une tristesse à pleurer. J'ai aimé que, sous la plume rafraîchissante et très intelligente de Tomi Adeyemi, la magie devienne l'allégorie parlante de nos différences. Cela nous rappelle ainsi ce qui est la réelle source de notre pouvoir en ce bas monde : notre amour de soi. Avec ces thèmes forts d'actualité traités avec beaucoup de finesse et doublés d'une intrigue fantastique riche en rebondissements et en scènes bouleversantes et marquantes, je vous le dis tout de suite : votre c½ur n'en sortira pas indemne.

A vos risques et périls donc que de vous lancer dans cette saga minutieusement travaillée et qui regorgent pour le moment de nombreux points forts. Je ne m'inquiète pas que le tome deux sera du même acabit et je redoute tout comme j'espère ce futur grand moment. En attendant, j'espère vous avoir convaincu de prendre un ticket pour Orïsha. Un conseil : fermez les yeux et le monde de vos songes les plus sombres comme les plus époustouflants vous y emmènera. Vous y saluerez un certain petit prince de ma part... COUP DE C¼UR ♥

Nanette ♥
Tags : Fiche Lecture, service de presse, éditions Nathan, 2018, 2019, Tomi Adeyemi, Fantasy, Le destin d'Orïsha, Tome 1 ♥, De Sang et de Rage, Magie, Young Adult, Afrique, traditions, racines, origines, discrimination, division, noirceur, cruauté, massacre, sang, meurtres, guerre, conflits, tensions, électricité, renouveau, énergie, karma, espoir, courage, férocité, hardiesse, ingéniosité, stratégie, famille, soutien, solidarité, communauté, joie, fête, rassemblement, vengeance, royaume, aventure, religion, foi, dieux et déesses, paganisme, traumatisme, drame, amour, lumière, attirance, royauté, richesses, étiquette, arrogance, autorité, sévérité, obéissance, esclavage, camps de concentration, différence, se soulever, élever sa voix, combattre, force, volonté, persévérance, détermination, racisme, injustice, rébellion, coup de coeur ♥
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#Posté le mardi 09 avril 2019 16:46

Modifié le dimanche 14 avril 2019 11:16

FICHE LECTURE : Les Poisons de Katharz

FICHE LECTURE : Les Poisons de Katharz

• AUTRICE : Audrey Alwett.
• ANNÉE : 2015, 2016, 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Fantasy.
• THÈMES : Fantasy médiévale, religion, anges, démons, monde sacré, légendes, malédiction, violence, vulgarité, sang, criminalité, assassinats, menace, danger, crainte, pacte, possession, colère, sorcellerie, apprentissage, royauté, tyrannie, noirceur, féminisme, bonté, espoir, lumière, félonie, guerre, trahison, duperie, humour noir, cruauté, pouvoir, cupidité, alliance, univers fantastique, loyauté, entraide, magie...
• PAGES : 432.

À Katharz, crimes et assassinats constituent un quotidien sanglant et divertissant. Logique dans une ville-prison où l'homicide est largement pratiqué par sa dirigeante. Ténia Harsnik n'a pourtant pas un goût immodéré pour la violence, mais son rôle de tyranne l'oblige à garder la population de la ville sous le seuil fatidique des 100 000 âmes.

C'est un secret qu'elle ne peut partager : si ce chiffre est dépassé, un démon endormi sous Katharz se réveillera. Et l'Apocalypse est une promesse déplaisante. Malheureusement, alors que la population augmente dangereusement, tout semble se liguer contre Ténia...

« Le roman s'amuse des codes et fait preuve d'une adorable cruauté envers ses personnages. »
Erwan Perchoc – Bifrost

« Un livre drôle grâce à ses personnages truculents, et aux situations rocambolesques qui l'animent. A. Alwett place son récit sous le patronage du regretté Sir Terry Pratchett. »
David – SyFantasy

« Plus qu'un hommage à Pratchett, c'est son digne successeur. Sans compter l'influence très nette du Monde de Troy ! »
Pierre-Marie Sencarrieu – ImaJn'ère


ஜ MON AVIS :

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un roman de fantasy à l'humour délicieusement truculent, Les Poisons de Katharz. Je remercie d'abord chaudement le site Babelio et les éditions Pocket pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique qui portait sur le thème des "mauvais genres". Vous savez, ces genres littéraires tels que le polar ou justement la fantasy qui ont su s'imposer au cours de la seconde moitié du vingtième siècle essentiellement et qui ont longtemps été considérés comme des "sous-genres", comme n'étant pas de la "vraie littérature" ? Aujourd'hui encore, les réfractaires de ce type de récits qui ont su séduire un bon nombre de lecteurs dans le monde entier refusent d'admettre leur échec et les critiques infondées ont ainsi toujours la peau dure. Il y aurait de quoi faire se retourner J.R.R. Tolkien dans sa tombe, c'est moi qui vous le dis ! Ou encore un certain Terry Pratchett, vu que c'est de cet immense auteur à l'héritage foisonnant en matière de fantasy dont s'inspire l'autrice de ce roman, Audrey Alwett. En tout cas, je remercie encore sincèrement Babelio de m'avoir accordé leur confiance ainsi que d'avoir mis à l'honneur au cours de cette masse critique des genres littéraires à qui l'on mène encore la vie dure alors qu'ils n'ont pourtant plus rien à prouver ! Leur succès toujours grandissant si cela est possible et la qualité de l'écriture et de l'imagination de leurs auteurs parlent pour eux. En parlant de plume, j'étais qui plus est très curieuse de découvrir celle d'Audrey Alwett, que je connaissais au fond déjà mais en tant que scénariste de la superbe bande-dessinée Princesse Sara, dont la trame se base sur une histoire qu'on ne présente plus, celle de la Petite Princesse de Frances Hodgson Burnett. J'apprécie vraiment le travail d'Audrey Alwett sur cette saga de bandes dessinées car elle a su à la fois rester extrêmement fidèle à cette histoire intemporelle qu'on connait depuis l'enfance et qui nous a tous, j'en suis persuadée, profondément marqués, tout en y rajoutant sa touche personnelle avec un soupçon de steampunk tout à fait le bienvenu en cette fin de dix-neuvième siècle, incarné par les troublants automates produits par la compagnie du père de Sara, Ralph Crew. Audrey Alwett a parfaitement su capturer l'essence de notre petite princesse adorée, ainsi que du reste des nombreux personnages qui l'entourent et prennent part à sa folle aventure (parce que oui, être élevée dans un tel pensionnat que celui de Miss Minchkin, cela relève de la plus coriace des aventures que la vie peut nous offrir !), et je suis donc pleinement satisfaite de son travail de scénariste. Après, vous concéderez qu'entre écrire et scénariser, cela fait une grande différence. D'autant plus que, dans le cas de Katharz, il s'agit d'une fiction sortie tout droit de la tête de son autrice, et ce dans son intégralité. La réussite allait-elle être au rendez-vous avec ce premier roman ? Eh bien oui, assurément. Je n'en ai même pas douté un seul instant.

L'histoire se passe dans une contrée immense composée de pas moins de quatre royaumes/cités-états, la Terre d'Airain (rien que le nom en jette !), et l'ambiance du récit, ainsi que le mode de vie des habitants de ce monde, n'est pas sans rappeler l'époque du Moyen-Age. Vous savez, cette période où, ce que l'on craignait avant toute chose, c'était le Jugement Dernier. Eh bien, je peux vous dire que notre Seigneur a été envoyé aux oubliettes dans ce récit ! Ce n'est pas que celui-ci a été totalement oublié, non... Disons qu'autrefois, il y a fort, fort longtemps (on aurait pu mettre fort, fort lointain dans le temps aussi), les anges, envoyés de Dieu, s'aventuraient sur Terre pour sauver les hommes, nous pauvres pouilleux. Il faut dire que les démons, ces renégats, ne nous laissaient guère en paix et faisaient de sacrés ravages (je n'ai pas fait exprès d'employer cet adjectif !) sur la Création du Tout-Puissant. Bref, il fallait que les anges interviennent, c'est évident. Grâce à leur bienveillance et leur grande aide (sans eux, on était foutus), la paix est revenue sur Terre. A tel point que cela fait bien longtemps qu'ils ne sont pas passés nous faire un petit coucou. Les suppôts de Lucifer non plus d'ailleurs. All is well pourrait-on dire, et les anges et autres créatures bibliques ont été ainsi relayés au rang de légendes enracinées mais fort peu crédibles dans l'esprit du commun des mortels avec le temps (va, tout s'en va... Humhum.) Mais vous connaissez l'adage : "Hell is empty, and all the devils are here". Et quel démon mes aïeux...

Audrey Alwett nous plonge dans un univers extrêmement riche et absolument fascinant, où l'horreur se succède aux situations les plus grotesques et à l'hilarité la plus franche. En effet, avec pour seul repère chronologique "J-/H- avant l'Apocalypse", difficile de ne pas en avoir des sueurs froides et de ne pas être en même temps exalté par cette course folle contre la montre au point que le c½ur lâche ! Dans un même temps, cette angoisse croissante est fréquemment (pour ne pas dire à toutes les pages) coupée par des moments tout bonnement jouissifs où les personnages du récit se tournent les uns les autres en ridicule, s'envoient des joutes verbales bien salées et nous offrent ainsi des instants mémorables, de pure anthologie ! Audrey Alwett a une telle manière d'écrire son histoire qui fait qu'on a la sensation que les personnages et elle-même ne prennent pas cette histoire et ce monde au sérieux. La plume de l'autrice met en effet à chaque fois les pieds dans le plat, avec cette franchise désarmante et ce sarcasme tranchant comme la plus affûtée des épées. C'est foudroyant, c'est autant de claques et de coups de poing qu'on se prend en pleine figure à chaque page qui se tourne, cela nous fait avoir des soubresauts de pure rigolade même durant les scènes les plus moroses et les plus sombres. J'ai justement adoré ce mélange entre cette tension permanente, cette gravité qui plane au-dessus de nos têtes telle une épée de Damoclès, cette épouvante qui nous glace le sang à chaque fois qu'on nous rappelle qu'IL peut se réveiller dans son antre et nous massacrer tous ensuite (surtout qu'IL n'attend que ça, le beau diable ! Beau, il ne l'est certainement pas mais diable oui, et de tout son être !), avec un pessimisme exprimé par les différents personnages qui en devient franchement comique. J'ai beaucoup aimé le fait qu'il n'y ait de faux-semblants de la part d'aucun des personnages, même quand ils essayent de sauver les apparences et de mener à bien leur sombre projet, leur véritable nature finit toujours par reprendre le dessus, et qu'est-ce que c'est drôle ! On est censé ressentir une peur qui nous en fait froid dans le dos, être en proie aux plus terribles des cauchemars rien que de penser à ce IL, et pourtant, on passe des larmes d'effroi au rire le plus démentiel, et ce toutes les cinq minutes ! Honnêtement, je ne m'attendais pas à une telle force comique de la part de la plume de l'autrice, qui ne manque pas de verve, bien loin de là ! Surtout que le côté presque (autant dire carrément) grotesque du récit est amené de façon toute naturelle, on ne le remet même pas en question. Cela ne fait absolument pas déplacé mais lui apporte au contraire toute sa saveur. Cet humour noir savamment dosé et tout à fait irrésistible, c'est l'ingrédient secret de cette recette concoctée par une main maîtresse en la matière !

En même temps, la production de cet humour spectaculaire et magique qui nous en rendrait presque ivre à force de faire naître des larmes dans nos yeux et de fendre un sourire jusqu'aux oreilles sur nos visages ne serait pas possible sans l'élaboration de personnages tout plus intéressants et bien fournis les uns que les autres. Bien fournis dans tous les sens du terme, notez bien ! La plupart d'entre eux ont beau être des gredins sans scrupules, on ne peut s'empêcher de s'y attacher et de même les aimer au vu de toute l'euphorie qu'ils nous procurent. Étant donné que la personnalité de chacun semble clairement être influencée par son environnement, laissez-moi vous présenter les deux principaux lieux de l'histoire : Katharz et Malicorne, deux des états faisant partie de l'alliance de la Terre d'Airain, et les deux étant mis en avant dans ce récit. On ne pouvait pas faire contraste plus flagrant ! D'un côté, celle qui est au c½ur de l'action et de tous les ressentiments, Katharz la terrible. Vous vous doutez bien que, s'étant érigée au-dessus de la grotte d'un fucking démon, Katharz ne peut guère aspirer au bonheur et à la prospérité. Enfin, si vous parlez de la prospérité en matière de têtes coupées, de corps assassinés et de mercenaires engagés par les autres régions alliées, alors là, Katharz se porte comme un charme. A l'image du monstre qu'elle retient prisonnier, cette ville est gargantuesque, sale, ternie par la couleur rouille du sang qui a déjà séché depuis longtemps, friponne et regardée comme le chewing-gum qu'on a collé sous la chaussure : indésirable et méprisé de tout notre être. On ne se fait guère d'illusion : on a besoin de la main d'½uvre meurtrière de Katharz pour ne pas avoir à se salir les mains soi-même mais en attendant, on considère ce nid de vipères et de bandits comme n'étant pas moins qu'un trou à rat, une sale engeance à exterminer de la surface de la Terre d'Airain. En tout cas, les Malicorniens n'en pensent pas moins et, si aucun d'entre eux n'ose clairement former cette opinion de vive voix, l'hypocrisie étant légion au sein de ce royaume, l'un de ses sénateurs, lui, ne s'en cache pas : il déteste Katharz avec un acharnement presque admirable et répète à qui veut l'entendre (à force, personne) que Katharz delenda est. Le message est passé, merci. Ce sénateur Mâton est sûrement l'être le plus méprisable du roman (il représente une compétition sérieuse pour notre démon, si,si !) mais il a au moins le mérite d'être honnête. La noirceur de ses intentions contraste clairement avec la pureté supposée inviolable du reste des habitants de cette principauté qui, quant à eux, donnent l'impression d'être blancs comme neige, à l'image de leur devise « Notre honneur est immaculé », en latin quelque chose dans ce goût-là. In fine, c'est le sénateur Mâton qui montre patte blanche parmi ces fieffés coquins. Son avidité de pouvoir en crève presque les yeux tant cela transparaît dans ses actes et dans ses paroles. C'est à se demander si les Malicorniens n'ont pas de la boue dans les yeux sous leurs apparences proprettes ! Ou alors, ils aiment à être bernés et cela les rend encore plus méprisables et à être des sujets propices à être tournés en ridicule ! Pour ma part, je me suis beaucoup amusée à rire d'eux, j'en ai carrément pris mon pied. Le prince Alastor Ier, dit affectueusement Totor Ier, étant assurément la cerise sur le gâteau, the cherry on the cake, c'est le cas de le dire ! Ce n'est pourtant pas un mauvais bougre, j'en voulais même presque à cet ignoble Mâton de vouloir ainsi lui prendre son trône en déclenchant une guerre inutile de surcroît. Cet appel à la violence et au matage (Mâton - Matage, comme quoi cela va bien ensemble. Révélation !) d'une population m'a proprement indignée. Peut-être que les intérêts d'Alastor se trouvent sous la ceinture mais lui au moins, il demande juste à être pépère et à voir les licornes en action. Oui, j'ai bien dit les licornes. Vous croyiez quoi, que Malicorne tenait son nom de nulle part ? C'est évident qu'il s'agit en réalité de la contraction de "Ma licorne chérie" (révélation numéro deux !). Le nom de ce royaume correspond bien à la bonhomie toute enfantine de son dirigeant, à sa part de rêverie, et j'ai trouvé ça beau au milieu de tant d'idiotie (ouh, que je suis vilaine !). Mais, à y bien y réfléchir, qui est le véritable idiot dans cette histoire ? Totor le Prince Indolent qui, comme son titre péjoratif l'indique, souhaite juste se laisser vivre et admirer la beauté des licornes sans faire de mal à une mouche, ou bien Mâton, qui instille la haine là où elle n'a nulle raison d'être (serait-ce là le véritable Poison mentionné par le titre du roman ? C'est ce que je pense en tout cas) qui traite sa propre nièce comme une traînée (je ne vous spoile pas ce passage mais il nous amène clairement à réfléchir sur la perception que les hommes peuvent avoir des femmes en les considérant comme des objets et des tentatrices n'ayant aucune morale) et qui est déterminé à la faire agir contre sa volonté dans le seul but d'arriver à ses fins et que tout le monde abhorre sans vouloir l'avouer ? A sérieusement méditer.

Vous l'aurez compris, malgré le fait que Malicorne soit le royaume des licornes justement, ce qui aurait pu être un argument majeur en sa faveur, c'est clairement Katharz qui a ma préférence. Oui, malgré le IL qui gronde sous le sol même sur lequel cette ville a été fondée, malgré les assassins qui n'attendent que de vous tomber dessus pour recevoir la Légion d'honneur du meurtre à chaque coin de rue (rassurez-vous, torturere des innocents est sérieusement puni), malgré la crasse, la puanteur, la misère, l'animosité ambiante et la condescendance répugnante des pays alliés, oui, malgré tout cela, Katharz n'en reste pas moins une ville de battants et c'est pour ça que je l'aime tant. En plus d'en avoir pour son argent avec tous les événements croustillants qui se déroulent durant une simple journée passée à Katharz, cette dernière abrite aussi en son sein des habitants des plus intéressants, complexes et attachants. A commencer par la tyranne de cette cité, j'ai nommé la seule et unique Ténia Harsnik ! Je vous parlais plus tôt d'un passage au message féministe sous-jacent et je trouve justement que Ténia incarne cette thématique fondamentale à merveille. Héritière d'un fardeau dont elle se serait bien passée (ou quand votre ancêtre fait une belle bourde en pactisant avec le diable par simple folie d'ascension sociale), l'innocence émouvante de la petite Ténia a vite dû être détruite afin que son père puisse la forger pour le rôle qu'elle aurait à jouer adulte, et non des moindres : celui de tyranne de Katharz, devant à tout prix garder le nombre de citoyens de la ville sous le seuil fatidique des dix mille âmes. Sacré programme me direz-vous ! Et je peux vous le garantir, Ténia remplira son rôle à merveille. La magnifique couverture de cette nouvelle édition parue chez Pocket et révisée par l'autrice elle-même en atteste : beauté blonde et froide, toute de rouge sang vêtue, Ténia n'a pas besoin d'appartenir au sexe dominant pour faire respecter sa loi. Bien au contraire, ce sont ces messieurs qui sont bien décontenancés lorsqu'ils se retrouvent face à elle. Et pour cause : Ténia, du haut de ses vingt-deux ans (si je me souviens bien de son âge ; en tout cas, elle est très jeune), est tout bonnement impressionnante. Elle assure clairement sa féminité, ses courbes voluptueuses, elle sait user de ses charmes à la manière d'une femme fatale tout en gardant en elle, bien secrète, une vulnérabilité bouleversante digne d'une petite enfant. Il faut dire qu'IL ne lui laisse aucun répit ! Ce n'est pas parce qu'il est enfermé sous terre qu'il en a perdu ses pouvoirs colossaux et Ténia en paye le prix chaque jour. Elle sait simplement parfaitement le dissimuler et, malgré le fait qu'elle se sente souvent impuissante et dépassée, il n'en paraît rien : Ténia va se battre jusqu'au bout, défendre Katharz bec et ongles parce qu'après tout, c'est SA cité et elle n'a pas l'intention de courber l'échine face aux hurluberlus de Malicorne et encore moins face à ce IL qui mériterait de rôtir en Enfer (qu'il y retourne d'ailleurs, ça nous ferait les pieds !). Bref, j'aime énormément Ténia, elle a un sacré caractère et une poigne de fer. Respect, c'est tout ce que j'ai envie de dire.

J'ai beaucoup aimé aussi le personnage de Dame Carasse, l'alliée de Ténia dans cette galère sans nom et sorcière attitrée de Katharz. Sa réputation n'est plus à faire. Voilà un autre personnage féminin fort du roman, une sorcière carrément badass qui ne s'en laisse pas conter et dont les méthodes afin de régler ses différents avec ses interlocuteurs sont pour le moins... innovantes et tout bonnement jouissives. Sous son apparence de femme froide que vous n'avez résolument pas envie de contrarier (je ne m'y essayerais même pas !), Dame Carasse a son sens de la justice bien à elle et j'approuve totalement ! Cette femme est loin d'être une sans-c½ur et elle va le prouver à bien des moments du récit, et j'en frissonnais juste d'excitation et de plaisir assouvi à chaque fois. IL n'a qu'à bien se tenir face à un duo de femmes si exceptionnelles ! Par ailleurs, j'ai beaucoup apprécié la relation presque mère/fille entre Dame Carasse et Ténia. La première fait décidément office de seconde mère et de mentor pour la seconde qui, malgré sa ténacité d'ores et déjà légendaire et toutes les qualités dont elle recèle à un si jeune âge, reconnait cependant qu'elle a besoin d'aide et qu'elle ne peut pas apporter de véritable solution à l'épineux problème d'IL. A ce niveau-là, elle remet sans réserve son destin entre les mains expertes de Dame Carasse. Savoir admettre qu'on ne peut pas porter toute la misère du monde sur ses épaules et prendre en considération les aptitudes d'autrui par rapport à soi, c'est une preuve de maturité, de sagesse et de force tout ce qu'il y a de plus évidente. Bref, ce tandem qui incarne à la perfection le girl power est juste irrésistible ! Un autre duo m'a aussi tout simplement fait fondre, et cela me permet d'enfin introduire mon personnage préféré du roman dans cette chronique : Azarel et l'isba. Je ne vais pas trop épiloguer sur Azarel, même si cet adorable jeune homme mériterait d'avoir sa chronique à lui tout seul. Pour commencer, ce que j'ai trouvé très intéressant, c'est que son prénom ne soit pas très agréable en bouche, n'a pas une très jolie musicalité (personnellement, ça me fait penser à "Gargamel" ou bien encore à un certain elfe franchement pas sympathique et aux cheveux bleus du jeu Eldarya...) mais en revanche, sa signification est splendide : « avec l'assistance de Dieu ». Azarel en a d'ailleurs bien eu besoin car cet adolescent est loin d'avoir eu une vie facile : élevé dans un orphelinat des plus atroces puis envoyé chez Justin Pitipot comme employé payé pour trois fois rien dans une fabrique de balais (pour les sorcières, bien entendu !), on aurait pu s'attendre à ce que notre jeune homme en soit devenu extrêmement aigri et pessimiste. Il n'en est rien ! Azarel est au contraire un personnage solaire, qui n'a que de bonnes intentions et dont la bonne humeur et l'optimisme sont à proprement parler contagieux. Azarel, c'est ce sympathique petit gars qui fait toujours de son mieux, qui ne rechigne jamais à la tâche, qui a toujours le sourire aux lèvres et le c½ur gonflé d'espoir. Il le porte sur lui ! Je l'aime du plus profond de mon petit c½ur et je suis bien contente que Dame Carasse l'ait arraché à son quotidien des plus moroses en le prenant comme apprenti. Encore un duo auquel je me suis profondément attachée et qui marche du tonnerre ! Quant à l'isba, elle n'est ni plus ni moins que la maison de Dame Carasse ! J'ai adoré le fait qu'elle soit un personnage à part entière et qu'elle ne manque pas de répondant ni de caractère. Cette maison a une véritable âme et son côté protecteur envers Azarel m'a juste fait fondre. Dans la catégorie des duos de choc, je retiens aussi Sinus et son fidèle majordome. L'un est un marchant peu scrupuleux (à votre avis, comment a-t-il obtenu sa fortune ?) et une espèce de rival pour Dame Carasse, qui va se révéler être un véritable pilier plein de ressources quand Ténia n'aura personne vers qui se tourner, et l'autre est juste un surhomme : loyal, extrêmement respectueux, combattant émérite et redoutable. Le nec plus ultra du majordome en somme. Autant vous dire que je les adore ces deux-là, eux aussi.

Pour conclure cette chronique somme toute dithyrambique et digne d'un pavé à elle toute seule, je ne peux que vous encourager à lire Les poisons de Katharz, à vous plonger à corps perdu dans cet univers qui n'a pas manqué de me captiver jusqu'à la dernière page. Je tiens véritablement à applaudir Audrey Alwett pour tout le travail qu'elle a réalisé à l'élaboration de ce roman savoureux qui respecte tous les codes de la fantasy pure et dure, qui les déforme, qui les brise, bref, elle en fait ce qu'elle en veut d'une main de maître et franchement je dis chapeau, car pour un premier roman, qui plus est en fantasy (tous les genres littéraires se valent au niveau du travail colossal à fournir, entendez-moi bien, mais la fantasy a cette densité et cette crédibilité à apporter au contrat de lecture qui ne doivent par être évidentes à gérer, même pour l'auteur le plus aguerri), c'est à mes yeux une vraie réussite. Quelle fierté et quel bonheur cela doit être d'écrire un roman pareil ! Bien sûr, j'imagine que ça n'a pas dû être de tout repos pour Audrey Alwett mais ses efforts ont porté ses fruits, pour moi en tout cas, et je suis sûre qu'elle a aussi dû prendre son pied à écrire les aventures rocambolesques de ses fabuleux anti-héros autant que j'ai pris un immense plaisir à les lire en tant que lectrice enchantée et hilare ! Qui plus est, La Terre d'Airain fait définitivement partie de mes univers de fantasy chouchous, au même titre que la Terre du Milieu, Narnia, Nashira ou encore Shannara. J'espère avoir de nouveau la chance de m'aventurer dans cet univers tout en nuances, à l'instar de sa population, et tout bonnement fascinant. En tout cas, mon petit doigt m'a dit que l'autrice préparait apparemment un second roman aussi jouissif que celui-ci, très exigeant aussi (mais c'est que ce requièrent les ½uvres les plus abouties), et cette nouvelle me rend folle de joie ! Suite ou pas des Poisons de Katharz, je ne manquerai pas de me procurer ce prochain bijou littéraire dès sa parution. En attendant, j'ai de quoi faire en matière de lectures : l'écriture et l'imaginaire d'Audrey Alwett étant fortement influencés par l'½uvre intemporelle de sir Terry Pratchett (que je ne connais malheureusement que de réputation) et lui rendant un vibrant hommage avec ce livre-ci, je vais de ce pas me jeter sur les livres de cet auteur qu'on ne présente plus dans le monde de la littérature fantasy ! Et vous aussi vous avez un devoir à faire (si ce n'était que moi qui aurait du retard à rattraper, ce ne serait pas drôle) : lisez Les poisons de Katharz sans plus tarder ! Vous me remercierez plus tard !

Nanette ♥

P.S. : Audrey Alwett m'a précisé qu'il n'existait pas de Dieu, ni de religion dans la Terre d'Airain. Les anges, les démons, les sirènes et les licornes y sont l'équivalent de nos créatures préhistoriques, tels que les dinosaures ou les mammouths par exemple. C'est pas trop stylé, ça ?!

FICHE LECTURE : Les Poisons de Katharz

COUP DE C¼UR D'UN ROUGE SANG DÉMONIAQUE ♥

« - Puisque je vous dis que je ne fais pas dans le viol ! dit Dame Carasse. Et deux fumerolles agacées jaillirent de ses narines.
Le soldat fut désarçonné.
- Le viol ? Mais non, ce n'est pas ça du tout... Je veux juste un filtre d'amour ! Pour qu'elle m'aime, vous voyez ?
- Essayez la séduction. C'est largement assez efficace.
- Je n'ai aucune chance ! Elle a quinze ans, elle est sublime ! Ses yeux sont bleus comme des myrtilles, sa bouche est une cerise au c½ur de l'été, sa peau est d'une douceur de pêche...
- Si vous voulez juste vous taper une salade de fruits, ça peut s'arranger. »
Tags : Fiche lecture, Les poisons de Katharz, Audrey Alwett, Littérature française, Fantasy, 2018, Éditions Pocket, Fantasy médiévale, religion, anges, démons, monde sacré, légendes, malédiction, violence, vulgarité, sang, criminalité, assassinats, menace, danger, crainte, pacte, possession, colère, sorcellerie, apprentissage, royauté, tyrannie, noirceur, féminisme, bonté, espoir, lumière, félonie, guerre, trahison, duperie, humour noir, cruauté, pouvoir, cupidité, alliance, univers fantastique, loyauté, entraide, magie, coup de coeur ♥
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#Posté le samedi 24 novembre 2018 05:49

Modifié le jeudi 06 décembre 2018 06:26

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