Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Lunartic

Photo de Lunartic
  • Suivre
  • Plus d'actions ▼
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog

Statistiques

  • 81 377 Visites
  • 5 413 Kiffs
  • 25 646 Coms

500 tags

  • 2018
  • 2019
  • amitié
  • amour
  • aventure
  • coup de coeur ♥
  • Coup de foudre ♥
  • courage
  • entraide
  • espoir
  • famille
  • Fiche lecture
  • Fiche Lecture
  • grandir
  • humour
  • Jeunesse
  • Littérature française
  • mystère
  • secrets
  • service de presse

499 archives

  • FICHE LECTURE : Tokyo Scenario
  • FICHE LECTURE : Idol et papa à la fois - Une famille à tout prix ~ T1
  • FICHE LECTURE : Girl, in real life
  • FICHE LECTURE : Le carnet de Juliette
  • FICHE LECTURE : Comeback - Retrouvailles dans les coulisses de la K-Pop

656 fans

  • PinkBerries
  • Emilie75
  • Park-Jimin
  • LanaDelRey
  • Arayr

400 sources

  • SimplyBazard
  • litterature-et-cinema
  • LeslecturesdeMeg
  • strangerthingsTV
  • Critiquetoutgenre

Son morceau préféré

Parallel Heart

Jouer    Parallel Heart

Skyrock music Ajouter

25 honneurs

  • Saint-Valentin
  • Spotlight
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Écolo

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Retour au blog de Lunartic

7 articles taggés sincérité

Rechercher tous les articles taggés sincérité

FICHE LECTURE : Connexion immédiate

FICHE LECTURE : Connexion immédiate
• TITRE V.O. : Emergency Contact.
• AUTRICE : Mary H.K. Choi.
• ANNÉE : 2018 (USA, FRANCE).
• GENRE (S) : Young Adult.
• THÈMES : Romance - Amitié - Famille - Grandir - Maturité - Université - Colocation - Interrogations - Complicité - Communication - Rêves - Confidences - Sincérité - Souffrance - Courage - Acceptation de soi - Faire face à la réalité - Monde virtuel - Téléphone portable - Dépendance - Stress - Craintes - Angoisses - Humour - Vie quotidienne - Liberté - Avancement - Aller vers l'autre - Différence...
• PAGES : 454.

Penny entre à l'université d'Austin, à des kilomètres de sa mère, de ses années lycée, de son ancienne vie, enfin !

Sam, lui, est bloqué. Dans sa tête, dans son c½ur... Avec 17 dollars en poche et un ordinateur moribond, il a un job dans un café, espérant travailler dans le cinéma.

Quand leurs chemins se croisent, ces deux êtres maladroits partagent rêves et angoisses par SMS et feraient tout pour ne surtout pas... se revoir !

ஜ MON AVIS :

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un des romans que j'avais le plus envie de découvrir depuis sa sortie il y a un peu plus d'un an, j'ai nommé Connexion immédiate de Mary H.K. Choi. En effet, dès que j'ai vu la couverture de cet ouvrage et que j'en ai parcouru le résumé (on dirait que je parle du C.V. d'un livre là, mais ce n'est pas tout à fait faux après tout !), j'ai su que la connexion entre lui et moi se ferait... de façon immédiate (haha, que je suis drôle ! - mais il ne s'agit là que de la stricte vérité, je persiste et je signe). Et je ne m'y suis résolument pas trompée !

Comment vous expliquer à quel point la lecture de ce titre m'a juste chamboulée au-delà de toute mesure et a su me toucher en plein c½ur ? De quoi vais-je vous parler en premier afin d'être la plus pertinente possible pour vous donner l'insatiable envie (jusqu'à achat potentiel, bien sûr) de vous ruer sur cette parution Gallimard Jeunesse (eh oui, encore eux et leurs choix éditoriaux forts judicieux... en tout cas, faits pour moi ! Trop de brio et de qualité tant en terme d'esthétique que de contenu littéraire, ça commence sérieusement à me fatiguer ! - cette chronique a été rédigée par un estomac affamé, veuillez lui pardonner son humour usé jusqu'à la corde) sans plus attendre ? En réalité, si j'obéissais à mon cerveau bien fatigué à l'heure qu'il est ainsi qu'à mon petit c½ur fragile indéniablement lessivé par tant d'émotions, je vous dirais juste de faire confiance à Gallimard, de me faire confiance à moi (vous savez que vous pouvez avoir foi en votre bonne vieille Nanette, n'est-ce pas ?), et de foncer les yeux fermés dans la librairie la plus proche de chez vous afin de vous procurer cette authentique petite pépite séance tenante. Cependant, je vais peut-être éviter de procéder ainsi car : de 1/ les yeux fermés et la route, à pied ou en voiture, ça ne fait jamais bon ménage (vous avez vu, je tiens à votre vie, quand même !) et de 2/ parce que ce livre et vous-même, chers visiteurs et amis, méritez beaucoup plus que ça, à savoir une critique livresque en bonne et due forme. Alors andiamo ! Et, si je ne vous promets pas un avis parfaitement structuré et bien sous tous les rapports, la sincérité la plus brute de pomme, elle, sera au rendez-vous !

Il faut dire que cette façon déconcertante et extrêmement dynamique de m'exprimer présentement, je la tiens des personnages même de ce récit, autrement dit du moteur, de la force vitale de celui-ci. Les extraordinaires protagonistes de Connexion immédiate en sont effectivement le point fort essentiel, ce qui distingue entre autres ce véritable bijou de roman YA du reste de ses "concurrents" avec des gros guillemets. Ce n'en est pas le seul, loin de là, mais je dirais néanmoins sans hésitation aucune que c'est mon inoubliable et décisive rencontre avec chacun d'entre eux qui m'a fait autant adoré ce roman, qui me l'a rendu tout bonnement impossible à lâcher pendant les deux merveilleux jours que j'ai eu la chance de passer entre ses somptueuses pages, si propres, si aérées, si délectables (OK, là, je n'ai plus d'excuses pour un tel pétage de plombs - ce livre m'a mis la tête et l'ensemble des organes à l'envers, je n'y peux rien), à Austin, au côté d'êtres humains purement et simplement magnifiques et remarquables.

Tout d'abord, permettez moi de consacrer tout un paragraphe, parce qu'ils le valent amplement, c'est une nette évidence, à nos deux héros centraux, mes bébés d'amour chéris, les deux personnes à contacter en cas d'urgence auxquelles je rêverais de me raccrocher comme on le ferait avec une bouée de sauvetage. Une bouée de sauvetage certes sacrément abîmée et qui ne paye franchement pas de mine de prime abord, mais qui ne manque pas de remplir ses fonctions, et même de réaliser bien plus que cela, à chaque fois que l'on a besoin d'elle. Pour moi, Penny et Sam se sont rendus indispensables tel l'air que l'on respire. C'est simple, je suis immédiatement tombée amoureuse de leur superbe connexion qui fut plus rapide que Lucky Luke face à son ombre, de leur désarmante et tout aussi réconfortante complicité, de leur personnalité à chacun à fleur de peau et profondément singulière et fissurée. J'ai aimé les voir se rapprocher l'un de l'autre, abaisser les barrières pour mieux se reconstruire et s'ouvrir à la vie. Cela sonne très ouvrage de développement personnel dit comme ça, mais en même temps, ce roman a définitivement une fonction thérapeutique et stimulante qui fait un bien fou indéniablement salvateur ! Histoire de ne pas trop m'épancher au sujet de ces deux fabuleux énergumènes que sont Penny et Sam, je dirais simplement que je me suis énormément retrouvée en Penny, figure solitaire et silencieuse qui passe son temps à se poser un milliard de questions, à se sous estimer et à penser à tort que son existence dérange les autres et qu'elle ne se sentira jamais à sa place, à rejeter également ses imperfections en bloc alors que ce sont ces dernières qui font d'elle ce qu'elle est, qui la rendent incomparable à aucune autre jeune femme sur Terre et aussi éblouissante et épatante comme fille. Quant à Sam, il est le jeune homme sur lequel je rêverais de tomber par hasard un jour et, quand ce moment inespéré qui ne se produit qu'une seule et unique fois dans une vie adviendrait, soyez convaincus que je ferais tout pour qu'un garçon absolument magique et miraculeux tel que Sam Becker ne sorte plus jamais de ma vie ! Il faut le lire pour le comprendre et tomber nez à nez avec ces deux jeunes gens pétris de rêves, de franchise et de sensibilité pour le croire, il n'y a clairement rien à ajouter de mon côté...

... du moins en ce qui concerne nos deux étudiants abîmés par la vie et qui ont la ferme intention de lui rendre son compte ! Je ne peux pas ne serait-ce qu'envisager de clore cette chronique sans vous parler de Céleste, la maman délicieusement frappadingue de Penny à la mentalité d'adolescente naïve et surexcitée qui fait pourtant tout pour être la meilleure mère célibataire possible, à sa sauce tout ce qu'il y a de plus décapante et déjanté bien entendu, pour son exceptionnel et unique enfant ; de Jude, ou celle qui remporterait la palme de la meilleure colocataire et nièce du monde si celle-ci était véritablement décerné, une amie sur qui l'on peut décidément compter, un petit bout de femme solaire, pétillant, à l'écoute des autres même et surtout quand ces derniers se renferment sur eux-même et qui sait dans ces moments là interpréter leurs douloureux silences, bref, Jude est une fille en or massif qui mériterait justement tout l'or du monde et bien plus ; et enfin de Mallory, ou la meilleure amie qui, sous son attitude scandaleusement nonchalante et volontairement piquante et provocatrice, cache un c½ur gros comme ça. Et puis, je dois bien vous avouer que son humour indubitablement incisif et sa franchise aussi acérée que le plus tranchant des couteaux de cuisine ont eu plus l'effet sur moi de cataplasmes bienveillants que d'armes de destruction massive et sans sommation d'autrui. Vous l'aurez compris, chaque personnage de ce livre, principal ou secondaire, a eu le chic pour me faire fondre. Et ils ne manqueront certainement pas leur cible avec vous non plus, je puis vous l'assurer.

J'en viens au dernier point de ma critique qu'il me semblait pour moi essentiel de garder pour la fin, la cerise sur le gâteau comme dirait l'adage, à savoir l'éblouissant message d'amour sous toutes ses formes, d'amitié qui chamboule des vies entières et de confiance en soi que Mary H.K. Choi nous fait passer par le biais de son premier roman, qui est à mon sens une sacrément belle réussite, un véritable coup de maître. Au passage, j'en profite pour déclarer mon amour incommensurable à sa plume extrêmement vivace, spontanée, empreinte d'un humour absolument exquis et redoutablement efficace (mes zygomatiques parlent pour moi à ce niveau là), incroyablement surprenante comme chaque jour qui se lève sur nos vies tourmentées mais qui valent résolument la peine d'être vécues pleinement, en leur faisant face fièrement, la tête haute, sans crainte et sans reproche, et certainement pas par procuration. C'est justement là la fondamentale leçon que Mary H.K. Choi nous enseigne avec ce livre, en nous faisant le portrait de deux êtres rongés par leurs doutes, leurs blessures ineffaçables du passé, manquant cruellement d'amour de soi et qui vont avoir peur de briser l'alchimie qui les a réunies en se détachant de leur mode de communication virtuel, si instantané, si exempt de complications malvenues telles que de regarder droit dans les yeux de l'autre, être prêt à affronter son éventuel jugement porté sur notre personne réelle, agglomérat de rêves encore intouchables, d'humanité bafouée, d'imperfections dont on passe notre temps à ignorer leurs vertus, entre autres la sagesse, le bien-être qu'elles pourraient nous apporter si on arrivait à les embrasser pour mieux les surmonter ou même les revendiquer. En clair, Mary H.K. Choi nous invite à sortir de notre bulle de confort, à ne surtout pas laisser nos soi-disant rassurants appareils technologiques prendre le pas sur notre réalité, qui est quant à elle bien palpable, atteignable, tangible et peuplée de personnes elles aussi accessibles, portant également leur croix et leurs cicatrices et qui ont tellement à nous apporter. Open your eyes and see, c'est avec ces quelques mots que je résumerais Connexion immédiate, ou une ode au bonheur et à la singularité que je ne risque pas le moins du monde d'oublier.

Pour conclure, je pense que vous aurez compris à quel point Connexion immédiate m'a marquée et que je le mettrais donc dans TOUTES les mains si je pouvais le faire littéralement parlant. Sinon, je déteste faire ça, assimiler un livre à un autre afin de faire du marketing, mais je ressentais véritablement la nécessité de le faire ici : si vous aimez le style d'écriture, les personnages et les idées de Rainbow Rowell et si Fangirl en particulier a su créer un écho en vous, alors je vous le dis sans entourloupe, vous adorerez Connexion immédiate. Rappelez-vous : vous pouvez avoir confiance en moi ! Pour ma part, autant l'un que l'autre ont su énormément me parler et m'émouvoir, et il semblerait que Mary H.K. Choi puisse devenir, à l'instar de Rainbow Rowell entre autres femmes écrivaines que j'admire, l'une de mes assurées valeurs sûres en matière d'autrices qui déchirent si elle continue ainsi dans son admirable lancée. Une chose est sûre : elle a débuté sa carrière d'écrivain en nous lâchant une véritable bombe atomique dans la mare (qui s'apparente depuis quelques temps déjà plus à un immense étang) de la littérature YA, je lui souhaite le meilleur pour la suite et je serai la première à vouloir dévorer son prochain bébé, comptez bien là-dessus ! COUP DE FOUDRE ϟ

Nanette ♥
Tags : Fiche lecture, Gallimard Jeunesse, Emergency Contact, Connexion immédiate, Mary H.K. Choi, 2018, Littérature américaine, Young adult, Romance ♥, Amitié ♥, Famille ♥, Grandir, Maturité, Université, Colocation, interrogations, complicité, communication, rêves, confidences, sincérité, souffrance, courage, acceptation de soi, faire face à la réalité, monde virtuel, Téléphone portable, dépendance, stress, craintes, angoisse, humour, vie quotidienne, liberté, avancement, aller vers l'autre, différence, Coup de foudre ♥
​ 8 | 6 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.31.206) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 23 octobre 2019 05:51

Modifié le samedi 26 octobre 2019 09:29

FICHE LECTURE : La vraie vie de l'école

FICHE LECTURE : La vraie vie de l'école

• AUTRICE : Pauline Alphen.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Jeunesse.
• THÈMES : École, dyslexie, fraternité, famille, entraide, complicité, soutien, orthographe, lecture, problèmes scolaires, imagination, inventivité, lutte, courage, force de caractère, justesse, tendresse, humour, énergie, dynamisme, aplomb, tristesse, rigueur, bouc émissaire, méchanceté gratuite, stupidité, remonter le moral, couleurs, amour familial, passion pour l'enseignement, espoir, vie quotidienne, sincérité, galères, combats, leçon de vie, roman d'apprentissage, grandir...
• PAGES : 288.

16,95¤.

Ambre, 9 ans, est dyslexique. L'orthographe n'a rien de logique, et les lettres qui se mélangent sans cesse, quel enfer... !
Après trois années de scolarité en dents de scie, ses parents décident d'inscrire Ambre en CM1 dans une nouvelle école censée être très attentive aux élèves dyslexiques. Catastrophe ! Non seulement son institutrice est psychorigide, mais en plus elle se retrouve dans la classe de Morgane, qui était sa pire ennemie en maternelle !
Heureusement, bien que sensible, Ambre a une sacrée force de caractère et de l'humour. Elle ne se laisse pas abattre et elle entame une longue correspondance avec son frère aîné qui, peu à peu, va lui redonner confiance et lui donner le goût d'écrire.

L'AUTEURE : Pauline Alphen est née à Rio de Janeiro. Après des études d'histoire et de journalisme au Brésil, elle s'installe en France à la fin des années 80 et devient traductrice et auteure.

L'ILLUSTRATRICE : Joanna Wiejak est une jeune illustratrice et graphiste d'origine polonaise, installée dans le Sud-Ouest. Toujours en quête de nouveaux moyens d'expression, elle s'initie à la sérigraphie et à la gravure dans des ateliers toulousains.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un adorable petit roman jeunesse, La vraie vie de l'école, qui aura réussi à me faire sourire grand comme ça et à rendre mon c½ur plus léger le temps de ma lecture. Une fois n'est pas coutume, je remercie infiniment les éditions Nathan pour ce bel envoi qui m'aura aussi permis de découvrir la plume de Pauline Alphen, une autrice française dont on ne semble vanter que les louanges, du moins au sein de mon entourage. Sans plus attendre, place à mon avis sur ce livre solaire et réconfortant !

Pour commencer, ce que j'ai énormément apprécié alors que c'était justement ce que j'appréhendais le plus au départ, c'est la plume de l'autrice, ou plutôt devrais-je dire de son héroïne haute en couleurs. En effet, ce titre traitant de la dyslexie, j'avais fortement peur que l'orthographe singulière d'Ambre ne me donne des sueurs froides et ne me fasse partir en vrille tout au long du récit. Mais in fine, ce fut tout le contraire parce que Pauline Alphen décrit cette maladie des lettres de façon très naturelle et juste, sans porter de jugement aucun. J'ajouterais même qu'elle nous transmet l'immense et sincère tendresse qu'elle ressent pour la jeune héroïne qu'elle a créé. J'ai trouvé cela très touchant et ça m'a aussi permis de me rappeler une évidence qui peut sembler bête comme chou mais qui ne l'est pas pour la plupart des gens : ce n'est pas de la faute des dyslexiques si leur orthographe est imparfaite et leur français plus ou moins rudimentaire en fonction des cas.

C'est effectivement une belle leçon de tolérance et d'ouverture d'esprit que l'on se prend dans la figure avec La vraie vie de l'école. Ce qui m'a particulièrement impressionnée avec ce roman, c'est qu'il peut parler à tout le monde, pas seulement qu'à ceux directement ou indirectement concernés par la dyslexie. En effet, les petits comme les grands de tous horizons peuvent aisément s'identifier à ce qu'Ambre traverse car on a tous des combats à mener, des montagnes à gravir, des efforts plus ou moins colossaux à fournir afin d'atteindre nos objectifs dans la vraie vie. Peu importe la nature de nos problèmes, on doit tous à un moment donné y faire face et leur trouver des solutions et en ce sens, on ne peut que se reconnaître dans les diverses situations dans lesquelles Ambre va se retrouver, et pas qu'à cause de sa dyslexie. La vraie vie de l'école ne porte pas son titre pour rien : en dehors des murs studieux des salles de classe, il se déroule des intrigues de cour, de cour de recrée, qu'on a tous un jour pris très au sérieux, qui nous ont fait souffrir mais aussi grandir.

Vous l'aurez compris, La vraie vie de l'école est un petit livre avec une grande force car il a beaucoup de choses à nous apprendre au travers des authentiques et drôles de péripéties que son héroïne va rencontrer. Concernant cette dernière, je me suis très rapidement fortement attachée à elle. Ambre est un personnage pétillant, optimiste malgré ses moments de découragement dont on fait tous plus ou moins souvent l'expérience dans notre vie, profondément bon et émouvant aussi. Et j'ai tout bonnement adoré le moyen qu'elle a trouvé pour retenir les orthographes souvent trop complexes des mots, les dissonances entre les sonorités et l'épellation écrite. C'est si inventif et poétique que cela a, à mon sens, redonné du piquant et des couleurs plus vives à notre langue française déjà si belle. Je me suis tout simplement laissée bercer et emporter par les moyens mnémotechniques d'Ambre tout en imagerie digne des plus extraordinaires histoires d'enfant. Cela valait bien la peine d'en devenir le sujet et contenu d'un roman !

Honnêtement, la relation d'Ambre avec la langue française est si incroyable et bouleversante que cela m'a permis de me rendre compte qu'il ne fallait pas prendre notre vocabulaire si riche et dont on est si fiers pour acquis, qu'on soit dyslexiques ou non. Il faut au contraire prendre la peine de l'explorer, de jouer avec les mots comme un bambin manierait ses jouets les plus précieux pour leur faire vivre de folles aventures ou comme un peintre userait de ses gouaches pour réaliser le plus atypique des tableaux. Notre langue de Molière est en effet pleine de ressources, elle est théâtrale, musicale, élégante, gaie, mélancolique, raffinée, élaborée. Elle est comme le spectre de l'ensemble de nos émotions et elle ne mérite pas qu'on la laisse prendre la poussière dans un coin. Les échanges extrêmement chaleureux et vivants entre Ambre et son grand frère en or massif, le bienveillant, amusant et tout à fait charmant Arthur, m'ont inculqué bien plus d'enseignements que je ne l'aurais cru, non seulement sur la magnificence de notre langue maternelle, sur les diverses perceptions qu'on peut en avoir, mais aussi sur la beauté de l'existence, sur l'importance des choses élémentaires, sur la joie et l'inspiration que celles-ci peuvent nous procurer, sur la médiocrité de certaines personnes que l'on croise dans notre vie et qu'il faut mieux laisser derrière nous sur notre chemin vers le bonheur, et sur les merveilleuses qualités humaines que l'on peut déceler chez d'autres. C'est simple : le roman était découpé la façon d'un feuilleton télé, oscillant constamment entre récit de vie dynamique délivré par une enfant à la fois très mature, réaliste face à la cruauté que l'on peut rencontrer autant chez les adultes que chez les enfants, malheureusement, mais aussi d'une innocence désarmante, et roman épistolaire. Et j'ai trouvé que cette façon très originale de narrer cette intrigue pas comme les autres collait parfaitement au principal message véhiculé selon moi à travers ce roman, à savoir : notre existence n'est pas aussi banale que l'on croit, elle est au contraire extrêmement précieuse et nos différences font ce que nous sommes - ça, mon chéri adoré Winnie l'Ourson me l'avait déjà enseigné ! Mais une piqûre de rappel de plus n'est jamais de trop.

Pour conclure, je me suis totalement laissée embarquer par ce roman ! En le lisant, j'ai eu l'impression de retrouver l'écolière enthousiasmée par tout ce qu'elle avait à acquérir alors en matière de connaissances, par ce champ de possibilités infinies qui s'offrait à elle, par ce désir vorace de savoir, de comprendre désespérément le pourquoi du comment, de décortiquer la plus petite information qu'elle recevait par le biais de ses cinq sens ébahis. En clair, je suis retombée en enfance, une période qui n'a pas forcément été simple pour tout le monde, et j'en ai tiré les bons enseignements. Comme quoi, on ne cesse jamais d'apprendre des choses en ce bas monde ! Une leçon essentielle, basique, simple mais à garder en soi tel un mantra. Je suis ravie d'avoir pu découvrir la formidable plume de Pauline Alphen grâce à ce livre et je suis désormais impatiente du jour où je me plongerai dans sa fameuse saga fantastique des Éveilleurs. Il me tarde ! ★★★★★

Nanette ♥

« Le plus important à l'école, ce n'est pas ce qui se passe en classe, mais ce qui se passe à la récré. La vraie vie, quoi. »
Tags : Fiche Lecture, Pauline Alphen, service de presse, éditions Nathan, 2018, Littérature française, Jeunesse, École, dyslexie, fraternité, famille, entraide, complicité, soutien, orthographe, lecture, problèmes scolaires, imagination, inventivité, lutte, courage, force de caractère, justesse, tendresse, humour, énergie, dynamisme, aplomb, tristesse, rigueur, bouc émissaire, méchanceté gratuite, stupidité, remonter le moral, couleurs, amour familial, passion pour l'enseignement, espoir, vie quotidienne, sincérité, galères, combats, leçon de vie, roman d'apprentissage, grandir
​ 6 | 8 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.31.206) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 07 avril 2019 10:36

Modifié le mercredi 15 mai 2019 17:34

FICHE MANGA : SOS Love - Tome 1

FICHE MANGA : SOS Love - Tome 1
Série en 6 tomes. Tome 1 disponible depuis le 30 août 2018.

• TITRE V.O. : Konna Mirai wa kittenai.
• MANGAKA : Yasuko.
• ANNÉE : 2015 (JAPON) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Shojo.
• THÈMES : High school life, sentiments amoureux, clichés, amitié, rivalité, mission, futur, science-fiction, normes de la société, féminité, conformité, popularité, superficialité, authenticité, complicité, humour, rêves, pression sociale, identité sexuelle, amour, romance, célibat, virginité, course contre la montre, popularité, sincérité, amour de soi, espoirs, déceptions, quête, futurisme, mystère, triangle/carré amoureux, quête de l'amour, réussite, réussir sa vie, jeunesse, doutes, réflexion...
• PAGES : 192.

Kayo est cool, Kayo est jeune, Kayo est populaire ! Elle n'est pas très douée pour les études, mais ce n'est peut-être pas si grave. Car après tout, son plan de « carrière », il est tout tracé : trouver l'homme de sa vie à l'université et l'épouser pour ne plus faire grand-chose d'autre ensuite. En attendant, elle compte bien profiter de sa jeunesse. Oui, mais voilà... un beau matin débarque dans son quotidien une lugubre jeune femme qui prétend venir du futur, et même être une version plus âgée d'elle-même. Kayo refuse d'y croire, mais quand cette dernière lui annonce qu'à trente ans, elle sera célibataire, déprimée, et loin d'avoir une vie épanouissante, la lycéenne commence à se poser des questions... Et s'il était temps d'admettre l'amour qu'elle éprouve pour son ami d'enfance, et d'enfin lui mettre le grappin dessus ?

ஜ MON AVIS :

Bonjour les amis ! Ohayo Minna-san ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'une nouvelle parution de chez Akata, une maison d'édition de mangas dont j'apprécie particulièrement les messages forts qu'elle nous fait passer grâce à ses judicieux choix éditoriaux. Je profite de cette petite introduction afin de les remercier infiniment pour cet envoi. Après avoir été transportée par le bouleversant premier tome d'Éclat(s) d'âme et avoir ri à n'en plus finir avec l'explosif Magical Girl Holy Shit ! de la toute nouvelle collection WTF?! de la maison d'édition (voir mes chroniques de ces deux titres ici et ici), je retourne à mes premiers amours avec une nouveauté délicieusement shojo qui m'a fait instantanément envie et qui sent bon les années lycée, toute leur magie et tous leurs tracas aussi... Du moins pour notre pétillante et incorrigible héroïne. Je le sais bien, le titre du manga ne semble pas payer de mine. C'est comme si l'on collait sur le front de ce dernier l'étiquette "Je suis le shojo typique de la jeune fille magnifique et très fleur bleue, qui vit l'improbable histoire d'amour cucul-la-praline qui vous fera lever les yeux au ciel et avoir comme un pincement au c½ur, bonjour". Pour ma part, je ne m'en suis pas arrêtée à ce titre qui peut paraître très réducteur (ne jugeons pas les petits titres qui vont droit au but, s'il vous plaît) et que je trouve de mon côté à vrai dire tout à fait approprié au contenu et, à l'instar du coup de crayon de la mangaka que l'on découvre une fois le manga ouvert, simple, efficace, percutant. It was meant to be, j'ai envie de dire. Si vous cherchez un style de dessin très élaboré qui vous émerveillera et vous en mettra plein les yeux, passez votre chemin. Après tout, ces planches à la simplicité qui en devient presque singulière, à la vulnérabilité somme toute désarmante, nous parlent de la vraie vie, celle d'une belle lycéenne déboussolée qui s'est mise plein de fausses idées dans la tête...

Et pourtant, cette histoire avait tout pour m'exaspérer sur le papier au départ. En effet, l'héroïne de cette opération Amour désespéré (comme Henri dans Once Upon a Time, moi aussi j'ai mes noms de code), Kayo (tiens, une autre Kayo chez Akata ! Laissez-moi en rire toute seule comme une débile car ces deux héroïnes de mangas - Kayo de SOS et Kayo de Holy Shit - diamétralement opposés ne s'entendraient ab-so-lu-ment pas ! Même pas en rêve ! Je payerais cher pour voir un tel crossover d'ailleurs... Bref, fin de la parenthèse.) est du genre à relayer ses études au second plan car, selon elle, son avenir est d'ores et déjà tout tracé : grâce à son régime sans sucre qui lui fait faire de l'hypoglycémie mais qui lui assure une taille de guêpe (c'est ça le plus important, n'est-ce pas ? Je ne blague même pas.), elle peut être sûre de conquérir l'homme de sa vie à la fac (après plein d'expériences non concluantes au lycée car l'entraînement, c'est important aussi) et de l'épouser d'ici ses vingt-quatre/vingt-cinq ans, et la ribambelle d'enfants suivra. Oh ! Et pas besoin d'exercer un métier qui rapporte beaucoup, vu que le mari en question sera non seulement pourvu d'un beau physique mais aussi d'un bon porte-monnaie ! Vous comprendrez bien qu'avec une telle mentalité, je ne pouvais que difficilement apprécier Kayo à sa juste valeur. Néanmoins, ce petit bout de femme a bien bien plus en réserve qu'il n'y paraît... Et il va bien falloir qu'elle s'en rende compte parce que ce que va lui annoncer sa soi-du-futur va bouleverser toutes ses certitudes (qui sont en réalité en carton-pâte) !

J'ai adoré justement dans SOS Love ce mélange, sûrement involontaire, de deux références que j'apprécie tout particulièrement : le manga Orange et le film Le mariage de mon meilleur ami. D'habitude, je déteste les comparaisons faites entre des nouveautés et des valeurs sûres, mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ces deux ½uvres pendant ma lecture. Une personne qui n'est autre que Kayo elle-même à l'âge de trente ans va venir lui rendre une visite des plus abasourdissantes et lui annoncer une nouvelle ca-tas-tro-phique : Kayo n'est pas plus prête de se marier que moi de devenir la reine d'Angleterre dans les années à venir (ça aurait été cool pourtant...). Et de ce célibat que celle-ci ne désirait absolument pas, il en résulte une situation professionnelle peu enviable au vu de l'intérêt quasi inexistant de Kayo pour les études et le dur labeur. En clair, un cauchemar vivant que la splendide jeune fille en fleur n'aurait jamais pu imaginer ! Sa mission, désormais, si elle veut bien l'accepter (et elle a intérêt, au vu de la détermination ardente de celle qu'elle appelle affectueusement - et j'ai adoré ce surnom - "sa trentenaire"), est de conquérir le c½ur de celui qui fait battre le sien depuis toujours : Shinnosuke Aikawa, son meilleur ami d'enfance. Autant vous dire que ce premier tome est déjà rempli de situations forts cocasses et à se fracasser la tête contre les murs (petite exagération du face palm - légère, légère). A bien des reprises, Kayo m'aura fait lever les yeux au ciel. Je dirais que son principal défaut est celui de ne pas savoir faire de choix arrêtés. Je ne dis pas qu'il faut s'enfermer dans ses choix mais, à un moment donné, il faut savoir prendre une décision, se mettre à jour au niveau de ses sentiments, de ce qu'on pense, de ce qu'on veut vraiment. Mais qui suis-je pour blâmer Kayo de ne pas parvenir à s'en sortir avec tout ce qui se passe dans sa tête d'adolescente qui a encore à se construire ? L'être humain est extrêmement complexe et indécis et Kayo incarne parfaitement ce que j'énonce. Alors que son "aînée" (c'est drôle d'écrire cela alors qu'elles sont une seule et même personne mais elles ont véritablement cette relation de grande s½ur à petite s½ur assez touchante mais surtout hilarante et délurée) croit agir pour son bien en poussant Kayo ado à courir après son meilleur ami d'enfance, qui est, selon elle, la pièce manquante à son destin parfait, cette dernière, tout en tentant d'appliquer les étapes de ce "plan" bien foireux au mieux, va en réalité se poser beaucoup de questions sur qui elle est et sur ce à quoi elle aspire. C'est pour cela que Kayo jeune m'a bien plus intéressée et émue que sa version adulte, même si c'est grâce à cette dernière et à son intervention fracassante dans la vie de sa jeune elle-même que le déclic a pu se faire. In fine, je me suis identifiée à Kayo bien plus que je ne l'aurais cru, tout simplement car, il n'y a pas si longtemps, j'avais les mêmes interrogations qu'elle et qu'elles continuent à me tarauder de temps à autre. Cela m'a grandement soulagée que Yasuko ait écrit ces questions qui m'angoissaient tant noir sur blanc, de façon aussi évidente. Je me suis sentie beaucoup moins seule et anormale et, rien que pour ça, je l'en remercie infiniment. J'ai alors pris conscience que Kayo s'est refusée d'être elle-même pendant bien trop longtemps et ce depuis toute jeune à cause de ce que la société attend de nous, au point de se convaincre elle-même que c'était en réalité ses propres attentes. Alors que non. Juste non. Et cela m'en a fait terriblement mal au c½ur pour elle.

« Tu es mauvaise perdante jusqu'à la moelle. Ce n'est pas que tu aimes gagner... C'est juste que tu ne veux pas perdre. Tout ce que tu as fait, c'est prétendre que tu ne l'aimais plus parce que tu avais peur qu'il te rejette, peur de perdre. Tu t'es contentée d'éviter la confrontation. Et cette vérité... Il a fallu... que j'apprenne à 30 ans qu'il s'était marié... pour m'en rendre compte pour la première fois !
(Allons bon, elle chiale, maintenant !!)
T'as de la chance d'avoir quelqu'un pour te l'apprendre avant qu'il soit trop tard !! C'est vraiment pas juste !!
- Ca sert à quoi de vous défouler sur moi ? Et puis, arrêtez de pleurer, ça creuse encore plus vos sillons naso-labiaux.
- Tu veux que je te crève, avec tes sillons naso-labiaux ?!! »

Ce qui est fascinant et impressionnant à constater, c'est que le personnage de Kayo adulte subit lui-même cette prise de conscience concernant qui elle est réellement et ce qu'elle a enfoui en elle pendant toutes ces années, sans jamais le dévoiler à qui que ce soit, et surtout pas à l'être le plus important : elle-même. C'est comme si c'était une honte, un péché inavoué. La "trentenaire" a bien eu le temps de constater cela, de l'assimiler. Pourtant, on a l'impression que, malgré tout ce qu'elle sait sur sa personne, c'est-à-dire tout, elle n'a toujours rien compris. Elle reste bornée dans sa stratégie infaillible de trouver l'amour, là où la Kayo pimpante et adolescente suit le gré du vent et de ses opinions telle une girouette. Cela peut la rendre à nos yeux hystérique et totalement désespérée dans son objectif de trouver l'amour mais je pense qu'au fond, elle est au contraire très lucide et qu'elle a bien saisi que, dans la société dans laquelle on vit, être célibataire et sans enfants à son âge n'est pas signe de réussite dans sa vie, ou devrais-je carrément de sa vie. Car il y a bien une fine différence entre les deux propositions, merci mon prof de philo'. Et Kayo a sacrifié l'idée de réussir la première pour accomplir la seconde, résignée qu'elle est à rentrer "dans le rang", à se fondre dans le moule que la société lui a désigné. In fine, inconsciemment, la Kayo adulte va faire ouvrir les yeux à sa version "jeune" sur tout ce qu'elle a renfermé en elle depuis tout ce temps, sur tous ces souhaits inavouables qu'elle ne s'est jamais donné les moyens de réaliser. Toutes les deux vont s'enrichir au contact l'une de l'autre et c'est profondément touchant. Bien sûr, cela va leur prendre beaucoup de temps de se défaire de ce qu'elles ont pris pour parole d'évangile pendant si longtemps, mais c'est déjà un joli début, et ça compte ! Concernant les deux autres personnages principaux de cette histoire, je les ai juste adorés. Shinnosuke, le meilleur ami d'enfance de Kayo, peut paraître être un gros cliché sur pattes : star de basket du lycée, élève modèle, extrêmement intelligent, bellâtre aux cheveux blond cendré, à la nonchalance tellement "cool" et surtout, toutes les filles sont éperdument amoureuses de lui. Et pourtant, Shinnosuke est quelqu'un d'extrêmement simple, un peu moqueur parfois envers Kayo, mais juste histoire de la secouer un peu. Et elle en a bien besoin la choupette ! D'ailleurs, c'est très bien fait de la part de la mangaka de ce côté-là car, s'il est évident que Shinnosuke ne souhaite que le bien de Kayo, qu'il a encore beaucoup de tendresse pour elle et qu'il regrette sincèrement qu'ils se soient éloignés l'un de l'autre au fil des années, même s'ils se côtoient toujours, impossible de savoir ce qu'il se passe dans sa tête ! Je suis totalement dans le flou concernant ses sentiments pour Kayo, s'il la voit comme elle le voit, tout comme je suis incapable de dire si j'aimerais les voir ensemble à la fin ou qu'ils renforcent juste leur amitié afin de faire renaître leur lien d'avant. La mangaka a le don de nous embrouiller sur nos propres émotions et opinions et de nous rendre presque aussi confus que Kayo elle-même ! C'est dire à quel point elle est forte ! En tout cas, je me suis rapidement attachée à Shinnosuke. Pas étonnant de comprendre pourquoi il fait succomber les filles : il est passionné par ce qu'il fait, il se donne tous les moyens de réussir ce qu'il entreprend et, comme si ce n'était pas suffisant comme ça, il est patient, naturel et honnête. Il estime d'ailleurs grandement cette vertu et on ne pouvait donc que bien s'entendre lui et moi ! J'en viens maintenant à mon personnage favori : celui de Kushida, partenaire sportive de Shinnosuke et rivale sur le plan amoureux de Kayo. En effet, c'est elle qui se mariera dans le futur avec Shinnosuke et qui sera son seul et unique amour, sa "première" en beaucoup de choses. J'ai d'ailleurs trouvé cela magnifique que la mangaka mette en avant ce type d'amour. C'est bien trop rare, mais cela existe ! Il faut continuer d'y croire, en la pureté et sincérité de l'amour. Tiens, "pure" et "sincère" sont deux adjectifs que Kushida incarne parfaitement. J'ai admiré, presque (que dis-je, carrément !) avec dévotion, la manière dont cette jeune fille était sans filtre, avec douceur et d'une sincérité qui vous en siffle le bec. Kushida est quelqu'un d'adorable, d'une gentillesse exquise, la voix de la raison que beaucoup devraient écouter. Elle manque parfois de confiance en elle car elle est peu féminine physiquement parlant et dans ses passions (Dieu que je déteste cette "identité sexuelle" qu'on nous inflige). Néanmoins, elle est d'une grande sensibilité et elle assume qui elle est, ce que n'a pas réussi à faire Kayo toute jeune et par la suite, se sentant faible dans sa condition de "femelle". En tout cas, Kushida est une vraie perle ! Sa personnalité se marie parfaitement à celle de Shinnosuke et on n'a pas envie qu'ils soient séparés (ou plutôt, que leur histoire d'amour ne voit jamais le jour). En même temps, on a aussi envie que Kayo se déclare à Shinnosuke ! Je ne remercie pas Yasuko de nous avoir placé face à un tel dilemme... Ce qui est également intéressant de constater, c'est que Kushida apprécie grandement Kayo, qu'elle la considère comme une véritable amie et qu'elle ne souhaite que son bonheur, même si, pour les deux jeunes filles, il résulte en la même personne : Shinnosuke. Bref, Kushida, c'est la crème de la crème, je l'aime de tout mon c½ur, et on devrait tous prendre de la graine sur elle ! Enfin, pour ce qui est de l'énigme Ryôichi car, oui, ce jeune homme est un véritable mystère (et j'adoooore ça), le rôle assez "futuriste/science-fiction" qu'il a à jouer dans tout ça m'a d'abord semblé bizarre et mal amené (je sais que mes propos doivent l'être aussi en ce moment). Pour faire simple, disons que Ryôichi est lié au voyage dans le temps de Kayo (ou plus particulièrement au moyen qu'elle utilise pour le réaliser). Cependant, je trouve désormais cela tout à fait fascinant et prometteur. On comprend très vite que Ryôichi ne veut agir que dans l'intérêt de Kayo (ou peut-être pas... Si ça se trouve, je me fourvoie complètement) mais qui est-il réellement ? Je meurs d'envie de le savoir... La suite au prochain épisode...

« Tout à l'heure... Elle s'en faisait pour sa féminité. Si une fille cool comme moi, et une amie d'enfance par-dessus le marché, devient sa rivale...
"Mais... Qu'est-ce que tu racontes, Kayo ? Ca va pas ?"
Je te parie qu'elle le reprendrait aussi sec, son présage.
"C'est pas grave.
(- Hein ?)
Même si c'était le cas... Et même si Aikawa te choisissait... Du moment que la personne que j'aime est heureuse... C'est tout ce qui compte !"»

Tout ce que je peux vous dire, c'est que, si vous ne deviez retenir qu'une chose de cette chronique, c'est que la mangaka nous fait passer un très beau message d'acceptation de soi que j'ai hâte de voir plus développé dans les prochains tomes. En tout cas, il est très bien amené dans ce tome un, il nous frappe de plein fouet et nous apporte une belle bouffée d'espoir. Pour ma part, il m'a vraiment remonté le moral. Alors, écoutez-moi bien les filles (et les garçons aussi, je ne vous oublie pas bien sûr) : si vous avez des rêves au plus profond de votre c½ur, ne vous sous-estimez jamais et ne laissez jamais, au grand jamais, la société vous dicter ce que vous avez le droit de faire ou non et ce que vous êtes capables de faire ou non. Croyez-moi, vous valez tous de l'or et vous êtes tous capables de soulever des montagnes. Suivez toujours la voix de votre c½ur et ne vous enfermez pas dans des mensonges qui vous le briseront. La vérité est très souvent dure à dire et à entendre mais elle est la seule véritable clé de votre prison. C'est une autre leçon que m'a apprise ce manga.

« C'est des première année, ces filles... En plus... Sa future épouse se trouve probablement dans l'assistance... "Ce qui veut dire qu'il a épousé la fille avec il a eu toutes ses premières expériences." Personnellement, je trouve ça formidable d'épouser la personne qu'on aime depuis le lycée... Mais pour moi, ça me semble complètement irréel. Et pourtant... Shinnosuke l'a fait, lui. Dans un sens... c'est tout lui, ça. »

Pour conclure, si vous souhaitez lire un manga qui vous fera rire, qui saura vous faire dépasser vos premières impressions, bien trop souvent mauvaises, qui vous touchera et qui vous apprendra des choses fondamentales sur vous même et sur votre véritable idée du bonheur, celui/celle qui vit en vous et qui devrait vous faire rayonner et vous faire sentir fiers et satisfaits de vous même, alors plongez-vous dans SOS Love ! Ce titre shojo comme je les aime est une vraie bouffée d'air frais et assurément addictif ! Je suis désormais impatiente de découvrir la suite des drôles de péripéties des deux Kayo !

Nanette ♥

FICHE MANGA : SOS Love - Tome 1

★★★★(★)
Un shojo décidément comme je les aime et qui, je pense, nous réserve de jolies surprises...

✓ - Le message très poignant et droit au but que la mangaka nous fait passer : soyez vous-même dans tout ce que vous faites, tout ce que vous dites, et soyez en fiers !
- Un manga dans lequel tout le monde peut se reconnaître : en effet, en ce bas monde, si on ne cherche pas absolument un/une partenaire pour la vie ou pour la nuit, on est des extra-terrestres aux yeux des autres. Or, tout le monde n'est pas ainsi et n'a pas cette conception-là du bonheur et heureusement que Yasuko nous le rappelle !
- Des personnages forts, affirmés et tous fascinants à leur façon.
- Une héroïne qui vit une impressionnante introspection !
- Un humour efficace et qui nous donne la pêche !


✗ - Un dessin qui n'est guère époustouflant mais qui représente très bien la réalité et la façon très terne de penser de l'héroïne, bien décidée à entrer dans le rang, même si elle va se retrouver fortement ébranlée dans ses certitudes.
- Cette mentalité qui OBLIGE quelqu'un à avoir des relations de couple/sexuelles, à avoir des enfants et de l'argent, sinon notre vie ne vaut RIEN. QUE DALLE. C'est malheureusement extrêmement réaliste et c'est justement ce qui me met en rogne !

« Après tout, ne pas être mariée à 30 ans, c'est pas la mort. Les gens ne sont pas obligés de vivre tous de la même façon, non ? »
Tags : Service Presse, Editions Akata, SOS Love, Tome 1 ♥, Fiche manga, Yasuko, Japon 日本, Shojo ♥, High school life, sentiments amoureux, clichés, amitié, rivalité, mission, futur, science-fiction, normes de la société, féminité, conformité, complicité, humour, rêves, pression sociale, identité sexuelle, amour, romance, célibat, virginité, course contre la montre, popularité, sincérité, amour de soi, espoirs, déceptions, quête, futurisme, mystère, triangle/carré amoureux, quête de l'amour, réussite, réussir sa vie, jeunesse, doutes, réflexion, superficialité, authenticité, Excellente lecture !
​ 5 | 20 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.31.206) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 11 octobre 2018 02:43

Modifié le jeudi 27 décembre 2018 10:33

FICHE LECTURE : Requiem pour un chat

FICHE LECTURE : Requiem pour un chat

• AUTEUR : Olivier Bellamy.
• ANNÉE : 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain.
• THÈMES : Animal de compagnie, relation fusionnelle, amour inconditionnel, félins, chats, maladie, famille, nostalgie, souvenirs, passé, présent, avenir, flashbacks, musique, lettre M, nombre 13, douleur, souffrance, perte, mélancolie, chagrin, espoir, continuation, lien, complicité, journalisme radio, sensibilité, sincérité, récit de vie...
• PAGES : 243.

La mort d'un animal de compagnie nous bouleverse parfois au-delà de ce que nous aurions pu imaginer. Pourtant c'est encore un sujet tabou, difficile à partager par peur des moqueries, et rare en littérature...
Apprenant la disparition imminente de sa jeune chatte Margot, Olivier Bellamy confie dans ce Requiem ce qu'il a ressenti avec la sensibilité à vif non dénuée d'humour qui le caractérise, et qui lui vaut l'affection de ses nombreux auditeurs.
Dévoilant des blessures anciennes que ce drame a réveillées en lui, et ne se privant pas d'associations inattendues qui font notamment voisiner sa mère et Mozart, il nous livre en confiance le récit d'une authentique et déchirante histoire d'amour.

Olivier Bellamy anime sur Radio Classique une émission quotidienne de référence, plusieurs fois récompensée. Il est l'auteur d'ouvrages marquants sur la musique, dont le Dictionnaire amoureux du piano (Plon, 2014) et Un hiver avec Schubert (Buchet-Chastel, 2016).
FICHE LECTURE : Requiem pour un chat
ஜ MON AVIS :

« Les larmes sont comme l'amour : inutile de les maîtriser ou de chercher à les analyser, c'est un irrépressible abandon. »


Tout d'abord, je remercie du fond du c½ur les éditions Grasset pour cet envoi. A chaque fois, je me sens extrêmement honorée de chaque nouvelle lecture qui s'offre à moi. C'est une aventure toute neuve et pleinement de sentiments que chaque livre nous donne à vivre. Et dans celui-ci, ce n'est pas rien de le dire... J'aimerais donc aussi les remercier pour leur extrême patience car, pour x raisons, j'ai mis beaucoup de temps avant de pouvoir lire et chroniquer ce livre, et je m'en excuse sincèrement.

L'histoire que nous propose Olivier Bellamy, c'est la sienne. Du moins, celle de son narrateur qui porte le même prénom et exerce le même métier que lui. C'est celle d'un amour si inconditionnel entre un être humain et son animal qu'ils en viennent à ne plus faire qu'un tant leur complicité et leur besoin dévorant l'un de l'autre sont évidents. Cela ne peut que nous transpercer en plein c½ur, qu'on soit propriétaire d'un animal ou non. Cet amour-là, increvable, on l'éprouve tous et on en est tous aussi la victime.

Je suis si heureuse d'avoir pu découvrir l'écriture d'Olivier Bellamy, ainsi que l'ingéniosité de cette plume. En effet, tout tourne autour de la lettre M dans ce récit. M comme Maman, M comme Mozart, comme Moïse, comme Monde, mais surtout M comme Margot, la prunelle des yeux de l'écrivain, son bébé, son animal. J'ai été tout simplement impressionnée qu'en partant de ce simple M, milieu de l'alphabet (M comme Milieu, voyez ?), l'auteur réussisse à faire, à établir autant de connections entre la famille, la musique classique qui lui est si chère, la religion, l'Amour, la Vie, la Mort, tout ce cycle ; le monde... Tant de liens qui se révèlent inébranlables et véridiques. Olivier Bellamy a écrit son roman comme un compositeur l'aurait fait d'une partition où chaque note est parfaitement accordée à la suivante, et où celles-ci justement se suivent sans aucune dissonance. Tout est exactement à sa place et fonctionne à merveille. La magie de ce requiem a totalement opéré sur ma personne et c'est purement et tout simplement brillant. Merci au chef d'orchestre d'exception qu'est Olivier Bellamy pour ce délice exquis qui nous enveloppe tout entier.

Là où Olivier Bellamy sait trouver les mots exacts pour décrire une palette d'émotions et de vérités qui nous dépassent et qui pourtant nous enveloppent tout entier, à moi justement les mots me manquent pour rendre un digne hommage à ce roman de vie. Cela vous arrive-t-il d'éprouver un sentiment tel qu'à la fin d'une lecture, vous vous sentez baigné d'une lumière révélatrice, sans pour autant réussir à trouver les bons mots pour le décrire car ce que vous avez vécu lors de la dite expérience de lecture se suffit à lui-même et parce que tout a été dit ? Il n'y a rien à ajouter, tout est à sa place et marche à la perfection, de façon naturelle, telle la démarche chaloupée et irrésistiblement féline de Margot. Je ne saurais trouver les mots justes pour vous expliquer ce que j'ai ressenti en lisant ce livre car Olivier Bellamy nous narre si bien son histoire d'amour fusionnel avec Margot, il nous dresse un portrait si authentique et beau de cet animal fascinant et maître de son monde qu'est Margot, que cela s'impose comme une évidence à nous. Il n'y a pas à tergiverser. Olivier Bellamy nous fait éprouver ses sentiments pour Margot, la reine de son univers, de manière si naturelle, qu'on s'en retrouve tout chamboulés, en émoi : l'animal de compagnie devient le maître, celui qui nous apprivoise à coups de rituels du soir avec la danse lascive et obsédante du pied de table de chevet, il fait de notre chambre, de notre lit, de nos bras avides de caresser et d'aimer, comme une drogue, son territoire privilégié. Et on le laisse faire, parce que c'est notre petit bébé, on veut le protéger à l'aide de nos maigres forces, et l'amour qu'il fait naître en nous nous consume tout entier, de notre tête à la raison défaillante quand il s'agit de le sauver ou de tempérer notre amour débordant et carrément vital jusqu'à nos doigts de pied frémissants sous l'effet des câlins prolongés, ces retrouvailles tant désirées. Grâce à Olivier Bellamy, j'ai pu vraiment faire l'expérience de ce sentiment d'appartenance que peut ressentir un maître envers son animal, et inversement, cette empreinte indélébile qui marque deux êtres vivants au lien incassable, réunis dans une bulle de bonheur et d'amour éternelle rien que pour eux deux, que l'extérieur ne saurait briser. Ou du moins, ne se risquerait pas à le faire. Comment oser ruiner, menacer l'existence, aussi dispensable que l'air qu'on respire, de Margot et de son maître ? Impensable, et pourtant... Je me suis amourachée de cette chatte si farouche, câline, féminine, séduisante, au charme imparable de chatte fatale, aux yeux et à la frimousse si expressifs qu'ils en rendent le langage parlé obsolète. Margot ne peut être prise pour une imbécile : elle affronte sa dégradation de santé avec beaucoup de dignité et de courage, sans en perdre sa superbe. Force et honneur jusqu'au bout. Olivier Bellamy nous dépeint le portrait d'une guerrière, d'une battante que l'impuissance ne met pas à genoux, là où nous, humains lamentables, avons juste envie de nous rouler en boule, de pleurer toutes les larmes de notre corps et de ne plus jamais lâcher le corps amaigri de Margot tant elle va nous manquer. Mais Margot est tel un souvenir immuable. Je ne suis pas prête d'oublier cette chatte admirable, unique, exceptionnelle, centre de son univers à tout jamais, comme si elle avait été mon animal à moi, qui n'en ai jamais eu. Ce lien noué avec elle, si spécial, ne se brisera jamais. Grâce à la plume d'Olivier Bellamy, je sais enfin ce qu'un propriétaire d'animal peut ressentir. Son animal est à lui et il appartient à son animal, corps et âme. Cela dépasse les strates des relations humaines pour atteindre un tout autre sentiment de connexion entre deux âmes s½urs qui ne font plus qu'une. Cet extase amoureux, cette tendresse sans bornes et cette complicité de tous les instants m'en ont fait exploser le c½ur dans ma poitrine. WAW. Juste WAW.

Ce à quoi je m'attendais moins en ouvrant ce livre, ce que le récit de la vie de Margot soit entremêlé à des souvenirs de l'enfance du narrateur, de sa vie de famille et des différents chats que le narrateur avait eus avant l'arrivée de la seule et unique Margot. En effet, je pensais tout bêtement que cette histoire ne se focaliserait que sur le chat désigné par le titre sacrément accrocheur et singulier de l'oeuvre. Mais que nenni, ce que j'étais bête ! (ne te flagelle pas Anaïs, voyons !) Ce requiem a été savamment composé par Olivier Bellamy, ce chef d'orchestre hors-pair, en l'honneur de la vie même, et de toutes les formes d'Amour qui peuvent la peupler. Tout cet amour XXL qui prend toutes les intensités et visages possibles se concentre en chacun de nous et se transmet au fur et à mesure que le cycle de la vie suit son cours. Notre âme, notre mémoire et nos sentiments continuent à exister et à briller de toutes leurs forces. The show must go on, le rythme tantôt doux, tantôt endiablé de la musique ne cesse jamais de nous embarquer, de résonner à nos oreilles. Cet air est sempiternel. L'air de la vie, de l'Amour, de la Beauté, du Bonheur et de la peine, telle une bulle de chaleur qui nous rassemble tous et qui nous fait garder espoir en l'Humanité, en l'existence et sa lumière vacillante. Merci Olivier Bellamy de m'avoir rappelé tout cela.

Sur ce, amis des animaux ou non, que vous en possédiez un ou non, je vous encourage de tout c½ur à lire la partition du requiem d'Olivier Bellamy. C'est beau, c'est raffiné, ça coule de source, ça nous pénètre et ça nous transporte vers d'autres sphères. Je n'ai pas été déçue d'entendre cette mélodie ; au contraire, je me suis sentie privilégiée. Pénétrez-vous aussi en tant que voyeur invité (ooouuuh, la belle oxymore !) dans la vie de chat de la ravissante Margot. Mais, dites-moi, un chat, ça a neuf vies, n'est-ce pas ?

Nanette ♥

FICHE LECTURE : Requiem pour un chat

★★★★★
Très bonne lecture, excellente découverte !

✓ - L'écriture élégante, fluide, absolument envoûtante d'Olivier Bellamy. Ca se lit tout naturellement et mes sept heures dans le train vers mes vacances dans le Sud vous disent : « Merci » !
- Margoooot ♥
- Tout cet amour et cet espoir qui nous inondent, tel un bain de lumière réconfortant et vivifiant.


✗ Eh bien... Ce roman s'intitule bien "Requiem", non ? Je vous laisse deviner ce qui me chafouine dans tout ça...

« Quand je repense à ces jours heureux, je regrette de ne pas avoir pris de notes, comme j'en ai pris tout au long de la maladie de Margot. Il ne nous reste qu'un souvenir ébloui avec quelques détails touristiques, mais tout ce qui en constituait le cours, le contenu de nos échanges, la raison de nos fous rires, tout a disparu. Et si nous refaisions les mêmes plats, avec les mêmes ingrédients, et que nous rejouions la scène de ce tourbillon éphémère, jamais nous ne retrouverions le goût de ces mets succulents que nous partageâmes goulûment.
A croire que seul le malheur trouve refuge dans les méandres du passé et s'enroule dans les herbes folles de notre histoire, tandis que le bonheur se perd dans un océan d'oubli d'où ne surnagent que des impressions vagues, comme des bouteilles jetées à la mer, ballottées par les flots, indifférents à l'idée de trouver ou non un destinataire. »
Tags : Fiche lecture, service de presse, Éditions Grasset, 2018, Requiem pour un chat, Olivier Bellamy, Contemporain, Animal de compagnie, relation fusionnelle, amour inconditionnel, félins, chats, maladie, famille, nostalgie, souvenirs, passé, présent, avenir, flashbacks, musique, lettre M, nombre 13, douleur, souffrance, perte, mélancolie, chagrin, espoir, continuation, lien, complicité, journalisme radio, sensibilité, sincérité, récit de vie, Très bon roman
​ 13 | 66 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.31.206) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 29 juin 2018 11:00

Modifié le lundi 02 juillet 2018 07:18

FICHE LECTURE : Qui ment ?

FICHE LECTURE : Qui ment ?

• TITRE VO : One Of Us Is Lying.
• AUTRICE : Karen M. McManus.
• ANNÉE : 2017 (USA) ; 2018 (FRANCE).
• GENRE (S) : Contemporain, YA, thriller.
• THÈMES : Adolescence, lycée, tensions, drame, meurtre, enquête, accusés, coupable, piège, collision des mondes, préjugés, jugement, amour, romance, lycée, rapprochements, culpabilité, passé, ranc½ur, secrets, amitié, famille, homosexualité, pression, apparences, entraide, blessures, souffrances, scandale, rôle des médias, rumeurs, changement, tolérance, hypocrisie, justice, différence, sincérité, bravoure, maturité, relations compliquées, émotions, classes sociales différentes, évoluer, se serrer les coudes...
• PAGES : 459.

Dès 14 ans - 17,95¤.

Entre Breakfast Club et Pretty Little Liars !

5 LYCÉENS COLLES - 1 MORT = 4 SUSPECTS. L'INTELLO - LE SPORTIF - LE DÉLINQUANT - LA REINE DE BEAUTÉ. TOUS CACHENT UN SECRET. QUI MENT ?

Une intello, un sportif, un délinquant, une reine de beauté...
un meurtrier.

Qui allez-vous croire ?

Dans un lycée américain, cinq adolescents sont collés : Bronwyn (l'élève parfaite), Addy (la fille populaire), Nate (le délinquant), Cooper (la star du baseball) et Simon (le gossip boy du lycée). Mais Simon ne ressortira jamais vivant de cette heure de colle... Et les enquêteurs en sont vite sûrs, sa mort n'est pas accidentelle. Dès lors qu'un article écrit par Simon contenant des révélations sur chacun d'eux est découvert, Bronwyn, Addy, Nate et Cooper deviennent les principaux suspects du meurtre.
Ce qui est sûr, c'est qu'ils ont tous quelque chose à cacher...

Un page-turner plein de suspense et de rebondissements.

Aux Etats-Unis, le titre s'est classé n°2 du New York Times booksellers' list !

Les droits sont déjà vendus dans 24 pays.

L'AUTEURE : Karen M. McManus est diplômée d'une licence de littérature et d'une maîtrise de journalisme. Elle vit à Cambridge, dans le Massachussetts. Lorsqu'elle ne travaille pas ou qu'elle n'écrit pas, elle adore voyager avec son fils.
Qui ment ? est son premier roman.

ஜ MON AVIS : Je remercie infiniment les éditions Nathan pour cet envoi ! ♥

Rien qu'en voyant la couverture et en lisant le résumé, je me suis dis que cette lecture allait véritablement me donner des sueurs froides... Eh bien, je peux vous assurer que j'en ai eues, et pas des moindres ! Suspens et palpitations de l'organe cardiaque garantis !

Le plus surprenant dans tout ça, c'est que j'ai ressenti des angoisses et de fortes inquiétudes POUR les personnages principaux, qui sont tout de même accusés de complicité pour meurtre. Ce n'est pas rien, tout de même. Merci pour ce doux euphémisme, Anaïs.

Ils représentent même, à eux quatre, la plus grande force du roman. Déjà parce qu'on nous les vend comme étant des personnages types de séries pour adolescents archi-stéréotypés, alors qu'à travers cette enquête de meurtre, ils vont tous les quatre avoir une incroyable évolution. Mention spéciale à Addy, qui devient une vraie badass qui ne se laisse plus marcher sur les pieds. Cela va permettre à l'auteure d'aborder des thématiques fortes, telles que le jugement d'autrui en fonction des origines ethniques et/ou sociales, l'homosexualité dans un domaine sportif très "macho-machiste", le droit à l'erreur, la dépression, le fait de se sentir impuissant, invisible et incompris...

Cela va donner une intensité inattendue pour ce genre de roman YA un peu à la sauce Riverdale (j'utilise mes réfs personelles) tout en nous détournant de l'intrigue centrale, à savoir le meurtre en soi. Bien joué Karen McManus, je dis chapeau bas !

Ce qui est encore plus dingue, c'est que les chapitres nous offrent les points de vue des quatre suspects numéro un de façon alternée. On a donc accès pour ainsi dire à leurs pensées, à leurs sentiments concernant Simon, ce garçon qui en savait un peu trop sur tout le monde et qui jouissait bien de son pouvoir. Si, au début, je m'amusais à chercher des indices pour savoir lequel des quatre aurait pu passer à l'acte afin de préserver son secret, je me suis très vite prise d'empathie pour ces quatre adolescents, Bronwyn, Addy, Nate et Cooper, qui apprennent à se réconcilier avec eux-même et avec leurs démons, à ne plus avoir honte de qui ils sont et de ce qu'ils ont fait, à ne plus rester dans les cases qu'on avait préconçues pour eux.

D'où le fait que la fin m'a totalement prise de court ! Tout bonnement parce-que je ne m'intéressais plus à l'affaire Simon en elle-même (bien sûr que j'avais diantrement envie de savoir qui l'avait assassiné de sang froid, je ne suis pas un monstre dénué de curiosité - humhum -) mais aux sublimes relations amoureuses ou familiales qui étaient en train d'éclore au même moment. Autant vous dire que je suis ressortie de ce roman sonnée et avec la sensation d'avoir été complètement menée par le bout du nez. Je n'ai rien vu venir, j'ai mis ma perspicacité douteuse et mon piètre instinct de détective en mode sommeil et je me suis laissée embarquée là où Karen McManus a bien voulu m'emmener. J'ai passé un excellent moment de lecture et je ne peux que vous recommander ce livre. Il est extrêmement fort, intense, surprenant, épatant, addictif jusqu'à la dernière page. Un page-turner digne de ce nom !

PS : Je m'excuse si la chronique est bien plus courte que ce que j'écris habituellement. Cependant, tout le sel du livre réside dans l'effet de surprise. Peut-être que vous trouverez qui est le coupable au bout d'une centaine de pages. Dans ce cas, j'applaudis vos instincts infaillibles de Sherlock Holmes qui ne se sont pas laissés fléchir. Mais, quant à moi, je ne voudrais surtout pas vous gâcher le contenu du livre et cette rencontre incroyable avec les divers personnages de son histoire en vous en disant trop car je me connais et, une fois que mes mains courent sur le clavier, on ne m'arrête plus. Juste : LISEZ-LE, FONCEZ. C'est tout pour moi.

Nanette ♥

✓ : - Des personnages extrêmement attachants, qui suscitent compassion et fortes émotions. Ne jamais juger d'après les apparences et autres premières impressions !
- L'écriture de l'auteure qui nous mène à la baguette et qui est indubitablement prenante !
- Ce carré magique de personnages principaux (Désolée, je me répète, mais je les adore trop tous les quatre)

✗: Le personnage de Simon. Le pauvre, c'est lui qui se fait assassiner dans l'histoire mais c'est dur de le trouver sympathique, ce gars-là !

FICHE LECTURE : Qui ment ?

Coup de c½ur ♥

FICHE LECTURE : Qui ment ?

FICHE LECTURE : Qui ment ?

« - Allez, viens, juste une heure, le temps qu'on voie la fin du film. Je te montrerai mon lézard.
Je mets quelques secondes à me rendre compte de la façon dont cette phrase peut être interprétée.
- Ce n'est pas une proposition malhonnête ! J'ai vraiment un lézard ! Un agame barbu qui s'appelle Stan.
Bronwyn manque de s'étouffer de rire.
- C'est pas vrai. Ça n'aurait pas du tout été ton genre mais... pendant une seconde, j'ai vraiment cru que tu parlais d'autre chose.
Je ne peux pas m'empêcher de rire à mon tour.
- Hé, je suis sûr que ça t'a plu. Avoue.
- Encore heureux que ce ne soit pas un anaconda, ajoute-t-elle entre deux hoquets de rire.
Je ris plus fort, mais je suis quand même un peu excité. Drôle de mélange. »
Tags : Fiche Lecture, Qui ment ?, service de presse, éditions Nathan, YA, Contemporain, Thriller, Adolescence, lycée, tensions, drame, meurtre, enquête, accusés, coupable, piège, collision des mondes, préjugés, jugement, amour, romance, rapprochements, culpabilité, passé, ranc½ur, secrets, amitié, famille, homosexualité, pression, apparences, entraide, blessures, souffrances, scandale, rôle des médias, rumeurs, changement, tolérance, hypocrisie, justice, différence, sincérité, bravoure, maturité, relations compliquées, émotions, classes sociales différentes, évoluer, se serrer les coudes, coup de coeur ♥, 2018
​ 13 | 76 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.232.31.206) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 10 mars 2018 13:58

Modifié le vendredi 06 avril 2018 15:41

  • 1
  • 2
  • Suivant

Design by Lunartic

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (4 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile