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FICHE FILM : Dumbo (2019)

FICHE FILM : Dumbo (2019)

REMAKE LIVE-ACTION | 2019 | TIM BURTON | DISNEY, ADAPTATION LIVE DE DESSIN ANIME, AVENTURE, FAMILLE, FANTASTIQUE, ÉLÉPHANTEAU, REJET, DIFFÉRENCE, CIRQUE, ENTRAIDE, CAUSE ANIMALE... | AVEC COLIN FARRELL, EVA GREEN, MICHAEL KEATON, DANNY DEVITO...

➜ Max Medici, propriétaire d'un cirque en difficulté, demande à Holt Farrier, son ancienne vedette, et à ses enfants de s'occuper de Dumbo, un éléphanteau aux oreilles démesurées. Très vite, ils découvrent que l'animal possède un talent exceptionnel : il peut voler. Dès lors, il devient l'attraction principale en attirant un nouveau public. Cependant, Dumbo attire également l'attention d'un entrepreneur mal intentionné. Les enfants vont devoir alors tout faire pour protéger Dumbo.

ஜ MON AVIS :

Bonjour les petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un film qui, sur le papier, s'annonçait être du pur génie mais qui in fine s'est révélé être fort décevant et assez creux alors qu'il avait pourtant (ou plutôt, aurait dû avoir) tout pour me plaire. Chers visiteurs venus d'ailleurs, la chronique du jour va traiter de Dumbo, la version de 2019, et je vous l'annonce sans détour : ça va barder sec - mais tout de même avec délicatesse car je suis une petite nature compatissante et bon public de façon générale. Néanmoins, mon indulgence a des limites et ce remake live-action d'un des Disney les plus attendrissants et surprenants qu'il m'ait été donné de voir jusqu'à présent me l'a prouvé à maintes reprises !

J'évoquais juste à l'instant le fait que ce film aurait dû être une petite pépite, un chef d'½uvre absolu. En effet, le talent créatif et tout bonnement visionnaire de Tim Burton + Dumbo soit l'une des histoires les plus émouvantes et inspirantes de Disney à mon sens + le milieu du cirque (logique avec notre éléphanteau volant) = comme l'a souligné si intelligemment Eva Green dans l'une des interviews qu'elle a donné pour la promotion du film, deux grands marginaux réunis ; d'un côté, un dessinateur/réalisateur prodigieux à l'univers fantasmagorique très sombre, mélancolique et tout simplement magique et de l'autre, un adorable petit animal sans défense qui a su faire de sa différence une incroyable force et qui parvient à nous toucher en plein c½ur depuis maintenant presque quatre-vingt ans (que le temps passe vite !) = COMBO de la muerte normalement. SAUF QUE... le film passe totalement à côté de son colossal potentiel et mon excitation est ainsi retombée comme un soufflé dès les premières scènes du long-métrage. Je dirais que Dumbo, c'est du Burton dans la forme mais pas dans le fond. J'avais lu/entendu des avis d'après lesquels on sentait au fur et à mesure du film qu'on avait mis des barrières au réalisateur, qu'on l'avait empêché d'aller jusqu'au bout de son idée et d'y ajouter son véritable grain de folie qui rend ses ½uvres si singulières, incomparables à aucune autres. Je ne relancerai pas le débat comme quoi cela fait des années, pour ne pas dire une décennie entière selon certains, que l'imagination si caractéristique de Burton se fait la malle, libre à vous de faire ça dans les commentaires, mais il faut reconnaître que ce manque de créativité se fait ressentir de plus en plus, et dans Dumbo plus particulièrement. Étant donné que l'on part de base d'une histoire et d'un microcosme qu'on ne présente plus, rien d'étonnant, me direz-vous, mais à mes yeux, l'échec est d'autant plus cuisant car Burton était fait pour réaliser ce remake live-action, vous ne me l'enlèverez pas de l'idée. Il aurait pu y apporter une aura, une étincelle d'âme supplémentaire qui aurait tout changé et qui nous aurait fait véritablement sentir sa patte. Mais vous l'aurez compris à ma manie incessante dans cette chronique d'utiliser le conditionnel qu'il n'en est rien.

Pour ce qui est des comédiens, les propositions sont intéressantes, surtout venant des trois acteurs "fétiches" de Burton présents à l'affiche, à savoir Danny DeVito, Eva Green et Michael Keaton. Danny DeVito est sans doute celui qui m'a le plus surpris. Je m'attendais à ce que le personnage de Medici me soit insupportable (les M.Zapata des cirques, ce ne sont pas forcément mes meilleurs amis - #teamprotectionanimale) mais en réalité, j'ai trouvé que c'était le personnage le plus humain du film, à la fois drôle, attachant et émouvant. Certes, il est loin de prendre les meilleures décisions (sinon, il n'y aurait pas de film, vous vous en doutez) mais sa loufoquerie et son extravagance ne sont jamais trop lourde à mon sens (sauf à la naissance de bébé Dumbo mais je pense que c'était un peu le but, afin que l'on rejette le personnage pour mieux l'en aimer par la suite - ou le principe de l'élastique, quoi) et on sent que DeVito interprète son personnage jusqu'au bout des ongles, qu'il fait corps avec lui tout du long des deux heures de film. Je regrette juste que le passif de ce personnage n'ait pas été plus creusé. Il est à peine effleuré et tout ce que cela a eu comme effet, c'est de titiller ma curiosité, de m'en faire en vouloir encore plus, bien plus, et cela vaut pour l'ensemble des protagonistes et de leur histoire personnelle respective absolument pas approfondie. Quel dommage ! Concernant Eva Green, elle est comme à son habitude impeccable. Son jeu est tout en finesse et en élégance, même si j'avais fortement peur au début que la distance placée entre le personnage et le public ne nous rende ce dernier trop froid et à la limite du détestable. Heureusement, cette crainte s'est vite évanouie par la suite. Enfin, pour ce qui est de Michael Keaton, je n'ai pas grand chose à redire sur sa prestation, si ce n'est qu'il incarne à merveille la folie, l'ambition démesurée et le manque de scrupules faits homme. Son personnage est d'une exubérance tout à fait grotesque et démentielle mais cela ne m'a pas dérangée car l'acteur joue ces traits de caractère extrêmes à la perfection.

Au fond, ma seule réelle déception au niveau du casting, et vous pouvez constater que je lui accorde même un paragraphe à part entière tant l'heure est grave et pour véritablement mettre en avant ce qui est pour moi une pure catastrophe en matière de choix d'acteur et d'interprétation, c'est Colin Farrell. De base, c'est un acteur que j'estime beaucoup et qui avait su me démontrer qu'il pouvait faire des miracles au sein d'une production Disney : son bouleversant rôle de Travers Goff dans le superbe, que dis-je le magistral Dans l'Ombre de Mary, en est la preuve incontestable à mes yeux. Alors, quand j'avais appris que Farrell jouerait le rôle principal de Dumbo, d'un film de Tim Burton pour la toute première fois qui plus est, je vous laisse imaginer à quel point j'étais en joie ! Autant vous dire tout de suite que j'ai vite déchanté une fois que je me suis retrouvée dans la salle obscure de mon cinéma. Je n'irai pas plus avant à ce propos car je pourrais ainsi déblatérer pendant des heures sur la platitude et l'insensibilité de son jeu, mais je vais juste affirmer la chose suivante : c'est probablement l'une des performances les moins habitées et les plus impersonnelles de laquelle j'ai été témoin de ce pourtant très grand acteur. Et les prestations des comédiens incarnant ses deux enfants dans ce film sont du même acabit. Cependant, à eux je leur pardonne car ils sont encore tout jeunes et ont encore beaucoup à apprendre sur ce métier très exigeant et éprouvant, qui ne pardonne aucun faux pas. Pour ce qui est de Colin Farrell, au vu de son expérience et de ce à quoi il nous a habitués, je considère qu'il n'a pas d'excuses valables pour expliquer ce qui se rapproche le plus d'un insipide et effroyable fiasco. J'ai décidé que je ne mâcherai pas mes mots aujourd'hui, j'ai besoin de faire ma catharsis en rédigeant cette critique cinéma, vous m'excuserez. A un moment donné, il faut savoir dire STOP (quand une Nanette agacée sort de ses gonds, ce n'est pas joli à voir !).

Au niveau de la musique, les compositions de Danny Elfman sont toujours aussi sublimes. C'est à chaque fois un enchantement de tous les instants, je n'ai absolument rien à redire là-dessus. En voilà un qui était au rendez-vous, lui au moins (désolée, je vais arrêter avec mon sarcasme et ma mauvaise humeur, promis-!). Le seul gros point noir que je me permettrais de souligner, c'est le fait indéniable que Baby Mine/Mon tout petit, ou l'une de mes musiques Disney chouchoutes depuis que mon monde est monde, méritait d'être beaucoup plus mise en valeur que ça. La place minime qu'elle occupe dans le film est un véritable scandale à mes yeux, j'ai par ailleurs toujours du mal à m'en remettre, même un peu moins de cinq mois après la sortie du film. Une chose est sûre, c'est que lorsque je suis rentrée de ma séance cinéma à cette époque-là, je n'ai pas hésité à écouter en boucle le passage originel mettant en exergue cette chanson ♪ afin de me remettre de cet affront. Qu'est-ce qu'il leur a pris de mettre Baby Mine comme ça dans un coin, de façon tout ce qu'il y a de plus littérale en plus ??!! Je vous le demande car, pour ma part, je me pose encore sérieusement la question à l'heure où j'écris ces lignes...

Allez, pour ne pas rester dans le négatif et parce que ce film a réellement une qualité indéniable qu'il me tenait à c½ur d'aborder, laissez-moi vous parler de la fameux scène des éléphants roses version Tim Burton. Je vais vous avouer quelque chose : j'ai beau considérer le Dumbo originel comme étant absolument poignant et inoubliable, s'il y a bien un défaut que je lui trouve en tous temps, c'est sa séquence culte des éléphants roses. Je ne supporte pas cette scène, je la déteste ! Certes, esthétiquement parlant et au niveau des prouesses techniques d'animation, elle est tout bonnement stupéfiante, surtout pour l'époque, et je comprends alors l'intérêt et l'amour qu'on lui porte, mais pour ce qui est de sa signification au sein du film... Très sincèrement, je me demande quel message on a voulu faire passer avec un éléphanteau et une souris ivres qui s'imaginent des pachydermes psychédéliques rose bonbon pendant leur état d'ébriété : que le monde est complètement fou, fou, fou ? Que rien n'a véritablement de sens ? Dans tous les cas, je trouve cette scène dans sa version originale juste inutile et extrêmement longue et ennuyeuse. Je me souviens que, lorsque j'ai vu Dumbo pour la première fois, j'avais l'impression que ça n'en finirait jamais ! Déjà que le dessin animé est l'un des longs-métrages les plus courts de l'histoire de Disney, si en plus une scène que j'exècre empiète sur une bonne partie de l'intrigue, autant se tirer une balle tout de suite (pardon, pardon, pardon, j'avais promis d'arrêter les exagérations !) ! Bref, tout ça pour vous dire que La Danse des éléphants roses version 2019 est juste parfaite pour moi : elle est brève, toute en légèreté, en douceur et en féérie. En clair, je l'adore. Je ne sais pas si je la revisionnerai un jour afin de ne pas en gâcher la savoureuse magie mais je conserverai ce sublime souvenir précieusement dans un recoin aménagé à cet effet de mon excellente mémoire, soyez-en assurés.

Pour conclure, je dirais que Dumbo est un live-action qui aurait pu résolument être un véritable petit bijou mais qui s'avère en réalité n'être absolument pas à la hauteur du film d'animation original. Je regrette notamment des messages forts et importants que Burton tente de nous faire passer sur la condition animale et sur le féminisme entre autres, mais cela est fait de tel façon que ça nous en parait être complètement superficiel, voire ridicule, et ça, c'est d'une tristesse sans nom. La satire faite à l'encontre de l'industrie Disney méritait également d'être beaucoup plus explicite et poussée. Vous l'aurez compris, ce film avait des idées pertinentes et ingénieuses dans le ventre mais pour le coup, cela a franchement peiné à décoller. Sur ce, j'achèverai ainsi ma chronique avec cet abominable jeu de mots, en espérant que ce film vous ait plus convaincus que moi ! ★★★★★ (parce que je suis gentille et que la magie Burton se fait encore un tant soit peu ressentir...)

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Dumbo, 2019, Tim Burton ♥, Remake live-action, Disney ♥, adaptation live de dessin animé, aventure, Famille ♥, fantastique, cirque, éléphanteau, rejet, différence, entraide, cause animale, colin farrell ♥, Eva Green ♥, Michael Keaton, Danny DeVito, 3/5, Bon film
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#Posté le samedi 03 août 2019 11:44

Modifié le dimanche 04 août 2019 10:17

FICHE FILM : Kim Possible

FICHE FILM : Kim Possible

DISNEY CHANNEL ORIGINAL MOVIE | 2019 | ZACH LIPOVSKY, ADAM B. STEIN | ESPIONNAGE, LIVE ACTION, ADOLESCENCE, LYCÉE, INTÉGRATION, APPRENTISSAGE, GRANDIR, MÛRIR, AMITIÉ, COURAGE, FAMILLE, ENTRAIDE, VALEURS, ACTION, COMBATS, MÉCHANTS, COMPLOTS, SAUVER LE MONDE, AVENTURE | 1H22 | AVEC SADIE STANLEY, SEAN GIAMBRONE, CIARA WILSON, TAYLOR ORTEGA, TODD STASHWICK...

➜ Kim Possible est l'adolescente la plus célèbre d'Amérique car, en plus d'être une lycéenne normale, elle est aussi un agent ultra douée qui sauve le monde des plans diabolique de génies du mal. Avec son acolyte et meilleur ami, Robin Trépide, et son jeune associé, Wallace, elle forme l'équipe Possible. Mais cette année tous semble différent, Kim n'a plus l'impression d'être aussi douée et chanceuse qu'avant. Cette impression se renforce quand elle fait la rencontre d'Athena, une nouvelle élève qui va se joindre à son équipe. Parallèlement, le maléfique mais idiot Dr Drakken a été libéré de prison par son acolyte Shego. Prêt à tout pour se venger de Kim, le Dr Drakken va encore mettre en place un plan dans le but de devenir plus puissant. Il est temps pour Kim et son équipe de l'arrêter, une fois de plus.

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un Disney Channel Original Movie que j'attendais avec grande impatience. En effet, la chaîne aux grandes oreilles a décidé pour la première fois de produire un reboot en live action d'un de leurs dessins animés phares et pas des moindres, j'ai nommé Kim Possible. C'est amusant car je vous reparlais il n'y a pas si longtemps dans l'une de mes dernières chroniques (pour la lire, c'est par ici que ça se passe) de cette série qui avait tout simplement bercé mon enfance, ainsi que celle de bien d'autres téléspectateurs de la génération 90. Si l'annonce de cette adaptation en téléfilm live avait sérieusement fait jaser, notamment du côté des Américains, pour ma part, j'étais extrêmement enthousiaste. Les deux jeunes acteurs principaux, jusqu'alors inconnus au bataillon, m'avaient inspiré confiance, leurs bouilles trop craquantes m'avaient fait fondre et fait sentir qu'ils étaient prêts à s'investir pour jouer ces personnages avec lesquels ils ont dû grandir également - j'ai été d'ailleurs choquée d'apprendre qu'ils étaient à peine plus jeunes que moi alors qu'en les voyant pour la première fois, je leur donnais 14 ans, pas plus. Allez, 15 comme leur personnage, pour la peine. Bref, j'avais un bon feeling avec eux, et j'avais été très contente qu'une ancienne star de Disney, à savoir Cole Sprouse, les défendent ardemment en demandant de ne pas les juger avant de les avoir vus à l'½uvre. Je trouvais qu'il avait tout à fait raison, qu'il fallait d'abord laisser sa chance à ces deux graines d'acteurs avant de cracher dans la soupe. « Ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué », telle est ma devise. Les premières images du film avec deux autres membres du casting sur le set et en costume avaient achevé de me convaincre : j'y découvrais un Dr Drakken et une Shego plus vrais que nature, au teint respectivement extraordinairement bleu électrique pâle et vert serpent particulièrement réussi. J'applaudis à deux mains l'équipe maquillage pour ce travail superbement réalisé ! À mes yeux, c'était un véritable défi à relever. En clair, toute cette longue introduction pour vous expliquer à quel point je soutenais ce projet mordicus... avant de visionner le résultat.

En effet, j'en ressors in fine très partagée. Selon moi, le téléfilm a un gros point fort et un gros point faible/lacune. J'aimerais tout d'abord souligner le positif car telle est ma nature. Qui plus est, c'est ce qui m'a sauté aux yeux dès les premières secondes du film, et cela ne s'est pas démenti par la suite : le film respecte totalement l'essence de Kim Possible. Il s'en dégage une atmosphère à la fois extrêmement bon enfant si caractéristique de la série animée d'origine que cela m'en a fait chaud au c½ur. C'est simple : pour moi, on ne peut pas dire ne pas aimer ce téléfilm si on est fan ou si l'on aime Kim Possible, c'est, et à juste titre, impossible à mes yeux. Cela m'a fait tellement plaisir de constater que les deux réalisateurs de ce DCOM avaient pris leurs rôles de successeurs aux deux créateurs géniaux de la série avec un grand sérieux. On sent une réelle passion qui émane de cet univers recrée en live action, une intense envie de transmettre l'adrénaline Kim Possible à de plus jeunes générations qui n'ont pas eu la chance de grandir avec ce dessin animé. Je crois même que les créateurs du Kim Possible originel sont les producteurs exécutifs de ce téléfilm, à revérifier mais c'est dire. Donc la volonté de faire quelque chose de bien était là, assurément.

Par ailleurs, j'aimerais souligner à quel point les décors sont bien faits et rappellent le design du dessin animé. Mention spéciale au Bueno Nacho, ou littéralement la seconde maison de nos deux acolytes et meilleurs amis, car c'est exactement comme ça que je m'imaginais cet antre de la gastronomie (Robin vous l'expliquera mieux que moi) en vrai. Honnêtement, ils n'auraient pas pu faire mieux. Pour la petite fille qui rêvait de goûter à un naco, cette invention culinaire de génie, dans ce lieu merveilleux, j'ai été gâtée. J'aurais même voulu qu'il y ait plus de scènes dans cet endroit tant je trouve le décor réussi. Mais je n'ai pas été déçue du reste, que ce soit la maison des Possible, le lycée Middleton, l'antre de Drakken et même le dojo de Nana Possible, la grand-mère experte en arts martiaux. On explore les lieux phares du dessin animé en à peine un téléfilm et le contrat est rempli à ce niveau là. Pour la peine, ils nous ont même refait le générique culte du dessin animé en raccourci, cette fois-ci chanté par Sadie Stanley aka la Kim de 2019, avec les mêmes scènes de légende : Robin qui s'accapare les pom-poms de Kim pour faire la cheerleader endiablée, le même Robin qui perd son pantalon en mission à cause d'un des nombreux grappins de Kim, la réplique incontournable « Quelle est la mission ? »... En clair, un générique 2.0 qui en jette et qui a fait battre plus fort mon c½ur de fan, à l'instar de la première fois où j'ai vu le Bueno Nacho en vrai !

Mais alors, qu'est-ce qui cloche avec ce Disney Channel Original Movie ? Je dirais que le gros du problème réside dans le scénario qui est, selon moi, pas assez étoffé. Tout va trop vite et cette intrigue n'a vraiment pas assez de consistance. J'avais l'impression de visionner un énième épisode de Kim Possible mais en beaucoup plus long et avec de vrais acteurs. Et en moins bien aussi. Cela m'amène à vous parler de ce qui me dérange véritablement avec ce reboot, ainsi qu'avec beaucoup d'autres : on n'y prend pas la peine de corriger le matériau d'origine et le remettre en valeur. Kim Possible est un dessin animé que j'estime beaucoup, certes, mais, et j'imagine que c'est parce que je suis désormais une adulte qui voit donc les choses différemment, je lui reconnais pas mal de défauts. Mais, à la rigueur, le dessin animé arrivait à les faire passer grâce à son humour, à ses scènes d'action, à son suspens, et à ce vent frais dans l'univers kitsch de l'espionnage qu'apportait alors des productions comme Kim Possible justement, mais aussi la saga des Spy Kids au cinéma ou encore les fameuses Totally Spies, qui mettaient en scène des enfants/ados courageux comme c'est pas permis et très ingénieux. Ici, ça sent clairement le réchauffé et, si j'ai beaucoup apprécié le petit hommage rendu tout au long du film aux ½uvres citées précédemment, avec cette ambiance générale qui oscille entre drame et bonhomie, et avec tous ces gadgets rétros que Kim utilise, le contenu du film en soi m'a semblé bien plat en comparaison. Pourtant, je vous l'ai dit, c'est du Kim Possible pur et dur donc je ne peux pas dire que la nature même du dessin animé et son atmosphère n'ont pas été respectés. Simplement, les réalisateurs n'ont utilisé que la base qu'ils avaient déjà avec le DA et ne sont pas allés plus loin. Honnêtement, je n'aurais été pas contre vingt minutes de film en plus, déjà que le téléfilm dure une heure vingt-deux au lieu de la durée d'une heure trente habituelle des DCOM, afin de donner plus de profondeur à leur script ! Et encore, je ne devrais pas leur accorder cette clémence car des films comme Z-O-M-B-I-E-S, diffusé à la même période en France l'an dernier sur Disney Channel, se contentent très bien des 1 h 30 impartis pour nous proposer quelque chose de véritablement intéressant et de bien construit ! Donc non, au fond, je ne comprends pas tant de vide et ce cruel manque de saveur... J'ai réussi à un moment donné à trouver le temps long devant un téléfilm d'1 h 20 tout de même ! Alors, est-ce vraiment l'intrigue élaborée par les scénaristes qui pêche, ou plutôt mes goûts qui ont à ce point changé ? Mystère...

Le réel souci que j'ai avec le Kim Possible de 2019, ce n'est pas qu'il se soit clairement reposé sur ses lauriers en se basant sur ce qui était déjà acquis, à savoir le dessin animé d'origine et la nostalgie de l'audience de Disney Channel à son égard. Non, ce qui m'embête profondément, c'est qu'il y a un énorme potentiel qui est là, juste sous nos yeux, mais que l'équipe du film n'a tout simplement pas exploité ! Ceux qui se sont chargés de ce reboot ont effectivement voulu insérer des changements. Le problème, c'est qu'ils ne servent à rien, ou à pas grand chose ! Quel est l'intérêt, dans ce cas ? Et le pire, c'est que, parfois, cela crée carrément des incohérences entre les scènes. Vous vous souvenez du fameux générique spécialement recrée pour ce téléfilm ? Eh bien, si Kim avait effectivement l'intention de tenter ses chances pour devenir pom-pom girl au lycée, il faut croire que là-bas, ils considèrent ça comme une activité sportive de femmelettes ! Du coup, exit les cheerleaders et place à l'équipe de foot féminine ! Cela aurait pu être super mais le problème, c'est qu'il n'y a aucun message important qui est passé à travers ce changement symbolique ! On voit juste Kim être discriminée et perdre sa confiance en soi à cause de ses coéquipières.

Et quand un semblant de sagesse et de valeurs fortes sont transmises par la grand-mère de Kim, on a à peine le temps de s'en rendre compte que ce moment de partage et d'épanchement est déjà passé. Je peux comprendre qu'ils aient voulu montrer des jeunes filles faisant un sport masculin pour aller avec l'idée que les femmes peuvent être supérieures aux hommes, notamment dans des domaines qui leur sont soi-disant prédestinés, mais, dans ce cas, ils auraient dû y aller à fond et le faire bien ! Par exemple, le DCOM Z-O-M-B-I-E-S, pour en revenir toujours à lui, avait très bien su le faire dans le sens inverse en nous montrant qu'un garçon pouvait très bien non seulement faire partie d'une équipe de cheerleaders, mais aussi en être le leader et s'en montrer extrêmement fier ! Vous l'aurez compris, Kim Possible aurait eu beaucoup à apprendre de ce DCOM précédent car, si ce dernier s'est révélé être une totale réussite pour ma part, Kim Possible commet bien des erreurs qu'il aurait pu s'éviter. Cela me peine de l'admettre, mais je ne peux faire autrement...

Pour terminer sur une note plus positive avant de passer à la conclusion, la plupart des acteurs ont su me convaincre grâce à leur proximité physique et de caractère avec leur personnage. Celui qui m'a le plus impressionnée, c'est Sean Giambrone qui joue Robin. Il n'est peut-être pas très présent et actif pour un protagoniste, quel dommage d'ailleurs, mais à mes yeux, il incarne à merveille ce personnage loufoque, tendre et si attachant que j'adore depuis l'enfance. Pour moi, je VOYAIS Robin en regardant ce DCOM. L'acteur a su s'approprier ses mimiques, sa gestuelle, son sourire et même son « BOUYAH » légendaire ! C'est simple, il était devenu Robin. J'en profite pour également féliciter le doubleur français, lui aussi totalement inconnu - du moins, de mon côté, pour son travail très fidèle à la version française d'origine de Robin. En effet, c'est le grand doubleur Donald Reignoux (qui se chargeait également de la voix VF de David Henrie pour Disney Channel, entre autres choses) qui se chargeait auparavant de la voix française de Robin mais le nouveau doubleur a su prendre la relève avec brio, tout en faisant cela à sa manière. À certains moments, j'avais véritablement l'impression d'entendre le Robin Trépide que j'ai toujours connu, notamment lorsqu'il crie « BOUYAH » à deux ou trois reprises dans le film. Je regrette presque que le film n'ait pas été centré sur Robin, cela aurait été tellement mieux ! En effet, j'ai eu un petit souci avec Sadie Stanley, qui interprète Kim. Elle est juste trop mignonne et le costume reconnaissable entre mille de Kim lui va comme un gant mais cela s'arrête là. J'exagère sûrement mais, honnêtement, j'ai eu la sensation tout au long du film de voir une actrice jouer Kim et non la véritable Kim-Kimmie-Kim.P, whatever you wish to call her, en action. Il m'a manqué un petit quelque chose pour que je sois un minimum convaincue. Et je ne parle pas du personnage d'Athéna, que j'ai quand même réussi à trouver plus touchante que Kim à un moment donné, même si, la plupart du temps, elle m'agaçait profondément. Enfin, pour véritablement clore cette chronique sur une bonne note, les deux autres acteurs que j'ai trouvés tout bonnement géniaux en dehors de mon Robin aux boucles d'or parfaites - une grande différence avec le dessin animé d'origine qui ne me gêne absolument pas, bien au contraire, ce sont ceux qui incarnent Shego et Drakken. Non seulement leur look à chacun est impeccable, mais ils ont su aussi respecter à merveille la personnalité et le comportement tout à fait absurde de leur personnage respectif. Ils sont déjantés, frappadingues même, et il y a une réelle complicité entre eux, bien plus flagrante que celle entre Kim et Robin, quasi inexistante, ou qu'entre ce dernier et Rufus, animal de compagnie juste unique et formidable dans Kim Possible premier du nom qui est ici juste là pour faire le deus ex machina.

Pour conclure, je dirais que Kim Possible est un Disney Channel Original Movie qui se regarde plutôt bien, que je revisionnerai certainement pour pouvoir me vider la tête ou pour faire plus attention aux détails des différentes scènes. On sent que ce téléfilm a été fait avec passion, avec l'envie d'être autre chose qu'un pur produit marketing, mais cela ne suffit pas. La preuve en est avec les audiences de démarrage désastreuses qu'il a connu Outre-Atlantique. Quand on voit le rendu, ce n'est effectivement pas étonnant. Il manque à Kim Possible un sérieux supplément d'âme qui lui aurait donné beaucoup plus crédibilité et d'intensité à mon sens. Les idées sont bien présentes mais elles ne sont pas exploitées, trop fugaces pour être mémorables : l'équipe de foot féminine, la crise d'identité de Kim, dans laquelle je me suis fortement reconnue à ce moment-là, le caméo de Christy Carlson Romano, ancienne star Disney Channel et voix originelle de Kim - forcément, nous en France, on ne pouvait pas le savoir... Bref, de la volonté, que de la volonté, mais les fruits de cet effort ne sont pas obtenus à l'arrivée. Selon moi, il aurait fallu essayer plus fort et prendre le temps de faire quelque chose de beaucoup plus abouti. Et ce n'est pas une question de budget à mes yeux mais clairement de scénario, donc il y a eu un problème là où il n'y aurait pas dû en avoir un. Disney Channel nous a habitués à beaucoup mieux que ça en matière de profondeur du script et de construction des personnages. Alors oui, selon moi, Kim Possible surpasse largement un autre reboot de la chaîne, son prédécesseur Freaky Friday, dont l'apport musical ne sert strictement à rien et vient même gâcher le film, qui aurait pu être potable sans cela mais qui reste quoiqu'il en soit tout à fait oubliable. Pour tout vous avouer, la fin de Kim Possible m'a même donné envie de voir la suite qu'il suggère ! Je considère donc que cela reste un relativement bon film, même si j'attends clairement mieux de la production Disney Channel suivante. Prochaine étape : Descendants 3 ! En espérant que la saga continue dans sa marge de progression et ne retombe pas dans les énormes clichés et facilités de ses tout débuts... ★★★★★

Nanette ♥
Tags : Fiche film, Kim Possible, live-action, téléfilm, Disney channel ♥, Disney ♥, 2019, DCOM ♥, Zach Lipovsky, Adam B. Stein, Espionnage, Live action, adolescence, lycée, intégration, apprentissage, grandir, mûrir, amitié, courage, famille, entraide, valeurs, action, combats, méchants, complots, sauver le monde, aventure, Sadie Stanley, Sean Giambrone, Ciara Wilson, Taylor Ortega, Todd Stashwick, Bon film
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#Posté le vendredi 03 mai 2019 15:08

Modifié le vendredi 10 mai 2019 15:51

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